Un Jardin Luxuriant À Menton Par Hélène Thomas Du Magazine Détente jardin
Sans hiver ou presque, le pays mentonnais est une enclave exotique aux airs de paradis. C’est là que Laurent Gannac a choisi de vivre en cultivant le fameux citron du terroir. Les feuilles géantes en éventail du Tetrapanax s’élèvent au-dessus de la pergola où s’accrochent ipomées et jeunes grimpantes. Pour atteindre le jardin perché de Laurent, il faut sortir des ruelles du Vieux-Menton, grimper par des routes en lacets jusqu’à un surplomb magnifique au-dessus du port de Garavan... Et là affronter le dernier raidillon qui se rétrécit sérieusement avant le portail d’entrée. Le pays mentonnais est ainsi : abrupt mais densément construit et sillonné par des chemins improbables. C’est la rançon d’une situation merveilleuse, dans un climat d’exception qui produit des jardins luxuriants et fleuris comme sous les tropiques. Le petit salon de repos est abrité par un rideau de bambous géants... Phyllostachys vivax ‘Aureocaulis’, à cannes dorées. Des Bambous Partout« J’ai rapidement compris qu’ici tout pouvait pousser », confie Laurent Gannac en nous introduisant dans son petit paradis. On y entre par un long tunnel de végétation entre des « murs » de bambous... « Au début, j’ai planté beaucoup de Phyllostachys, mais je préfère aujourd’hui des espèces moins rustiques de Bambusa, de Chimonobambusa, d’Indocalamus... Ces bambous ont un grand développement, certains sont même géants, avec l’avantage d’être moins traçants. ». Un Bel Agave Attenuata... & Des Plectranthus. De cette luxuriance émergent quelques constructions – cabane perchée, appentis et pergolas, murets de couleur chaude – qui annoncent l’habitation... Ils sont à peine visible entre les lianes d’ipomées exotiques, les ficus à petites feuilles... Ou les christophines des Antilles (chayote) dont on récolte les fruits à l’automne pour les manger en gratin. Dépaysement Assuré. La maison est largement ouverte sur l’extérieur. Devant la cuisine, un petit salon de verdure ombragé est fermé par des arbres tortueux enlacésdans les cannes de bambous. Le sol est vert, planté d’un couvre-sol exotique, le dichondra, économe en eau contrairement au gazon. De l’autre côté, la terrasse en bois est à l’inverse très ouverte, comme suspendue au-dessus du paysage. On aperçoit la mer en s’appuyant contre le garde- corps en châtaignier, qui a été consolidé avec du grillage lorsque la petite Colline a fait ses premiers pas. La Terrasse & Ses Nombreux Pots... Bonsaï de Zelkova, Beaucarnea, dragonnier des Canaries, Schefflera arboricola... La Passion Des Agrumes.Laurent a tout planté lui-même, mais il a aussi beaucoup bricolé pour apprivoiser la pente. « Ici rien n’est accessible, cela oblige à travailler sans machine. Tout à la main comme les anciens ! » Sans beaucoup de moyens au départ, il adémarré avec des petits sujets acquis dans les riches collections des villas alentour. Parmi ses trouvailles, beaucoup de plantes grasses, des fruits exotiques – avocatiers, goyaviers, bananiers, passiflores... – et bien sûr des agrumes, car s’il dit souvent que les plantes l’ont mené à Menton, Menton l’a mené aux agrumes. En 1992, un diplôme de l’École d’agriculture et d’horticulture d’Antibes et un sécateur en poche, il cherche des terres... Ce qui n’est pas le plus facile, crée des vergers d’agrumes et s’intéresse naturellement au citron qui fut la grande ressource locale...Jusqu’à son déclin amorcé avec le gel de 1956, la propagation du champignon responsable du mal sec et enfin, la poussée immobilière. En 1990, un mouvement se crée en faveur de sa réhabilitation et Laurent Gannac s’y implique tout en créant sa pépinière. Ses arbres ont aujourd’hui entre 10 et 20 ans et donnent en moyenne de 10 à 15 tonnes de citrons par an... Soit une des plus grosses productions du pays de Menton... « Je travaille en bio avec la variété mentonnaise, la mieux adaptée au terroir, donc plus résistante. » Il aurait sans doute envie de nous en dire plus sur son travail d’agrumiculteur, mais place au jardin réservé à la détente...
Zoom...Airs & Parfums D'exotisme. Le citron de Menton est en attente d’une homologation IGP (indication géographique protégée) ; ce serait une reconnaissance pour cette culture traditionnelle un temps délaissée. Marqué par son terroir, il n’est pas obligatoirement de la variété mentonnaise, mais celle-ci constitue un atout supplémentaire de par sa rusticité et son adaptation au climat. Les cierges du Cereus peruvianus ajoutent leur exotisme à celui de la feuille de Strelitzia nicolai sur fond de bambous. Au fond, un jacaranda du Brésil complète le tableau. L’Aloe dichotoma est un arbre du bush sud-africain, où il peut atteindre jusqu’à 8 m de hauteur. Ici plus compact, il est penché vers la lumière qui met en valeur les reflets grisâtres de son épiderme. Il reste en végétation pendant l’hiver... Ce qui le rend très sensible au froid... Les Repères Lieu : Menton, dans les Alpes-Maritimes... Climat : méditerranéen, adouci par une situation privilégiée entre mer et montagne. Peu de vent, des hivers doux avec de rares gelées de courte durée et des brumes en été qui tempèrent légèrement la sécheresse. Précipitations brusques et abondantes en demi-saison, principalement à l’automne. Sol : sablonneux, siliceux, légèrement alcalin ; c’est un sol spécifique du pays mentonnais, produit par l’érosion du grès dur des montagnes avoisinantes. Exposition : sud-ouest, agréable en hiver, très chaude en été. Entretien : effectué exclusivement par les propriétaires, il demande de la présence pendant les mois d’été (de juin à septembre) pour les tailles et l’arrosage. Même avec la programmation, il faut garder un œil sur les goutteurs, car les erreurs ne pardonnent pas, surtout pour les pots. La taille est avant tout une affaire du quotidien... Elle se fait à chaque tour du jardin, sécateur en main. Pas de traitements chimiques...
Laurent Gannac est un agrumiculteur bio. Il ne traite pas non plus son jardin. En revanche, il utilise abondamment toutes sortes de paillis, en particulier des déchets d’élagages broyés (BRF).
Par Jean-Michel Groult & Franck Boucourt...Du Magazine Détente Jardin
Votre jardin vous semble un peu touffu ? C'est sans doute le moment d'y faire pénétrer la lumière en éclaircissant les arbustes...Pour cela, il existe une méthode toute simple. La taille de transparence vous permettra d'obtenir de plus beaux arbustes. La taille de transparence consiste à tailler ses arbustes, quels qu'ils soient, pour magnifier leur silhouette et faire arriver davantage de lumière au sol. Non seulement beaucoup d'arbustes prennent une forme intéressante avec le temps, mais cette méthode permet d'ajouter des plantes au jardin, pour arriver à des scènes plus harmonieuses. Ce vieil arbuste, qui forme une boule un peu quelconque, se mue en un sujet qui rappelle un grand bonsaï. La place libérée à son pied peut alors accueillir des plantes couvre-sol d'ombre... Et la masse uniforme se mue en un vrai tableau !
Les Arbres "Gagnent" Des Années. Autre avantage, la taille de transparence fait paraître les arbustes plus vieux qu'ils ne sont en réalité. En effet, dans la nature, les arbustes se déparent naturellement des branches latérales au fur et à mesure que la concurrence devient de plusen plus forte autour d'eux. Ils vont alors chercher la lumière et les branches dépérissent sur les côtés. La taille de transparence ne fait que reproduire ce phénomène, en accélérant la maturité du sujet.
Tout l'art de la taille de transparence consiste à couper les branches qui masquent la ramure tout en dégageant les branches qui ont un port intéressant. Pour cela, les sujets doivent avoir une certaine maturité, c'est-à-dire qu'ils doivent être plantés depuis 5 ans au moins. Plus le sujet est vieux et plus l'aspect décoratif des vieilles branches est facile à voir, si la plante a un potentiel. Si ce n'est pas le cas, il faut sans doute la laisser encore mûrir quelques années. Si en revanche l'écorce prend une jolie texture en vieillissant, c'est le signe qu'une taille de transparence est venue.
Des règles simples pour la taille de transparence... Si l'arbuste est caduc, attendez que les feuilles commencent à tomber pour envisager la taille. Opérez de préférence à l'automne (de la mi-octobre à la mi-novembre) ou au printemps (de la fin février à début avril). Il est possible de tailler en dehors de ces périodes, en particulier de novembre à février en dehors des périodes de gel, mais prenez garde à nepas couper des branches qui s'apprêtent à fleurir. La règle est simple : on coupe une branche toujours à 1 cm au-dessus de la ramification dont elle naît. On ne coupe jamais au milieu d'une branche et on ne laisse pas de moignon plus long que 1 cm.
En Pratique............... Les Étapes De La Taille . Commencez par repérer les branches qui cachent la base de l'arbuste. Retirez-les en les coupant à leur base. Parfois, les branches ne doivent pas être retirées complètement, mais éclaircies. Si la branche était une main, on garderait le pouce, l'index et le majeur. On retirerait alors le reste, afin de dégager l'espace sous l'arbuste. Prenez régulièrement du recul afin de voir, à distance, ce que donne le travail. Souvent, la taille s'effectue en deux fois. On retire une première partie des branches et puis on en retire d'autres après un temps de réflexion, le temps d'une pause par exemple. Ainsi la taille de transparence conduit à retirer, en moyenne un volume allant d'un tiers jusqu'à la moitié des branches. Si votre sécateur vous démange au point de vouloir en enlever plus...Vous risquez d'aller trop loin dans la transparence qui va alors se muer en absence ! Vous pouvez en revanche retirer moins de branches et préférer réfléchir petit à petit aux branches que vous allez retirer dans l'avenir. Les Pièges À Éviter. La taille de transparence ne recèle pas beaucoup de pièges mais dans le feu de l'action, certaines coupes peuvent s'avérer contre-productives. Le principal piège consiste en particulier à couper les rejets des arbustes qui se renouvellent de cette façon, comme les physocarpes (Physocarpus). Chez les végétaux de ce type, la plus belle végétation vient non pas sur les vieilles branches, mais sur les jeunes. C'est la même chose chez le forsythia, qui est plus fleuri sur le bois de deux ans que sur les vieilles branches de plus de 5 ans. Dans ce cas, la taille de transparence consistera à favoriser les branches vigoureuses plutôt que les vieilles branches trop ramifiées. Mais vous le verrez : les arbustes qui se régénèrent de la base ont des branches qui deviennent vilaines avec le temps. L'autre piège concerne les arbustes qu'il faut tailler court dans tous les cas, comme le buddléia (du moins pour les variétés les plus classiques) ou le lilas des Indes (Lagerstroemia). Cette taille courte concerne tous les arbustes qui fleurissent sur le bois de l'année,non pas sur les tiges de l'année passée. Enfin, cette taille peut s'effectuer sur les bambous... Elle consiste simplement à déshabiller les chaumes sur un quart de leur longueur, en retirant les ramifications en partant de la base. Coupez aussi les chaumes malingres. Votre bambou aura bien meilleure allure ! Et Chez Les Rosiers ?La taille de transparence peut s'envisager chez les rosiers botaniques (proche d'un type sauvage), surtout ceux qui prennent la forme d'un arbuste comme le rosier châtaigne (Rosa roxburghii). En revanche, chez les rosiers buissons modernes, mieux vaut pratiquer une taille normale pour favoriser la floraison. Pour aller plus loin: vous pouvez aussi découvrir comment tailler les rosiers remontants en suivant les conseils de Détente Jardin !
5 Bons Gestes Pour Un Raisin Très Sucré...Quoi Faire En Septembre ?
Par Jean-Michel Groult & Franck BoucourtDu Magazine Détente Jardin
Récolter son raisin, quel bonheur ! Mais pour déguster un vrai nectar, il ne faut rien laisser au hasard... Plus de soleil, une maturité plus longue, voici tout ce qui rend le raisin meilleur et plus beau.
Grappes De Chasselas Mûres.
Ciselez Les Grappes Avec des ciseaux fins, retirez les grains malformés. Ils risquent de pourrirprématurément et consomment la sève au détriment des autres. Cette opération est un peu longue mais le résultat va vraiment se voir au moment de la récolte ! Inutile de vous échiner à ciseler toutes les grappes : réservez cette méthode aux plus belles grappes et aux plus accessibles des variétés à gros grains.
Effeuillez Pour Faire Mûrir. Coupez les feuilles qui cachent les grappes de raisin car c'est le soleil qui fait mûrir le raisin. À la différence des tomates par exemple, qui finissent par mûrir même si les fruits sont cachés sous le feuillage, le raisin n'accumule de sucre que s'il reçoit le plein soleil. Attention... Les grappes mises à la lumière du soleil vont devenir plus voyantes pour les oiseaux et les frelons, qui peuvent attaquer les grains s'ils ne sont pas protégés.
Taillez Souvent. La vigne doit être taillée lorsque les grappes sont bien formées, en gardant 20 cm de tige après la dernière grappe sur chaque sarment (une ou deux feuilles). Cette taille peut être effectuée tardivement car les grappes ne disposent jamais de trop de sève pour grossir et mûrir.
Ensachez Pour Laisser Plus Longtemps. Glissez les plus belles grappes dans une poche confectionnée dans de vieux rideaux pour les protéger des oiseaux. Dans cette protection, elles recevront un peu moins de lumière mais elles vont concentrer les sucres jusqu'à la chute des feuilles. Plus le raisin est cueilli tardivement et plus il est sucré mais plus il a de chances d'être consommé par les oiseaux… à moins de leur cacher ! Mettez Sur La PailleEt au moment de la récolte, placez les grappes sur une litière de paille sèche et propre.
À l’ancienne, on gardait ainsi le raisin jusqu'à Noël, selon cette méthode. La bonne façon de cueillir consiste à prélever un bout de sarment avec la grappe et non pas de couper au niveau de la tige qui la relie au sarment. Dans les grandes propriétés, on gardait aussi les grappes de raisin en faisant tremper ce tronçon de sarment dans un flacon d'eau sucrée.
Bonjour , oh! je n'avais pas vu que vous (Mayyan1) aviez fait un sujet sur un jardin japonais ..... Nos" idées se sont croisées "..... Très intéressant _le jardin dans la Drome_ , merci Mayyan1 , pour cette découverte Bonne journée .....
JAPON JAPON Chaque année lors de sa floraison, cet arbre qui se trouve au Japon fait se déplacer des dizaines d’amoureux des plantes qui s’émerveillent devant celui-ci. Magnifique arbre centenaire, ce dernier donne aussi les plus belles fleurs de glycine qu'il est permis de voir.
Plante grimpante de la famille des Fabacées qui fleurit d’ordinaire d’avril à juin, la glycine fait chaque année le bonheur des propriétaires qui la cultivent et qui ne se lassent jamais d’admirer ses fleurs ou de humer son délicieux parfum odorant. Outre le fait de la voir pousser dans son jardin, certains passionnés n’hésitent pas non plus à se rendre à chaque saison du printemps au pied d'un gigantesque arbre situé au Japon, supposé être le plus beau et plus grand arbre à glycine du monde.
Egalement appelée fleur de Fuji, la glycine est un arbre-fleur très apprécié au Japon pour ses larges grappes de fleurs colorées qui fleurissent au printemps.
De nombreux arbres sont protégés et célébrés dans le pays, et les Japonais n’hésitent pas à se déplacer pour admirer leurs cascades de fleurs violettes, roses ou blanches.
S’il est difficile d’en admirer au centre même de Tokyo, il est possible de se rendre au parc Ashikaga, l’un des plus beaux parcs floraux de la région,qui en compte plusieurs dizaines.
Pour le plus grand bonheur des amoureux des fleurs, les variétés de glycines fleurissent tour à tour au mois d’avril et de mai : d’abord les blanches, puis les rose pâle, puis les violettes et enfin les jaunes. Ainsi, il est possible d’admirer la floraison plusieurs semaines d’affilée ! Au mois de mai, après la magnifique saison des cerisiers, c’est au tour de la glycine de fleurir.
Egalement appelée fleur de Fuji, la glycine est un arbre-fleur très apprécié au Japon.
Grappes de glycines mauves. (Crédit: Vivre le Japon)
Il existe des glycines blanches et violettes. Au printemps, les azalées fleurissent au parc Ashikaga. Glycines et azalées au printemps au Parc floral d'Ashikaga.
Pont de glycines au parc floral d'Ashikaga.
Au mois de mai, après la magnifique saison des cerisiers, c’est au tour de la glycine de fleurir.
Crédit: DR
Un jardin à la gloire des glycines. Une vingtaine de variétés de ces volumineuses grappes de fleurs recouvre le paysage de la ville de Kawachi (préfecture de Fukuoka) sur près de 1000 mètres carré. Dômes fleuris, tapis de couleurs… Parmi ces œuvres d’arts végétales, le tunnel au 150 glycines demeure le spectacle le plus époustouflant
Ces anciennes portes d'entrée du temple sont juste derrière le jardin minéral qui lui aussi est magnifié par les feuilles rouges des érables.
L'automne et sa teinte rouge au parc Momiji de Kyoto. Crédit: nina
Le défilé de couleurs au parc Momiji de Kyoto. Crédit: DR
Un cerf de Nara, tout près de Kyoto. Crédit: DR
Ces anciennes portes d'entrée du temple sont juste derrière le jardin minéral qui lui aussi est magnifié par les feuilles rouges des érables
L'automne et sa teinte rouge au parc Momiji de Kyoto.
Le défilé de couleurs au parc Momiji de Kyoto. Crédit: DR
Un cerf de Nara, tout près de Kyoto.
Les sentiers d'ArashiyamaLe quartier d'Arashiyama, niché dans les montagnes près de la romantique rivière d'Hozu, à l'ouest de Kyoto, est célébré depuis l'époque Heian (794-1185) pour ses cerisiers en fleurs et ses (érables japonais). Profitez du kôyô - changement de couleur des feuilles - de fin novembre pour flâner dans les temples ou aller admirer les gorges d'Hozu en bateau.
Le temple d'Eikando
À l'Est de Kyoto, tout près de Nanzen-ji se trouve l'Eikando, un temple méconnu des touristes mais très apprécié des habitants de Kyoto qui viennent y pratiquer le momijigari, la chasse aux feuilles rougissantes. Le parc du temple est en effet très riches en érables du Japon dont les couleurs sont magnifiées par des illuminations nocturnes quand vient l'automne. Le temple est ouvert de 9h à 17h toute l'année (dernière entrée à 16h). Les frais d'admission sont de 1000 ¥ en automne (600 ¥ pour les nocturnes) et 600 ¥ en dehors de cette période.
Onsen en automne Le ryokan Kurama (20' en train au nord de Kyoto) propose des bains intérieurs (sauna et jacuzzi) et extérieurs alimentés par une eau issue d'une source naturelle. Perché dans les collines à l'Ouest du lac Biwa, Kurama est un lieu idéal pour se ressourcer en admirant les temples bordés d'érables. Pour 4800 ¥, vous pouvez profiter des bains et déguster un délicieux et luxueux repas kaiseki.
Les saisons du Daigo-ji Situé dans le quartier de Fushimi-ku, le temple Daigo-ji, haut lieu du bouddhisme Shingon, se colore au fil des saisons. Un jardin rosé au printemps, apprécié pour le hanami, qui rougit à l’automne avec de nombreux érables. Nara, parc flamboyantNara, l'ancienne capitale du Japon située à une quarantaine de minute en train de Kyoto, abrite de nombreux temples dispersés dans un parc boisé où sont installés plus de 1200 daims. La terrasse de l'hôtel de ville et le chemin sauvage de Wakakusa offrent une vue à couper le souffle sur la forêt et ses arbres flamboyants.
Tel un nuage de pétales .....
Yana Yori Dango, les pâtisseries plutôt que les fleurs, autrement dit, pique-niquer est bien mieux sous un cerisier......
Sous les pétales roses des cerisiers en fleur, il fait bon pique-niquer Crédit: DR
Voici que l'on voit sous les cerisiers en fleurs.
Tel un nuage de pétales ...
Yana Yori Dango, les pâtisseries plutôt que les fleurs, autrement dit, pique-niquer est bien mieux sous un cerisier.
Sous les pétales roses des cerisiers en fleur, il fait bon pique-niquer
Il n'y a pas d'âge pour profiter du o-hanami. Le début du printemps est synonyme de hanami - de hana , "fleur", et mi , "regarder". Un rituel annuel et immuable qui voit les Japonais affluer dans les parcs et jardins pour contempler les fleurs des somptueux cerisiers du Japon. La coutume du hanamiremonte à l'ère Nara (710-794), lorsque les fleurs de pruniers, tout juste importés de Chine, sont devenues au Japon un objet d'admiration. La tendance change pendant la période Heian, et c'est au tour des fleurs de cerisiers - ou sakura - d'être encensées. Le mot hanami est d'ailleurs utilisé pour la première fois afin de désigner la contemplation des cerisiers dans Le dit du Genji (XIe siècle). La fleur de cerisier devient alors sacrée, à double titre : elle annonçait autrefois la saison de plantation du riz, donc un moment d'offrande (de nourriture et de sake) aux kami, les dieux censés favoriser la récolte à venir, et symbolise par sa fragilité le caractère éphémère de l'existence. Les cerisiers du Japon ne fleurissent et n'atteignent cette beauté presque divine qu'une dizaine de jours par an, avant de dépérir... Le hanami, un rituel socialLa floraison des cerisiers du Japon est prise très au sérieux : impossible d’échapper à la météo spéciale qui suit la progression de la vague florale, du sud vers le nord. Le Sakura Zensen, véritable bulletin météo des fleurs, établi des prévisions de floraison d'Okinawa à Hokkaido ! Le jour des hanami, on prévoit généralement un pique-nique sous les cerisiers en fleurs, une célébration souvent très alcoolisée et abondante en nourriture, pendant laquelle les barrières tombent, idéal pour resserrer les liens. D'ailleurs un proverbe ne dit-il pas "Hana yori dango", soit "les pâtisseries plutôt que les fleurs", pour souligner l'importance gastronomique de l'événement ? Familial et amical, le hanami est aussi un rituel social avec ses règles et sa hiérarchie. Généralement, ce sont les plus jeunes du groupe (les kohai) qui arrivent tôt le matin pour déposer la bâche en plastique, garder les places et attendre l'arrivée de leur aînés (les sempai). Hanami spot, ou la ruée vers les cerisiers Il y a plusieurs lieux célèbres pour les hanami à Tokyo (entre mars et avril)
Yoyogi KoenUeno KoenSotobori koenShinjuku GyoenShibuyaChidori-ga-fuchi près du Palais ImpérialÀ Kyoto, allez du côté d'Arashiyama ou du parc Maruyama, qui se démarque par la largeur de ses arbres. Situé près du district de Gion, le spectacle de nuit est splendide. Les arbres sont illuminés durant la période de floraison.Le mont Daigo, au sud de Kyoto accueille un ensemble de temples appelé Daigo-ji, aux jardins réputés pour leurs cerisiers. Non loin de là, promenez-vous parmi les 30 000 cerisiers du mont Yoshino à Nara, considéré comme le lieu de contemplation par excellence des sakura. Plus au sud, le parc du château de Kumamoto est considéré comme l'un des meilleurs "hanami spots" du Kyushu. Pour pratiquer le hanami lors d'un séjour au Japon, n'hésitez pas à vous promener dans les parcs plus éloignés des centres villes ou dans les temples, pour découvrir des vues surprenantes et trouver plus d'intimité. Vous pouvez bien sûr vous rendre dans n’importe quel parc, château ou temple qui accueillent les fleurs sacrées, mais attention : arrivez tôt, et réservez votre place !
Le parterre de pétales de cerisier juste après le hanami
Les meilleurs endroits pour profiter au mieux du hanami.
JARDINAGE DETENTE LOISIRS LES PLUS BEAUX JARDINS ZEN.
Le jardin zen d’Erik Borja, dans la Drôme est, en France, le jardin le plus abouti et le plus connu des jardins japonais contemporains adaptés à notre climat. Ce jardin a aujourd’hui 40 ans et ces photos récentes témoignent de sa beauté. L’entrée est matérialisée par un Torii (portique traditionnel japonais), dont on voit ici juste les deux montants. Au bout de l’allée en carreaux de terre cuite, une zone dégagée est pavée avec des galets de manière traditionnelle à ce qui se fait dans la vallée du Rhône. Elle marque la transition entre le monde réel (l’ouest) et le monde rêvé (le jardin à l’est), et dessert les deux accès de la maison, le privé et le public. Comme Erik Borja, vous pouvez vous aussi aménager un jardin zen chez vous ! Le gravier ratissé en profonds sillons affirme l’aspect graphique du jardin et les jeux d’ombre et de lumière animent la mer de sable. Pour les Occidentaux cartésiens que nous sommes, il faut faire un effort, faire le vide dans notre esprit pour que le jardin devienne le support de notre propre imagination. Le pavillon de thé surplombe l’étang en contrebas. La pente abrupte devant est plantée de bambous nains, d’où émergent des lonicéras, des osmanthes et d’encore frêles érables du Japon. Dans le même registre : découvrez notre sélection des plus beaux jardins du monde ! Une source alimente le bassin. Le miroir d’eau reflète le ciel et éclaire la partie la plus ancienne du jardin de méditation. La nature des sols et l’orientation du terrain sont propices aux variétés fragiles d’érables du Japon dont la silhouette est mise en valeur par les volumes arrondis et taillés des lonicéras, junipérus, pittosporums… Le jardin de promenade s’ouvre par trouées sur la campagne environnante. Deux junipérus et une lanterne de pierre indiquent la fin du jardin de thé au sortir de la clairière. Kare-san-sui, « montagne et eau ». Ce jardin sec octogonal est constitué de roches granitiques provenant du Cap corse. Leur disposition évoque le corps écailleux d’un dragon. Le pavillon sur la gauche de l’image a été construit en surélévation pour admirer ce jardin. Le jardin zen ou jardin de méditation. C’est la partie la plus ancienne, passée en 40 ans de prairie fleurie à jardin de méditation. C’est l’évocation métaphorique d’un paysage de montagnes et d’eau.
le kokedama a été créé dans les années 1990 et a connu un grand succès au pays du Soleil-Levant, qui compte désormais de nombreuses boutiques spécialisées.
La technique a été introduite en France il y a seulement 6 ans, et commence tout juste à être connue, grâce en particulier à
Adrien Bénard, le spécialiste du kokedama en Europe, qui a lui-même été formé au Japon.
En fait, c’est une technique récente qui a connu un véritable engouement au Japon probablement à cause de la sérénité que dégagent ces plantes en boule d’une sobriété absolue.
À tel point que l’on trouve là-bas des boutiques spécialisées dans le kokedama.
Chez nous, il en existe une, à Paris :
Qu’est-ce qu’un kokedama ?
C’est une sphère de terre argileuse recouverte de mousse tenue par des fils discrets et dans laquelle pousse une plante choisie pour sa facilité de culture et pour ses qualités graphiques.
Est-ce difficile à conserver ?
À la différence des bonsaïs, qui demandent des soins presque quotidiens et une certaine expérience, le kokedama est très facile d’entretien. Il suffit de l’arroser.Il faut éviter de mouiller la mousse car sinon, elle va brunir.
On attend pour arroser que le kokedama devienne léger.
On utilise une eau à température ambiante et faiblement minéralisée (résidu sec à 180 °C inférieur ou égal à 250 mg/l : Thonon, Évian, Plancoët, Abatilles, Valvert, Volvic, Mont Roucous) ou mieux, de l’eau de pluie.
Vous pouvez également « couper » à 50 % une eau minéralisée avec de l’eau distillée.
Si vous utilisez de l’eau du robinet, laissez-la reposer 24 heures pour que le chlore s’évapore. Après la floraison, réduisez un peu les arrosages.
Pas de soleil direct ! Placez-le derrière une fenêtre voilée.
En hiver, quand la luminosité est moins forte, vous pouvez le rapprocher de la fenêtre et écarter le rideau pour lui donner un peu de soleil direct.
En été, reculez-le à 2 m de la fenêtre, surtout si elle est orientée plein sud.
Peut-on choisir n’importe quelle mousse ?
Non. Au Japon, parmi les centaines de mousses possibles, seules trois sont utilisées et qui ne poussent pas en Europe.
En France, nous nous servons, entre autres, de Ctenidium sp, une espèce très résistante à la sécheresse, qui s’adapte aux conditions ensoleillées à mi-ombragées.
Elle forme des tapis d’un vert vif si l’atmosphère est humide, et vert mat lorsqu’il fait sec.
Nous cultivons une partie de la mousse que nous utilisons.
Est-ce que la mousse reste bien verte ?
Oui… tant que l’on évite de pulvériser de l’eau dessus car, en intérieur, cela la fait brunir.
Combien de temps mon kokedama va-t-il durer ?
Cela dépend de la plante.
Certaines espèces peuvent vivre deux ans dans la sphère de mousse (spathiphyllum, asparagus, aloé, phalaenopsis, lierre, beaucarnéa, certaines succulentes).
D’autres un an.
Quand on voit que la plante se développe trop et que l’on ne peut plus la tailler, on la rempote dans un pot classique. Vous pouvez également nous la rapporter pour qu’on confectionne une nouvelle sphère.
Quelles plantes utiliser ?
Il faut des plantes qui aient un certain graphisme.
C’est pour cela que l’on utilise l’Asparagus plumosus ou l’Asparagus falcatus, tous deux au feuillage si léger, certaines fougères comme Davallia canariensis, des cactées comme Echeveria agavoides ou bien des euphorbes cactiformes (Euphorbia trigona), le jonc japonais (Acorus gramineus), le Ficus microcarpa ‘Ginseng’, aux racines aériennes sculpturales… Adrien Bénard [url=http://www.cotemaison.fr/chaine-d/creation/adrien-benard-art-vegetal-du-kokedama_24778.html?xtor=EPR-5014-[20151104070006_45_nl_cotemaison_design_1802_001B53] Depuis qu'il a découvert l'art végétal du kokedama, Adrien Bénard en a fait son métier. Grâce à lui, nous ne sommes pas obligés d'aller au Japon pour en profiter .[/url]
J‘aime beaucoup ces toits végétalisés avec leurs chèvres tondeuses à gazon . J’ai aussi un faible pour les plantes carnivores . Car elles semblent venir de Mars..et sont des insecticides naturels, aussi . Merci Victoria
Par Hélène Thomas Du Magazine Détente jardin
Sans hiver ou presque, le pays mentonnais est une enclave exotique aux airs de paradis.
C’est là que Laurent Gannac a choisi de vivre en cultivant le fameux citron du terroir.
Les feuilles géantes en éventail du Tetrapanax s’élèvent au-dessus de la pergola où s’accrochent ipomées et jeunes grimpantes.
Pour atteindre le jardin perché de Laurent, il faut sortir des ruelles du Vieux-Menton, grimper par des routes en lacets jusqu’à un surplomb magnifique au-dessus du port de Garavan...
Et là affronter le dernier raidillon qui se rétrécit sérieusement avant le portail d’entrée.
Le pays mentonnais est ainsi : abrupt mais densément construit et sillonné par des chemins improbables.
C’est la rançon d’une situation merveilleuse, dans un climat d’exception qui produit des jardins luxuriants et fleuris comme sous les tropiques.
Le petit salon de repos est abrité par un rideau de bambous géants...
Phyllostachys vivax ‘Aureocaulis’, à cannes dorées.
Des Bambous Partout « J’ai rapidement compris qu’ici tout pouvait pousser », confie Laurent Gannac en nous introduisant dans son petit paradis.
On y entre par un long tunnel de végétation entre des « murs » de bambous...
« Au début, j’ai planté beaucoup de Phyllostachys, mais je préfère aujourd’hui des espèces moins rustiques de Bambusa, de Chimonobambusa, d’Indocalamus...
Ces bambous ont un grand développement, certains sont même géants, avec l’avantage d’être moins traçants. ».
Un Bel Agave Attenuata... & Des Plectranthus.
De cette luxuriance émergent quelques constructions – cabane perchée, appentis et pergolas, murets de couleur chaude – qui annoncent l’habitation...
Ils sont à peine visible entre les lianes d’ipomées exotiques, les ficus à petites feuilles...
Ou les christophines des Antilles (chayote) dont on récolte les fruits à l’automne pour les manger en gratin.
Dépaysement Assuré.
La maison est largement ouverte sur l’extérieur. Devant la cuisine, un petit salon de verdure ombragé est fermé par des arbres tortueux enlacésdans les cannes de bambous.
Le sol est vert, planté d’un couvre-sol exotique, le dichondra, économe en eau contrairement au gazon. De l’autre côté, la terrasse en bois est à l’inverse très ouverte, comme suspendue au-dessus du paysage.
On aperçoit la mer en s’appuyant contre le garde- corps en châtaignier, qui a été consolidé avec du grillage lorsque la petite Colline a fait ses premiers pas.
La Terrasse & Ses Nombreux Pots...
Bonsaï de Zelkova, Beaucarnea, dragonnier des Canaries, Schefflera arboricola...
La Passion Des Agrumes. Laurent a tout planté lui-même, mais il a aussi beaucoup bricolé pour apprivoiser la pente.
« Ici rien n’est accessible, cela oblige à travailler sans machine. Tout à la main comme les anciens ! » Sans beaucoup de moyens au départ, il adémarré avec des petits sujets acquis dans les riches collections des villas alentour.
Parmi ses trouvailles, beaucoup de plantes grasses, des fruits exotiques – avocatiers, goyaviers, bananiers, passiflores... – et bien sûr des agrumes, car s’il dit souvent que les plantes l’ont mené à Menton, Menton l’a mené aux agrumes.
En 1992, un diplôme de l’École d’agriculture et d’horticulture d’Antibes et un sécateur en poche, il cherche des terres...
Ce qui n’est pas le plus facile, crée des vergers d’agrumes et s’intéresse naturellement au citron qui fut la grande ressource locale...Jusqu’à son déclin amorcé avec le gel de 1956, la propagation du champignon responsable du mal sec et enfin, la poussée immobilière.
En 1990, un mouvement se crée en faveur de sa réhabilitation et Laurent Gannac s’y implique tout en créant sa pépinière.
Ses arbres ont aujourd’hui entre 10 et 20 ans et donnent en moyenne de 10 à 15 tonnes de citrons par an...
Soit une des plus grosses productions du pays de Menton...
« Je travaille en bio avec la variété mentonnaise, la mieux adaptée au terroir, donc plus résistante. »
Il aurait sans doute envie de nous en dire plus sur son travail d’agrumiculteur, mais place au jardin réservé à la détente...
Zoom...Airs & Parfums D'exotisme.
Le citron de Menton est en attente d’une homologation IGP (indication géographique protégée) ; ce serait une reconnaissance pour cette culture traditionnelle un temps délaissée.
Marqué par son terroir, il n’est pas obligatoirement de la variété mentonnaise, mais celle-ci constitue un atout supplémentaire de par sa rusticité et son adaptation au climat.
Les cierges du Cereus peruvianus ajoutent leur exotisme à celui de la feuille de Strelitzia nicolai sur fond de bambous. Au fond, un jacaranda du Brésil complète le tableau.
L’Aloe dichotoma est un arbre du bush sud-africain, où il peut atteindre jusqu’à 8 m de hauteur.
Ici plus compact, il est penché vers la lumière qui met en valeur les reflets grisâtres de son épiderme.
Il reste en végétation pendant l’hiver...
Ce qui le rend très sensible au froid...
Les Repères
Lieu : Menton, dans les Alpes-Maritimes...
Climat : méditerranéen, adouci par une situation privilégiée entre mer et montagne.
Peu de vent, des hivers doux avec de rares gelées de courte durée et des brumes en été qui tempèrent légèrement la sécheresse.
Précipitations brusques et abondantes en demi-saison, principalement à l’automne.
Sol : sablonneux, siliceux, légèrement alcalin ; c’est un sol spécifique du pays mentonnais, produit par l’érosion du grès dur des montagnes avoisinantes.
Exposition : sud-ouest, agréable en hiver, très chaude en été.
Entretien : effectué exclusivement par les propriétaires, il demande de la présence pendant les mois d’été (de juin à septembre) pour les tailles et l’arrosage.
Même avec la programmation, il faut garder un œil sur les goutteurs, car les erreurs ne pardonnent pas, surtout pour les pots. La taille est avant tout une affaire du quotidien...
Elle se fait à chaque tour du jardin, sécateur en main.
Pas de traitements chimiques...
Laurent Gannac est un agrumiculteur bio. Il ne traite pas non plus son jardin.
En revanche, il utilise abondamment toutes sortes de paillis, en particulier des déchets d’élagages broyés (BRF).
Par Jean-Michel Groult & Franck Boucourt... Du Magazine Détente Jardin
Votre jardin vous semble un peu touffu ? C'est sans doute le moment d'y faire pénétrer la lumière en éclaircissant les arbustes...Pour cela, il existe une méthode toute simple.
La taille de transparence vous permettra d'obtenir de plus beaux arbustes.
La taille de transparence consiste à tailler ses arbustes, quels qu'ils soient, pour magnifier leur silhouette et faire arriver davantage de lumière au sol.
Non seulement beaucoup d'arbustes prennent une forme intéressante avec le temps, mais cette méthode permet d'ajouter des plantes au jardin, pour arriver à des scènes plus harmonieuses.
Ce vieil arbuste, qui forme une boule un peu quelconque, se mue en un sujet qui rappelle un grand bonsaï.
La place libérée à son pied peut alors accueillir des plantes couvre-sol d'ombre...
Et la masse uniforme se mue en un vrai tableau !
Les Arbres "Gagnent" Des Années.
Autre avantage, la taille de transparence fait paraître les arbustes plus vieux qu'ils ne sont en réalité.
En effet, dans la nature, les arbustes se déparent naturellement des branches latérales au fur et à mesure que la concurrence devient de plusen plus forte autour d'eux.
Ils vont alors chercher la lumière et les branches dépérissent sur les côtés.
La taille de transparence ne fait que reproduire ce phénomène, en accélérant la maturité du sujet.
Tout l'art de la taille de transparence consiste à couper les branches qui masquent la ramure tout en dégageant les branches qui ont un port intéressant.
Pour cela, les sujets doivent avoir une certaine maturité, c'est-à-dire qu'ils doivent être plantés depuis 5 ans au moins.
Plus le sujet est vieux et plus l'aspect décoratif des vieilles branches est facile à voir, si la plante a un potentiel.
Si ce n'est pas le cas, il faut sans doute la laisser encore mûrir quelques années.
Si en revanche l'écorce prend une jolie texture en vieillissant, c'est le signe qu'une taille de transparence est venue.
Des règles simples pour la taille de transparence...
Si l'arbuste est caduc, attendez que les feuilles commencent à tomber pour envisager la taille.
Opérez de préférence à l'automne (de la mi-octobre à la mi-novembre) ou au printemps (de la fin février à début avril).
Il est possible de tailler en dehors de ces périodes, en particulier de novembre à février en dehors des périodes de gel, mais prenez garde à nepas couper des branches qui s'apprêtent à fleurir.
La règle est simple : on coupe une branche toujours à 1 cm au-dessus de la ramification dont elle naît.
On ne coupe jamais au milieu d'une branche et on ne laisse pas de moignon plus long que 1 cm.
En Pratique...............
Les Étapes De La Taille .
Commencez par repérer les branches qui cachent la base de l'arbuste. Retirez-les en les coupant à leur base.
Parfois, les branches ne doivent pas être retirées complètement, mais éclaircies.
Si la branche était une main, on garderait le pouce, l'index et le majeur.
On retirerait alors le reste, afin de dégager l'espace sous l'arbuste.
Prenez régulièrement du recul afin de voir, à distance, ce que donne le travail. Souvent, la taille s'effectue en deux fois.
On retire une première partie des branches et puis on en retire d'autres après un temps de réflexion, le temps d'une pause par exemple.
Ainsi la taille de transparence conduit à retirer, en moyenne un volume allant d'un tiers jusqu'à la moitié des branches.
Si votre sécateur vous démange au point de vouloir en enlever plus...Vous risquez d'aller trop loin dans la transparence qui va alors se muer en absence !
Vous pouvez en revanche retirer moins de branches et préférer réfléchir petit à petit aux branches que vous allez retirer dans l'avenir.
Les Pièges À Éviter.
La taille de transparence ne recèle pas beaucoup de pièges mais dans le feu de l'action, certaines coupes peuvent s'avérer contre-productives.
Le principal piège consiste en particulier à couper les rejets des arbustes qui se renouvellent de cette façon, comme les physocarpes (Physocarpus).
Chez les végétaux de ce type, la plus belle végétation vient non pas sur les vieilles branches, mais sur les jeunes.
C'est la même chose chez le forsythia, qui est plus fleuri sur le bois de deux ans que sur les vieilles branches de plus de 5 ans.
Dans ce cas, la taille de transparence consistera à favoriser les branches vigoureuses plutôt que les vieilles branches trop ramifiées.
Mais vous le verrez : les arbustes qui se régénèrent de la base ont des branches qui deviennent vilaines avec le temps.
L'autre piège concerne les arbustes qu'il faut tailler court dans tous les cas, comme le buddléia (du moins pour les variétés les plus classiques) ou le lilas des Indes (Lagerstroemia).
Cette taille courte concerne tous les arbustes qui fleurissent sur le bois de l'année,non pas sur les tiges de l'année passée.
Enfin, cette taille peut s'effectuer sur les bambous...
Elle consiste simplement à déshabiller les chaumes sur un quart de leur longueur, en retirant les ramifications en partant de la base.
Coupez aussi les chaumes malingres. Votre bambou aura bien meilleure allure !
Et Chez Les Rosiers ? La taille de transparence peut s'envisager chez les rosiers botaniques (proche d'un type sauvage), surtout ceux qui prennent la forme d'un arbuste comme le rosier châtaigne (Rosa roxburghii).
En revanche, chez les rosiers buissons modernes, mieux vaut pratiquer une taille normale pour favoriser la floraison.
Pour aller plus loin: vous pouvez aussi découvrir comment tailler les rosiers remontants en suivant les conseils de Détente Jardin !
Par Jean-Michel Groult & Franck Boucourt Du Magazine Détente Jardin
Récolter son raisin, quel bonheur ! Mais pour déguster un vrai nectar, il ne faut rien laisser au hasard...
Plus de soleil, une maturité plus longue, voici tout ce qui rend le raisin meilleur et plus beau.
Grappes De Chasselas Mûres.
Ciselez Les Grappes
Avec des ciseaux fins, retirez les grains malformés. Ils risquent de pourrirprématurément et consomment la sève au détriment des autres.
Cette opération est un peu longue mais le résultat va vraiment se voir au moment de la récolte !
Inutile de vous échiner à ciseler toutes les grappes : réservez cette méthode aux plus belles grappes et aux plus accessibles des variétés à gros grains.
Effeuillez Pour Faire Mûrir.
Coupez les feuilles qui cachent les grappes de raisin car c'est le soleil qui fait mûrir le raisin.
À la différence des tomates par exemple, qui finissent par mûrir même si les fruits sont cachés sous le feuillage, le raisin n'accumule de sucre que s'il reçoit le plein soleil. Attention...
Les grappes mises à la lumière du soleil vont devenir plus voyantes pour les oiseaux et les frelons, qui peuvent attaquer les grains s'ils ne sont pas protégés.
Taillez Souvent.
La vigne doit être taillée lorsque les grappes sont bien formées, en gardant 20 cm de tige après la dernière grappe sur chaque sarment (une ou deux feuilles). Cette taille peut être effectuée tardivement car les grappes ne disposent jamais de
trop de sève pour grossir et mûrir.
Ensachez Pour Laisser Plus Longtemps.
Glissez les plus belles grappes dans une poche confectionnée dans de vieux rideaux pour les protéger des oiseaux.
Dans cette protection, elles recevront un peu moins de lumière mais elles vont concentrer les sucres jusqu'à la chute des feuilles.
Plus le raisin est cueilli tardivement et plus il est sucré mais plus il a de chances d'être consommé par les oiseaux… à moins de leur cacher !
Mettez Sur La Paille Et au moment de la récolte, placez les grappes sur une litière de paille sèche et propre.
À l’ancienne, on gardait ainsi le raisin jusqu'à Noël, selon cette méthode.
La bonne façon de cueillir consiste à prélever un bout de sarment avec la grappe et non pas de couper au niveau de la tige qui la relie au sarment.
Dans les grandes propriétés, on gardait aussi les grappes de raisin en faisant tremper ce tronçon de sarment dans un flacon d'eau sucrée.
oh! je n'avais pas vu que vous (Mayyan1) aviez fait un sujet sur un jardin japonais .....
Nos" idées se sont croisées ".....
Très intéressant _le jardin dans la Drome_ , merci Mayyan1 , pour cette découverte
Bonne journée .....
JAPON
Chaque année lors de sa floraison, cet arbre qui se trouve au Japon fait se déplacer des
dizaines d’amoureux des plantes qui s’émerveillent devant celui-ci.
Magnifique arbre centenaire, ce dernier donne aussi les plus belles
fleurs de glycine qu'il est permis de voir.
Plante grimpante de la famille des Fabacées qui fleurit d’ordinaire
d’avril à juin, la glycine fait chaque année le bonheur des
propriétaires qui la cultivent et qui ne se lassent jamais d’admirer ses
fleurs ou de humer son délicieux parfum odorant. Outre le fait de la
voir pousser dans son jardin, certains passionnés n’hésitent pas non
plus à se rendre à chaque saison du printemps au pied d'un gigantesque
arbre situé au Japon, supposé être le plus beau et plus grand arbre à
glycine du monde.
Egalement appelée fleur de Fuji, la glycine est un arbre-fleur très apprécié au Japon pour ses larges grappes de fleurs colorées qui fleurissent au printemps.
De nombreux arbres sont protégés et célébrés
dans le pays, et les Japonais n’hésitent pas à se déplacer pour admirer leurs cascades de fleurs violettes, roses ou blanches.
S’il est
difficile d’en admirer au centre même de Tokyo, il est possible de se rendre au parc Ashikaga, l’un des plus beaux parcs floraux de la région,qui en compte plusieurs dizaines.
Pour le plus grand bonheur des amoureux des fleurs, les variétés de
glycines fleurissent tour à tour au mois d’avril et de mai : d’abord les
blanches, puis les rose pâle, puis les violettes et enfin les jaunes.
Ainsi, il est possible d’admirer la floraison plusieurs semaines d’affilée !
Egalement appelée fleur de Fuji, la glycine est un arbre-fleur très apprécié au Japon.
Grappes de glycines mauves.
(Crédit: Vivre le Japon)
Au printemps, les azalées fleurissent au parc Ashikaga.
Glycines et azalées au printemps au Parc floral d'Ashikaga.
Pont de glycines au parc floral d'Ashikaga.
Crédit: DR
Dômes fleuris, tapis de couleurs… Parmi ces œuvres d’arts végétales, le tunnel au 150 glycines demeure le spectacle le plus époustouflant
Ces anciennes portes d'entrée du temple sont juste derrière le jardin minéral qui lui aussi
est magnifié par les feuilles rouges des érables.
L'automne et sa teinte rouge au parc Momiji de Kyoto.
Crédit: nina
Le défilé de couleurs au parc Momiji de Kyoto.
Crédit: DR
Un cerf de Nara, tout près de Kyoto.
Crédit: DR
Ces anciennes portes d'entrée du temple sont juste derrière le jardin minéral qui lui aussi
est magnifié par les feuilles rouges des érables
L'automne et sa teinte rouge au parc Momiji de Kyoto.
Le défilé de couleurs au parc Momiji de Kyoto.
Crédit: DR
Un cerf de Nara, tout près de Kyoto.
Les sentiers d'ArashiyamaLe quartier d'Arashiyama, niché dans les montagnes près de la romantique rivière d'Hozu, à l'ouest de Kyoto, est célébré depuis l'époque Heian (794-1185) pour ses cerisiers en
fleurs et ses (érables japonais). Profitez du kôyô - changement
de couleur des feuilles - de fin novembre pour flâner dans les temples
ou aller admirer les gorges d'Hozu en bateau.
Le temple d'Eikando
À l'Est de Kyoto, tout près de Nanzen-ji se trouve l'Eikando, un temple méconnu des touristes mais très apprécié des habitants de Kyoto qui viennent y pratiquer le momijigari, la chasse aux feuilles rougissantes.
Le parc du temple est en effet très riches en érables du Japon dont les couleurs sont magnifiées par des illuminations nocturnes quand vient l'automne.
Le temple est ouvert de 9h à 17h toute l'année
(dernière entrée à 16h). Les frais d'admission sont de 1000 ¥ en automne
(600 ¥ pour les nocturnes) et 600 ¥ en dehors de cette période.
Onsen en automne Le ryokan Kurama (20' en train au nord de Kyoto) propose des bains intérieurs (sauna et jacuzzi) et extérieurs alimentés par une eau issue d'une source naturelle. Perché dans les collines à l'Ouest du lac Biwa, Kurama est un lieu idéal pour se ressourcer en admirant les temples
bordés d'érables. Pour 4800 ¥, vous pouvez profiter des bains et
déguster un délicieux et luxueux repas kaiseki.
Les saisons du Daigo-ji Situé dans le quartier de Fushimi-ku, le temple Daigo-ji, haut lieu du bouddhisme Shingon, se colore au fil des saisons. Un jardin rosé au printemps, apprécié pour le hanami, qui rougit à l’automne avec de nombreux érables.
Nara, parc flamboyant Nara, l'ancienne capitale du Japon située à une quarantaine de minute en train de Kyoto, abrite de nombreux temples dispersés dans un parc boisé où sont installés plus de 1200 daims. La terrasse de l'hôtel de ville et le chemin sauvage de Wakakusa offrent une vue à couper le souffle sur la forêt et ses arbres flamboyants.
Tel un nuage de pétales .....
Yana Yori Dango, les pâtisseries plutôt que les fleurs, autrement dit, pique-niquer est bien mieux sous un cerisier......
Sous les pétales roses des cerisiers en fleur, il fait bon pique-niquer
Crédit: DR
Voici que l'on voit sous les cerisiers en fleurs.
Tel un nuage de pétales ...
Yana Yori Dango, les pâtisseries plutôt que les fleurs, autrement dit, pique-niquer est bien mieux sous un cerisier.
Sous les pétales roses des cerisiers en fleur, il fait bon pique-niquer
Il n'y a pas d'âge pour profiter du o-hanami.
Le début du printemps est synonyme de hanami - de hana , "fleur", et mi , "regarder".
Un rituel annuel et immuable qui voit les Japonais
affluer dans les parcs et jardins pour contempler les fleurs des
somptueux cerisiers du Japon.
La coutume du hanami remonte à l'ère Nara (710-794), lorsque les fleurs de pruniers, tout juste
importés de Chine, sont devenues au Japon un objet d'admiration.
La
tendance change pendant la période Heian, et c'est au tour des fleurs de
cerisiers - ou sakura - d'être encensées.
Le mot hanami est d'ailleurs utilisé pour la première fois afin de désigner la contemplation des cerisiers dans Le dit du Genji (XIe siècle).
La fleur de cerisier devient alors sacrée, à double titre : elle annonçait
autrefois la saison de plantation du riz, donc un moment d'offrande (de
nourriture et de sake) aux kami, les dieux censés favoriser la récolte à venir, et symbolise par sa fragilité le caractère éphémère de l'existence. Les cerisiers du Japon ne fleurissent et n'atteignent cette beauté presque divine qu'une dizaine de jours par an, avant de dépérir...
Le hanami, un rituel socialLa floraison des cerisiers du Japon est prise très au sérieux : impossible d’échapper à la météo spéciale qui suit la progression de la vague florale, du sud vers le nord. Le Sakura Zensen, véritable bulletin météo des fleurs, établi des prévisions de floraison d'Okinawa à Hokkaido ! Le jour des hanami, on prévoit généralement un pique-nique sous les
cerisiers en fleurs, une célébration souvent très alcoolisée et
abondante en nourriture, pendant laquelle les barrières tombent, idéal
pour resserrer les liens. D'ailleurs un proverbe ne dit-il pas "Hana yori dango", soit "les pâtisseries plutôt que les fleurs", pour souligner l'importance gastronomique de l'événement ?
Familial et amical, le hanami est aussi un rituel social avec ses règles et sa hiérarchie. Généralement, ce sont les plus jeunes du groupe (les kohai) qui arrivent tôt le matin pour déposer la bâche en plastique, garder les places et attendre l'arrivée de leur aînés (les sempai).
Hanami spot, ou la ruée vers les cerisiers Il y a plusieurs lieux célèbres pour les hanami à Tokyo (entre mars et avril)
Yoyogi KoenUeno KoenSotobori koenShinjuku GyoenShibuyaChidori-ga-fuchi près du Palais ImpérialÀ Kyoto, allez du côté d'Arashiyama ou du parc Maruyama, qui se démarque par la largeur de ses arbres. Situé près du district de Gion, le spectacle de nuit est splendide. Les arbres sont illuminés durant la période de floraison.Le mont Daigo, au sud de Kyoto accueille un ensemble de temples appelé Daigo-ji, aux jardins réputés pour leurs cerisiers. Non loin de là, promenez-vous parmi les 30 000 cerisiers du mont Yoshino à Nara, considéré comme le lieu de contemplation par excellence des sakura. Plus au sud, le parc du château de Kumamoto est considéré comme l'un des meilleurs "hanami spots" du Kyushu. Pour pratiquer le hanami lors d'un séjour au Japon, n'hésitez pas à vous promener dans les parcs plus éloignés des centres
villes ou dans les temples, pour découvrir des vues surprenantes et
trouver plus d'intimité. Vous pouvez bien sûr vous rendre dans n’importe
quel parc, château ou temple qui accueillent les fleurs sacrées, mais
attention : arrivez tôt, et réservez votre place !
Le parterre de pétales de cerisier juste après le hanami
Les meilleurs endroits pour profiter au mieux du hanami.
les cerisiers en fleur.
Le jardin zen d’Erik Borja, dans la Drôme est, en France, le jardin le plus abouti et le plus connu des jardins japonais contemporains adaptés à notre climat. Ce jardin a aujourd’hui 40 ans et ces photos récentes témoignent de sa beauté.
L’entrée est matérialisée par un Torii (portique traditionnel japonais), dont on voit ici juste les deux montants. Au bout de l’allée en carreaux de terre cuite, une zone dégagée est pavée avec des galets de manière traditionnelle à ce qui se fait dans la vallée du Rhône. Elle marque la transition entre le monde réel (l’ouest) et le monde rêvé (le jardin à l’est), et dessert les deux accès de la maison, le privé et le public.
Comme Erik Borja, vous pouvez vous aussi aménager un jardin zen chez vous !
Le gravier ratissé en profonds sillons affirme l’aspect graphique du jardin et les jeux d’ombre et de lumière animent la mer de sable. Pour les Occidentaux cartésiens que nous sommes, il faut faire un effort, faire le vide dans notre esprit pour que le jardin devienne le support de notre propre imagination.
Le pavillon de thé surplombe l’étang en contrebas. La pente abrupte devant est plantée de bambous nains, d’où émergent des lonicéras, des osmanthes et d’encore frêles érables du Japon.
Dans le même registre : découvrez notre sélection des plus beaux jardins du monde !
Une source alimente le bassin. Le miroir d’eau reflète le ciel et éclaire la partie la plus ancienne du jardin de méditation.
La nature des sols et l’orientation du terrain sont propices aux variétés fragiles d’érables du Japon dont la silhouette est mise en valeur par les volumes arrondis et taillés des lonicéras, junipérus, pittosporums…
Le jardin de promenade s’ouvre par trouées sur la campagne environnante.
Deux junipérus et une lanterne de pierre indiquent la fin du jardin de thé au sortir de la clairière.
Kare-san-sui, « montagne et eau ». Ce jardin sec octogonal est constitué de roches granitiques provenant du Cap corse. Leur disposition évoque le corps écailleux d’un dragon. Le pavillon sur la gauche de l’image a été construit en surélévation pour admirer ce jardin.
Le jardin zen ou jardin de méditation. C’est la partie la plus ancienne, passée en 40 ans de prairie fleurie à jardin de méditation. C’est l’évocation métaphorique d’un paysage de montagnes et d’eau.
kokedama
Le kokedama, décoration végétale japonaise en forme de sphère de mousse naturelle, est une façon originale de mettre une plante en scène,
en intérieur comme en extérieur
Il s’agit de présenter une plante telle une petite œuvre d’art végétale, suspendue ou posée sur un support (un plateau en ardoise, en bambou ou en bois par exemple), en enveloppant ses racines dans une sphère de substrat spécialement élaborée et enrobée de mousse.
Une mise en scène
poétique et originale
Fruit de l’union de trois techniques ancestrales japonaises (bonzaï, ikebana et nearai),
le kokedama a été créé dans les années 1990 et a
connu un grand succès au pays du Soleil-Levant, qui compte désormais de
nombreuses boutiques spécialisées.
La technique a été introduite en
France il y a seulement 6 ans, et commence tout juste à être connue,
grâce en particulier à
Adrien Bénard, le spécialiste du kokedama en
Europe, qui a lui-même été formé au Japon.
Etymologiquement, ce terme regroupe les mots « koke » (mousse en japonais) et « dama » (sphère).
Pour un oeil européen non averti, c’est
un mélange curieux entre l’art des bonsaïs et celui de l’ikebana (l’art floral au Japon).
En fait, c’est une
technique récente qui a connu un véritable engouement au Japon
probablement à cause de la sérénité que dégagent ces plantes en boule d’une sobriété absolue.
À tel point que l’on trouve là-bas des boutiques spécialisées dans le kokedama.
Chez nous, il en existe une, à Paris :
Qu’est-ce qu’un kokedama ?
C’est une sphère de terre argileuse recouverte de mousse tenue par des fils discrets et dans laquelle pousse une plante choisie pour
sa facilité de culture et pour ses qualités graphiques.
Est-ce difficile à conserver ?
À la différence des bonsaïs, qui demandent des soins presque quotidiens et une certaine expérience, le kokedama est très facile d’entretien. Il suffit de l’arroser.Il faut éviter de mouiller la mousse car sinon, elle va brunir.
On attend pour arroser que le kokedama devienne léger.
On utilise une eau à
température ambiante et faiblement minéralisée (résidu sec à 180 °C
inférieur ou égal à 250 mg/l : Thonon, Évian, Plancoët, Abatilles,
Valvert, Volvic, Mont Roucous) ou mieux, de l’eau de pluie.
Vous pouvez
également « couper » à 50 % une eau minéralisée avec de l’eau distillée.
Si vous utilisez de l’eau du robinet, laissez-la reposer 24 heures pour
que le chlore s’évapore. Après la floraison, réduisez un peu les
arrosages.
Pas de soleil direct ! Placez-le derrière une fenêtre voilée.
En hiver, quand la luminosité est
moins forte, vous pouvez le rapprocher de la fenêtre et écarter le
rideau pour lui donner un peu de soleil direct.
En été, reculez-le à 2 m
de la fenêtre, surtout si elle est orientée plein sud.
Peut-on choisir n’importe quelle mousse ?
Non. Au Japon, parmi les centaines de mousses possibles, seules trois
sont utilisées et qui ne poussent pas en Europe.
En France, nous nous
servons, entre autres, de Ctenidium sp, une espèce très résistante à la sécheresse, qui s’adapte aux conditions ensoleillées à mi-ombragées.
Elle forme des tapis d’un vert vif si l’atmosphère est humide, et vert
mat lorsqu’il fait sec.
Nous cultivons une partie de la mousse que nous
utilisons.
Est-ce que la mousse reste bien verte ?
Oui… tant que l’on évite de pulvériser de l’eau dessus car, en intérieur, cela la fait brunir.
Combien de temps mon kokedama va-t-il durer ?
Cela dépend de la plante.
Certaines espèces peuvent vivre deux ans
dans la sphère de mousse (spathiphyllum, asparagus, aloé, phalaenopsis,
lierre, beaucarnéa, certaines succulentes).
D’autres un an.
Quand on
voit que la plante se développe trop et que l’on ne peut plus la
tailler, on la rempote dans un pot classique.
Vous pouvez également nous
la rapporter pour qu’on confectionne une nouvelle sphère.
Quelles plantes utiliser ?
Il faut des plantes qui aient un certain graphisme.
C’est pour cela
que l’on utilise l’Asparagus plumosus ou l’Asparagus falcatus, tous deux
au feuillage si léger,
certaines fougères comme Davallia canariensis,
des cactées comme Echeveria agavoides ou bien
des euphorbes cactiformes
(Euphorbia trigona),
le jonc japonais (Acorus gramineus), le Ficus microcarpa ‘Ginseng’, aux racines aériennes sculpturales… Adrien Bénard
[url=http://www.cotemaison.fr/chaine-d/creation/adrien-benard-art-vegetal-du-kokedama_24778.html?xtor=EPR-5014-[20151104070006_45_nl_cotemaison_design_1802_001B53]
Depuis qu'il a découvert l'art végétal du kokedama, Adrien Bénard en a fait son métier. Grâce à lui, nous ne sommes pas obligés d'aller au
Japon pour en profiter
.[/url]
J’ai aussi un faible pour les plantes carnivores . Car elles semblent venir de Mars..et sont des insecticides naturels, aussi .
Merci Victoria