Bonjour Victoria C' est une bonne idée d' avoir ouvert cette nouvelle rubrique , vos photos sont superbes et les explications sont les bienvenues . Je revois avec grand plaisir quelques jardins de la côte d' azur , les compositions florales sont magnifiques ...et j' aime les dalhias Bonjour Christine Vous me faites découvrir le jardin préféré des français ! votre rose ancienne ressemble au rosier " Pierre de Ronsard " , si vous le pouvez ...et si vous le trouvez , plantez -le ...c' est une merveille ! Merci à vous deux , belle journée
Apparus dès le XVIIIe siècle, les jardins à l’anglaise s’organisent selon des cheminements sinueux ouvrant sur des points de vue « pittoresques » (qui appartient, qui est relatif à la peinture) : ces points de vue sont des lieux où un peintre aimerait à poser son chevalet.
Il est donc normal que leurs concepteurs soient fréquemment des peintres
Loin du système géométrique des jardins classiques, conçus principalement par des architectes, ils mettent en valeur à travers les points de vue un élément de la nature remarquable : arbre rare au feuillage coloré, tronc torturé, pelouse, ruisseau, étang, prairie ou même éboulis et précipice.
Le peintre William Kent (1685-1748) crée les premiers jardins paysages.
La composition du point de vue répond aux règles de composition du tableau:
_ On recherche l’équilibre des volumes cette fois sans la ligne droite imposée, on recherche la variété et l’accord des coloris et des matières végétales.
À la perspective optique, exploitée dans le modèle classique, on substitue la perspective atmosphérique, inspirée de la peinture anglaise, dans laquelle les effets de profondeur sont créés par la brume qui noie les lointains ou bien par la variation des feuillages des différents bosquets du jardin.
L’organisation du jardin à l’anglaise en une succession de points de vue pousse les concepteurs à exploiter ou accentuer plutôt qu’à corriger les accidents du site.
Les reliefs deviennent ainsi des belvédères, les escarpements des grottes.
Les étendues sont travaillées en miniaturisation
Elles deviennent totalement symboliques de l'espace naturel à grande échelle qui fournit les moyens d'habitat et les denrées vitales fournies par les végétaux et les animaux.
La forêt à bois de chauffage et bois de construction devient bosquet.
Jusqu’au XVIIIe siècle, l’influence française s’est répandue en Angleterre à l’architecture et à l’art des jardins.
Les compositions « à la française », issues du jardin à l’italienne, sont extrêmement structurées, comportent des parterres géométriques, des jeux de symétrie et de perspective.
L’objectif est alors de domestiquer la nature et de démontrer la puissance humaine.
Les jardins commémoratifs de victoires militaires exemplaires élaborés à partir de ce modèle classique sont d'étendues imposantes.
Le maître jardinier Georges London(en) porta ce style à l’extrême du « classique hollandais » avec des buis strictement taillés en formes vertes immobiles selon l'art topiaire.
La vogue de ce type de jardin prit fin en Angleterre sous l’influence d’une esthétique privilégiant la redécouverte de la nature sous son aspect sauvage et poétique, où la forêt, la montagne ne sont plus symboles de danger.
Par influence des contacts pris en Extrême-Orient, le formalisme géométrique occidental est transformé en dehors de la symbolique occidentale originelle portée par des plantes : _ couleur des fruits (par exemple plantes à fruits jaunes côté lever du soleil) et nombres particuliers de plants (système harmonique du Moyen Âge basé sur le chiffre 8).
Cette symbolique avait été présente dans les formulations du jardin médiéval clos puis oubliée par l'invention des bosquets de mise en perspective dans les jardins de la Renaissance.
Le jardin anglais ne s'apparente plus aux « jardins de curé » , jardins fonctionnels d'origine.
Dès le milieu du XVIIIe siècle, dans une Angleterre en pleine pré-industrialisation, le jardin irrégulier devient une réaction assumée à la rigidité et la pauvreté de l'architecture des fabriques provenant du système économique des hangars.
L’objectif de ce jardin nouvelle forme n’était plus de donner pour l'apparat le sentiment de contrôler la nature, de lui faire prendre des marques au gré de l'homme, mais d’en jouir.
Cette conception aboutit aussi à la révision de l'idée de beauté dans la forme et la taille des jardins (mouvement valable aussi bien pour les agglomérations d'habitation) : « small is beautiful », pour rester à une échelle humaine.
Cette conception formelle du jardin devenu « jardin à l'anglaise » allait être adoptée dans toute l'Europe.
Cette nouvelle forme de parc à parcours sinueux s'établit dans le même mouvement en France peu décalé dans le temps où cette forme est dite : « jardin anglo-chinois » ou « sino-anglais ».
Elle n'est pas en France porteuse des mêmes considérations globales sur la société.
Un réseau de chemins de promenades offre une multitude de points de vue soigneusement calculés sur tous les éléments remarquables du paysage.
Dans cette conception prend sa place la serre botanique qui s'est développée à la place de l'orangerie classique.
Sa conception est irrégulière : chemins tortueux, végétation en apparence non domestiquée donnant une impression naturelle.
Les accidents du terrain (vallons, pentes) sont conservés et exploités ; présence d’arbustes, de fourrés et d’éléments architecturaux participant à sa décoration : fabrique de jardin, rochers, statues, bancs ;association de diverses espèces ornementales.
Les formes et les couleurs des végétaux sont variées.
Les pelouses et les chemins agrémentant le jardin incitent à flâner ; l’itinéraire n’est pas balisé : la promenade dans un jardin à l’anglaise laisse une grande part à la surprise et à la découverte.
Pas d’allées rectilignes guidant les pas du promeneur mais plutôt une sorte « d’errance poétique ».
Rivière artificielle à l'ombre des arbres du parc à l'anglaise du château de Bois-Préau.
Le choix des couleurs et des formes ayant pour objectif de composer une « peinture vivante » en opposition au style classique hollandais alors à son apogée.
Le poète Joseph Addison « préfère contempler un arbre dans toute la luxuriance de ses branches et de ses rameaux plutôt que lorsqu’il est ainsi coupé et taillé en figure géométrique » et l’écrivain Alexander Pope met ces idées en pratique dans son jardin de Twickenham ; le refus de la régularité topologique crée une esthétique du renouvellement.
Selon les saisons et les moments de la journée, le jardin « à l’anglaise » offre des sensations et des vues différentes.
La métamorphose des éléments crée un lieu constamment renouvelé.
Le rapport à la nature et par conséquent au monde, est ainsi réinventé en permanence.
Évolution de l’ensemble
Les jardins « à l’anglaise » connaissent une évolution esthétique tout au long du XVIIIe puis du XIXe siècle.
Au début du XVIIIe siècle, ils composent des paysages évoquant l’Antiquité.
Ouverts sur la campagne, ils apparaissent comme un prolongement du jardin.
C’est le « jardin anglais idyllique » ; au milieu du XVIIIe siècle, la composition paysagère se doit d’être sobre et sensuelle.
C’est le « jardin anglais sublime » ;à la fin du XVIIIe siècle, le jardin « à l’anglaise » doit comporter des accidents de terrain (vallons, collines, pentes…) et jouer sur un contraste entre éléments peignés (c’est-à-dire réguliers) et sauvages.
C’est le « jardin anglais pittoresque ».le jardin pittoresque « à l’anglaise » est devenu un genre européen au XIXe siècle :au XIXe siècle, en Angleterre, le jardin « à l’anglaise » connait des mutations esthétiques sous l’influence de personnalités au tempérament artistique affirmé comme Gertrude Jekyll (1843-1932).
À cette période, le jardin « à l’anglaise » se définit plutôt comme un lieu d’expérimentation artistique.
Gertrude Jekyll introduit les massifs colorés de vivaces en plates-bandes de fleurs, encore employés et admirés de nos jours sous le nom de «mixed-borders».
De nombreux ouvrages lui sont consacrés.
Ce type de jardin est qualifié de « jardin bourgeois, car il accorde une place importante à la fragmentation maniériste des espaces et à l’exaltation de la virtuosité dans le maniement des espèces naturalistes pour produire des effets de couleurs» ;
_ sous le Second Empire en France, ce fut même l’art officiel des jardins et des parcs urbains, dans la continuité des jardins des plantes, dont le but était autant éducatif hygiéniste et suivi par les préfets (parcs comportant des fermes-école et des fermes destinées la découverte par les enfants citadins de la réalité de la nature exploitée) qu'esthétique dans un mouvement anglophile.
La symbolique du jardin à l’anglaise Ce type de jardin se veut paysage et peinture.
La « sauvagerie » de la nature spontanée est recréée, adoucie.
L’évolution que ce type de jardin connut au XIXe siècle illustre bien cette re-création idéalisée de la nature.
Les grandes lignes du jardin anglais Jardin enclos de Barrington Court par Gertrude Jekyll.
La plupart des jardins anglais ont une prédilection pour les roses odorantes et aux belles formes.
Généralement plantées à l'écart, les roseraies fleurissent du début à la fin de l'été.
Le jardinier amateur sera cependant plus avisé de s'inspirer d'un jardin de maison moderne, avec ses petits arbustes, ses rosiers à l'ancienne et ses plantes herbacées qui forment des plates-bandes bigarrées et durables.
Plantes herbacées
Les plantes herbacées et pluriannuelles restent toute l'année en terre, mais meurent cependant en hiver.
Leurs feuilles et leurs fleurs sont souvent attrayantes et leur floraison s'étend du printemps à l'automne.
N'hésitez pas à mélanger les plantes les plus différentes afin de conserver le plus longtemps possible des parterres riches en couleurs.
Roses
Les roses dévoilent toute leur beauté en été.
Au printemps et après leur floraison, les roses permettent cependant de mettre en valeur les autres plantes en fleur et de faire ressortir leurs couleurs vives.
Plantez vos plates-bandes en fonction de la hauteur des plantes.
Les plantes les plus hautes doivent être placées à l'arrière des plates-bandes, suivies des plantes de taille moyenne et des plantes basses au premier plan.
Plantez un nombre suffisant de chaque espèce, afin de créer des ensembles de couleur unis.
Si vous disposez de grandes plates-bandes, il est possible de dessiner un motif en jouant sur la répétition de ces blocs de couleur. Plantes grimpantes Jardin de Charleston Farmhouse, Sussex.
Les plantes grimpantes, telles que les clématites, se conjuguent bien avec les rosiers, auxquels elles peuvent se mêler.
Les plantes herbacées permettent également de camoufler les tiges nues des rosiers et enjolivent la composition d'ensemble.
Une fois l'époque de la floraison terminée, les fleurs fanées doivent être coupées.
Il est également recommandé de le faire pendant la saison afin de produire de nouveaux boutons.
De l’abondance…
L'abondance est le maître-mot dans les jardins cottage traditionnels.
Imaginez-vous des plates-bandes débordantes de fleurs, devant un cottage, dont les murs et les portes seraient recouverts de roses.
Si les fleurs des jardins cottage sont souvent identiques à celles des plates-bandes formelles, leurs lignes sont cependant plus fluides.
Insectes Bien que les jardins cottage n'aient pas pour fonction première d'attirer la faune, ils sont particulièrement appréciés des insectes.
Les abeilles et les papillons remplissent une fonction précieuse dans tout jardin, car ils contribuent à polliniser les fleurs, chassent les insectes indésirables et confèrent au jardin couleurs et mouvements.
Les coccinelles rouges et les mouches syrphides jouent également un rôle non négligeable dans la lutte contre les insectes nuisibles.
Les papillons ont une prédilection pour le Buddleja, une plante surnommée à juste titre « arbuste à papillons ».
Les insectes raffolent également des fleurs sauvages et des mauvaises herbes, telles que les orties et les marguerites des prés, que l'on pourra laisser pousser dans les vergers et en bordure du jardin.
Malgré l'aspect moins soigné de ces sections du jardin, la présence de mauvaises herbes le transformera en havre écologique plus accueillant.
Les oiseaux contribuent également à lutter contre les insectes nuisibles et leur observation est une source de plaisir constante.
Attirez-les dans votre jardin en les nourrissant régulièrement durant les mois d'hiver.
Les oiseaux se seront ainsi habitués à votre jardin au printemps et ne manqueront pas d'y revenir.
La division d'un jardin en différentes sections est une très ancienne méthode de jardinage anglais.
La création de ces divisions, véritable « pièces » à l'air libre , suscite l'engouement depuis des siècles et a atteint son apogée au XXe siècle.
Les lignes de partage revêtent une importance cruciale : _ outre qu'elles servent de cadre aux plantes, elles délimitent également les frontières du jardin et de chaque section.
Haies
Ces lignes de partage prennent généralement la forme de haies à feuilles persistantes et comportent souvent des arcades, que le visiteur peut traverser.
Une fois les haies plantées, elles doivent être régulièrement taillées afin de former un mur vert.
Les haies remplissent diverses fonctions.
Elles peuvent être décoratives et arborer de magnifiques feuilles et fleurs, tout en donnant des baies à l'automne.
Elles forment également un arrière-plan optique aux parterres de fleurs, que vous pourrez remplir de plantes aux couleurs les plus vives.
Les haies peuvent conférer au jardin un sentiment d'intimité et de quiétude.
Si vous optez pour des plantes odorantes, la haie retiendra et renforcera les parfums.
Ces murs de plantes protègent également les fleurs des intempéries, et notamment des bourrasques de vent, facilitant ainsi leur implantation.
Haies basses
Si vous ne souhaitez pas diviser complètement votre jardin, rien ne vous empêche de lui donner plus de profondeur en plantant de petites haies basses.
Pensez également à planter du buis, de la lavande, de la santoline petit-cyprès ou même de la salade, si vous avez un potager.
Plantez-les en lignes de manière à créer un motif. Une fois les plantes établies, taillez-les pour obtenir des bandes de couleur.
Remplissez ensuite les interstices avec des plantes, du gravier de couleur ou des plantes aromatiques si vous avez un jardin d'herbes.
Situé à Rayol-Canadel-sur-Mer, non loin de St-Tropez, ce magnifique jardin naturel est aménagé sur une portion escarpée du littoral qui plonge directement dans la mer.
Surnommé le Jardin des Méditerranées, il renferme de nombreuses plantes provenant des différentes régions du monde de climat méditerranéen telles que le bassin méditerranéen, les îles Canaries, la Californie, le Chili, l'Australie et l'Afrique du Sud.
On y trouve également des plantes provenant de zones subtropicales d'Asie et d'Amérique, comme cette forêt de bamboo de Chine, ainsi qu'une section remplie de cactus et de plantes grasses provenant du Mexique.
Ce site de toute beauté à l'aspect naturel et sauvage est sillonné de sentiers que l'on prend plaisir à parcourir au son des cigales et avec la mer Méditerranée comme toile de fond.
Ce jardin situé au somment du village perché d'Èze est littéralement suspendu entre ciel et mer.
Il comprend quatre cent spécimens de plantes grasses, d'agaves, d'aloès et de cactus.
Mais le plus impressionnant demeure la vue grandiose et vertigineuse, l'une des plus belles de toute la côte, qui s'étend de St-Tropez jusqu'à l'Italie, avec la Corse visible par beau temps à l'horizon.
Avec trois cent vingt jours de soleil par an, la ville de Menton est toujours en fleurs et regorge de citronniers et d'orangers aux parfums ennivrants.
Ses très beaux jardins valent le détour et meritent qu'on y consacre une journée entière.
Le jardin botanique exotique du Val Rahmeh est agrémenté de tonnelles, de fontaines et de bassins, et possède une grande variété de plantes méditerranéennes et exotiques.
Il possède le seul exemplaire de l'arbre mythique de l'île de Pâques qui pousse ici en pleine terre.
Un autre beau jardin, d'ailleurs classé monument historique, est celui de la Serre de la Madone.
Les jardins japonais existent depuis des centaines d’années tout en combinant des éléments simples et naturels tels l’eau, la pierre, le sable et les plantes.
Le design de ces espaces s’appuie sur 3 principes majeurs: échelle réduite, symbolique importante, incorporation de paysages naturels dans l’aménagement du jardin.
Les jardins japonais dits “en pierre” recréent des paysages de rivières et montagnes. Le sable et le gravier symbolisent les rivières tandis que les pierres représentent les montagnes.
Les jardins japonais sont également souvent aménagés avec de la mousse. Cette dernière est endurante et reste verte même dans un climat défavorable (froideur et sècheresse). La mousse est un élément indissociable des jardins japonais car elle est considérée comme une plante apaisante.
Les étangs koï sont un autre élément récurrent dans le jardin japonais. Ils représentent les lacs et les mers et apportent de la couleur et de la vivacité dans le jardin. Leur taille varie selon les fonctions qui leur sont attribuées (de détente ou juste décorative).
On retrouve souvent des ponts dans le jardin japonais. Il connecte la terre et permet ainsi la libre circulation. Les ponts sont souvent fabriqués de bois ou de pierre. Leur design peut être assez simple, ainsi que très complexe.
Au japon l’aménagement de jardins est un art sérieux et estimé, qui partage des codes esthétiques avec la calligraphie japonaise et le lavis.
La miniaturisation de la nature avec des paysages empruntés et la dissimulation de quelques éléments selon le point de vue, le symbolisme philosophique entre le mont Shumisen et Bouddha et ces principes. C’est ça le jardin japonais, une philosophie plus quelques choses d’autres.
Deux genres de jardin japonais se disputent la première place pour les catégories : plénitude avec dimensions philosophiques et détende douce et spirituelle.
Le premier est le jardin sec composé de sable, rochers, graviers sans aucune plante d’où l’inspiration vient des temples zen .les motifs des vagues exécutés par le sable et graviers jouent le remplaçant de l’eau.
Appréciée pour son feuillage large, la forme originale en cœur de sa fleur et ses coloris se déclinant du blanc au rouge foncé, elle tient en intérieur et en pot sans trop d'entretien. Chaque année, de nouvelles espèces sont découvertes et près d'un millier est recensé aujourd'hui.
Sa taille peut atteindre de 3 à 5 m ! En intérieur, elle fleurit de février à novembre dans un cadre humide et lumineux, et présente une longue tenue en bouquet, une fois sa tige coupée
« oiseau de paradis ».
À la jolie forme de sa fleur bicolore, on comprend parfaitement son surnom d'« oiseau de paradis ». Initialement originaire d'Afrique Australe, elle se retrouve aujourd'hui, au fil des expéditions maritimes, dans tous les grands jardins tropicaux du monde. En plante d'intérieur, elle a besoin d'eau, de chaleur et d'une bonne lumière indirecte, favorisant le développement de ses grandes feuilles. Sa taille peut atteindre jusqu'à 2 m de haut. Sa floraison tient de mai à septembre mais attention, elle craint le gel et les basses températures donc bien penser à la protéger au jardin.
Bon à savoir : son nom vient de la Reine Charlotte d'Angleterre, née Mecklembourg-Strelitz, grande botaniste amatrice, et à l'origine du développement des célèbres jardins anglais de Kew.
la rose de porcelaine Cette impressionnante fleur aux feuilles pouvant atteindre plus de 4 m de haut, est une herbacée vivace, originaire de Malaisie. Elle fascine par son aspect artificiel, sa grande taille, ses couleurs allant du rose au rouge vif et son odeur saisissante. Son port solide lui permet de tenir face au vent mais elle a besoin de soleil, d'un sol bien drainé, acide, humide et ne résiste pas aux températures en-dessous de 10 °C .Bon à savoir : la rose de porcelaine connaît différents surnoms selon les pays… Chez les anglo-saxons « Wax flower » (fleur de cire), « Ginger torch » (la torche gingembre/rousse, pour sa ressemblance avec cette plante) ou encore « Baston de Emperator » (le bâton de l'Empereur pour sa grande taille) chez les Hispanophones.
frangipanier La grande particularité de cette fleur réside dans son odeur délicate et prononcée, et sa subtile fleur bicolore. Plus connue sous le nom de frangipanier, initialement d'Amérique Centrale, elle s'est ensuite acclimatée à l'Asie et aux îles du Pacifique dont on pense souvent qu'elle est originaire car elle est très présente dans le quotidien des habitants (colliers, bouquets, offrandes…). Son parfum, sa riche floraison en été et l'élégance de sa fleur contribuent à son succès comme plante d'intérieur. À part un arrosage régulier, elle demande peu de soins hormis un sol bien drainé et de la lumière. Elle résiste à des températures descendant jusqu'à 5 °C et en pot, elle n'excède pas les 3 m de hauteur. Bon à savoir : elle tient son nom du botaniste français du XVIIe siècle, Charles Plumier et d'un marquis italien du XVIe siècle, inventeur d'un parfum à base de cette fleur : Frangipani.
passiflora
Les explorateurs espagnols découvrirent la passiflore et en apprirent l’usage au contact des Aztèques. Les Amérindiens du sud de l’Amérique du Nord l'utilisaient déjà abondamment, tant en cuisine que pour traiter certains maux. Les fruits, ovoïdes, charnus et de couleur orange à maturité, sont rafraîchissants et riches en vitamine C.
Au XVIIe siècle, les Espagnols ont introduit la plante en Europe où elle fut rapidement adoptée et intégrée à la pharmacopée mondiale.
La passiflore entre dans la composition de préparations médicamenteuses qu’on trouve encore aujourd’hui dans plusieurs pays européens.
Noms communs : fleur de la Passion, grenadille. Nom botanique : Passiflora incarnata, famille des passifloracées. Nom anglais : Passion flower. Parties utilisées : parties aériennes.
Habitat et origine : plante grimpante originaire des régions tropicales et subtropicales des Amériques. Son fruit ovoïde est comestible. On récolte les parties aériennes au moment de la floraison ou au début de la formation des fruits. On la cultive en Europe, en Amérique du Nord et en Asie. Elle a colonisé de nombreuses régions méridionales de la planète.
Aujourd'hui très courante en Europe où elle est arrivée au XIIe siècle via l'Espagne et les Maures, elle provient initialement d'Égypte et d'Asie du Sud-Est où elle était utilisée à titre ornemental. Ses fleurs peuvent être simples ou doubles, petites ou grandes, à bord denté ou ondulé, aux multiples coloris… et fleurissent de mars à octobre. Cette plante vivace peut atteindre 5 m d'envergure.
Cette fleur subtropicale vient du Brésil. Elle surprend par la beauté et l'étonnante forme de sa fleur que les Jésuites espagnols appelèrent passiflora car ils voyaient en elle tous les instruments et les signes de la Passion du Christ. Grimpante et vigoureuse, elle tient en plein soleil et se révèle parfaite pour habiller une clôture ou un grillage, ses tiges pouvant atteindre jusqu'à 6 m de long. En cas de gel, il faut penser à bien la protéger au niveau du pied ou à la rentrer à l'abri si elle est en pot. Le fruit de cette fleur est le célèbre fruit de la passion !
Bon à savoir : c'est avec les expéditions de Christophe Colomb que cette plante arrive en Europe.
Guzmania Cette plante des forêts d'Amérique Centrale s'acclimate bien à nos intérieurs. Pour un bon développement, elle demande de l'humidité (mais pas trop non plus, juste ce qu'il faut !), de la chaleur et de la lumière offrant une floraison à la fin de l'hiver et en été. Elle reste très sensible aux températures situées en dessous des 18 °C, c'est pourquoi on la cultive en pot dans nos régions, mais elle ne requiert autrement que peu de soins. Sa fleur se caractérise par une forme en rosette, une jolie brillance, des couleurs prononcées de jaune, rouge, rose ou violet, et une taille allant de 20 cm à 1 m de haut.
Bon à savoir : elle tient son nom du célèbre naturaliste espagnol du XVIIIe siècle, Anastasio Guzman.
Bougainvillés Sa particularité réside dans les nombreux coloris de cette plante : à la fois de ses fleurs mais aussi des petites bractées qui les entourent. On compte des dizaines de variétés de cet arbuste piquant, richement fleuri de mai à novembre. Certaines dégagent même un doux parfum. Grimpant, il habille parfaitement les pergolas, requiert un bon ensoleillement, demande peu d'entretien mais ne tient pas le gel. Installée dans une véranda ou en terre, sa fleur pousse très bien en pot et peut atteindre jusqu'à 5 m de haut.
Bon à savoir : cette plante fut découverte au Brésil au XVIIIe siècle par Philibert Commerson au cours d'une expédition de l'explorateur Louis Antoine de Bougainville.
Il faut savoir que quand les plantes vertes trouvent un lieu que les plaisent, il ne faut pas les déplacer. Si elles vont bien, laissez-les heureuses dans leur coin ! À l’inverse, si vous voyez qu’elles ont l’air tristounet, que leurs feuilles sont fades ou tombantes, qu’elles ne poussent pas malgré l’arrosage, bougez-les. Il est possible qu’elles ne s’adaptent pas à cette place. Les plantes ne sont pas faites pour décorer un meuble, elles ne s’adaptent pas à nos envies déco. C’est nous que nous adaptons à leurs besoins !
Ficus Lyrata : Il y a aussi le ficus Lyrata, une plante d’intérieur qui forme un grand arbuste ou un petit arbre. Ses feuilles sont coriaces et peuvent atteindre jusqu’à 50 cm de long. C’est une superbe plante verte au feuillage original plein de nervures jaunes très apparentes. Je voulais un grand aussi, mais je n’ai pas trouvé par ici. J’ai dû me contenter d’un bambino, mais qu’est quand même très mignon. Mais je compte en trouver un grand figuier Lyre encore. Côté arrosage, c’est un peu comme le ficus Elastica. Ce genre de plante a des racines qui craignent l’excès d’eau. Du coup, je regarde toujours si la terre est un peu sèche entre deux arrosages. source Plante dépolluante, le ficus élimine de nombreux polluants parmi : l’ammoniac, le formaldéhyde, le xylène, et le toluène. Aloe Vera : Connue par ses vertus médicinales, l’Aloe Vera est facile d’entretien et peut perdurer longtemps dans la maison. Comme les cactées, l’aloé véra, issue de la famille des liliacées a besoin de lumière, mais pas beaucoup d’arrosage. L’aloé véra est une plante qui peut décorer les rebords de fenêtres et même aller en extérieur. source Epiphyllums : Une autre plante que j’aime particulièrement est le épiphyllums. Il s’agit d’une plante succulente faisant partie de la famille des cactacées. Dans leur milieu naturel, ces plantes poussent hors-sol, généralement dans les arbres. Dans la maison, on profite de ses jolies fleurs. Le nôtre, n’a jamais fleuri, même si son développement est normal. Mais je garde l’espoir ! Côté entretient, ces plantes réclament des conditions de culture similaires à celles des orchidées. Des brumisations régulières sur le feuillage par temps chaud et un arrosage régulier. Même si c’est un sort de cactus, il ne faut pas laisser la terre très sèche. Évitez aussi l’eau froide et calcaire. Aeschynanthus Scoubidou : Côté plantes tombantes, je vous en parlerais de l’Aeschynanthus « scoubidou ». C’est une plante dépolluante d’intérieur, mais aussi une plante exubérante ! On a place la nôtre suspendue dans un macramé entre les baies vitrées et depuis elle est de plus en plus belle. Sans compter sa floraison ! On ne s’y attendait pas, car on ne s’était pas trop renseignés avant de l’acheter. Et qu’est-ce qu’elle est facile à vivre. Une situation plutôt chaude, très lumineuse, mais en évitant les brûlures du plein soleil derrière une vitre, des vaporisations d’eau de temps à autre sur le feuillage, il n’en faut pas plus pour satisfaire l’aeschynanthus.
Comme une bonne partie des plantes d’intérieur,
il faut les arroser plus fréquemment de la fin du printemps jusqu’au début de l’automne avec plus de parcimonie le reste de l’année.
Oxalis Triangularis : Pour finir cette première série sur l’entretien des plantes d’intérieur, je vais vous parler de la prochaine habitante de notre petite jungle, l’oxalis triangularis. Je suis tombée sous le charme de ses feuilles pourpres délicates et ses longues tiges élancées. Elle est originaire de l’Amérique du sud L’Oxalis a besoin de lumière et même d’un peu de soleil et ne doit pas être beaucoup arrosé en hiver. À priori, ça reste une plante facile d’entretien. J’espère pouvoir partager mon expérience sur cette plante très rapidement ! On a tendance à se dire que les plantes qui résistent le plus sont les cactus et les succulentes. Mais il ne pas forcément vrai.
Même si effectivement ils ne demandent pas trop d’arrosage et des soins, il existe un grand nombre de superbes plantes faciles d’entretien ! De quoi nous réjouir !
Avant de découvrir comment semer, il est important de savoir quelle variété semer !
Les dahlias lèvent très facilement, mieux encore que les cosmos ou les zinnias.
Mais leur semis est peu pratiqué, alors qu’il est très économique.
Les variétés à semer sont moins diversifiées que celles en souches prêtes à planter (que l’on trouve en avril), mais elles fleurissent aussi généreusement.
Toutes ont en commun de se limiter à 50 cm de hauteur au maximum, ce qui est parfait pour des premiers plans de massifs ou une culture en pot, où elles excellent.
Si vous aimez les dahlias à fleurs simples, en collerette ou d’anémones, le semis est fait pour vous !
Prenez soin de vos semis Le début du cycle est un peu délicat :
les plantules poussant vite, elles sont fragiles.
Une longue saison de végétation est indispensable pour que les racines tubérisées se forment à partir du mois d’août et vous permettent, en fin de saison, d’hiverner les dahlias en cave, une fois arrachés, comme des dahlias classiques. Comment semer les dahlias
Dispersez les graines, espacées d’1 cm en tout sens, à la surface d’une terrine de semis emplie d’un terreau fibreux.
Couvrez les graines de 1 mm de terreau, tenez-les à l’humidité et à 25 °C, elles lèveront en 10 jours.
Aérez le semis dès la levée sous peine de voir la fonte sévir sur les plantules.
Emplissez des godets de tourbe avec un terreau enrichi d’un engrais organique à libération lente.
Soulevez délicatement les plantules et repiquez-les en godet individuel.
en commençant par ceux qui fleurissent le plus précocement (crocus, petits narcisses tête à tête).
Faites des boutures des plantes que vous voulez garder d’une année sur l’autre (fuchsias, pélargoniums, héliotropes…).
Aupotager
Récoltez le plus possible de légumes jeunes sans attendre qu'ils grossissent.
C'est à ce stade qu'ils sont le plus savoureux.
Au besoin, congelez-les, ils seront toujours meilleurs que frais mais trop gros.
Semez persil et cerfeuil dans une terre affinée.
Surveillez vos fraises : les variétés remontantes cachent leurs fruits sous le feuillage qui a triplé de volume.
Ôtez quelques feuilles pour qu'ils voient le soleil.
Retirez les fleurs des aubergines et des poivrons ainsi que les fruits déjà formés puissent grossir et mûrir convenablement.
Buttez les poireaux afin que la partie blanche (le fût) soit plus longue. Couvrez d'un voile très fin (vous le trouverez en jardinerie) contre la mouche du poireau.
Semez des navets à consommer en primeur et de la salade à couper (à récolter avant les gelées).
Au verger
Raccourcissez de moitié les sarments des framboisiers qui se sont formés durant l'année et qui n'ont pas encore fructifié.
Effectuez un tri des pommes sur l'arbre avant de les cueillir :
débarrassez-vous des pommes véreuses ou mal formées.
Palissez les pousses de mûres cultivées (ronce sans épines) qui se sont formées cet été, à l'oblique (45°)
C' est une bonne idée d' avoir ouvert cette nouvelle rubrique , vos photos sont superbes et les explications sont les bienvenues .
Je revois avec grand plaisir quelques jardins de la côte d' azur , les compositions florales sont magnifiques ...et j' aime les dalhias
Bonjour Christine
Vous me faites découvrir le jardin préféré des français ! votre rose ancienne ressemble au rosier " Pierre de Ronsard " , si vous le pouvez ...et si vous le trouvez , plantez -le ...c' est une merveille !
Merci à vous deux , belle journée
Le jardin à l’anglaise, ou jardin anglais, avec ses formes irrégulières, est souvent opposé au « jardin à la française », dont il prend le contre-pied esthétiquement et symboliquement.
Apparus dès le XVIIIe siècle, les jardins à l’anglaise s’organisent selon des cheminements sinueux ouvrant sur des points de vue « pittoresques » (qui appartient, qui est relatif à la peinture) : ces
points de vue sont des lieux où un peintre aimerait à poser son
chevalet.
Il est donc normal que leurs concepteurs soient fréquemment des peintres
Loin du système géométrique des jardins classiques, conçus
principalement par des architectes, ils mettent en valeur à travers les
points de vue un élément de la nature remarquable :
arbre rare au feuillage coloré, tronc torturé, pelouse,
ruisseau, étang, prairie ou même éboulis et précipice.
Le peintre William Kent (1685-1748) crée les premiers jardins paysages.
La composition du point de vue répond aux règles de composition du tableau:
_ On recherche l’équilibre des volumes cette fois sans la ligne
droite imposée, on recherche la variété et l’accord des coloris et des
matières végétales.
À la perspective optique, exploitée dans le modèle classique, on substitue la perspective atmosphérique, inspirée de la peinture anglaise, dans laquelle les effets de
profondeur sont créés par la brume qui noie les lointains ou bien par la
variation des feuillages des différents bosquets du jardin.
L’organisation du jardin à l’anglaise en une succession de points de vue pousse les concepteurs à exploiter ou accentuer plutôt qu’à corriger
les accidents du site.
Les reliefs deviennent ainsi des belvédères, les
escarpements des grottes.
Les étendues sont travaillées en
miniaturisation
Elles deviennent totalement symboliques de l'espace
naturel à grande échelle qui fournit les moyens d'habitat et les denrées
vitales fournies par les végétaux et les animaux.
La forêt à bois de
chauffage et bois de construction devient bosquet.
La prairie à brouter
devient gazon tondu.
L'étang de pêche devient lac d'agrément.
Le jardin
est l’écrin de la demeure (ou du kiosque ou de la fabrique de jardin).
Jusqu’au XVIIIe siècle,
l’influence française s’est répandue en Angleterre à l’architecture et à l’art des jardins.
Les compositions « à la française », issues du jardin à l’italienne, sont extrêmement structurées, comportent des parterres géométriques, des jeux de symétrie et de perspective.
L’objectif est alors de domestiquer la nature et de
démontrer la puissance humaine.
Les jardins commémoratifs de victoires
militaires exemplaires élaborés à partir de ce modèle classique sont
d'étendues imposantes.
Le maître jardinier Georges London (en) porta ce style à l’extrême du « classique hollandais » avec des buis strictement taillés en formes vertes immobiles selon l'art topiaire.
La vogue de ce type de jardin prit fin en Angleterre sous l’influence d’une esthétique privilégiant la redécouverte de la nature sous son aspect sauvage et poétique, où la forêt, la montagne ne sont
plus symboles de danger.
Par influence des contacts pris en
Extrême-Orient,
le formalisme géométrique occidental est transformé en dehors de la
symbolique occidentale originelle portée par des plantes :
_ couleur des
fruits (par exemple plantes à fruits jaunes côté lever du soleil) et
nombres particuliers de plants (système harmonique du Moyen Âge basé sur
le chiffre 8).
Cette symbolique avait été présente dans les
formulations du jardin médiéval clos puis oubliée par l'invention des bosquets de mise en perspective dans les jardins de la Renaissance.
Le jardin anglais ne s'apparente plus aux « jardins de curé » , jardins fonctionnels d'origine.
Dès le milieu du XVIIIe siècle, dans une Angleterre en pleine pré-industrialisation, le jardin
irrégulier devient une réaction assumée à la rigidité et la pauvreté de
l'architecture des fabriques provenant du système économique des
hangars.
La bataille d'opinions de l'époque
« nature utile à la subsistance de l'homme et nature représentative de la grandeur de l'homme »
fut établie en Angleterre et son économie agricole non auto-suffisante
(problème du rendement surfacique agricole utile contre implantation naissante des pelouses gigantesques de gazon anglais d'apparat par exemple, voir utilitarisme).
L’objectif de ce jardin nouvelle forme n’était plus de donner pour
l'apparat le sentiment de contrôler la nature, de lui faire prendre des
marques au gré de l'homme, mais d’en jouir.
Cette conception aboutit
aussi à la révision de l'idée de beauté dans la forme et la taille des
jardins
(mouvement valable aussi bien pour les agglomérations
d'habitation) : « small is beautiful », pour rester à une échelle humaine.
Cette conception formelle du jardin devenu « jardin à l'anglaise » allait être adoptée dans toute l'Europe.
Cette nouvelle forme de parc à parcours sinueux s'établit dans le même
mouvement en France peu décalé dans le temps où cette forme est dite :
« jardin anglo-chinois » ou « sino-anglais ».
Elle n'est pas en France
porteuse des mêmes considérations globales sur la société.
À Versailles, un jardin à l’anglaise est réalisé au Petit Trianon pour la reine Marie-Antoinette.
Vallonné de collines artificielles, il comprend un petit lac, une grotte et un belvédère.
Un réseau de chemins de promenades offre une
multitude de points de vue soigneusement calculés sur tous les éléments
remarquables du paysage.
Dans cette conception prend sa place la serre botanique qui s'est développée à la place de l'orangerie classique.
Sa conception est irrégulière :
chemins tortueux, végétation en apparence non domestiquée donnant une impression naturelle.
Les
accidents du terrain (vallons, pentes) sont conservés et exploités ; présence d’arbustes, de fourrés et d’éléments architecturaux participant à sa décoration :
fabrique de jardin, rochers, statues, bancs ;association de diverses espèces ornementales.
Les formes et les couleurs des végétaux sont variées.
Les pelouses et les chemins
agrémentant le jardin incitent à flâner ; l’itinéraire n’est pas balisé :
la promenade dans un jardin à l’anglaise laisse une grande part à la surprise et à la découverte.
Pas
d’allées rectilignes guidant les pas du promeneur mais plutôt une sorte
« d’errance poétique ».
Rivière artificielle à l'ombre des arbres du parc à l'anglaise du château de Bois-Préau.
Objectifs esthétiques
Ce type de jardin n’est pas seulement un lieu clos.
Il se veut paysage.
Il se veut œuvre d’art.
Imiter la nature ;
s’inspirer de son côté sauvage ; recréer l’effet produit par la nature sur l’âme humaine ; exalter la poésie d’un lieu ; recréer un décor naturel dans une démarche aussi bien artistique qu’architecturale.
Le choix des couleurs et des formes ayant pour
objectif de composer une « peinture vivante » en opposition au style
classique hollandais alors à son apogée.
Le poète Joseph Addison
« préfère contempler un arbre dans toute la luxuriance de ses branches
et de ses rameaux plutôt que lorsqu’il est ainsi coupé et taillé en
figure géométrique » et
l’écrivain Alexander Pope met ces idées en pratique dans son jardin de Twickenham ;
le refus de la régularité topologique crée une esthétique du renouvellement.
Selon les saisons et les moments de la journée, le jardin « à l’anglaise » offre des sensations et des vues différentes.
La
métamorphose des éléments crée un lieu constamment renouvelé.
Le rapport
à la nature et par conséquent au monde, est ainsi réinventé en
permanence.
Évolution de l’ensemble
Les jardins « à l’anglaise » connaissent une évolution esthétique tout au long du XVIIIe puis du XIXe siècle.
Au début du XVIIIe siècle, ils composent des paysages évoquant l’Antiquité.
Ouverts sur la campagne, ils apparaissent comme un prolongement du jardin.
C’est le « jardin anglais idyllique » ; au milieu du XVIIIe siècle, la composition paysagère se doit d’être sobre et sensuelle.
C’est le « jardin anglais sublime » ;à la fin du XVIIIe siècle, le jardin « à l’anglaise » doit comporter des accidents de terrain
(vallons, collines, pentes…) et jouer sur un contraste entre éléments
peignés (c’est-à-dire réguliers) et sauvages.
C’est le « jardin anglais
pittoresque ».le jardin pittoresque « à l’anglaise » est devenu un genre européen au XIXe siècle :au XIXe siècle, en Angleterre, le jardin « à l’anglaise » connait des mutations
esthétiques sous l’influence de personnalités au tempérament artistique
affirmé comme Gertrude Jekyll (1843-1932).
À cette période, le jardin « à l’anglaise » se définit
plutôt comme un lieu d’expérimentation artistique.
Gertrude Jekyll
introduit les massifs colorés de vivaces en plates-bandes de fleurs, encore employés et admirés de nos jours sous le nom de «mixed-borders».
De nombreux ouvrages lui sont consacrés.
Ce type de jardin est qualifié de « jardin bourgeois, car il accorde une place importante à la fragmentation maniériste des espaces et à
l’exaltation de la virtuosité dans le maniement des espèces naturalistes
pour produire des effets de couleurs» ;
_ sous le Second Empire en France, ce fut même l’art officiel des jardins et des parcs urbains, dans la continuité des jardins des plantes, dont le but était autant éducatif hygiéniste et suivi par les préfets
(parcs comportant des fermes-école et des fermes destinées la découverte
par les enfants citadins de la réalité de la nature exploitée)
qu'esthétique dans un mouvement anglophile.
La symbolique du jardin à l’anglaise
Ce type de jardin se veut paysage et peinture.
Son agencement irrégulier,
opposé à l’ordonnancement du « jardin à la française » le pare d’une symbolique de liberté
qui trouva nécessairement un écho sous la Révolution française et dans le Bonapartisme successeur :
au carcan du « jardin à la française » s’opposait la liberté de conception anglaise devenue en Angleterre « de tradition » (parti whig).
Le refus de la symétrie s’apparentait alors à un refus du conserver des
codes dépassés.
Il devint un des symboles d’émancipation vis-à-vis de la
monarchie absolue et de ses représentants.
Il s’agit pourtant pour le jardin, ou le parc, d’un « décor » reconstitué :
ainsi pour le confort des promeneurs un banc peut être placé afin de contempler une pièce d’eau ou de profiter de l’ombre des arbres, mais sans être nécessairement lui-même vu.
La « sauvagerie » de
la nature spontanée est recréée, adoucie.
L’évolution que ce type de
jardin connut au XIXe siècle illustre bien cette re-création idéalisée de la nature.
Les grandes lignes du jardin anglais
Jardin enclos de Barrington Court par Gertrude Jekyll.
La plupart des jardins anglais ont une prédilection pour les roses odorantes et aux belles formes.
Généralement plantées à l'écart, les
roseraies fleurissent du début à la fin de l'été.
Le jardinier amateur
sera cependant plus avisé de s'inspirer d'un jardin de maison moderne,
avec ses petits arbustes, ses rosiers à l'ancienne et ses plantes herbacées qui forment des plates-bandes bigarrées et durables.
Plantes herbacées
Les plantes herbacées et pluriannuelles restent toute l'année en terre, mais meurent cependant en hiver.
Leurs feuilles et leurs fleurs
sont souvent attrayantes et leur floraison s'étend du printemps à
l'automne.
N'hésitez pas à mélanger les plantes les plus différentes
afin de conserver le plus longtemps possible des parterres riches en
couleurs.
Roses
Les roses dévoilent toute leur beauté en été.
Au printemps et après leur floraison, les roses permettent cependant de mettre en valeur les
autres plantes en fleur et de faire ressortir leurs couleurs vives.
Plantez vos plates-bandes en fonction de la hauteur des plantes.
Les
plantes les plus hautes doivent être placées à l'arrière des
plates-bandes, suivies des plantes de taille moyenne et des plantes
basses au premier plan.
Plantez un nombre suffisant de chaque espèce,
afin de créer des ensembles de couleur unis.
Si vous disposez de grandes
plates-bandes, il est possible de dessiner un motif en jouant sur la
répétition de ces blocs de couleur.
Plantes grimpantes
Jardin de Charleston Farmhouse, Sussex.
Les plantes grimpantes, telles que les clématites, se conjuguent bien avec les rosiers, auxquels elles peuvent se mêler.
Les plantes herbacées permettent également de camoufler les tiges nues
des rosiers et enjolivent la composition d'ensemble.
Une fois l'époque
de la floraison terminée, les fleurs fanées doivent être coupées.
Il est
également recommandé de le faire pendant la saison afin de produire de
nouveaux boutons.
De l’abondance…
L'abondance est le maître-mot dans les jardins cottage traditionnels.
Imaginez-vous des plates-bandes débordantes de fleurs, devant un
cottage, dont les murs et les portes seraient recouverts de roses.
Si
les fleurs des jardins cottage sont souvent identiques à celles des
plates-bandes formelles, leurs lignes sont cependant plus fluides.
L'utilisation de
géraniums, d'hémérocalles, de vesces et de lys permet d'obtenir cette abondance de couleurs vives qui fait tout le charme des jardins cottage.
N'oubliez pas non plus les plantes annuelles,
c'est-à-dire les plantes qui accomplissent leur cycle de vie en une seule saison à partir de graines.
Elles conféreront à votre
jardin un aspect de saison, aux couleurs de l'arc-en-ciel.
Choisissez
des limnanthes douglasii (en) jaunes et blanches, du cresson, des tournesols et des vesces.
Insectes
Bien que les jardins cottage n'aient pas pour fonction première d'attirer la faune, ils sont particulièrement appréciés des insectes.
Les abeilles et les papillons remplissent une fonction précieuse dans tout jardin, car ils
contribuent à polliniser les fleurs, chassent les insectes indésirables
et confèrent au jardin couleurs et mouvements.
Les coccinelles rouges et les mouches syrphides jouent également un rôle non négligeable dans la lutte contre les insectes nuisibles.
Le fenouil, les renoncules et les soucis exercent un attrait irrésistible sur les insectes.
Les papillons ont
une prédilection pour le Buddleja, une plante surnommée à juste titre
« arbuste à papillons ».
Les insectes raffolent également des fleurs
sauvages et des mauvaises herbes, telles que les orties et les marguerites des prés, que l'on pourra laisser pousser dans les vergers et en bordure du jardin.
Malgré l'aspect moins soigné de ces sections du jardin, la
présence de mauvaises herbes le transformera en havre écologique plus
accueillant.
Les oiseaux contribuent également à lutter contre les
insectes nuisibles et leur observation est une source de plaisir
constante.
Attirez-les dans votre jardin en les nourrissant
régulièrement durant les mois d'hiver.
Les oiseaux se seront ainsi
habitués à votre jardin au printemps et ne manqueront pas d'y revenir.
Divisions et parterres
Jardins de Sissinghurst Castle, Grande-Bretagne.
La division d'un jardin en différentes sections est une très ancienne méthode de jardinage anglais.
La création de ces divisions, véritable « pièces » à l'air libre ,
suscite l'engouement depuis des siècles et a
atteint son apogée au XXe siècle.
Les lignes de partage revêtent une importance cruciale :
_ outre qu'elles
servent de cadre aux plantes, elles délimitent également les frontières
du jardin et de chaque section.
Haies
Ces lignes de partage prennent généralement la forme de haies à feuilles persistantes et comportent souvent des arcades, que le visiteur
peut traverser.
Une fois les haies plantées, elles doivent être
régulièrement taillées afin de former un mur vert.
Les haies remplissent
diverses fonctions.
Elles peuvent être décoratives et arborer de
magnifiques feuilles et fleurs, tout en donnant des baies à l'automne.
Elles forment également un arrière-plan optique aux parterres de fleurs,
que vous pourrez remplir de plantes aux couleurs les plus vives.
Les
haies peuvent conférer au jardin un sentiment d'intimité et de quiétude.
Si vous optez pour des plantes odorantes, la haie retiendra et
renforcera les parfums.
Ces murs de plantes protègent également les
fleurs des intempéries, et notamment des bourrasques de vent, facilitant
ainsi leur implantation.
Haies basses
Si vous ne souhaitez pas diviser complètement votre jardin, rien ne vous empêche de lui donner plus de profondeur en plantant de petites
haies basses.
Pensez également à planter du buis, de la lavande, de la santoline petit-cyprès ou même de la salade, si vous avez un
potager.
Plantez-les en lignes de manière à créer un motif. Une fois les
plantes établies, taillez-les pour obtenir des bandes de couleur.
Remplissez ensuite les interstices avec des plantes, du gravier de
couleur ou des plantes aromatiques si vous avez un jardin d'herbes.
Serre de la Madone à Menton ;
Menton détient pas moins de sept jardins remarquables délivrant chacun un univers particulier qui mérite votre coup d'œil. la serre de la Madone.:
Etendue sur sept hectares, classée Monument Historique et labellisée «
Jardin remarquable »,
la serre de la Madone ne manquera pas de vous
séduire.
Lové dans le Val de Gorbio, ce jardin botanique fut créé au début du
XXème siècle.
Il se trouve planté d'une végétation belle et rare pour
une grande part venue d'Orient.
Terrasses, pergolas, bassins et statues
viennent s'ajouter au décor et confèrent à la serre un charme sans pareil.
résume à elle seule le luxe de la Riviera. A la fois demeure, musée et
site naturel, elle est une étape incontournable d’un séjour en Côte
d’Azur.
Dans la villa comme dans les jardins, vous êtes chez un collectionneur où l’éclectisme est la règle.
Un parcours thématique en neuf jardins d’exception nous fait passer d’un univers à l’autre.
Nature très structurée du
jardin à la française où l’on croise avec ravissement une réplique du
temple de l’Amour du Trianon.
Cyprès et grotte du jardin florentin ou
rocaille et pont en bois du jardin japonais, rien n’était trop beau pour
la baronne.
Le dépaysement passe également par les senteurs.
Dans la roseraie, sous les chèvrefeuilles du jardin espagnol ou parmi les
essences méditerranéennes du jardin provençal.
Aux beaux jours, le jardin à la française est sublimé par des jeux d’eau musicaux.
La Plage Notre-Dame à Porquerolles (Var)
Ephrussi de Rothschild
jardin-botanique-du-val-rahmeh Menton
photo marc bourbon L’abbaye de Lérins est une abbaye médiévale située sur l’île Saint-Honorat
EZE
Le jardin exotique de Monaco
On y retrouve aussi quelques-uns des plus
beaux jardins et villages fleuris au monde.
Le Domaine du Rayol
Situé à Rayol-Canadel-sur-Mer, non loin de St-Tropez, ce magnifique
jardin naturel est aménagé sur une portion escarpée du littoral qui
plonge directement dans la mer.
Surnommé le Jardin des Méditerranées, il
renferme de nombreuses plantes provenant des différentes régions du
monde de climat méditerranéen telles que le bassin méditerranéen, les
îles Canaries, la Californie, le Chili, l'Australie et l'Afrique du Sud.
On y trouve également des plantes provenant de zones subtropicales
d'Asie et d'Amérique, comme cette forêt de bamboo de Chine, ainsi qu'une
section remplie de cactus et de plantes grasses provenant du Mexique.
Ce site de toute beauté à l'aspect naturel et sauvage est sillonné de
sentiers que l'on prend plaisir à parcourir au son des cigales et avec
la mer Méditerranée comme toile de fond.
Bormes-les-Mimosas
Voici un des plus beaux villages de France, et aussi l'un des plus fleuris.
On y recense plus de 700 espèces différentes de fleurs, dont une
soixantaine d'espèces de mimosas.
Il y a des fleurs partout, de
majestueux palmiers et des bougainvillées qui s'accrochent aux façades
des jolies maisons.
Déambuler dans le vieux village aux rues pentues et
aux passages voûtées est une expérience visuelle et olfactive des plus
agréables.
Et en prime, on a la forêt du massif des Maures d'un côté, la
mer qui s'étire au loin de l'autre.
Situés à Saint-Jean-Cap-Ferrat dans le parc attenant à la villa que fit
construire la baronne Ephrussi, née Béatrice de Rothschild,
ces jardins
dominent la mer Méditerranée et offrent des panoramas à couper le
souffle sur la rade de Villefranche-sur-Mer d'un côté et la baie de
Beaulieu-sur-Mer de l'autre.
Les jardins eux-mêmes sont magnifiques et
comprennent entre autres
un jardin à la française,
un jardin espagnol,
un jardin florentin,
un jardin japonais,
un jardin exotique,
un jardin
provençal et
une roseraie.
Le jardin d'Èze
Ce jardin situé au somment du village perché d'Èze est littéralement
suspendu entre ciel et mer.
Il comprend quatre cent spécimens de plantes
grasses, d'agaves, d'aloès et de cactus.
Mais le plus impressionnant
demeure la vue grandiose et vertigineuse, l'une des plus belles de toute
la côte, qui s'étend de St-Tropez jusqu'à l'Italie,
avec la Corse
visible par beau temps à l'horizon.
Avec trois cent vingt jours de soleil par an, la ville de Menton est
toujours en fleurs et regorge de citronniers et d'orangers aux parfums
ennivrants.
Ses très beaux jardins valent le détour et meritent qu'on y
consacre une journée entière.
Le jardin botanique exotique du Val Rahmeh
est agrémenté de tonnelles, de fontaines et de bassins, et possède une
grande variété de plantes méditerranéennes et exotiques.
Il possède le
seul exemplaire de l'arbre mythique de l'île de Pâques qui pousse ici en
pleine terre.
Un autre beau jardin, d'ailleurs classé monument
historique, est celui de la Serre de la Madone.
Tout comme le précédent,
il possède des bassins, des fontaines et des sous-bois exotiques.
NICE :
Riches en symboles et en composants,
les jardins à la japonaise,offrent une ambiance zen et apaisante qui les rendent de nouveaux tendances.
Direction le Japon et ses beaux jardins.
Un mot de vocabulaire : « Gaki » signifie clôture, « ji » signifie que la barrière est originaire d’un temple bouddhiste.
Les jardins japonais sont connus de leur beauté, mais aussi de leur ambiance zen et tranquille
Les jardins japonais existent depuis des centaines d’années tout en combinant des éléments simples et naturels tels
l’eau,
la pierre, le sable et les plantes.
Ils sont caractérisés par une ambiance zen.
Le design de ces espaces s’appuie sur 3 principes majeurs:
échelle
réduite,
symbolique importante,
incorporation de paysages naturels dans
l’aménagement du jardin.
Les jardins japonais dits “en pierre” recréent des paysages de rivières et montagnes.
Le sable et le gravier symbolisent les rivières tandis que
les pierres représentent les montagnes.
Les jardins japonais sont
également souvent aménagés avec de la mousse.
Cette dernière est
endurante et reste verte même dans un climat défavorable (froideur et
sècheresse).
La mousse est un élément indissociable des jardins japonais
car elle est considérée comme une plante apaisante.
Les étangs koï sont un autre élément récurrent dans le jardin japonais. Ils
représentent les lacs et les mers et apportent de la couleur et de la
vivacité dans le jardin.
Leur taille varie selon les fonctions qui leur
sont attribuées (de détente ou juste décorative).
On retrouve souvent des ponts dans le jardin japonais.
Il connecte la
terre et permet ainsi la libre circulation.
Les ponts sont souvent
fabriqués de bois ou de pierre.
Leur design peut être assez simple,
ainsi que très complexe.
Au japon l’aménagement de jardins est un art sérieux et estimé, qui partage des codes esthétiques avec la
calligraphie japonaise et le lavis.
La miniaturisation de la nature avec des paysages empruntés et la dissimulation de quelques éléments selon le
point de vue, le symbolisme philosophique entre le mont Shumisen et Bouddha et ces principes.
C’est ça le jardin japonais, une philosophie plus quelques choses d’autres.
Deux genres de jardin japonais se disputent la première place pour les catégories : plénitude avec
dimensions philosophiques et détende douce et spirituelle.
Le premier est le jardin sec composé de sable, rochers, graviers sans aucune plante d’où l’inspiration vient
des temples zen .les motifs des vagues exécutés par le sable et graviers
jouent le remplaçant de l’eau.
Le deuxième est le jardin ou l’eau et le poisson rouge plus les plantes bien sûr, peuvent animer un peu la scène!
gravier qui symbolise l'eau, et de la mousse pour l'indispensable touche
végétale. Evidemment, ce type de jardin demande très peu d'entretien,
même si ratisser le gravier dans les règles de l'art est un vrai travail
!
existait des jardins à la française à Hautefort. Mais ces
derniers ont été réaménagés au cours des siècles suivants pour laisser
place à ceux que nous admirons aujourd'hui. LES JARDINS A LA FRANCAISE:
En 1853, le COMTE DE CHOULOT entreprend une réfection complète des
jardins de Hautefort à la demande du BARON MAXENCE DE DAMAS,
propriétaire du château de Hautefort par son mariage avec CHARLOTTE DE
HAUTEFORT en 1818.
Au cœur du Périgord, les jardins d’Eyrignac sont un mélange de jardins à
la française et à l’italienne, respectivement caractérisés par
leur équilibre et leurs larges terrasses.
Fleurs exotiques :
Anthurium,
oiseau de paradis, frangipanier…
Originaires d'Afrique, d'Asie ou d'Amérique Centrale, en pleine terre ou en bouquet, elles présentent des formes, des odeurs ou encore des
couleurs souvent peu courantes.
Bon à savoir : l'anthurium fait partie de la « famille » des plantes dites dépolluantes.
Elle absorbe par exemple
l'ammoniac ou le xylène avec efficacité…
Mais attention son parfum peut
parfois provoquer des migraines et des allergies
l'anthurium
Originaire des forêts subtropicales d'Amérique Centrale et du Sud, cette plante a besoin d'un environnement humide et chaud, fait de lumière mais sans excès de soleil.
Appréciée pour son feuillage large, la forme originale en cœur de sa fleur et ses coloris se déclinant du blanc au rouge foncé, elle tient en
intérieur et en pot sans trop d'entretien.
Chaque année, de nouvelles espèces sont découvertes et près d'un millier est recensé aujourd'hui.
On trouve cette plante essentiellement en Amérique Centrale et sur certaines îles du Pacifique.
Surnommée « pince de homard » ou « bec de perroquet » par sa forme atypique, elle dénote par la forme allongée de ses fleurs, élégantes et
colorées, et ses grandes feuilles rappelant celles du bananier.
Sa taille peut atteindre de 3 à 5 m !
En intérieur, elle fleurit de février à novembre dans un cadre humide et lumineux, et présente une longue tenue en bouquet, une fois sa tige
coupée
« oiseau de paradis ».
À la jolie forme de sa fleur bicolore, on comprend parfaitement son surnom d'« oiseau de paradis ».
Initialement originaire d'Afrique Australe, elle se retrouve aujourd'hui, au fil des expéditions maritimes, dans tous les grands
jardins tropicaux du monde.
En plante d'intérieur, elle a besoin d'eau, de chaleur et d'une bonne lumière indirecte, favorisant le développement de ses grandes feuilles.
Sa taille peut atteindre jusqu'à 2 m de haut.
Sa floraison tient de mai à septembre mais attention, elle craint le gel et les basses températures donc bien penser à la protéger au jardin.
Bon à savoir : son nom vient de la Reine Charlotte d'Angleterre, née Mecklembourg-Strelitz, grande botaniste amatrice, et à
l'origine du développement des célèbres jardins anglais de Kew.
la rose de porcelaine
Cette impressionnante fleur aux feuilles pouvant atteindre plus de 4 m de haut, est une herbacée vivace, originaire de Malaisie.
Elle fascine par son aspect artificiel, sa grande taille, ses couleurs allant du rose au rouge vif et son odeur saisissante.
Son port solide lui permet de tenir face au vent mais elle a besoin de soleil, d'un sol bien drainé, acide, humide et ne résiste pas aux
températures en-dessous de 10 °C
.Bon à savoir : la rose de porcelaine connaît différents surnoms selon les pays… Chez les anglo-saxons « Wax flower » (fleur de
cire), « Ginger torch » (la torche gingembre/rousse, pour sa
ressemblance avec cette plante) ou encore « Baston de Emperator » (le
bâton de l'Empereur pour sa grande taille) chez les Hispanophones.
frangipanier La grande particularité de cette fleur réside dans son odeur délicate et prononcée, et sa subtile fleur bicolore.
Plus connue sous le nom de frangipanier, initialement d'Amérique Centrale, elle s'est ensuite acclimatée à l'Asie et aux îles du
Pacifique dont on pense souvent qu'elle est originaire car elle est très
présente dans le quotidien des habitants (colliers, bouquets,
offrandes…).
Son parfum, sa riche floraison en été et l'élégance de sa fleur contribuent à son succès comme plante d'intérieur.
À part un arrosage régulier, elle demande peu de soins hormis un sol bien drainé et de la lumière. Elle résiste à des températures descendant
jusqu'à 5 °C et en pot, elle n'excède pas les 3 m de hauteur.
Bon à savoir : elle tient son nom du botaniste français du XVIIe siècle, Charles Plumier et d'un marquis
italien du XVIe siècle, inventeur d'un parfum à base de cette fleur :
Frangipani.
passiflora
Les explorateurs espagnols découvrirent la passiflore et en apprirent l’usage au contact des Aztèques.
Les Amérindiens du sud de
l’Amérique du Nord l'utilisaient déjà abondamment, tant en cuisine que
pour traiter certains maux.
Les fruits, ovoïdes, charnus et de couleur
orange à maturité, sont rafraîchissants et riches en vitamine C.
Au XVIIe siècle, les Espagnols ont introduit la plante en Europe où elle fut rapidement adoptée et intégrée à la pharmacopée
mondiale.
La passiflore entre dans la composition de préparations médicamenteuses qu’on trouve encore aujourd’hui dans plusieurs pays européens.
Noms communs : fleur de la Passion, grenadille.
Nom botanique : Passiflora incarnata, famille des passifloracées.
Nom anglais : Passion flower. Parties utilisées : parties aériennes.
Habitat et origine : plante grimpante originaire des régions tropicales et subtropicales des Amériques.
Son fruit ovoïde est
comestible.
On récolte les parties aériennes au moment de la floraison
ou au début de la formation des fruits.
On la cultive en Europe, en
Amérique du Nord et en Asie.
Elle a colonisé de nombreuses régions
méridionales de la planète.
Aujourd'hui très courante en Europe où elle est arrivée au XIIe siècle via l'Espagne et les Maures, elle provient initialement d'Égypte
et d'Asie du Sud-Est où elle était utilisée à titre ornemental.
Ses fleurs peuvent être simples ou doubles, petites ou grandes, à bord denté ou ondulé, aux multiples coloris… et fleurissent de mars à
octobre.
Cette plante vivace peut atteindre 5 m d'envergure.
Cette fleur subtropicale vient du Brésil. Elle surprend par la beauté et l'étonnante forme de sa fleur que les Jésuites espagnols appelèrent passiflora car ils voyaient en elle tous les instruments et les signes de la Passion du Christ.
Grimpante et vigoureuse, elle tient en plein soleil et se révèle parfaite pour habiller une clôture ou un grillage, ses tiges pouvant
atteindre jusqu'à 6 m de long.
En cas de gel, il faut penser à bien la
protéger au niveau du pied ou à la rentrer à l'abri si elle est en pot.
Le fruit de cette fleur est le célèbre fruit de la passion !
Bon à savoir : c'est avec les expéditions de Christophe Colomb que cette plante arrive en Europe.
Guzmania
Cette plante des forêts d'Amérique Centrale s'acclimate bien à nos intérieurs.
Pour un bon développement, elle demande de l'humidité
(mais pas trop non plus, juste ce qu'il faut !), de la chaleur et de la
lumière offrant une floraison à la fin de l'hiver et en été.
Elle reste
très sensible aux températures situées en dessous des 18 °C, c'est
pourquoi on la cultive en pot dans nos régions, mais elle ne requiert
autrement que peu de soins.
Sa fleur se caractérise par une forme en rosette, une jolie brillance, des couleurs prononcées de jaune, rouge, rose ou violet, et
une taille allant de 20 cm à 1 m de haut.
Bon à savoir : elle tient son nom du célèbre naturaliste espagnol du XVIIIe siècle, Anastasio Guzman.
Bougainvillés
Sa particularité réside dans les nombreux coloris de cette plante : à la fois de ses fleurs mais aussi des petites bractées qui les
entourent.
On compte des dizaines de variétés de cet arbuste piquant,
richement fleuri de mai à novembre.
Certaines dégagent même un doux
parfum.
Grimpant, il habille parfaitement les pergolas, requiert un bon ensoleillement, demande peu d'entretien mais ne tient pas le gel.
Installée dans une véranda ou en terre, sa fleur pousse très bien en pot
et peut atteindre jusqu'à 5 m de haut.
Bon à savoir : cette plante fut découverte au Brésil au XVIIIe siècle par Philibert Commerson au cours d'une expédition de
l'explorateur Louis Antoine de Bougainville.
dépasse le côté esthétique ou la tendance végétale. Il est
surtout question de bien-être au quotidien ! Les plantes ont des
nombreux atouts comme purifier l’air et parfumer les espaces. Raisons
plus que suffisantes pour se mettre au vert. Mais il faut aussi savoir
s’en occuper pour bien les garder en vie au fil du temps. C’est décidé, on adopte les plantes d’intérieur faciles d’entretien parce qu’on arrive a bien s’en occuper. Mais lesquelles choisir ? Il existe un vaste choix de plantes que s’adaptent aux espaces intérieurs. Chez moi, depuis quelque temps, c’est devenu un peu la jungle. Et je le dis avec beaucoup de fierté ! La passion plantes vertes est partagée avec mon mari et désormais avec la mini qu’avec sa toute petite taille
aime déjà les arroser et s’en occuper. On fait de notre mieux pour les
garder toujours belles et verdoyantes ! Et même si au départ je n’avais pas forcément la main verte, aujourd’hui, je me débrouille plutôt bien.
Mais quelles sont les plantes faciles d’entretien et comment prendre soin d’elles ? Je vais vous parler de celles qui nous avons chez nous et avec qui nous gardons une belle relation (vous voyez
le niveau d’intimité, hein ?). Parce qu’avec un tout petit peu de vécu,
je sais bien de quoi je parle !
Monstera délicieuse : Je commence par ces plantes qui sont devenues des incontournables en déco comme le monstera. Cette liane d’intérieur est très prisée grâce à ses énormes feuilles découpées. Qui n’a pas remarqué cette magnifique plante un peu partout dans les réseaux
sociaux ? Mais on ne l’adopte pas parce que c’est « tendance »,
franchement … on l’a choisi surtout parce qu’elle est vraiment extraordinaire ! Exotique, gracieuse, marquante.
L’espèce la plus répandue en intérieur est le monstera délicieux. Ses feuilles luisantes et perforées apportent une note tropicale à la
maison. Et rassurez-vous, elle est effectivement facile d’entretien.
L’idéal est de le rempoter tous les ans (ne pas dépasser les 2 ans) et
de préférence au printemps. Cela favorise son développement. Il faut
savoir que les racines du monstera redoutent les excès d’eau. Et
surtout, cette plante redoute le soleil. Il préfère la lumière tamisée.
Moi, au départ, j’avais mis la mienne entre les deux baies vitrées du
séjour et elle était tristounette, sans couleur. Du coup, on l’a déplacé
à côté de mon bureau à quelques pas de la porte vitrée. Depuis, elle
n’arrête pas de grandir ! Côté arrosage, il faut qu’il soit régulier
mais modéré. Et pensez à brumiser le feuillage, car son milieu naturel est très humide.
Pilea peperomioides : Le pilea peperomioides, appelé aussi la plante du missionnaire est une plante grasse d’appartement de la famille des urticacées. Cette petite plante aux feuilles arrondies de mini-lotus est originaire
de la chine. Il paraît qu’elle porte chance. Le pilea a besoin d’une
place dans un lieu assez lumineux, mais sans l’exposition toute la
journée au soleil. Il n’a pas d’exigence particulière concernant les
arrosages ou la fertilisation. Chez nous, on l’arrose une fois par
semaine et à priori, cela lui convient bien ! Quand on l’a acheté, le
fleuriste nous avait dit de faire vraiment attention à l’humidité
stagnante au niveau des racines. Du coup, on vide la soucoupe après
chaque arrosage. N’ayez pas peur si les feuilles du bas tombent, c’est
normal !
Il existe aussi d’autres pileas comme le pilea cadierei, la glauca… Ils sont aussi charmants, chacun avec son style !
Ficus Robusta : Le ficus Elastica, connu comme caoutchouc, est une belle plante verte d’intérieur de
culture facile. J’aime tellement cette plante, qu’on a pris un énorme
ficus Elastica Robusta (il y a aussi le Décora, le Doescheri et le Schryveriana). Il faisait 1,30m (dans son pot) quand
on l’adopté et aujourd’hui, il touche déjà le plafond. Cette plante
grandit vite et bien et ne demande pas beaucoup d’entretien. Il faut
bien le planter dans un pot assez grand et drainé en son fond par une
épaisse couche de billes d’argile. C’est l’astuce pour assurer une bonne
évacuation de l’eau. Il faut le placer dans un lieu avec un maximum de
lumière mais sans soleil direct. Et surtout aux heures les plus chaudes
de la journée ; pour éviter des brûlures irrémédiables. Il ne faut pas
non plus l’exposer à des températures trop basses.
Éviter de les déplacer. Ces plantes aiment bien rester tranquilles dans leur coin.
Arrosez au moins 1 fois par semaine, en attendant que le sol soit sec
entre 2 arrosages. On le brumise aussi assez souvent, car il aime
l’humidité. Par contre, les belles feuilles prennent vite de la
poussière, je dois les nettoyer avec un torchon humide au moins une fois
par mois.
Ficus Lyrata : Il y a aussi le ficus Lyrata, une plante d’intérieur qui forme un grand arbuste ou un petit arbre. Ses feuilles sont coriaces et peuvent atteindre jusqu’à 50 cm de long. C’est une superbe plante verte au feuillage original plein de
nervures jaunes très apparentes. Je voulais un grand aussi, mais je n’ai
pas trouvé par ici. J’ai dû me contenter d’un bambino, mais qu’est quand même très mignon. Mais je compte en
trouver un grand figuier Lyre encore. Côté arrosage, c’est un peu comme
le ficus Elastica. Ce genre de plante a des racines qui craignent l’excès d’eau. Du coup, je regarde toujours si la terre est un peu sèche entre deux arrosages.
Plante dépolluante, le ficus élimine de nombreux polluants parmi : l’ammoniac, le formaldéhyde, le xylène, et le toluène.
Aloe Vera : Connue par ses vertus médicinales, l’Aloe Vera est facile d’entretien et peut perdurer longtemps dans la
maison. Comme les cactées, l’aloé véra, issue de la famille des
liliacées a besoin de lumière, mais pas beaucoup d’arrosage. L’aloé véra
est une plante qui peut décorer les rebords de fenêtres et même aller
en extérieur.
Epiphyllums : Une autre plante que j’aime particulièrement est le épiphyllums. Il s’agit d’une plante succulente faisant partie de la famille des cactacées. Dans leur milieu naturel, ces plantes poussent hors-sol, généralement dans les arbres. Dans la maison, on profite de ses jolies fleurs. Le nôtre, n’a jamais fleuri, même si son développement est normal. Mais je garde l’espoir ! Côté entretient, ces plantes réclament des conditions de culture similaires à celles des orchidées. Des brumisations régulières sur le feuillage
par temps chaud et un arrosage régulier. Même si c’est un sort de
cactus, il ne faut pas laisser la terre très sèche. Évitez aussi l’eau froide et calcaire.
Aeschynanthus Scoubidou : Côté plantes tombantes,
je vous en parlerais de l’Aeschynanthus « scoubidou ».
C’est une plante dépolluante d’intérieur, mais aussi une plante exubérante !
On a place la nôtre suspendue dans un macramé entre les baies vitrées et depuis elle est de plus en plus
belle.
Sans compter sa floraison !
On ne s’y attendait pas, car on ne s’était pas trop renseignés avant de l’acheter.
Et qu’est-ce qu’elle est facile à vivre. Une situation plutôt chaude, très lumineuse, mais en
évitant les brûlures du plein soleil derrière une vitre,
des vaporisations d’eau de temps à autre sur le feuillage, il n’en faut pas
plus pour satisfaire l’aeschynanthus.
Oxalis Triangularis : Pour finir cette première série sur l’entretien des plantes d’intérieur, je vais vous parler de la prochaine habitante de notre petite jungle,
l’oxalis triangularis.
Je suis tombée sous le charme de ses feuilles pourpres délicates et ses longues tiges élancées.
Elle est originaire de l’Amérique du sud
L’Oxalis a besoin de lumière et même d’un peu de soleil et ne doit pas être beaucoup arrosé en hiver.
À priori, ça reste une plante facile d’entretien.
J’espère pouvoir partager mon expérience sur cette plante très rapidement !
On a tendance à se dire que les plantes qui résistent le plus sont les cactus et les succulentes.
Mais il ne pas forcément vrai.
Même si effectivement ils ne demandent pas trop d’arrosage et des soins, il existe un grand nombre de superbes plantes faciles
d’entretien !
De quoi nous réjouir !
Avant de découvrir comment semer, il est important de savoir quelle variété semer !
Les dahlias lèvent très facilement, mieux encore que les
cosmos ou les zinnias.
Mais leur semis est peu pratiqué, alors qu’il est très économique.
Les variétés à semer sont moins diversifiées que celles en souches prêtes à planter (que
l’on trouve en avril), mais elles fleurissent aussi
généreusement.
Toutes ont en commun de se limiter à 50 cm de hauteur au maximum, ce qui est parfait pour des premiers plans de massifs ou une culture en pot, où elles excellent.
Si vous aimez les dahlias à fleurs simples, en collerette ou d’anémones, le semis est fait pour vous !
Prenez soin de vos semis
Le début du cycle est un peu délicat :
les plantules poussant vite, elles sont fragiles.
Une longue saison de végétation est indispensable pour que les racines tubérisées se forment à partir du mois d’août et
vous permettent, en fin de saison,
d’hiverner les dahlias en cave,
une fois arrachés, comme des dahlias classiques.
Comment semer les dahlias
Dispersez les graines, espacées d’1 cm en tout sens, à la surface d’une terrine de semis emplie d’un terreau fibreux.
Couvrez les graines de 1 mm de terreau,
tenez-les à l’humidité et à 25 °C,
elles lèveront en 10 jours.
Aérez le semis dès la levée sous peine de voir la fonte sévir sur les plantules.
Emplissez des godets de tourbe avec un terreau enrichi d’un engrais organique à libération lente.
Soulevez délicatement les plantules et repiquez-les en godet individuel.
Pouponnez à la pleine lumière et à 20 °C jusqu’à la fin des gelées,
où vous planterez les pots directement en pleine terre.
Au jardin Coupez les fleurs fanées des dahlias,
arrosez ces derniers s’il ne pleut pas,
tuteurez pour prolonger la floraison jusqu’en octobre
***
Commencez vos plantations de bulbes à floraison printanière,
en commençant par ceux qui fleurissent le plus précocement
(crocus, petits narcisses tête à tête).
Faites des boutures des plantes que vous voulez garder d’une année sur l’autre
(fuchsias, pélargoniums, héliotropes…).
Au potager
Récoltez le plus possible de légumes jeunes sans attendre qu'ils grossissent.
C'est à ce stade qu'ils sont le plus
savoureux.
Au besoin,
congelez-les, ils seront toujours meilleurs que
frais mais trop gros.
Semez persil et cerfeuil dans une terre affinée.
Surveillez vos fraises : les variétés remontantes cachent leurs fruits sous le feuillage qui a triplé de volume.
Ôtez
quelques feuilles pour qu'ils voient le soleil.
Retirez les fleurs des aubergines et des poivrons ainsi que les fruits déjà formés puissent grossir et mûrir convenablement.
Buttez les poireaux afin que la partie blanche (le fût) soit plus longue.
Couvrez d'un voile
très fin (vous le trouverez en jardinerie) contre la mouche du poireau.
Semez des navets à consommer en primeur et de la salade à couper (à récolter avant les gelées).
Au verger
Raccourcissez de moitié les sarments des framboisiers qui se sont formés durant l'année et qui n'ont pas encore fructifié.
Effectuez un tri des pommes sur l'arbre avant de les cueillir :
débarrassez-vous des pommes véreuses ou mal formées.
Palissez les pousses de mûres cultivées
(ronce sans épines) qui se sont formées cet été, à l'oblique (45°)