Parmi tous les animaux bizarres que nous offre la Nouvelle-Zélande, ce spécimen est tout en plumes et en vivacité d’esprit .
Le kakapo est un perroquet assez imposant originaire de NOUVELLE-ZÉLANDE.
Le KAKAPO peut atteindre les 60cm à l’âge adulte et peser jusqu’à 4 kg.
L'espèce décroche le titre de perroquet le plus lourd au monde.
Il est assez facile de comprendre, du coup, pourquoi le kakapo ne vole pas.
Accessoirement, les petites ailes que l’on devine sous son joli plumage vert-jaune sont un peu courtes pour son poids, et si leur utilité est par conséquent remise en question, elles sont particulièrement aérodynamiques.
Mais le kakapo s’en fout : il court. Et il court avec toute la grâce du monde.
Selon les scientifiques, cette évolution pourrait s'expliquer par l'absence de prédateurs terrestres naturels.
N'ayant pas besoin de fuir les menaces en s'envolant, l'oiseau de même que ses ailes se serait adapté à vivre sur la terre ferme. C’est un grand habitué des arbres.
Inutile donc d'imaginer ce volatile corpulent s'élancer dans les airs, il en est incapable.
Il se contente généralement de se déplacer sur ses pattes la tête en avant.
Des pattes qui sont d'ailleurs relativement puissantes et qui font de lui un excellent marcheur et grimpeur.
Ce qui ne l'empêche pas d'agiter ses ailes de temps en temps.
Grâce à elles, l'oiseau peut même "se parachuter" et planer sur de courtes distances.
Autant de capacités qui lui permettent de fureter à droite à gauche pour collecter les plantes, graines et fruits dont se nourrit ce végétarien exclusif.
De préférence de nuit, l'espèce étant principalement nocturne.
C'est d'ailleurs de là que vient son nom, kākāpō, qui est issu de la langue Māori et signifie "perroquet de nuit".
Chez les Māoris, l'oiseau occupe en effet une place importante.
Il a longtemps été chassé pour sa viande, ses plumes et était aussi gardé comme animal de compagnie.
Il faut dire que le perroquet n'est pas très difficile à attraper.
En guise de défense face à un danger potentiel, il se contente de se figer,espérant peut-être ainsi échapper à l'attention.
En outre, l'animal est plutôt de nature curieuse et est connu pour s'approcher assez facilement des humains.
La singularité du kākāpō est loin de se limiter aux caractéristiques précédemment décrites.
Il se distingue aussi par d'autres particularités cocasses dont celles : - de dégager une odeur de "renfermé sucré", - de se lancer dans une compétition de séduction pour gagner le coeur des femelles, - d'émettre divers cris dont certains s'apparentent à de légers ' boums' - et d'avoir une très grande longévité d'au moins 60 ans.
Victime de son caractère curieux et peu farouche, le kakapo a vu ses effectifs radicalement chuter depuis le XIXe siècle.
Grâce à un programme de conservation, l'espèce va désormais un peu mieux.
Leur espèce est préservée depuis 1990.
Difficile cependant de parler de ce drôle d'animal sans évoquer sa situation dramatique.
Alors qu'il était autrefois considéré comme l'un des oiseaux les plus communs de Nouvelle-Zélande, sa population a drastiquement chuté jusqu'à atteindre à peine 51 individus au milieu des années 1990.
A l'origine du déclin : - les activités humaines - et les espèces introduites par l'homme, rats, chats et hermines qui se sont attaqués aux perroquets sans défense et à leurs oeufs.
Ce constat a fait figure de sonnette d'alarme pour le Département de la Conservation néo-zélandais qui a mis en place un vaste programme pour empêcher le kākāpō de disparaitre.
Les perroquets ont été déplacés dans des zones sans prédateur et des efforts ont été menés pour les aider à se reproduire.
Près de 30 ans plus tard, le bilan est plutôt positif et l'espèce se porte (un peu) mieux : - les effectifs font désormais état de 205 individus, selon le Département de la Conservation.
L'avenir du kākāpō n'est pas sauvé pour autant car repeupler l'espèce est loin d'être une tâche aisée.
Celle-ci ne se reproduit que tous les deux à quatre ans et lorsqu'elle le fait, moins de 50% des oeufs s'avèrent fertiles.
En 2019, les scientifiques se sont ainsi réjouis d'avoir eu 249 oeufs pondus et 89 éclosions. Les oeufs éclosent après une trentaine de jours .
Les efforts se maintiennent pour empêcher le kākāpō de rejoindre la liste des espèces disparues et lui permettre de peupler à nouveau les habitats de Nouvelle-Zélande.
Nom : kākāpō, également appelé perroquet-hibou (Strigops habroptilus) Localisation : Nouvelle-Zélande Signe particulier : Est le seul perroquet au monde incapable de voler
L'histoire du santon La La tradition de la crèche de Noël trouve son origine au Moyen Âge,
certains auteurs la faisant remonter à Saint François d'Assise * qui aurait le premier, en 1223, mis en scène la nativité dans son église de Greccio, en Italie. (lire tout en bas )
Les personnages furent alors joués par des gens du village, les animaux étant réels.
Cette « crèche vivante » a donné naissance à une tradition qui s’est perpétuée, mais les « acteurs » ont été très largement remplacés par des personnages en bois, en cire, en carton pâte, en faïence et en verre. Saint François d'Assise avec sa colombe
Les premières crèches ressemblant à celles que nous connaissons font leur apparition dans les églises au XVIe siècle.
Après la Révolution française qui a entraîné la fermeture des églises et la suppression de la messe de minuit, les représentations publiques de la nativité furent discontinues.
C’est alors qu ’ en Provence :
des petits personnages, les « santoun » ou « petits saints », ont été créés pour qu’une crèche de Noël puisse fleurir dans l’intimité du foyer de chaque famille provençale.
En 1803, peu après le Concordat, la première Foire aux santons fut inaugurée à Marseille. Elle s’y tient toujours, de fin novembre à début janvier chaque année, en haut de la Canebière, artère principale de la vieille ville, débouchant sur le Vieux Port.
Outre les petits santons peints, on peut trouver à cette foire des « santons habillés », en costume traditionnel, chacun portant les insignes de son métier.
On peut également y acquérir les accessoires permettant de confectionner le décor traditionnel de la crèche : - étable, - puits, - pont, - étoile, - papier rocher, - papier ciel, - mousse fraîche pour imiter l’herbe, - etc.
Fabrication des santons
Les premiers santons étaient confectionnés en mie de pain, mais petit à petit c’est l’argile rouge de Provence qui a été privilégiée pour la fabrication.
Si les santons sont longtemps restés de fragiles créations en argile crue, la cuisson de l’argile s’est imposée un peu partout de nos jours.
C’est un marseillais, Jean-Louis Lagnel qui, aux alentours de1800, fut le premier fabricant connu de santons.
Depuis, le métier de santonnier s’est ajouté aux métiers traditionnels de la Provence.
Il existe de nos jours une centaine d’ateliers de santons entre : - Marseille, - Aubagne, - Aix-en-Provence, - Arles - ainsi que dans de nombreux petits villages disséminés à travers de la région.
On peut distinguer 7 étapes dans la fabrication artisanale du santon :
- la création du modèle sculpté dans l’argile crue. Il se tient toujours sur un socle, généralement circulaire et faisant partie intégrante du personnage. Il devra être plus grand que la taille souhaitée à cause du rétrécissement dû au séchage;
- la fabrication d'un moule en "coquille" (pour éviter la contre-dépouille) coulé en plâtre (de Paris), avec des encoches mâles et femelles permettant de joindre parfaitement les 2 parties;
- le moulage en pressant un colombin d’argile fraîche (mais pas collante) dans une des moitiés creuses du moule, en ayant soin auparavant de talquer celui-ci. On presse ensuite à la main les deux parties assemblées. On ouvre le moule. On découpe grossièrement le surplus d’argile (la « barbe ») autour du sujet et délicatement on décroche le santon, qui est mis à sécher;
- l’"ébarbage" et la finition pour enlever toute trace de moulage en grattant la « barbe » avec un couteau;
- le séchage;
- la cuisson où le sujet est enfourné dans un four à 800° environ (cuisson du biscuit);
- la décoration, elle se fait couleur par couleur, avec des pinceaux de décoration. Les premiers santonniers se servaient d’un mélange constitué de pigments en poudre, de gomme arabique et d’eau. Cette peinture était confectionnée par le santonnier lui-même. Aujourd’hui, on utilise les gouaches acryliques, vinyliques etc. disponibles dans le commerce. Le sujet ne doit surtout pas être vernissé.
Les principaux personnages de la crèche provençale :
Louis Lagnel a eu l'idée de construire les moules sur ses voisins qui exerçaient différents métiers, et les santons sont traditionnellement vêtus dans la mode populaire sous Louis-Philippe.
Il est à remarquer que chaque personnage a son histoire personnelle, qu’on peut apprendre en assistant à une des nombreuses « Pastorales » représentées sur scène un peu partout en Provence à l’époque de Noël.
Citons comme personnages :
- l’enfan Jèsu ou lou tant bèu pichot : l’enfant Jésus ou le si bel enfant, - Sant Jousè (Saint Joseph),
- la Santo Vierge (la Vierge Marie),
- lou biou (le bœuf),
- l'ase (l'âne),
- li pastre (les bergers, les pâtres),
- lou viei et la vièio (le vieux et la vieille),
- lou ravi (le ravi),
- lou tambourinaire (le tambourinaire),
- lou pescadou (le pêcheur),
- la peissouniero (la poissonière),
- lou pourtarié d'aigo (le porteur d'eau),
- lou bouscatié (le bucheron),
- la jardiniero (la jardinière),
- la masièro (la fermière avec les produits de la ferme),
- lou móunié (le meunier, avec son sac de farine),
- lou boulangié (le boulanger),
- lou banastaire (le vannier),
- l'estamaire (le rétameur),
- l'amoulaire (le rémouleur)
- et la bugadiero (la lavandière). Les animaux L'âne et le bœuf sont incontournables dans la crèche provençale.
Dans l'étable, ils regardent le petit Jésus et le réchauffent de leur souffle.
Les moutons sont également essentiels. En nombre, ils représentent le troupeau des bergers. Seul, au pied du petit Jésus, l'agneau représente l'offrande des bergers.
Parallèlement à ces animaux essentiels, la crèche provençale s'ouvre aussi à d'autres animaux : - le chien accompagnant le chasseur, - les poules et coqs de basse-cour, - le cochon sur la place du village, - les oies auprès du pont, - l'âne qui porte la farine du meunier,...
L'ange
L’ange est le messager de la naissance du petit Jésus.
Le plus célèbre est l’ange Boufareu, celui qui souffle, tient une trompette et guide la population vers l’étable.
En général, il est suspendu au dessus de l'étable où est présentée Jésus.
L'aveugle et son fils
L’aveugle et son fils, issu de la Pastorale Maurel, il s’appuie sur l’épaule de son fils et retrouvre la vue devant l’étable de Jésus.
Bartoumieu
Bartoumieu, est personnage sympathique et comique de la Pastorale.
Il affiche un air bonhomme à l’allure négligée.
Les bergers
Les bergers sont des personnages bibliques puisqu'ils sont décrits dans la Bible.
En revanche, la représentation qui en est faite est imprégnée de l'image populaire provençale.
Ils sont représentés de multiples façons mais souvent près du Christ car ils sont les premiers arrivés.
Les bergers peuvent être jeunes ou vieux, appuyés sur un bâton, debout ou à genoux devant le Christ, un agneau parfois dans les bras ou sur les épaules.
La bohémienne
La bohémienne tient un enfant dans les bras.
Le curé
D'une bonhommie naturelle, souvent bedonnant et chauve, il administre la paroisse du village voisin.
L'importance du curé dans les villages provençaux d'autrefois explique certainement sa représentation.
Marius
Marius est un personnage essentiel des santons provençaux sans doute parce qu'il trouve ses origines dans les œuvres d'Alphonse Daudet et rappelle le personnage si attachant de Tartarin dont la langue est si bien pendue.
Le pêcheur
Souvent représenté avec un filet de pêcheur et une corbeille de poissons.
Personnage biblique de la crèche car certains disciples de Jésus étaient pêcheurs et car son rôle symbolique est essentiel.
Le porteur d'eau
Son offrande est simplement de l'eau présentée dans une cruche.
Son origine s'explique dans la rareté de l'eau en Provence dans les siècles précédents.
Le ravi Le Ravi est l'idiot du village,
personnage naïf qui n'a rien à offrir, mais qui, touché par la grâce de l'événement, se réjouit de la naissance du Christ.
Il est toujours représenté les bras levés au ciel.
Le rémouleur
Le rémouleur exerçait son activité sur les routes et dans les rues des villages,
le rémouleur proposait ses services pour aiguiser couteaux, haches, ciseaux, rasoirs, bref tout ce qui coupait.
Les rois mages
Les rois mages sont au nombre de trois : - Melchior, - Gaspard - Balthazar.
Richement vêtus, ils apportent chacun une offrande (or, encens et myrrhe) au petit Jésus.
Venant de très loin, ils sont en général représentés avec un ou plusieurs dromadaire(s) accompagnés d'un chamelier.
Les rois mages arrivent traditionnellement devant l'étable le 6 janvier lors de l'Épiphanie.
St-François d'Assise
St François d’Assise, avec sa robe de bure.
Il est le saint patron des santonniers.
Le tambourinaïre
Le tambourinaïre est représenté avec son tambourin et son galoubet.
Il renforce l'idée que la naissance est une fête.
Le vannier
Il est représenté avec un grand panier d'osier qui servira de berceau au nouveau-né.
Même s'il vient d'abord à l'esprit le panier en osier de Moïse, il est plus probable que ce personnage trouve son origine dans l'importance du métier de vannier aux siècles précédents en Provence.
Le vieux et la vieille
Ils s'appellent Grasset et Grasseto.
Ils sont souvent représentés assis ensemble sur un banc de la place du village ou debout, bras dessus, bras dessous.
* Il y a 792 ans, Saint François d’Assise reconstituait pour la première fois la scène de la Nativité avec des personnages. La naissance du Sauveur a été illustrée par les chrétiens bien avant cette date, mais c’est le jour de Noël 1223 qui marqua la naissance d'une tradition se rapprochant des fameuses crèches que l’on connait.
Voici deux extraits, tirés de deux différentes vies de saint François d'Assise, qui racontent l’évènement.
Trois ans avant sa mort, François décida de célébrer avec le plus de solennité possible, près de Greccio, le souvenir de la Nativité de l’Enfant Jésus, afin d’augmenter la dévotion des habitants.
Il fit préparer une mangeoire, apporter du foin, amener un bœuf et un âne.
On convoqua les frères, la foule accourut, la forêt retentit de leurs chants, et cette nuit vénérable revêtit splendeur et solennité, à la clarté des torches étincelantes et au son des cantiques résonnant haut et clair.
L’homme de Dieu, debout près de la crèche et rempli de piété, ruisselait de larmes et débordait de joie.
La messe fut célébrée sur la mangeoire comme autel et François prêcha au peuple rassemblé la naissance du pauvre Roi qu’il nommait avec tendresse et amour l’Enfant de Bethléem.
Le seigneur Jean de Greccio, chevalier vertueux et loyal qui avait quitté les armées des princes de la terre par amour pour le Christ, et qu’une étroite amitié liait à l’homme de Dieu, affirma qu’il avait vu un enfant très beau qui reposait dans la crèche qui parut s’éveiller lorsque le bienheureux Père François le prit entre ses bras.
L’exemple de François offert au monde réveilla les âmes qui s’endormaient dans leur foi au Christ, et le foin de la crèche, conservé par le peuple, servit de remède pour les animaux malades et de préservatif contre toutes sortes de pestes : Dieu glorifiait en tout sonserviteur et prouvait par des miracles évidents la puissance de ses prières et de sa sainteté. Extrait du livre Première vie de Saint François d’Assise de Thomas de Celano
Pour le moyen âge, une fête religieuse était avant tout une représentation, plus ou moins fidèle, du souvenir qu'elle rappelait : de là les santons de la Provence, les processions du Palmesel, les cénacles du Jeudi saint, les chemins de croix du Vendredi saint, le drame de la Résurrection le jour de Pâques, et les étoupes enflammées de la Pentecôte.
François était trop italien pour ne pas aimer ces fêtes où tout ce qu'on voit parle de Dieu et de son amour.
Les populations des environs de Greccio furent donc convoquées ainsi que les frères des monastères voisins.
Au soir de la vigile de Noël, on vit sur tous les sentiers les fidèles se hâter vers l'ermitage, des torches à la main, et faisant retentir les forêts de leurs joyeux cantiques. Tous étaient dans la joie, François plus que personne : - le chevalier avait préparé une crèche avec de la paille, et amené un bœuf et un âne qui de leur haleine semblaient vouloir réchauffer le pauvre bambino tout transi de froid. Le Saint, à cette vue, sentait des larmes de pitié inonder son visage ; il n'était plus à Greccio, son cœur était à Bethléhem. Enfin on se mit à chanter matines, puis la messe commença où, comme diacre, François lut l'Évangile. Le simple récit de la légende sacrée, dit par une voix si douce et si ardente, touchait déjà les cœurs ; mais quand il prêcha, son émotion gagna bien vite l'auditoire : sa voix avait une tendresse si indicible que les assistants oubliaient tout, eux aussi, pour revivre les sentiments des bergers de la Judée qui allèrent jadis adorer le Dieu fait homme, naissant dans une étable. Extrait du livre de Paul Sabatier,Vie de S. François d'Assise
----------------------------------------------------------------------------------------------- QUELQUES SANTONNIERS :
Listes des santonniers 2019 (Classement par ordre alphabétique)+OU-
LILIANEGUIOMAR LISE BERGER LOU CHRISTOU LOU PITCHOUN MASI CATHERINE OUSTAU D ANTAN PAYSAGES ET CRECHES DE LAURENCE POURCEL PASCAL RACCURT/NAVORET RAPHAEL SAGNES ALAIN SANTON RACCASI SANTONS ANDRE FILIPPI SANTONS BOUCHET PIERRE SANTONS CHRISTINE DARCK SANTONS CODOU ROSSEL SANTONS COLETTE SANTONS COULEURS DU SUD SANTONS D ANALY SANTONS D ART ADRY SANTONS DIDIER SANTONS DUMAS SANTONS ET SCULPTURES POURREAU SANTONS FLORE SANTONS FOREST-CAVASSE-FERRY SANTONS GASQUET SANTONS ISOLINE FONTANILLE SANTONS JERMER - DE L ORATOIRE SANTONS JOSIANE ET PATRICK GIORDANO SANTONS LAMBERT ET FILS SANTONS LARGUIER SANTONS MAYANS SANTONS RICHARD SANTONS ROVERCH CREATIONS SANTONS SAUREL SERGE VINCENT SILVANO JOSETTE SUD PASSION VAQUETTE ELIANE
ARLATENCO ART D EUS ATELIER BONILLO ATELIER CASA ATELIER CONTAT ATELIER D ART SANTONS PARDI ATELIER DE FANNY ATELIER DE L OEUF ATELIER DE PROVENCE VOURIOT-BEAUMOND ATELIER DES SANTONS COULOMB DANIEL ATELIER PAUL GARREL ATELIER PROVENCE CRECHE LE FLOCH ATELIER RAMPAL CANET CRECHES PROVENCALES CLEMENTE CECILE COTE SANTONS COULOMB DIDIER –DI LANDRO CRECHES CREATIONS AUBENAS CRECHES PASSIONS PROVENCALES CRECHES PROVENCALES - ANTHONY CLARK DE MARANS SYLVIE DUBOST MICHEL – A-T-P ELISABETH ET BERNARD FONTANILLE FERRITO CLAUDE FUSIER YANNICK GAUME JEAN ETIENNE GIORDANO GENEVIEVE GULIELMO DECORS ET CRECHES IGNACEL JEROME JOLI-MET-MINIATURES LE MONDE MINIATURE DE JB LES MAISONS DE GERALD ROUX LES MINIATURES DE DIDANGE LES ROULOTTES DE LUCAS LES SANTONS D’ADRIEN LES SANTONS DE MARINETTE LES SANTONS DU CAVARE
Tout va très bien, Madame la Marquise Sacha Distel : Madame la Marquise S. Distel, J- P Cassel, J-M Thibault, R. Pierre et J . Yanne 1967
Allô, allô James ! Quelles nouvelles ? Absente depuis quinze jours, Au bout du fil Je vous appelle ; Que trouverai-je à mon retour ?
Tout va très bien, Madame la Marquise,Tout va très bien, tout va très bien.
Pourtant, il faut, il faut que l'on vous dise, On déplore un tout petit rien : Un incident, une bêtise, La mort de votre jument grise, Mais, à part ça, Madame la MarquiseTout va très bien, tout va très bien.
Allô, allô Martin? Quelles nouvelles ? Ma jument gris' morte aujourd'hui ! Expliquez-moi Cochet fidèle,Comment cela s'est-il produit ?
Cela n'est rien, Madame la Marquise,Cela n'est rien, tout va très bien.
Pourtant il faut, il faut que l'on vous dise, On déplore un tout petit rien : Elle a péri Dans l'incendie Qui détruisit vos écuries.
Mais, à part ça, Madame la MarquiseTout va très bien, tout va très bien.
Allô, allô Pascal ! Quelles nouvelles ? Mes écuries ont donc brûlé ?
Expliquez-moi, vous Mon chef modèle, Comment cela s'est-il passé ?
Cela n'est rien, Madame la Marquise,Cela n'est rien, tout va très bien.
Pourtant il faut, il faut que l'on vous dise, On déplore un tout petit rien : Si l'écurie brûla, Madame, C'est qu'le château était en flammes.
Mais, à part ça, Madame la MarquiseTout va très bien, tout va très bien
Allô, allô Lucas ? Quelles nouvelles ?
Notre château est donc détruit ! Expliquez-moi Car je chancelle Comment cela s'est-il produit ?
Eh bien ! Voila, Madame la Marquise, Apprenant qu'il était ruiné, A peine fut-il rev'nu de sa surprise
Que M'sieur l'Marquis s'est suicidé, Et c'est en ramassant la pelle Qu'il renversa toutes les chandelles, Mettant le feu à tout l'château
Qui s'consuma de bas en haut ; Le vent soufflant sur l'incendie, Le propagea sur l'écurie, Et c'est ainsi qu'en un moment On vit périr votre jument !
Mais, à part ça, Madame la Marquise,Tout va très bien, tout va très bien. ------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Pour ceux qui ne savent pas cette chanson dénonce la passivité de la France face à l'arrivée de la seconde guerre mondiale
"Tout va très bien, Madame la Marquise" est une chanson de 1935, paroles et musique de Paul Misraki, publiée aux éditions Ray Ventura; c'est un des grands succès de l'orchestre de Ray Ventura et ses Collégiens avec de nombreuses autres chansons. "Tout va très bien Madame la Marquise" est devenu une expression proverbiale pour désigner une attitude d'aveuglement face à une situation désespérée.
Cela peut encore se vérifier de nos jours....
Raymond Ventura était né à Paris le 16 avril 1908 dans une famille assez bourgeoise qui l'envoya faire ses études au lycée Jeanson-De-Sailly.
Avec quelques congénères très intéressés, comme lui, par la musique Américaine, le jazz pour ne pas le nommer, Raymond qui joue du piano depuis ses jeunes années met sur pied vers la fin des années 20 un orchestre pour animer ce qui ne s'appelait pas encore des "surprises-parties".
Mais aucun de ses membres ne se destinait à une carrière musicale.
Il s'agissait seulement d'une diversion, quelquefois rémunératrice, aux études scolaires.
La mode étant aux terminologies anglo-saxonnes , le groupe fut baptisé "The Collegians" qui devint peu après " Les Collégiens".
Bien mieux que des amateurs doués ils furent bientôt capables d'affronter l'épreuve du disque et dès octobre 1928, pour Columbia, ils pénétraient dans un studio d'enregistrement.
Parmi ces jeunes talents on relève la présence : du trompettiste Ray Binder, du saxophoniste Eddie Foy, du pianiste-compositeur Paul Misraki et des frères Aslanian.
Jusqu'en 1932 ils produisent surtout des interprétations de jazz mais l'ensemble étant devenu véritablement professionnel, le répertoire se trouve sensiblement modifié.
Aux imitations strictement instrumentales des orchestres de Paul Whiteman et Jack Hylton vont succéder des chansons-sketches qui rencontrent immédiatement l'adhésion du grand public.
Les musiques de Misraki sur lesquelles André Hornez invente des paroles humoristiques de la meilleure venue donnent naissance à une kyrielle de chansons plus populaires les unes que les autres : "Tout va très bien Madame la Marquise", "Ça vaut mieux que d'attraper la scarlatine", "Qu'est-ce qu'on attend ?", "Comme tout le monde"...
Reprises au cinéma dans les films "Feux de joie" (1938), "Tourbillon de Paris" (1939).
Après la guerre l'orchestre s'exile en Amérique du Sud.
À son retour Ventura remonte une formation avec de jeunes éléments et renoue avec le succès, tournant d'autres films : "Nous irons à Paris" (1949) , "Nous irons à Monte-Carlo" (1951).
Mais de plus en plus il se consacre à la production cinématographique, discographique et à l'édition musicale, abandonnant peu à peu la direction de son orchestre dont il reste aujourd'hui, heureusement, les disques qui nous restituent la bonne humeur et la verve des "collégiens".
Ray Ventura nous a quittés le 30 mars 1979.
À noter la très bonne parodie sur cette chanson de: Sacha Distel (neveu de Ray Ventura), Jean-Pierre Cassel, Jean-Marc Thibault, Roger Pierre et Jean Yanne.
Sacha Distel: Madame La Marquise S. Distel, J P Cassel, J M Thibault, R Pierre et J Yanne 1967 À noter la très bonne parodie sur cette chanson de: Sacha Distel (neveu de Ray Ventura), Jean-Pierre Cassel, Jean-Marc Thibault, Roger Pierre et Jean Yanne.
Un autre excellent guitariste faisait aussi partie de l'orchestre: Henri Salvador a été engagé par Ray Ventura en 1941, il effectuera la tournée des Collégiens en Argentine et au Brésil.
En 1945, l'orchestre regagne l'Europe, Henri Salvador est resté avec l'orchestre de Ray Ventura jusqu'en 1948, participant également à quelques films : "Nous irons à Paris", "Nous irons à Monte-Carlo"...
Les solistes ont souvent changé au fil des années, au gré des différentes formations que Ray Ventura a constituées: Il y avait principalement Grégoire Aslan (dit Coco Aslan), Paul Misraki qui cumule tous les talents (pianiste, arrangeur, auteur-compositeur) était également chanteur.
Pour quelques enregistrements, Ray Ventura fait appel à des artistes ayant déjà à l'époque une certaine notoriété : Roger Dann, Guy Berry, Robert Burnier, Jean Clément et même le comédien cascadeur Roland Toutain, Gus Deloof... pour ne citer que ceux-là
MERCI CLODISA , VICTORIA POUR TOUS CES SUJETS HYPER INTÉRESSANTS , J'AIME BEAUCOUP LES OMBRELLES ET PARASOLS.DOMMAGE QUE LES OMBRELLES SOIENT PASSÉES DE MODE.VIVE LA JOURNÉE DE L' AMITIÉ! GROS BISOUS À TOUTES ET TOUS
Elle a été proclamée en 2011 par l'ONU pour promouvoir l’amitié entre:
- les peuples, - les pays, - les cultures et - les individus - et inspirer autant que faire se peut les efforts de paix entre communautés... un discours qui fait du bien même si il faut se reférer au Docteur Coué !
La résolution 65/275 votée par l'ONU insiste sur la participation des jeunes et sur celle des futurs dirigeants de pays, à des activités qui impliquent les différentes cultures et proment la compréhension entre les pays et les communautés et le respect de la diversité.
La Journée Internationale de l'amitié soutient aussi les buts et les objectifs de la : "Déclaration et du Programme d'action sur une culture de la paix" (ONU).
L'ONU encourage les gouvernements, les ong et les individus à organiser toutes sortes d'événements, activités et initiatives qui contribuent aux efforts de la communauté internationale de promotion d'un dialogue entre les civilisations, la solidarité, la compréhension mutuelle et la réconciliation.
Face aux problématiques d’envergure mondiale comme : - la pauvreté, - la violence ou - les violations des droits de l’homme - et pour faire face aux crises, nous devons nous attaquer à leurs causes les plus profondes, en encourageant et en défendant un esprit partagé de solidarité humaine.
Sur le plan mondial, cette action peut prendre plusieurs formes, qui vont de l’aide internationale à la mobilisation politique.
Sur le plan individuel, elle prend la forme simple et éternelle de l’amitié.
Journée mondiale de la dignité des victimes de la traite d’êtres humains
"Cette première Journée mondiale de la dignité des victimes de la traite d'êtres humains est un appel à l'action pour faire cesser ce crime et donner de l'espoir aux victimes, qui vivent souvent autour de nous alors que nous ignorons tout de leur sort.
Pour arrêter les trafiquants, il nous faut couper leurs voies de financement et saisir leurs avoirs.
J'exhorte tous les pays à ratifier et à appliquer intégralement la Convention des Nations Unies contre la criminalité transnationale organisée et son Protocole additionnel relatif à la traite d'êtres humains"
M. Ban Ki-moon, Secrétaire général de l'ONU
Une urgence planétaire :
L'ONU nous invite à nous interroger sur la question de l'esclavage moderne et il est vrai que cette question concerne au moins 2,5 millions de personnes réparties sur la planète.
Il s'agit aussi bien d'hommes, de femmes que d'enfants qui tombent aux mains de trafiquants dans leur pays et à l’étranger.
L’esclavage dit "moderne" n'a rien à envier à ce que l'humanité a pu connaître par le passé et il est non seulement honteux dans son principe que par les maltraitances qu'il engendre.
L'escalavage, quelle que soit sa forme, n’a pas sa place dans ce monde !
Un parasol est une grande ombrelle* généralement en toile épaisse destinée à fournir de l' ombre à une ou plusieurs personnes là où elle est installée, le plus souvent près d'une table ou plantée dans le sable d'une plage.
Le parasol entoilé peut se fermer pour être transporté mais n'est pas destiné à être tenu pendant son utilisation.
Imprimé, un parasol peut être un objet plucitaire.
Le parasol trouve son origine dans l'Antiquité chez les Grecs et les Romains, sous la forme de l'ombrelle : c'était un signe de puissance divine et humaine.
L'Église catholique l'utilise sous le terme d'« ombrellinos » pour couvrir le pape et les évêques dans leurs édifices religieux respectifs.
Catherine de Médicis l'introduit en France en tant qu'accessoire de mode féminin porté par des pages.
Au XIXe siècle , il devient individuel et portatif et s'utilise dans la rue.
Les bains de mer sur les plages du Nord, apparus dans les années 1820, amènent l'ombrelle sur les plages, où le teint des bourgeois et aristocrates doit rester pâle . (à cette époque et jusqu'à l'entre-deux-guerres, être bronzé était un signe d'appartenance à une classe sociale qui travaille au soleil, donc inférieure).
Les parasols de plage sont alors créés mais appartiennent à ceux qui ne possèdent pas leur propre cabine ou roulotte de bain * .
La production, d'abord française, se délocalise en Asie . (il n'en reste actuellement qu'un seul, Dess, qui fournit des palaces comme le Plaza Athénée à Paris et l ' hôtel Martinez à Cannes).
Plaza Athénée
Dans les années 1970, il est de bon ton d'assortir son parasol à sa robe.
Apparaissent ensuite les parasols qui filtrent les UV, permettant de bronzer en sécurité, même si les toiles en acrylique sont plus efficaces, ainsi que la couleur choisie (vert amande, olive, marron noisette et bleu foncé notamment, le blanc étant éblouissant et le noir, chauffant)
Il existe quatre types répandus de parasols : Parasol droit : le plus classique Parasol mural : fixé au mur Parasol inclinable : parasol droit avec fonction d'inclinaison Parasol déporté : toile située sur le côté de la structure
Parmi tous les animaux bizarres que nous offre la Nouvelle-Zélande, ce spécimen est tout en plumes et en vivacité d’esprit .
Le kakapo est un perroquet assez imposant originaire de NOUVELLE-ZÉLANDE.
Le KAKAPO peut atteindre les 60cm à l’âge adulte et peser jusqu’à 4 kg.
L'espèce décroche le titre de perroquet le plus lourd au monde.
Il est assez facile de comprendre, du coup, pourquoi le kakapo ne vole pas.
Accessoirement, les petites ailes que l’on devine sous son joli plumage vert-jaune sont un peu courtes pour son poids,
et si leur utilité est par conséquent remise en question, elles sont particulièrement aérodynamiques.
Mais le kakapo s’en fout : il court. Et il court avec toute la grâce du monde.
Selon les scientifiques, cette évolution pourrait s'expliquer par l'absence de prédateurs terrestres naturels.
N'ayant pas besoin de fuir les menaces en s'envolant, l'oiseau de même que ses ailes se serait adapté à vivre sur la terre ferme.
C’est un grand habitué des arbres.
Inutile donc d'imaginer ce volatile corpulent s'élancer dans les airs, il en est incapable.
Il se contente généralement de se déplacer sur ses pattes la tête en avant.
Des pattes qui sont d'ailleurs relativement puissantes et qui font de lui un excellent marcheur et grimpeur.
Ce qui ne l'empêche pas d'agiter ses ailes de temps en temps.
Grâce à elles, l'oiseau peut même "se parachuter" et planer sur de courtes distances.
Autant de capacités qui lui permettent de fureter à droite à gauche pour collecter les plantes, graines et fruits dont se nourrit ce
végétarien exclusif.
De préférence de nuit, l'espèce étant principalement nocturne.
C'est d'ailleurs de là que vient son nom, kākāpō, qui est issu de la langue Māori et signifie "perroquet de nuit".
Chez les Māoris, l'oiseau occupe en effet une place importante.
Il a longtemps été chassé pour sa viande, ses plumes et était aussi gardé comme animal de compagnie.
Il faut dire que le perroquet n'est pas très difficile à attraper.
En guise de défense face à un danger potentiel, il se contente de se figer,espérant peut-être ainsi échapper à l'attention.
En outre, l'animal est plutôt de nature curieuse et est connu pour s'approcher assez facilement des humains.
La singularité du kākāpō est loin de se limiter aux caractéristiques précédemment décrites.
Il se distingue aussi par d'autres particularités cocasses dont celles :
- de dégager une odeur de "renfermé sucré",
- de se lancer dans une compétition de séduction pour gagner le coeur des femelles,
- d'émettre divers cris dont certains s'apparentent à de légers ' boums'
- et d'avoir une très grande longévité d'au moins 60 ans.
Victime de son caractère curieux et peu farouche, le kakapo a vu ses effectifs radicalement chuter depuis le XIXe siècle.
Grâce à un programme de conservation, l'espèce va désormais un peu mieux.
Leur espèce est préservée depuis 1990.
Difficile cependant de parler de ce drôle d'animal sans évoquer sa situation dramatique.
Alors qu'il était autrefois considéré comme l'un des oiseaux les plus communs de Nouvelle-Zélande,
sa population a drastiquement chuté jusqu'à atteindre à peine 51 individus au milieu des années 1990.
A l'origine du déclin :
- les activités humaines
- et les espèces introduites par l'homme, rats, chats et hermines qui se sont attaqués aux perroquets sans défense et à leurs oeufs.
Ce constat a fait figure de sonnette d'alarme pour le Département de la Conservation néo-zélandais qui a mis en place un vaste programme pour empêcher le kākāpō de disparaitre.
Les perroquets ont été déplacés dans des zones sans prédateur et des efforts ont été menés pour les aider à se reproduire.
Près de 30 ans plus tard, le bilan est plutôt positif et l'espèce se porte (un peu) mieux :
- les effectifs font désormais état de 205 individus, selon le Département de la Conservation.
L'avenir du kākāpō n'est pas sauvé pour autant car repeupler l'espèce est loin d'être une tâche aisée.
Celle-ci ne se reproduit que tous les deux à quatre ans et lorsqu'elle le fait, moins de 50% des oeufs s'avèrent fertiles.
En 2019, les scientifiques se sont ainsi réjouis d'avoir eu 249 oeufs pondus et 89 éclosions.
Les oeufs éclosent après une trentaine de jours .
Les efforts se maintiennent pour empêcher le kākāpō de rejoindre la liste des espèces disparues et lui permettre de peupler à nouveau les habitats de Nouvelle-Zélande.
Nom : kākāpō, également appelé perroquet-hibou (Strigops habroptilus)
Localisation : Nouvelle-Zélande
Signe particulier : Est le seul perroquet au monde incapable de voler
L'histoire du santon
La La tradition de la crèche de Noël trouve son origine au Moyen Âge,
certains auteurs la faisant remonter à Saint François d'Assise * qui aurait le premier,
en 1223, mis en scène la nativité dans son église de Greccio, en Italie. (lire tout en bas )
Les personnages furent alors joués par des gens du village, les animaux étant réels.
Cette « crèche vivante » a donné naissance à une tradition qui s’est perpétuée,
mais les « acteurs » ont été très largement remplacés par des personnages en bois, en cire, en carton pâte, en faïence et en verre.
Les premières crèches ressemblant à celles que nous connaissons font leur apparition dans les églises au XVIe siècle.
Après la Révolution française qui a entraîné la fermeture des églises et la suppression de la messe de minuit,
les représentations publiques de la nativité furent discontinues.
C’est alors qu ’ en Provence :
des petits personnages, les « santoun » ou « petits saints », ont été créés pour qu’une crèche de Noël puisse fleurir dans l’intimité du foyer de chaque famille provençale.
En 1803, peu après le Concordat, la première Foire aux santons fut inaugurée à Marseille.
Elle s’y tient toujours, de fin novembre à début janvier chaque année,
en haut de la Canebière, artère principale de la vieille ville, débouchant sur le Vieux Port.
Outre les petits santons peints, on peut trouver à cette foire des « santons habillés », en costume traditionnel,
chacun portant les insignes de son métier.
On peut également y acquérir les accessoires permettant de confectionner le décor traditionnel de la crèche :
- étable,
- puits,
- pont,
- étoile,
- papier rocher,
- papier ciel,
- mousse fraîche pour imiter l’herbe,
- etc.
Fabrication des santons
Les premiers santons étaient confectionnés en mie de pain, mais petit à petit c’est l’argile rouge de Provence
qui a été privilégiée pour la fabrication.
Si les santons sont longtemps restés de fragiles créations en argile crue, la cuisson de l’argile s’est imposée un peu partout de
nos jours.
C’est un marseillais, Jean-Louis Lagnel qui, aux alentours de1800, fut le premier fabricant connu de santons.
Depuis, le métier de santonnier s’est ajouté aux métiers traditionnels de la Provence.
Il existe de nos jours une centaine d’ateliers de santons entre :
- Marseille,
- Aubagne,
- Aix-en-Provence,
- Arles
- ainsi que dans de nombreux petits villages disséminés à travers de la région.
On peut distinguer 7 étapes dans la fabrication artisanale du santon :
- la création du modèle sculpté dans l’argile crue.
Il se tient toujours sur un socle, généralement circulaire et faisant partie intégrante du personnage.
Il devra être plus grand que la taille souhaitée à cause du rétrécissement dû au séchage;
- la fabrication d'un moule en "coquille" (pour éviter la contre-dépouille)
coulé en plâtre (de Paris), avec des encoches mâles et femelles permettant de joindre parfaitement les 2 parties;
- le moulage en pressant un colombin d’argile fraîche (mais pas collante) dans une des moitiés creuses du moule,
en ayant soin auparavant de talquer celui-ci.
On presse ensuite à la main les deux parties assemblées.
On ouvre le moule.
On découpe grossièrement le surplus d’argile (la « barbe ») autour du sujet et
délicatement on décroche le santon, qui est mis à sécher;
- l’"ébarbage" et la finition pour enlever toute trace de moulage en grattant la « barbe » avec un couteau;
- le séchage;
- la cuisson où le sujet est enfourné dans un four à 800° environ (cuisson du biscuit);
- la décoration,
elle se fait couleur par couleur, avec des pinceaux de décoration.
Les premiers santonniers se servaient d’un mélange constitué de pigments en poudre, de gomme arabique et d’eau.
Cette peinture était confectionnée par le santonnier lui-même.
Aujourd’hui, on utilise les gouaches acryliques, vinyliques etc. disponibles dans le commerce.
Le sujet ne doit surtout pas être vernissé.
Les principaux personnages de la crèche provençale :
Louis Lagnel a eu l'idée de construire les moules sur ses voisins qui exerçaient différents métiers, et les santons sont traditionnellement vêtus dans la mode populaire sous Louis-Philippe.
Il est à remarquer que chaque personnage a son histoire personnelle, qu’on peut apprendre en assistant à une des
nombreuses « Pastorales » représentées sur scène un peu partout en Provence à l’époque de Noël.
Citons comme personnages :
- l’enfan Jèsu ou lou tant bèu pichot : l’enfant Jésus ou le si bel enfant,
- Sant Jousè (Saint Joseph),
- la Santo Vierge (la Vierge Marie),
- lou biou (le bœuf),
- l'ase (l'âne),
- li pastre (les bergers, les pâtres),
- lou viei et la vièio (le vieux et la vieille),
- lou ravi (le ravi),
- lou tambourinaire (le tambourinaire),
- lou pescadou (le pêcheur),
- la peissouniero (la poissonière),
- lou pourtarié d'aigo (le porteur d'eau),
- lou bouscatié (le bucheron),
- la jardiniero (la jardinière),
- la masièro (la fermière avec les produits de la ferme),
- lou móunié (le meunier, avec son sac de farine),
- lou boulangié (le boulanger),
- lou banastaire (le vannier),
- l'estamaire (le rétameur),
- l'amoulaire (le rémouleur)
- et la bugadiero (la lavandière).
Les animaux
L'âne et le bœuf sont incontournables dans la crèche provençale.
Dans l'étable, ils regardent le petit Jésus et le réchauffent de leur souffle.
Les moutons sont également essentiels.
En nombre, ils représentent le troupeau des bergers.
Seul, au pied du petit Jésus, l'agneau représente l'offrande des bergers.
Parallèlement à ces animaux essentiels, la crèche provençale s'ouvre aussi à d'autres animaux :
- le chien accompagnant le chasseur,
- les poules et coqs de basse-cour,
- le cochon sur la place du village,
- les oies auprès du pont,
- l'âne qui porte la farine du meunier,...
L'ange
L’ange est le messager de la naissance du petit Jésus.
Le plus célèbre est l’ange Boufareu, celui qui souffle, tient une trompette et guide la population vers l’étable.
En général, il est suspendu au dessus de l'étable où est présentée Jésus.
L'aveugle et son fils
L’aveugle et son fils, issu de la Pastorale Maurel, il s’appuie sur l’épaule de son fils et retrouvre la vue devant l’étable de Jésus.
Bartoumieu
Bartoumieu, est personnage sympathique et comique de la Pastorale.
Il affiche un air bonhomme à l’allure négligée.
Les bergers
Les bergers sont des personnages bibliques puisqu'ils sont décrits dans la Bible.
En revanche, la représentation qui en est faite est imprégnée de l'image populaire provençale.
Ils sont représentés de multiples façons mais souvent près du Christ car ils sont les premiers arrivés.
Les bergers peuvent être jeunes ou vieux,
appuyés sur un bâton, debout ou à genoux devant le Christ,
un agneau parfois dans les bras ou sur les épaules.
La bohémienne
La bohémienne tient un enfant dans les bras.
Le curé
D'une bonhommie naturelle, souvent bedonnant et chauve, il administre la paroisse du village voisin.
L'importance du curé dans les villages provençaux d'autrefois explique certainement sa représentation.
Marius
Marius est un personnage essentiel des santons provençaux sans doute parce qu'il trouve ses origines dans les œuvres
d'Alphonse Daudet
et
rappelle le personnage si attachant de Tartarin dont la langue est si bien pendue.
Le pêcheur
Souvent représenté avec un filet de pêcheur et une corbeille de poissons.
Personnage biblique de la crèche car certains disciples de Jésus étaient pêcheurs et car son rôle symbolique est essentiel.
Le porteur d'eau
Son offrande est simplement de l'eau présentée dans une cruche.
Son origine s'explique dans la rareté de l'eau en Provence dans les siècles précédents.
Le ravi
Le Ravi est l'idiot du village,
personnage naïf qui n'a rien à offrir, mais qui, touché par la grâce de l'événement, se réjouit de la naissance du Christ.
Il est toujours représenté les bras levés au ciel.
Le rémouleur
Le rémouleur exerçait son activité sur les routes et dans les rues des villages,
le rémouleur proposait ses services pour aiguiser couteaux, haches, ciseaux, rasoirs, bref tout ce qui coupait.
Les rois mages
Les rois mages sont au nombre de trois :
- Melchior,
- Gaspard
- Balthazar.
Richement vêtus, ils apportent chacun une offrande (or, encens et myrrhe) au petit Jésus.
Venant de très loin, ils sont en général représentés avec un ou plusieurs dromadaire(s) accompagnés d'un chamelier.
Les rois mages arrivent traditionnellement devant l'étable le 6 janvier lors de l'Épiphanie.
St-François d'Assise
St François d’Assise, avec sa robe de bure.
Il est le saint patron des santonniers.
Le tambourinaïre
Le tambourinaïre est représenté avec son tambourin et son galoubet.
Il renforce l'idée que la naissance est une fête.
Le vannier
Il est représenté avec un grand panier d'osier qui servira de berceau au nouveau-né.
Même s'il vient d'abord à l'esprit le panier en osier de Moïse,
il est plus probable que ce personnage trouve son origine dans l'importance du métier de vannier aux siècles précédents
en Provence.
Le vieux et la vieille
Ils s'appellent Grasset et Grasseto.
Ils sont souvent représentés assis ensemble sur un banc de la place du village ou debout, bras dessus, bras dessous.
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* Il y a 792 ans, Saint François d’Assise reconstituait pour la première fois la scène de la Nativité avec des personnages.
La naissance du Sauveur a été illustrée par les chrétiens bien avant cette date, mais c’est le jour de Noël 1223 qui marqua la naissance d'une tradition se rapprochant des fameuses crèches que l’on connait.
Voici deux extraits, tirés de deux différentes vies de saint François d'Assise, qui racontent l’évènement.
Trois ans avant sa mort, François décida de célébrer avec le plus de solennité possible, près de Greccio, le souvenir de la
Nativité de l’Enfant Jésus, afin d’augmenter la dévotion des habitants.
Il fit préparer une mangeoire, apporter du foin, amener un bœuf et un âne.
On convoqua les frères, la foule accourut, la forêt retentit de leurs chants, et cette nuit vénérable revêtit splendeur et solennité, à
la clarté des torches étincelantes et au son des cantiques résonnant haut et clair.
L’homme de Dieu, debout près de la crèche et rempli de piété, ruisselait de larmes et débordait de joie.
La messe fut célébrée sur la mangeoire comme autel et François prêcha au peuple rassemblé la naissance du pauvre Roi qu’il nommait avec tendresse et amour l’Enfant de Bethléem.
Le seigneur Jean de Greccio, chevalier vertueux et loyal qui avait quitté les armées des princes de la terre par amour pour le
Christ, et qu’une étroite amitié liait à l’homme de Dieu, affirma qu’il avait vu un enfant très beau qui reposait dans la crèche qui parut
s’éveiller lorsque le bienheureux Père François le prit entre ses bras.
L’exemple de François offert au monde réveilla les âmes qui s’endormaient dans leur foi au Christ, et le foin de la crèche, conservé
par le peuple, servit de remède pour les animaux malades et de préservatif contre toutes sortes de pestes :
Dieu glorifiait en tout sonserviteur et prouvait par des miracles évidents la puissance de ses prières et de sa sainteté.
Extrait du livre Première vie de Saint François d’Assise de Thomas de Celano
Pour le moyen âge, une fête religieuse était avant tout une représentation, plus ou moins fidèle, du souvenir qu'elle rappelait :
de là les santons de la Provence, les processions du Palmesel, les cénacles du Jeudi saint, les chemins de croix du Vendredi saint, le drame de la Résurrection le jour de Pâques, et les étoupes enflammées de la Pentecôte.
François était trop italien pour ne pas aimer ces fêtes où tout ce qu'on voit parle de Dieu et de son amour.
Les populations des environs de Greccio furent donc convoquées ainsi que les frères des monastères voisins.
Au soir de la vigile de Noël, on vit sur tous les sentiers les fidèles se hâter vers l'ermitage, des torches à la main, et faisant retentir les forêts de leurs joyeux cantiques.
Tous étaient dans la joie, François plus que personne :
- le chevalier avait préparé une crèche avec de la paille, et amené un bœuf et un âne qui de leur haleine semblaient vouloir
réchauffer le pauvre bambino tout transi de froid.
Le Saint, à cette vue, sentait des larmes de pitié inonder son visage ; il n'était plus à Greccio, son cœur était à Bethléhem.
Enfin on se mit à chanter matines, puis la messe commença où, comme diacre, François lut l'Évangile.
Le simple récit de la légende sacrée, dit par une voix si douce et si ardente, touchait déjà les cœurs ; mais quand il prêcha, son émotion gagna bien vite l'auditoire :
sa voix avait une tendresse si indicible que les assistants oubliaient tout, eux aussi, pour revivre les sentiments des bergers de la Judée qui allèrent jadis adorer le Dieu fait homme, naissant dans une étable.
Extrait du livre de Paul Sabatier,Vie de S. François d'Assise
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QUELQUES SANTONNIERS :
Listes des santonniers 2019
(Classement par ordre alphabétique)+OU-
LILIANEGUIOMAR
LISE BERGER
LOU CHRISTOU
LOU PITCHOUN
MASI CATHERINE
OUSTAU D ANTAN
PAYSAGES ET CRECHES DE LAURENCE
POURCEL PASCAL
RACCURT/NAVORET RAPHAEL
SAGNES ALAIN
SANTON RACCASI
SANTONS ANDRE FILIPPI
SANTONS BOUCHET PIERRE
SANTONS CHRISTINE DARCK
SANTONS CODOU ROSSEL
SANTONS COLETTE
SANTONS COULEURS DU SUD
SANTONS D ANALY
SANTONS D ART ADRY
SANTONS DIDIER
SANTONS DUMAS
SANTONS ET SCULPTURES POURREAU
SANTONS FLORE
SANTONS FOREST-CAVASSE-FERRY
SANTONS GASQUET
SANTONS ISOLINE FONTANILLE
SANTONS JERMER - DE L ORATOIRE
SANTONS JOSIANE ET PATRICK GIORDANO
SANTONS LAMBERT ET FILS
SANTONS LARGUIER
SANTONS MAYANS
SANTONS RICHARD
SANTONS ROVERCH CREATIONS
SANTONS SAUREL
SERGE VINCENT
SILVANO JOSETTE
SUD PASSION
VAQUETTE ELIANE
ARLATENCO
ART D EUS
ATELIER BONILLO
ATELIER CASA
ATELIER CONTAT
ATELIER D ART SANTONS PARDI
ATELIER DE FANNY
ATELIER DE L OEUF
ATELIER DE PROVENCE VOURIOT-BEAUMOND
ATELIER DES SANTONS COULOMB DANIEL
ATELIER PAUL GARREL
ATELIER PROVENCE CRECHE LE FLOCH
ATELIER RAMPAL
CANET CRECHES PROVENCALES
CLEMENTE CECILE
COTE SANTONS
COULOMB DIDIER –DI LANDRO
CRECHES CREATIONS AUBENAS
CRECHES PASSIONS PROVENCALES
CRECHES PROVENCALES - ANTHONY CLARK
DE MARANS SYLVIE
DUBOST MICHEL – A-T-P
ELISABETH ET BERNARD FONTANILLE
FERRITO CLAUDE
FUSIER YANNICK
GAUME JEAN ETIENNE
GIORDANO GENEVIEVE
GULIELMO DECORS ET CRECHES
IGNACEL JEROME
JOLI-MET-MINIATURES
LE MONDE MINIATURE DE JB
LES MAISONS DE GERALD ROUX
LES MINIATURES DE DIDANGE
LES ROULOTTES DE LUCAS
LES SANTONS D’ADRIEN
LES SANTONS DE MARINETTE
LES SANTONS DU CAVARE
Sacha Distel : Madame la Marquise
S. Distel, J- P Cassel, J-M Thibault, R. Pierre et J . Yanne 1967
Allô, allô James !
Quelles nouvelles ?
Absente depuis quinze jours,
Au bout du fil
Je vous appelle ;
Que trouverai-je à mon retour ?
Tout va très bien,
Madame la Marquise,Tout va très bien, tout va très bien.
Pourtant, il faut, il faut que l'on vous dise,
On déplore un tout petit rien :
Un incident, une bêtise,
La mort de votre jument grise,
Mais, à part ça,
Madame la MarquiseTout va très bien, tout va très bien.
Allô, allô
Martin?
Quelles nouvelles ?
Ma jument gris' morte aujourd'hui !
Expliquez-moi
Cochet fidèle,Comment cela s'est-il produit ?
Cela n'est rien, Madame la Marquise,Cela n'est rien, tout va très bien.
Pourtant il faut, il faut que l'on vous dise,
On déplore un tout petit rien :
Elle a péri
Dans l'incendie
Qui détruisit vos écuries.
Mais, à part ça, Madame la MarquiseTout va très bien, tout va très bien.
Allô, allô Pascal !
Quelles nouvelles ?
Mes écuries ont donc brûlé ?
Expliquez-moi, vous Mon chef modèle,
Comment cela s'est-il passé ?
Cela n'est rien, Madame la Marquise,Cela n'est rien, tout va très bien.
Pourtant il faut, il faut que l'on vous dise,
On déplore un tout petit rien :
Si l'écurie brûla,
Madame,
C'est qu'le château était en flammes.
Mais, à part ça, Madame la MarquiseTout va très bien, tout va très bien
Allô, allô Lucas ?
Quelles nouvelles ?
Notre château est donc détruit !
Expliquez-moi
Car je chancelle
Comment cela s'est-il produit ?
Eh bien !
Voila, Madame la Marquise,
Apprenant qu'il était ruiné,
A peine fut-il rev'nu de sa surprise
Que M'sieur l'Marquis s'est suicidé,
Et c'est en ramassant la pelle
Qu'il renversa toutes les chandelles,
Mettant le feu à tout l'château
Qui s'consuma de bas en haut ;
Le vent soufflant sur l'incendie,
Le propagea sur l'écurie,
Et c'est ainsi qu'en un moment
On vit périr votre jument !
Mais, à part ça, Madame la Marquise,Tout va très bien, tout va très bien.
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Pour ceux qui ne savent pas cette chanson dénonce la passivité de la France face à l'arrivée de la seconde guerre mondiale
"Tout va très bien, Madame la Marquise" est une chanson de 1935, paroles et musique de Paul Misraki,
publiée aux éditions Ray Ventura;
c'est un des grands succès de l'orchestre de Ray Ventura et ses Collégiens avec de nombreuses autres chansons.
"Tout va très bien Madame la Marquise"
est devenu une expression proverbiale pour désigner une attitude d'aveuglement face à une situation désespérée.
Cela peut encore se vérifier de nos jours....
Raymond Ventura était né à Paris le 16 avril 1908 dans une famille assez bourgeoise qui l'envoya faire ses études au lycée
Jeanson-De-Sailly.
Avec quelques congénères très intéressés, comme lui, par la musique Américaine, le jazz pour ne pas le nommer,
Raymond qui joue du piano depuis ses jeunes années met sur pied vers la fin des années 20 un orchestre pour animer ce qui ne s'appelait pas encore des "surprises-parties".
Mais aucun de ses membres ne se destinait à une carrière musicale.
Il s'agissait seulement d'une diversion, quelquefois rémunératrice, aux études scolaires.
La mode étant aux terminologies anglo-saxonnes ,
le groupe fut baptisé "The Collegians" qui devint peu après " Les Collégiens".
Bien mieux que des amateurs doués ils furent bientôt capables d'affronter l'épreuve du disque et dès octobre 1928,
pour Columbia, ils pénétraient dans un studio d'enregistrement.
Parmi ces jeunes talents on relève la présence :
du trompettiste Ray Binder,
du saxophoniste Eddie Foy,
du pianiste-compositeur Paul Misraki et
des frères Aslanian.
Jusqu'en 1932
ils produisent surtout des interprétations de jazz mais l'ensemble étant devenu véritablement professionnel,
le répertoire se trouve sensiblement modifié.
Aux imitations strictement instrumentales des orchestres de Paul Whiteman et Jack Hylton vont succéder des
chansons-sketches qui rencontrent immédiatement l'adhésion du grand public.
Les musiques de Misraki sur lesquelles André Hornez invente des paroles humoristiques de la meilleure venue donnent
naissance à une kyrielle de chansons plus populaires les unes que les autres :
"Tout va très bien Madame la Marquise",
"Ça vaut mieux que d'attraper la scarlatine",
"Qu'est-ce qu'on attend ?",
"Comme tout le monde"...
Reprises au cinéma dans les films
"Feux de joie" (1938),
"Tourbillon de Paris" (1939).
Après la guerre l'orchestre s'exile en Amérique du Sud.
À son retour Ventura remonte une formation avec de jeunes éléments et renoue avec le succès, tournant d'autres films :
"Nous irons à Paris" (1949) ,
"Nous irons à Monte-Carlo" (1951).
Mais de plus en plus il se consacre à la production cinématographique, discographique et à l'édition musicale, abandonnant peu à peu la direction de son orchestre dont il reste aujourd'hui, heureusement, les disques qui nous restituent la bonne humeur et la verve des
"collégiens".
Ray Ventura nous a quittés le 30 mars 1979.
À noter la très bonne parodie sur cette chanson de:
Sacha Distel (neveu de Ray Ventura), Jean-Pierre Cassel, Jean-Marc Thibault, Roger Pierre et Jean Yanne.
Sacha Distel: Madame La Marquise
S. Distel, J P Cassel, J M Thibault, R Pierre et J Yanne 1967
À noter la très bonne parodie sur cette chanson de:
Sacha Distel (neveu de Ray Ventura), Jean-Pierre Cassel, Jean-Marc Thibault, Roger Pierre et Jean Yanne.
Un autre excellent guitariste faisait aussi partie de l'orchestre:
Henri Salvador a été engagé par Ray Ventura en 1941, il effectuera la tournée des Collégiens en Argentine et au Brésil.
En 1945, l'orchestre regagne l'Europe,
Henri Salvador est resté avec l'orchestre de Ray Ventura jusqu'en 1948, participant également à quelques films :
"Nous irons à Paris",
"Nous irons à Monte-Carlo"...
Les solistes ont souvent changé au fil des années, au gré des différentes formations que Ray Ventura a constituées:
Il y avait principalement Grégoire Aslan (dit Coco Aslan),
Paul Misraki qui cumule tous les talents (pianiste, arrangeur, auteur-compositeur) était également chanteur.
Pour quelques enregistrements, Ray Ventura fait appel à des artistes ayant déjà à l'époque une certaine notoriété :
Roger Dann,
Guy Berry,
Robert Burnier,
Jean Clément et
même le comédien cascadeur Roland Toutain,
Gus Deloof...
pour ne citer que ceux-là
MERCI CLODISA , VICTORIA POUR TOUS CES SUJETS HYPER INTÉRESSANTS , J'AIME BEAUCOUP LES OMBRELLES ET PARASOLS.DOMMAGE QUE LES OMBRELLES SOIENT PASSÉES DE MODE.VIVE LA JOURNÉE DE L' AMITIÉ!
GROS BISOUS À TOUTES ET TOUS
Journée internationale de l'amitié
Elle a été proclamée en 2011 par l'ONU pour promouvoir l’amitié entre:
- les peuples,
- les pays,
- les cultures et
- les individus
- et inspirer autant que faire se peut les efforts de paix entre communautés...
un discours qui fait du bien même si il faut se reférer au Docteur Coué !
La résolution 65/275 votée par l'ONU insiste sur la participation des jeunes et sur celle des futurs dirigeants de pays,
à des activités qui impliquent les différentes cultures et proment la compréhension entre les pays et les communautés
et le respect de la diversité.
La Journée Internationale de l'amitié soutient aussi les buts et les objectifs de la :
"Déclaration et du Programme d'action sur une culture de la paix" (ONU).
L'ONU encourage les gouvernements, les ong et les individus à organiser toutes sortes d'événements, activités et initiatives qui contribuent aux efforts de la communauté internationale de promotion d'un dialogue entre les civilisations, la solidarité,
la compréhension mutuelle et la réconciliation.
Face aux problématiques d’envergure mondiale comme :
- la pauvreté,
- la violence ou
- les violations des droits de l’homme
- et pour faire face aux crises,
nous devons nous attaquer à leurs causes les plus profondes,
en encourageant et en défendant un esprit partagé de solidarité humaine.
Sur le plan mondial, cette action peut prendre plusieurs formes,
qui vont de l’aide internationale à la mobilisation politique.
Sur le plan individuel, elle prend la forme simple et éternelle de l’amitié.
Journée mondiale de la dignité des victimes de la traite d’êtres humains
"Cette première Journée mondiale de la dignité des victimes de la traite d'êtres humains est un appel
à l'action pour faire cesser ce crime et donner de l'espoir aux victimes, qui vivent souvent autour de nous alors que nous ignorons tout de leur sort.
Pour arrêter les trafiquants, il nous faut couper leurs voies de financement et saisir leurs avoirs.
J'exhorte tous les pays à ratifier et à appliquer intégralement la Convention des Nations Unies contre
la criminalité transnationale organisée et son Protocole additionnel relatif à la traite d'êtres humains"
M. Ban Ki-moon, Secrétaire général de l'ONU
Une urgence planétaire :
L'ONU nous invite à nous interroger sur la question de l'esclavage moderne et il est vrai que
cette question concerne au moins 2,5 millions de personnes réparties sur la planète.
Il s'agit aussi bien d'hommes, de femmes que d'enfants qui tombent aux mains de trafiquants dans leur pays et à l’étranger.
L’esclavage dit "moderne" n'a rien à envier à ce que l'humanité a pu connaître par le passé et
il est non seulement honteux dans son principe que par les maltraitances qu'il engendre.
L'escalavage, quelle que soit sa forme, n’a pas sa place dans ce monde !
généralement en toile épaisse destinée à fournir de l' ombre à une ou plusieurs personnes là où elle est installée,
le plus souvent près d'une table ou plantée dans le sable d'une plage.
(* Une ombrelle est un dispositif permettant de se protéger du soleil en créant de l'ombre à partir d'un grand écran en tissu tendu au-dessus de l'utilisateur.
Elle a une forme très similaire au parapluie, qui protège de la pluie, mais n'est pas forcément imperméable.
Contrairement à certains parapluies, l'ombrelle est faite en tissus ou même papier réfléchissant ou plutôt diffusant au maximum le spectre solaire, de couleur claire de sorte à ne pas absorber le rayonnement solaire qui, pour un corps noir parfait, après avoir été entièrement absorbé serait ré-émis autant vers le haut que vers le bas par rayonnement thermique.
Tandis que l'ombrelle ne protège que du rayonnement solaire, en cas de température trop élevée et même sous abri, pour se rafraichir, on peut également utiliser d'autres dispositifs portatifs : l'éventail, ou le mini brumisateur d'eau.)
Le parasol entoilé peut se fermer pour être transporté mais n'est pas destiné à être tenu pendant son utilisation.
Imprimé, un parasol peut être un objet plucitaire.
Le parasol trouve son origine dans l'Antiquité chez les Grecs et les Romains, sous la forme de l'ombrelle :
c'était un signe de puissance divine et humaine.
L'Église catholique l'utilise sous le terme d'« ombrellinos » pour couvrir le pape et les évêques dans leurs édifices religieux respectifs.
Catherine de Médicis l'introduit en France en tant qu'accessoire de mode féminin porté par des pages.
Au XIXe siècle , il devient individuel et portatif et s'utilise dans la rue.
Les bains de mer sur les plages du Nord, apparus dans les années 1820, amènent l'ombrelle sur les plages,
où le teint des bourgeois et aristocrates doit rester pâle .
(à cette époque et jusqu'à l'entre-deux-guerres, être bronzé était un signe d'appartenance à une classe sociale qui travaille au soleil, donc inférieure).
Les parasols de plage sont alors créés mais appartiennent à ceux qui ne possèdent pas leur propre cabine ou roulotte de bain * .
*Une roulotte de bain est une cabine de bain roulante.
Ce type de cabine a été utilisé surtout à la fin du XIXe siècle jusqu'aux années 1910.
Elle permettait de changer de tenue et de passer directement de la plage à l'eau de l'océan sans contrevenir aux règles morales de l'époque victorienne. La plupart étaient entièrement construites en bois, mais certaines avaient des parois de toile sur un
cadre de bois
L'outil se démocratise pendant les premiers congés payés de 1936 et surtout pendant les Trentes Glorieuses.
La production, d'abord française, se délocalise en Asie .
(il n'en reste actuellement qu'un seul, Dess, qui fournit des palaces comme le Plaza Athénée à Paris et l ' hôtel Martinez à Cannes).
Dans les années 1970, il est de bon ton d'assortir son parasol à sa robe.
Apparaissent ensuite les parasols qui filtrent les UV, permettant de bronzer en sécurité, même si les toiles en acrylique sont plus efficaces, ainsi que la couleur choisie (vert amande, olive, marron noisette et bleu foncé notamment, le blanc étant éblouissant et le noir, chauffant)
Il existe quatre types répandus de parasols :
Parasol droit : le plus classique
Parasol mural : fixé au mur
Parasol inclinable : parasol droit avec fonction d'inclinaison
Parasol déporté : toile située sur le côté de la structure