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Par Victoria il y a 3 années 11 mois
06/09/2018 - 16:09


Capteur de rêve



La légende du capteur de rêve est originaire des indiens Oneida.

Le capteur de rêve est une pièce artisanale qui fut fabriquée par les amérindiens il y a de cela fort longtemps.

Selon une croyance amérindienne, le capteur de rêve servait à empêcher les enfants et les adultes d'avoir de mauvais rêves.

Pour que cela fonctionne, ils devaient le placer à un endroit ou au lever du soleil, le capteur de rêve pouvait capter la lumière du jour,
il devait être tissé un peu comme une toile d'araignée, cette toile, lorsqu'elle attrapait un rêve, avait comme fonction de le filtrer.
Si le rêve était bon, il passait par les trous de la toile, se dirigeait vers les plumes et ainsi il pouvait revenir.
Par contre, si le rêve était mauvais, il devenait prisonnier de la toile jusqu'au lever du jour, pour ensuite être brûlé par le soleil et
disparaître à jamais.
06/09/2018 - 14:33


Lettre de Mme de Sévigné qui à pour destinataire une femme quelle appelle "ma fille"


  

Ce commentaire a été modifié le 06/09/2018 à 14:34
06/09/2018 - 13:39
06/09/2018 - 13:37
Ce livre a pour titre "Mémé", il a été écrit par l'acteur Philippe Torreton , sur la vie de sa grand-mère,
Je l'ai déjà lu 5 ou 6 fois, et ce n'est pas fini, tellement il m'a touché!
Voici un résumé fait par l'auteur :
«Mémé, c'est ma mémé,même si ça ne se dit plus.
Mémé me manque. Ses silences, ses mots simples au Scrabble, sa maison enfouie sous les pommiers et son buffet d'avant-guerre.
Ce texte est subjectif, partial, amoureux. ce n'est pas une enquête, ce n'est pas une biographie, c'est ce que j'ai vu, compris ou pas, ce que j'ai perdu et voulu retenir, une dernière fois.
Mémé, c'est mon regard de gamin qui ne veut pas passer à autre chose»
06/09/2018 - 13:20
la légende du colibri
Ce commentaire a été modifié le 06/09/2018 à 13:24
06/09/2018 - 12:36
"Un jour, les hommes et les femmes se rencontrèrent..." par David Lelait-Helo. 

  Une légende née en Amérique du Nord...

Il créa le monde, on l’appelait Grand Homme.

Il fit à sa façon, avec la meilleure volonté qui soit, avec passion et patience, mais bien sûr sans entraînement ni expérience, ces choses-là s’improvisent car il n’y a pas de livre ni de méthode.

Contemplant son monde, Grand Homme se dit qu’il avait accompli là un fort bel ouvrage.

Dans un village, il avait placé les hommes et vivait parmi eux,
dans un autre il avait installé les femmes autour de Grande Femme qui veillait sur elles.

Entre les deux villages, il avait planté des forêts impénétrables et creusé un fleuve infranchissable,
si bien que les uns ne connaissaient pas l’existence des autres.

Et c’était bien ainsi!

Avec le temps, chaque communauté avait appris à dompter son petit monde.

Dans le leur, les hommes chassaient, rôtissaient la viande, tannaient les peaux et lissaient les fourrures.

Dans le leur, les femmes labouraient, plantaient, semaient, récoltaient mais aussi cousaient, peignaient, brodaient, tissaient.

Si les hommes avaient pour eux la force,

les femmes avaient pour elle l’astuce.

Mais
ils avaient en commun une sorte d’ennui, il manquait en effet à chaque communauté une chose inexplicable et sans nom…

Grand Homme, ce matin-là, contemplait son œuvre lorsqu’il comprit avoir commis une erreur.

Ces deux mondes étaient en réalité les deux versants d’un seul
, ils devaient donc s’ouvrir et se rencontrer, les enseignements des uns venir compléter les apprentissages des autres.

Mais pour que s’opérât cette fusion, il fallait que l’attirance pour l’autre fût plaisante, et même irrésistible.

Agitant ses fioles et malaxant ses herbes magiques,
il inventa le plaisir et le désir, des forces par lesquelles les hommes et les femmes s’attireraient inéluctablement .

N’avait-il pas déjà imaginé cette puissante attraction entre la lune et les océans ?

à suivre.......

Bientôt ils passeraient de l'autre côté...

Grand Homme
devait par lui-même explorer le village des femmes, aussi s’en approcha-t-il.

Il vit les champs ensemencés et les fleurs ouvertes, les femmes belles et soignées dans leurs habits de
couleurs, les maisons savamment peintes et leur seuil balayé.

De
retour au village des hommes, au contraire peu soigné et rudimentaire, il dépeignit cet extrême raffinement.

Il ajouta que le corps des femmes, sous leurs mains rugueuses, leur procurerait de prodigieuses sensations.

Les hommes
l’écoutaient fascinés et troublés.

Il fut décidé que bientôt ils passeraient de l’autre côté…

Occupée à accomplir ses travaux de cueillette dans la forêt,
GrandeFemme fut attirée par de larges et longues empreintes qui n’étaient
pas celles des femmes.


Elle les suivit puis, bravant tous les périls, traversa le grand fleuve, se perdit par les profondeurs des bois et enfin aperçut le village des hommes.

Si
elle vit leurs vêtements souillés, leurs huttes sans confort et leurs façons abruptes,
elle huma aussi le doux fumet du gibier cuit à la broche et observa avec intérêt la force avec laquelle il
déplaçait les troncs et les pierres.

Tandis qu’elle s’en retournait dans son monde, elle songeait aux grandes choses dont seraient capables les deux communautés réunies.

Leur viande à eux n’était-elle pas faite pour être servie avec leurs légumes à elles ?

Et de leurs mains délicates ne sauraient-elles pas égayer et embellir leurs huttes tristes quand eux élèveraient de solides toits de bois et des murs de pierre?


Elle avertit aussitôt les femmes de sa découverte;

dans leurs yeux, de vives lueurs s’allumèrent, toutes pensaient à ce que seraient leurs vies si leurs solitudes étaient enfin rompues…

Dans le même temps, encouragés par Grand Homme,

les hommes quittèrent leur village, traversèrent les forêts et le vaste fleuve quand, à la croisée des chemins,
ils virent les femmes.

Effrayées par la crasse sur leurs habits, par leurs faces hirsutes et par la puanteur qu’ils dégageaient, elles se mirent à hurler pire que si le diable leur barrait chemin.

Effrayés par ces harpies qui en étaient à leur jeter de la terre au visage, ils détalèrent. 

Grand Homme se réjouit finalement de n’avoir jamais réuni les deux mondes.


Mais le soir venu, dans chaque camp, on repensa à ce qui était survenu.

Les femmes se dirent
qu’elles s’étaient montrées particulièrement bêcheuses,

les hommes eux convinrent
qu’ils avaient manqué de soin et d’égards.


Les hommes alors se baignèrent, taillèrent leurs barbes et chevelures, frottèrent leurs habits dans la rivière, si bien que quelques heures plus tard, lustrés comme des sous neufs, ils avaient fière allure.

De leur côté, les femmes, décidées à jouer la carte de l’humilité et de la compassion, souillèrent leurs habits, échevelèrent leurs cheveux et marquèrent de terre leurs visages.

Et chaque peuple reprit son chemin vers l’autre.

Lorsqu’à mi chemin, en une clairière, ils se retrouvèrent, ce fut pire encore que la première fois.

Les femmes ressemblaient cette fois à des bêtes sauvages
et
les hommes, si propres et dans leur mise parfaite,conclurent qu’elles se moquaient d’eux.

Dans les cris et les injures,
hommes et femmes d’un même élan s’enfuirent.

à suivre....

           Le jour où ils se rencontrèrent vraiment

Comme après l’émotion vient toujours le temps de la réflexion,

Grande Femme se posa et pensa longuement.

Enfin, elle prit la parole:

-  « Avec ces hommes, nous ne nous comprenons pas.

Ils sont le jour, nous sommes la nuit,

ils sont le feu, nous sommes l’eau.

Toutefois je persiste à croire que nos destins sont liés.

Ne ressentez-vous pas comme moi l’envie de marcher vers eux ?

Ne pensez-vous pas qu’ils ont ce qu’il nous manque ? »

Toutes
approuvèrent, elles étaient également d’accord pour se faire belles.

Durant des heures, elles abandonnèrent leurs peaux à toutes sortes d’huiles, nattèrent leurs cheveux et les
embellirent de fleurs et de perles de terre cuite peinte, ornèrent leurs membres fins de parures ciselées, leurs corps de vêtements du cuir le plus souple.

Et les
hommes qui avaientfinalement découvert les plaisirs de la toilette en firent autant de leur côté.

Puis arriva le jour où ils se rencontrèrent
vraiment…

Le ciel était clair ce matin-là et le soleil déjà ardent lorsqu’un même chemin les réunit.

Voyant et entendant les femmes,

les hommes furent troublés par leurs chants délicats, leurs rires sonores et la finesse de leurs traits peints.

Voyant et entendant les hommes, les femmes furent enchantées par leurs larges épaules et leurs bras puissants,
charmées par leurs voix graves et leurs airs embarrassés.


Doucement, les uns s’approchaient des unes,

doucement
Grand Homme s’approchait de Grande Femme.

Ces deux-là
s’apprécièrent immédiatement, ils eurent dans le regard de la joie et autant d’émotion;

ils s’étendirent à l’écart, sous les arbres dont les ramages leur faisaient un ciel de lit, tout naturellement comme s’ils l’avaient fait mille fois auparavant. 
Alors
ils se dirent et se firent des choses qu’ils ne connaissaient pas, et qu’il leur semblait pourtant reconnaître.

De longues heures filèrent car le mystère qu’ils goûtaient était un prodige dont on ne souhaite jamais qu’il finisse.

Ils se relevèrent et marchèrent vers la clairière.

Hommes et femmes avaient disparu pour eux aussi expérimenter ça et là le miracle qu’on leur avait offert.

Les uns et les unes reparurent lentement, non plus séparés mais enlacés, leurs mains liées,leurs yeux pleins de sourires et leurs peaux débordantes de frissons.

Ils donnèrent un nom au mystère qui les inondait,
l’amour.

Et bientôt, de deux villages ils ne firent qu’un.

Depuis éclatent bien des tourmentes et se traînent tant de soucis
mais personne ne regrettera jamais ce rapprochement.

Car le monde, bercé par l’amour, ne s’est plus jamais endormi, pas même ennuyé…


"Un jour, les hommes et les femmes se rencontrèrent..."
par David Lelait-Helo,
extrait de l'ouvrage "Si l'amour m'était conté". 

David Lelait-Helo est aussi l’auteur de "Poussièred’homme", "Sur l’épaule de la nuit", "C’était
en Mai, un samedi", "D’entre les pierres", "Quand je serai grand, je serai Nana Mouskouri"
aux éditions Anne Carrière. 
ParMarie-Sophie Dupré l(Notre Temps)
Ce commentaire a été modifié le 06/09/2018 à 13:18
06/09/2018 - 12:06
 

Ce commentaire a été modifié le 02/04/2019 à 01:42