Merci Victoria pour votre travail et la vidéo sur Marceline Loridan - Ivens , j'ai regardé hier soir la rediffusion de son passage à La Grande Librairie . J'aurais bien aimé retrouver la photo où , à petits pas , elle suivait le cercueil de son amie , sa soeur de coeur , lors de son entrée au Panthéon . Admiration pour son sourire et ses éclats de rire ....malgré tout
Comment aimer quand on a été déporté à 15 ans ? Marceline Loridan-Ivens se souvient… Avec la complicité de Judith Perrignon, la cinéaste présente son récit hors du commun et poignant : « L’amour après » ; aux éditions Grasset. Une véritable leçon de vie et d'amour qui vous plonge dans les souvenirs de l’auteure et du Paris d’après-guerre…
Marceline Loridan-Ivens, née Rozenberg, est une cinéaste française née le 19 mars 1928 à Epinal et morte le 18 septembre 2018 à Paris
Elle est notamment connue pour le monologue qu'elle tient place de la Concorde à Paris dans le film documentaire de Jean Rouch et Edgar Morin - «Chronique d'un été» (1961), qui est l'un des premierstémoignages filmés de la déportation durant la Seconde Guerre mondiale
2015 : prix Jean-Jacques -Rousseau de l'autobiographie pour «Et tu n'es pas revenu (Grasset)»
Marceline Rozenberg est née de parents juifs , émigrés en France depuis 1919.
Au début de la Seconde Guerre mondiale , sa famille s'installe dans le Vaucluse Leur dernière adresse est : Domaine de Gourdon à Bollène dans le Vaucluse.
C'est là qu’elle entre dans la Résistance .
Capturée par la Gestapo avec son père, Szlama Rozenberg,
elle est déportée à Birkenau par le convoi 71 du 13 avril 1944, dans le même convoi que son père, Simone Veil et Anne-Lise Stern , puis est déportée à Bergen-Belsen , enfin au camp de concentration de Theresienstadt .
Elle recouvre la liberté à la libération du camp, le10 mai 1945 par l'Armée rouge
Elle épouse Francis Loridan, jeune ingénieur en travaux publics, engagé sur des chantiers lointains. Des années plus tard ils divorceront et Francis autorise Marceline à conserver son nom.
Elle adhère au Parti Communiste français en 1955 et le quitte un an plus tard.
Elle croise alors des « déviationnistes », comme le philosophe Henri Lefebvre ou le sociologue Edgar Morin , tape des manuscrits pour des intellectuels, travaille au service reprographie d'un institut de sondage, est «Porteuse de Valises» pour le FLN et fréquente les nuits parisiennes de Saint-Germain-des-Prés.
En 1961, Edgar Morin lui fait découvrir le tournage du film«Chronique d'un été» , elle entre ainsi dans le monde du cinéma.
En 1963, elle rencontre et épouse le réalisateur de documentaires Joris Ivens de trente ans son aîné. Elle l'assiste dans son travail et coréalise certains de ses films comme «Le 17e parallèle» en 1968
Ils partent ensemble pour le Vietnam, où ils sont reçus par le président Hô Chi Minh
De 1972 à 1976, pendant la révolution culturelle déclenchée par le président Mao Zedong , Joris Ivens et Marceline Loridan travaillent en Chine et réalisent «Comment Yukong déplaça les montagnes» composé d'une série de 12 films. Critiqués par Jiang Qing , la femme de Mao, ils doivent quitter précipitamment la Chine
En 2003, elle réalise un film de fiction, «La Petite Prairie aux bouleaux» avec Anouk Aimée , très inspiré de son parcours dans les camps (le titre est la traduction du nom polonais Brzezinka , germanisé en Birkenau).
Elle a donné des conférences et témoigné dans les collèges et les lycées sur la Shoah .
Quatrième volet avec Marceline Loridan-Ivens, d'une série "A voix nue" diffusée en 2012. Elle y raconte son expérience de documentariste et de journaliste de télévision dans les années 60, sa rencontre avec le réalisateur Joris Ivens et ses tournages en Algérie et au Vietnam
Troisième volet d'un entretien avec Marceline Loridan-Ivens, diffusé en cinq parties. Elle y raconte son retour en France après la libération des camps de concentration et ses difficiles retrouvailles avec sa famille. Mais aussi les clubs de Saint-Germain-des-Prés
Marceline Loridan-Ivens est l'invitée de la série "A voix nue". Dans ce premier volet elle parlede sa famille juive polonaise, de leur installation en France puis de sa famille unie pendant la guerre jusqu'à son arrestation avec son père en 1944
Deuxième volet d'une série en cinq parties avec Marceline Loridan-Ivens. Elle raconte dans cet entretien la déportation, sa survie dans le camp de Birkenau-Auschwitz puis la libération.
Cinquième et dernier volet d'un entretien avec Marceline Loridan-Ivens. Elle y décrit son travail avec Joris Ivens pour ses documentaires tournés dans la Chine del'après révolution culturelle, puis elle évoque son film sur Auschwitz, "La Prairie aux bouleaux"
Bonjour Victoria, merci, je vois que nous sommes beaucoup à aimer ce grand artiste qui vient de nous quitter!!! Mais....la vie continue, faisons avec! Métro de Bruxelles.
"Adieu, hommage, respect pour le talent, l'élégance, l'humour de Jean Piat", a réagi sur Twitter le président du Festival de Cannes, Pierre Lescure.
Il a joué "Cyrano de Bergerac" près de 400 fois
Tour à tour pendant plus de 70 ans, Jean Piat, qui n'hésita pas à jouer dans le théâtre de boulevard, aura été : . Don César ("Ruy Blas"), . Alceste ("Le Misanthrope") . ou Don Quichotte, chantant après Jacques Brel, dans "L'Homme de la Mancha". "Je joue, parce que quand je ne joue pas, j'ai l'impression d'être privé de dessert!", disait-il à 90 ans passés, l’œil toujours pétillant.
Né le 23 septembre 1924 à Lannoy (Nord) dans une famille modeste et catholique, il fréquente le lycée Janson-de-Sailly à Paris et l'Institution de Sainte-Croix à Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine) avant d'être admis au Conservatoire national d'art dramatique.
En 1946, il fugue pour tenir sans autorisation un rôle au cinéma dans "Rouletabille" et se fait expulser.
Cela ne l'empêche pas d'entrer un an plus tard à la Comédie-Française.
Entre 1947 à 1972, il joue dans plus de 60 pièces.
Surtout, il tient le rôle, près de 400 fois, de "Cyrano de Bergerac".
La première fut saluée, une fois le rideau tombé, par plus de cinquante rappels! "Personne n'aura su comme lui, malgré une beauté inouïe, jouer de la laideur la plus célèbre de l'histoire de la littérature", a noté la Comédie-Française.
Mais c'est le petit écran qui l'a largement fait connaître du grand public.
En 1972, il frappe les esprits dans la série en six épisodes "Les Rois Maudits", réalisée par Claude Barma et adaptée de l'oeuvre de Maurice Druon. Il y incarne le cruel Robert d'Artois, tout de rouge vêtu.
Il enchaîne ensuite les succès sur les planches :
."Même heure l'année prochaine", ."Le préféré", "L'étiquette", ."Le Dindon", . "De Sacha à Guitry", . "Le retour en Touraine", . "L'Affrontement" - qui lui vaut le Molière 1997 du meilleur adaptateur d'une pièce étrangère -, ."Les dernières lunes" . et "Prof".
Le cinéma l'a toujours un peu boudé. Et la chance lui manqua :
Il doit jouer dans "Casque d'or" de Jacques Becker mais la Comédie-Française ne lui accorde pas son congé.
Jean-Pierre Melville veut l'engager dans son projet de film "Arsène Lupin" mais le réalisateur meurt prématurément.
Il travaillera toutefois avec :
. Luis Bunuel dans "La Voie lactée", . René Clément dans "Le passager de la pluie" . ou Sergio Gobbi dans "La Rivale". Il a prêté sa voix aux personnages de :
. Scar dans "Le Roi Lion" . ou de Gandalf dans "Le Seigneur des anneaux".
Jean Piat a aussibeaucoup écrit : - Son dernier livre, un retour sur sa carrière, "Et... vous jouez encore !", est paru en 2015.
Françoise Dorin, qui a écrit plusieurs pièces pour lui, avait joué un rôle décisif dans son départ de la Comédie-Française au début des années 70 pour le théâtre de boulevard dont elle était une grande plume.
"L'un et l'autre font partie du patrimoine culturel des Français", écrivait Le Point en 2013, lors de la présentation de la pièce de Françoise, jouée par Jean, "Ensemble et séparément".Nicematin
Clodisa : merci l'avion Tintin......
J'aurais bien aimé retrouver la photo où , à petits pas , elle suivait le cercueil de son amie , sa soeur de coeur , lors de son entrée au Panthéon .
Admiration pour son sourire et ses éclats de rire ....malgré tout
Comment aimer quand on a été déporté à 15 ans ?
Marceline Loridan-Ivens se souvient…
Avec la complicité de Judith Perrignon, la cinéaste présente son récit hors du commun et poignant :
« L’amour après » ; aux éditions Grasset.
Une véritable leçon de vie et d'amour qui vous plonge dans les souvenirs de l’auteure et du Paris d’après-guerre…
Marceline Loridan-Ivens, née Rozenberg, est une cinéaste française née le 19 mars 1928 à Epinal et morte le 18 septembre 2018 à Paris
Elle est notamment connue pour le monologue qu'elle tient place de la Concorde à Paris dans le film documentaire de Jean Rouch et Edgar Morin - «Chronique d'un été» (1961),
qui est l'un des premiers témoignages filmés
de la déportation durant la Seconde Guerre mondiale
2015 : prix Jean-Jacques -Rousseau de l'autobiographie pour
«Et tu n'es pas revenu (Grasset)»
Marceline Rozenberg est née de parents juifs , émigrés en France depuis 1919.
Au début de la Seconde Guerre mondiale , sa famille s'installe dans le Vaucluse
Leur dernière adresse est : Domaine de Gourdon à Bollène dans le Vaucluse.
C'est là qu’elle entre dans la Résistance .
Capturée par la Gestapo avec son père, Szlama Rozenberg,
elle est déportée à Birkenau par le convoi 71 du 13 avril 1944,
dans le même convoi que son père, Simone Veil et Anne-Lise Stern , puis est déportée à Bergen-Belsen , enfin au camp de concentration de Theresienstadt .
Elle recouvre la liberté à la libération du camp,
le10 mai 1945 par l'Armée rouge
Elle épouse Francis Loridan, jeune ingénieur en travaux publics, engagé sur des chantiers lointains.
Des années plus tard ils divorceront
et Francis autorise Marceline à conserver son nom.
Elle adhère au Parti Communiste français en 1955 et le quitte un an plus tard.
Elle croise alors des « déviationnistes »,
comme le philosophe Henri Lefebvre ou le sociologue Edgar Morin ,
tape des manuscrits pour des intellectuels,
travaille au service reprographie d'un institut de sondage,
est «Porteuse de Valises» pour le FLN et
fréquente les nuits parisiennes de Saint-Germain-des-Prés.
En 1961,
Edgar Morin lui fait découvrir le tournage du film«Chronique d'un été» , elle entre ainsi dans le monde du cinéma.
En 1963,
elle rencontre et épouse le réalisateur de documentaires Joris Ivens de trente ans son aîné.
Elle l'assiste dans son travail et coréalise certains de ses films comme
«Le 17e parallèle» en 1968
Ils partent ensemble pour le Vietnam, où ils sont reçus par le président Hô Chi Minh
De 1972 à 1976,
pendant la révolution culturelle déclenchée par le président Mao Zedong , Joris Ivens et Marceline Loridan travaillent en Chine et réalisent
«Comment Yukong déplaça les montagnes»
composé d'une série de 12 films.
Critiqués par Jiang Qing , la femme de Mao, ils doivent quitter précipitamment la Chine
En 2003, elle réalise un film de fiction,
«La Petite Prairie aux bouleaux» avec Anouk Aimée ,
très inspiré de son parcours dans les camps (le titre est la traduction du nom polonais Brzezinka , germanisé en Birkenau).
Elle a donné des conférences et témoigné dans les collèges et les lycées sur la Shoah .
Histoire d'une amitié hors norme
Simone et Marceline se sont connues à Auschwitz-Birkenau.
Elles sont nées en France, elles ont 18 et 15 ans lorsqu'elles découvrent l'horreur des camps, elles survivront à la Shoah et deviendront
Simone Veil et Marceline Loridan-Ivens, siamoises que tout oppose mais qui resteront inséparables
Simone Veil et Marceline Loridan-Ivens, les jumelles contradictoires
Quatrième volet avec Marceline Loridan-Ivens, d'une série "A voix nue" diffusée en 2012. Elle y raconte son expérience de documentariste et de journaliste de télévision dans les années 60, sa rencontre avec le réalisateur Joris Ivens et ses tournages en Algérie et au Vietnam
Troisième volet d'un entretien avec Marceline Loridan-Ivens, diffusé en cinq parties. Elle y raconte son retour en France après la libération des camps de
concentration et ses difficiles retrouvailles avec sa famille. Mais aussi les clubs de Saint-Germain-des-Prés
Marceline Loridan-Ivens est l'invitée de la série "A voix nue". Dans ce premier volet elle parlede sa famille juive polonaise, de leur installation en France puis de sa famille unie pendant la guerre jusqu'à son arrestation avec son père en 1944
Deuxième volet d'une série en cinq parties avec Marceline Loridan-Ivens. Elle raconte dans cet entretien la déportation, sa survie dans le camp
de Birkenau-Auschwitz puis la libération.
Cinquième et dernier volet d'un entretien avec Marceline Loridan-Ivens. Elle y décrit son travail avec Joris Ivens pour ses documentaires tournés dans la Chine del'après révolution culturelle, puis elle évoque son film sur Auschwitz,
"La Prairie aux bouleaux"
Marceline Loridan-Ivens brandit le prix qu’elle vient de recevoir des mains de
François Weil, recteur de la région académique Île-de-France, recteur de
l’académie de Paris, chancelier des universités, et d’Yvette Roudy,
ancienne ministre
Mais....la vie continue, faisons avec!
a réagi sur Twitter le président du Festival de Cannes, Pierre Lescure.
Il a joué "Cyrano de Bergerac" près de 400 fois
Tour à tour pendant plus de 70 ans,
Jean Piat, qui n'hésita pas à jouer dans le théâtre de boulevard, aura été :
. Don César ("Ruy Blas"),
. Alceste ("Le Misanthrope")
. ou Don Quichotte, chantant après Jacques Brel, dans "L'Homme de la Mancha".
"Je joue, parce que quand je ne joue pas, j'ai l'impression d'être privé de dessert!",
disait-il à 90 ans passés, l’œil toujours pétillant.
Né le 23 septembre 1924 à Lannoy (Nord) dans une famille modeste et catholique, il fréquente le lycée Janson-de-Sailly à Paris et l'Institution de Sainte-Croix à Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine)
avant d'être admis au Conservatoire national d'art dramatique.
En 1946, il fugue pour tenir sans autorisation un rôle au cinéma dans "Rouletabille" et se fait expulser.
Cela ne l'empêche pas d'entrer un an plus tard à la Comédie-Française.
Entre 1947 à 1972, il joue dans plus de 60 pièces.
Surtout, il tient le rôle, près de 400 fois, de "Cyrano de Bergerac".
La première fut saluée, une fois le rideau tombé, par plus de cinquante rappels!
"Personne n'aura su comme lui, malgré une beauté inouïe, jouer de la laideur la plus célèbre de l'histoire de la littérature",
a noté la Comédie-Française.
Mais c'est le petit écran qui l'a largement fait connaître du grand public.
En 1972, il frappe les esprits dans la série en six épisodes
"Les Rois Maudits", réalisée par Claude Barma et adaptée de l'oeuvre de Maurice Druon.
Il y incarne le cruel Robert d'Artois, tout de rouge vêtu.
Il enchaîne ensuite les succès sur les planches :
."Même heure l'année prochaine",
."Le préféré", "L'étiquette",
."Le Dindon",
. "De Sacha à Guitry",
. "Le retour en Touraine",
. "L'Affrontement" - qui lui vaut le Molière 1997 du meilleur adaptateur d'une pièce étrangère -,
."Les dernières lunes"
. et "Prof".
Le cinéma l'a toujours un peu boudé.
Et la chance lui manqua :
Il doit jouer dans "Casque d'or" de Jacques Becker mais la Comédie-Française ne lui accorde pas son congé.
Jean-Pierre Melville veut l'engager dans son projet de film "Arsène Lupin" mais le réalisateur meurt prématurément.
Il travaillera toutefois avec :
. Luis Bunuel dans "La Voie lactée",
. René Clément dans "Le passager de la pluie"
. ou Sergio Gobbi dans "La Rivale".
Il a prêté sa voix aux personnages de :
. Scar dans "Le Roi Lion"
. ou de Gandalf dans "Le Seigneur des anneaux".
Jean Piat a aussi beaucoup écrit :
- Son dernier livre, un retour sur sa carrière, "Et... vous jouez encore !", est paru en 2015.
Françoise Dorin, qui a écrit plusieurs pièces pour lui,
avait joué un rôle décisif dans son départ de la Comédie-Française au début des années 70 pour le théâtre de boulevard dont elle était une grande plume.
"L'un et l'autre font partie du patrimoine culturel des Français",
écrivait Le Point en 2013, lors de la présentation de la pièce de Françoise, jouée par Jean,
"Ensemble et séparément". Nicematin