Un bâtiment baroque au décor absolument superbe, bienvenue en Autriche, dans la ville d’Admont où se trouve l’un des plus anciens monastères au monde,l’Abbaye d’Admont.
Achevée en 1074, cette sublime abbaye accueille en son sein la plus grande librairie monastique au monde depuis 1776.
C’est une véritable mine d’or qui se trouve dans cette magnifique librairie , puisqu’elle propose pas moins de 200 000 volumes.
Et parmi ceux-ci, quelques trésors de l’humanité avec quelques 1 400 manuscrits dont certains datant du 8ème siècle !
Aux plafonds, ce sont de véritables chef d’œuvres qui ornent les hauteurs de cette librairie avec sept fresques exceptionnelles réalisées par l’artiste Bartolomeo Altomonte, qui avait 80 ans lorsqu’il a eu terminé son oeuvre en 1776 !
Elles représentent la relation complexe entre la pensée et l’exploration sur les sciences, avec la révélation divine.
Enfin, pour agrémenter toute cette pure beauté ancienne, de sublimes sculptures d’une précision sans failles sont disposées dans tous les recoins de la librairie, signées par le maître sculpteur Josef Stammel.
Que vous soyez amateurs d’art, d’architecture ou encore d’histoire, ou tout simplement curieux des choses exceptionnelles, l’Abbaye d’Admont ouverte toute l’année. Voyagerloin.com
La bibliothèque de Celsus est un ancien bâtiment romain à Ephèse, 'Anatolie, qui fait maintenant partie de Selçuk, Turquie.
Il a été construit en l'honneur du sénateur romain Tibère Julius Celsus Polemaeanus (achevée en 135 après JC) par Celse fils, Gaius Julius Aquila (consul, 110 AD).
Celse avait été consul en 92 après JC, gouverneur de l'Asie en 115 après JC, et un citoyen local riche et populaire.
Il était originaire de la ville voisine de Sardes et parmi les premiers hommes d'origine purement grecque à devenir un consul de l'Empire romain et est honoré à la fois comme un Grec et un Romain sur la bibliothèque elle-même.
Celse a payé pour la construction de la bibliothèque avec sa propre richesse personnelle.
La bibliothèque a été construite pour stocker 12.000 rouleaux et pour servir de tombeau monumental pour Celsus.
Celse est enterré dans un sarcophage en dessous de la bibliothèque, à l'entrée principale qui est à la fois une crypte contenant son sarcophage et un monument sépulcral pour lui.
Il était rare d'être enterré dans une bibliothèque ou même à l'intérieur des limites de la ville, donc c'était un honneur pour Celsus.
La construction de la bibliothèque a commencé en 117 après JC et a été achevé en 120, à Ephèse, un territoire qui était traditionnellement grecque.
Le bâtiment est important comme l'un des rares exemples d'une ancienne bibliothèque romaine d'influence.
Il montre également que les bibliothèques publiques ont été construites non seulement à Rome même, mais dans tout l'Empire romain.
L'intérieur de la bibliothèque et tous ses livres ont été détruits par le feu dans le tremblement de terre dévastateur qui a frappé la ville en 262.
Seule la façade a survécu.
En l'an 400, la bibliothèque a été transformée en un nymphée.
La façade a été complètement détruite par un tremblement de terre plus tard, probablement dans la période byzantine tardive.
Dans une restauration massive qui est considéré comme très fidèle à l'édifice historique, la façade a été reconstruite dans les années 1960 et 1970 et sert maintenant comme un excellent exemple de l'architecture publique romaine.
Les colonnes sur le deuxième niveau encadrent les fenêtres que les colonnes sur le cadre de premier niveau les portes, et également de créer des niches qui abritaient les statues.
On pense qu'il peut y avoir eu un troisième ensemble de colonnes, mais aujourd'hui, il n'y a que deux registres de colonnes.
polopixel
Ce commentaire a été modifié le 18/09/2018 à 14:20
La rivière qui traverse Lamballe est Le Gouessant.
Cette rivière a été très importante à la vie des habitants.
Sur les bords du Gouessant, les femmes venaient faire leurs lessives, la tannerie de l’époque aussi utilisait le Gouessant pour nettoyer les peaux.
Tout cela n’existe plus depuis bien longtemps.
Une association s’est mis en tête sinon de les faire revivre, du moins les remettre visibles et les rénover.
C’est ainsi qu’on a dénombré 80 lavoirs privés et 11 lavoirs publics.
Et pour la petite histoire , on dit que les anciennes lavandières qui ont encore en mémoire le temps où elles allaient à la rivière, affirment qu’à l’époque, le lavoir était l’équivalent du Facebook d’aujourd’hui.
Toutes les femmes y racontaient les derniers potins.
Je vais donc vous montrer quelques-uns de ces lavoirs.
Chaque fois que vous verrez une espèce d’escaliers, 3 marches pas plus, vous saurez que c’était un lavoir.
D’autres sont plus élaborés, surtout ceux qui ont été restaurés, vous verrez que les maîtres avaient à cœur de protéger, leurs épouses ou la personne qui travaillait pour la famille.
Lavandière était un métier.
J’ai connu des dames qui allaient au lavoir tous les jours, par tous les temps.
Quand il fallait gagner sa pitance on ne se plaignait pas.
Pour la visite, si certains sont dispersés dans la ville,
un chemin qui relie la place des tanneurs au plan d’eau a été baptisé « Chemin des lavoirs » Certainement le plus beau , il est rénové depuis un certain temps et c'est un municipal
Celui-ci est fraîchement restauré
Celui-ci est un véritable petit musée, on y voit une chaudière à la portée de la lavandière pour faire bouillir le linge ou pour chauffer de l'eau .
La "boite à laver", c'est dans cette boite que la mavandière s'agenouillait.
On avait eu soin d'y mettre soit du foin, soin un vieux vêtement pour rendre plus confortable les genous de ces braves dames
. A remarquer la cafetière, certainement bienvenue par temps froid.
Sur la photo en tête de cette page, vous pouvez voir l'ancêtre de la machine à laver.
Celui-ci n'est pas fini, mais pour le fun on y a déjà accroché le linge à sécher
Pas mal celui-ci. On y voit la brouette indispensable pour transporter le linge
De beaux arbes ornent les rives et sur le diapo plus bas, de nombreux canards évoluent sur l'eau
Quelques massifs sur notre parcours en centre ville.
Comme je ne peux pas mettre tous les lavoirs, j’ai créé un diaporama que vous pourrez visionner si le cœur vous en dit. Bonne balade au fil de l'eau! http://anne-celeste.centerblog.net
Comme tous les pays à la culture riche et passionnante, le Laos est un pays de légende. Avec la légende suivante, nous retrouvons toutes les images typiques de l'Asie: douceur, sagesse, importance de la ntaure.
La fille aux cheveux parfumés
Il était une fois une femme, veuve et sans enfant, qui vivait à l'écart d'un village.
Son domaine était la forêt et ses amis les animaux lui tenaient compagnie.
Pour survivre, elle se nourrissait de plantes diverses, pêchait et buvait l'eau vive de la rivière.
Un jour qu'elle cherchait de quoi se nourrir dans les bois, elle s'aperçut qu'elle avait grand-soif mais qu'elle s'était éloignée de la rivière.
Elle vit alors une mare qui s'était formée de la dernière pluie et but tout son soûl.
Puis, prenant quelques instant de repos, elle se rendit compte que la mare avait exactement la forme d'un pied d'éléphant.
Elle reprit son chemin sans plus y penser.
Quelques mois plus tard, la femme mit au monde une superbe petite fille.
Au début, tout le monde fût étonné mais durant tous ces mois, elle avait réfléchi :
- cette enfant ne pouvait venir que de l'eau bue dans l'empreinte de l'éléphant.
Sa petite fille était splendide et détail surprenant, de ses cheveux se dégageait un parfum des plus agréables.
Au village, les langues allaient bon train et bientôt tous surent d'où venait l'enfant.
Elle grandit dans l'amour de sa mère mais ne sut jamais la vérité ni pourquoi les enfants se moquaient d'elle en scandant :
"La fille de l'éléphant, la fille de l'éléphant!".
Elle en était très peinée mais malgré son insistance, sa mère ne voulait rien lui dire.
Un jour, se sentant mourir, sa mère se décida enfin à lui avouer la vérité.
L'enfant, qui était devenue une belle jeune fille, partit à la recherche de son père, le roi des éléphants.
Elle ne tarda pas à le trouver et lui expliqua la situation.
Le roi, méfiant, lui imposa alors un test :
- Si tu es vraiment ma fille, tu devras courir sur mes défenses, sans chute et sans faux pas.
La fille réussit le test à merveille à la grande joie de l'éléphant, tout heureux de se trouver une fille.
Il lui fit aussitôt construire un immense palais où la jeune fille vécut heureuse les premiers temps, tout en apprenant à connaître son père.
Celui-ci l'adorait mais avait interdit l'accès du palais à tout étranger.
Sa fille commença bientôt à s'ennuyer et passait des heures au bord de la rivière, à rêver.
C'est ainsi qu'un jour, elle jeta à l'eau deux de ses cheveux à l'odeur si particulière en faisant le voeu d'épouser celui qui les trouverait.
Son père décida à ce moment, de partir à la chasse dans des contrées lointaines.
Un jeune prince qui avait trouvé les cheveux se présenta alors à la jeune fille.
Ils se marièrent aussitôt et bientôt des enfants vinrent égayer le palais.
Mais le père revint de la chasse après avoir été longtemps absent, et, se souvenant de l'interdiction faite à tout étranger de l'approcher, sa fille cacha mari et enfants dans la forêt pour éviter le courroux de son père.
Celui-ci ne s'aperçut de rien mais vint lui annoncer qu'il repartait bientôt chasser.
La jeune femme fit alors revenir sa famille mais, surprise!
Son père revint plus tôt que prévu.
Il entra dans une colère noire et chassa tout le monde du palais... et le regretta aussitôt.
En effet, il n'avait que sa fille, son mari et ses enfants pour famille, et ne voulait pas rester seul.
Il pardonna à tous et une grande joie emplit le palais durant quelques mois. Le roi des éléphants, vieillissant et se sentant mourir, fit un jour venir sa fille et lui dit :
- Je vais bientôt mourir mais pour ne pas te laisser dans la peine, dès que je serai mort tu prendras mes défenses et tu les poseras sur la rivière.
Aussitôt, celles-ci se transformeront en bateau d'or qui vous emmèneront au bout du monde si vous le souhaitez.
Le deuil passé, la famille embarqua donc sur les deux défenses qui s'étaient transformées en bateaux d'or, comme promis.
Mais le malin veillait.
Il existait dans la forêt une méchante sorcière.
Celle-ci était amoureuse du jeune prince avant que celui-ci n'épouse la fille aux cheveux parfumés.
En reconnaissant les occupants des bateaux sur la rivière, la sorcière décida de se venger.
Elle se changea en fleur de lotus et approcha bientôt du bateau où se trouvait la famille.
La princesse, attirée par cette fleur magnifique, se pencha pour cueillir la fleur mais tomba à l'eau et fut aussitôt changée en singe.
Quant à la méchante sorcière, elle avait déjà pris la place de la princesses auprès du mari et des enfants.
Si le mari ne s'aperçut de rien, les enfants eux ne reconnurent pas cette femme qui les nourrissait de son sein.
Ils résolurent alors d'aller à la recherche de leur mère... qu'ils ne tardèrent pas à trouver.
En effet, en traversant les bois, ils furent intrigués en entendant des pleurs et tombèrent sur un pauvre singe tout éploré.
Ils ne tardèrent pas à reconnaître leur mère et celle-ci leur expliqua comment elle pouvait retrouver forme humaine.
Entre-temps, le prince s'était aperçu de l'imposture :
- les cheveux de sa 'femme' n'avait plus cette odeur qui les caractérisait et qu'il aimait tant.
Il avait également constaté la disparition de ses enfants.
Éploré mais lucide, il fit ligoté la sorcière et attendit quelque temps le retour des enfants.
Ceux-ci ne tardèrent pas à revenir et expliquèrent toute l'affaire.
Fou de joie, le prince voulut retourner chercher sa femme mais les petits l'arrêtèrent :
- pour que celle-ci retrouve forme humaine, il fallait d'abord tuer la sorcière et baigner le singe dedans.
Aussitôt dit, la jeune femme reprit bientôt forme humaine.
C'est ainsi que le voyage reprit, lentement et gaiement, sur la rivière qui avait failli causer leur perte.
Puisque le forum "Maximes" a disparu, je vais mettre mes maximes ou pensées dans ce forum ci....OK???? Si c'est pas d'accord, il faut me dire où je peux !!!! Merci.
Un bâtiment baroque au décor absolument superbe, bienvenue en Autriche,
dans la ville d’Admont où se trouve l’un des plus anciens monastères au
monde, l’Abbaye d’Admont.
Achevée en 1074, cette sublime abbaye accueille en son sein la plus grande librairie monastique au monde depuis 1776.
C’est une véritable mine d’or qui se trouve dans cette magnifique librairie , puisqu’elle propose pas moins de 200 000 volumes.
Et parmi ceux-ci, quelques trésors de l’humanité avec quelques 1 400 manuscrits dont certains datant du 8ème siècle !
Aux plafonds, ce sont de véritables chef d’œuvres qui ornent les hauteurs de cette librairie
avec sept fresques exceptionnelles réalisées par l’artiste Bartolomeo Altomonte, qui avait 80 ans lorsqu’il a eu terminé
son oeuvre en 1776 !
Elles représentent la relation complexe entre la pensée et l’exploration sur les sciences, avec la révélation divine.
Enfin, pour agrémenter toute cette pure beauté ancienne, de sublimes sculptures d’une précision sans failles sont disposées dans tous les recoins de la librairie, signées par le maître sculpteur Josef Stammel.
Que vous soyez amateurs d’art, d’architecture ou encore d’histoire, ou tout simplement curieux des choses exceptionnelles, l’Abbaye d’Admont ouverte toute l’année.
Voyagerloin.com
La bibliothèque de Celsus est un ancien bâtiment romain à Ephèse, 'Anatolie, qui fait maintenant partie de Selçuk, Turquie.
Il a été construit en l'honneur du sénateur romain Tibère Julius Celsus Polemaeanus (achevée en 135 après JC) par Celse fils, Gaius Julius Aquila (consul, 110 AD).
Celse avait été consul en 92 après JC, gouverneur de l'Asie en 115 après JC, et un citoyen local riche et populaire.
Il était originaire de la ville voisine de Sardes et parmi les premiers hommes d'origine purement grecque à devenir un consul de l'Empire romain et est honoré à la fois comme un Grec et un Romain sur la bibliothèque elle-même.
Celse a payé pour la construction de la bibliothèque avec sa propre richesse personnelle.
La bibliothèque a été construite pour stocker 12.000 rouleaux et pour servir de tombeau monumental pour Celsus.
Celse est enterré dans un sarcophage en dessous de la bibliothèque, à l'entrée principale qui est à la fois une crypte contenant son
sarcophage et un monument sépulcral pour lui.
Il était rare d'être enterré dans une bibliothèque ou même à l'intérieur des limites de la ville, donc c'était un honneur pour Celsus.
La construction de la bibliothèque a commencé en 117 après JC et a été achevé en 120, à Ephèse, un territoire qui était traditionnellement
grecque.
Le bâtiment est important comme l'un des rares exemples d'une ancienne bibliothèque romaine d'influence.
Il montre également que les bibliothèques publiques ont été construites non seulement à Rome même, mais dans tout l'Empire romain.
L'intérieur de la bibliothèque et tous ses livres ont été détruits par le feu dans le tremblement de terre dévastateur qui a frappé la ville en 262.
Seule la façade a survécu.
En l'an 400, la bibliothèque a été transformée en un nymphée.
La façade a été complètement détruite par un tremblement de terre plus tard, probablement dans la période byzantine tardive.
Dans une restauration massive qui est considéré comme très fidèle à l'édifice historique, la façade a été reconstruite dans les années 1960 et 1970 et sert maintenant comme un excellent exemple de l'architecture publique romaine.
Les colonnes sur le deuxième niveau encadrent les fenêtres que les colonnes sur le cadre de premier niveau les portes, et également de créer des niches qui abritaient les statues.
On pense qu'il peut y avoir eu un troisième ensemble de colonnes, mais aujourd'hui, il n'y a que deux registres de colonnes.
polopixel
Les lavoirs sur le Gouessant
La rivière qui traverse Lamballe est Le Gouessant.
Cette rivière a été très importante à la vie des habitants.
Sur les bords du Gouessant, les femmes venaient faire leurs lessives, la tannerie de l’époque aussi utilisait le Gouessant pour nettoyer les peaux.
Tout cela n’existe plus depuis bien longtemps.
Une association s’est mis en tête sinon de les faire revivre, du moins les remettre visibles et les rénover.
C’est ainsi qu’on a dénombré 80 lavoirs privés et 11 lavoirs publics.
Et pour la petite histoire , on dit que les anciennes lavandières qui ont encore en mémoire le temps où elles allaient à la rivière, affirment qu’à l’époque, le lavoir était l’équivalent du Facebook d’aujourd’hui.
Toutes les femmes y racontaient les derniers potins.
Je vais donc vous montrer quelques-uns de ces lavoirs.
Chaque fois que vous verrez une espèce d’escaliers, 3 marches pas plus, vous saurez que c’était un lavoir.
D’autres sont plus élaborés, surtout ceux qui ont été restaurés, vous verrez que les maîtres avaient à cœur de protéger,
leurs épouses ou la personne qui travaillait pour la famille.
Lavandière était un métier.
J’ai connu des dames qui allaient au lavoir tous les jours, par tous les temps.
Quand il fallait gagner sa pitance on ne se plaignait pas.
Pour la visite, si certains sont dispersés dans la ville,
un chemin qui relie la place des tanneurs au plan d’eau a été baptisé « Chemin des lavoirs »
Certainement le plus beau , il est rénové depuis un certain temps et c'est un municipal
Celui-ci est fraîchement restauré
Celui-ci est un véritable petit musée, on y voit une chaudière à la portée de la
lavandière pour faire bouillir le linge ou pour chauffer de l'eau .
La "boite à laver", c'est dans cette boite que la mavandière s'agenouillait.
On avait eu soin d'y mettre soit du foin, soin un vieux vêtement pour rendre plus confortable les genous de ces braves dames
. A remarquer la cafetière, certainement bienvenue par temps froid.
Sur la photo en tête de cette page, vous pouvez voir l'ancêtre de la machine à laver.
Celui-ci n'est pas fini, mais pour le fun on y a déjà accroché le linge à sécher
Pas mal celui-ci. On y voit la brouette indispensable pour transporter le linge
De beaux arbes ornent les rives et sur le diapo plus bas, de nombreux canards évoluent sur l'eau
Quelques massifs sur notre parcours en centre ville.
Bonne balade au fil de l'eau!
http://anne-celeste.centerblog.net
Avec la légende suivante, nous retrouvons toutes les images typiques de l'Asie:
douceur, sagesse, importance de la ntaure.
La fille aux cheveux parfumés
Il était une fois une femme, veuve et sans enfant, qui vivait à l'écart d'un village.
Son domaine était la forêt et ses amis les animaux lui tenaient compagnie.
Pour survivre, elle se nourrissait de plantes diverses, pêchait et buvait l'eau vive de la rivière.
Un jour qu'elle cherchait de quoi se nourrir dans les bois, elle s'aperçut qu'elle avait grand-soif mais qu'elle s'était éloignée
de la rivière.
Elle vit alors une mare qui s'était formée de la dernière pluie et but tout son soûl.
Puis, prenant quelques instant de repos, elle se rendit compte que la mare avait exactement la forme d'un pied d'éléphant.
Elle reprit son chemin sans plus y penser.
Quelques mois plus tard, la femme mit au monde une superbe petite fille.
Au début, tout le monde fût étonné mais durant tous ces mois, elle avait réfléchi :
- cette enfant ne pouvait venir que de l'eau bue dans l'empreinte de l'éléphant.
Sa petite fille était splendide et détail surprenant, de ses cheveux se dégageait un parfum des plus agréables.
Au village, les langues allaient bon train et bientôt tous surent d'où venait l'enfant.
Elle grandit dans l'amour de sa mère mais ne sut jamais la vérité ni pourquoi les enfants se moquaient d'elle en scandant :
"La fille de l'éléphant, la fille de l'éléphant!".
Elle en était très peinée mais malgré son insistance, sa mère ne voulait rien lui dire.
Un jour, se sentant mourir, sa mère se décida enfin à lui avouer la vérité.
L'enfant, qui était devenue une belle jeune fille, partit à la recherche de son père, le roi des éléphants.
Elle ne tarda pas à le trouver et lui expliqua la situation.
Le roi, méfiant, lui imposa alors un test :
- Si tu es vraiment ma fille, tu devras courir sur mes défenses, sans chute et sans faux pas.
La fille réussit le test à merveille à la grande joie de l'éléphant, tout heureux de se trouver une fille.
Il lui fit aussitôt construire un immense palais où la jeune fille vécut heureuse les premiers temps, tout en apprenant à connaître son père.
Celui-ci l'adorait mais avait interdit l'accès du palais à tout étranger.
Sa fille commença bientôt à s'ennuyer et passait des heures au bord de la rivière, à rêver.
C'est ainsi qu'un jour, elle jeta à l'eau deux de ses cheveux à l'odeur si particulière en faisant le voeu d'épouser celui qui
les trouverait.
Son père décida à ce moment, de partir à la chasse dans des contrées lointaines.
Un jeune prince qui avait trouvé les cheveux se présenta alors à la jeune fille.
Ils se marièrent aussitôt et bientôt des enfants vinrent égayer le palais.
Mais le père revint de la chasse après avoir été longtemps absent, et, se souvenant de l'interdiction faite à tout étranger de l'approcher, sa fille cacha mari et enfants dans la forêt pour éviter le courroux de son père.
Celui-ci ne s'aperçut de rien mais vint lui annoncer qu'il repartait bientôt chasser.
La jeune femme fit alors revenir sa famille mais, surprise!
Son père revint plus tôt que prévu.
Il entra dans une colère noire et chassa tout le monde du palais... et le regretta aussitôt.
En effet, il n'avait que sa fille, son mari et ses enfants pour famille, et ne voulait pas rester seul.
Il pardonna à tous et une grande joie emplit le palais durant quelques mois.
- Je vais bientôt mourir mais pour ne pas te laisser dans la peine, dès que je serai mort tu prendras mes défenses et tu les poseras sur la rivière.
Aussitôt, celles-ci se transformeront en bateau d'or qui vous emmèneront au bout du monde si vous le souhaitez.
Le deuil passé, la famille embarqua donc sur les deux défenses qui s'étaient transformées en bateaux d'or, comme promis.
Mais le malin veillait.
Il existait dans la forêt une méchante sorcière.
Celle-ci était amoureuse du jeune prince avant que celui-ci n'épouse la fille aux cheveux parfumés.
En reconnaissant les occupants des bateaux sur la rivière, la sorcière décida de se venger.
Elle se changea en fleur de lotus et approcha bientôt du bateau où se trouvait la famille.
La princesse, attirée par cette fleur magnifique, se pencha pour cueillir la fleur mais tomba à l'eau et fut aussitôt changée en singe.
Quant à la méchante sorcière, elle avait déjà pris la place de la princesses auprès du mari et des enfants.
Si le mari ne s'aperçut de rien, les enfants eux ne reconnurent pas cette femme qui les nourrissait de son sein.
Ils résolurent alors d'aller à la recherche de leur mère... qu'ils ne tardèrent pas à trouver.
En effet, en traversant les bois, ils furent intrigués en entendant des pleurs et tombèrent sur un pauvre singe tout éploré.
Ils ne tardèrent pas à reconnaître leur mère et celle-ci leur expliqua comment elle pouvait retrouver forme humaine.
Entre-temps, le prince s'était aperçu de l'imposture :
- les cheveux de sa 'femme' n'avait plus cette odeur qui les caractérisait et qu'il aimait tant.
Il avait également constaté la disparition de ses enfants.
Éploré mais lucide, il fit ligoté la sorcière et attendit quelque temps le retour des enfants.
Ceux-ci ne tardèrent pas à revenir et expliquèrent toute l'affaire.
Fou de joie, le prince voulut retourner chercher sa femme mais les petits l'arrêtèrent :
- pour que celle-ci retrouve forme humaine, il fallait d'abord tuer la sorcière et baigner le singe dedans.
Aussitôt dit, la jeune femme reprit bientôt forme humaine.
C'est ainsi que le voyage reprit, lentement et gaiement, sur la rivière qui avait failli causer leur perte.
Yaca.net ®Un tour du monde avec nous - Textes et Photos©2000-2010 - Yaca - Tous droits réservés