ARTS , ARTISANATS , TRAVAUX MANUELS , BRICOLAGES. ......

Par Victoria il y a 6 années 5 mois
05/09/2019 - 18:33
       Les SONNAILLES
sont des CLOCHES et CLOCHETTES
attachées au cou des bêtes d’élevage Bovin , Ovin, ou Caprin
lorsqu’ils sont conduits dans des parcours ou dans des pâturages collectifs lors des TRANSHUMANCES.




Les sonnailles de pâturage permettent à l’éleveur d’identifier
- son troupeau,
- de le localiser et
- d’en maintenir la cohésion
(les sonnailles entre une mère et son petit peuvent être accordées).

Les sonnailles de transhumance, plus grosses,servent surtout à :
-  entraîner le troupeau dans sa marche vers les pâturages de la montagne et
-  lui interdisent pratiquement tout arrêt pour brouter.

Le nombre de sonnailles dans le troupeau est fonction de la richesse des propriétaires .



Le savoir-faire de la fabrication des sonnailles est reconnu à travers  l'inscription en 2015
du savoir-faire portugais sur la liste du patrimoine immatériel nécessitant une sauvegarde urgente
et
celle en 2010 du savoir-faire français à l 'Inventaire du patrimoine culturel immatériel en France .

Les sonnailles sont directement liées à la pratique de la transhumance ,
notamment dans les Pyrénées.

      Depuis le XVII e siècle ,
les troupeaux BÉARNAIS partent en estives accompagnés du tintement de ces cloches, qui donnent l’occasion aux villages traversés lors de la montée d’honorer le troupeau.

Ainsi sont issues de nombreuses fêtes estivales et traditions locales.

Dans l'univers musical, la cloche à vache est souvent utilisée à des fins rythmiques,
originalement jouée par l'ancêtre de cet instrument, Steve «  COWBELL » Gadd.



La Fabrication :
     Les plaques de tôles d’ ACIER sont tout d’abord découpées et décorées
(selon les vœux de l’éleveur, mais aussi avec la marque du fabricant par exemple).

Elles sont ensuite pliées et soudées entre elles.
     Les pièces sont ensuite façonnées pour leur donner leur forme définitive.
La frappe du métal se fait à froid.

Les futures sonnailles
sont ensuite enveloppées dans des moules d’argile ou d’acier,
entourées également de feuilles de laiton, puis brasées au four.
Le laiton permet de fixer la pièce .
Il contribue aussi à lui donner de la résonance.

Une fois sortis du four,
les moules sont refroidis à l’extérieur pendant trente à soixante minutes,
puis trempés dans l’eau.
  Le moule est ensuite brisé pour dégager la sonnaille.

Les sonnailles sont
ensuite polies et accordées en fonction des  besoins de l’éleveur
(création d’un nouveau son, ou accord avec un son déjà existant dans son troupeau).

Schwaller Robert, 2007, Sonnailles et cloches.
(livre)

La Fête des bergers d'Aramits, les 19, 20, 21 et 22 Septembre 2019.
Le troisième week-end de septembre, la vallée de Barétous et notamment le village d'Aramits organisent
   la traditionnelle fête des bergers.
    C'est l'occasion de célébrer le retour des troupeaux des estives d'été.


Chants béarnais, concours pour désigner :
- le meilleur fromage de brebis,
- pour le défilé dans les rues du village et
- pour son son célèbre concours de chiens debergers qui est le point d'orgue de ces manifestations…
La fête des bergers fait partie des manifestations de Septembre en Béarn
Téléchargerle programme en PDF

 


Les cloches à vache, la bande son des montagnes du Jura
Depuis les premières domestications,
l'homme a toujours posé des clochettes aux animaux en sa possession.

Aux travers des âges, divers matériaux servirent à cet usage :
- bois,
- coque de fruit dur,
- métaux...
En Autriche, on a retrouvé des clochettes en fer, vieilles de2500 ans.

Au moyen-âge, la taille des sonnailles reste encore modeste,
il faut attendre le XVI ème siècle pour voir forger de plus grandes pièces.

A cette époque, les artisans fabriquent la tôle en chauffant deux bouts de fer au charbon de bois,
avant de former les toupins, à l'œil, par martèlement sur l'enclume.

Dès les XVII ème et XVIII ème siècles,
des sonnailles detailles encore plus grandes, en tôle forgée (des toupins réalisés par assemblage de fer et de cuivre),
sont montées au cou du bétail, à l'aide de colliers en bois renforcés de fers appelés "rimos".

Le "rimo",
souvent réalisé en bois de buis, richement décoré de gravures ou d'incrustations en métal, va peu à peu être remplacé par des courroies en cuir (à une ou deux boucles).
Ces cuirs brodés "à la lanière",magnifiquement décorés, évoquaient des représentations symboliques,
propres à chaque vallée.

En Suisse, ce n’est qu’au XVIII ème siècle,
que sont apparues, pour le bétail et les chevaux, les premières cloches moulées en bronze.
     L'époque est très tardive, quand on pense qu'il y a déjà plusieurs siècles qu'on coule des cloches
pour les églises et les maisons.




Ce sont les rétameurs Italiens itinérants du Piémont et de la vallée d'Aoste
(Les magnins), qui coulent les premières clochettes pour le bétail.

Ces saisonniers, avec leur production de cloches en bronze, parcourent durant toute la belle saison,
l'ensemble de la Suisse Romande.
C'est sur les marchés publics, qu'ils fondent le cuivre et l'étain, sur un feu au charbon de bois, à l'aide d'un soufflet manuel.   
Leurs moules sont en bois, dépourvue de toute fioritures.
Plus tard, certain se sédentariseront et créeront des ateliers, qui perdureront sur deux ou trois générations voire plus.

Début du XIX ème siècle
(vers 1820), de grosses cloches à vache sont coulées par quelques fondeurs locaux Suisse.
C'est à cette époque qu'elles vont acquérir leurs formes et les dimensions qu'on leur connaît encore aujourd'hui.

La fabrication de cloches en bronze va peu à peu prendre le pas sur la fabrication des toupins forgés :
- phénomène de mode,
- nouveau son,
- meilleur durée dans le temps...

Il faudra attendre le début du XX ème siècle pour voir le grand retour des toupins,
grâce aux réalisations de Charles Bornet (son nom est devenu unnom commun pour des toupins)
et Paul Morier (célèbre élève du premier).


Aux origines, les cloches en bronze, étaient très peu décorées.
Les premières marques présentes furent l'année de création, puis plus tard,apparurent des ornements aux motifs religieux et le nom du fondeur.
A leurs débuts,la marque du fondeur apparaissait sur la face interne de la cloche.
Avec le temps,c'est la face externe, qui fût marquée des initiales de l'artisan.
   Depuis 1880, la règle veut, que tout fondeur impose son "timbre"sur chaque pièce de sa production.
Le timbre est la marque du fondeur apposé sur une cloche, il fait office de signature.

 
Toutes les clochettes se laissent ramener à deux types faciles à distinguer.

L’un reproduit, en petit, la forme des grandes cloches d'église, et donne un son clair.

L'autre varie de forme, généralement bombé au milieu, il produit un son sourd.
Cet ensemble de cloches et sonnailles, la batterie,comporte des cloches claires, mi- claires et basses et des toupins
qui forment une harmonie propre à chaque troupeau.
Comme un orchestre, le rythme est donné par les toupins et les sonnettes, la mélodie par les cloches.
Ces cloches et sonnailles ensemble forment cette magnifique symphonie des alpages à laquelle personne ne reste
indifférent.

Olivier Grandjean - organisateur de la Foire d’automne et Bourse aux sonnailles à Romainmôtier


 




     Les sonnailles
  :
Traditionnellement,leur fonction est le repérage sonore des animaux.
Elles permettent
de retrouver les bêtes égarées, perdues dans le brouillard.
Aux dires des anciens, elles préservent le bétail des influences néfastes :
- de la morsure des vipères,
- de l'orage,
- des voleurs...
C'est pourquoi beaucoup de cloches sont ornées de crucifix et de motifs religieux.
    Elles sont forgées, fermées et rivetées, avant d’être brasées (au four à 1080 degrés)
avec du cuivre ou au laiton en vase d’argile clos.
S’ensuit le martelage pour leur donner leur sonorité, puis le polissage et le vernissage.

Ce sont des cloches légères le plus souvent de forme ovale.

Les chèvres et les boucs, sont ensonnaillés avec des cloches ou clochettes en tôle formée.

Les clarines
La clarine existait déjà à l'époque des Latins,
On trouve plusieurs exemplaires de l'ancien tintinnabulum au musée pompéien de Naples



   Plus lourdes
(elles pèsent jusqu'à 6 kilos voir plus, certaines pesant entre 12 et 13 kilos),
en bronze ou en laiton, les clarines sont des cloches de forme cylindrique en bronze moulé.
  Plus coûteuses et plus luxueuses, elles sont ornées de motifs
(glands,feuilles, scènes alpestres, animaux sauvages ou domestiques,chalets, croix...).

Les grandes clarines, ou Les gros bourdons, servent d'objets de parade.
           C'est alors la"reine", la maîtresse-vache qui porte le plus gros bourdon.
A l’alpage, ces cloches d’apparat, qui empêcheraient le bétail de brouter, sont remplacées par des sonneries de dimensions moyennes.

Les toupins



Le toupin est exclusivement une appellation du bourdon dans les cantons de
- Vaud et Genève.
Ce sont de grosses cloches au son grave, bombées en leur milieu, mais à ouverture étroite.
   Ils sont forgés en tôles d'acier découpées par demi-toupin et chauffées au feu.
La mise en forme se fait à l’aide d’un moule, avant l’ajustage des pièces forgées.
En fonction de l'épaisseur de la tôle d'acier employée,
le son sera différent.

Le "bruit" des cloches...
Une nouvelle histoire pour les cloches de vaches
Le massif jurassien reste le berceau de grande lignée de fondeurs de cloches.
Certaines fonderies sont toujours en activité, et réalisent des modèles innovants :
- modélisation informatique,
- tirage de moule en impression 3D …

Mais la fabrication actuelle des cloches, reste très largement inspirée de l'héritage transmis au cours de nombreuses décennies de savoir-faire.

Les cloches en passe de devenir un simple objet de tradition ?
Pour moitié, la production actuelle de cloches n’est plus destinée à l’usage agricole.
Il est de plus en plus courant de les offrir pour des événements importants (anniversaire, retraite…).

Les sonnailles deviennent souvent des sonnettes de maison.

L’art campanaire se porte toujours bien, grâce aux collectionneurs.
   Qu’ils soient neufs, ou anciens, les toupins restent très recherchés.
Le vol sur les alpages de cloches anciennes en est malheureusement la meilleure preuve.







a fabrication de
CLOCHES en BRONZE   est intimement liée à la famille Jean Obertino depuis plus de deux siècles.
Fondeurs de cloches itinérants en Italie et en Suisse avant de venir s’installer en France au début du XXème siècle et en 1931 à Morteau, plusieurs générations d’Obertino ont perpétué ce savoir-faire séculaire jusqu’à nos jours.
Aujourd’hui, Yves et Sylviane Obertino sont les dignes successeurs de cette saga familiale.
Dans la fonderie artisanale de Morteau, on y fabrique plus de 200 modèles de cloches différents dans le strict respect de la tradition.
De la CLOCHETTE SOUVENIR   à la cloche de bétail, , chaque produit est moulé manuellement avant d’être fondu et décoré à la main.

Le moulageLe modèle de la cloche choisie est placé dans la partie principale d’un châssis.
Il est recouvert de sable tassé à l’aide d’un fouloir, c’est ainsi que l’on obtient l’empreinte extérieure. Ensuite, cette première partie de châssis est retournée pour être encastrée dans la seconde puis on réitère l’opération pour remplir l’intérieur du modèle.
Après avoir percé les trous de coulée, on sépare les deux parties du moule pour enlever le modèle. La décoration et les inscriptions sont alors appliquées sur l’empreinte extérieure et les deux parties du moule sont rassemblées entre elles.
La coulée
Dans le four est placé un creuset en graphite qui contient le bronze (alliage de cuivre et d’étain). Lorsque  la température atteint les 1 200°C, le bronze en fusion est versé dans chaque moule. Quelques minutes plus tard, les cloches sont démoulées.
  La finitionLes cloches sont ensuite ébarbées et tournées afin de leur donner un aspect lisse et brillant.
Ce commentaire a été modifié le 05/09/2019 à 20:02
22/08/2019 - 22:03
Merci Victoria d'aborder le sujet des fêtes de la Saint Louis à Sète. C'est très beau à voir .
22/08/2019 - 19:14
Joutes à Sête  


Les Joutes à Sete. Huile sur toile (33 x 24) d’Eric Battista.

Du dimanche 09 juin au dimanche 01 septembre 2019

Les TOURNOIS sont précédés d’un défilé des jouteurs, tous vêtus de blanc et coiffés d'un canotier, accompagnés par la musique traditionnelle, où le hautbois et le tambour occupent la place centrale.
   Une première passe d’honneur ouvre le tournoi.
Les jouteurs présentent leurs lances et se serrent la main lorsque les barques se croisent.
Puis les deux hommes, juchés sur la tintaine des barques, la poitrine protégée par le pavois, tentent de se faire tomber à l’eau lorsque les bateaux se croisent, avec une lance de bois à bout ferré.
  Des fanfares basées dans les tribunes "chauffent" l'ambiance et saluent les jouteurs victorieux et les passes spectaculaires à grands coups de cuivres et de grosses caisses


Chaque année à la fin août, pendant six jours et six nuits, la Ville fête la Saint-Louis.
    Unie autour de cette tradition qui fonde son identité,
la cité vit à l’heure des joutes de Sète et des chevaliers blancs de la tintaine.
La 277e édition a lieu du jeudi 22 au mardi 27 août 2019.

Albert Marquet, LES JOUTES A SETE
Il fait partie de la génération du postimpressionnisme.
C'est ainsi qu'il participe en 1905 à l'exposition des « Fauves » qui fait scandale par une vision brutale des formes et des couleurs.
Il abandonne plus tard cette manière pour la recherche d'une harmonie tonale moins saturée afin de rendre toutes les nuances de la lumière.
L'eau est l'un de ses motifs favoris, avec notamment la représentation de la Seine et des quais, tout comme les ports d'Afrique du Nord.

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Un peu d’histoire…
Sète est né un 29 juillet 1666, sous les auspices des joutes nautiques languedociennes.

Mais jusqu’à la fin de l’Ancien Régime,
les célébrations de la Saint-Louis se réduisent à une modeste fête en l’honneur du Roi Soleil.

Interrompues par la Révolution, elles reprendront en 1806.

C’est le maire de Sète, Emile Doumet, qui prend l’initiative en 1853 de donner un peu de lustre à cette fête locale, pour répondre à la création de la ligne de chemin de fer SETE -TOULOUSE , et à l’afflux d'”étrangers” qui viennent assister au
tournoi de joutes du dimanche.

La fête prendra toute son ampleur au début du XXème siècle.

Elle s’enrichit de corsos nautiques, de concerts,de courses cyclistes tandis que se déroulent, devant des milliers de
spectateurs, des combats de joutes homériques sur le canal Royal.

Concerts, défilés des jouteurs, spectacles, tournois des boules carrées, traversée de Sète à la nage… animent aujourd’hui cette grande fête.

Joutes de Sète :
décryptage d’une culture :
– Les tournois sont effectués sur des barques de joutes menées par un équipage de 8 ou 10 rameurs.
Ils sont précédés d’un défilé des jouteurs, tous vêtus de blanc.

– Les deux jouteurs, juchés sur la tintaine des barques, la poitrine protégée par le pavois, un bouclier en bois, et tenant une lance à la main, tentent de se faire tomber lorsque les bateaux se croisent.

–      La tintaine, c’est quoi ?

Il s’agit d’un plancher à environ 2m au-dessus de l’eau où est placé le jouteur.
Ce dernier dispose sur son plancher de cale-pieds qui lui permettent de résister au choc.

– Les tournois se déroulent par catégorie et la Saint-Louis s’ouvre par les joutes des plus petits sur chariots.

La catégorie reine ?
Les “lourds” qui s’affrontent le lundi pour clôturer la compétition. (les lourds, de plus de 85 kg. )

– La joute nautique a été reconnue en France comme un sport en 1960
mais la pratique, bien que physique, reste avant tout un folklore indissociable de l’identité sétoise.

Les chansons de la Saint-Louis :

Que serait la Saint-Louis sans ses musiques ?
- Hautbois et tambours accompagnent chaque défilé de jouteurs.


Sur chaque barque se trouvent également deux musiciens. L’un joue du tambornet, un tambour de petite taille (10,5 cm de diamètre) produisant un son spécifique, l’autre du hautbois.
Ce hautbois traditionnel dit “champêtre” (en occitan auboi ou autboi) est proche de celui de l’époque baroque, et dépourvu de clefs.


-  Sur l’eau, après La Louise qui fait valser les barques,
- Le salut des jouteurs
qui fait tournoyer les lances,
- c’est La charge, morceau héroïque du répertoire musical sétois, qui est joué pendant la passe.

La musique de la Saint-Louis passe aussi par les chansons entonnées par
Le Rescatore au micro au milieu d’un cadre Royal bondé.
     Dont les très célèbres Marchés de Provence de Gilbert Bécaud.

 
Au sein de ces différents tournois, la compétition du GRAND PRIX de la SAINT-LOUIS  à Sète (34)
est un événement annuel de joutes languedociennes.
C’est une sorte de championnat non officiel, très prisé des jouteurs languedociens, qui se déroule sur une semaine.
Le lundi de la Saint-Louis a lieu le tournoi régional de la catégorie lourd, la plus impressionnante de toutes ;
c’est aussi l’occasion de décerner son prix,
un pavois d’artiste, au vainqueur, qui jouit d’un immense prestige et voit son nom figurer
dans une salle au MUSÉE PAUL VALÉRY  de Sète (voir ci-dessous).



N’en déplaise aux Sétois,
c’est à Aigues Mortes au temps des croisades que les joutes nautiques ont commencé à être pratiquées.
Les premiers tournois de joutes languedociennes ont eu lieu à
- Agde en 1601,
- à Frontignan en 1627 et
- à Mèze en 1665.
- Le 29 juillet 1666, les festivités pour la pose de la première pierre du môle Saint Louis virent ce sport gagner Sète et la notoriété.


On ne sait guère comment l’architecture des barques fut élaborée.
Mais leurs évolutions n’ont pas suivi le même chemin en eau de mer et en eau douce.

Sur le Rhône, où la pratique est encore vivante, les barques n’ont pas cette haute plateforme sur laquelle est juché le jouteur, mais un « tabagnon » à peine plus haut que la chaloupe.
Si le jouteur d’eau douce tombe de moins haut, sa lance, en revanche, est deux plus longue

Voici quelques informations de base sur  la Rouge et la Bleue qui vous permettront de ne pas avoir l’air trop ignare lorsque vous assisterez au prochain tournoi :

-  Lance :
--Les Sétois utilisent le bois du Nord, qui casse souvent.
--A Mèze, on utilise du bois rouge et les lances ont 20 ans d’âge. Elles portent à leur extrémité un trident d’acier qui leur permet de se ficher dans le pavois de l’adversaire.
Séte , lance :
Elle est en bois et longue de 2,80 mètres. Elle se termine par une couronne métallique, trois pointes en fer appelées des pures ou des épures (entre guillemets?).
Elle comporte trois parties, signalées par des peintures différentes, qui servent de repères de distance par rapport au règlement.


Pavois :
boulier de bois, tenu par le jouteur qui protége la poitrine de celui-ci qui doit recevoir le coup de lance.
Bouclier très lourd, haut de 70 cm et large de 40 cm.
-Avant 1920, les pavois étaient plus grands (90 cm de hauteur pour 40 cm de largeur).
-Entièrement en bois, il comporte sur sa face intérieure une poignée et une corde permettant au jouteur de le tenir.
-Sur sa face extérieure, quatre parties sont distinguées par des baguettes de bois de 5 cm d’épaisseur.
-Sur les deux parties centrales se trouvent les points appelés le mourre, l’épine, la barelle, le plein pavois, le milieu du dedans, à la main et en dehors, autant d’endroits de frappe des lances.

Il existe une fabrique de pavois à Sète (34). Les pavois réalisés sont des pavois artistiques, à visée de souvenirs typiques plus qu’à un réel usage. Les pavois deviennent des objets d’art.

Tintaine , Bigues :
Ce sont des poutres qui supportent la plate-forme du jouteur ; elles doivent mesurer 8 mètres et elles sont
reliées entre elles par des traverses.
 
  Plancher :
Situé à l’extrémité des bigues, selon le nombre de jouteurs assis sur la bigue, le plancher doit être à environ 2 m au dessus de l’eau , celui en course à la plus haute extrémité, les autres en attente en dessous.
Le jouteur dispose sur son plancher de deux cale-pieds, grâce auxquels il peut s’arc-bouter.
 
Nacelle :
petit bateau à moteur à fond plat, typique de l’étang de Thau (34), qui se maniait autrefois à la rame.
Au cours des joutes, les nacelles sont utilisées pour le va-et-vient des jouteurs entre les quais et les barques.



Au fait, savez-vous pourquoi les barques sont rouges et bleues ?


Au XVIII siècle, les tournois opposaient les célibataires des différents quartiers aux hommes mariés de la cité royale.

La couleur des habits, des lances et des barques des jeunes était le bleu,
alors que les hommes mariés étaient voués au rouge…

On a conservé ces couleurs, même si ne n’opposent plus célibataires et hommes mariés.

MUSEE PAUL VALERY :

- Installé au flanc du mont Saint-Clair sur une terrasse dominant
le cimetière marin où repose Paul Valéry , et la Méditerranée,le musée Paul Valéry bénéficie d'une situation exceptionnelle.
- Son architecture conçue par l’architecte Guy Guillaume date du début des années 70 et s’inscrit dans la logique des bâtiments du Corbusier : le style du bâtiment,est constitué principalement de béton et de verre
 - Son inauguration eut lieu en novembre 1970.

Aux collections Beaux Arts, qui comptent plus de 700 peintures et plus d’un millier de dessins, viennent s’ajouter deux fonds spécifiques :
- le fonds Paul Valéry et
- une collection d’Arts et Traditions populaires.
     Le département d’Arts et Traditions Populaires
illustre notamment les joutes nautiques très fortement liées à l’identité de la ville.
Les tournois de joutes, déjà présents lors de la création du port en 1666,
perdurent aujourd’hui, animant les canaux durant l’été, et ont été représentés par de nombreux artistes
(Ego, Desnoyer, Couderc, Combas, Di Rosa, Pierre François…
).

Outre les peintures,
les joutes et leurs traditions sont représentées par de nombreux costumes, lances, pavois, instruments de musique, gravures, maquettes.

La collection comprend par ailleurs un bel ensemble de maquettes de bateaux
(du XVIIIe au XXe siècle), de Méditerranée ou de l’Atlantique, étant, pour un certain
nombre d’entre eux, liés au port de Sète.
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Les jardins qui l’entourent accueillent des manifestations en plein air :
- une programmation pluridisciplinaire qui propose conférences, rencontres littéraires, poésie, soirées de chants et théâtre de poche, en lien étroit avec les collections du musée
ou encore l’identité méditerranéenne de la Ville.



exposition :
MARQUET

La Méditerranée, d’une rive à l’autre
28 juin - 3 novembre 2019
Pour l’été, le musée Paul Valéry de Sète a choisi un sujet ensoleillé : les vues maritimes du peintre bordelais Albert Marquet (1875-1947).
Un voyage sur les deux rives de la Méditerranée, de Marseille à Alger, de Venise à Sidi Bou
Saïd


Gabriel Couderc - Les joutes setois
Gabriel Emile Antoine Couderc est un artiste-peintre né à Sète
le 26 décembre 1905 et mort en 1994.
Aux Beaux-Arts de Montpellier, ses camarades d’atelier étaient :
- Suzanne Ballivet, Renée Altier, Camille Descossy, Georges Dezeuze, Albert Dubout, Germaine Richier entre autres.
Il fut aussi élève de l'Ecole des Arts Décoratifs à Paris.
- Cofondateur de l'école dite de Sète, avec notamment André Blondel et François Desnoyer,
- il fut encore le curateur du musée Paul-Valéry de Sète où il est actuellement bien représenté.

Certaines de ses œuvres sont présentes aussi au musée Fabre à Montpellier et à la Tate Britain de Londres.
Certaines toiles représentent des paysages de Colombières-sur-Orb où il possédait une
maison dans le hameau du Théron.


Pierre François,  Sète,le Port.

François Desnoyer :le port de Séte(1948)

Jean-Gabriel Goulinat (1883-1972) "Vue de Sète"





Portrait de Paul Valery par Jacques Emile Blanche (1928)
Découvrez Paul Valéry analysée par Christophe CORBIER au travers d’œuvres et d’images d’archive.
Comme son maître Stéphane Mallarmé,
Valéry a été souvent taxéd’obscurité, et il était réputé un écrivain difficile et intellectuel.
   L’intellectualité qui constitue en quelque sorte la signature du poète,
Jacques-Emile Blanche a cherché à la traduire visuellement par la pose du penseur, qui est typique de Valéry dans son iconographie.
Valéry est  saisi dans l’espace clos et dépouillé d’une chambre d’appartement où  rien n’évoque le luxe ni une quelconque activité mondaine.
Assis sur une chaise et présenté de trois quarts, le regard perdu dans une profonde méditation, vêtu de manière simple et stricte, le corps noyé dans un costume sombre

Paul Valéry par Gisele Freund, 1938
Ce commentaire a été modifié le 22/08/2019 à 20:45
22/08/2019 - 15:38
 « C'est par circonstance que j'ai fait de la tapisserie, c'est par un appel que je suis entré au monastère, c'est de naissance que je dessine. » 
« Je fais ce que je vois, et non ce que les autres voient ».
Dom Robert citait souvent cette phrase de Monet qu'il aimait tant. 

        

Dom Robert, pseudonyme de Guy de Chaunac-Lanzac,

né le 15 décembre 1907 à NIEUIL-L'ESPOIR et mort le 10 mai 1997 à DOURGNE
est un moine bénédictin, tapissier,peintre et céramiste français.

Dom Robert a étudié au collège des Jésuites de Poitiers puis à l'École nationale des arts décoratifs de Paris.

Il dessine d'abord des modèles pour la Maison de Soieries Ducharne   à Paris.

Ses relations avec Jacques Maritain et Maxime Jacob  le mènent à entrer, en 1930, à l'abbaye d'En-Calcat , où il est ordonné prêtre en 1937.

Sa rencontre en 1941 avec Jean Lurçat  l'amène à créer des tapisseries avec l'atelier Tabard à Aubusson.

Parti en 1948 pour l' abbaye de Buckfast  en Angleterre, il revient à l'abbaye d'En Calcat en 1958 et ne cesse plus de produire.

Il y meurt le 10 mai 1997.


L’abbaye Saint-Benoît d'En-Calcat
est une abbaye bénédictine   en activité faisant partie de la Congrégation de Subiaco.
Elle se trouve dans le hameau d'En-Calcat dépendant de DOURGNES dans le TARN.
La communauté était en 2013 de 55 moines (23 prêtres et 32 frères non ordonnés).
L'abbaye est connue pour l'édition des Livres d'Heures d'En-Calcat, avec un répertoire de nouveaux cantiques en français.
La liturgie est célébrée en français.


Dom Robert Les Enfants de Lumière (Détail)

Le parcours de dom Robert vu par Alain Catalo, fondateur de l'association dom Robert  :
"Guy de Chaunac-Lanzac est né dans le Poitou le 15 décembre 1907.
Ce pays de frondaisons et de chasses a marqué son enfance de façon plus heureuse que son passage au collège des Jésuites de Poitiers qui fut, pour lui une longue épreuve.
- Il va ensuite à Paris, à l'école des Arts Décoratifs, qui ne le passionne pas davantage, mais qui lui permet de dessiner sur les champs de course.
- Puis, ce sera le service militaire au Maroc dans les spahis qu'il appellera ses grandes vacances.
- Il y dessinera aussi beaucoup, abordant sérieusement l'aquarelle qui fournira la matière à une exposition chez Bernheim Jeune.
      À son retour il travaille un temps aux Tissus Ducharne mais ses relations avec
Jacques Maritain et surtout Maxime Jacob le conduiront à l'Abbaye d'En Calcat où il entre en septembre 1930.
 
Il étudie la philosophie et la théologie et est ordonné prêtre en 1937.
 À cette époque, il se remet à dessiner et à peindre.
Il se consacre même à un Évangéliaire qu'il n'achève pas avant que la guerre le projette en Lorraine.

  A son retour dans l'Aude, aux environs de Carcassonne, il découvre un lieu merveilleux, peuplé de paons et une espèce de révélation le conduit à dessiner.
     Il réalise tout une série d'aquarelles qui, révélées par Jean Lurçat de passage au monastère en 1941, vont devenir sans aménagement notoire, des cartons puis des tapisseries.

       Deux tapisseries sont ainsi exposées au Musée des Augustins à Toulouse avec les créations des noms de la tapisserie de l'époque.
                      Dom Robert est immédiatement reconnu.
Mais ce succès soudain ne lui est pas propice :
-  en 1948, il s'écarte et se réfugie en Angleterre, à Buckfast Abbey où les poneys de Dartmoor et les moutons sauvages seront une nouvelle source d'inspiration.
Ces amis, les frères Gimpel, l'exposent à Londres en 1950.
"Rocaille"
 Dom Robert revient à En Calcat en 1958 et il retrouve dans cette région d'équilibre ses marques.
Il se met à produire et ne s'arrêtera plus.

- Le lissier François Tabard le met en relation avec
Denise Majorel et - La Demeure - (galerie) , à laquelle il restera fidèle,
organise sa première grande exposition.
   (Denise Majorel est  Fondatrice de la Galerie 'La Demeure',
Vice-Présidente d’honneur du comité des galeries d’art et Officier des arts et des lettres, elle a oeuvré toute sa vie avec passion pour promouvoir la tapisserie contemporaine.)


Geste du lissier

histoire et technique du XIVe au XXe siècle :
Pierre Verlet, Michel Florisoone, Adolf Hoffmeister et François Tabard -
préface de Jean Lurçat



- De même en province, dans la région,
l'exposition Richesses du Tarn va d'année en année dérouler à Réalmont, la quasi-totalité de son œuvre.
Réalmont - Tarn

- Voici les années soixante
où Dom Robert consomme un accord définitif avec la Montagne Noire.

Village de Dourgne au pied de la Montagne Noire -
Tarn - Parc Naturel du Haut Languedoc


   Sa silhouette fine devient familière et il travaille avec une détermination étonnante et une sérénité sans cesse renouvelée.


Avec l'âge une fatigue, purement physique, le freine.
Il approfondit ses dessins et les termine plus volontiers à la gouache.
Il n'affronte plus les grands espaces que sont les cartons de tapisseries.
Il veut aller au Portugal voir les azulejos, il est persuadé que la céramique peut se révéler un nouveau moyen de s'exprimer.
- Il réalisera même un grand panneau décoratif pour l'église Notre-Dame de Grâce de Toulouse.
Mais il n'est que moyennement satisfait.

En vérité, ce qu'il souhaite c'est parcourir la campagne et dessiner, dessiner sans fin.

En 1994, une mauvaise chute dans un escalier lui fait arrêter toute activité.
Il décède à l'abbaye d'En Calcat entouré de ses frères moines, le 10 mai 1997, à l'âge de 90 ans. »

Extrait du catalogue de l'exposition Artistes et artisans de la Montagne Noire, Dourgne, 1998.


LE MUSÉE DOM ROBERT EST INTÉGRÉ AU SITE ABBAYE-ÉCOLE DE SORÈZE,
ÉQUIPEMENT PUBL
IC GÉRÉ PAR LES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES.

Très beaux succès depuis l'ouverture en avril 2015.
Le site a doublé sa fréquentation.
Un encouragement pour toute l'équipe du site Abbaye-école/ Musée Dom Robert.

        Se développant sur 1500 m2 de surface,
le Musée Dom Robert et de la tapisserie du XXe siècle est au sein de l'Abbaye-école de Sorèze dans le Tarn,
le lieu de présentation de la collection de tapisseries de l'abbaye d'En Calcat.

Cette collection confiée par convention au Syndicat Mixte, propriétaire et gestionnaire des lieux, provient en partie du legs de Suzanne Goubely à son décès en 1997.
Elle comprend un fonds de tapisserie de 350 m2 constitué de 60 tapisseries de Dom Robert et
de 35 d’autres artistes du XXe siècle, de Lurçat et Gromaire à Tourlière et Prassinos.

Abbaye-école de Sorèze (Tarn)
        



Vient de paraître
MAI 2019 : LA LETTRE N°18
La carte du chemin Sur les pas de Dom Robert à Dourgne
Les dernières recherches et témoignages autour de la tapisserie L'ÉTÉ
Association Dom Robert
Le Bois Vieil
81110 DOURGNE
05 63 50 30 78 / 06 88 92 14 04
Téléchargez le bulletin d'adhésion 2019


Les tapisseries :

La rencontre avec Jean Lurçat en septembre 1941 décide du destin de Dom Robert comme peintre cartonnier.
« J'avais l'impression dès ce bref contact de travailler à côté d'un grand frère qui ne gardait par-devers lui aucune botte secrète.
Il me montrait ses échantillons de laine, (…)
j'appris l'utilisation des battages pour l'interpénétration des couleurs et toutes sortes de possibilités de tirer le meilleur parti de cette chaleureuse matière.
Disons, le vocabulaire classique le plus simple pour atteindre les effets les plus éloquents»


L’œuvre tissé de Dom Robert comprend près de cent cinquante cartons originaux, en grande majorité tissés à Aubusson.

Une quarantaine dans les ateliers Tabard entre 1941 et 1980, dont L’Été, la première tapisserie de Dom Robert.

Une centaine dans l’atelier Goubely entre 1955 et 1994.

Une seule pièce, Terriblilis pour l’église Notre-Dame de Dijon, a été tissée par le Mobilier national à Beauvais.

Quelques rares cartons avec des ateliers privés en Angleterre (Ronald Cruickshank) et
en France (Cauquil Prince,Novion/Téhéry,Delaye,J.Dassonval) complètent son œuvre.

Souvent éditées en de nombreux exemplaires,
les tapisseries sont en majorité au sein de collections privées.

Des édifices publics (école, lycée, mairie)
et privés (siège d’entreprise) possèdent également des tapisseries de Dom Robert comme certains fonds de musée :
- musée d’art moderne de Paris,
- Les Gobelins,
- musée de Dijon,
- musée d'Angers,
- Cité de la tapisserie d’Aubusson.



Entre 1942 et 1992, Dom Robert créera près de cent cinquante cartons de tapisserie,
certains extraits ou repris de cartons précédents mais
toujours retravaillés de sa main, la plupart sans maquette préalable.

Le« carton »

composé à la grandeur d'exécution de la tapisserie est placé sous la chaîne du métier où les lissiers suivent le dessin donné avec exactitude.

Dom Robert adoptera la technique du carton numéroté mise au point par Jean Lurçat et lui restera fidèle :
« Mes cartons sont le plus généralement chiffrés, c'est-à-dire que chaque zone de couleurs est indiquée par un chiffre ou signe conventionnel correspondant.(…)
En ce qui me concerne, chaque couleur est subdivisée en plusieurs nuances du clair au foncé et numérotées à la suite.
En tout une quarantaine de tons à partir de 8 couleurs de base environ.
En plus de ces couleurs plates, j'emploie volontiers des mélanges de nuances auxquelles on donne le nomde chiné, ou piqué,
obtenu au tissage par le mélange sur une même flûte de plusieurs fils de couleurs différentes. (…)
Ajoutons encore le travail des hachures ou battages, plus ou moins longs, traduits en dents-de-scie,
utilisés pour obtenir des passages de tons et des modelés plus souples. »

(Extrait de texte de Dom Robert « Composition d'un carton de tapisserie » dans catalogue exposition « La Demeure », Paris 1974.)

 

"La Vie douce", "Les Enfants de lumière" ," La Clef des champs" ou "Ombelle" ,
c'est une promenade originale que Dom Robert chaque fois nous propose et
qui rejoint sa conception de cet art :
« Dans une tapisserie, on se promène …
Une promenade sans but précis, on se plait à flâner. Un détail vous conduit vers un autre, un rouge mène à un bleu.
Tout d'un coup, on découvre un oiseau, un écureuil qui voulait se cacher, on en cherche d'autres comme on va aux champignons, le même plaisir qu'en un sous-bois, une sorte de jeu de cache-cache. (…)
En somme, la tapisserie est davantage un art du temps … Art du temps par sa facture aussi, art de longue patience … »

  " la clè des champs"

Les dessins
La pratique du dessin est primordiale chez Dom Robert, elle a précédé toutes ses autres formes d'expression artistique.

« Quant au dessin, j'en ai toujours fait, dès le temps de mes premiers pas. (…) Je m'arrangeais pour me hisser sur un tabouret et avec
ces charbons de bois (ceux servant à chauffer les fers à repasser ndlr ), je faisais de grands dessins sur les murs.
»
« … Mon père, qui dessinait lui-même particulièrement bien, les chevaux surtout, me mit entre les mains, vers l'âge de ma première communion, un carnet de croquis en me disant :
« Dessine tout ce que tu rencontres, n'importe quoi, tout ce qui te plaît. »
C'est je crois un des rares conseils utiles que j'ai reçu dans mon existence et depuis ces carnets de notes se sont accumulés qui m'ont
ouvert sur le monde et la vie. »
(Extraits de l'ouvrage « Dom Robert – Tapisseries » Paris, Julliard, 1980

Les aquarelles
C'est par cette voie que Dom Robert renoue après la guerre, au monastère,
avec la peinture car pendant ses années de noviciat, il avait cessé toute pratique artistique, à l'exception d'un évangéliaire, dont ne restent aujourd'hui que quelques planches.

Ces aquarelles, nous dit-il,
« n'étaient guère autre chose que le plaisir de la promenade »
. Mais c'est cette aquarelle intitulée
"Les  Paons de Palaja" qui deviendra le carton de  sa première tapisserie "L'Été".
Car, en 1941, Jean Lurçat en les découvrant lui dit :
« Mon cher, vous n'avez qu'à agrandir vos aquarelles et ce sont des tapisseries ».
Jean Lurçat



Dom Robert :
"- « L’impression que je cherchais était d’être couché dans un champ d’ombelles et de voir les fleurs dans les lumières du matin et du soir »." (Crédit photo CRT Sorèze)




Dom Robert “La Vie Douce (détail)”

Dom Robert, Suzanne Goubely

 


Ce commentaire a été modifié le 22/08/2019 à 16:58
19/08/2019 - 18:50
Voilà une belle idée de recyclage qui devrait ravir les oiseaux.
Utiliser tout simplement une vieille théière ou cafetière pour permettre aux oiseaux de faire leur nid dedans.


Fallait y penser !
Simple et relativement facile à installer,
il suffit juste de suspendre une théière à la verticale,
bec vers le bas et de la positionner sur un mur ou un arbre dans le jardin.

Préférez un emplacement tranquille à l'abri des prétadeurs et des va-et-vient,
sinon les oiseaux ne viendront jamais s'installer dans ce magnifique hôtel..

Si on savait parler oiseaux,
on pourrait leur dire que c'est un nid 5 étoiles, qui ne craint ni la pluie ni le vent,
qui conserve la fraîcheur en été et la chaleur en hiver...

Bref, les oiseaux ne pourraient trouver meilleur habitat !



Bien sûr, vous pouvez détourner l'idée en installant des nids à théière uniquement pour faire une déco sympa et originale dans votre jardin ou sur votre terrasse en plaçant des oiseaux factices à l'intérieur ou autour de votre théière et créer un semblant de vie..
(Nafeuse magazin
e)Quand l’hiver arrive et que la nourriture se fait plus rare pour nos amis les bêtes,
vous pouvez les aider en leur proposant quelques graines et des boules de graisse.


                               

                                                                                          OU :
                                 Pot de fleurs

une idée récup de vieille vaisselle qui mettra en valeur vos plantes.


ou :


Jardin miniature :

19/08/2019 - 17:27
GALETS  , IDÉES :

fabriquer un jeu de morpion en plein air avec des galets pions personnalisés
réaliser des personnages amusants ou des animaux de compagnie pour raconter une histoire
faire un puzzle avec des galets peints
apprendre en s’amusant, activité éducative pour apprendre les lettres de l’alphabet ou les heures
faire de l’art et découvrir de nouvelles techniques de peinture : un tableau avec fleurs en galets, un portrait sur caillou

Peinture sur galets 

Matériel nécessaire :

des galets lisses
de la peinture acrylique
encre acrylique blanche
pinceau mousse rond ou éponge
une brosse à dents
des cure-dents
scellant transparent

Étapes à suivre :

  Peignez les galets avec de la peinture blanche acrylique ou réalisez simplement des silhouettes noires.
  Laissez-les sécher avant de passer à l’étape suivante.
  À l’aide du pinceau mousse rond, prenez un peu de la couleur choisie.
Ici, on commence avec le bleu foncé.
Ensuite, appliquez de la peinture bleue de teinte plus claire que la base en la tamponnant directement sur la première couleur.
Ajoutez d’autres couleurs en continuant à tamponner pour obtenir un joli effet galaxie.
Réalisez des étoiles en appliquant de l’encre acrylique blanche à l’aide d’une brosse à dents.
Pour conserver les couleurs, bombez les galets avec du vernis incolore.
Petits bijoux naturels en joli camaïeu de bleu et violet




Apprendre l’alphabet avec des galets lettres 
:

Matériel :
26 galets lisses
de la peinture acrylique de couleurs différentes
du vernisdes pinceaux
un feutre Sharpie
du vernis transparent satiné



Les étapes : 


Commencez par nettoyer les galets en les plongeant dans de l’eau.
Essuyez-les.
Prenez une couleur et peignez votre première lettre sur un galet de taille et de forme adaptée.
Peignez des petits pois blancs autour des lettres à l’intérieur desquels on ajoute ensuite des points noirs.
Une fois la peinture sèche, tracez les contours des lettres au feutre noir.
Vernissez les galets.
Faites de même avec le reste des lettres.
Laissez les enfants s’amuser à écrire des messages.





Jeu de plage avec galets :

Matériel :


galets lisses
feuilles de feutre
de la peinture acrylique  pour extérieur
des ciseaux
des pinceaux
des ombrelles à cocktail

Les étapes  :
Si nécessaire, nettoyez les galets et laissez-les sécher.
Peignez les lunettes de soleil avec de la peinture rose et bleu pastel.
Amusez-vous en variant les formes des montures.
Laissez sécher la peinture.
Remplissez les montures des lunettes de soleil avec de la peinture noire.
Pour protéger la peinture et lui donner de la brillance, vous pouvez appliquer une couche de vernis transparent.
Découpez des mini-serviette en feutre.


Galets peints :
 
19/08/2019 - 15:35
  
COQUILLAGES : IDÉES :


Comme les coquillages sont plutôt légers, vous pourriez, avec un pistolet à colle chaude, coller des aimants assez puissant et en faire des aimants à frigo! 


pots de fleurs
.

Il vous faut :

- Des pots en terre cuites
- Des coquillages
- Un pistolet à colle chaude

Réalisation:

- Triez vos coquillages des plus gros aux plus petits.
- Collez les gros coquillages en haut du pot de fleurs pour faire la première rangée
(appliquez la colle sur les bords des coquillages et Pressez doucement pour les fixer).  
- Ensuite, collez les coquillages de la seconde rangée entre deux coquillages de la rangée précédente.
Continuez ainsi pour couvrir votre pot de coquillages.
     Il ne manque plus que les jolies plantes.


Les coquillages se marient très bien avec des perles, des étoiles de mer, des filets, du verre, des bougies, du bois flotté...
De vrais petits trésors !

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Réalisées à la main (par une fleuriste !), ces couronnes de sirène rencontrent un immense succès.


Chelsea Shiels est une créatrice
qui réalise de somptueuses couronnes de coquillages, des coiffes indispensables à toute sirène moderne.




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Décoration pour bougie Fabriquer des bougies dans un coquillage

Pour réaliser ses bougies vous aurez besoin de :

mèche à bougie avec pied
une coquille de mer ( plus elle est grande, mieux c’est)
de la colle forte
de la cire

Réalisation étape par étape:

Ce projet est plus facile qu’il ne le semble.
Tout ce que vous devez faire c’est d’attacher la mèche au fond de votre coquillage à l’aide de colle.
Puis, il faut faire fondre la cire dans une casserole au bain-marie pour enfin
la verser dans les coquilles.
C’est tout.







Tableau fait avec des coquillages ramassés sur la côte atlantique à Hossegor :


Des idées :


19/08/2019 - 00:00
Waouh ! Merci Violetta !

 




De vieux magazines, de la colle, des ciseaux et une image de tête. 
Et puis c'est facile: on colle!


coller les grandes fleurs d'abord.

Matériel :

Les fleurs à découper
Des ciseaux
De la colle
Une grande feuille épaisse (A3)

Un feutre noir


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Le duo d’artistes connu sous le nom de Sister Golden
voue une passion pour la couleur, la nature et le dessin.
C’est donc tout naturellement que ses créations soient un parfait mélange de tout ça !
Flower Prints est une série de portraits mêlant illustrations et compositions florales
.
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De magnifiques collages d'art floraux poussent dans la toile.

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     FÉES de FLEURS    



- Cueillir des fleurs
-
Faire sécher les fleurs
-
Les équeuter,
s'assurer qu'elles sont sèches et non humides avant de les mettre sous un poids lourd car l'humidité pourrait les faire moisir.
- Placez les fleurs entre deux morceaux de papier de soie aide. I
l faut changer le papier de soie au bout de 2 ou 3 jours.
Et les mettre sous une pile de livres pour les aplatir.
 Attendre qu'elles soient complètement sèches, il faudra entre 2 et 4 semaines pour qu'elles le soient. Il faut être patient!


Les fées
- Les imprimer,
- Les peindre ou
- Les colorier, puis
- Coller les fleurs séchées avec de la colle blanche ou de la colle Mod Podge.
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Les ilustrations végétales de Helen Ahpornsiri
La nature est bien souvent la première source d’inspiration des artistes.
C’est le cas pour Helen Ahpornsiri, dont les oeuvres représentent des animaux et insectes à travers des dessins réalisés à partir de fougères colorées.

          L’artiste Helen Ahpornsiri   ,
basée dans le comté britannique du Sussex de l’Est, explore les possibilités de la vie végétale dans cette série d’illustrations sur le thème de la faune.
-  A partir de fougères découpées et colorées,
l’artiste représente, par des oeuvres de petite taille, des insectes, animaux et autres types de créatures.
Et pour agrémenter ses réalisations, Helen utilise fréquemment des feuilles d’or, qui accentuent certains détails de son travail.

-  Les oeuvres d’Helen Ahpornsiri
sont incroyables de beauté, de minutie et d’originalité et nous rappellent que notre environnement est, et restera, une inspiration artistique intarissable.

                           
02/07/2019 - 15:17
Coucou, magnifique hibou, violetta  ( c'est qui, qui va être contente avec ????  mmm? mmm?
Merci aussi aux copinettes qui trouvent de bien belles choses à regarder.
02/07/2019 - 15:07