Une statue créée avec cette technique est appelée une chryséléphantine.
On peut citer l'exemple de la statue d'Athéna , l' Athéna Parthénos , qui se trouvait dans le Parthénon , faite d'or et d'ivoire , et qui était donc une statue chryséléphantine, mais aussi celle de Zeus à Olympie sculptée par Phidias et faisant partie des Sept Merveilles du Monde.
À une centaine de kilomètres au sud de Munich, sur la route allemande des Alpes, le temps semble s’être arrêté dans le village d’Oberammergau. Niché au pied de la montagne Kofel . Oberammergau est une petite ville typique de la région de Haute Bavière (Oberbayern) situé dans l’Ammergau, à la frontière entre la Bavière et l’Autriche.
Oberammergau : - ses façades peintes et ornées de fresques religieuses et de scènes reproduisant la vie du quotidien entre le 17ème et le 19ème siècle.
Un petit joyau représentant la force de l’art baroque et rococo en Bavière grâce aux techniques du Lüftlmalerei : - expression artistique de peintures sur les murs extérieurs des maisons. Ces peintures sont réalisées selon la technique de la fresque sur le crépi calcaire frais de sorte que les couleurs peuvent pénétrer profondément dans le mortier encore humide leur permettant de durer plus longtemps.
Les ornements donnent aussi l’impression - d’une peinture du vivant surtout pour les scènes du quotidien, - voire d’une sorte d’ “illusion architecturale”, d’autant que l’objectif des artistes italiens puis autrichiens et bavarois étaient bien de refléter l’âme des gens de leur temps.
C’est pourquoi on est immédiatement admiratif quand on observe les façades, au-delà de la qualité de l’art exprimé et de la précision du travail artistique.
Par ailleurs, comme en témoignent les couleurs utilisées et les thèmes dominants, la Lüftlmalerei serait largement influencée par la Renaissance italienne, qui dès le XVIème siècle atteint les frontières via l’Italie du Nord, le Tyrol Sud et la Bavière,où l’on observe des fresques sur les façades des églises, des châteaux et des maisons bourgeoises.
L'origine du terme est contesté, mais il s'agit probablement du nom de la maison natale du peintre Franz Seraph Zwinck (1748-1792) à Oberammergau, Zum Lüftl. Le Lüftlmalerei est une variante populaire du trompe-l'oeil.
Au XVIIIème siècle, les façades des maisons d’Oberammergau ont été peintes et ornées de fresques superbes qui représentent des scènes de la passion et de la vie quotidienne de la Bavière. Commandées par des citoyens aisés qui voulaient rendre hommage à Dieu et confiées à un artisan peintre, Franz Seraph Zwinck, les fresques ont été composées initialement de motifs religieux qui restituent la Passion du Christ.
Mais peu à peu, ils ont cédé la place à d’autres types de scènes, au rythme des saisons avec des motifs agricoles ou à la représentation des métiers de l’époque.
Oberammergau n’est pas la seule ville où l’on peut observer des réalisations aussi remarquables, inspirées du Lüftlmalerei mais elle condense les bâtiments les plus impressionnants.
L’Opéra de Paris, compagnie française d’opéra et de ballet, célèbre cette année ses 350 ans.
Son histoire commence précisément le 28 juin 1669, avec la création de l’Académie royale de musique par Louis XIV.
Sa vocation est de divertir le roi avec, entre autres, - les compositions de Jean-Baptiste Lully qui font danser le monarque et sa cour.
Les répétitions ont lieu tout naturellement à Versailles et les représentations sont données au château ou dans diverses résidences royales.
L’institution finit par s’installer au théâtre du Palais-Royal à Paris, l’ancien théâtre de Molière.
En 1763, un incendie contraint l’opéra à déménager : - aux Tuileries puis - à la porte Saint-Martin et, - enfin, salle Montansier, rue Richelieu à Paris.
Mais le 13 février 1820, le duc de Berry, fils du futur roi Charles X, est poignardé à sa sortie de l’opéra, il meurt le lendemain. Le roi d’alors, Louis XVIII, décide de faire raser la salle pour effacer ce drame des mémoires. Dès 1821, un nouveau théâtre ouvre, l’opéra Le Peletier, au 12 de la rue du même nom.
Le 14 janvier 1858, Napoléon III et son épouse Eugénie se rendent à l’opéra Le Peletier pour assister à une représentation de Guillaume Tell de Rossini.
Un révolutionnaire italien, Felice Orsini, lance trois bombes en direction du carrosse impérial. Le couple s’en tire miraculeusement mais l’empereur prend une décision radicale : - construire un opéra dans un lieu sûr, avec un large champ de vision où l’on peut surveiller les allées et venues de tout un chacun.
Un concours pour l’édification d’une “Académie impériale de musique et de danse ” est annoncé, le 29 décembre 1860.
C’est le jeune architecte Charles Garnier qui le remporte, le 30 mai 1861, Charles GARNIER (1825-1898) et le baron Haussmann qui décide de son emplacement en perçant une grande avenue allant du - palais des Tuileries, où réside l’empereur, jusqu’au futur opéra de Charles Garnier
A priori, la compagnie de danse va enfin avoir un lieu pour se poser.
Hélas, en 1870, éclate la guerre entre la Prusse et la France qui conduit l’empereur à l’exil.
Faute d’argent, l’opéra de Garnier, loin d’être terminé, est laissé à l’abandon jusqu’à ce que l’opéra Le Peletier soit à son tour détruit par un incendie dans la nuit du 28 au 29 octobre 1873…
Le nouveau président Mac-Mahon est contraint de reprendre les travaux et l’Opéra Garnier ouvre finalement ses portes, le 5 janvier 1875. Patrice de Mac-Mahon (1873-1879)
5 janvier 1875 : Après près de quinze ans de travaux, l’Opéra Garnier est inauguré en grande pompe par le maréchal de Mac-Mahon, président de la République française
L'Opéra National de Paris, alias le Palais Garnier, a eu pour mission de former les artistes et de codifier l’art chorégraphique. Il a le monopole de la représentation des pièces de théâtre en musique depuis son ouverture, et ses coulisses abritent une troupe de chanteurs, le premier orchestre professionnel de France et un corps de ballet.
Les spécialistes appellent cela la sculpture Chryséléphantine.
Technique apparue dans la Grèce Antique, autour du VIe siècle av.J.-C., mariant le métal et l'ivoire et l'or .
signifiant « or » et elephántinos (ελεφάντινος) signifiant « ivoire »)
est une technique de sculpture apparue en Grèce aux alentours du VIe siècle av.J.-C ,
se caractérisant par l'utilisation de plaques d'ivoire et d'or assemblées sur une armature de bois.
(généralement pour représenter la chair , le corps humain)
Une statue créée avec cette technique est appelée une chryséléphantine.
On peut citer l'exemple de la statue d'Athéna , l' Athéna Parthénos ,
qui se trouvait dans le Parthénon , faite d'or et d'ivoire , et qui était donc une statue chryséléphantine,
mais aussi celle de Zeus à Olympie sculptée par Phidias et faisant partie des Sept Merveilles du Monde.
Aujourd'hui disparue, elle était considérée dans l'Antiquité comme la troisième des Sept Merveilles du monde.
La technique et le terme de chryséléphantine est repris à l'époque Art déco pour des statuettes en bronze doré et ivoire.
À une centaine de kilomètres au sud de Munich, sur la route allemande des Alpes,
le temps semble s’être arrêté dans le village d’Oberammergau.
Niché au pied de la montagne Kofel .
Oberammergau est une petite ville typique de la région de Haute Bavière (Oberbayern) situé dans l’Ammergau,
à la frontière entre la Bavière et l’Autriche.
Oberammergau :
- ses façades peintes et ornées de fresques religieuses et de scènes reproduisant la vie du quotidien entre
le 17ème et le 19ème siècle.
Un petit joyau représentant la force de l’art baroque et rococo en Bavière grâce aux techniques du
Lüftlmalerei :
- expression artistique de peintures sur les murs extérieurs des maisons.
Ces peintures sont réalisées selon la technique de la fresque sur le crépi calcaire frais de sorte que les couleurs peuvent pénétrer profondément dans le mortier encore humide leur permettant de durer plus longtemps.
Les ornements donnent aussi l’impression
- d’une peinture du vivant surtout pour les scènes du quotidien,
- voire d’une sorte d’ “illusion architecturale”,
d’autant que l’objectif des artistes italiens puis autrichiens et bavarois étaient bien de refléter l’âme des gens de leur temps.
C’est pourquoi on est immédiatement admiratif quand on observe les façades, au-delà de la qualité de l’art exprimé et de la précision du travail artistique.
Par ailleurs, comme en témoignent les couleurs utilisées et les thèmes dominants,
la Lüftlmalerei serait largement influencée par la Renaissance italienne,
qui dès le XVIème siècle atteint les frontières via l’Italie du Nord, le Tyrol Sud et la Bavière,où l’on observe des fresques sur les façades des églises, des châteaux et des maisons bourgeoises.
L'origine du terme est contesté, mais il s'agit probablement du nom de la maison natale du peintre Franz Seraph Zwinck (1748-1792) à Oberammergau, Zum Lüftl.
Le Lüftlmalerei est une variante populaire du trompe-l'oeil.
Au XVIIIème siècle,
les façades des maisons d’Oberammergau ont été peintes et ornées de fresques superbes qui représentent des scènes de la passion et de la vie quotidienne de la Bavière.
Commandées par des citoyens aisés qui voulaient rendre hommage à Dieu et confiées à un artisan peintre,
Franz Seraph Zwinck, les fresques ont été composées initialement de motifs religieux qui restituent la Passion du Christ.
Mais peu à peu, ils ont cédé la place à d’autres types de scènes, au rythme des saisons avec des motifs agricoles ou à la
représentation des métiers de l’époque.
Oberammergau n’est pas la seule ville où l’on peut observer des réalisations aussi remarquables, inspirées du Lüftlmalerei mais elle condense les bâtiments les plus impressionnants.
A VICTORIA, VIOLETTA, ET CHRISTINE....C'EST VRAIMENT INTÉRESSANT TOUT ÇÀ !!!J'AIME!
Son histoire commence précisément le 28 juin 1669,
avec la création de l’Académie royale de musique par Louis XIV.
Sa vocation est de divertir le roi avec, entre autres,
- les compositions de Jean-Baptiste Lully qui font danser le monarque et sa cour.
Les répétitions ont lieu tout naturellement à Versailles et les représentations sont données au château ou
dans diverses résidences royales.
L’institution finit par s’installer au théâtre du Palais-Royal à Paris, l’ancien théâtre de Molière.
En 1763, un incendie contraint l’opéra à déménager :
- aux Tuileries puis
- à la porte Saint-Martin et,
- enfin, salle Montansier, rue Richelieu à Paris.
Mais le 13 février 1820,
le duc de Berry, fils du futur roi Charles X, est poignardé à sa sortie de l’opéra, il meurt le lendemain.
Le roi d’alors, Louis XVIII, décide de faire raser la salle pour effacer ce drame des mémoires.
Dès 1821, un nouveau théâtre ouvre, l’opéra Le Peletier, au 12 de la rue du même nom.
Le 14 janvier 1858,
Napoléon III et son épouse Eugénie se rendent à l’opéra Le Peletier pour assister à une représentation de Guillaume Tell de Rossini.
Un révolutionnaire italien, Felice Orsini, lance trois bombes en direction du carrosse impérial.
Le couple s’en tire miraculeusement mais l’empereur prend une décision radicale :
- construire un opéra dans un lieu sûr, avec un large champ de vision où l’on peut surveiller les allées et venues de tout un chacun.
Un concours pour l’édification d’une “Académie impériale de musique et de danse ” est annoncé, le 29 décembre 1860.
C’est le jeune architecte Charles Garnier qui le remporte, le 30 mai 1861,
et
le baron Haussmann qui décide de son emplacement en perçant une grande avenue allant du
- palais des Tuileries, où réside l’empereur, jusqu’au futur opéra de Charles Garnier
Musée Carnavalet - Histoire de Paris Vers 1860
A priori, la compagnie de danse va enfin avoir un lieu pour se poser.
Hélas, en 1870, éclate la guerre entre la Prusse et la France qui conduit l’empereur à l’exil.
Faute d’argent, l’opéra de Garnier, loin d’être terminé, est laissé à l’abandon jusqu’à ce que l’opéra Le Peletier soit à son tour détruit par un incendie dans la nuit du 28 au 29 octobre 1873…
Le nouveau président Mac-Mahon est contraint de reprendre les travaux et
l’Opéra Garnier ouvre finalement ses portes, le 5 janvier 1875.
5 janvier 1875 : Après près de quinze ans de travaux, l’Opéra Garnier est inauguré en
grande pompe par le maréchal de Mac-Mahon, président de la République française
Son inauguration se fera en grande pompe comme celle, cent quatorze ans plus tard, de son petit frère,
l’Opéra Bastille,
qui a fêté, le 13 juillet dernier, ses trente ans d’existence. Un autre temple de la danse conçu par Carlos Ott et voulu par le “roi” François Mitterrand pour célébrer les deux cents ans de la Révolution française, en 1989.
L’Opéra Bastille fut érigé en lieu et place d’une gare desservant la Banlieue Est jusqu’en 1969. Inaugurée le 22 septembre 1859, cette « Ligne de Vincennes » reliait la place de la Bastille à la ville de Saint Maur.
OPÉRA GARNIER :
Baptisée Académie Royale de Musique, puis Opéra National de Paris, l'institution, dédiée à la gloire des arts,
célèbre ses 350 ans.
L'Opéra National de Paris, alias le Palais Garnier, a eu pour mission de former les artistes et de codifier l’art chorégraphique.
Il a le monopole de la représentation des pièces de théâtre en musique depuis son ouverture, et ses coulisses abritent une troupe de chanteurs, le premier orchestre professionnel de France et un corps de ballet.
Derrière sa façade Second Empire surmontée d'un dôme, il a pour rôle de promouvoir l’art lyrique.
Molière, Lully, Rameau, Mozart, Rossini, Wagner, Verdi, Gounod, Beethoven, Balanchine, Roland Petit et Maurice Béjart y furent joués sous les baguettes des plus grands chefs d'orchestre dans ce temple des mélomanes qui fête, cette année, ses 350 ans avec une programmation éclectique.
Inspirée des modèles italiens,
la scène est réputée pour ses grandes dimensions : 49 mètres de long, 26 mètres de profondeur, 72 mètres de hauteur.
Quant à la salle rouge et or , sa coupole, peinte par Marc Chagall, est ornée d'un immense lustre, et
elle comprend trois rangs de loges.
RADIO CLASSIQUE FETE LES 350 ANS DE L’OPERA NATIONAL DE PARIS LE 25 SEPTEMBRE EN DIRECT
ET EN PUBLIC DU PALAIS GARNIER - Radio Classique
le toit de l'Opéra Comique.
Trois avant que le boulevard Haussmann rejoignit le boulevard des Italiens à cet endroit
Photo Agence Rol
(Paris 2ème et 9ème)
www.operadeparis.fr