Céramiques de Montières : une aventure artistique méconnue (Source : France Télévisions)
Amiens, haut lieu de la céramique française ? - Ce fut le cas pendant vingt ans, de 1917 à 1933.
Il y a un siècle, à Montières, un quartier de la capitale picarde, débutait une production unique de céramiques.
Une aventure tombée dans l’oubli mais qui revit grâce à des collectionneurs passionnés.
En 1915, deux associés créent une petite faïencerie à Montières, un quartier d’Amiens.
En 1915, Messieurs Trouillot et Marque créent une petite faïencerie à Montière, un quartier d'Amiens.
Mobilisés sur le front, ils doivent céder leur entreprise le 2 avril 1917 à l'industriel amiénois Désiré Borck en 1917. Papier à en-tête de MM. Trouillot et Marque Frères, société en nom collectif constituée le 23/12/1915 enregistrée le 18/01/1916.
Dans les premiers temps, la terre utilisée pour les céramiques vient de Vallauris, elle est rouge et les décors sont de style Napoléon III.
La matière première, l'argile rouge du Var, ( la barbotine, argile rouge délayée avec du plâtre, qui va être coulée dans les moules)
Ces sables mouillés, exposés à l'air subissent une sorte de pourrissage qui les rend plus malléables, plus liants.
Ce sont des malaxeurs qui triturent les argiles avec des galets venant de Cayeux ou du Hourdel qui agissent à la façon de petites meules et réduisent l'argile en pâte très fine.
Quand cette poterie sera un peu séchée, elle sera livrée aux décorateurs qui la recouvriront de peintures diverses, d'émaux variés avant de la porter de nouveau au four où elle subira des températures de 800 à 1200°. Sous l'influence de cette température, les oxydes métalliques, dont sont composés les différents émaux, vont se décomposer, se combiner, et produiront ces effets extraordinaires de métallisation dans lesquels se joue la lumière.
Ici, les terres provenant de Vallauris puis de Lihons en Santerre sont mélangées à la silice obtenue par le broyage des galets de la Côte d'Opale. Battues, malaxées, elles seront préparées par l'atelier de tournage ou de moulage.
Sur chaque pièce, une signature, celle de la Faïencerie picarde.
A partir de 1920, la direction change et la manufacture connait un essor très important.
En 1927, la SARL de la Céramique d’art de Montières est créée.
L’Art Nouveau devient le style prédominant.
La crise de 1929 affaiblit le site qui ne garde que 3 collaborateurs avant de s’éteindre en 1936, minée par la concurrence étrangère.
Aujourd’hui, le fils d’un collectionneur qui a rassemblé une centaine d’œuvres souhaite que ces pièces uniques, très prisées des collectionneurs, ne soient pas dispersées mais exposées au grand public.
Reste à a savoir si le musée d’Amiens qui est en pleine rénovation sera prêt àfaire une petite place à cette aventure artistique qui représente une partie méconnue de son histoire. Merci à Chrystel Chabert France Télévisions
Intrigués par la découverte des céramiques signées Montières,
des amateurs d'art ont tenté depuis quelques années de retracer l'historique.
Aidés des derniers décorateurs de l'époque ou de leurs proches, ils se sont efforcés de répondre aux interrogations soulevées par cette étonnante production: - les oeuvres présentées ont toutes été créées et réalisées à Amiens sur la courte période de 1917 à 1933.
A l'occasion des soixante-dixième anniversaire de la naissance de la céramique de l'art de Montières, Amiens découvre qu'elle fut le berceau de l'une des plus grandes entreprises de "renouveau céramique" de ce siècle. cache pot 1930_
Vue extérieure de la céramique en 1919. A gauche le logement du concierge, au centre les ateliers de décoration, à droite salles de préparation de la terre, moulage, tournage et salle des fours. Un de ces bâtiments est toujours utilisé comme atelier dans un quartier d'Amiens
Elle a créé les fées et de fantaisie peintures lunatiques pour les enfants fusionnés avec des éléments traditionnels japonais, ce qui est absolument magnifique.
Ce commentaire a été modifié le 13/10/2018 à 14:45
L’art de ces bouteilles a été créé en versant avec précaution du sable coloré en couches, sans utiliser de colle ni d’adhésif. Celles-ci ont été fabriquées il y a plus de cent ans par l'artiste Andrew Clemens (1856 - 1894), né dans l'Iowa, complètement sourd et muet, une maladie qui s'est développée lorsqu'il a été atteint d'encéphalite à l'âge de cinq ans.
La carrière de peintre au sable de Clemens s'est épanouie à l'âge de 13 ans pendant ses vacances d'été à la State School. Il collectionnait des grains de sable de couleur naturelle dans une zone du parc d’État de Pikes Peak, connue sous le nom de Pictured Rocks, séparait les grains de sable en piles, par couleur, et les utilisait comme base de son art.
Clemens a inséré les grains de sable colorés dans de petites bouteilles de drogue en verre en utilisant des hameçons et des bâtons en noyer.
Il n'a utilisé aucune colle et s'est appuyé uniquement sur la pression des autres grains de sable pour maintenir l'œuvre d'art en place.
Une fois l’œuvre terminée, il scelle la bouteille avec un bouchon et de la cire.
Parfois, Clemens créait ses images à l'envers.
À la fin, il obtiendrait la bouteille en toute sécurité et la retournerait du bon côté.
Le plus complexe de ses projets pourrait prendre jusqu'à un an.
Alors que sa renommée grandissait, les bouteilles de sable de Clemens commençaient à être exposées dans les musées et les expositions, et il commençait à recevoir des commandes des acheteurs.
À cette époque, ses œuvres se vendaient entre 5 et 7 dollars.
Aujourd'hui, ils valent des dizaines de milliers de dollars.
Au cours de sa vie, on pense que Clemens a produit des centaines de ses bouteilles de sable, mais peu survivent aujourd'hui.
Bien que la décoration de bouteilles en superposant du sable coloré soit une activité amusante de nos jours, il n’y a guère eu d’autre homme capable de reproduire la forme artistique d’Andrew Clemens avec une telle complexité.
Andrew Clemens est l’inventeur et peut-être l’unique praticien de son art.
Vous pouvez voir son travail chez Cowans Auctions.
Gallé , Daum , Lalique : waouh !!! ...je reviendrai pour voir la suite : que des merveilles !!!! et aussi la vidéo de Clodisa sur le baccarat Merci beaucoup ! ( les journées ne sont pas assez longues !)
une aventure artistique méconnue
(Source : France Télévisions)
Amiens, haut lieu de la céramique française ?
- Ce fut le cas pendant vingt ans, de 1917 à 1933.
Il y a un siècle, à Montières,
un quartier de la capitale picarde, débutait une production unique de céramiques.
Une aventure tombée dans l’oubli mais qui revit grâce à des collectionneurs passionnés.
En 1915,
deux associés créent une petite faïencerie à Montières, un quartier d’Amiens.
En 1915, Messieurs Trouillot et Marque créent une petite faïencerie à Montière, un quartier d'Amiens.
Mobilisés sur le front,
ils doivent céder leur entreprise le 2 avril 1917 à l'industriel amiénois Désiré Borck en 1917.
Papier à en-tête de MM. Trouillot et Marque Frères, société en nom collectif constituée le 23/12/1915 enregistrée le 18/01/1916.
Ce dernier confie la direction artistique de l’atelier de céramique à Jean Barol,
un potier confirmé venu de Cannes et ancien élève de Clément Massier, l’un des plus célèbres céramistes de la fin du
XIXe siècle.
A peine modifié, Désiré Borck reprend le papier à en-tête de ses prédécesseurs.
Jean Barol a déjà fondé son entreprise à Cannes et produit de 1913 à 1927
sous le nom de "l'atelier BACS" avec trois collaborateurs :
- Marius Alexandre,
- Jean Carie
- François Sicard.
Jean Barol dans son atelier à Montières en 1919
Il fournit à la céramique tous les éléments de fonctionnement :
- la technique,
- les modèles de vases,
-les décors
- les sources d'approvisionnement en matières premières.
L'atelier de décoration à Montières en 1917
de gauche à droite MM. Buigny, Cahon, Revaux, Sauvée,
Albert Marque (fils des créateurs), Chéron (tourneur venant de Limoges),
Simone Bosquet, François Sicard, Jean Barol et la fille de M. Sauvée.
Pour fabriquer les pièces,
il embauche des artistes, pour certains déjà présents dans la région :
- ils avaient été recrutés pour exercer leur talent au sein du premier atelier de camouflage français où plus de 200
artistes fabriquaient de faux arbres, de fausses vaches pour tromper l’ennemi.
Vases en céramique émaillée de Montières
Dans les premiers temps, la terre utilisée pour les céramiques vient de Vallauris, elle est rouge et les décors sont de style Napoléon III.
La matière première,
l'argile rouge du Var, ( la barbotine, argile rouge délayée avec du plâtre, qui va être coulée dans les moules)
Ces sables mouillés, exposés à l'air subissent une sorte de pourrissage qui les rend plus malléables, plus liants.
Ce sont des malaxeurs qui triturent les argiles avec des galets venant de Cayeux ou du Hourdel qui agissent à la façon de petites meules et réduisent l'argile en pâte très fine.
Quand cette poterie sera un peu séchée, elle sera livrée aux décorateurs qui la recouvriront de peintures diverses,
d'émaux variés avant de la porter de nouveau au four où elle subira des températures de 800 à 1200°.
Sous l'influence de cette température,
les oxydes métalliques, dont sont composés les différents émaux,
vont se décomposer, se combiner, et produiront ces effets extraordinaires de métallisation
dans lesquels se joue la lumière.
Ici, les terres provenant de Vallauris puis de Lihons en Santerre sont mélangées à la silice obtenue par le broyage
des galets de la Côte d'Opale. Battues, malaxées, elles seront
préparées par l'atelier de tournage ou de moulage.
Sur chaque pièce, une signature, celle de la Faïencerie picarde.
A partir de 1920,
la direction change et la manufacture connait un essor très important.
En 1927,
la SARL de la Céramique d’art de Montières est créée.
L’Art Nouveau devient le style prédominant.
La crise de 1929
affaiblit le site qui ne garde que 3 collaborateurs avant de s’éteindre en 1936, minée par la concurrence étrangère.
Aujourd’hui,
le fils d’un collectionneur qui a rassemblé une centaine d’œuvres souhaite que ces pièces uniques,
très prisées des collectionneurs, ne soient pas dispersées mais exposées au grand public.
Reste à a savoir si le musée d’Amiens qui est en pleine rénovation sera prêt àfaire une petite place à cette aventure artistique qui représente une partie méconnue de son histoire.
Merci à Chrystel Chabert France Télévisions
Intrigués par la découverte des céramiques signées Montières,
des amateurs d'art ont tenté depuis quelques années de retracer l'historique.
Aidés des derniers décorateurs de l'époque ou de leurs proches, ils se sont efforcés de répondre aux interrogations soulevées
par cette étonnante production:
- les oeuvres présentées ont toutes été créées et réalisées à Amiens sur la courte période de 1917 à 1933.
A l'occasion des soixante-dixième anniversaire de la naissance de la céramique de l'art de Montières,
Amiens découvre qu'elle fut le berceau de l'une des plus grandes entreprises de "renouveau céramique" de ce siècle.
A gauche le logement du concierge,
au centre les ateliers de décoration,
à droite salles de préparation de la terre, moulage, tournage et salle des fours.
Un de ces bâtiments est toujours utilisé comme atelier dans un quartier d'Amiens
au Japon.
Elle a commencé l'auto-étude de la peinture quand elle était à l'école primaire.
Elle a créé les fées et de fantaisie peintures lunatiques pour les enfants
fusionnés avec des éléments traditionnels japonais, ce qui est absolument magnifique.
L’art de ces bouteilles a été créé en versant avec précaution du sable coloré en couches, sans utiliser de colle ni d’adhésif.
Celles-ci ont été fabriquées il y a plus de cent ans par l'artiste Andrew Clemens (1856 - 1894), né dans l'Iowa, complètement sourd et muet, une maladie qui s'est développée lorsqu'il a été atteint d'encéphalite à l'âge de cinq ans.
La carrière de peintre au sable de Clemens s'est épanouie à l'âge de 13 ans pendant ses vacances d'été à la State School.
Il collectionnait des grains de sable de couleur naturelle dans une zone du parc d’État de Pikes Peak,
connue sous le nom de Pictured Rocks,
séparait les grains de sable en piles, par couleur, et les utilisait comme base de son art.
Clemens a inséré les grains de sable colorés dans de petites bouteilles de drogue en verre en utilisant des hameçons et des bâtons en noyer.
Il n'a utilisé aucune colle et s'est appuyé uniquement sur la pression des autres grains de sable pour maintenir l'œuvre d'art en place.
Une fois l’œuvre terminée, il scelle la bouteille avec un bouchon et de la cire.
Parfois, Clemens créait ses images à l'envers.
À la fin, il obtiendrait la bouteille en toute sécurité et la retournerait du bon côté.
Le plus complexe de ses projets pourrait prendre jusqu'à un an.
Alors que sa renommée grandissait,
les bouteilles de sable de Clemens commençaient à être exposées dans les musées et les expositions,
et il commençait à recevoir des commandes des acheteurs.
À cette époque, ses œuvres se vendaient entre 5 et 7 dollars.
Aujourd'hui,
ils valent des dizaines de milliers de dollars.
Au cours de sa vie, on pense que Clemens a produit des centaines de ses bouteilles de sable,
mais peu survivent aujourd'hui.
Bien que la décoration de bouteilles en superposant du sable coloré soit une activité amusante de nos jours,
il n’y a guère eu d’autre homme capable de reproduire la forme artistique d’Andrew Clemens avec une
telle complexité.
Andrew Clemens est l’inventeur et peut-être l’unique praticien de son art.
Vous pouvez voir son travail chez Cowans Auctions.
pour Mimit :
porcelaines anciennes
Camille Tharaud est un céramiste français né à Limoges le 20 avril 1878 et mort le 08 septembre 1956 .
Le 29 janvier 1920, il acquiert une fabrique fondée en 1854, sise rue du Calvaire et boulevard des Petits-Carmes à Limoges.
Camille Tharaud : 1878-1956 : l'art de la porcelaine de grand feu
Les origines du savoir-faire d'ARTORIA remontent aux années 1920.
En ce début de siècle, Camille THARAUD, grand-Père de Thierry de MERINDOL, actuel dirigeant d'ARTORIA, se porte acquéreur d'une fabrique de porcelaine à Limoges datant de 1854 et propriété d'un homonyme, Louis THARAUD.
Autodidacte en céramique, Camille THARAUD se lance avec passion dans les recherches et les mises au point d'émaux de grand feu, cuits à 1400°C, parcourant pour cela la France entière afin de trouver toutes sortes de minéraux et d'oxydes.
Il va créer les premiers décors à la main sur émail cru en porcelaine de Limoges.
Camille THARAUD reste le Porcelainier mondialement reconnu pour ses décors de grand feu et voit ses œuvres exposées dans les plus grands musées.
En 1957, Robert de MERINDOL, son gendre, après avoir travaillé de nombreuses années avec lui, décide de fonder sa propre usine et crée alors la Manufacture Nouvelle de Porcelaine (MNP), qui deviendra plus tard ARTORIA.
Il s'adjoint les compétences d'un jeune modeleur, Jean-Claude Poulet, futur Meilleur Ouvrier de France.
La manufacture produit des pièces artisanales uniquement en blanc, bleu de four et autres émaux de grand feu, vendues uniquement à des décorateurs sur porcelaine.
En 1967 la manufacture s’attaque à la décoration, intégrant un atelier de décor et s’ouvrant de nouveau marchés.
En 1975, son fils Thierry, arrivant dans l’entreprise, s'efforce de démultiplier les capacités de production et diversifier les marchés à l'export.
En 1982, il crée, avec l'aide de Patrick du TERTRE, une filiale d'ARTORIA, avec showroom et réseau de vente aux USA.
En parallèle un atelier spécifique de décoration à la main est mis en place pour répondre à ce marché américain, demandeur de reproductions des anciennes tabatières du XVIII° siècle.
ARTORIA deviendra alors le premier exportateur de boites peint main en porcelaine de Limoges aux États-Unis.
Les années 80 sont marquées commercialement par la création du showroom Parisien et techniquement par l’automatisation d’une grande partie de la fabrication et de la décoration afin de répondre à la nouvelle stratégie commerciale de Thierry de MERINDOL :
- les marchés industriels et du luxe, sources d’un important développement futur ; ceci tout en conservant tous les savoir-faire techniques et artistiques hérités de Camille THARAUD.
Depuis les années 2000, le marché français s’oriente de plus en plus vers les marchés B to B :
- cadeaux d’affaires, travaux à façon, développements sur mesure pour les grandes marques de l’univers du luxe :
-- alcools, parfums, cosmétiques, bijoux, horlogers.
En 2007, le savoir-faire historique d'ARTORIA est récompensé par l'obtention du prestigieux label "Entreprise du Patrimoine Vivant".
Son savoir-faire technique et artistique, la qualité de ses productions font d’ARTORIA la référence pour toute demande spécifique émanant d’entreprises, de designers, de musées, de marques de luxe mondialement connues pour leurs besoins en porcelaine de Limoges.
Merci beaucoup !
la rosace du transept nord
VITRAUX
Les vitraux Cocteau de l'église Saint Maximin à Metz
l'église Saint-Maximin.;de style roman du 12e et du 15e siècle.
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de Cambrai dans le Nord
Charleville-Mézières)
Véranda dite de la salle. 1904.Musée de l'École de Nancy - France
Alfred Frère et Gabriel van Dievoet - 1899 - Vitraux intérieurs
Patrimoine Art Déco - Ville de Saint-Quentin