Crois-moi il n’y a pas de grandes douleurs, pas de grands repentirs, de grands souvenirs... Tout s’oublie même les grands amours... C’est ce qu’il y a de triste et d’exaltant à la fois dans la vie... Il y a seulement une certaine façon de voir les choses... Et elle surgit de temps en temps... C’est pour ça , qu’il est bon quand même d’avoir eu un grand amour... Une passion malheureuse dans sa vie... Ça fait du moins un alibi pour les désespoirs sans raison... Dont nous sommes accablés... (Albert Camus)
J’aime ces matins d’été où les nuits courtes guettent Je suis là à contempler le ciel étoilé Le monde n’est pas encore éveillé Juste une frêle brise caresse cette délicate nuisette
J’imagine les petits enfants qui dorment encore Ceux qui déjà se préparent pour cette journée Une voiture, un livreur de journaux s’est arrêté Un couple bienheureux charge des valises dans un coffre
La nature est là toute proche et le chant du coq s’élève Dans le jardin, tout est mystère et le chat ronronne Près de moi, les fleurs s’ouvrent et les oiseaux chantonnent Que de sérénité à contempler la vie qui se lève
Comme si le monde en cet instant m’appartenait Sous cette voûte infinie, une étoile brille intensément Je la fixe et mes rêves vers elle s’envolent lentement Je voudrais être une fée pour veiller sur l’aurore qui naît…
Bonjour, je suis celle qui passe Te dessiner un sourire qui ne s’efface
Je suis ce petit oiseau que tu entends chanter À l’aube de ce matin pour mieux t'écouter
Je suis ce petit bout de coeur Qui n'espère pour toi que du bonheur
J'essaime dans le vent des pétales de fleurs Pour te murmurer des mots tout en douceur
Je suis aujourd'hui ce charmant mois d'été Dans l'aurore qui s'éveille en cristaux de soleil teintée
Je viens te souhaiter une magnifique journée En cette belle saison de l'amour parfumée
Ce matin le vent est venu m'apporter une nouvelle. en courant d'air ,il a dit a mon oreille attentive :
" l'automne est bien là ,alors profite de ce spectacle "
Regardes cette nature cuivrée digne d'un tableau de maitre. Écoutes le murmure du vent et ses complaintes musicales. Sents la bise venir carresser de baisers ton visage . Entends le cris des oiseaux venus de la mer, pour chercher quelques nourritures et un peu de chaleur. Observes les rayons du soleil se jouant de la brûme , marches sur un tapis coloré de générosité. Vois ces nuages cotoneux danser dans un ciel si bas. Ton ami le pigeon vient te demander un peu de vivre, et attend sagement sur le rebord de la fenêtre. Ton chien s'amuse a courir sur les chemins humides de rosée. Un corbeau tourne sa tête sur ton passage . La haut dans le ciel un groupe de grues quitte la région. Que c'est beau a observer ce vol savament orchestré.
Et oui mon ami ,je suis le vent annonciateur du changement. À toi de profiter du moment avant la blancheur des paysages.
Il était une fois un pauvre escargot qui souffrait beaucoup à chaque fois qu'il partait en randonnée, car il avait du mal à suivre le rythme de ses compagnons.
La coccinelle était aussi rapide qu'une souris, le mille-pattes, avec ses mille pattes, ignorait la fatigue, le scarabée prenait même le temps de faire des escapades vers les fleurs.
Le pauvre petit escargot, lui, peinait, soufflait, transpirait tout seul et loin derrière, abandonné par les autres qui n'avaient plus la patience de l'attendre.
Quand le petit escargot parvenait enfin à rejoindre le groupe, les autres petites bêtes s'étaient déjà bien reposées, avaient bien mangé et après avoir bien joué, avaient préparé le campement et dormaient depuis bien longtemps.
Et comme il n'y avait plus de place, le petit escargot devait coucher à la belle étoile.
Mais chaque matin, obstiné, il reprenait la route, espérant toujours rattraper ses amis.
Pour ne pas s'ennuyer pendant le parcours, il sifflotait, regardait à droite et à gauche, saluait les petites bêtes qu'il rencontrait.
Un jour qu'il avançait le nez en l'air pour admirer le vol d'un beau papillon, le petit escargot buta sur une surface dure qui lui fit perdre l'équilibre.
« Ça alors, mais qu'est-ce que c'est ? » se demanda-t-il car il n'avait jamais vu une chose pareille (ce qui est normal puisqu'il s'agissait d'un coquillage perdu par un enfant qui l'avait ramené du bord de mer.)
D'un naturel curieux, et comme la chose ne bougeait pas, le petit escargot alla voir de plus près et inspecta l'intérieur attentivement.
En y pénétrant, il s'aperçut qu'elle était parfaitement à sa taille et de plus très légère à porter.
« C'est super ! », jubila alors le petit escargot, « je vais m'en faire une maison. »
Et il se mit en route, le coquillage sur le dos.
Quand il arriva au campement, tout le monde dormait déjà mais le lendemain matin, en sortant de son coquillage, le petit escargot remporta un très grand succès et toutes les petites bêtes ressentaient une pointe d'envie.
Ainsi, le petit escargot n'avait plus besoin de se construire une maison chaque nuit, il ne craignait plus ni le grand soleil, ni la pluie et pouvait faire une sieste quand il le voulait.
Les petites bêtes de la forêt cherchèrent alors toutes une maison à se mettre sur le dos, mais en fin de compte il n'y en eut que pour l'escargot.
C'est l'automne qui pleure... ------ C'est l'automne qui pleure au jardin dépouillé. La pluie, qui s'est déversée, en cette nuit blême, A jonché le gazon de pétales mouillés De pâles chrysanthèmes.
Sur la plaine endormie, le brouillard épandu Est un rideau tiré qui m'isole du monde, Et la grande maison semble un vaisseau perdu, Dans une mer profonde.
Je sens tomber sur moi le poids des sombres jours Quand la brume d'ouate enlise la demeure ; Aucun bruit, si ce n'est au silence des cours L'appel d'un chien qui pleure.
Mes amis disparus, revenez pour ce soir, Surgissez dans la nuit de la brume livide, Mon âme vous attend, revenez vous asseoir À votre place vide. J.A.
Crois-moi il n’y a pas de grandes douleurs, pas de grands repentirs,
de grands souvenirs...
Tout s’oublie même les grands amours...
C’est ce qu’il y a de triste et d’exaltant à la fois dans la vie...
Il y a seulement une certaine façon de voir les choses...
Et elle surgit de temps en temps...
C’est pour ça , qu’il est bon quand même d’avoir eu un grand amour...
Une passion malheureuse dans sa vie...
Ça fait du moins un alibi pour les désespoirs sans raison...
Dont nous sommes accablés...
(Albert Camus)
J’aime ces matins d’été où les nuits courtes guettent
Je suis là à contempler le ciel étoilé
Le monde n’est pas encore éveillé
Juste une frêle brise caresse cette délicate nuisette
J’imagine les petits enfants qui dorment encore
Ceux qui déjà se préparent pour cette journée
Une voiture, un livreur de journaux s’est arrêté
Un couple bienheureux charge des valises dans un coffre
La nature est là toute proche et le chant du coq s’élève
Dans le jardin, tout est mystère et le chat ronronne
Près de moi, les fleurs s’ouvrent et les oiseaux chantonnent
Que de sérénité à contempler la vie qui se lève
Comme si le monde en cet instant m’appartenait
Sous cette voûte infinie, une étoile brille intensément
Je la fixe et mes rêves vers elle s’envolent lentement
Je voudrais être une fée pour veiller sur l’aurore qui naît…
Bonjour, je suis celle qui passe
Te dessiner un sourire qui ne s’efface
Je suis ce petit oiseau que tu entends chanter
À l’aube de ce matin pour mieux t'écouter
Je suis ce petit bout de coeur
Qui n'espère pour toi que du bonheur
J'essaime dans le vent des pétales de fleurs
Pour te murmurer des mots tout en douceur
Je suis aujourd'hui ce charmant mois d'été
Dans l'aurore qui s'éveille en cristaux de soleil teintée
Je viens te souhaiter une magnifique journée
En cette belle saison de l'amour parfumée
Cristal
Ce matin le vent est venu m'apporter une nouvelle.
en courant d'air ,il a dit a mon oreille attentive :
" l'automne est bien là ,alors profite de ce spectacle "
Regardes cette nature cuivrée digne d'un tableau de maitre.
Écoutes le murmure du vent et ses complaintes musicales.
Sents la bise venir carresser de baisers ton visage .
Entends le cris des oiseaux venus de la mer,
pour chercher quelques nourritures et un peu de chaleur.
Observes les rayons du soleil se jouant de la brûme ,
marches sur un tapis coloré de générosité.
Vois ces nuages cotoneux danser dans un ciel si bas.
Ton ami le pigeon vient te demander un peu de vivre,
et attend sagement sur le rebord de la fenêtre.
Ton chien s'amuse a courir sur les chemins humides de rosée.
Un corbeau tourne sa tête sur ton passage .
La haut dans le ciel un groupe de grues quitte la région.
Que c'est beau a observer ce vol savament orchestré.
Et oui mon ami ,je suis le vent annonciateur du changement.
À toi de profiter du moment avant la blancheur des paysages.
COSMOS
Cher automne, te voici arrivé !
Tu nous présentes tes particularités, tes couleurs, tes airs ;
Avec le vent qui chante,
Les feuilles multicolores valsent sur les gazons.
Avec toutes ses couleurs d’orangé et d’or,
Cette saison est vraiment un riche trésor…
Le ciel coloré, nous expose la beauté de cette période…
Je suis muette devant toutes ces générosités que nous offre dame nature…
Est-ce qu’il y a quelque chose de plus beau ?
Je me laisse emporter par les ritournelles de la nature :
Le vent qui souffle légèrement,
Les oiseaux qui chantent et préparent leur migration,
Les arbres qui se dénudent tout doucement, sans faire de bruit…
Si je prends le temps d’écouter,
Mon cœur entend les plus belles mélodies de cette saison.
Nous sommes entourés de concerts doux et délicats.
Ces refrains sont une douceur pour le cœur.
C’est un pur bonheur !
©Copyright Lise Gingras
CONTE
Il était une fois un pauvre escargot qui souffrait beaucoup à
chaque fois qu'il partait en randonnée, car il avait du
mal à suivre le rythme de ses compagnons.
La coccinelle était aussi rapide qu'une souris, le
mille-pattes, avec ses mille pattes, ignorait la fatigue,
le scarabée prenait même le temps de faire des escapades
vers les fleurs.
Le pauvre petit escargot, lui, peinait, soufflait,
transpirait tout seul et loin derrière, abandonné par les
autres qui n'avaient plus la patience de l'attendre.
Quand le petit escargot parvenait enfin à rejoindre le
groupe, les autres petites bêtes s'étaient déjà bien
reposées, avaient bien mangé et après avoir bien joué,
avaient préparé le campement et dormaient depuis bien
longtemps.
Et comme il n'y avait plus de place, le petit
escargot devait coucher à la belle étoile.
Mais chaque matin, obstiné, il reprenait la route,
espérant toujours rattraper ses amis.
Pour ne pas
s'ennuyer pendant le parcours, il sifflotait, regardait à
droite et à gauche, saluait les petites bêtes qu'il
rencontrait.
Un jour qu'il avançait le nez en l'air pour admirer le vol d'un beau
papillon, le petit escargot buta sur une surface dure qui
lui fit perdre l'équilibre.
« Ça alors, mais qu'est-ce que c'est ? » se demanda-t-il car
il n'avait jamais vu une chose pareille
(ce qui est normal
puisqu'il s'agissait d'un coquillage perdu par un enfant qui
l'avait ramené du bord de mer.)
D'un naturel curieux, et comme la chose ne bougeait pas, le
petit escargot alla voir de plus près et inspecta
l'intérieur attentivement.
En y pénétrant, il s'aperçut
qu'elle était parfaitement à sa taille et de plus très
légère à porter.
« C'est super ! », jubila alors le petit
escargot, « je vais m'en faire une maison. »
Et il se mit en route, le coquillage sur le dos.
Quand il
arriva au campement, tout le monde dormait déjà mais le
lendemain matin, en sortant de son coquillage, le petit
escargot remporta un très grand succès et toutes les petites
bêtes ressentaient une pointe d'envie.
Ainsi, le petit escargot n'avait plus besoin de se
construire une maison chaque nuit, il ne craignait plus ni
le grand soleil, ni la pluie et pouvait faire une sieste
quand il le voulait.
Les petites bêtes de la forêt cherchèrent alors toutes une
maison à se mettre sur le dos, mais en fin de compte il n'y
en eut que pour l'escargot.
Lu sur internet
C'est l'automne qui pleure...
------
C'est l'automne qui pleure au jardin dépouillé.
La pluie, qui s'est déversée, en cette nuit blême,
A jonché le gazon de pétales mouillés
De pâles chrysanthèmes.
Sur la plaine endormie, le brouillard épandu
Est un rideau tiré qui m'isole du monde,
Et la grande maison semble un vaisseau perdu,
Dans une mer profonde.
Je sens tomber sur moi le poids des sombres jours
Quand la brume d'ouate enlise la demeure ;
Aucun bruit, si ce n'est au silence des cours
L'appel d'un chien qui pleure.
Mes amis disparus, revenez pour ce soir,
Surgissez dans la nuit de la brume livide,
Mon âme vous attend, revenez vous asseoir
À votre place vide.
J.A.