Tombelaine Tombelaine (à gauche) et le mont Saint-Michel (à droite) vus depuis la baie.
Élaine Le vent qui caressait tes cheveux Émet sa plainte éternelle La mer qui touchait ta peau Chante l’absurde absence Le ciel qui reflétait tes yeux Se perd dans l’infini troublé Le granite qui portait tes pas Fixe ton empreinte invisible Élaine Et l’ilet perdu flotte sur les vents Qui errent au firmament Les vagues s’enroulent tout autour En chapelet d’embruns L’azur enjolive de sa timidité La lande qui frémit à peine Le roc pleure la source claire Où tu te désaltérais jadis Élaine Fleur des vents, étoile des mers Lueur tendre, pierre précieuse Qu’es-tu devenue ?
Danse du Monde Ce Monde ... Vivant aux rythmes d'une Bachata Oubliant que la bombe Les façonne à l'image d'une combe... Danse de l'Ombre Cet Ombre... Libérant les figures d'une Rumba Caressant de sa pénombre Les âmes d'outre tombe... Danse de poussière Cette poussière... De jeux de Guérillas Accueillant les Colombes Qui aujourd'hui ne volent pas... Danse de lumière Cette lumière... Se jouant du Nombre Voleur d'énergie de Chakras... Danse de prières Prières... Jouées aux cartes d'Hombre A l'échelle d'une puissante Aura... Prières... Changez nous tout çà ! Pour que la danse du Monde S'invite au coeur du Panorama Pour que le choc des Ondes A la beauté, succombe... A la danse de prières De Notre-Dame-De-Bellecombe !
Poème De Claire De La Chevrotière. Quand Je Partirai Quand l'obscurité m'envahira, et que je m'endormirai tout doucement sur les ailes de ma vie... Quand mon voyage sera terminé ici-bas, et que je m'envolerai vers l'infini, une seule chose de moi subsistera alors... c'est toute l'immensité de mon amour que je vous aurai laissée... Dites-vous bien, que même si je suis absente, dans le coeur de ceux que j'ai aimés... je serai toujours présente... C'est l'essence même de l'amour suprême, les plus beaux souvenirs resteront toujours une inépuisable source d'amour, un oasis de sérénité où chacun pourra s'y reposer... C'est l'espoir seul, qui réussit à libérer nos chaînes... Le plus beau et le plus important des souvenirs, est toujours le présent, et comme le bonheur est éphémère, il nous laisse pour nous consoler... des souvenirs qui peuvent subsister à jamais... Oui, Maintenant j'ai Compris... Que rien n'est plus merveilleux que le sourire d'un enfant... et que prendre le temps d'écouter, c'est semer dans son coeur des fleurs de sagesse, que rien ne vaut l'instant présent... Car la vie est en perpétuel mouvement, et que cet instant-là ne reviendra jamais. Que rien n'est vraiment perdu, il y a toujours une lueur d'espoir pour nous faire oublier nos rêves déçus.. et que la paix et la sérénité , sont nos meilleurs alliés. Oui, Maintenant j'ai Compris... Qu'il faut avoir traverser une nuit d'orage , pour apprécier la beauté d'un matin paisible... et que rien n'est plus apaisant, que deux bras qui se referment autour de vous tendrement... Que pour avoir le courage de se relever, il faut accepter humblement d'être tombé... Qu'il ne faut jamais se comparer à personne, et toujours se rappeler qu'on est unique... Qu'il est possible d'avoir des regrets toute sa vie, pour des erreurs passées. Qu'il y a de cachée à l'intérieur de moi, une source inépuisable d'amour... il me suffit de la chercher... Oui, Maintenant j'ai Compris... Que lorsque tu portes un enfant sur ton coeur, tu participes par le fait même, à l'œuvre du Créateur... Que l'amitié est un don très précieux, qui nous vient de Dieu. Qu'il faut d'abord se pardonner à soi-même, si on aspire à être pardonné... Qu'il ne faut jamais laisser détruire ses rêves, tôt ou tard, il peuvent devenir réalité.. Que peu importe les épreuves que j'ai eues à traverser, elles m'ont toujours fait grandir... Que de pouvoir écrire, est la plus belle thérapie qui soit, pour faire un petit peu plus de place à l'intérieur de moi... Qu'être votre maman et votre amie, c'est la plus belle chose qui soit... L'océan tout entier, ne serait pas assez grand, pour contenir tout l'amour, que j'aurai toujours pour vous... Oui, Maintenant j'ai Compris... Que le simple fait de dire "Je t'aime" ... est le plus doux des poèmes...
Le phénomène meurtrier qui a ravagé ces jours-ci les côtes antillaises s'appelle mousson en Extrême Orient (pendant ce temps, en Inde, au Bangladesh et au Népal, la saison des pluies a déjà fait plus de 1200 morts, et les dégâts se sont intensifiés cette semaine). Celle-ci, qui dure de juin à septembre, dont les précipitations des derniers jours ont fait tomber l’équivalent d’un mois de pluie en moins de deux jours, transforme en rivières les rues des villes avec des conséquence, inconnues dans nos régions, même à un moindre degré par les épisodes cévenols dans le sud de la France.
L'an dernier, je crois avoir fait paraître cette nouvelle, d'un événement que j'ai connu durant plusieurs années, dans la péninsule indochinoise. J'ai eu la chance d'avoir des souvenirs moins exceptionnels, mais aux détails humoristiques de la nouvelle ci-après, on peut rattacher l'invasion des rats chassés des égouts par l'eau, dont ils faut se débarrasser à coups de pelle... Bonne lecture. J.A. -------- Dans le salon de massage, un gros chinois encaissa cinquante piastres - une fortune pour sa maigre solde - en lui précisant : "Mi Li vous attend". Un vietnamien surgit d'une porte entrebâillée et l'invita à le suivre. Ils enfilèrent un couloir qui sentait la vapeur et l'eau chlorée. Le guide s'arrêta devant une porte. Une jeune annamite se tenait debout entre une baignoire et une table de massage. Petite, menue, elle portait un kékouane (pantalon vietnamien) et une sorte de kimono très court, retenu à la taille par une ceinture. Assez ouvert pour laisser voir qu'elle ne portait rien dessous. Elle accueillit son client avec le sourire ravi qu'ont les asiatiques lorsqu'ils ne connaissent pas l'interlocuteur ou qu'ils ne veulent pas perdre la face. Elle commença à lui défaire sa chemise et, en quelques secondes, il se trouva en slip. Fermement, elle tira dessus, le visage toujours aussi indifférent. Avant que son client ait eu le temps de rougir, elle lui faisait signe d'entrer dans la baignoire,remplie d'une eau bleutée, odorante et chaude. Sans lui laisser le temps de respirer, elle entreprit de le savonner, un peu comme on bouchonne un cheval. Les yeux dans le vague, elle n'oublia aucun endroit. Détendu, il distinguait la naissance d'une poitrine, en liberté sous le kimono ;mais sa masseuse paraissait toujours aussi indifférente. Il se laissa aller aux rêves. Elle prit une grande serviette, invitant son client à sortir de la baignoire. Elle le sécha avec la même minutie, ne laissant humide aucun centimètre carré. Toujours aussi sérieuse. "Comme un pape", si l'on peut dire... La fille le prit par le bras et le fit s'étendre sur la table de massage, le visage enfoui dans une serviette chaude, contre la toile cirée. À la seconde suivante, il poussait un hurlement, tant il avait l'impression que le plafond venait de lui tomber sur le dos. De toute ses forces, la frêle créature lui frappait les muscles de l'échine du tranchant de la main, à petits coups rapides. À en juger par les coups, elle devait être au moins ceinture noire de karaté. Il tenta de se redresser, mais une tape sur la nuque l'aplatit sur la table. Ensuite, elle abandonna les coups pour lui pincer les muscles, un par un, avec des doigts comme de l'acier. Puis, elle tira sur chacune de ses jointures, à les déboîter, étira ses pieds, orteil par orteil. Comme volupté avec les créatures de rêve... Elle entreprit enfin de lui masser la nuque très lentement. Enfin, une sensation agréable ! Elle était debout, contre lui, et sa hanche ronde frôlait son visage. Dompté, il crut bon de lui manifester son admiration pour ses talents. Pour toute réponse, elle lui enfonça le nez dans la serviette et recommença. C'était un exercice calquée sur les principes de taylorisation du travail. Dans nos vieux pays, on ne trouve plus de pareilles consciences professionnelles... Puis, les tourments cessèrent brusquement, elle n'avait pas encore dit un mot. Plantée devant lui, elle sourit enfin et dit - OK ?. Visiblement le supplice chinois était terminé pour elle. Il ne lui restait plus qu'à sortir un billet pour prouver qu'il était satisfait. Ne sachant comment remercier, il se pencha vers elle avec un sourire qui dut paraître ambiguë car elle crut que, mis en goût par le massage, il souhaitait continuer par des plaisirs plus complets. Elle lui indiqua qu'à la caisse on lui offrirait une pensionnaire. Il l'assura qu'il n'était pas venu pour cela. La fille le regardait sans comprendre très bien ce qu'il voulait... Puis, après un coup d'œil inquiet vers la cloison, où l'on surveillait peut-être son travail, elle l'informa que, s'il voulait encore lui parler, elle travaillait comme entraîneuse, quelque part dans ce genre d'activité. Dégoûté par les apparences de ce bisness, il s'inclina et s'apprêta à retrouverdehors les 40 degrés centigrades qui l'attendaient. Il se demandait alors ce qu'il allait faire après son retour d'opération. Saigon lui parut pourtant bien fade après deux semaines de brousse. C'est alors que l'orage éclata, une tempête formidable qui ruissela de partout dans les chambres. Du couloir, des cris retentissaient, auxquels sa tortionnaire répondit aussitôt. À l'entrée, le loufiat de tout à l'heure constata "C'est la mousson !" Il se dit alors que l'après-midi serait longue s'il allait devoir attendre que tout revienne en place...
J.A. -------- On est un jour témoin de quelque chose, prisonnier d'une image qui resurgit de son passé. On n'est pas forcément poète, ou l'on ne prétend pas l'être, mais des mots se présentent à nous, on veut les partager avant qu'il ne soit trop tard. Qu'on les aime ou pas, ces mots, peu importe si on a respecté son lecteur... J.A.
Pot-Pourri De Poèmes... Vendredi Le 08 Septembre 2017...Journée De La Poésie... Renouveau Les élans de la nuit Ont rouvert la plaie profonde de mon ennui Et j'ai plongé dans l'eau précieuse De ta jeunesse radieuse Je ne m y suis point noyé Mais j’y ai tout oublié Et par ma défunte mémoire C'est à toi à présent que je vais croire ( Poèmes De Mon Nouvel Âge, 1998, 2014, Nouvelle Édition 2016 )
L’Automne Indien Les orages de l’été se sont éloignés Et j’ai sauté par-dessus les barrières rousses De l’automne indien D’où tu me reviens Toi Avec tes grands yeux Si fabuleux
Ami De Jadis Ô ami de jadis J'ignore ton nom d'artiste Tu me jouas si bien la comédie Que je la préférai à la vie Sur les places des villes il y a parfois ta musique Et l’Éternel me dit que tu es triste L’Éternel écoute ma prière Je ne suis pas fait que de bois Mais aussi d'un métal qui ne rouille pas Mon âme est acérée Par l'usure des vieux baisers
Lèvres Ouvertes Guerriers de l'espérance Nous avons pris tous les matins comme des dimanches A l'orée de la nuit Pourtant nous guettaient tous nos ennemis Et la lune agitait son flambeau blafard Au-dessus des rues de mon hasard J'entendais les murmures des ruisseaux lointains J'attendais les poupées au visage mutin Il n y avait ici aucun rêve Je brisais simplement la froideur de mes lèvres
La Vie De Demain La paix silencieuse de demain Sera faite de l'ignorance d'aujourd'hui Lourde fatalité léguée par nos pères guerriers A l'aurore de l'avenir qui sommeille encore Et personne ne sait vraiment Si le serpent souterrain Des rêves humains Apparaîtra un jour à la lumière De ceux qui savent là-haut Et qui guident ma main Ma main qui écrit sans réfléchir Je ne vois rien La vie me vient Et surtout sans cesse elle me revient...
Ressource Le nid de ma tendresse Est perché là-haut au sommet d'une idée fabuleuse J'y vole vole vole pour y voler maints baisers rudes Que me donne l'aurore diamantée De mon indépendance Ô mon domaine fertile Comme tu es lointain Et pourtant toujours j'en reviens Avec des anges gardiens Très habiles Bien que fragiles Appels divins Qui me touchent délicatement Valeurs clignotantes hésitantes L'amitié et l'amour se confondent agréablement Ciel humain toujours prêt à frémir À pleurer ou à rire
À Chacun Sa Joie À chaque jour suffit sa joie Et à chacun suffit sa voie Va toujours vers ce qui te plaît Mais ne regarde jamais à côté...
Délivrance Mon ami mon frère Que puis-je pour ta misère Au seuil de la mort Je vois encore souffrir ton corps Et je te cache mon immense tristesse En te donnant maladroitement ma tendresse Mes yeux sauront-ils te dire mon amour Ne serait-ce qu’un instant très court Pour qu’à la seconde fatale Tu t’en souviennes comme d’une étoile Dans mon coeur tu seras toujours né Tu brilleras pour moi dans la gloire de l’éternité...
Faire de grandes choses incroyables… Voyager autour du monde… Parler plusieurs langues… Etre un médecin sans frontières… Donner tout son argent aux charités… Adopter des enfants orphelins… Devenir un conférencier international… Un sportif et cascadeur de haut niveau… Un champion du monde du monde… Un nom dans le Guinness record…
Peut-être il y a un peu de cela dedans. Mais en fin de compte que faut-il faire ? La réponse, on peut la trouver dans cette vidéo, elle est toute simple et fonctionne à tous les coups ; c’est la clé qui ouvre tous les cœurs !
Patrick Etienne
La plupart d’entre nous pensent que pouvoir changer le monde nécessite de grandes actions de notre part. Nous pensons à tort que nous devonsaccomplir des choses hors normes.
Mais qu’en est-il d’une maman et d’unpapa qui élève leur petite tribu ; cela nécessite-t-il de grands exploits ? Bien sûr que non. Cela demande juste d’être présent chaque jour ; d’être attentif dans les petites tâches chaque jour ; d’être aimant et présent chaque jour ; donner de sa personne mêmequand cela devient difficile de donner.
Il en est de même dans notre vie de tous les jours et c’est aussi simple que cela. De simples petits gestes de solidarité, de se sentir concerné pour le bien-êtred’autrui ; d’aider de quelque manière possible ceux qui ont besoin de nous, ceux qui traversent notre vie.
C’est cela changer le monde : de répondre présent aux besoins dumonde dans des petites actions de tousles jours. Alors, à la fin de notre vie sur cette terre, nous aurons accomplide grandes choses pour changer cemonde en mal d’amour !
Le Poème Du Samedi Matin. Emmanuel Emmanuel pourquoi as-tu croisé les bras Pourquoi Pourquoi Tu me regardais à la porte Et moi j’étais comme déjà morte Les fumées de Dachau Sont montées très haut Et j’ai le cœur dans une tenaille Quand je pense à cette tenace grisaille Mais toi tu es resté serein Toi tu ne craignais rien Tu écrivais des poèmes Tu ignorais nos problèmes Tu voulais comprendre nos ennemis Tu ignorais tes plus proches amis Tu n’entrais pas en résistance Pour défendre nos existences Emmanuel Emmanuel Emmanuel Lève les yeux vers le ciel Les fumées doucement retombent Comme une implacable et lente bombe Et si aujourd’hui tu as le regard noir De ceux qui n’ont pas osé la vérité voir Ne fais pas la justice En infligeant à d’autres le même supplice Aujourd’hui nous avons recréé Israël Mais nous ne sommes pas immortels La fumée est comme un long voile Qui nous cache toujours les étoiles Nous avançons dans la nuit Notre passé nous poursuit Nous recréons la même histoire En en cultivant la mémoire Emmanuel ouvrons-nous les mains Et regardons vers demain Oublions les vieilles blessures Que la lumière nous transfigure Prenons un nouveau chemin Ouvrons nos maisons à nos voisins Ne les repoussons pas loin au-delà de nos portes Comme un peuple qu’on déporte Bien sûr nous n’oublierons jamais Bien sûr il y aura toujours cette fumée Cette odeur écœurante Les images révoltantes Mais si par Dieu nous avons été élus C’est pour être tous le visage nu C’est pour affirmer notre différence En renonçant à toute vengeance.
(Étranger est l'Éternel, éditions Edmond Chemin,2015, réedition 2015)
L’OLIVIER
Le vieil olivier et ses feuilles argentées
Au milieu de la place est fièrement dressé
Sur le muret de pierre entourant son tronc
Les anciens se reposent la main sous le menton
Cela fait bien mille ans qu’il offre son ombre
Mais ce soir des nuages sombres
s’élèvent dans le ciel annonçant un orage
le vent dans ses branches souffle avec rage
Pluie et grêle mélées tombent avec fracas
sur l’arbre millénaire qui au ciel tend les bras
Tonnerre et éclairs sur un rythme effréné
font trembler toutes les maisonnées
Soudain la foudre frappe et tombe sur l’olivier
transformant le vieil arbre en énorme brasier
Le vieil olivier de ses feuilles dénudé
Au milieu de la place git à terre foudroyé !
© Alice 1.09.2017
Tombelaine (à gauche) et le mont Saint-Michel (à droite) vus depuis la baie.
Élaine
Le vent qui caressait tes cheveux
Émet sa plainte éternelle
La mer qui touchait ta peau
Chante l’absurde absence
Le ciel qui reflétait tes yeux
Se perd dans l’infini troublé
Le granite qui portait tes pas
Fixe ton empreinte invisible
Élaine
Et l’ilet perdu flotte sur les vents
Qui errent au firmament
Les vagues s’enroulent tout autour
En chapelet d’embruns
L’azur enjolive de sa timidité
La lande qui frémit à peine
Le roc pleure la source claire
Où tu te désaltérais jadis
Élaine
Fleur des vents, étoile des mers
Lueur tendre, pierre précieuse
Qu’es-tu devenue ?
(Malices)
16/09/2017
Notre Dame de Bellecombe
DANSE DE PRIERES
Danse du Monde
Ce Monde ...
Vivant aux rythmes d'une Bachata
Oubliant que la bombe
Les façonne à l'image d'une combe...
Danse de l'Ombre
Cet Ombre...
Libérant les figures d'une Rumba
Caressant de sa pénombre
Les âmes d'outre tombe...
Danse de poussière
Cette poussière...
De jeux de Guérillas
Accueillant les Colombes
Qui aujourd'hui ne volent pas...
Danse de lumière
Cette lumière...
Se jouant du Nombre
Voleur d'énergie de Chakras...
Danse de prières
Prières...
Jouées aux cartes d'Hombre
A l'échelle d'une puissante Aura...
Prières...
Changez nous tout çà !
Pour que la danse du Monde
S'invite au coeur du Panorama
Pour que le choc des Ondes
A la beauté, succombe...
A la danse de prières
De Notre-Dame-De-Bellecombe !
@ Copyright Onoma Gaïa
Quand Je Partirai
Quand l'obscurité m'envahira,
et que je m'endormirai tout doucement
sur les ailes de ma vie...
Quand mon voyage sera terminé ici-bas,
et que je m'envolerai vers l'infini,
une seule chose de moi subsistera alors...
c'est toute l'immensité de mon amour
que je vous aurai laissée...
Dites-vous bien, que même si je suis absente,
dans le coeur de ceux que j'ai aimés...
je serai toujours présente...
C'est l'essence même de l'amour suprême,
les plus beaux souvenirs resteront toujours
une inépuisable source d'amour, un oasis de sérénité
où chacun pourra s'y reposer...
C'est l'espoir seul, qui réussit à libérer nos chaînes...
Le plus beau et le plus important des souvenirs,
est toujours le présent, et comme le bonheur est éphémère,
il nous laisse pour nous consoler...
des souvenirs qui peuvent subsister à jamais...
Oui, Maintenant j'ai Compris...
Que rien n'est plus merveilleux que le sourire d'un enfant...
et que prendre le temps d'écouter,
c'est semer dans son coeur des fleurs de sagesse,
que rien ne vaut l'instant présent...
Car la vie est en perpétuel mouvement,
et que cet instant-là ne reviendra jamais.
Que rien n'est vraiment perdu,
il y a toujours une lueur d'espoir pour nous faire oublier
nos rêves déçus.. et que la paix et la sérénité ,
sont nos meilleurs alliés.
Oui, Maintenant j'ai Compris...
Qu'il faut avoir traverser une nuit d'orage ,
pour apprécier la beauté d'un matin paisible...
et que rien n'est plus apaisant,
que deux bras qui se referment autour de vous tendrement...
Que pour avoir le courage de se relever,
il faut accepter humblement d'être tombé...
Qu'il ne faut jamais se comparer à personne,
et toujours se rappeler qu'on est unique...
Qu'il est possible d'avoir des regrets toute sa vie,
pour des erreurs passées.
Qu'il y a de cachée à l'intérieur de moi,
une source inépuisable d'amour...
il me suffit de la chercher...
Oui, Maintenant j'ai Compris...
Que lorsque tu portes un enfant sur ton coeur,
tu participes par le fait même, à l'œuvre du Créateur...
Que l'amitié est un don très précieux, qui nous vient de Dieu.
Qu'il faut d'abord se pardonner à soi-même,
si on aspire à être pardonné...
Qu'il ne faut jamais laisser détruire ses rêves,
tôt ou tard, il peuvent devenir réalité..
Que peu importe les épreuves que j'ai eues à traverser,
elles m'ont toujours fait grandir...
Que de pouvoir écrire, est la plus belle thérapie qui soit,
pour faire un petit peu plus de place à l'intérieur de moi...
Qu'être votre maman et votre amie,
c'est la plus belle chose qui soit...
L'océan tout entier, ne serait pas assez grand,
pour contenir tout l'amour, que j'aurai toujours pour vous...
Oui, Maintenant j'ai Compris...
Que le simple fait de dire "Je t'aime" ...
est le plus doux des poèmes...
Je veux dédier ce texte, à mes trois enfants que j'aime de tout mon coeur, et à tous mes amis qui me sont très précieux aussi.
-Tous Droits Réservés-
© Claire De La Chevrotière
De La Chevrotière, Mme Claire 1950 - 2016
St-Narcisse
Décès 26 mars 2016
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Introduction
Le phénomène meurtrier qui a ravagé ces jours-ci les côtes antillaises s'appelle mousson en Extrême Orient (pendant ce temps, en Inde, au Bangladesh et au Népal, la saison des pluies a déjà fait plus de 1200 morts, et les dégâts se sont intensifiés cette semaine). Celle-ci, qui dure de juin à septembre, dont les précipitations des derniers jours ont fait tomber l’équivalent d’un mois de pluie en moins de deux jours, transforme en rivières les rues des villes avec des conséquence, inconnues dans nos régions, même à un moindre degré par les épisodes cévenols dans le sud de la France.
L'an dernier, je crois avoir fait paraître cette nouvelle, d'un événement que j'ai connu durant plusieurs années, dans la péninsule indochinoise.
J'ai eu la chance d'avoir des souvenirs moins exceptionnels, mais aux détails humoristiques de la nouvelle ci-après, on peut rattacher l'invasion des rats chassés des égouts par l'eau, dont ils faut se débarrasser à coups de pelle... Bonne lecture. J.A.
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Dans le salon de massage, un gros chinois encaissa cinquante piastres - une fortune pour sa maigre solde - en lui précisant : "Mi Li vous attend". Un vietnamien surgit d'une porte entrebâillée et l'invita à le suivre.
Ils enfilèrent un couloir qui sentait la vapeur et l'eau chlorée.
Le guide s'arrêta devant une porte.
Une jeune annamite se tenait debout entre une baignoire et une table de massage. Petite, menue, elle portait un kékouane (pantalon vietnamien) et une sorte de kimono très court, retenu à la taille par une ceinture.
Assez ouvert pour laisser voir qu'elle ne portait rien dessous.
Elle accueillit son client avec le sourire ravi qu'ont les asiatiques lorsqu'ils ne connaissent pas l'interlocuteur ou qu'ils ne veulent pas perdre la face.
Elle commença à lui défaire sa chemise et, en quelques secondes, il se trouva en slip.
Fermement, elle tira dessus, le visage toujours aussi indifférent.
Avant que son client ait eu le temps de rougir, elle lui faisait signe d'entrer dans la baignoire,remplie d'une eau bleutée, odorante et chaude.
Sans lui laisser le temps de respirer, elle entreprit de le savonner, un peu comme on bouchonne un cheval.
Les yeux dans le vague, elle n'oublia aucun endroit.
Détendu, il distinguait la naissance d'une poitrine, en liberté sous le kimono ;mais sa masseuse paraissait toujours aussi indifférente.
Il se laissa aller aux rêves.
Elle prit une grande serviette, invitant son client à sortir de la baignoire. Elle le sécha avec la même minutie, ne laissant humide aucun centimètre carré. Toujours aussi sérieuse. "Comme un pape", si l'on peut dire...
La fille le prit par le bras et le fit s'étendre sur la table de massage, le visage enfoui dans une serviette chaude, contre la toile cirée.
À la seconde suivante, il poussait un hurlement, tant il avait l'impression que le plafond venait de lui tomber sur le dos.
De toute ses forces, la frêle créature lui frappait les muscles de l'échine du tranchant de la main, à petits coups rapides.
À en juger par les coups, elle devait être au moins ceinture noire de karaté. Il tenta de se redresser, mais une tape sur la nuque l'aplatit sur la table.
Ensuite, elle abandonna les coups pour lui pincer les muscles, un par un, avec des doigts comme de l'acier.
Puis, elle tira sur chacune de ses jointures, à les déboîter, étira ses pieds, orteil par orteil. Comme volupté avec les créatures de rêve...
Elle entreprit enfin de lui masser la nuque très lentement.
Enfin, une sensation agréable !
Elle était debout, contre lui, et sa hanche ronde frôlait son visage.
Dompté, il crut bon de lui manifester son admiration pour ses talents. Pour toute réponse, elle lui enfonça le nez dans la serviette et recommença.
C'était un exercice calquée sur les principes de taylorisation du travail. Dans nos vieux pays, on ne trouve plus de pareilles consciences professionnelles...
Puis, les tourments cessèrent brusquement, elle n'avait pas encore dit un mot. Plantée devant lui, elle sourit enfin et dit - OK ?.
Visiblement le supplice chinois était terminé pour elle. Il ne lui restait plus qu'à sortir un billet pour prouver qu'il était satisfait.
Ne sachant comment remercier, il se pencha vers elle avec un sourire qui dut paraître ambiguë car elle crut que, mis en goût par le massage, il souhaitait continuer par des plaisirs plus complets.
Elle lui indiqua qu'à la caisse on lui offrirait une pensionnaire. Il l'assura qu'il n'était pas venu pour cela.
La fille le regardait sans comprendre très bien ce qu'il voulait...
Puis, après un coup d'œil inquiet vers la cloison, où l'on surveillait peut-être son travail, elle l'informa que, s'il voulait encore lui parler, elle travaillait comme entraîneuse, quelque part dans ce genre d'activité.
Dégoûté par les apparences de ce bisness, il s'inclina et s'apprêta à retrouverdehors les 40 degrés centigrades qui l'attendaient.
Il se demandait alors ce qu'il allait faire après son retour d'opération.
Saigon lui parut pourtant bien fade après deux semaines de brousse.
C'est alors que l'orage éclata, une tempête formidable qui ruissela de partout dans les chambres.
Du couloir, des cris retentissaient, auxquels sa tortionnaire répondit aussitôt.
À l'entrée, le loufiat de tout à l'heure constata "C'est la mousson !"
Il se dit alors que l'après-midi serait longue s'il allait devoir attendre que tout revienne en place...
J.A.
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On est un jour témoin de quelque chose, prisonnier d'une image qui resurgit de son passé. On n'est pas forcément poète, ou l'on ne prétend pas l'être, mais des mots se présentent à nous, on veut les partager avant qu'il ne soit trop tard. Qu'on les aime ou pas, ces mots, peu importe si on a respecté son lecteur... J.A.
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Vendredi Le 08 Septembre 2017...Journée De La Poésie...
Renouveau
Les élans de la nuit
Ont rouvert la plaie profonde de mon ennui
Et j'ai plongé dans l'eau précieuse
De ta jeunesse radieuse
Je ne m y suis point noyé
Mais j’y ai tout oublié
Et par ma défunte mémoire
C'est à toi à présent que je vais croire
( Poèmes De Mon Nouvel Âge, 1998, 2014, Nouvelle Édition 2016 )
L’Automne Indien
Les orages de l’été se sont éloignés
Et j’ai sauté par-dessus les barrières rousses
De l’automne indien
D’où tu me reviens
Toi
Avec tes grands yeux
Si fabuleux
Ami De Jadis
Ô ami de jadis
J'ignore ton nom d'artiste
Tu me jouas si bien la comédie
Que je la préférai à la vie
Sur les places des villes il y a parfois ta musique
Et l’Éternel me dit que tu es triste
L’Éternel écoute ma prière
Je ne suis pas fait que de bois
Mais aussi d'un métal qui ne rouille pas
Mon âme est acérée
Par l'usure des vieux baisers
Lèvres Ouvertes
Guerriers de l'espérance
Nous avons pris tous les matins comme des dimanches
A l'orée de la nuit
Pourtant nous guettaient tous nos ennemis
Et la lune agitait son flambeau blafard
Au-dessus des rues de mon hasard
J'entendais les murmures des ruisseaux lointains
J'attendais les poupées au visage mutin
Il n y avait ici aucun rêve
Je brisais simplement la froideur de mes lèvres
La Vie De Demain
La paix silencieuse de demain
Sera faite de l'ignorance d'aujourd'hui
Lourde fatalité léguée par nos pères guerriers
A l'aurore de l'avenir qui sommeille encore
Et personne ne sait vraiment
Si le serpent souterrain
Des rêves humains
Apparaîtra un jour à la lumière
De ceux qui savent là-haut
Et qui guident ma main
Ma main qui écrit sans réfléchir
Je ne vois rien
La vie me vient
Et surtout sans cesse elle me revient...
Ressource
Le nid de ma tendresse
Est perché là-haut au sommet d'une idée fabuleuse
J'y vole vole vole pour y voler maints baisers rudes
Que me donne l'aurore diamantée
De mon indépendance
Ô mon domaine fertile
Comme tu es lointain
Et pourtant toujours j'en reviens
Avec des anges gardiens
Très habiles
Bien que fragiles
Appels divins
Qui me touchent délicatement
Valeurs clignotantes hésitantes
L'amitié et l'amour se confondent agréablement
Ciel humain toujours prêt à frémir
À pleurer ou à rire
À Chacun Sa Joie
À chaque jour suffit sa joie
Et à chacun suffit sa voie
Va toujours vers ce qui te plaît
Mais ne regarde jamais à côté...
Délivrance
Mon ami mon frère
Que puis-je pour ta misère
Au seuil de la mort
Je vois encore souffrir ton corps
Et je te cache mon immense tristesse
En te donnant maladroitement ma tendresse
Mes yeux sauront-ils te dire mon amour
Ne serait-ce qu’un instant très court
Pour qu’à la seconde fatale
Tu t’en souviennes comme d’une étoile
Dans mon coeur tu seras toujours né
Tu brilleras pour moi dans la gloire de l’éternité...
C’est quoi changer le monde?
Faire de grandes choses incroyables…
Voyager autour du monde…
Parler plusieurs langues…
Etre un médecin sans frontières…
Donner tout son argent aux charités…
Adopter des enfants orphelins…
Devenir un conférencier international…
Un sportif et cascadeur de haut niveau…
Un champion du monde du monde…
Un nom dans le Guinness record…
Peut-être il y a un peu de cela dedans.
Mais en fin de compte que faut-il faire ?
La réponse, on peut la trouver dans cette vidéo, elle est toute simple et fonctionne à tous les coups ; c’est la clé qui ouvre tous les cœurs !
Patrick Etienne
La plupart d’entre nous pensent que pouvoir changer le monde nécessite de grandes actions de notre part.
Nous pensons à tort que nous devonsaccomplir des choses hors normes.
Mais qu’en est-il d’une maman et d’unpapa qui élève leur petite tribu ; cela nécessite-t-il de grands exploits ?
Bien sûr que non. Cela demande juste d’être présent chaque jour ; d’être attentif dans les petites tâches chaque jour ;
d’être aimant et présent chaque jour ; donner de sa personne mêmequand cela devient difficile de donner.
Il en est de même dans notre vie de tous les jours et c’est aussi simple que cela.
De simples petits gestes de solidarité, de se sentir concerné pour le bien-êtred’autrui ; d’aider de quelque manière possible ceux qui ont besoin de nous, ceux qui traversent notre vie.
C’est cela changer le monde : de répondre présent aux besoins dumonde dans des petites actions de tousles jours.
Alors, à la fin de notre vie sur cette terre, nous aurons accomplide grandes choses pour changer cemonde en mal d’amour !
Patrick Etienne
Emmanuel
Emmanuel pourquoi as-tu croisé les bras
Pourquoi Pourquoi
Tu me regardais à la porte
Et moi j’étais comme déjà morte
Les fumées de Dachau
Sont montées très haut
Et j’ai le cœur dans une tenaille
Quand je pense à cette tenace grisaille
Mais toi tu es resté serein
Toi tu ne craignais rien
Tu écrivais des poèmes
Tu ignorais nos problèmes
Tu voulais comprendre nos ennemis
Tu ignorais tes plus proches amis
Tu n’entrais pas en résistance
Pour défendre nos existences
Emmanuel Emmanuel Emmanuel
Lève les yeux vers le ciel
Les fumées doucement retombent
Comme une implacable et lente bombe
Et si aujourd’hui tu as le regard noir
De ceux qui n’ont pas osé la vérité voir
Ne fais pas la justice
En infligeant à d’autres le même supplice
Aujourd’hui nous avons recréé Israël
Mais nous ne sommes pas immortels
La fumée est comme un long voile
Qui nous cache toujours les étoiles
Nous avançons dans la nuit
Notre passé nous poursuit
Nous recréons la même histoire
En en cultivant la mémoire
Emmanuel ouvrons-nous les mains
Et regardons vers demain
Oublions les vieilles blessures
Que la lumière nous transfigure
Prenons un nouveau chemin
Ouvrons nos maisons à nos voisins
Ne les repoussons pas loin au-delà de nos portes
Comme un peuple qu’on déporte
Bien sûr nous n’oublierons jamais
Bien sûr il y aura toujours cette fumée
Cette odeur écœurante
Les images révoltantes
Mais si par Dieu nous avons été élus
C’est pour être tous le visage nu
C’est pour affirmer notre différence
En renonçant à toute vengeance.
(Étranger est l'Éternel, éditions Edmond Chemin,2015, réedition 2015)