Poésies,contes et légendes.

Par Yannick Fondin - 1 il y a 10 années 4 mois
19/09/2017 - 08:59

L’OLIVIER
 

 
Le vieil olivier et ses feuilles argentées
Au milieu de la place est fièrement dressé
Sur le muret de pierre entourant son tronc
Les anciens se reposent la main sous le menton
Cela fait bien mille ans qu’il offre son ombre
Mais ce soir des nuages sombres
s’élèvent dans le ciel annonçant un orage
le vent dans ses branches souffle avec rage
Pluie et grêle mélées tombent avec fracas
sur l’arbre millénaire qui au ciel tend les bras
Tonnerre et éclairs sur un rythme effréné
font trembler toutes les maisonnées
Soudain la foudre frappe et tombe sur l’olivier
transformant le vieil arbre en énorme brasier
Le vieil olivier de ses feuilles dénudé
Au milieu de la place git à terre foudroyé !
 
© Alice 1.09.2017

18/09/2017 - 10:37
Tombelaine
 
Tombelaine (à gauche) et le mont Saint-Michel (à droite) vus depuis la baie.
 
         Élaine
Le vent qui caressait tes cheveux
         Émet sa plainte éternelle
La mer qui touchait ta peau
         Chante l’absurde absence
Le ciel qui reflétait tes yeux
         Se perd dans l’infini troublé
Le granite qui portait tes pas
         Fixe ton empreinte invisible
 
         Élaine
Et l’ilet perdu flotte sur les vents
         Qui errent au firmament
Les vagues s’enroulent tout autour
         En chapelet d’embruns
L’azur enjolive de sa timidité
         La lande qui frémit à peine
Le roc pleure la source claire
         Où tu te désaltérais jadis
 
         Élaine
Fleur des vents, étoile des mers
Lueur tendre, pierre précieuse
               Qu’es-tu devenue ?

 
 
 (Malices)
16/09/2017

15/09/2017 - 09:33
              {option}
Notre Dame de Bellecombe

      DANSE DE PRIERES
 
Danse du Monde
Ce Monde ...
Vivant aux rythmes d'une Bachata
Oubliant que la bombe
Les façonne à l'image d'une combe...
Danse de l'Ombre
Cet Ombre...
Libérant les figures d'une Rumba
Caressant de sa pénombre
Les âmes d'outre tombe...
Danse de poussière
Cette poussière...
De jeux de Guérillas
Accueillant les Colombes
Qui aujourd'hui ne volent pas...
Danse de lumière
Cette lumière...
Se jouant du Nombre
Voleur d'énergie de Chakras...
Danse de prières 
Prières...
Jouées aux cartes d'Hombre
A l'échelle d'une puissante Aura...
Prières...
Changez nous tout çà !
Pour que la danse du Monde
S'invite au coeur du Panorama
Pour que le choc des Ondes 
A la beauté, succombe...
A la danse de prières
De Notre-Dame-De-Bellecombe !
 
@ Copyright Onoma Gaïa

 
15/09/2017 - 09:26
13/09/2017 - 08:22
Poème De Claire De La Chevrotière.

Quand Je Partirai
Quand l'obscurité m'envahira,
et que je m'endormirai tout doucement
sur les ailes de ma vie...
Quand mon voyage sera terminé ici-bas,
et que je m'envolerai vers l'infini,
une seule chose de moi subsistera alors...
c'est toute l'immensité de mon amour
que je vous aurai laissée...

Dites-vous bien, que même si je suis absente,
dans le coeur de ceux que j'ai aimés...
je serai toujours présente...
C'est l'essence même de l'amour suprême,
les plus beaux souvenirs resteront toujours
une inépuisable source d'amour, un oasis de sérénité
où chacun pourra s'y reposer...
C'est l'espoir seul, qui réussit à libérer nos chaînes...
Le plus beau et le plus important des souvenirs,
est toujours le présent, et comme le bonheur est éphémère,
il nous laisse pour nous consoler...
des souvenirs qui peuvent subsister à jamais...
Oui, Maintenant j'ai Compris...
Que rien n'est plus merveilleux que le sourire d'un enfant...
et que prendre le temps d'écouter,
c'est semer dans son coeur des fleurs de sagesse,
que rien ne vaut l'instant présent...
Car la vie est en perpétuel mouvement,
et que cet instant-là ne reviendra jamais.
Que rien n'est vraiment perdu,
il y a toujours une lueur d'espoir pour nous faire oublier
nos rêves déçus.. et que la paix et la sérénité ,
sont nos meilleurs alliés.
Oui, Maintenant j'ai Compris...
Qu'il faut avoir traverser une nuit d'orage ,
pour apprécier la beauté d'un matin paisible...
et que rien n'est plus apaisant,
que deux bras qui se referment autour de vous tendrement...
Que pour avoir le courage de se relever,
il faut accepter humblement d'être tombé...
Qu'il ne faut jamais se comparer à personne,
et toujours se rappeler qu'on est unique...
Qu'il est possible d'avoir des regrets toute sa vie,
pour des erreurs passées.
Qu'il y a de cachée à l'intérieur de moi,
une source inépuisable d'amour...
il me suffit de la chercher...
Oui, Maintenant j'ai Compris...
Que lorsque tu portes un enfant sur ton coeur,
tu participes par le fait même, à l'œuvre du Créateur...
Que l'amitié est un don très précieux, qui nous vient de Dieu.
Qu'il faut d'abord se pardonner à soi-même,
si on aspire à être pardonné...
Qu'il ne faut jamais laisser détruire ses rêves,
tôt ou tard, il peuvent devenir réalité..
Que peu importe les épreuves que j'ai eues à traverser,
elles m'ont toujours fait grandir...
Que de pouvoir écrire, est la plus belle thérapie qui soit,
pour faire un petit peu plus de place à l'intérieur de moi...
Qu'être votre maman et votre amie,
c'est la plus belle chose qui soit...
L'océan tout entier, ne serait pas assez grand,
pour contenir tout l'amour, que j'aurai toujours pour vous...
Oui, Maintenant j'ai Compris...
Que le simple fait de dire "Je t'aime" ...
est le plus doux des poèmes...

Je veux dédier ce texte, à mes trois enfants que j'aime de tout mon coeur, et à tous mes amis qui me sont très précieux aussi.
-Tous Droits Réservés-
© Claire De La Chevrotière

De La Chevrotière, Mme Claire 1950 - 2016
           St-Narcisse



Décès 26 mars 2016





10/09/2017 - 09:46
Irma à Saigon (nouvelle)
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Introduction

Le phénomène meurtrier qui a ravagé ces jours-ci les côtes antillaises s'appelle mousson en Extrême Orient (pendant ce temps, en Inde, au Bangladesh et au Népal, la saison des pluies a déjà fait plus de 1200 morts, et les dégâts se sont intensifiés cette semaine). Celle-ci, qui dure de juin à septembre, dont les précipitations des derniers jours ont fait tomber l’équivalent d’un mois de pluie en moins de deux jours,  transforme en rivières les rues des villes avec des conséquence, inconnues dans nos régions, même à un moindre degré par les épisodes cévenols dans le sud de la France.

L'an dernier, je crois avoir fait paraître cette nouvelle, d'un événement que j'ai connu durant plusieurs années, dans la péninsule indochinoise.
J'ai eu la chance d'avoir des souvenirs moins exceptionnels, mais aux détails humoristiques de la nouvelle ci-après, on peut rattacher l'invasion des rats chassés des égouts par l'eau, dont ils faut se débarrasser à coups de pelle... Bonne lecture. J.A.    
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Dans le salon de massage, un gros chinois encaissa cinquante piastres - une fortune pour sa maigre solde - en lui précisant : "Mi Li vous attend". Un vietnamien surgit d'une porte entrebâillée et l'invita à le suivre.
Ils enfilèrent un couloir qui sentait la vapeur et l'eau chlorée.
Le guide s'arrêta devant une porte.
Une jeune annamite se tenait debout entre une baignoire et une table de massage. Petite, menue, elle portait un kékouane (pantalon vietnamien) et une sorte de kimono très court, retenu à la taille par une ceinture.
Assez ouvert pour laisser voir qu'elle ne portait rien dessous.
Elle accueillit son client avec le sourire ravi qu'ont les asiatiques lorsqu'ils ne connaissent pas l'interlocuteur ou qu'ils ne veulent pas perdre la face.
Elle commença à lui défaire sa chemise et, en quelques secondes, il se trouva en slip.
Fermement, elle tira dessus, le visage toujours aussi indifférent.
Avant que son client ait eu le temps de rougir, elle lui faisait signe d'entrer dans la baignoire,remplie d'une eau bleutée, odorante et chaude.
Sans lui laisser le temps de respirer, elle entreprit de le savonner, un peu comme on bouchonne un cheval.
Les yeux dans le vague, elle n'oublia aucun endroit.
Détendu, il distinguait la naissance d'une poitrine, en liberté sous le kimono ;mais sa masseuse paraissait toujours aussi indifférente.
Il se laissa aller aux rêves.
Elle prit une grande serviette, invitant son client à sortir de la baignoire. Elle le sécha avec la même minutie, ne laissant humide aucun centimètre carré. Toujours aussi sérieuse.  "Comme un pape", si l'on peut dire...
La fille le prit par le bras et le fit s'étendre sur la table de massage, le visage enfoui dans une serviette chaude, contre la toile cirée.
À la seconde suivante, il poussait un hurlement, tant il avait l'impression que le plafond venait de lui tomber sur le dos.
De toute ses forces, la frêle créature lui frappait les muscles de l'échine du tranchant de la main, à petits coups rapides.
À en juger par les coups, elle devait être au moins ceinture noire de karaté. Il tenta de se redresser, mais une tape sur la nuque l'aplatit sur la table.
Ensuite, elle abandonna les coups pour lui pincer les muscles, un par un, avec des doigts comme de l'acier.
Puis, elle tira sur chacune de ses jointures, à les déboîter, étira ses pieds, orteil par orteil. Comme volupté avec les créatures de rêve...
Elle entreprit enfin de lui masser la nuque très lentement.
Enfin, une sensation agréable !
Elle était debout, contre lui, et sa hanche ronde frôlait son visage.
Dompté, il crut bon de lui manifester son admiration pour ses talents. Pour toute réponse, elle lui enfonça le nez dans la serviette et recommença.
C'était un exercice calquée sur les principes de taylorisation du travail. Dans nos vieux pays, on ne trouve plus de pareilles consciences professionnelles... 
Puis, les tourments cessèrent brusquement, elle n'avait pas encore dit un mot. Plantée devant lui, elle sourit enfin et dit - OK ?.
Visiblement le supplice chinois était terminé pour elle. Il ne lui restait plus qu'à sortir un billet pour prouver qu'il était satisfait.
Ne sachant comment remercier, il se pencha vers elle avec un sourire qui dut paraître ambiguë car elle crut que, mis en goût par le massage, il souhaitait continuer par des plaisirs plus complets.
Elle lui indiqua qu'à la caisse on lui offrirait une pensionnaire. Il l'assura qu'il n'était pas venu pour cela.
La fille le regardait sans comprendre très bien ce qu'il voulait...
Puis, après un coup d'œil inquiet vers la cloison, où l'on surveillait peut-être son travail, elle l'informa que, s'il voulait encore lui parler, elle travaillait comme entraîneuse, quelque part dans ce genre d'activité.
Dégoûté par les apparences de ce bisness, il s'inclina et s'apprêta à retrouverdehors les 40 degrés centigrades qui l'attendaient.
Il se demandait alors ce qu'il allait faire après son retour d'opération.
Saigon lui parut pourtant bien fade après deux semaines de brousse. 
C'est alors que l'orage éclata, une tempête formidable qui ruissela de partout dans les chambres.
Du couloir, des cris retentissaient, auxquels sa tortionnaire répondit aussitôt.
À l'entrée, le loufiat de tout à l'heure constata "C'est la mousson !"
Il se dit alors que l'après-midi serait longue s'il allait devoir attendre que tout revienne en place...  

J.A.
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On est un jour témoin de quelque chose, prisonnier d'une image qui resurgit de son passé. On n'est pas forcément poète, ou l'on ne prétend pas l'être, mais des mots se présentent à nous, on veut les partager avant qu'il ne soit trop tard. Qu'on les aime ou pas, ces mots, peu importe si on a respecté son lecteur... J.A.   


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10/09/2017 - 08:40
Pot-Pourri De Poèmes...
  Vendredi Le 08 Septembre 2017...Journée De La Poésie...

Renouveau
Les élans de la nuit
Ont rouvert la plaie profonde de mon ennui
Et j'ai plongé dans l'eau précieuse
De ta jeunesse radieuse
Je ne m y suis point noyé
Mais j’y ai tout oublié
Et par ma défunte mémoire
C'est à toi à présent que je vais croire

( Poèmes De Mon Nouvel Âge, 1998, 2014, Nouvelle Édition 2016 )

L’Automne Indien
Les orages de l’été se sont éloignés
Et j’ai sauté par-dessus les barrières rousses
De l’automne indien
D’où tu me reviens
Toi
Avec tes grands yeux
Si fabuleux


Ami De Jadis  
Ô ami de jadis 
J'ignore ton nom d'artiste
Tu me jouas si bien la comédie
Que je la préférai à la vie
Sur les places des villes il y a parfois ta musique
Et l’Éternel me dit que tu es triste  

L’Éternel écoute ma prière
Je ne suis pas fait que de bois
Mais aussi d'un métal qui ne rouille pas
Mon âme est acérée
Par l'usure des vieux baisers


Lèvres Ouvertes
Guerriers de l'espérance
Nous avons pris tous les matins comme des dimanches
A l'orée de la nuit
Pourtant nous guettaient tous nos ennemis
Et la lune agitait son flambeau blafard
Au-dessus des rues de mon hasard
J'entendais les murmures des ruisseaux lointains
J'attendais les poupées au visage mutin  

Il n y avait ici aucun rêve
Je brisais simplement la froideur de mes lèvres


La Vie De Demain
La paix silencieuse de demain
Sera faite de l'ignorance d'aujourd'hui
Lourde fatalité léguée par nos pères guerriers
A l'aurore de l'avenir qui sommeille encore
Et personne ne sait vraiment
Si le serpent souterrain
Des rêves humains
Apparaîtra un jour à la lumière
De ceux qui savent là-haut
Et qui guident ma main
Ma main qui écrit sans réfléchir
Je ne vois rien
La vie me vient
Et surtout sans cesse elle me revient...


Ressource
Le nid de ma tendresse
Est perché là-haut au sommet d'une idée fabuleuse
J'y vole vole vole pour y voler maints baisers rudes
Que me donne l'aurore diamantée
De mon indépendance

Ô mon domaine fertile
Comme tu es lointain

Et pourtant toujours j'en reviens
Avec des anges gardiens
Très habiles
Bien que fragiles

Appels divins
Qui me touchent délicatement
Valeurs clignotantes hésitantes
L'amitié et l'amour se confondent agréablement
Ciel humain toujours prêt à frémir
À pleurer ou à rire


À Chacun Sa Joie
À chaque jour suffit sa joie
Et à chacun suffit sa voie
Va toujours vers ce qui te plaît
Mais ne regarde jamais à côté...


Délivrance
Mon ami mon frère
Que puis-je pour ta misère

Au seuil de la mort
Je vois encore souffrir ton corps
Et je te cache mon immense tristesse
En te donnant maladroitement ma tendresse

Mes yeux sauront-ils te dire mon amour
Ne serait-ce qu’un instant très court
Pour qu’à la seconde fatale
Tu t’en souviennes comme d’une étoile

Dans mon coeur tu seras toujours né
Tu brilleras pour moi dans la gloire de l’éternité...




 
09/09/2017 - 08:38


C’est quoi changer le monde?

Faire de grandes choses incroyables…
Voyager autour du monde…
Parler plusieurs langues…
Etre un médecin sans frontières…
Donner tout son argent aux charités…
Adopter des enfants orphelins…
Devenir un conférencier international…
Un sportif et cascadeur de haut niveau…
Un champion du monde du monde…
Un nom dans le Guinness record…

Peut-être il y a un peu de cela dedans.
Mais en fin de compte que faut-il faire ?
La réponse, on peut la trouver dans cette vidéo, elle est toute simple et fonctionne à tous les coups ; c’est la clé qui ouvre tous les cœurs !

Patrick Etienne

La plupart d’entre nous pensent que pouvoir changer le monde nécessite de grandes actions de notre part.
Nous pensons à tort que nous devonsaccomplir des choses hors normes.

Mais qu’en est-il d’une maman et d’unpapa qui élève leur petite tribu ; cela nécessite-t-il de grands exploits ?
Bien sûr que non. Cela demande juste d’être présent chaque jour ; d’être attentif dans les petites tâches chaque jour ;
d’être aimant et présent chaque jour ; donner de sa personne mêmequand cela devient difficile de donner.

Il en est de même dans notre vie de tous les jours et c’est aussi simple que cela.
De simples petits gestes de solidarité, de se sentir concerné pour le bien-êtred’autrui ; d’aider de quelque manière possible ceux qui ont besoin de nous, ceux qui traversent notre vie.  

C’est cela changer le monde : de répondre présent aux besoins dumonde dans des petites actions de tousles jours.
Alors, à la fin de notre vie sur cette terre, nous aurons accomplide grandes choses pour changer cemonde en mal d’amour !

Patrick Etienne
09/09/2017 - 08:29
Le Poème Du Samedi Matin.

Emmanuel
Emmanuel pourquoi as-tu croisé les bras
Pourquoi Pourquoi
Tu me regardais à la porte
Et moi j’étais comme déjà morte

Les fumées de Dachau
Sont montées très haut
Et j’ai le cœur dans une tenaille
Quand je pense à cette tenace grisaille 

Mais toi tu es resté serein
Toi tu ne craignais rien
Tu écrivais des poèmes
Tu ignorais nos problèmes 

 Tu voulais comprendre nos ennemis
Tu ignorais tes plus proches amis
Tu n’entrais pas en résistance
Pour défendre nos existences 

Emmanuel Emmanuel Emmanuel
Lève les yeux vers le ciel
Les fumées doucement retombent
Comme une implacable et lente bombe 

 Et si aujourd’hui tu as le regard noir
De ceux qui n’ont pas osé la vérité voir
Ne fais pas la justice
En infligeant à d’autres le même supplice  

 Aujourd’hui nous avons recréé Israël
Mais nous ne sommes pas immortels
La fumée est comme un long voile
Qui nous cache toujours les étoiles  

Nous avançons dans la nuit
Notre passé nous poursuit
Nous recréons la même histoire
En en cultivant la mémoire  

Emmanuel ouvrons-nous les mains
Et regardons vers demain
Oublions les vieilles blessures
Que la lumière nous transfigure 

Prenons un nouveau chemin
Ouvrons nos maisons à nos voisins
Ne les repoussons pas loin au-delà de nos portes
Comme un peuple qu’on déporte 

Bien sûr nous n’oublierons jamais
Bien sûr il y aura toujours cette fumée
Cette odeur écœurante
Les images révoltantes  

Mais si par Dieu nous avons été élus
C’est pour être tous le visage nu
C’est pour affirmer notre différence
En renonçant à toute vengeance.


(Étranger est l'Éternel, éditions Edmond Chemin,2015, réedition 2015)


08/09/2017 - 18:05
Elle peint l'automne (Chantal Ménégatti)