Petite et discrète Dressée sur ta tige frêle Gracile et colorée Avec ton éperon orangé Violette des bois Que le muguet côtoie Ou violette du jardin À l'ombre du romarin Couleur de l'encre de mon enfance Tu fleuries en toute innocence Ta fragrance fruitée Parfume le massif printanier Cueillir quelques fleurs Et les offrir avec son cœur En faire un bouquet Pour embaumer De tes effluves sucrés Au parfum sensuel Délicatement versé Sur un mouchoir de dentelle
Toutes mes pensées sont à toi, Comme l’arbre fait parti du bois. Tout ce que j’aime t’appartient Aujourd’hui mais aussi demain Les mystères conquis, La musique sur l’infini. Le vent qui caresse la maison, Jusqu’aux pierres usées par les saisons. Dans la cheminée le feu qui veille, La nature et toutes ces merveilles. La première graine qui prend vie au printemps, Les oiseaux et leurs chants. L’espoir qui renait dans les roses du jardin La beauté d’un champ de lavandin. Tout ce qui est dans ma main, T’appartient comme mes écrits sur un parchemin. Les rêves réels et les fruits aux tons vermeils, Le goût de vivre, l’amour, mon sommeil, L’oubli, ma vie, tout ce que j’aime Un cahier de toi retrouvé dont j’ai fait mon emblème, Des mots écrits qui offrent un doux poème. Qui me sert dans le combat à renaitre à la vie même. Copyright @Claudie
Dans l’héritage de nos pères, je dirais même de nos aïeux, c’étaient des mots qu’on n’employait pas à la légère, ils avaient un sens bien défini, une valeur sûre, reconnue et fière de porter.
« Chez les vieillards est la sagesse, et dans beaucoup de jours l'intelligence. » (Job 12:12)
Mais cette sagesse et cette intelligence que sont-ils devenus ? De nos jours, nous avons perdu leurs sens, leursvraies valeurs, leurs raisons d’exister.
« Tout homme avisé agit avec connaissance, mais le sot fait étalage de sa folie. » (Proverbes 13:16)
Dans notre société moderne, hautement éduquée et informatisée, où la connaissance est au bout des doigts sur un clavier d’ordi, les gens ne pensent plus, ils accumulent des chiffres, des nombres, des figures. Ils remplissent leurs cerveaux d’un tas de faits et d’idées sans vraiment se poser des questions.
« Moi, la sagesse, je demeure avec la prudence, et je trouve la connaissance [qui vient] de la réflexion. » « Proverbes 8:12 »
La connaissance sans la sagesse est dépourvu de sens ; qui elle-même n’est que du vent sans la vraie explication de la vie.
Croyez-moi sur parole, vous pouvez êtes très éduqués et complètement stupide et idiot en même temps !
Cette preuve vous la trouverez dans le plus ancien livre de sagesse ; la Bible elle-même.
Mais les hommes, quelques années auparavant, se sont tournés vers une autre connaissance, la sagesse des gourous et des sages orientaux.
Ils ont convaincu leurs nouveaux adeptes, qu’ils pouvaient découvrir eux-mêmes cette nouvelle sagesse, qui était enfui au fond d’eux-mêmes, et que grâce à la méditation et de grands efforts, parvenir à la perfection sans l’aide de Dieu.
« Le sage répondra-t-il avec une connaissance [qui n'est que] du vent, et gonflera-t-il sa poitrine du vent d'Orient, » (Job 15:2)
N’est-ce pas là, la première erreur de nos deux premiers ancêtres quand ils ont étéséduit par cette connaissance qui semblaitbonne à leurs propres yeux ?
Ici, le mot-clé est « séduit », et le mot qui s’accorde très bien avec, est le mot « déception » mais qu’elle est donc cette connaissance dont la Bible parle autant, ainsi que de ses deux compagnes inséparables, « l’intelligence » et « la sagesse »
« Mais la sagesse, d’où vient-elle ? » Et où est le lieu de l'intelligence ? (Job 28:12)
Réponse :
« Et il dit à l'homme : voici, la crainte de Dieu, c'est là la sagesse, et se retirer du mal est l'intelligence. » (Job 28:28)
Résultat :
« La bouche du juste profère la sagesse, et sa langue parle la droiture » (Psaumes 37:30)
« Ma bouche dira des paroles de sagesse, et la méditation de mon cœur sera [pleine] d'intelligence » (Psaumes 49:3)
« Voici, tu veux la vérité dans l'homme intérieur, et tu me feras comprendre la sagesse dans le secret [de mon cœur]. » (Psaumes 51:6)
« Bienheureux l'homme qui trouve la sagesse, et l'homme qui obtient l'intelligence ! » (Proverbes 3:13)
La Bible est pleine de ce sujet. Sa définition de la vraie connaissance, de la sagesse et de l’intelligence est très claire dans ses pages.
Avant que la laïcité apparaisse, sesvertus existaient dans nos Cours de justice, ainsi que dans nos écoles.Ces valeurs étaient respectées, et enseignées à nos jeunes enfants dès leur plus jeune âge.
Mais où est le sage aujourd’hui, le disputeur de ce siècle ? La folie n’a-t-elle pas remplacé le bon sens ; le mensonge effacé ce qui rendait un homme droit ?
Comment les hommes se sont-ils si éloignés de la vérité pour vivre dans une société si inhumaine, où la raison et le bon sens sont devenu des étrangers dans leurs vies.
Pourtant, la réponse est là, si simple, Si seulement chacun d’entre nous retournait aux simples enseignements de ce que la Bible enseigne :
« Aimer Dieu de tout son cœur et aimer son prochain comme soi-même »
Patrick Etienne
************ L’amour et la foi sont les seules valeurs qui donne un sens à la vie.
Nombreux, de nos jours, sont ceux qui ne savent que croire: ils ignorent d’où ils viennent et où ils vont, ils ignorent qui ils sont. Ils sont dans la confusion la plus totale! Et cela, parce qu’ils ont perdu contact avec le seul système de référence qui tienne, à savoir Dieu, et son explicationde la vie, qu’on trouve dans la Bible! Ils ont perdu la foi en Dieu et, par conséquent, la foi en l’amour, en la vie, en leurs semblables et en tout le reste ! La seule façon de revenir à une santé mentale normale, c’est de retourner aux fondations fondamentales de la vie ;remettre Dieu dans sa vraie place, c’est à dire dans notre cœur, qui est son vraitemple, et laisser son amour régner dansnotre cœur !
Un regard, Une rencontre. Un été, Un sourire. . Un numéro, Un mail, Une attente, Un souvenir. Un appel, Une voix, Un début, Un rencard. . Un horaire, Un endroit, Une venue, Un espoir. Une terrasse, Un café, Un dialogue, Un moment. . Un soleil, Une lumière, Un cœur, Un battement. Une seconde, Une minute, Une heure, Un plaisir. . Un au revoir, Une prochaine, Une promesse, Un désir. Un après, Une durée, Une patience, Un silence. Lecteur audio 00:00
00:00 Utilisez les flèches haut/bas pour augmenter ou diminuer le volume. Un doute, Un pourquoi, Un regret, Une distance. Un retour, Une surprise, Un déluge, Une marée. . Une suite, Une envie, Un projet. Une soirée… Une pleine lune, Une virée, Un instant, Une pulsion. . Un frôlement, Un baiser, Une magie. Un frisson. Un accord, Un avenir, Une force, Une destinée. . Une étoile, Un poème Et un verbe
Après L’hiver N' attendez pas de moi que je vais vous donner Des raisons contre Dieu que je vois rayonner ; La nuit meurt, l’hiver fuit ; maintenant la lumière, Dans les champs, dans les bois, est partout la première. Je suis par le printemps vaguement attendri. Avril est un enfant, frêle, charmant, fleuri ; Je sens devant l’enfance et devant le zéphyre Je ne sais quel besoin de pleurer et de rire ; Mai complète ma joie et s’ajoute à mes pleurs. Jeanne, George, accourez, puisque voilà des fleurs. Accourez, la forêt chante, l’azur se dore, Vous n’avez pas le droit d’être absents de l’aurore. Je suis un vieux songeur et j’ai besoin de vous, Venez, je veux aimer, être juste, être doux, Croire, remercier confusément les choses, Vivre sans reprocher les épines aux roses, Être enfin un bonhomme acceptant le bon Dieu. Ô printemps ! bois sacrés ! ciel profondément bleu ! On sent un souffle d’air vivant qui vous pénètre, Et l’ouverture au loin d’une blanche fenêtre ; On mêle sa pensée au clair-obscur des eaux ; On a le doux bonheur d’être avec les oiseaux Et de voir, sous l’abri des branches printanières, Ces messieurs faire avec ces dames des manières.
26 juin 1878 – Victor Hugo * * * * * Quelques Citations Sur Le Printemps. Les filles sont jolies Dès que le printemps est là. de Hugues Aufray Un mot aimable est comme un jour de printemps. De Proverbe russe Amour et les fleurs ne durent qu’un printemps. De Pierre de Ronsard Chaque chose a son temps en hiver comme au printemps. De Dicton français Les brefs étés ont souvent des printemps précoces. De William Shakespeare La santé se mesure à l’amour du matin et du printemps. De Henry David Thoreau Immobile, assis sans rien faire, le printemps vient, l’herbe pousse. De Sagesse chinoise Ils peuvent tuer toutes les hirondelles, ils n’empêcheront pas la venue du printemps. De Proverbe afghan L’hirondelle ne fait pas le printemps, mais le chameau fait le désert. De Alfred Capus L’automne est le printemps de l’hiver. De Henri de Toulouse-Lautrec Un printemps meurt, en vient un autre Et tout change, et tout est pareil. De Edith Piaf Il y a des pluies de printemps délicieuses où le ciel a l’air de pleurer de joie. De Paul-Jean Toulet Les fleurs du printemps sont les rêves de l’hiver racontés, le matin, à la table des anges. De Khalil Gibran Une seule hirondelle ne fait pas le printemps ; un seul acte moral ne fait pas la vertu. De Aristote Un seul printemps dans l’année… , et dans la vie une seule jeunesse. De Simone de Beauvoir Le printemps s’annonce toujours plein de promesses, mais lui au moins les tient. De Félix Leclerc À bien y penser, c’est triste de réaliser qu’il n’y a qu’un seul printemps dans toute une année… De Céline Blondeau
Quand j’y pense, je ne suis pas sûr que j’ai été vraiment élevé dans cette histoire de petit lapin de Pâques.
Le Père Noël était humain au moins, grassouillet et super avec ses longs cheveux et sa barbe. Comme un enfant des années 60, cela avait un sens pour moi.
Mais comment comprendre un lapin de Pâques sans nom et sans personnalité discernable, qui en plus, pondait des œufs en couleurs ?
Mais au moins, j’ai grandi dans une famille de croyants, donc, peu importe ce que je pensais ou pas de ce drôle de lapin.
Non seulement, j’ai appris l’importance de croire, mais j’ai appris aussi la force qu’elle peut avoir dans ma vie et celle des autres.
Aujourd’hui, je m’inquiète un peu pour ces enfants qui grandissent dans ces temps d’incroyance.
De s’amuser avec ces drôles petits lapins de Pâques est une chose.Mais qu’en est-il de la réalité de la vie, quand la foi est devenue presque inexistante, ridiculisée, aussi loin que je peux le voir.
Quelques années auparavant, l’attention des médias s’était focalisée dans une caverne près des montagnes où j’habite.
Un groupe de scouts avait décidé de faire un peu d’exploration dans une de ces cavernes.
Malgré toutes les précautions prises pour assurer la sécurité des enfants dans cette aventure excitante, un des jeunes garçons avait réussi à s’égarer et être séparé du reste de la troupe pour se perdre dans cette caverne.
Pendant des jours, l’équipe de secours avait travaillé non stop pour retrouver ce jeune garçon, cherchant méticuleusement, chaque recoin de cette caverne souterraine.
Avec chaque heure passée, l’espoir de retrouver ce garçon diminuait, et différentes théories de sa disparition étaient avancées.
Peut-être s’était-il tout simplement enfui ? Ou peut-être, s’était-il perdu dans une nouvelle ouverture ? Ou bien, peut-être qu’il était déjà… Personne ne voulait le dire, mais tous le pensaient, sauf les parents.
« Ce n’était pas une option pour eux autant qu’ils étaient concernés. » disait la mère. « Nous allons finir par le retrouver, sain et sauf, nous sommes sûrs de cela ! »
Il y avait aucune raison de s’accrocher à cette croyance, car ceux qui étaient familiers avec cette caverne avaient la certitude de l’avoir cherché minutieusement plusieurs fois.
Le commun sens leur disait que maintenant, il était le temps de considérer d’autres options, comme de dire, « C’était assez. »
Mais comme l’avait dit Kris Kringle lui-même dans « Un miracle sur la 34ème rue », « la foi, c’est de croire dans quelque chose quand le sens commun vous dit de ne pas le faire. »
Les parents de l’enfant avaient cette foi, et ils refusaient d’abandonner,ainsi que de laisser personne abandonner aussi.
Et ils finirent par le retrouver, affamé,assoiffé, et épouvanté, mais à part cela, en bonne santé.
Mais comment ce garçon avait-il réussi à survivre à cette terrible épreuve danscette caverne ?
« J’ai prié beaucoup », dit-il, « Je n’ai jamais arrêté de croire que quelqu’un allait me trouver. »
*** Bien sûr, je sais que toute histoire ne finit pas aussi bien de cette manière,mais combien de tragédies auraient pu être changées si les personnes avaient refusé d’être dissuadées ou découragées par leur sens commun ?
Beaucoup de personnes voient la croyance, la foi et l’espoir comme une approche infantile de la connaissance.
Je peux comprendre cette réaction,cela peut m’arriver de penser de cette façon aussi, si je m’appuie un peu trop sur moi-même.
Mais, pourtant c’est vrai que la poursuite de la connaissance est une valeur à chérir, il y a toujours un point quand cette connaissance à une fin. Toujours.
Cela peut être un endroit qui fait peur pour ceux qui n’ont pas la foi dans une croyance.
Mais pour ceux qui ont appris à marcher par la foi et faire confiance en la puissance de croire, l’absence absolue de connaissance n’est plus un problème dans les réalités de la vie.
Juste avancer où votre foi vous conduit !
Votre parcours peut être incertain,et vos pas, lents et prudents, mais espérons-le « Plein d’espoir »
Vous avancez, avec ou sans les petits lapins de Pâques.
(Par Joseph Walker)
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Patrick commentaire:
Une de ces histoires vraies sur la foi que je connais et celle de ce pasteur qui voulait enseigner aux enfants, l’importance de la foi qui s’approprie les choses qu’elle demande.
Il essayait de démontrer aux enfants la valeur de croire et d’avoir une foi véritable.
Un jour, pendant une de ses leçons,il prit sa montre, la faisant tournoyer aux yeux des enfants. Il alla devant le plus grand des garçons et lui dit :
« Tiens, cette montre t’appartient,je te la donne ! »
L’enfant éberlué, pensa que le pasteur était en train de se moquer de lui et n’osa pas la prendre.
Le pasteur passa à un autre enfant, et ainsi de suite jusqu’au plus jeune.
« Et toi, tu la veux ? »
Il n’en fallut pas plus pour le jeune garçon d’arracher la montre de la main du pasteur et de la mettre dans sa poche, à la stupéfaction des autres enfants.
« Mais Pasteur, vous auriez dû nous dire que vous étiez vraiment sérieux en voulant donner votre montre. »
Ce jour-là, la simple foi de ce petit enfant a donné une sacrée leçon aux plus grands. L’importance de croire et d’avoir une foi qui s’accapare.
C’est aussi simple que cela, cela s’appelle avoir une foi véritable !
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Les gagneurs n'abandonnent jamais, mais ceux qui abandonnent ne seront jamais gagnants!
Quand une situation devient difficile, c'est le moment où jamais de se battre. C'est ainsi qu'on gagne. Et la victoire n'en est que plus grande! Quand la route se fait "dure", les "durs" se mettent en route! Tel le capitaine John Paul Jones. Son bateau coulait, il avait perdu presque tout son équipage, son bras était à demi arraché. À l'ennemi qui lui demandait s'il était prêt à se rendre, il cria: "Jamais, par tous les diables! On n'a même pas commencé à se battre!" Et en un sens il avait raison. Mais à partir de ce moment-là, il se battit comme jamais et finit par gagner. Les soldats qui gagnent les batailles sont ceux qui refusent de cesser le combat! "Faisons le bien sans nous laisser gagner par le découragement. Car si nous ne relâchons pas nos efforts, nous récolterons au bon moment."
************ PS:CETTE DÉTERMINATION ME FAIT PENSER À UNE AUTRE ACTUELLE....À SUIVRE!
L’insolente ! Elle est là, Au beau milieu De la page, Sagement écrite, Comme si elle Narguait son auteur.
Ne sait-elle pas Cette méprisante, Que sans imperfection Nous ne pourrions pas Découvrir la perfection ?
Mais elle est bien Décidée de faire tache Sur ce bel écrit. La faute est grave, Dit-elle, et l’erreur Impardonnable !
La loi tue, mais C’est l’esprit qui édifie. En cela, notre intraitable Ne sait quoi répondre.
Il nous faut découvrir Les ténèbres pour Apprécier la lumière ; Nos fautes et nos imperfections Nous aident-ils pas A devenir de meilleures Personnes demain ?
Une faute, si petite Ou grande soit-elle, Nous sert de marchepied Pour atteindre le ciel !
Patrick Etienne
P.S : tout cela pour dire que cela ne nous excuse pas d’écrire sans faute. Nous devrions faire des efforts pour écrire dans un bon français et de nous corriger autant que possible. Le but de ce poème n’est pas de maltraiter notre langue, mais plutôt de l’honorer. Voici deux trois citations opportunes : « La langue française est une femme.Et cette femme est si belle, si fière, si modeste, si hardie, touchante, voluptueuse, chaste, noble, familière,folle, sage, qu’on l’aime de toute sonâme, et qu’on n’est jamais tenté de lui être infidèle. » (Anatole France)
« La langue française, d’ailleurs, estune eau pure que les écrivains maniérésn’ont jamais pu et ne pourront jamais troubler. » (Guy de Maupassant)
« L’image la plus exacte de l’esprit français est la langue française elle-même. » (Désiré Nisard)
« L’esprit s’enrichit de ce qu’il reçoit et le cœur de ce qu’il donne » (Victor Hugo)
« L’orthographe est de respect ;C’est une sorte de politesse. » (Alain)
« Les fautes nuisent à votre crédibilité. » (inconnu)
Abeille bruissante des matins d’été, Abeille qui bourdonnes dans la tasse, Abeille où es-tu allée? Abeille bruissante et jamais lasse. J’ai construit ma ruche Dans la cervelle d’un enfant Mais tant va l’abeille à la cruche Que la fleur fleurit dedans. Ce furent d’abord les yeux étonnés Et le miel, et la cire bien construite, Le sourire et le rire et le mot chantonné Et la question jamais détruite. Tant qu’à force de bourdonner Dans la cervelle de l’enfant Il finit par s’en étonner Et par inquiéter ses parents. Quand il fut approvisionné De miel et de cire bien mûrs Alors je l’ai abandonné Dans le baiser d’une piqûre. Mais nul jamais ne fera sortir de sa mémoire Mon bourdonnement à moi, l’abeille, Et jamais il ne voudra croire Aux mots pourris qu’on glisse dans l’oreille Robert Desnos
PARFUM DE VIOLETTE
Petite et discrète
Dressée sur ta tige frêle
Gracile et colorée
Avec ton éperon orangé
Violette des bois
Que le muguet côtoie
Ou violette du jardin
À l'ombre du romarin
Couleur de l'encre de mon enfance
Tu fleuries en toute innocence
Ta fragrance fruitée
Parfume le massif printanier
Cueillir quelques fleurs
Et les offrir avec son cœur
En faire un bouquet
Pour embaumer
De tes effluves sucrés
Au parfum sensuel
Délicatement versé
Sur un mouchoir de dentelle
@Copyright Vizzavona2A
Toutes mes pensées sont à toi,
Comme l’arbre fait parti du bois.
Tout ce que j’aime t’appartient
Aujourd’hui mais aussi demain
Les mystères conquis,
La musique sur l’infini.
Le vent qui caresse la maison,
Jusqu’aux pierres usées par les saisons.
Dans la cheminée le feu qui veille,
La nature et toutes ces merveilles.
La première graine qui prend vie au printemps,
Les oiseaux et leurs chants.
L’espoir qui renait dans les roses du jardin
La beauté d’un champ de lavandin.
Tout ce qui est dans ma main,
T’appartient comme mes écrits sur un parchemin.
Les rêves réels et les fruits aux tons vermeils,
Le goût de vivre, l’amour, mon sommeil,
L’oubli, ma vie, tout ce que j’aime
Un cahier de toi retrouvé dont j’ai fait mon emblème,
Des mots écrits qui offrent un doux poème.
Qui me sert dans le combat à renaitre à la vie même.
Copyright @Claudie
Un regard,
Une rencontre.
Un été,
Un sourire.
.
Un numéro,
Un mail,
Une attente,
Un souvenir.
Un appel,
Une voix,
Un début,
Un rencard.
.
Un horaire,
Un endroit,
Une venue,
Un espoir.
Une terrasse,
Un café,
Un dialogue,
Un moment.
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Un soleil,
Une lumière,
Un cœur,
Un battement.
Une seconde,
Une minute,
Une heure,
Un plaisir.
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Un au revoir,
Une prochaine,
Une promesse,
Un désir.
Un après,
Une durée,
Une patience,
Un silence.
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Un regret,
Une distance.
Un retour,
Une surprise,
Un déluge,
Une marée.
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Une suite,
Une envie,
Un projet.
Une soirée…
Une pleine lune,
Une virée,
Un instant,
Une pulsion.
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Un frôlement,
Un baiser,
Une magie.
Un frisson.
Un accord,
Un avenir,
Une force,
Une destinée.
.
Une étoile,
Un poème
Et un verbe
** AIMER **
Jusqu'à ce soir, blonde Lucie,
Je croyais m'être sans retour,
Par miracle d'antisepsie,
Immunisé du mal d'amour.
Je croyais, dans mon coeur frigide
Ainsi qu'un marbre d'hôtel-dieu
N'offrir au bacille morbide
Qu'un antipathique milieu.
J'en étais sûr, nulle cellule
En moi qui ne fût à l'abri
Du doux symptôme qui pullule
Dans un plasma moins aguerri.
Grâce à la vertu souveraine
Des prompts sérums que nous créons,
J'avais mis hors de mon domaine
Les redoutables vibrions.
Hélas! illusion risible!
Sous ton oeil où l'ardeur se peint
Je me revois plus susceptible
Qu'un cochon-d'inde ou qu'un lapin.
Devant toi, chère créature,
Mon sang, que sa flamme a trahi,
N'est plus qu'un bouillon de culture
Par mille fièvres envahi.
Et ma lèvre, au repli sonore
De ton baiser contagieux,
Sent un fourmillement éclore
De microbes délicieux.
Le billet doux du carabin
- Louis Dantin
Soyons Positif… Le Printemps Est Là !
Après L’hiver
N' attendez pas de moi que je vais vous donner
Des raisons contre Dieu que je vois rayonner ;
La nuit meurt, l’hiver fuit ; maintenant la lumière,
Dans les champs, dans les bois, est partout la première.
Je suis par le printemps vaguement attendri.
Avril est un enfant, frêle, charmant, fleuri ;
Je sens devant l’enfance et devant le zéphyre
Je ne sais quel besoin de pleurer et de rire ;
Mai complète ma joie et s’ajoute à mes pleurs.
Jeanne, George, accourez, puisque voilà des fleurs.
Accourez, la forêt chante, l’azur se dore,
Vous n’avez pas le droit d’être absents de l’aurore.
Je suis un vieux songeur et j’ai besoin de vous,
Venez, je veux aimer, être juste, être doux,
Croire, remercier confusément les choses,
Vivre sans reprocher les épines aux roses,
Être enfin un bonhomme acceptant le bon Dieu.
Ô printemps ! bois sacrés ! ciel profondément bleu !
On sent un souffle d’air vivant qui vous pénètre,
Et l’ouverture au loin d’une blanche fenêtre ;
On mêle sa pensée au clair-obscur des eaux ;
On a le doux bonheur d’être avec les oiseaux
Et de voir, sous l’abri des branches printanières,
Ces messieurs faire avec ces dames des manières.
26 juin 1878 – Victor Hugo
* * * * *
Quelques Citations Sur Le Printemps.
Les filles sont jolies Dès que le printemps est là.
de Hugues Aufray
Un mot aimable est comme un jour de printemps.
De Proverbe russe
Amour et les fleurs ne durent qu’un printemps.
De Pierre de Ronsard
Chaque chose a son temps en hiver comme au printemps.
De Dicton français
Les brefs étés ont souvent des printemps précoces.
De William Shakespeare
La santé se mesure à l’amour du matin et du printemps.
De Henry David Thoreau
Immobile, assis sans rien faire, le printemps vient, l’herbe pousse.
De Sagesse chinoise
Ils peuvent tuer toutes les hirondelles, ils n’empêcheront pas la venue du printemps.
De Proverbe afghan
L’hirondelle ne fait pas le printemps, mais le chameau fait le désert.
De Alfred Capus
L’automne est le printemps de l’hiver.
De Henri de Toulouse-Lautrec
Un printemps meurt, en vient un autre Et tout change, et tout est pareil.
De Edith Piaf
Il y a des pluies de printemps délicieuses où le ciel a l’air de pleurer de joie.
De Paul-Jean Toulet
Les fleurs du printemps sont les rêves de l’hiver racontés, le matin, à la table des anges.
De Khalil Gibran
Une seule hirondelle ne fait pas le printemps ; un seul acte moral ne fait pas la vertu.
De Aristote
Un seul printemps dans l’année… , et dans la vie une seule jeunesse.
De Simone de Beauvoir
Le printemps s’annonce toujours plein de promesses, mais lui au moins les tient.
De Félix Leclerc
À bien y penser, c’est triste de réaliser qu’il n’y a qu’un seul printemps dans toute une année…
De Céline Blondeau
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Abeille bruissante des matins d’été,
Abeille qui bourdonnes dans la tasse,
Abeille où es-tu allée?
Abeille bruissante et jamais lasse.
J’ai construit ma ruche
Dans la cervelle d’un enfant
Mais tant va l’abeille à la cruche
Que la fleur fleurit dedans.
Ce furent d’abord les yeux étonnés
Et le miel, et la cire bien construite,
Le sourire et le rire et le mot chantonné
Et la question jamais détruite.
Tant qu’à force de bourdonner
Dans la cervelle de l’enfant
Il finit par s’en étonner
Et par inquiéter ses parents.
Quand il fut approvisionné
De miel et de cire bien mûrs
Alors je l’ai abandonné
Dans le baiser d’une piqûre.
Mais nul jamais ne fera sortir de sa mémoire
Mon bourdonnement à moi, l’abeille,
Et jamais il ne voudra croire
Aux mots pourris qu’on glisse dans l’oreille
Robert Desnos