Poésies,contes et légendes.

Par Yannick Fondin - 1 il y a 10 années 4 mois
16/05/2017 - 08:21
 La statue
 
Sur son socle luisant, s'élève la statue,
Perfection du visage, légèrement vêtue.
Un corps parfait qui offre, à nos yeux cette grâce,
La beauté éphémère, sculptée dedans la glace.
Une brise légère s'en vient conter fleurette
Et caresser, d'un souffle qui cajôle et furette:
Baisers légers, émois, Aphrodite soupire
Et s'alanguit soudain, la voilà qui transpire.
C'est alors que la brise, de plus en plus pressante,
L'enserre dans ses bras, délicieuse amante.
La statue se consume au feu de cet amour,
Il ne restera plus, d'ici la fin du jour
Qu'une flaque anonyme...
 
   Nicole Larrue
15/05/2017 - 10:17

TOI, MA SOEUR
Une soeur de coeur
Une soeur un ange
Une soeur gravée dans mon coeur
Une soeur qui me ressemble
Une soeur un vrai trésor
Une soeur pour la vie
Une soeur qui est en or
Une soeur qui aime la vie
Une soeur à défendre
Une soeur attentive
Une soeur pour qui je ferais tout
Une soeur si tendre
Une soeur si dévouée
Une soeur si proche de moi
Une soeur avec un grand coeur
Une soeur de confiance
Une soeur avec qui je partage tout
Tristesse ou bonheur
Tu fais partie de mon coeur
Je t'adore ma soeur
@copyright Théma

15/05/2017 - 08:42




CRIE, CRIE, OSE....
 
Crie, crie, ose....
Crier ta douleur
Aux âmes affectées de froideur
Leur névrose
S'aveuglera de ta clameur....
Crie, crie tes notes grises
Avance d'un pas
Sur ce sol en patchwork
Aux mille couleurs de la différence
Accroche toi aux mâts
Des esprits aigris
C'est une question de survie....
Crie, crie expose
Tes notes blanches aguerries
De ton coeur incompris sur le Network
L'iceberg des ressentiments
Sous l'oxygène et la chaleur
De tes maux vertuoses
Flottera sur la banquise
De l'indifférence....
Fondera t-il en larmes de pluie
Captives de sentiments ?
Surprise !
De la puissance de tes cris moroses....
Cris, cris, ose 
Et ta douleur 
Sera conquise ....
 
Copyright @ Onoma Gaïa


10/05/2017 - 08:59

            Ma main
 
Ma main
Sève
Une mer de terre
De mes racines je m'élève
 
Ma main
Saigne
Un océan de vers
Je nage fidèle et fier
 
Ma main
Greffe
Une étendue de rêve
J'erre en imaginaire
 
Ma main
Grave
Partout sans trêve
Je respire et j'accélère
 
Ma main
Ecrit
Les rires et les cris
Je lâche prise
 
Ma main
Se lève
Les mots s'envolent
Je me libère
 
 
Thierry Petibon

"Océan vers"

08/05/2017 - 09:08



Fragment en Silence…

Mon Audace de vivre,
Se fragmente en silence,
De morceaux isolés,

Solitude disséminée,
État d’âme en divergence,
Emprisonnée et ivre,

Dénuée de liberté,
L’esprit et le cœur en peine,
Enchaînée, prisonnière,

Dégénérescence d’oxygène,
Ma gorge serrée, et nouée,
Enlevée, ma muselière,

Mon cœur se remplit d’absence,
Mon étoile « la providence »!
Part pour de nouvelles quêtes,

Explorateur de planètes,
Chercheur de nouveaux espoirs,
Jetant ses idées noires.

Mon Audace de vivre,
Se fragmente en silence…

Publié par renaitre


07/05/2017 - 08:38



Le gouffre noir m’attire autant qu’il m’épouvante ;
Ô douleur…le Temps qui mange la vie, me hante.
L’Enlisement et le Spleen, mes peaux de chagrin,
Me font sombrer ici bas, sans remède aucun.
***
Abjections se cachant dans le secret de l’âme,
Mon cœur s’est enivré de mensonges de femmes.
Réalité sordide : tout n’est qu’illusions !
Ô monde imaginaire, toi mon évasion.
***
Refus de l’amour, de l’espoir et de la vie
Ô toi fuite loin du Monde, donc de l’envie.
****
Ne croyant plus à l’amour, Ô toi ma détresse
Tu aimerais maintenant, croire en la tendresse,
À cette fleur nouvelle, toi douceur du cœur,
Pour mettre dans ma vie cette dorée tiédeur.
***
Il appartient au poète de dévoilé,
Grâce à l’évocation de ses vers étoilés,
L’émerveillement de l’âme, pure émotion.
Donnant de l’éloquence et de l’admiration
***
Insensé, pleures parce que tu as vécu !
Et parce que demain, il faudra vivre encore,
Demain, et demain malheureux, je le déplore.
Si ton triste mal, alors tu n’as pas vaincue.
****
Plongé dans un univers de désolation,
L’amant demeuré seul garde dans sa pensée,
La belle image du fantôme de « l’aimée »,
L’Amour et tout le bonheur de leurs relations.
***
Durant ces longues nuits d’où le somme est banni,
J’ai ce noir désir, de dormir infiniment.
Mais, ne le puis, toujours je pense : châtiment.
Courage, peu à peu, je perds dans l’infini.
***
Cloîtré, en ce « huis clos » qui m’est comme l’Enfer.
Ce Mal est bien le mien et je veux mon martyre,
Car c’est ma défaite, certainement la pire.
Ô tortures intimes, désespoir souffert.                                                                                         
****
La vie n’est-elle donc, qu’angoisse et solitude,
Monotonie de chaque jour : Triste habitude ;
Une lente marche vers l’implacable terme ;
Le froid tombeau où durement l’on vous enferme.
***
L’amour, doux nectar, renaîtra-t-il en ce monde ?
Comme grimpent au ciel les soleils ravivés
Après s’être lavés au fond des mers profondes
Vous le saurez nobles poètes, si vous-vivez !
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Gilles Barbotte -lepoete71
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06/05/2017 - 10:55
LA LUNE EST FURTIVE
 
Dans la nuit la tête à l'envers
La lune écrit des vers
Accroche coeur de soleil
Exécutant des grimaces
Amusant les étoiles de mer
Qui se fondent en dédicaces
Sous une tempête amère
De rayons itératifs
Où tout semble fictif....
Les chaudes nuits velours
Filtrent les vagues lueurs d'abats jour
Tamisées les vives lumières
Se couvrent de paillettes de poussière
Le sourire de la nuit
En roulis de mots de soie
Met les regards à l'abri
Les laissant sans voix
Les paroles dans le vent
De leurs amours masqués
Font semblants
De se caresser
Sous les fausses notes 
D'une double croche d'anecdotes
Sur une gamme d'un épais roman
Où les faux pas 
Hissant leur voilure au mât
Trébuchent dans l'avenir
D'une course tout terrain
Aux faux départ 
Figés sur place
Dans toutes les gares
Où passe le train de la vie
Profitant de sursis....
Dans la nuit la tête à l'envers
La lune est furtive
Peinée de touches subtiles
Au bleu du matin
D'une fausse issue
Semant la liberté
Dans un trou noir du destin
D'un soleil indélébile....
 
Copyright @ Onoma Gaïa

06/05/2017 - 08:34

Le Canada
Il est sous le soleil une terre bénie,
Où le ciel a versé ses dons les plus brillants,
Où, répondant ses biens la nature agrandie
A ses vastes forêts mêle ses lacs géants.
 
Sur ces bords enchantés, notre mère, la France,
A laissé de sa gloire un immortel sillon,
Précipitant ses flots vers l'océan immense,
Le noble Saint-Laurent redit encor son nom.
 
Heureux qui la connait, plus heureux qui l'habite,
Et, ne quittant jamais pour chercher d'autres cieux
Les rives du grand fleuve ou le bonheur l'invite,
Sait vivre et sait mourir où dorment ses aïeux.

Octave Crémazie
né à Québec (Québec) le 16 avril 1827 et mort au Havre (France) le 16 janvier 1879, est un libraire, poète et écrivain.
05/05/2017 - 09:23


Aimer c'est se comprendre
Sans se parler
Juste à se regarder
Aimer c'est apprendre
À se respecter
L'amour est un cadeau
Mais il faut apprendre
À bien le développer
Sans le déchirer
Qu'il ne faut pas refuser
Car c'est le plus beau
Que l'on peut espérer
Aimer c'est avoir le coeur
Qui ne bat que pour l'autre
Qui nous donne du bonheur
Et nous apporte le bien-être
L'amour est comme une fleur
Doucement il s'épanouit
C'est un état de douceur
Qui rend si belle la vie
À chaque jour
@copyright Théma


05/05/2017 - 08:43


 
Paris, oh Paris !

Paris n’est plus,
Paris n’existe plus,
Paris a disparu !

Qu’est-il arrivé
A cette vieille dame,
Qui a vécu dans les délices,
Qui a vécu dans la débauche
De ces fêtes aux mille lumières ?

L’eau, a bien coulé
Sous les ponts de sa Seine.
Son Zouave, du pont de l’alma
Est devenu vieux maintenant,
Bien fatigué d’avoir veillé
Si longtemps sur elle.
La tour Eiffel, cette autre dame
Agée et nostalgique,
Regarde Paris avec des grands
Soupirs, une ville qu’elle…
Ne reconnais plus…
Quant à la doyenne
De ces jours de gloire,
Notre-Dame de Paris,
Ses misérables ont disparu,
Remplacés par des inconnus,
Des hommes sans patrie.
Même le Sacré-Cœur
De la butte Montmartre,
Des artistes disparus,
Baisse ses yeux,
Sur cette ville assiégée.

Que reste-t-il de cette ville
Aux mille plaisirs ?
Quelques personnes désœuvrées,
Qui traînent sur les bords
Des quais de la Seine,
Une ville aux mille visages,
Aux mille belles images
Qui font rêver les touristes.

Descendons une dernière fois,
Sur les Champs-Elysées,
Celle qui fut la gloire héroïque
De nombreuses armées
Conquérantes et triomphantes.
N’oublions pas au passage
De rendre hommage
A cet homme inconnu,
A cet homme du passé,
Qui repose les yeux fermés,
Sur cette ville du passée.

Je suis un de ses enfants,
Un Gavroche des pavés
De Paname, un Titi
Du cœur même de Paris.
C’est avec un cœur gros
Que j’écris ces quelques vers
Comme hommage d’adieu,
D’un passé qui n’est plus.

Paris a subi bien des sièges,
Mais j’ai bien peur
Que celui-là…

Patrick Etienne