Poésies,contes et légendes.

Par Yannick Fondin - 1 il y a 10 années 4 mois
24/05/2017 - 14:28
24/05/2017 - 13:35

 
Un soir d’été,
 
Le soleil au zénith dardait le sol brûlant
De sa langue de feu. Un léger clapotis
De la mer venait troubler la vie de l’estran
La nature était belle, le ciel infini.
 
Un doux zéphyr bruissait à travers les roseaux
Des oiseaux bigarrés s’envolaient dans l’azur
J’étais seul, libre et heureux, près de l’eau
Je rêvais, m’évadais dans ce décor si pur.
 
La nuit, je regardais au loin, le firmament
Un champ d’étoiles éclairait de son halo bleuté
L’horizon, la lune se noyait par moment
Dans les flots et je m’endormais un soir d’été.
 
Je ne fais qu’un,
 
J’entends le léger clapotis de la mer
Un tendre zéphyr murmure, il fait beau et chaud
En ce jour d’été, la nature est belle sur terre
Dans les cieux, je vois passer un vol d’oiseaux.
 
Voyageur à la recherche de pureté
J’ai pour tout bagage, l’amour et la beauté
Je marche d’un pas solitaire et vaporeux
Sur le chemin des souvenirs, je suis heureux !
 
Aucun bruit, aucun son, pour troubler mes pensées
Je ne fais qu’un, avec ce merveilleux décor
Minéral et végétal, paradis rêvé
Magique, sensuel et tout est en accord.
 
Bleu de mer,
 
Le temps s’est arrêté, je suis enfin heureux
Où je suis ? Je l’ignore ! Quelque part sur Terre
Peu m’importe l’endroit, tant qu’il est chaleureux
Je sens soudain un doux vent venir de la mer.
 
Je ne rêve pas, tout est réel, un décor
Fabuleux devant moi, je marche lentement
Vers le lointain, il fait chaud, je vois encore
Les rais du soleil me saluer tendrement.
 
Bleu de mer, ma vie a cette couleur bonheur
Je suis au paradis, j’oublie pour un soir
Qui je suis, je garderai au fond de mon cœur
Ces souvenirs, à la lune, je dis bonsoir !
 
Ressenti,
 
Travailler sur les mots à les rendre plus beaux
Les images, les rythmes, et leurs sonorités
L’élan créateur à la lueur des flambeaux
Qui me pousse à écrire avec célérité.
 
Entre l’emphase et le pathos des sentiments
A  l’intime de ces lectures romantiques
Aux chants glorieux des combats et châtiments
Je suis perdu dans des méandres dramatiques.
 
Je promène mon cœur sur des chemins de terre
Parcourant tous les maux d’un univers lyrique
A la fois posture et imposture, l’abécédaire
Des tons exprimés à la beauté esthétique.
 
J’ai ressenti dans la poésie populaire
La musique de l’âme et les chansons d’amour
Mélopées et mélodies dans le sanctuaire
Des poèmes anciens et des récits de cour.

Proposé par CROMAGNON
22/05/2017 - 08:42

La beauté de la vie
 
Avoir toujours gardé la candeur pour symbole
A mon rêve d'amour le  plus pur, le plus cher
Voir une image riante, un souvenir fécond
De son éblouissant visage.
 
Par ce soleil de mai, qu'il est doux de ne rien faire
Voyons la route à suivre et la route suivie
Je redonne à ma vie des instants de bonheur
Pour voir l'univers d'un esprit positif.
 
Vie éphémère avec un bouquet de souvenance
Je profite enfin de la beauté de la nature
De tous les bienfaits que la vie m'a donnés
Chers témoins de ma paix secrète.
 
La vie à la campagne est si belle
Quand le présent m'enivre de délices
L'arc-en-ciel me rend mon bonheur
Enorme soleil d'or, ma joie est un jardin fleuri.
 
Marie_Louise

21/05/2017 - 19:47
Le plus beau poème de Victor Hugo!


 
Je respire où tu palpites,
Tu sais ; à quoi bon, hélas !
Rester là si tu me quittes,
Et vivre si tu t'en vas ?

A quoi bon vivre, étant l'ombre
De cet ange qui s'enfuit ?
A quoi bon, sous le ciel sombre,
N'être plus que de la nuit ?

Je suis la fleur des murailles
Dont avril est le seul bien.
Il suffit que tu t'en ailles
Pour qu'il ne reste plus rien.

Tu m'entoures d'Auréoles;
Te voir est mon seul souci.
Il suffit que tu t'envoles
Pour que je m'envole aussi.

Si tu pars, mon front se penche ;
Mon âme au ciel, son berceau,
Fuira, dans ta main blanche
Tu tiens ce sauvage oiseau.

Que veux-tu que je devienne
Si je n'entends plus ton pas ?
Est-ce ta vie ou la mienne
Qui s'en va ? Je ne sais pas.

Quand mon orage succombe,
J'en reprends dans ton coeur pur ;
Je suis comme la colombe
Qui vient boire au lac d'azur.

L'amour fait comprendre à l'âme
L'univers, salubre et béni ;
Et cette petite flamme
Seule éclaire l'infini

Sans toi, toute la nature
N'est plus qu'un cachot fermé,
Où je vais à l'aventure,
Pâle et n'étant plus aimé.

Sans toi, tout s'effeuille et tombe ;
L'ombre emplit mon noir sourcil ;
Une fête est une tombe,
La patrie est un exil.

Je t'implore et réclame ;
Ne fuis pas loin de mes maux,
O fauvette de mon âme
Qui chantes dans mes rameaux !

De quoi puis-je avoir envie,
De quoi puis-je avoir effroi,
Que ferai-je de la vie
Si tu n'es plus près de moi ?

Tu portes dans la lumière,
Tu portes dans les buissons,
Sur une aile ma prière,
Et sur l'autre mes chansons.

Que dirai-je aux champs que voile
L'inconsolable douleur ?
Que ferai-je de l'étoile ?
Que ferai-je de la fleur ?

Que dirai-je au bois morose
Qu'illuminait ta douceur ?
Que répondrai-je à la rose
Disant : " Où donc est ma soeur ?"

J'en mourrai ; fuis, si tu l'oses.
A quoi bon, jours révolus !
Regarder toutes ces choses
Qu'elle ne regarde plus ?

Que ferai-je de la lyre,
De la vertu, du destin ?
Hélas ! et, sans ton sourire,
Que ferai-je du matin ?

Que ferai-je, seul, farouche,
Sans toi, du jour et des cieux,
De mes baisers sans ta bouche,
Et de mes pleurs sans tes yeux !
 
Les Contemplations, Victor Hugo  (1802-1885)
21/05/2017 - 11:30

Il était une fois trois arbres ...

 Il était une fois, sur une montagne,trois arbres qui partageaient leurs rêves et leurs espoirs. 
Le premier dit: "Je voudrais être un coffre au trésor, richement décoré,rempli d'or et de pierres précieuses. Ainsi tout le monde verrait ma beauté".
 Le deuxième arbre s'écria: "Un jour, je serai un bateau solide et puissant,et je transporterai les reines et les rois à l'autre bout du monde. Tout le monde se sentira en sécurité à mon bord".
Le troisième arbre dit: "Je veux devenir le plus grand et le plus fort des arbres de la forêt. Les gens me verront au sommet de la colline,ils penseront au ciel et à Dieu, et à ma proximité avec eux;je serai le plus grand arbre de tous les temps, et les gens ne m'oublieront jamais".
 
Les trois arbres prièrent pendant plusieurs années pour que leurs rêves se réalisent.
 Et un jour, survinrent trois bûcherons. L'un d'eux s'approcha du premier arbre et dit: "Cet arbre m'a l'air solide,je pourrais le vendre à un charpentier". Et il lui donna un premier coup de hache. L'arbre était content, parce qu'il était sûr que le charpentier le transformerait en coffre au trésor.
Le second bûcheron dit en voyant le second arbre: "Cet arbre m'a l'air solide et fort,je devrais pouvoir le vendre au constructeur de bateaux". Le second arbre se réjouissait de pouvoir bientôt commencer sa carrièresur les océans. 
Lorsque les bûcherons s'approchèrent du troisième arbre,celui-ci fut effrayé, car il savait que si on le coupait,ses rêves de grandeur seraient réduits à néant.
 L'un des bûcherons s'écria alors: "Je n'ai pas besoin d'un arbre spécial,alors, je vais prendre celui-là".
Et le troisième arbre tomba.
 Lorsque le premier arbre arriva chez le charpentier,il fut transformé en une simple mangeoire pour les animaux. On l'installa dans une étable et on le remplit de foin.
Ce n'était pas du tout la réponse à sa prière.
 Le second arbre qui rêvait de transporter des rois sur les océans,fut transformé en barque de pêche. Ses rêves de puissance s'évanouirent.
 Le troisième arbre fut débité en larges pièces de bois,et abandonné dans un coin.
 
Les années passèrent et les arbres oublièrent leurs rêves passés.
 Puis un jour, un homme et une femme arrivèrent à l'étable. La jeune femme donna naissance à un bébé et le couple l'installa dans la mangeoire qui avait été fabriquée avec le premier arbre.
L'homme aurait voulu offrir un berceau pour le bébé, mais cette mangeoire ferait l'affaire. L'arbre comprit alors l'importance de l'événement qu'il était en train de vivre,et sut qu'il contenait le trésor le plus précieux de tous les temps. Des années plus tard, un groupe d'hommes monta dans la barque fabriquée avec le bois du second arbre; l'un d'eux était fatigué et s'endormit.
Une tempête terrible se leva, et l'arbre craignit de ne pas être assez fort pour garder tout son équipage en sécurité. Les hommes réveillèrent alors celui qui s'était endormi;il se leva et dit : "Paix!" Et la tempête s'arrêta. A ce moment , l'arbre sut qu'il avait transporté le Roi des rois.
 Enfin, quelqu'un alla chercher le troisième arbre oublié dans un coin;il fut transporté à travers les rues,et l'homme qui le portait se faisait insulter par la foule. Cet homme fut cloué sur les pièces de bois élevées en croix ,et mourut au sommet de la colline.
Lorsque le dimanche arriva,l'arbre réalisa qu'il avait été assez fort pour se tenir au sommet de la colline et être aussi proche de Dieu que possible,car Jésus avait été crucifié à son bois.
 
Chacun des trois arbres a eu ce dont il rêvait,mais d'une manière différente, de ce qu'ils imaginaient.
 Nous ne savons pas toujours quels sont les plans de Dieu pour nous.
 Nous savons simplement que ses voies ne sont pas les nôtre,mais qu'elles sont toujours meilleures si nous lui faisons confiance.
20/05/2017 - 08:33
VOYAGER
 
Las de marcher impuissant
Sous le sablier du temps....
L'envie de voyager l'emporte
Quand la divagation assigne
Une destination de rêve....
Sous le seul signe
Au coin des lèvres la sève
D'un sourire avisé
D'un esprit léger
Qui comme par magie
Le pas ralentit
Le coeur en folie
Défile une aquarelle d'horizon....
Sous un coup de sifflet déraison
La vue s'exporte
Les paysages émigrent
Les âmes transmigrent
Les yeux d'une ancienne vie d'images
Imprime en leur mémoire l'effigie
Avant de se nourrir d'un paradis d'allégorie
La tête dans les nuages ....
 
Copyright @ Onoma Gaïa
17/05/2017 - 09:49


Le papillon
 
Naître avec le printemps, mourir avec les roses
Sur l'aile du zéphyr nager dans un ciel pur
Balancé sur le sein des fleurs à peine écloses
S'enivrer de parfums, de lumière et d'azur
 
Secouant, jeune encor, la poudre de ses ailes
S'envoler comme un souffle aux voûtes éternelles
 
Voilà du papillon le destin enchanté!
Il ressemble au désir, qui jamais ne se pose
Et sans se satisfaire, effleurant toute chose
Retourne enfin au ciel chercher la volupté !
 
 
Alphonse de Lamartine

17/05/2017 - 08:43



ALLEZ ! P'tite Plume...

Allez ! P'tite Plume,
On lève les amarres,
On part,
On va les emmener,

Dans un pays lointain,
On va les faire rêver !
Arrête ! De faire tout un foin !
Attends ! Attends, moi, j'ai levé l'ancre,

Et toi p'tite plume ton encre ?!...
Allez ! on lève les voiles,
On leur offre une toile,
Et on les laisse savourer,

On les laisse admirer,
Doucement p'tite plume !
Tu coules,
Moi non ! J'ai amarré

Toi, tu fais des gouttes
Sur mon papier,
Oui, tu coules,
Allez ! On rentre au port,
Et toi dans ton écrin d'or.

Publié par renaitre

16/05/2017 - 10:03
[td]
16/05/2017 - 10:01


 À COEUR OUVERT
L'amitié c'est être là pour toi
En tout temps
Qu'importe le moment
Mon amitié y est présente
Qu'importe l'endroit
J'y serai
Le plus important pour moi
C'est ouvrir mon coeur
T'apporter des joies
Comprendre tes douleurs
Soulager tes tracas
C'est avoir des amies
Avec qui partager
Les instants de ma vie
Grands ou petits
Heureux ou malheureux
C'est merveilleux l'amitié
Je t'offre la mienne
En un instant elle sera tienne.

@copyright Théma