Poésies,contes et légendes.

Par Yannick Fondin - 1 il y a 10 années 4 mois
24/03/2017 - 16:49


Au cantou
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La dernière fois que je l'ai vue,

Elle était assise devant la cheminée,

Devant le feu, "Au cantou",

Comme on dit chez-nous.

Elle avait été très malade.

Elle était vieille.


Elle m'a dit, d'une voix cassée,

"Tu vois, Petit,

Ils voudraient que j'aille à la maison de retraite ;

Mais tant que je pourrai faire,

Un peu de feu, un peu de soupe,

Je resterai chez moi".

 
"Je me plais devant le feu,

Je voudrais mourir près de mon cantou"...

Elle est morte l'hiver suivant,

Presque devant sa cheminée,

Sans déranger les gens,

Comme elle avait dit.


J'ai longtemps dit,

Moi aussi,

Que je voudrais mourir devant mon feu,

Mais je n'ose plus le dire,

Qui meurt encore devant son feu ?

Au cantou. 

J.A
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Écrit et Présenté par J.A. Illustration internet
Engagement à retirer l'image en cas de demande des ayants droit


24/03/2017 - 10:13



Un cœur remplit de merveilles

Celui qui croit au bonheur
dans la vie, à son cœur
rempli de merveilles,
de magnifiques rêves,
d’abondance de paix.
Combien ces paroles
prennent un sens :
De l’abondance du cœur
la bouche parle.

Patrick Etienne



24/03/2017 - 08:45
24/03/2017 - 08:32
  La rive en reflet
 

La rive en reflet
N'est plus
Ce qu'elle est

Elle disparaît
Puis renaît
En symétrie

Tel un test
De Rorschach
Et ses taches d'encre

Entre couleurs
Et nuances
Le ciel se multiplie

La berge
Perd ses repères
Ni haut ni bas

La rive en reflet
N'est plus
Absorbée
 
Thierry Petibon

"Sur les routes de mon pays"
23/03/2017 - 15:30
 


Un pingouin m’a glissé à l’oreille
Un matin à mon réveil
Que le monde est une merveille
Et les amis sont éternels
Dans les prémices de l’hiver
Pour vous mes amis d’aujourd’hui et d’hier
Il me plaît à vous conter
Mes rêveries pour cette nouvelle année
J’ai croisé la fée bleue et son regard
Drapé dans un léger brouillard
Les yeux sur l’horizon
Elle me posa cette question…
« Que désires-tu pour l’avenir ? »
Pour moi rien, qu’importe mon devenir
Mais peux-tu porter à ceux que la vie fait souffrir
Mon plus beau sourire…
Offre-le à tous ceux que j’aime
Pour calmer leurs peines
Donne-le sans compter
Car on ne peut l’acheter
Qu’il soit porteur de joie et de santé
De bonheur et de gaieté
Et d’amour en cette nouvelle année
Avec mes amis pour le partager…

LA FÉE BLEU...sur Eklablog

23/03/2017 - 15:23
*** Les trois feuilles du serpent ***
       -conte des frères Grimm -                            


Il y a maintenant fort longtemps que vivait un roi dont la sagesse était connue dans tout son royaume. On ne pouvait rien lui cacher, il semblaitcapter dans les airs des nouvelles sur les choses les plus secrètes. Ceroi avait une étrange habitude: tous les midis, alors que la grande table était desservie et qu'il n'y avait plus personne dans la salle, son serviteur fidèle lui apportait un certain plat. Or, ce plat était recouvert, et le valet lui-même ignorait ce qu'il contenait; personne d'ailleurs ne le savait, car le roi ne soulevait le couvercle et ne commençait à manger que lorsqu'il était seul. Pendant longtemps cela se passa ainsi. Mais un jour, le valet, ne sachant plus résister à sa curiosité, emporta le plat dans sa chambrette et referma soigneusement la porte derrière lui. Il souleva le couvercle et vit un serpent blanc au fond du plat. Cela sentait bon et il eut envie d'y goûter. N'y tenant plus, il en coupa un morceau et le porta à sa bouche. Mais à peine sentit-il le morceau sur sa langue qu'il entendit gazouiller sous la fenêtre. Il s'approcha, écouta et se rendit compte qu'il s'agissait de moineaux qui se racontaient ce qu'ils avaient vu dans les champs et dansles forêts. Le fait d'avoir goûté au serpent lui avait donné la facultéde comprendre le langage des animaux.

Ce jour-là, justement, la reine perdit sa plus belle bague, et les soupçons se portèrent sur le valet qui avait la confiance du roi et avait donc accès partout. Le roi le fit appeler, le rudoya et menaça de le condamner s'il ne démasquait pas le coupable avant le lendemain matin. Le jeune homme juraqu'il était innocent mais le roi ne voulut rien entendre et le renvoya.Le valet, effrayé et inquiet, descendit dans la cour où il commença à se demander comment il pourrait bien faire pour s'en tirer. Il y avait là, sur le bord du ruisseau, des canards qui se reposaient en discutant à voix basse tout en lissant leurs plumes avec leur bec. Le valet s'arrêta pour écouter. Les canards se racontaient où ils avaient pataugéce matin-là et quelles bonnes choses ils avaient trouvées à manger puis l'un d'eux se plaignit: « J'ai l'estomac lourd car j'ai avalé par mégarde une bague qui était sous la fenêtre de la reine. » Le valet l'attrapa aussitôt, le porta dans la cuisine et dit au cuisinier: « Saigne ce canard, il est déjà bien assez gras. » - « D'accord, » répondit le cuisinier en le soupesant. « Il n'a pas été fainéant et il s'est bien nourri; il devait depuis longtemps s'attendre à ce qu'on le mette dans le four. » Il le saigna et trouva, en le vidant, la bague de la reine. Le valet put ainsi facilement prouver son innocence au roi. Celui-ci se rendit compte qu'il avait blessé son valet fidèle et voulut réparer son injustice; il promit donc au jeune homme de lui accorder une faveur et la plus haute fonction honorifique à la cour, que le valet choisirait.

Le valet refusa tout et demanda seulement un cheval et de l'argent pour la route, car il avait envie de partir à la découverte du monde. Aussi se mit-il en route dès qu'il eut reçu ce qu'il avait demandé. Un jour, il passa près d'un étang où trois poissons, qui s'étaient pris dans les roseaux, étaient en train de suffoquer. On dit que les poissons sont muets, et pourtant le valet entendit leur complainte qui disait qu'ils ne voulaient pas mourir si misérablement. Le jeune homme eut pitié d'eux; il descendit de son cheval et rejeta les trois poissons prisonniers dans l'eau. Ceux-ci recommencèrent à frétiller gaiement, puis ils sortirent la tête de l'eauet crièrent: « Nous n'oublierons pas que tu nous as sauvés et te revaudrons cela un jour. » Le valet continua à galoper et eut soudain l'impression d'entendre une voix venant du sable foulé par son cheval. Il tendit l'oreille et entendit le roi des fourmis se lamenter: « Oh, si les gens voulaient faire un peu plus attention et tenaient leurs animaux maladroits à l'écart! Ce cheval stupide piétine avec ses lourds sabots mes pauvres serviteurs! » Le jeune homme s'écarta aussitôt et le roi des fourmis cria: « Nous n'oublierons pas et te revaudrons cela un jour! » Le chemin mena le valet dans la forêt où il vit un père corbeau et une mère corbeau en train de jeter tous leurs petits du nid. « Allez-vous-en, sacripants, » croassèrent-ils, « nous n'arrivons plus à vous nourrir vous êtes déjà assez grands pour vous trouver à manger tout seuls! » Les pauvres petits, qui s'agitaient par terre en battant des ailes, piaillèrent: « Comment pourrions-nous, pauvres petits que nous sommes, subvenir à nos besoins alors que nous ne savons même pas voler! Nous allons mourir de faim! » Le jeune homme descendit aussitôt de son cheval, le transperça de son épée et l'abandonna aux jeunes corbeaux pour qu'ils aient de quoi se nourrir. Les petits s'approchèrent et, après s'être rassasiés, crièrent: « Nous ne t'oublierons pas et te revaudrons cela un jour! »

Le valet fut désormais obligé de continuer sa route à pied. Il marcha et marcha et, après une longue marche, il arriva dans une grande ville dont les rues étaient très peuplées et très animées. Soudain, un homme arriva à cheval et annonça que l'on cherchait un époux pour la princesse royale, mais que celui quivoudrait l'épouser devrait passer une épreuve difficile et, s'il échouait, il devrait payer de sa vie. De nombreux prétendants s'y étaient déjà essayés et tous y avaient péri. Mais le jeune homme, lorsqu'il eut l'occasion de voir la princesse, fut si ébloui de sa beauté qu'il en oublia tous les dangers. Il se présenta donc comme prétendant devant le roi.

On l'emmena immédiatement au bord de la mer et on jeta sous ses yeux un anneau d'or dans les vagues. Puis, le roi lui ordonna de ramener l'anneau du fond de la mer, et ajouta: « Si tu émerges de l'eau sans l'anneau, les vagues te rejetteront sans cesse jusqu'à ce que tu périsses. » Tous plaignirent le jeune homme et s'en allèrent. Seul, debout sur la plage, le valet se demanda ce qu'il allait bien pouvoir faire, lorsqu'il vit soudain trois poissons s'approcher de lui. C'étaient les poissons auxquels il avait sauvé la vie. Le poisson du milieu portait dans sa gueule un coquillage qu'il déposa aux pieds du jeune homme. Celui-ci le prit, l'ouvrit et y trouva l'anneau d'or. Heureux, il le porta au roi, se réjouissant d'avance de la récompense. Or, la fille du roi était très orgueilleuse et, dès qu'elle eut appris que son prétendant n'était pas de son rang, elle le méprisa et exigea qu'il subît une nouvelle épreuve. Elle descendit dans le jardin et, de ses propres mains, elle répandit dans l'herbe dix sacs de millet. « Tu devras ramasser ce millet! » ordonna-t-elle, « que ces sacs soient remplis avant le lever du soleil! Et pas un seul grain ne doit manquer! »
Le jeune homme s'assit dans l'herbe et se demanda comment il allait pouvoir s'acquitter de cette nouvelle tâche. Ne trouvant pas de solution, il resta assis en attendant tristement l'aube et la mort. Or, dès que les premiers rayons de soleil éclairèrent le jardin, il vit devant lui les dix sacs de millet remplis à ras. Ils étaient rangés les uns à côté des autres et pas un grain ne manquait. Le roi des fourmis était venu la nuit avec des milliers de ses serviteurs et les fourmis reconnaissantes avaient rassemblé tout le millet avec infiniment de soinet en avaient rempli les sacs. La princesse descendit elle-même dans le jardin et constata avec stupéfaction que son prétendant avait rempli satâche. Ne sachant pourtant toujours pas maîtriser son cœur plein d'orgueil, elle déclara: « Il a su passer les deux épreuves, mais je ne serai pas sa femme tant qu'il ne m'aura pas apporté une pomme de l'Arbre de Vie. » Le jeune homme ignorait où poussait un tel arbre, mais il décida de marcher là où ses jambes voudraient bien le porter, sans trop d'espoir de trouver l'arbre en question. Il traversa trois royaumes et il arriva un soir dans une forêt. Il s'assit au pied d'un arbre pour se reposer un peu lorsqu'il entendit un bruissement dans les branches au-dessus de sa tête et une pomme d'or tomba dans sa main. Au même moment, trois corbeaux se posèrent sur ses genoux et dirent: « Nous sommes les trois jeunes corbeaux que tu as sauvés de la famine. Nous avons appris que tu étais en quête de la pomme d'or et c'est pourquoi nous avons traversé la mer et sommes allés jusqu'au bout du monde où se trouve l'Arbre de Vie pour t'apporter cette pomme. » Le jeune homme, le cœur joyeux, prit le chemin du retour et remit la pomme d'or à la belle princesse qui ne pouvait plus se dérober. Ils coupèrent la pomme de Vie en deux, la mangèrent ensemble et, à cet instant, le cœur de la princesse s'enflamma d'amour pour le jeune homme. Ils s'aimèrent et vécurent heureux jusqu'à un âge très avancé.
 
22/03/2017 - 16:16


Chut...


Tu es belle.

Mon doigt se pose sur tes lèvres.

Chut....

Je voudrais en musique garder au sommeil...

L'instant.

Je souhaiterais préserver les parfums...

Un temps.

Mais....

Elle pousse et se développe,

sur la nostalgie du passé,

la moisissure sournoise des souvenirs.

C'est alors...

Qu'envahit, les âmes et les corps,

sur les rides des années,

la rouille fatiguée du désir.

Trop tôt...

Déferlera et s'installera,

sur la solitude du futur,

la colère étouffée des silences.

 
Loïc ROUSSELOT



22/03/2017 - 08:00
Confidence
 
L’ombre s’anéantit quand renaît le soleil
Qu’il serait doux qu’un soir il cesse de mourir
Pour que ce don du ciel, l’éclat de ton sourire
S’inscrive hors du temps au front de mon sommeil
 
Puis l’ayant capturé je pourrais O merveille
En rêvant à ton corps oublier mon désir
Pour ne penser qu’au tien puis enfin l’assouvir
Le plaisir de l’aimée a le goût de la treille
 
Laisse moi m’enivrer au pressoir de tes reins
Puis étancher ma soif dans le val de tes seins
Je viens dans ton jardin pour cultiver l’amour
 
Ne brise pas l’ardeur dont mon cœur est capable
Au livre de tes yeux j’ai peur de lire un jour 
Que n’ayant pas compris tu te sentes coupable 
 
    Michel ALBEREMER (Michel_RICHARD)

21/03/2017 - 08:48



Une fleur ce matin
Dans les allées de mon jardin
M’a tendrement parlé
D’une douce amitié



Elle est un parfum léger
Un bouquet à mon réveil
Un sentiment étrange m’envahit
Quand, au creux de son coeur je lis
Tous ces mots qui m’émerveillent



C’est comme du miel à mon palais
Qui laisse un goût sucré
Sa douceur trouble mon âme
Fait jaillir de joie, les larmes



Une fleur ce matin
S’est ouverte dans mon jardin
Elle s’est penchée pour murmurer
Des mots d’amour et d’amitié

Lucia

(J'ai retrouvé le nom de l'auteur de cebeau poème... pour le reste c'est biend'un inconnu...)

 
Si chaque personne offrait une rose d’amitié…


En écoutant l’autre
En ouvrant son cœur au blessé de la vie
En partageant son savoir

Si chaque personne offrait une rose d’amitié…



En souriant au visage ravagé
En tendant une main au désespéré
En offrant son bras au chancelant
En compatissant avec le souffrant

Si chaque personne offrait une rose d’amitié…




En chantant avec le comblé
En écrivant à l’oublié
En téléphonant à celui qui attend
En aimant le mal-aimé
En réchauffant le sans-abri

Si chaque personne offrait une rose d’amitié…




En comprenant le délinquant
En prenant dans ses bras un enfant
En essuyant une larme à l’incompris
En embrassant le vieillard
En respectant le marginal
En pardonnant à l’insultant

Alors, tout doucement
La paix se répandrait et la terre deviendrait
Un parterre de pétales d’Amour.

(auteur inconnu)

 

Une rose jaune signifie

la gaité, la joie, l'amitié et que

"Je pense à toi".



Une rose rouge signifie

le respect, la beauté, le courage et que

"Je t'aime bien"



Une rose blanche signifie

la pureté, l'innocence, les secrets, le silence et que

"Tu es merveilleux(euse)".





Une rose rose signifie

la grâce, l'admiration, la gratitude et que

"Tu es formidable".



 

 
21/03/2017 - 08:15

D'amour ou d'amitié
 
 
Je veux être la ou ton cœur me trouve
Dans le naufrage de tes regards
A la frontière de tes pas qui s’égarent
La ou l'on se garde du pire
Pour te faire venir dans mon monde
 
A la limite des heures qui s’écoulent
Être celui qui couche tes paupieres
Fabriquer un soleil pour t'aimer
Au plus beau des instants sous la pluie
Une averse de tendresse
 
Aux lumières de ma vie t'offrir mes envies
Accosté sur une ile en ta compagnie
Effleurer le bonheur des gestes de douceur

Sur le toi de mon cœur accrocher mes peurs
Le sentiment d'un homme la tête qui résonne
 
De milliers de je t'aime en échos répétés
Sans jamais se lasser un mot pour un baisé
Une histoire qui démarre deux fois
Avant le retour d'un au revoir
Il faut y croire jusqu’à la fin
 
Prends moi la main
Marchons ensembles
D'amour ou d'amitié
 
didi