Poésies,contes et légendes.

Par Yannick Fondin - 1 il y a 10 années 4 mois
19/03/2017 - 08:48



Remise aux placards

Ton probable et nival cafard

Tes pulls, echarpe, gants et polaires

Puisque s'enfuit la froidure hivernale

Ouvre ton coeur, tes fenêtres et respire l'air



Embaumé de mille effluves printanières

Regarde dans le ciel



Qui reviennent à tire d'ailes

Tends l'oreille

Car voici que les rivières



Sortent de leur sommeil

Et à nouveau babillent

Les oiseaux quant à eux



Tout heureux

Nous fredonnent leurs trilles

Chantent à tue-tête

Tout devient alors fête

Dans les sous-bois comme aux jardins

Renaissent dans chaque coin

Des bouquets de fragiles primevères



Dans les champs et les prés

C'est une explosion de fleurs

Que le printemps a voulu parer

De divines couleurs et senteurs

Sur les visages reviennent les sourires



Alors il est temps maintenant

D'acceuillir avec grand plaisir

Ce printemps que l'on attend

Depuis si longtemps

 


copyright@NanouS18317

19/03/2017 - 08:32
Le voyage

Je m'évade de mon corps fatigué.

Je survole l'ampleur de ma vanité.

Devant moi un grand mur de pierres.

En son centre un lourd portail de fer.

Suis-je en transe ?

Une forme de transhumance !

Doucement, il s'ouvre sur un océan de sang.

Les nuages courent, poussés par le vent.

En moi, je ressens de la sérénité.

Jamais, je ne me suis senti aussi léger.

Je longe un rivage.

Je plane sur une plage.

Le soleil caresse le ciel d'une lumière violacée.

Tout là-bas, une colline verte sur un ilot isolé.

Au pied d'un grand chêne abandonné,

joue de la harpe, une femme endeuillée.

Je me pose à ses côtés

et referme mes ailes déployées.

Ses mains frôlent les cordes de l'instrument.

Ses lèvres murmurent un doux chant.

C'est la missive d'un amour impossible à un amant.

C'est la missive d'un amour oublié par le temps.

À l'horizon approche un orage

Il se fait tard, je retourne en cage.


Loïc ROUSSELOT
19/03/2017 - 08:25
Élise ou les saisons de l'âme.

Au dedans d'Élise ,
Palpite un vase de porcelaine .
Le mot de l'âge est innocence ,
Et à la faveur du soleil levant ,
Du juvénile soliflore ,
S'élève une fleur de lilas .

Au dedans d'Élise ,
Palpite un vase d'opaline .
Le mot de l'âge est bagatelle ,
Et à la faveur du soleil à son apogée ,
Du voluptueux soliflore ,
S'élève une fleur de camélia .

Au dedans d'Élise ,
Palpite un vase de porphyre .
Le mot de l'âge est abondance ,
Et à la faveur du soleil des vendanges ,
Du fertile soliflore ,
S'élève une fleur de volubilis .

Au dedans d'Élise ,
Palpite un vase d'albâtre .
Le mot de l'âge est sérénité ,
Et à la faveur du soleil couchant ,
Du sage soliflore ,
S'élève une fleur d'immortelle .
 
Isadova
 
Tous mes poèmes :
https://isadova.wordpress.com/
18/03/2017 - 08:49
ECRIRE POUR....
 
Ecrire pour sourire
Dans un puits de surprises
L'âme, sans plume de cire
Compose en soupirs
Des mots qui s'envolent à leur guise....
A la seconde où l'esprit les libère
En nuages vaporeux
J'en ai plus souvenirs
De ces mots tendresse
D'hiver
De ces rimes en détresse
Epurées par l'air
De ces mots chaleureux
Perdus en mer
Partis en fumée vers la lumière....
J'accompagne l'entité
De mes lettres se réchauffant au soleil
Quand vos yeux brillent
Ou quand s'éveille la pleine lune
Et que sa lueur est à la une....
Alors là mes lettres sont pour toi
Mon Totem
A la barbe fleurie
Je sais que des cieux tu restes sans voix
Mais que tu les aimes 
Mes symboles aux cendres étoilées....
 
Copyright @ Onoma Gaïa

 
18/03/2017 - 07:38






17/03/2017 - 09:55


PRINTEMPS  acrostiche
 
P rintemps, saison superbe, prémice de l'été
 
R enouveau de la Nature, retour des beaux jours
 
I llumination solaire, invitation à se réchauffer
 
N aissance florale, Nature se parant de ses atours
 
T out l'Univers se transforme, tel est le Printemps
 
E n de magiques éclats, éclosion des sentiments
 
M ars, le mois magique, plein de promesses
 
P our accéder aux beaux jours et, à l'allégresse
 
S oleil, chaleur et, suprême tendresse.
 

Jackdidier
17/03/2017 - 08:33
Un arbre m'a parlé

Un arbre m'a parlé
C'est vrai, je suis tout nu!
 
L'automne a jeté mes feuilles jusqu'à terre!
Pourtant, je survivrai!
C'est vrai, je suis tout nu!
Sous le froid et la pluie,
Mon corps souffre, gémit..
Les yeux des passants découvrent mes blessures...
Mon écorce ridée....
Pourtant , je survivrai!
Un jour viendra, tu sais,
Où sous le chaud soleil
D'un printemps retrouvé,
Mon corps épanoui vivra intensément....
Tu vois, je suis image,
Image d'une vie,
Où tout peut s'assombrir,
Où le jour devient nuit,
Et l'on pense injustice,
L'on devient tristesse,
Et l'on souhaite revanche...
Soudain, une heure sonne!
Une aube se dessine,
Sa faible lueur doucement nous éclaire...
Et l'on pense ESPOIR, l'on devient SOLEIL,
L'on souhaite TOUJOURS....
Tu vois, je suis l'image, l'image d'une vie!
Ecoute, n'oublie pas:
Il faut vivre un automne pour aimer un printemps,
Et vois-tu, sans hiver, il n'y aurait pas d'été!
                 
Claudie

 
 
16/03/2017 - 16:48


Histoire du poème :
Après une brillante réussite à l’époque de Bourguiba , l’école a vu une grande réforme sous le gouvernement de Ben Ali, guidée par l’universitaire indépendant  Mohamed Charfi où on assisté à l’installation de l’approche par compétence qui n’a pas survécu aux différentes attaques menées par les réactionnaires de tous bords… et  depuis, cette dernière, cumule les échecs l’un après l’autre. L’école publique s’écroule, chaque jour, de plus en plus au su et vu de tous ses acteurs.
Une question s’impose, pour qui profite la disparition de cette entreprise ?
Le poète ne propose pas une solution, mais s’insurge en posant les  questions qui s’imposent.  


 Technique d'écriture:
Poésie libre avec deux contraintes par quatrain. La première est de respecter les trois premières rimes et la seconde et de s’imposer une dernière en «  ère » en guise de refrain obligatoire à chaque quatrain.
 
Je suis un charlatan de l’école
Puant comme les bestioles
Ni enthousiaste ni bénévole
Ni banderole ni bannière
 
Englouti dans une piaule
Chaque jour un peu plus drôle
Devenu comme un guignol
Mes objectifs sont des chimères
 
Mes mains sont toutes moites
Avec des ragoûts en boites
Et des mains maladroites 
Je détruis ma carrière !
 
Un pédagogue à la hâte
Dans des cloisons étroites
Et une ambiance inadéquate
Sans méthodes ni manières
 
Tous ces mômes que j’exploite
Avec des façons maladroites
Et des méthodes inadéquates
Comme à l’école buissonnière
 
Tous ces cours que je sèche
Et toutes ces leçons que je brèche
Finissent par faire des Daèch
Par le procédé La Martinière
 
Avec arrogance et audace
J’ai fait du tort à ma classe
Et d’angoisse en angoisse
Je l’ai réduite en serpillère
 
J’ai vendu mon école !
Je n’ai pas honoré mon rôle
Au lieu d’en faire des idoles
J’en ai fait des mercenaires

 Proposé par : ichanour
15/03/2017 - 10:44

AU FOND....

Au fond de ce fossé se rejoignent deux esprits

En passerelle

A l'assaut d'une nouvelle énergie

Le soupir d'étincelle

D'une nature de brume

Dans un sol menhir

D'argile

Où une petite feuille martyre

Fragile

Née d'un isolement d'écume

Se déroule à mes pieds

Sous les feintes caresses

De ce vent pleureur

De jeunesse

Soufflant l'encre aux idées

A peine séchée

D'un murmure enchanteur

Saluant la venue sur terre

De cette pousse solitaire....

Mon âme de jardin ensoleillée

Lui donne la vigueur 

Et chaque matin en pleurs

La rosée

Baignera son coeur

Rieur....


Copyright @ Onoma Gaïa
15/03/2017 - 10:01
Brouillasse angélique.

Dans les hautes sphères
Sur les pinacles élevés
Une ambiance de mystère
Une brume violacée
 
Un voile vaporeux opacifie
Trouble de sa vapeur nébuleuse
Les sommets  qui se magnifient
Des coloris violines vaporeuses
 
Enténébrer par le brouillard
Une lumière tamisée dissimule
Les beautés de cette nature barbare
Bouleversant aube et crépuscule
 
Tout est ombrage, nébulosité
Immatériel, spirituel, mystique
Le voile fait prouesses pianistiques
Sur les crêtes empourprées…..
 
@Dominique Chouinard
Peinture: Manon Marchand