Au dedans d'Élise , Palpite un vase de porcelaine . Le mot de l'âge est innocence , Et à la faveur du soleil levant , Du juvénile soliflore , S'élève une fleur de lilas .
Au dedans d'Élise , Palpite un vase d'opaline . Le mot de l'âge est bagatelle , Et à la faveur du soleil à son apogée , Du voluptueux soliflore , S'élève une fleur de camélia .
Au dedans d'Élise , Palpite un vase de porphyre . Le mot de l'âge est abondance , Et à la faveur du soleil des vendanges , Du fertile soliflore , S'élève une fleur de volubilis .
Au dedans d'Élise , Palpite un vase d'albâtre . Le mot de l'âge est sérénité , Et à la faveur du soleil couchant , Du sage soliflore , S'élève une fleur d'immortelle .
Ecrire pour sourire Dans un puits de surprises L'âme, sans plume de cire Compose en soupirs Des mots qui s'envolent à leur guise.... A la seconde où l'esprit les libère En nuages vaporeux J'en ai plus souvenirs De ces mots tendresse D'hiver De ces rimes en détresse Epurées par l'air De ces mots chaleureux Perdus en mer Partis en fumée vers la lumière.... J'accompagne l'entité De mes lettres se réchauffant au soleil Quand vos yeux brillent Ou quand s'éveille la pleine lune Et que sa lueur est à la une.... Alors là mes lettres sont pour toi Mon Totem A la barbe fleurie Je sais que des cieux tu restes sans voix Mais que tu les aimes Mes symboles aux cendres étoilées....
Un arbre m'a parlé C'est vrai, je suis tout nu! L'automne a jeté mes feuilles jusqu'à terre! Pourtant, je survivrai! C'est vrai, je suis tout nu! Sous le froid et la pluie, Mon corps souffre, gémit.. Les yeux des passants découvrent mes blessures... Mon écorce ridée.... Pourtant , je survivrai! Un jour viendra, tu sais, Où sous le chaud soleil D'un printemps retrouvé, Mon corps épanoui vivra intensément.... Tu vois, je suis image, Image d'une vie, Où tout peut s'assombrir, Où le jour devient nuit, Et l'on pense injustice, L'on devient tristesse, Et l'on souhaite revanche... Soudain, une heure sonne! Une aube se dessine, Sa faible lueur doucement nous éclaire... Et l'on pense ESPOIR, l'on devient SOLEIL, L'on souhaite TOUJOURS.... Tu vois, je suis l'image, l'image d'une vie! Ecoute, n'oublie pas: Il faut vivre un automne pour aimer un printemps, Et vois-tu, sans hiver, il n'y aurait pas d'été!
Histoire du poème : Après une brillante réussite à l’époque de Bourguiba , l’école a vu une grande réforme sous le gouvernement de Ben Ali, guidée par l’universitaire indépendant Mohamed Charfi où on assisté à l’installation de l’approche par compétence qui n’a pas survécu aux différentes attaques menées par les réactionnaires de tous bords… et depuis, cette dernière, cumule les échecs l’un après l’autre. L’école publique s’écroule, chaque jour, de plus en plus au su et vu de tous ses acteurs. Une question s’impose, pour qui profite la disparition de cette entreprise ? Le poète ne propose pas une solution, mais s’insurge en posant les questions qui s’imposent.
Technique d'écriture: Poésie libre avec deux contraintes par quatrain. La première est de respecter les trois premières rimes et la seconde et de s’imposer une dernière en « ère » en guise de refrain obligatoire à chaque quatrain. Je suis un charlatan de l’école Puant comme les bestioles Ni enthousiaste ni bénévole Ni banderole ni bannière
Englouti dans une piaule Chaque jour un peu plus drôle Devenu comme un guignol Mes objectifs sont des chimères Mes mains sont toutes moites Avec des ragoûts en boites Et des mains maladroites Je détruis ma carrière ! Un pédagogue à la hâte Dans des cloisons étroites Et une ambiance inadéquate Sans méthodes ni manières
Tous ces mômes que j’exploite Avec des façons maladroites Et des méthodes inadéquates Comme à l’école buissonnière Tous ces cours que je sèche Et toutes ces leçons que je brèche Finissent par faire des Daèch Par le procédé La Martinière Avec arrogance et audace J’ai fait du tort à ma classe Et d’angoisse en angoisse Je l’ai réduite en serpillère
J’ai vendu mon école ! Je n’ai pas honoré mon rôle Au lieu d’en faire des idoles J’en ai fait des mercenaires
Brouillasse angélique. Dans les hautes sphères Sur les pinacles élevés Une ambiance de mystère Une brume violacée Un voile vaporeux opacifie Trouble de sa vapeur nébuleuse Les sommets qui se magnifient Des coloris violines vaporeuses Enténébrer par le brouillard Une lumière tamisée dissimule Les beautés de cette nature barbare Bouleversant aube et crépuscule Tout est ombrage, nébulosité Immatériel, spirituel, mystique Le voile fait prouesses pianistiques Sur les crêtes empourprées…..
Remise aux placards
Ton probable et nival cafard
Tes pulls, echarpe, gants et polaires
Puisque s'enfuit la froidure hivernale
Ouvre ton coeur, tes fenêtres et respire l'air
Embaumé de mille effluves printanières
Regarde dans le ciel
Qui reviennent à tire d'ailes
Tends l'oreille
Car voici que les rivières
Sortent de leur sommeil
Et à nouveau babillent
Les oiseaux quant à eux
Tout heureux
Nous fredonnent leurs trilles
Chantent à tue-tête
Tout devient alors fête
Dans les sous-bois comme aux jardins
Renaissent dans chaque coin
Des bouquets de fragiles primevères
Dans les champs et les prés
C'est une explosion de fleurs
Que le printemps a voulu parer
De divines couleurs et senteurs
Sur les visages reviennent les sourires
Alors il est temps maintenant
D'acceuillir avec grand plaisir
Ce printemps que l'on attend
Depuis si longtemps
copyright@NanouS18317
Je m'évade de mon corps fatigué.
Je survole l'ampleur de ma vanité.
Devant moi un grand mur de pierres.
En son centre un lourd portail de fer.
Suis-je en transe ?
Une forme de transhumance !
Doucement, il s'ouvre sur un océan de sang.
Les nuages courent, poussés par le vent.
En moi, je ressens de la sérénité.
Jamais, je ne me suis senti aussi léger.
Je longe un rivage.
Je plane sur une plage.
Le soleil caresse le ciel d'une lumière violacée.
Tout là-bas, une colline verte sur un ilot isolé.
Au pied d'un grand chêne abandonné,
joue de la harpe, une femme endeuillée.
Je me pose à ses côtés
et referme mes ailes déployées.
Ses mains frôlent les cordes de l'instrument.
Ses lèvres murmurent un doux chant.
C'est la missive d'un amour impossible à un amant.
C'est la missive d'un amour oublié par le temps.
À l'horizon approche un orage
Il se fait tard, je retourne en cage.
Loïc ROUSSELOT
Au dedans d'Élise ,
Palpite un vase de porcelaine .
Le mot de l'âge est innocence ,
Et à la faveur du soleil levant ,
Du juvénile soliflore ,
S'élève une fleur de lilas .
Au dedans d'Élise ,
Palpite un vase d'opaline .
Le mot de l'âge est bagatelle ,
Et à la faveur du soleil à son apogée ,
Du voluptueux soliflore ,
S'élève une fleur de camélia .
Au dedans d'Élise ,
Palpite un vase de porphyre .
Le mot de l'âge est abondance ,
Et à la faveur du soleil des vendanges ,
Du fertile soliflore ,
S'élève une fleur de volubilis .
Au dedans d'Élise ,
Palpite un vase d'albâtre .
Le mot de l'âge est sérénité ,
Et à la faveur du soleil couchant ,
Du sage soliflore ,
S'élève une fleur d'immortelle .
Isadova
Tous mes poèmes :
https://isadova.wordpress.com/
Ecrire pour sourire
Dans un puits de surprises
L'âme, sans plume de cire
Compose en soupirs
Des mots qui s'envolent à leur guise....
A la seconde où l'esprit les libère
En nuages vaporeux
J'en ai plus souvenirs
De ces mots tendresse
D'hiver
De ces rimes en détresse
Epurées par l'air
De ces mots chaleureux
Perdus en mer
Partis en fumée vers la lumière....
J'accompagne l'entité
De mes lettres se réchauffant au soleil
Quand vos yeux brillent
Ou quand s'éveille la pleine lune
Et que sa lueur est à la une....
Alors là mes lettres sont pour toi
Mon Totem
A la barbe fleurie
Je sais que des cieux tu restes sans voix
Mais que tu les aimes
Mes symboles aux cendres étoilées....
Copyright @ Onoma Gaïa
PRINTEMPS acrostiche
P rintemps, saison superbe, prémice de l'été
R enouveau de la Nature, retour des beaux jours
I llumination solaire, invitation à se réchauffer
N aissance florale, Nature se parant de ses atours
T out l'Univers se transforme, tel est le Printemps
E n de magiques éclats, éclosion des sentiments
M ars, le mois magique, plein de promesses
P our accéder aux beaux jours et, à l'allégresse
S oleil, chaleur et, suprême tendresse.
Jackdidier
Un arbre m'a parlé
C'est vrai, je suis tout nu!
L'automne a jeté mes feuilles jusqu'à terre!
Pourtant, je survivrai!
C'est vrai, je suis tout nu!
Sous le froid et la pluie,
Mon corps souffre, gémit..
Les yeux des passants découvrent mes blessures...
Mon écorce ridée....
Pourtant , je survivrai!
Un jour viendra, tu sais,
Où sous le chaud soleil
D'un printemps retrouvé,
Mon corps épanoui vivra intensément....
Tu vois, je suis image,
Image d'une vie,
Où tout peut s'assombrir,
Où le jour devient nuit,
Et l'on pense injustice,
L'on devient tristesse,
Et l'on souhaite revanche...
Soudain, une heure sonne!
Une aube se dessine,
Sa faible lueur doucement nous éclaire...
Et l'on pense ESPOIR, l'on devient SOLEIL,
L'on souhaite TOUJOURS....
Tu vois, je suis l'image, l'image d'une vie!
Ecoute, n'oublie pas:
Il faut vivre un automne pour aimer un printemps,
Et vois-tu, sans hiver, il n'y aurait pas d'été!
Claudie
Histoire du poème :
Après une brillante réussite à l’époque de Bourguiba , l’école a vu une grande réforme sous le gouvernement de Ben Ali, guidée par l’universitaire indépendant Mohamed Charfi où on assisté à l’installation de l’approche par compétence qui n’a pas survécu aux différentes attaques menées par les réactionnaires de tous bords… et depuis, cette dernière, cumule les échecs l’un après l’autre. L’école publique s’écroule, chaque jour, de plus en plus au su et vu de tous ses acteurs.
Une question s’impose, pour qui profite la disparition de cette entreprise ?
Le poète ne propose pas une solution, mais s’insurge en posant les questions qui s’imposent.
Technique d'écriture:
Poésie libre avec deux contraintes par quatrain. La première est de respecter les trois premières rimes et la seconde et de s’imposer une dernière en « ère » en guise de refrain obligatoire à chaque quatrain.
Je suis un charlatan de l’école
Puant comme les bestioles
Ni enthousiaste ni bénévole
Ni banderole ni bannière
Englouti dans une piaule
Chaque jour un peu plus drôle
Devenu comme un guignol
Mes objectifs sont des chimères
Mes mains sont toutes moites
Avec des ragoûts en boites
Et des mains maladroites
Je détruis ma carrière !
Un pédagogue à la hâte
Dans des cloisons étroites
Et une ambiance inadéquate
Sans méthodes ni manières
Tous ces mômes que j’exploite
Avec des façons maladroites
Et des méthodes inadéquates
Comme à l’école buissonnière
Tous ces cours que je sèche
Et toutes ces leçons que je brèche
Finissent par faire des Daèch
Par le procédé La Martinière
Avec arrogance et audace
J’ai fait du tort à ma classe
Et d’angoisse en angoisse
Je l’ai réduite en serpillère
J’ai vendu mon école !
Je n’ai pas honoré mon rôle
Au lieu d’en faire des idoles
J’en ai fait des mercenaires
Proposé par : ichanour
AU FOND....
Au fond de ce fossé se rejoignent deux esprits
En passerelle
A l'assaut d'une nouvelle énergie
Le soupir d'étincelle
D'une nature de brume
Dans un sol menhir
D'argile
Où une petite feuille martyre
Fragile
Née d'un isolement d'écume
Se déroule à mes pieds
Sous les feintes caresses
De ce vent pleureur
De jeunesse
Soufflant l'encre aux idées
A peine séchée
D'un murmure enchanteur
Saluant la venue sur terre
De cette pousse solitaire....
Mon âme de jardin ensoleillée
Lui donne la vigueur
Et chaque matin en pleurs
La rosée
Baignera son coeur
Rieur....
Copyright @ Onoma Gaïa
Dans les hautes sphères
Sur les pinacles élevés
Une ambiance de mystère
Une brume violacée
Un voile vaporeux opacifie
Trouble de sa vapeur nébuleuse
Les sommets qui se magnifient
Des coloris violines vaporeuses
Enténébrer par le brouillard
Une lumière tamisée dissimule
Les beautés de cette nature barbare
Bouleversant aube et crépuscule
Tout est ombrage, nébulosité
Immatériel, spirituel, mystique
Le voile fait prouesses pianistiques
Sur les crêtes empourprées…..
@Dominique Chouinard
Peinture: Manon Marchand