Avalanche d’amour… Quand le ciel s’effondre Que montagne gronde Résonnant dans les profondeurs Dans mon âme, mon intérieur Quand l’azur enlace Les entrailles impénétrables Quand la voute embrase Les émois insondables Le mystère habite l’être La paix inonde la résonnance En solitaire la joie m’inonde Quand le ciel s’effondre Et que montagne gronde….
Dans un froid de glace Un vent de volonté Secoue la poussière Des barrières aux regets Libérant une lumière tenace Respirant un rêve oublié Naissant du mystère D'un langage de fleurs Voyageant sous les ailes d'un esprit Dormeur posé dans une prairie S'abandonnant dans les plis De cette nature abandonnée Où l'émotion s'attache au lierre D'un bouquet de verdure Sans froisser l'harmonie De son immense culture Folâtrant l'apparence Des variations d'humeur D'une âme pansée d'élégance....
Aujourd’hui, je veux vous présenter un écrit sous forme de poème qui a beaucoup influencé ma vie pour le meilleur ; le fameux poème de Rudyard Kipling, « If » Il semble que Dieu aurait pu l’écrire spécialement pour moi dans des moments de détresse quand j’avais le plus besoin d’encouragements. Je prie qu’il soit un encouragement spécial pour vous aussi, comme il l’a toujours été pour moi. Prenez le temps aussi, de lire le commentaire inspirant de celui qui a posté ces traductions. Pour finir et pas le moindre, ce poème a été écrit plus spécialement pour un homme. Mais les temps ont changé, et les femmes, (nos fidèles compagnes de vie), ont largement gagné leur place auprès de nous, et cela me fais vraiment plaisir qu’une traduction de ce poème a été fait par une femme ; que nous puissions dire : « Tu seras une femme, ma fille ! »
Patrick Etienne
************
Poème « If » Célèbre poème de Rudyard Kipling, écrit en 1910. traduit de l’anglais par André Maurois (1918).
Si tu peux voir détruit l’ouvrage de ta vie Et sans dire un seul mot te mettre à rebâtir, Ou perdre en un seul coup le gain de cent parties Sans un geste et sans un soupir ;
Si tu peux être amant sans être fou d’amour, Si tu peux être fort sans cesser d’être tendre, Et, te sentant haï, sans haïr à ton tour, Pourtant lutter et te défendre ;
Si tu peux supporter d’entendre tes paroles Travesties par des gueux pour exciter des sots, Et d’entendre mentir sur toi leurs bouches folles Sans mentir toi-même d’un mot ;
Si tu peux rester digne en étant populaire, Si tu peux rester peuple en conseillant les rois, Et si tu peux aimer tous tes amis en frère, Sans qu’aucun d’eux soit tout pour toi ;
Si tu sais méditer, observer et connaître, Sans jamais devenir sceptique ou destructeur, Rêver, mais sans laisser ton rêve être ton maître, Penser sans n’être qu’un penseur ;
Si tu peux être dur sans jamais être en rage, Si tu peux être brave et jamais imprudent, Si tu sais être bon, si tu sais être sage, Sans être moral ni pédant ;
Si tu peux rencontrer Triomphe après Défaite Et recevoir ces deux menteurs d’un même front, Si tu peux conserver ton courage et ta tête Quand tous les autres les perdront,
Alors les Rois, les Dieux, la Chance et la Victoire Seront à tout jamais tes esclaves soumis, Et, ce qui vaut mieux que les Rois et la Gloire Tu seras un homme, mon fils. ************ Traduction par Jules Castier (1949) Cette traduction s’approche du texte initial, sans être littérale puisqu’elle est en vers. À la différence de Jules Castier, André Maurois a réécrit et réinterprété le poème en fonction de la culture et de la sensibilité française, ce qui lui donne cet élan si particulier.
Si tu peux rester calme alors que, sur ta route, Un chacun perd la tête, et met le blâme en toi ; Si tu gardes confiance alors que chacun doute, Mais sans leur en vouloir de leur manque de foi ; Si l’attente, pour toi, ne cause trop grand-peine : Si, entendant mentir, toi-même tu ne mens, Ou si, étant haï, tu ignores la haine, Sans avoir l’air trop bon, ni parler trop sagement ;
Si tu rêves, — sans faire des rêves ton pilastre ; Si tu penses, — sans faire de penser toute leçon ; Si tu sais rencontrer Triomphe ou bien Désastre, Et traiter ces trompeurs de la même façon ; Si tu peux supporter tes vérités bien nettes Tordues par les coquins pour mieux duper les sots, Ou voir tout ce qui fut ton but brisé en miettes, Et te baisser, pour prendre et trier les morceaux ;
Si tu peux faire un tas de tous tes gains suprêmes Et le risquer à pile ou face, — en un seul coup — Et perdre — et repartir comme à tes débuts mêmes, Sans murmurer un mot de ta perte au va-tout ; Si tu forces ton cœur, tes nerfs, et ton jarret À servir à tes fins malgré leur abandon, Et que tu tiennes bon quand tout vient à l’arrêt, Hormis la Volonté qui ordonne : “Tiens bon !”
Si tu vas dans la foule sans orgueil à tout rompre, Ou frayes avec les rois sans te croire un héros ; Si l’ami ni l’ennemi ne peuvent te corrompre ; Si tout homme, pour toi, compte, mais nul par trop ; Si tu sais bien remplir chaque minute implacable De soixante secondes de chemins accomplis, À toi sera la Terre et son bien délectable, Et, — bien mieux — tu seras un Homme, mon fils. ************ Autre traduction par Germaine Bernard-Cherchevsky (1942)
Cette traduction est la plus respectueuse du texte original, elle est en alexandrin sans rime, mais n’arrive pas à transcrire son entrain. Pourtant, le poème prend autant aux tripes l’Anglais lisant le poème original que le Français lisant la version d’André Maurois ; la traduction est un art bien difficile.
Si tu restes ton maître alors qu’autour de toi Nul n’est resté le sien, et que chacun t’accuse ; Si tu peux te fier à toi quand tous en doutent, En faisant cependant sa part juste à leur doute ; Si tu sais patienter sans lasser ta patience, Si, sachant qu’on te ment, tu sais ne pas mentir ; Ou, sachant qu’on te hait, tu sais ne pas haïr, Sans avoir l’air trop bon ou paraître trop sage ;
Si tu aimes rêver sans t’asservir au rêve ; Si, aimant la pensée, tu n’en fais pas ton but, Si tu peux affronter, et triomphe, et désastre, Et traiter en égaux ces deux traîtres égaux ; Si tu peux endurer de voir la vérité Que tu as proclamée, masquée et déformée Par les plus bas valets en pièges pour les sots, Si voyant s’écrouler l’œuvre qui fut ta vie, Tu peux la rebâtir de tes outils usés ;
Si tu peux rassembler tout ce que tu conquis Mettre ce tout en jeu sur un seul coup de dés, Perdre et recommencer du point d’où tu partis Sans jamais dire un mot de ce qui fut perdu ; Si tu peux obliger ton cœur, tes nerfs, ta moelle À te servir encore quand ils ont cessé d’être, Si tu restes debout quand tout s’écroule en toi Sauf une volonté qui sait survivre à tout ;
Si t’adressant aux foules tu gardes ta vertu ; Si, fréquentant les Rois, tu sais rester toi-même, Si ton plus cher ami, si ton pire ennemi Sont tous deux impuissants à te blesser au cœur, Si tout homme avec toi compte sans trop compter ; Si tu sais mettre en la minute inexorable Exactement pesées les soixante secondes Alors la Terre est tienne et tout ce qu’elle porte Et mieux encore tu seras un homme mon fils ! ************ Pour finir, une note très intéressante de la personne qui a posté ces traductions, que je vous encourage à lire aussi :
Commentaire
Il est parfois des textes qui sonnent juste, car ils font vibrer notre âme et notre cœur, et réveiller l’homme de bien qui sommeille en nous.
Ce poème est célèbre, il a influencé tant de lecteurs. Certains n’en mémorisent qu’une phrase, d’autres l’utilisent comme guide de vie.
Vous en avez peut-être déjà entendu parler, mais l’avez-vous vraiment lu ?
Prenez le poème couplet par couplet et demandez-vous si cela vous concerne, êtes-vous comme cela, est-ce que vous pouvez faire mieux ?
Lisez-le et ressentez-le. Je suis sûr que vous en retiendrez quelque chose et qu’il vous aidera à évoluer.
Pour bien comprendre ce texte aujourd’hui, il faut replacer le poème dans son contexte.
Écrit à la fin du 19e siècle, il célèbre les vertus d’un stoïcisme sous l’ère victorienne britannique où il était noble de retenir ses émotions et de dominer ses passions. Cette société distinguait l’homme fort, intrépide et endurci, de l’homme faible, esclave de ses sentiments.
Aujourd’hui, l’interprétation que je fais de ce poème est différente. Il n’est plus question de stoïcisme. Nous sommes des êtres sensibles, nous ressentons le plaisir et la douleur. Il est alors respectable d’exprimer ses émotions et ses peines.
Toutefois, le texte appelle au courage de celui qui subit une épreuve. Bien qu’on ne choisisse pas la survenue d’un événement douloureux, d’une infortune ou d’une situation, on choisit comment y réagir au lieu de la subir et de s’apitoyer sur son sort.
Même abattu par le destin, l’homme doit se relever pour redevenir souverain de sa vie. C’est le message que je retiens. Patrick Etienne
J'aime cette vallée, étroite , sauvage, Où résonne le rire musical des cascades, Où les montagnes bleues et les grands arbres verts Chuchotent en été, les splendeurs de l'hiver... J'aime dans les rochers l'écume du torrent Scintillant au soleil de ce jour de vacances; La riche transparence de l'eau qui va chantant Dans son lit caillouteux où la lumière danse... J'aime dans les coins sombres du sous-bois silencieux Découvrir l'humble fleur richement colorée, M'enivrer des parfums dans l'air voluptueux, Jouir de ces instants suaves et dorés; Si j'étais magicienne, je freinerais le temps Qui court, inconscient, comme un enfant joyeux, Pour encore et encore savourer ces instants; Las! leur fragilité me mouille un peu les yeux... Mais tu es là, toi, ma belle vallée! Berceau éblouissant de beautés éternelles! Tu es mon bonheur, simple, fidèle,discret, Bonheur des jours heureux où l'amour étincelle.... Claudie Rolland
Zig et Zag sont deux poisons rouges. Il habitent un vilain et minuscule aquarium tour rond, chez Monsieur et Madame Pajanti. Ces gens ne s’en occupent presque jamais. Zg et Zag n’ont pas souvent à manger. L’eau de leur aqurium est rarement changée. Personne ne vient les voir. Jamais, on ne leur parle….. Zig et Zag sont bien malheureux !
Un jour, la grosse main de monsieur Pajanti plonge dans l’aquarium. Zig et Zag ont très peur. Ils en ont les écailles toutes hérissées… Ils essaient de lui échapper, mais, hélàs, monsieur Pajanti parvient à les attraper. Et il les jette dans un sac en plastique plein d’eau. – Zig, on va nous manger ! Je crois que nous déménageons, regarde, Zag ! Une dame inconnue nous emporte.Nous sommes plus à l’étroit mais au moins, ici, on y voit clair.
Zig et Zag se retrouvent dans la rue… Ils sont effrayés par le vacame des voitures, la foule, Toutes ces choses qu’ils ne connaissent pas! Zig et Zag sont aussi très inquiets de savoir où on les ammène…
Après un moment très difficile dans la rue, Zig et Zag sont déposés dans un immense aquarium. – Comme c’est joli ! s’écrie Zag. – Mais c’est très grand, s’exclame Zig. – C’est clair et bien décoré. – J’aime beaucoup ces petits cailloux de toutes les couleurs. – Moi, je préfère ces belles algues vertes ! – Il y a plein d’enfants qui nous parlent et nous sourient. – Que c’est bon tout ce qu’ils nous donnent à manger ! – Assez ! Assez, les petits amis, nous allons avoir une indigestion ! – Je sens que nous allons être très bien ici.
Zig et Zag viennent d’emmènager dans une école. Ils sont ravis! Zig et Zag habitent la classe de mademoiselle Mignone. Enfin, ils ne manquent plus d’amis, de nourriture, de lumière. Zig et Zag sont désormais des poissons très heureux !
Le pouvoir d’écrire, Prendre une plume, Répandre son âme, Sur le papier frais, Sur le papier nu. J’aime ce son Doux à mon oreille, La plume qui griffonne, Qui enchante, Qui ravit Le cœur du poète. J’aime flirter, Amoureusement Avec les mots, Qui murmurent, S’entremêlent, Se caressent, S’agitent fiévreusement Sous les doigts Passionnés du poète. J’aime cette bonne odeur De papier ancien, De livres poussiéreux, D’étagères mal rangées, De tiroirs en bois Qui grincent des dents, Comme une vieille fatiguée. J’aime cette image De poète dans sa mansarde, Répandant ses vers Sous la lueur D’une pauvre chandelle.
Tout cela, Ami lecteur, C’est l’univers, D’un monde secret, Un monde à part, Ou seul le poète A la clé pour entrer.
Mais, pour le moment, Refermons le recueil, Rangeons la plume, Eteignons la chandelle. Car le jour se lève ; Il est temps Pour le poète, D’aller se coucher.
Une femme est l'amour Une femme est l'amour, la gloire et l'espérance ; Aux enfants qu'elle guide, à l'homme consolé, Elle élève le coeur et calme la souffrance, Comme un esprit des cieux sur la terre exilé.
Courbé par le travail ou par la destinée, L'homme à sa voix s'élève et son front s'éclaircit ; Toujours impatient dans sa course bornée, Un sourire le dompte et son coeur s'adoucit.
Dans ce siècle de fer la gloire est incertaine : Bien longtemps à l'attendre il faut se résigner. Mais qui n'aimerait pas, dans sa grâce sereine, La beauté qui la donne ou qui la fait gagner. Gérard de Nerval
Des murmures étranges palpitent Mes idées en suspension, troubles Et qui de peur redoublent.... La rosée a mis l'aurore de mes pensées en larme Sous un rayon d'adieu qui crépite.... L'heure est au départ En soit ce n'est pas un drame Il noie mes sanglots Dans le dernier regard D'un rivage où le paquebot De toute une vie S'échoue aux frontières mal définies.... Toutes ses heures de navigation Coulées en vagues d'abnégation Reflétent un adieu au miroir D'un simple au revoir....
HISTOIRE D'AUTREFOIS UN PERSONNAGE PEU FREQUENTABLE. Un souvenir sur Dumas père qui ne savait pas refuser un service. Un jour, il donna une lettre de recommandation à quelqu’un qui partait pour Bruxelles. Il l’adressa à un de ses amis, M. B. L…, avec un mot à peu près conçu en ces termes :
Mon cher ami, Je vous présente, en vous le recommandant, le porteur, qui est de mes grands amis. Veuillez l’accueillir, je vous prie, et faire pour lui ce que vous feriez pour moi-même, etc., etc.
M. B…, hospitalier comme un prince, accueillit comme un frère l’ami d’Alexandre Dumas, il le logea, le reçut à sa table, le mena à son cercle, le présenta à ses amis, lui prêta ses chevaux et ses voitures. Au bout de quinze jours, l’ami de Dumas disparut… emmenant le plus beau cheval de l’écurie de son hôte. On ne l’a jamais revu. Six mois plus tard, M. B… passant par Paris, alla voir Alexandre Dumas. — Mon cher, lui dit-il, je vous remercie. Vous me recommandez de jolis messieurs. Votre ami est un filou. Il m’a volé un cheval. Dumas leva les mains au ciel d’un air indigné : — Comment !… à vous aussi!
Quand le ciel s’effondre
Que montagne gronde
Résonnant dans les profondeurs
Dans mon âme, mon intérieur
Quand l’azur enlace
Les entrailles impénétrables
Quand la voute embrase
Les émois insondables
Le mystère habite l’être
La paix inonde la résonnance
En solitaire la joie m’inonde
Quand le ciel s’effondre
Et que montagne gronde….
@Dominique Chouinard
Peinture : Manon Marchand
DANS....
Dans un froid de glace
Un vent de volonté
Secoue la poussière
Des barrières aux regets
Libérant une lumière tenace
Respirant un rêve oublié
Naissant du mystère
D'un langage de fleurs
Voyageant sous les ailes d'un esprit
Dormeur posé dans une prairie
S'abandonnant dans les plis
De cette nature abandonnée
Où l'émotion s'attache au lierre
D'un bouquet de verdure
Sans froisser l'harmonie
De son immense culture
Folâtrant l'apparence
Des variations d'humeur
D'une âme pansée d'élégance....
Copyright @ Onoma Gaïa
J'aime cette vallée, étroite , sauvage,
Où résonne le rire musical des cascades,
Où les montagnes bleues et les grands arbres verts
Chuchotent en été, les splendeurs de l'hiver...
J'aime dans les rochers l'écume du torrent
Scintillant au soleil de ce jour de vacances;
La riche transparence de l'eau qui va chantant
Dans son lit caillouteux où la lumière danse...
J'aime dans les coins sombres du sous-bois silencieux
Découvrir l'humble fleur richement colorée,
M'enivrer des parfums dans l'air voluptueux,
Jouir de ces instants suaves et dorés;
Si j'étais magicienne, je freinerais le temps
Qui court, inconscient, comme un enfant joyeux,
Pour encore et encore savourer ces instants;
Las! leur fragilité me mouille un peu les yeux...
Mais tu es là, toi, ma belle vallée!
Berceau éblouissant de beautés éternelles!
Tu es mon bonheur, simple, fidèle,discret,
Bonheur des jours heureux où l'amour étincelle....
Claudie Rolland
Zig et Zag sont deux poisons rouges.
Il habitent un vilain et minuscule aquarium tour rond, chez Monsieur et Madame Pajanti.
Ces gens ne s’en occupent presque jamais. Zg et Zag n’ont pas souvent à manger.
L’eau de leur aqurium est rarement changée.
Personne ne vient les voir.
Jamais, on ne leur parle…..
Zig et Zag sont bien malheureux !
Un jour, la grosse main de monsieur Pajanti plonge dans l’aquarium.
Zig et Zag ont très peur.
Ils en ont les écailles toutes hérissées…
Ils essaient de lui échapper, mais, hélàs, monsieur Pajanti parvient à les attraper.
Et il les jette dans un sac en plastique plein d’eau.
– Zig, on va nous manger !
Je crois que nous déménageons, regarde, Zag ! Une dame inconnue nous emporte.Nous sommes plus à l’étroit mais au moins, ici, on y voit clair.
Zig et Zag se retrouvent dans la rue…
Ils sont effrayés par le vacame des voitures, la foule, Toutes ces choses qu’ils ne connaissent pas!
Zig et Zag sont aussi très inquiets de savoir où on les ammène…
Après un moment très difficile dans la rue, Zig et Zag sont déposés dans un immense aquarium.
– Comme c’est joli ! s’écrie Zag.
– Mais c’est très grand, s’exclame Zig.
– C’est clair et bien décoré.
– J’aime beaucoup ces petits cailloux de toutes les couleurs.
– Moi, je préfère ces belles algues vertes !
– Il y a plein d’enfants qui nous parlent et nous sourient.
– Que c’est bon tout ce qu’ils nous donnent à manger !
– Assez ! Assez, les petits amis, nous allons avoir une indigestion !
– Je sens que nous allons être très bien ici.
Zig et Zag viennent d’emmènager dans une école.
Ils sont ravis!
Zig et Zag habitent la classe de mademoiselle Mignone.
Enfin, ils ne manquent plus d’amis, de nourriture, de lumière.
Zig et Zag sont désormais des poissons très heureux !
Une femme est l'amour
Une femme est l'amour, la gloire et l'espérance ;
Aux enfants qu'elle guide, à l'homme consolé,
Elle élève le coeur et calme la souffrance,
Comme un esprit des cieux sur la terre exilé.
Courbé par le travail ou par la destinée,
L'homme à sa voix s'élève et son front s'éclaircit ;
Toujours impatient dans sa course bornée,
Un sourire le dompte et son coeur s'adoucit.
Dans ce siècle de fer la gloire est incertaine :
Bien longtemps à l'attendre il faut se résigner.
Mais qui n'aimerait pas, dans sa grâce sereine,
La beauté qui la donne ou qui la fait gagner.
Gérard de Nerval
UN RAYON D'ADIEU
Des murmures étranges palpitent
Mes idées en suspension, troubles
Et qui de peur redoublent....
La rosée a mis l'aurore de mes pensées en larme
Sous un rayon d'adieu qui crépite....
L'heure est au départ
En soit ce n'est pas un drame
Il noie mes sanglots
Dans le dernier regard
D'un rivage où le paquebot
De toute une vie
S'échoue aux frontières mal définies....
Toutes ses heures de navigation
Coulées en vagues d'abnégation
Reflétent un adieu au miroir
D'un simple au revoir....
Copyright @ Onoma Gaïa
Pénélope, personnage mythologique
Epouse fidèle d'Ulysse, vaillant guerrier
Nul autre prétendant héroique
Espérant séduire son éclatante beauté
La écartée de son amour idéal
Opérant une ruse très fine
Prétextant le tissage d'un grand voile
Elle représente la fidélité féminine.
Jackdidier
PEU FREQUENTABLE.
Un souvenir sur Dumas père qui ne savait pas refuser un service.
Un jour, il donna une lettre de recommandation à quelqu’un qui partait
pour Bruxelles. Il l’adressa à un de ses amis, M. B. L…, avec un mot à
peu près conçu en ces termes :
M. B…, hospitalier comme un prince, accueillit comme un frère l’ami
d’Alexandre Dumas, il le logea, le reçut à sa table, le mena à son
cercle, le présenta à ses amis, lui prêta ses chevaux et ses voitures.
Au bout de quinze jours, l’ami de Dumas disparut… emmenant le plus beau
cheval de l’écurie de son hôte. On ne l’a jamais revu.
Six mois plus tard, M. B… passant par Paris, alla voir Alexandre Dumas.
— Mon cher, lui dit-il, je vous remercie. Vous me recommandez de jolis messieurs. Votre ami est un filou. Il m’a volé un cheval.
Dumas leva les mains au ciel d’un air indigné :
— Comment !… à vous aussi!