Poésies,contes et légendes.

Par Yannick Fondin - 1 il y a 10 années 4 mois
27/02/2017 - 08:22
DES HEURES HEUREUSES
 
Glisse entre mes doigts
La trotteuse
Comme le sable
Insaisissable
Dans son écoulement
Elle se faufile à travers le temps....
Les secondes joyeuses d'ignorance
Emportées sans souffrance
Avancent sur le cadran par habitude
Suivant les consignes du présent....
Sur l'aiguille des heures chanceuses
Je me berce dans ce monde béant
Des magies en mouvement
Agréable voyage d'un esprit grisant
Captivé par ce tendre moment
Suspendu en altitude
L'écho du balancier résonne
En moi
L'ambiance des heures heureuses....
Le pendule de l'Amour sonne
Mes sourires au réveil
Installe les couleurs qui étonnent
Mes yeux d'un bonheur vermeil....
 
Copyright @ Onoma Gaïa

 
26/02/2017 - 10:23
La musique de l'amour
 
Sa sensibilité est bien à fleur de peau
Comme celle des grandes âmes de poètes
Dors mon bel amour au rythme de la mélodie
Musique au cœur de l'âme pour un ange en solo.
 
Et c'est le cœur battant qu'en son lit je la suivis
Le désir ardent jusqu'au bout de mes doigts
Sa voix se fit velours sous l'archet de nos cœurs
Sur les cordes du violon.
 
Elle chanta l'hymne de l'amour
En mettant nos projets en œuvre
La musique pure du violon élève vers le ciel
Son chant transcendantal.
 
Marie_Louise.



26/02/2017 - 08:47


le pont de Tolbiac

Sur le pont de Tolbiac
Passent toutes sortes de gens
Des musiciens et des chalands
Des promeneurs et des curieux
Des clochards et des malheureux
Des cars remplis de touristes
Mais aussi des cars de police
Des voyageurs venus de la banlieue
Pour flâner tout l'après-midi
Et les jours où il y a du brouillard
On y voit même Nestor Burma
Qui cherche l'assassin
Sur le pont de Tolbiac
On y voit des gens ordinaires
Mais aussi quelques millionnaires
Qui se pavanent dans leur Cadillac
 
                 Moralité :
Sur le pont de Tolbiac
A Paris comme ailleurs
Des gens passent et des meilleurs!

25/02/2017 - 08:37


25/02/2017 - 08:36
Jour de spleen

Matin rosi d' hiver
Aux lignes incertaines.
Sur le temps fatigué,
Des silhouettes glissent
Dans la brume lointaine.
...Perspective imprécise...
Et la bise en sous bois,
Harpiste dans les branches,
Egrenne un concerto.
Un vol de sauvagines
Qui redoutent le pire,
Vient troubler  le décor.
...Et les cailloux cassés,
Et les herbes trop sèches
Emettent sous mes pas
Une musique en fond.
Une biche esseulée,
Juste au bout d'un sentier
Attend on ne sait quoi.
Et voilà que la  pluie
S'écrase sur ma joue,
Le ciel pleure avec moi,
Le vent de moi se joue.
...Drôle de cinéma,
Triste tableau en flou...
 
@copyright Marie-Hélène


 
24/02/2017 - 07:07



L’ARTISTE

Il voulut peindre une rivière ;
Elle coula hors du tableau.

Il peignit une pie grièche ;
Elle s’envola aussitôt.  

Il dessina une dorade ;
D’un bond, elle brisa le cadre.  

Il peignit ensuite une étoile ;
Elle mit le feu à la toile.  

Alors, il peignit une porte
Au milieu même du tableau.  

Elle s’ouvrit sur d’autres portes,
Et il entra dans le château.  

"ENTRE DEUX MONDES

Maurice Carème




23/02/2017 - 09:18
CAFÉ AU LIT

Regard attendri
À ta gorge qui palpite
Tes yeux effarouchés se dérobant
Les arcs aux friandes étoiles
Lustres au corps vespéral
Soif faim et sens égarés
Donne-moi ta bouche obscure
Écrin de myrrhe de cristaux étincelants
Laisse mes mains palabrer
À la douce ombre de la cambrure tribale

Pikin 3 / 2 / 16

23/02/2017 - 07:33
Le passage du trou étroit était nécessaire !

 
Le passage du trou étroit était nécessaire !

Un jour apparut un petit trou dans le cocon ;
un homme, qui passait à tout hasard, s’arrêta
de longues heures à observer le papillon, qui
s’efforçait de sortir par ce petit trou.

Après un long moment, c’était comme si le
papillon avait abandonné, et le trou demeurait
toujours aussi petit.

On dirait que le papillon avait fait tout ce qu’il
pouvait, et qu’il ne pouvait plus rien faire d’autre.
 


Alors l’homme décida d’aider le papillon : il prit
un canif et ouvrit le cocon. Le papillon sortit
aussitôt.

Mais son corps était maigre et engourdi ; ses ailes
étaient peu développées et bougeaient à peine.

L’homme continua à observer, pensant qu’un
moment à l’autre, les ailes du papillon
s’ouvriraient et seraient capables de supporter
le corps du papillon pour qu’il prenne son envol.
 


Il n’en fut rien ! Le papillon passa le reste de son
existence à se traîner par terre avec son maigre
corps et ses ailes rabougries.

Jamais il ne put voler !

Ce que l’homme, avec son geste de gentillesse
et son intention d’aider, ne comprenait pas, c’est
que le passage par le trou étroit du cocon était
l’effort nécessaire pour que le papillon puisse
transmettre le liquide de son corps à ses ailes
de manière à pouvoir voler.

C’était le moule à travers lequel la vie le faisait
passer pour grandir et se développer.

Parfois, l’effort est exactement ce dont nous
avons besoin dans notre vie.

Si l’on nous permettait de vivre notre vie sans
rencontrer d’obstacles, nous serions limités.
Nous ne pourrions pas être aussi forts que
nous le sommes.

Nous ne pourrions jamais voler !

 


J’ai demandé la force…

Et la vie m’a donné des difficultés
pour me rendre fort.

J’ai demandé la sagesse…
Et la vie m’a donné des problèmes
à résoudre.

J’ai demandé la prospérité…
Et la vie m’a donné un cerveau
et des muscles pour travailler.

J’ai demandé de pouvoir voler…
Et la vie m’a donné des obstacles
à surmonter.

J’ai demandé l’amour…
Et la vie m’a donné des gens à aider
dans leurs problèmes.

J’ai demandé des faveurs…
Et la vie m’a donné des potentialités.

Je n’ai rien reçu de tout ce que j’ai
demandé …
Mais j’ai reçu tout ce dont j’avais
besoin.
22/02/2017 - 08:10


MA VIE EST UN LONG FLEUVE
 
Qui prend source dans ta joie,
Qui coule vers ton bonheur
Bercé par le battement de ton coeur
 
Tu le réchauffes avec tes éclats de rire
Et les glaces avec tes pleurs
Il tourbillonne comme un fou
 
Rien qu'à l'idée de te voir
Il forme des méandres
Au rythme de tes humeurs
 
Pour venir disparaître
Dans l'océan de tes yeux
 
Mathilde
Image est de moi Jackie

21/02/2017 - 07:50