Glisse entre mes doigts La trotteuse Comme le sable Insaisissable Dans son écoulement Elle se faufile à travers le temps.... Les secondes joyeuses d'ignorance Emportées sans souffrance Avancent sur le cadran par habitude Suivant les consignes du présent.... Sur l'aiguille des heures chanceuses Je me berce dans ce monde béant Des magies en mouvement Agréable voyage d'un esprit grisant Captivé par ce tendre moment Suspendu en altitude L'écho du balancier résonne En moi L'ambiance des heures heureuses.... Le pendule de l'Amour sonne Mes sourires au réveil Installe les couleurs qui étonnent Mes yeux d'un bonheur vermeil....
Sa sensibilité est bien à fleur de peau Comme celle des grandes âmes de poètes Dors mon bel amour au rythme de la mélodie Musique au cœur de l'âme pour un ange en solo.
Et c'est le cœur battant qu'en son lit je la suivis Le désir ardent jusqu'au bout de mes doigts Sa voix se fit velours sous l'archet de nos cœurs Sur les cordes du violon.
Elle chanta l'hymne de l'amour En mettant nos projets en œuvre La musique pure du violon élève vers le ciel Son chant transcendantal.
Sur le pont de Tolbiac Passent toutes sortes de gens Des musiciens et des chalands Des promeneurs et des curieux Des clochards et des malheureux Des cars remplis de touristes Mais aussi des cars de police Des voyageurs venus de la banlieue Pour flâner tout l'après-midi Et les jours où il y a du brouillard On y voit même Nestor Burma Qui cherche l'assassin Sur le pont de Tolbiac On y voit des gens ordinaires Mais aussi quelques millionnaires Qui se pavanent dans leur Cadillac
Moralité : Sur le pont de Tolbiac A Paris comme ailleurs Des gens passent et des meilleurs!
Matin rosi d' hiver Aux lignes incertaines. Sur le temps fatigué, Des silhouettes glissent Dans la brume lointaine. ...Perspective imprécise... Et la bise en sous bois, Harpiste dans les branches, Egrenne un concerto. Un vol de sauvagines Qui redoutent le pire, Vient troubler le décor. ...Et les cailloux cassés, Et les herbes trop sèches Emettent sous mes pas Une musique en fond. Une biche esseulée, Juste au bout d'un sentier Attend on ne sait quoi. Et voilà que la pluie S'écrase sur ma joue, Le ciel pleure avec moi, Le vent de moi se joue. ...Drôle de cinéma, Triste tableau en flou...
Regard attendri À ta gorge qui palpite Tes yeux effarouchés se dérobant Les arcs aux friandes étoiles Lustres au corps vespéral Soif faim et sens égarés Donne-moi ta bouche obscure Écrin de myrrhe de cristaux étincelants Laisse mes mains palabrer À la douce ombre de la cambrure tribale
Un jour apparut un petit trou dans le cocon ; un homme, qui passait à tout hasard, s’arrêta de longues heures à observer le papillon, qui s’efforçait de sortir par ce petit trou.
Après un long moment, c’était comme si le papillon avait abandonné, et le trou demeurait toujours aussi petit.
On dirait que le papillon avait fait tout ce qu’il pouvait, et qu’il ne pouvait plus rien faire d’autre.
Alors l’homme décida d’aider le papillon : il prit un canif et ouvrit le cocon. Le papillon sortit aussitôt.
Mais son corps était maigre et engourdi ; ses ailes étaient peu développées et bougeaient à peine.
L’homme continua à observer, pensant qu’un moment à l’autre, les ailes du papillon s’ouvriraient et seraient capables de supporter le corps du papillon pour qu’il prenne son envol.
Il n’en fut rien ! Le papillon passa le reste de son existence à se traîner par terre avec son maigre corps et ses ailes rabougries.
Jamais il ne put voler !
Ce que l’homme, avec son geste de gentillesse et son intention d’aider, ne comprenait pas, c’est que le passage par le trou étroit du cocon était l’effort nécessaire pour que le papillon puisse transmettre le liquide de son corps à ses ailes de manière à pouvoir voler.
C’était le moule à travers lequel la vie le faisait passer pour grandir et se développer.
Parfois, l’effort est exactement ce dont nous avons besoin dans notre vie.
Si l’on nous permettait de vivre notre vie sans rencontrer d’obstacles, nous serions limités. Nous ne pourrions pas être aussi forts que nous le sommes.
Nous ne pourrions jamais voler !
J’ai demandé la force… Et la vie m’a donné des difficultés pour me rendre fort.
J’ai demandé la sagesse… Et la vie m’a donné des problèmes à résoudre.
J’ai demandé la prospérité… Et la vie m’a donné un cerveau et des muscles pour travailler.
J’ai demandé de pouvoir voler… Et la vie m’a donné des obstacles à surmonter.
J’ai demandé l’amour… Et la vie m’a donné des gens à aider dans leurs problèmes.
J’ai demandé des faveurs… Et la vie m’a donné des potentialités.
Je n’ai rien reçu de tout ce que j’ai demandé … Mais j’ai reçu tout ce dont j’avais besoin.
Glisse entre mes doigts
La trotteuse
Comme le sable
Insaisissable
Dans son écoulement
Elle se faufile à travers le temps....
Les secondes joyeuses d'ignorance
Emportées sans souffrance
Avancent sur le cadran par habitude
Suivant les consignes du présent....
Sur l'aiguille des heures chanceuses
Je me berce dans ce monde béant
Des magies en mouvement
Agréable voyage d'un esprit grisant
Captivé par ce tendre moment
Suspendu en altitude
L'écho du balancier résonne
En moi
L'ambiance des heures heureuses....
Le pendule de l'Amour sonne
Mes sourires au réveil
Installe les couleurs qui étonnent
Mes yeux d'un bonheur vermeil....
Copyright @ Onoma Gaïa
Sa sensibilité est bien à fleur de peau
Comme celle des grandes âmes de poètes
Dors mon bel amour au rythme de la mélodie
Musique au cœur de l'âme pour un ange en solo.
Et c'est le cœur battant qu'en son lit je la suivis
Le désir ardent jusqu'au bout de mes doigts
Sa voix se fit velours sous l'archet de nos cœurs
Sur les cordes du violon.
Elle chanta l'hymne de l'amour
En mettant nos projets en œuvre
La musique pure du violon élève vers le ciel
Son chant transcendantal.
Marie_Louise.
le pont de Tolbiac
Sur le pont de Tolbiac
Passent toutes sortes de gens
Des musiciens et des chalands
Des promeneurs et des curieux
Des clochards et des malheureux
Des cars remplis de touristes
Mais aussi des cars de police
Des voyageurs venus de la banlieue
Pour flâner tout l'après-midi
Et les jours où il y a du brouillard
On y voit même Nestor Burma
Qui cherche l'assassin
Sur le pont de Tolbiac
On y voit des gens ordinaires
Mais aussi quelques millionnaires
Qui se pavanent dans leur Cadillac
Moralité :
Sur le pont de Tolbiac
A Paris comme ailleurs
Des gens passent et des meilleurs!
Matin rosi d' hiver
Aux lignes incertaines.
Sur le temps fatigué,
Des silhouettes glissent
Dans la brume lointaine.
...Perspective imprécise...
Et la bise en sous bois,
Harpiste dans les branches,
Egrenne un concerto.
Un vol de sauvagines
Qui redoutent le pire,
Vient troubler le décor.
...Et les cailloux cassés,
Et les herbes trop sèches
Emettent sous mes pas
Une musique en fond.
Une biche esseulée,
Juste au bout d'un sentier
Attend on ne sait quoi.
Et voilà que la pluie
S'écrase sur ma joue,
Le ciel pleure avec moi,
Le vent de moi se joue.
...Drôle de cinéma,
Triste tableau en flou...
@copyright Marie-Hélène
L’ARTISTE
Il voulut peindre une rivière ;
Elle coula hors du tableau.
Il peignit une pie grièche ;
Elle s’envola aussitôt.
Il dessina une dorade ;
D’un bond, elle brisa le cadre.
Il peignit ensuite une étoile ;
Elle mit le feu à la toile.
Alors, il peignit une porte
Au milieu même du tableau.
Elle s’ouvrit sur d’autres portes,
Et il entra dans le château.
"ENTRE DEUX MONDES
Maurice Carème
Regard attendri
À ta gorge qui palpite
Tes yeux effarouchés se dérobant
Les arcs aux friandes étoiles
Lustres au corps vespéral
Soif faim et sens égarés
Donne-moi ta bouche obscure
Écrin de myrrhe de cristaux étincelants
Laisse mes mains palabrer
À la douce ombre de la cambrure tribale
Pikin 3 / 2 / 16
MA VIE EST UN LONG FLEUVE
Qui prend source dans ta joie,
Qui coule vers ton bonheur
Bercé par le battement de ton coeur
Tu le réchauffes avec tes éclats de rire
Et les glaces avec tes pleurs
Il tourbillonne comme un fou
Rien qu'à l'idée de te voir
Il forme des méandres
Au rythme de tes humeurs
Pour venir disparaître
Dans l'océan de tes yeux
Mathilde
Image est de moi Jackie