Poésies,contes et légendes.

Par Yannick Fondin - 1 il y a 10 années 8 mois
10/12/2016 - 08:52
LE BONHEUR

 Le bonheur n’est pas accroché à la lune,
Suspendu à quelque astre lointain ;
Il n’est pas sur Jupiter, Mars ou Neptune,
Mais à portée de main.

Le bonheur n’est pas au delà des mers,
Dans un monde céleste, merveilleux, incertain…
Il est sur notre propre terre,
A portée de main. 

Le bonheur n’est pas sur une île lointaine,
Quelque part sur l’Océan terrible :
Il est chez nous, dans la plaine,
Dans ta maison paisible.

Le bonheur n’est pas dans un château grandiose,
Habité par des reines et des rois ;
Il est dans ton jardin de roses,
Dans ta maison de bois.

Le bonheur n’est pas dans une nuit vénitienne,
Faite de musique et d’amour,
Il est dans les choses quotidiennes,
Que tu retrouves chaque jour.

Le bonheur n’est pas dans quelque grande ville,
Où l’on parle de richesses et de joie ;
Il est dans ta chambre tranquille,
Tout près de toi.
 
Le bonheur n’est pas dans les choses qu’on espère,
Et qu’on réclame du lendemain ;
Il est dans celles qui nous entourent,
Et qui reposent entre nos mains.

 Aimée Degallier-Martin

09/12/2016 - 18:08


Je voyage en couleur où le vide m'appelle,
Mes songes irisés ignorent la douleur,
Quand des torrents d'idées s'incrivent, s'amoncellent,
D'utopiques desseins en marqent la pâleur.
 
Sur une page bleu du coin de ma pensée,
Aux jours indifférents, je recherche l'oubli.
...Et je me laisse aller, par le vent balancée,
Sur des vagues moirées,que l'aurore embellit...
 
Des masques de rochers cachent des forteresses
Aux murailles voilées de rêves estompés.
Les forces telluriques, dures et vengeresses,
Ont crevassé le temps que je voulais tromper.
 
@copyright Marie-Hélène
illustration:  Tableau de salvador Dali
09/12/2016 - 07:40
                                                       
Dans moins d'un mois, Noël sera fêté un peu partout dans le monde...
Fête des cadeaux pour les uns, fête religieuse pour les autres, mais fête chaleureuse avant tout, Noël occupe une place importante dans le
coeur des enfants et des grands.


Le plus beau cadeau
Noël ! que nous apportes-tu
Dans tes bras si fragiles ?
Un cheval ? Une automobile ?
Un Pierrot au chapeau pointu ?
Noël, que nous apportes-tu ?
Nous apportes-tu dans ta hotte
Des oranges, du chocolat,
du pain d'épices, des nougats
Des pralines, des papillotes ?
Qu'y a-t-il au fond de ta hotte ?
Des joujoux, bien sûr, c'est parfait
Et c'est si bon les friandises !
Mais, dans tes menottes exquises
Trouverons-nous d'autres bienfaits ?
Noël, apporte-nous la Paix !
09/12/2016 - 07:16
LA CARESSE....
 
Caresse d'une pensée
Se perd dans l'eau d'un lagon
Au goût  de menthe acidulée....
 
Caresse d'un sourire
En partage de souvenirs
Se dévore en papillotte....
 
Caresse d'un mot bleu
S'imprime dans l'écume des cieux
Accroché à la banderole du pilote....
 
Caresse
Perles de bourgeons
De sentiments d'ivresse....
 
Copyright @ Onoma Gaïa

08/12/2016 - 08:22

LA PAUVRE VIEILLE DAME

La vie tranquille, la vie paisible
C'est tout ce qui lui reste
D'une vieille Dame de la ville
Vivant dans un appartement tranquille
Pour qui la vie devient impossible
Avec une canne à ses côtés
Difficile pour elle de marcher
Difficile pour elle de se déplacer
Mais ce n'est pas assez
Une marchette ferait certes son bonheur
Le monde autour est désolé
Plus personne à qui parler
Sa famille, plus personne de ce monde
Fenêtre, fauteuil, son seul parcours
Triste est sa vie
Solitude elle la vit de jour en jour
Elle est faiblesse, mais non paresse
Son âge pèse sur ses épaules
Ses yeux se ferment fatigués, épuisés
Oubliant les heures pour toujours
La liberté était dans sa tête
De penser, d'imaginer
Que tout aurait pu être fête
Très loin de la réalité
Personne âgée
Personne oubliée
Seule, plus personne
Vie sombre
Un jour le repos pour cette vieille
La place des heureux

@copyright Théma
06/12/2016 - 18:11

                                                                     Nuit de neige

 
La grande plaine est blanche, immobile et sans voix.
Pas un bruit, pas un son ; toute vie est éteinte.
Mais on entend parfois, comme une morne plainte,
Quelque chien sans abri qui hurle au coin d’un bois.
 
Plus de chansons dans l’air, sous nos pieds plus de chaumes.
L’hiver s’est abattu sur toute floraison ;
Des arbres dépouillés dressent à l’horizon
Leurs squelettes blanchis ainsi que des fantômes.


La lune est large et pâle et semble se hâter.
On dirait qu’elle a froid dans le grand ciel austère.
De son morne regard elle parcourt la terre,
Et, voyant tout désert, s’empresse à nous quitter.
 
Et froids tombent sur nous les rayons qu’elle darde,
Fantastiques lueurs qu’elle s’en va  semant ;
Et la neige s’éclaire au loin, sinistrement,
Aux étranges reflets de la clarté blafarde.
 
Oh ! la terrible nuit pour les petits oiseaux !
Un vent glacé frissonne et court par les allées ;
Eux, n’ayant plus l’asile ombragé des berceaux,
Ne peuvent pas dormir sur leurs pattes gelées.
 
Dans les grands arbres nus que couvre le verglas
Ils sont là, tout tremblants, sans rien qui les protège ;
De leur œil inquiet ils regardent la neige,
Attendant jusqu’au jour la nuit qui ne vient pas.
 
                                       Guy de Maupassant
 
06/12/2016 - 09:23


   Pour vivre ensemble

il faut savoir aimer
Et ne rien prendre que l’on ait donné
Deux amants dans la nuit et le jour deux amis
Voilà comment on s’aime pour la vie

Pour vivre ensemble

il faut ouvrir son cœur
Au sourire d’un enfant ou d’une fleur
Il faut ensoleiller ce monde émerveillé

Pour vivre ensemble

il faut s’aimer

Je te regarde et je te garde

et tout s’éclaire
L’ombre se change en lumière
Je te vois vivre

je me sens libre et je le chante
Le reste est sans importance

 Pour vivre ensemble

il faut trouver le port
Où les bateaux viennent verser de l’or

Pour vivre ensemble il faut  beaucoup s’aimer











06/12/2016 - 09:17


06/12/2016 - 08:49
Une femme est l’amour
 
Une femme est l’amour, la gloire et l’espérance
Aux enfants qu’elle guide, à l’homme consolé
Elle élève le cœur et calme la souffrance
Comme un esprit des cieux sur la terre exilée
 
Courbé par le travail ou par la destinée
L’homme à sa voix s’élève et son front s’éclaircit
Toujours impatient dans sa course bornée
Un sourire le dompte et son cœur s’adoucit
 
Dans ce siècle de fer la gloire est incertaine 
Bien longtemps à l’attendre il faut se résigner
Mais qui n’aimerait pas, dans sa grâce sereine
La beauté qui la donne ou qui la fait gagner ?
 
Gérard de Nerval (l808-1855)

 
05/12/2016 - 08:00