Poésies,contes et légendes.

Par Yannick Fondin - 1 il y a 10 années 8 mois
17/12/2016 - 09:45





 



 




16/12/2016 - 10:01



                Lettre à un ami
 
Je comprends ta colère
Je te sens austère amer
Mais ne baisse pas les bras
Je te connais vaillant ardent à d'autre combats
 
Te lire n'est que pur plaisir
Un nectar un merveilleux élixir
Ta plume glisse alerte sur le papier
Tels des enfants sur un étang gelé
 
Certains de tes amis se font rares
Ils vivent dans l'ennui le désespoir
Continue a profiter de la vie
Ecris nous encore de sublimes poésies
 
C'est simplement cela
que je voulais te dire
Sache aussi que je t'admire
Je suis ton amie crois- moi
                                        Esy
16/12/2016 - 09:23
Le Bonhomme Hiver...
I
l était une fois, à la lisière d’une grande forêt, une petite maison.

Dans cette petite maison vivaient un vieil homme et sa femme. Pendant toute leur vie, ils furent pauvres et le restèrent, même s’ils travaillaient dur et vivaient chichement.
Le vieux mit de l'argent de côté, qu’il cacha dans un vieux bas pour qu’ils aient de quoi vivre quand ils ne pourraient plus travailler.
«Cet argent tombera bien quand l’hiver arrivera», disait souvent le vieil homme, chaque fois qu’il jetait un coup d’œil sur le vieux bas.

Un jour, il alla couper du bois dans la forêt et laissa sa femme seule à la maison. Tout à coup, on frappa à la porte. La vieille regarda par la fenêtre et vit un vieillard devant la porte.

«Qui es-tu, toi, vieillard ? Qui es-tu et que veux-tu ?» demanda la femme.

 
«Je viens te demander l’aumône. Je suis le vieux Bonhomme Hiver.
 
-C’est toi, Hiver ? Alors, rentre ! Depuis longtemps, nous mettons de côté un
petit pécule pour que nous ayons de l'argent quand tu vas arriver !»


La vieille femme mit dans la main du vieillard le bas avec tout
l’argent que son mari avait amassé, sou par sou grâce à son dur travail.

 
Quand son mari rentra, sa femme lui raconta gaiement...

« Le Bonhomme Hiver est venu chez nous et il a emporté notre argent !


-Oh mon Dieu! Tu ne lui as tout de même pas donné notre argent, celui qu'on a mis de côté ?» se lamenta le mari.


«Bien sûr que si ! Un vieillard a frappé à la porte et a dit qu’il s’appelait Hiver, je lui ai donc donné l'argent.

 
C’est toi qui as dit qu’un jour cet argent tombera bien quand l’Hiver viendra frapper chez nous», répondit la vieille.

«Nous avons perdu tous nos biens. Il n’y a plus rien à faire, prenons nos cliques et nos claques, et allons de par le monde pour tenter notre chance», soupira le vieux.

Ainsi firent-ils. Ils se mirent en route vers le monde inconnu et ils quittèrent leur petite maison. Ils décrochèrent juste la porte et l'emportèrent avec eux pour dormir dessus pendant la nuit.

 
Ils traversaient une épaisse forêt quand la nuit tomba. Le vieux choisit un arbre au feuillage bien fourni. Il y monta avec la porte et avec sa femme puis ils se couchèrent sur la porte. Bientôt ils s'endormirent.

La lune était déjà très haute dans le ciel quand un grand bruit et un grand tintamarre les réveillèrent. C'était des voleurs qui parcouraient la forêt. Ils se reposèrent sous l'arbre dont les branches tenaient la porte, servant de lit au vieux couple.

 
Les brigands sortirent leur butin, beaucoup d'or et de bijoux. Ils s'apprêtèrent à le partager, mais ils se fâchèrent, car chacun voulait en garder la plus grande partie. Le chef des voleurs se mit en colère etcria...

«Que le diable vous emporte !»

Sur ce, le vieux saisit la porte et la jeta sur les brigands en criant encore plus fort que leur chef...

«Voici le diable!»


Il n'en fallait pas plus aux voleurs! Tous, autant qu'ils étaient, s'enfuirent de tous côtés en laissant le butin sur place.

 
Les vieux descendirent de l'arbre. Ils mirent autant d'or et de bijoux que pouvaient en contenir leur tablier et leur besace.
 
Ils rentrèrent chez eux, le vieux raccrocha la porte à sa place et ils vivent encore aujourd'hui s'ils ne sont pas morts entre-temps.

Conte tzigane

 
Publié par Contes hongrois 
16/12/2016 - 09:10
ÉCLAT D'ÉTOILES

Sous la voûte des cieux
Scintillent les étoiles
Des milliers de points lumineux
Petites perles de cristal
Elles brillent à l'infini
Le soleil a fait place à la nuit
De minuscules diamants
Suspendus au firmament
Tandis que la lune
De sa lumière blafarde
À la tombée du crépuscule
D'un œil les regarde
Je ne vois pas le temps passer
À contempler ces merveilles
À scruter cette immensité
Alors que le temps s'égrène

@Copyright Vizzavona2A
15/12/2016 - 08:30

MES VOEUX À VOUS TOUS.

Je souhaite du fond de mon coeur
Et mon coeur est gros comme la terre
Aux gens seuls... une présence
Aux démunis... un appui
Et à ceux qui sont malades... du réconfort
Aux personnes âgées...des visiteurs
Aux personnes seules.... mes bonnes pensées
N'ayez crainte, je pense à vous tous
Pendant cette période de réjouissances
Que la magie du temps des fêtes soit présente
Dans vos coeurs et dans vos vies
A vous tous, je veux souhaiter
" Joyeuses Fêtes !"
Que le bonheur vous accompagne
En cette belle période et cela tout au long de l'année
Laissez-moi vous dire que j'écris
De simples poèmes
Pour vous dire
En un seul mot
Que je vous aime tous
Heureux temps de Fêtes à tous

@copyright Théma
15/12/2016 - 07:38
       Le village dans l'eau
 
Des maisons colorées
Flottent sur l'eau
Se reflètent en écho
Dans une harmonie suggérée

Autour tout est vert et bleu
Les nuages n'ont ni queue ni tête
Dans ce fief c'est une fête
Qui se dessine d'un simple aveu

Ce paysage envahit mes yeux
D'un regard si désireux
Ce pays sage me rends heureux
Je veux rester ici , adieu !

Sans penser au temps si haut
Planer l'espace d'un instant
L'éternel est là , maintenant
J'imagine le village dans l'eau
 

Thierry Petibon
Poème sur le tableau
Créé par Nathalie Mauresmo
"Village dans l'eau"

13/12/2016 - 10:54

Grâce à toi,
 
A l'aube, il y a ta présence
Le ciel est devenu lumineux
Car tu as complètement changé ma vie
Grâce soit à toi.
 
Un moment de joie et d'intense bonheur
D'avoir un homme comme toi
J'en ai toujours rêvé et mon vœu est exaucé
Grâce soit à toi.
 
Un regard, un sourire, des paroles
Tu veilles silencieusement sur mon sommeil
... je sens que tu es là
Grâce soit à toi.
 
Tu m'as guidé sur ce chemin
Que nous suivons tous les deux
Ton amour est gravé au fond de mon cœur
Grâce soit à toi.
 
Quand je regarde dans la profondeur de tes yeux
Je plonge et je nage dans cette immensité bleue
Tu m'as fait découvrir l'amour véritable.
Grâce soit à toi.
 
Marie_Louise.

12/12/2016 - 11:22
" Si la lumière est le premier amour de la vie
        L'amour n'est-il pas la lumière du coeur ? "
                        Honoré de Balzac
 

 
 
12/12/2016 - 10:09
Les Mains d'Elsa
 
Donne-moi tes mains pour l'inquiétude

Donne-moi tes mains dont j'ai tant rêvé

Dont j'ai tant rêvé dans ma solitude

Donne-moi tes mains que je sois sauvé 

Lorsque je les prends à mon propre piège

De paume et de peur de hâte et d'émoi

Lorsque je les prends comme une eau de neige

Qui fuit de partout dans mes mains à moi 

Sauras-tu jamais ce qui me traverse

Qui me bouleverse et qui m'envahit

Sauras-tu jamais ce qui me transperce

Ce que j'ai trahi quand j'ai tressailli 

Ce que dit ainsi le profond langage

Ce parler muet de sens animaux

Sans bouche et sans yeux miroir sans image

Ce frémir d'aimer qui n'a pas de mots 

Sauras-tu jamais ce que les doigts pensent

D'une proie entre eux un instant tenue

Sauras-tu jamais ce que leur silence

Un éclair aura connu d'inconnu 

Donne-moi tes mains que mon coeur s'y forme

S'y taise le monde au moins un moment

Donne-moi tes mains que mon âme y dorme

Que mon âme y dorme éternellement..
 
 
Louis Aragon
11/12/2016 - 09:24

DOUCE TRISTESSE.
 
Etre à l'écoute,
D'un monde qui n'entend plus.
Etre dans le doute,
Entre bonus et malus.
 
Voir et déguster le printemps,
Alors que personne ne prend le temps.
Jouir de l'instant,
Face à la loi de l'inconstant.
 
Toucher le bonheur du bout des yeux.
Consommer la vie héritée de nos aîeux.
Etre isolé pour comprendre.
Une vie que l'on voudrait suspendre.
 
Chercher beauté lointaine,
Et ne trouver qui rive incertaine.
La recherche de soi,
Au travers de l'autre, de toi !
 
On délaisse ce qui est beau,
Pour exister, changer de peau.
On rêve amour, humanité,
Pour ne tomber que sur désamour et vanité.
 
Entre tristesse,
Des montagnes de tendresse,
Pauvre sot qui attend le jour,
Où conjuguer le verbe aimer, ne reste que le mot Amour.
 
  André PARGUEY