Socrate avait, dans la Grèce antique, une haute opinion de la sagesse.
Quelqu'un vient un jour trouver le grand philosophe et lui dit :
- Sais-tu ce que je viens d'apprendre sur ton ami?
- Un instant, répondit Socrate. Avant que tu me racontes, j'aimerais te faire passer un test, celui des 3 passoires :
- Les 3 passoires?
- Mais oui, reprit Socrate. Avant de me raconter toutes sortes de choses sur les autres, il est bon de prendre le temps de filtrer ce que l'on aimerait dire. C'est ce que j'appelle le test des 3 passoires. La première passoire est celle de la vérité. As-tu vérifié si ce que tu veux me dire est vrai ?
- Non. J'en ai simplement entendu parler...
- Très bien. Tu ne sais donc pas si c'est la vérité. Essayons de filtrer autrement en utilisant une deuxième passoire, celle de la bonté. Ce que tu veux m'apprendre sur mon ami, est-ce quelque chose de bon ?
- Ah non ! Au contraire.
- Donc, continua Socrate, tu veux me raconter de mauvaises choses sur lui et tu n'es même pas certain si elles sont vraies. Tu peux peut-être encore passer le test, car il reste une passoire, celle de l'utilité. Est-il utile que tu m'apprennes ce que mon ami aurait fait ?
- Non. Pas vraiment.
- Alors, conclut Socrate, si ce que tu as à me raconter n'est ni vrai, ni bien, ni utile, pourquoi vouloir me le dire ?
In fine Où t’emmène la vie qui palpite ? Chaque jour la mort t’invite Au rendez vous inéluctable D’un instant toujours ineffable Avec pour vêtement la nudité crue De ton âme alors éperdue : Face à ton devenir Où est ton avenir ? Tes amours tes enfants tu laisseras Plus rien ne t’appartiendra : Ni ta chair décomposée en poussière Ni les pensées de ta cervelle fière Ni les traces de tes méfaits Ni celles de tes bienfaits Mais quelques fleurs Pour quelques pleurs
Le noir démon des combats Va quitter cette contrée ; Nous reverrons ici-bas Régner la déesse Astrée. Va quitter cette contrée ; Nous reverrons ici-bas Régner la déesse Astrée. Régner la déesse Astrée. La paix, soeur du doux repos, Et que Jules va conclure, Fait déjà refleurir Vaux ; Dont je retire un bon augure. S’il tient ce qu’il a promis, Et qu’un heureux mariage Rende nos rois bons amis, Je ne plains pas son voyage. Le plus grand de mes souhaits Est de voir, avant les roses, L’Infante avecque la Paix ; Car ce sont deux belles choses. O Paix, infante des cieux, Toi que tout heur accompagne, Viens vite embellir ces lieux Avec l’Infante d’Espagne. Chasse des soldats gloutons La troupe fière et hagarde, Qui mange tous mes moutons, Et bat celui qui les garde. Délivre ce beau séjour De leur brutale furie, Et ne permets qu’à l’Amour D’entrer dans la bergerie. Fais qu’avecque le berger On puisse voir la bergère, Qui court d’un pied léger, Qui danse sur la fougère, Et qui, du berger tremblant Voyant le peu de courage, S’endorme ou fasse semblant De s’endormir à l’ombrage. O Paix ! source de tout bien, Viens enrichir cette terre, Et fais qu’il n’y reste rien Des images de la guerre. Accorde à nos longs désirs De plus douces destinées ; Ramène-nous les plaisirs, Absents depuis tant d’années. Etouffe tous ces travaux, Et leurs semences mortelles : Que les plus grands de nos maux Soient les rigueurs de nos belles ; Et que nous passions les jours Etendus sur l’herbe tendre, Prêts à conter nos amours A qui voudra les entendre.
Nous sommes toujours en attente du résultat, d'un événement, projetés vers l'avenir, les yeux rivés sur l'aboutissement, sur l'arrivée, en attente d'autre chose, de quelqu'un d'autre, de mieux, d'ailleurs...
J'escalade la montagne en ne songeant qu'à ce que je verrai du sommet.
Je me dépêche de lire le livre pour pour connaître la suite. «Comment ça se termine ?»
J'attends l'autobus. J'ai le cou tendu vers le tournant où il va apparaître. Une fois dans l'autobus, je n'ai qu'une hâte: arriver à destination!
Au travail, j'attends la pause, la fin de la journée, le week-end, les vacances, la retraite... «Quand j'aurai rencontré l'âme sœur», «Quand les enfants seront grands», «Quand j'aurai de l'argent», «Quand j'aurai déménagé», «Quand j'aurai le temps...». Et finalement, je ne vis pas et les années passent. Le compte à rebours a commencé et je ne savoure toujours pas la vie précieuse qui m'est offerte à chaque seconde, la douceur de l'air dans mes poumons, sur mon visage, les yeux de l'inconnu qui me croise, la colline si vivante devant moi, la danse des nuages, un après midi de repos, la chaleur de ma couverture, un toit sur ma tête, les clins d'œil du soleil... comme celui de mes amis...
Chaque geste de notre vie peut devenir bonheur, chaque instant, chaque seconde ou presque..
Une légende Hindou raconte qu’il y eut un temps où tous les hommes étaient des dieux. Mais ils abusèrent tellement de leur divinité que Brahma, le maître des dieux, décida de leur ôter le pouvoir divin et de le cacher à un endroit où il leur serait impossible de le retrouver. Le grand problème fut donc de lui trouver une cachette.
Lorsque les dieux mineurs furent convoqués à un conseil pour résoudre ce problème, ils proposèrent ceci : "Enterrons la divinité de l’homme dans la terre."
Mais Brahma répondit : "Non, cela ne suffit pas, car l’homme creusera et la trouvera."
Alors les dieux répliquèrent : "Dans ce cas, jetons la divinité dans le plus profond des océans."
Mais Brahma répondit à nouveau : "Non, car tôt ou tard, l’homme explorera les profondeurs de tous les océans, et il est certain qu’un jour, il la trouvera et la remontera à la surface."
Alors les dieux mineurs conclurent : "Nous ne savons pas où la cacher car il ne semble pas exister sur terre ou dans la mer d’endroit que l’homme ne puisse atteindre un jour."
Alors Brahma dit : "Voici ce que nous ferons de la divinité de l’homme : nous la cacherons au plus profond de lui-même, car c’est le seul endroit où il ne pensera jamais à chercher."
Depuis ce temps-là, conclut la légende, l’homme a fait le tour de la terre, il a exploré, escaladé, plongé et creusé, à la recherche de quelque chose qui se trouve en lui.
...Passerelle du vent sur le lala de l'eau, Un lalali joli, un clin d'oeil à la vie... _Chantez, dansez, élevez vous bien haut, Oubliez vos chagrins, souriez à l'envi!...
...Passerelle du temps pour traverser les âges, Musiques et couleurs brillent sur tous les tons, Les violons de l'amour invitent au voyage, La poésie qui suit écrira la chanson...
Socrate avait, dans la Grèce antique, une haute opinion de la sagesse.
Quelqu'un vient un jour trouver le grand philosophe et lui dit :
- Sais-tu ce que je viens d'apprendre sur ton ami?
- Un instant, répondit Socrate. Avant que tu me racontes, j'aimerais te faire passer un test, celui des 3 passoires :
- Les 3 passoires?
- Mais oui, reprit Socrate. Avant de me raconter toutes sortes de choses sur les autres, il est bon de prendre le temps de filtrer ce que l'on aimerait dire. C'est ce que j'appelle le test des 3 passoires. La première passoire est celle de la vérité. As-tu vérifié si ce que tu veux me dire est vrai ?
- Non. J'en ai simplement entendu parler...
- Très bien. Tu ne sais donc pas si c'est la vérité. Essayons de filtrer autrement en utilisant une deuxième passoire, celle de la bonté. Ce que tu veux m'apprendre sur mon ami, est-ce quelque chose de bon ?
- Ah non ! Au contraire.
- Donc, continua Socrate, tu veux me raconter de mauvaises choses sur lui et tu n'es même pas certain si elles sont vraies.
Tu peux peut-être encore passer le test, car il reste une passoire, celle de l'utilité.
Est-il utile que tu m'apprennes ce que mon ami aurait fait ?
- Non. Pas vraiment.
- Alors, conclut Socrate, si ce que tu as à me raconter n'est ni vrai, ni bien, ni utile, pourquoi vouloir me le dire ?
TROIS MOTS DE LUMIERE
Lumière en Liberté
Scintillante d'impatience
Valse les trois pas de danse....
Lumière d'égalité
Se défile froide ou chaude
Pour le grand partage de cette Ode....
Lumière de Fraternité
Parcoure la Planète d'ambiance
D'un éveil de conscience....
Lumière d'Amour
Eclaire la Faim
Pour irradiquer la misère....
Que cette lumière d'Amour
Glisse de main en main
Pour effacer les colères....
Copyright @ Onoma Gaïa
Où t’emmène la vie qui palpite ?
Chaque jour la mort t’invite
Au rendez vous inéluctable
D’un instant toujours ineffable
Avec pour vêtement la nudité crue
De ton âme alors éperdue :
Face à ton devenir
Où est ton avenir ?
Tes amours tes enfants tu laisseras
Plus rien ne t’appartiendra :
Ni ta chair décomposée en poussière
Ni les pensées de ta cervelle fière
Ni les traces de tes méfaits
Ni celles de tes bienfaits
Mais quelques fleurs
Pour quelques pleurs
(Malices)
19/11/2016
Ode pour la Paix.
Jean de La Fontaine
Le noir démon des combats
Va quitter cette contrée ;
Nous reverrons ici-bas
Régner la déesse Astrée.
Va quitter cette contrée ;
Nous reverrons ici-bas
Régner la déesse Astrée.
Régner la déesse Astrée.
La paix, soeur du doux repos,
Et que Jules va conclure,
Fait déjà refleurir Vaux ;
Dont je retire un bon augure.
S’il tient ce qu’il a promis,
Et qu’un heureux mariage
Rende nos rois bons amis,
Je ne plains pas son voyage.
Le plus grand de mes souhaits
Est de voir, avant les roses,
L’Infante avecque la Paix ;
Car ce sont deux belles choses.
O Paix, infante des cieux,
Toi que tout heur accompagne,
Viens vite embellir ces lieux
Avec l’Infante d’Espagne.
Chasse des soldats gloutons
La troupe fière et hagarde,
Qui mange tous mes moutons,
Et bat celui qui les garde.
Délivre ce beau séjour
De leur brutale furie,
Et ne permets qu’à l’Amour
D’entrer dans la bergerie.
Fais qu’avecque le berger
On puisse voir la bergère,
Qui court d’un pied léger,
Qui danse sur la fougère,
Et qui, du berger tremblant
Voyant le peu de courage,
S’endorme ou fasse semblant
De s’endormir à l’ombrage.
O Paix ! source de tout bien,
Viens enrichir cette terre,
Et fais qu’il n’y reste rien
Des images de la guerre.
Accorde à nos longs désirs
De plus douces destinées ;
Ramène-nous les plaisirs,
Absents depuis tant d’années.
Etouffe tous ces travaux,
Et leurs semences mortelles :
Que les plus grands de nos maux
Soient les rigueurs de nos belles ;
Et que nous passions les jours
Etendus sur l’herbe tendre,
Prêts à conter nos amours
A qui voudra les entendre.
Jean de La Fontaine, 1679
Pourquoi on attend tout le temps...
Nous sommes toujours en attente du résultat, d'un événement, projetés vers
l'avenir, les yeux rivés sur l'aboutissement, sur l'arrivée, en attente
d'autre chose, de quelqu'un d'autre, de mieux, d'ailleurs...
J'escalade la montagne en ne songeant qu'à ce que je verrai du sommet.
Je me dépêche de lire le livre pour pour connaître la suite. «Comment ça se termine ?»
J'attends l'autobus.
J'ai le cou tendu vers le tournant où il va apparaître.
Une fois dans l'autobus, je n'ai qu'une hâte: arriver à destination!
Au travail, j'attends la pause, la fin de la journée, le week-end, les vacances, la retraite...
«Quand j'aurai rencontré l'âme sœur»,
«Quand les enfants seront grands»,
«Quand j'aurai de l'argent»,
«Quand j'aurai déménagé»,
«Quand j'aurai le temps...».
Et finalement, je ne vis pas et les années passent.
Le compte à rebours a commencé et je ne savoure toujours pas la vie précieuse qui m'est offerte à chaque seconde,
la douceur de l'air dans mes poumons, sur mon visage,
les yeux de l'inconnu qui me croise,
la colline si vivante devant moi,
la danse des nuages, un après midi de repos,
la chaleur de ma couverture,
un toit sur ma tête, les clins d'œil du soleil...
comme celui de mes amis...
Chaque geste de notre vie peut devenir bonheur, chaque instant, chaque seconde ou presque..
Lorsque les dieux mineurs furent convoqués à un conseil pour résoudre ce problème, ils proposèrent ceci :
"Enterrons la divinité de l’homme dans la terre."
Mais Brahma répondit :
"Non, cela ne suffit pas, car l’homme creusera et la trouvera."
Alors les dieux répliquèrent :
"Dans ce cas, jetons la divinité dans le plus profond des océans."
Mais Brahma répondit à nouveau :
"Non, car tôt ou tard, l’homme explorera les profondeurs de tous les océans, et il est certain qu’un
jour, il la trouvera et la remontera à la surface."
Alors les dieux mineurs conclurent :
"Nous ne savons pas où la cacher car il ne semble pas exister sur terre ou dans la mer d’endroit que l’homme ne puisse atteindre un jour."
Alors Brahma dit :
"Voici ce que nous ferons de la divinité de l’homme : nous la cacherons au plus profond de lui-même, car c’est le seul endroit où il ne pensera jamais à chercher."
Depuis ce temps-là, conclut la légende, l’homme a fait le tour de la terre, il a exploré, escaladé, plongé et creusé, à la recherche de quelque chose qui se trouve en lui.
Le village dans l'eau
Des maisons colorées
Flottent sur l'eau
Se reflètent en écho
Dans une harmonie suggérée
Autour tout est vert et bleu
Les nuages n'ont ni queue ni tête
Dans ce fief c'est une fête
Qui se dessine d'un simple aveu
Ce paysage envahit mes yeux
D'un regard si désireux
Ce pays sage me rends heureux
Je veux rester ici , adieu !
Sans penser au temps si haut
Planer l'espace d'un instant
L'éternel est là , maintenant
J'imagine le village dans l'eau
Thierry Petibon
Poème sur le tableau
Créé par Nathalie Mauresmo
"Village dans l'eau"
...Passerelle du vent sur le lala de l'eau,
Un lalali joli, un clin d'oeil à la vie...
_Chantez, dansez, élevez vous bien haut,
Oubliez vos chagrins, souriez à l'envi!...
...Passerelle du temps pour traverser les âges,
Musiques et couleurs brillent sur tous les tons,
Les violons de l'amour invitent au voyage,
La poésie qui suit écrira la chanson...
@copyright Marie-Hélène
Illustration boogle.