Poésies,contes et légendes.

Par Yannick Fondin - 1 il y a 10 années 4 mois
26/12/2016 - 07:21
Sur le fil du Temps...


25/12/2016 - 08:19


 
UNE BELLE HISTOIRE DE NOËL A MEDITER
Un jour , une femme sort de sa maison et voit trois vizillards avec de longues barbes , assis devant chez elle .
Elle ne les reconnaît pa .
Elle leur dit :
Je ne pense pas que je vous connaisse , mais vous devez avoir faim , s'il
vous plaît , entrez et je vous donnerai queque chose à manger .
- Est-ce que les enfants de la maison sont là ? demandent-ils .- Non , ils sont partis leur répond-elle Alors , nous ne pouvons pas entrer.En fin  d'après-midi , lorsque les enfants reviennent de l'école , la femme leur raconte son aventure avec les trois hommes .- Va leur dire que nous sommes à la maison et invite-les à entrer ! Disent-ils à lur mère .La femme sort et invite les hommes à entrer dans la maison.- Nous n'entrons jamais ensemble dans une maison , répondent-ils.Un des vieillards explique- Son nom est " Richesse " , dit-il en indiquant un de sesamis et , en
indiquant l'autre , lui , c'est " Succès " , et moi , je sui " Amour ".
Il ajoute alors, retourne à la maison et discute avec ta famille pour savoir laquel d'entre-nous vous voulez dans votre maison.La femme retourne à la maison et rapporte à sa famille ce qui avait été dit.- Comme c'est étrange ! s'exclament les enfantsPuisque c'est le cas , nous allons inviter " Richesse .La mère n'était pas d'accord.- Pourquoi n'inviterions-nous pas " Succès " Votre père en aurait bien besoin dans ses affaires.La plus petite , Raffie , qui suçait encore son pouce s'exprime à son tour :- voeux mamours , voeus mamours ...Les parents fondent devant tant de câlinerie enfantine et la mère sort inviter " Amour " à entrer." Amour " se lève et commence à marcher vers la maison.Les deux autres se lèvent aussi et le suivent.Etonnée , la femme demande à " Richesse " et " Succès " :- J'ai seulement invité " Amour " . Pourquoi venez-vous aussi?Les vieillards lui répondent ensemble :- Si vous aviez invité
" Richesse " ou " Succès " , les deux autres d'entre-nous serait restés dehors , mais vous avez invité " Amour " et partout où il va , nous allons avec lui , puisque
partout où il y a de l'Amour , il y a aussi de la Richesse et du Succès .
JOYEUX NOËL DANS LA PAIX ET LA JOIE. 
24/12/2016 - 13:26

                                                                                  

Les 4 bougies
Les quatre bougies brûlaient lentement.
L'ambiance était tellement silencieuse
qu'on pouvait entendre leur conversation.

La première dit :
'' Je suis la Paix !
Cependant personne
n'arrive à me maintenir allumée.
Je crois que je vais m'éteindre.''
Sa flamme diminua rapidement,
et elle s'éteignit complètement.

La deuxième dit :
'' Je suis la Foi !
Dorénavant je ne suis plus indispensable,
cela n'a pas de sens
que je reste allumée plus longtemps.''
Quand elle eut fini de parler,
une brise souffla sur elle et l'éteignit.

Triste, la troisième bougie se manifesta à son tour :
'' Je suis l'Amour !
Je n'ai pas de force pour rester allumée.
Les personnes me laissent de côté et
ne comprennent pas mon importance.
Elles oublient même d'aimer ceux
qui sont proches d'eux.''
Et, sans plus attendre, elle s'éteignit.

Soudain... un enfant entre
et voit les trois bougies éteintes.
'' Pourquoi êtes-vous éteintes ?
Vous deviez être allumées jusqu'à la fin''
En disant cela, l'enfant commença à pleurer.

Alors, la quatrième bougie parla :
'' N'aie pas peur, tant que j'ai ma flamme
nous pourrons allumer les autres bougies,
je suis l'Espérance ! ''
                                         
Avec des yeux brillants,
l'enfant prit la bougie de l'Espérance...
et alluma les autres.

Que l'Espérance ne s'éteigne jamais
en nos coeurs et que chacun de nous
puisse être l'outil nécessaire pour maintenir
l'Espérance, la Foi, la Paix et l'Amour !
              
24/12/2016 - 10:42



Conte d'hiver


C'est l'hiver,
Celui qui blanchit les toits et les champs
Celui qui rougit le bout du nez
Et les doigts trop blancs.

L'obscurité est tombée,
Rallumant les réverbères le long des routes
Le grenier de la petite maison
Grelotte de toutes ses poutres.

Faute de bûches, devenues rares,
Le froid mord les extremités
Des milliers de petites dents givrées,
Pointues et acérées

Plantent dans la chaussette trouée
Leur ivoire brillant et glacé.
Au loin, les branches du saule se balancent
Au creux de la nuit d'insomnie

Le vent court sur la lande endormie
Poussant d'étranges petits cris
Au travers de la fenêtre aux yeux mouillés,
Une lumière vacille, éclairant d'un doux halo

Le bureau blanc taché d'encre myrtille
Sous une myriade d'ombres chinoises,
L'eau de ses larmes scintille
Quelques feuilles jaunies se prélassent
 
Sur le vernis écaillé
Arrachées au cahier d'une enfant
Trop pressée de vieillir
Passé, présent tout y est mélangé,

Mille pensées dans une tirelire
Espoirs, déceptions et illusions se glissent
Dans la fente aux souvenirs
Les mots s'embrasent,

Les phrases explosent en fleurs de doux délires
Assise sur la chaise chancelante,
Sa tête est devenue un peu lourde
Les paroles du silence sont si fortes parfois,

Elle en devient sourde
Doucement, elle récite les vers
Et les poèmes qui charmaient son enfance
Les chansons et les rires bercés

Aux temps lointains de l'insouciance
C'est la nuit de noël, un petit sapin rose
Et blanc clignote sur la cheminée
Dans le panier doré

Quelques pommes de pin s'entrouvrent,
Écailles étonnées
Une vibration légère, un murmure,
Un souffle soulève ses cheveux emmêlés

Elle ne rêve pas, les murs de la petite maison
Se sont bien mis à bouger,
Se rapprochant tout près,
Comme s'ils avaient décidé de l'enlacer

Elle pose doucement sa tête contre la paroi
Devenue tendre et chaude,
Une onde de chaleur traverse son corps,
Réchauffant le bas de son dos

Mais oui, la maison respire,
Sa poitrine se soulève, elle lève les yeux,
Les rideaux de la fenêtre ont relevé
Leurs paupières au-dessus du regard bleu

Derrière la pierre qui s'effrite,
Elle entend un gros coeur qui bat
Il frappe si fort, si fort à la porte
Qu'il en a brisé toutes les serrures

Les grelots du traîneau résonnent dans le ciel,
Cette fois, elle en est sûre
Plus jamais elle ne sera seule les soirs d'hiver,
Même loin, il sera toujours ses murs

La protégeant des coups de la vie,
Guérissant ses maux et ses blessures
Elle peut enfin fermer les yeux,
À jamais blottie au creux de ses bras

En serrant contre elle la lettre de Noël
Soulevée par les mains du ciel.

Adelaide

24/12/2016 - 08:17
«  LES FÊTES DE FIN D’ANNÉE » de André Comte-Sponville.



J’ai horreur de NOËL, du Nouvel An, de tout ce cérémonial des fêtes !

Ces réjouissances à date fixe ont quelque chose d’exaspérant et d’angoissant tout à la

fois.


Mais quoi ?

Bien sûr, il y a l’étalage du luxe, la débauche de nourritures et les plus chères et les plus

lourdes !


Avec ce que cela suppose d’indélicatesseou d’indifférence vis-à-vis de ceux que la

misère 
tient éloignés du festin,les enfermant, plus cruellement sans doute que jamais,

dans la frustration.


Une injustice, si complaisamment étalée : Combien d’enfants morts de faim ?

Quand bien même il serait inévitable que ce soient toujours les mêmes qui s’empiffrent ou

se privent,
est-il indispensable aussi que l’opulence s’étale à ce point ?

Si la justice est hors d’atteinte, faut-il que la pudeur le soit également ?

Un tel luxe est d’autant plus choquant qu’il constitue, d’évidence, une perversion du

message de NOËL.


Un enfant est né, nous dit-on, il y a quelque deux mille ans,pauvre parmi les pauvres,pour

célébrer, sans faste ni puissance, l’unique richesse de l’amour
.

On m’objectera que NOËL reste la fête des enfants.En effet.

Cela fait deux mois qu’ils nous cassent les oreilles avec leur Père Noël ou leurs

cadeaux,
deux mois qu’ils ne sont plus qu’impatience avide deux mois qu’ils sont dévorés

par le manque,
deux mois qu’ils attendent, pour être heureux, que ce soit enfin NOËL !

Quelle curieuse leçon d’existence nous leur donnons, qui laisse entendre que vivre c’est

attendre et recevoir,
quand nous savons bien, nous les parents, que c’est l’inverse qui est

vrai !


Aucun cadeau n’est le bonheur, ni rien de ce qu’on attend ou reçoit,mais cela seulement

qu’on fait ou donne, et point en cadeau, puisque l’essentiel de ce qu’on peut offrir,

personne, jamais, ne pourra le posséder.


NOËL, l’idéologie de NOËL,est devenu comme un résumé des erreurs dont il faudrait

débarrasser
nos enfants, dans lesquelles au contraire, comme àplaisir, le vieil homme à la

hotte les enferme.


Le bonheur n’est pas un cadeau, la vie n’est pas un conte,et il n’y a pas de Père NOËL.

Voilà à peu près ce que vivre m’a appris,et il faudrait, pendant dix jours, faire mine

d’oublier !


Le mensonge sur le Père NOËL _ le premier mensonge, souvent, que nous faisons à nos

enfants
résume tous les autres.

Nous ne cessons d’enjoliver la vie, du moins nous essayons, et cet optimisme mensonger

est plus triste encore que ce qu’il essaie, avec un succèsinégal, de nous faire oublier.


NOËL ou le divertissement à l’usage des enfants…

On m’objectera que DIEU, pour l’athée que je suis, n’existe pas davantage que le père

NOËL.Soit.


Mais lui du moins ne parade pas sur nos trottoirs, lui n’essaie pas _ ou plus _ de fourguer

ses marchandises à nos enfants.


Chaque société a les mythes qu’elle mérite,et celui-là en dit long sur la nôtre :de l’enfant

nu à ce vieillard postiche, du Christ au père NOËL, quel chemin !


Et de l’amour pourchassé à l’égoïsme triomphant…

Puis ce bonheur imposé ! Pendant dix jours, toute la bêtise médiatique va nous seriner

son optimisme de commande, et il faudra être joyeux par force !


La mort ? « Reprends donc du champagne ! »

La solitude ? «  Tu n’aimes pas le foie gras ? »

L’angoisse, la difficulté de vivre, l’amour qui échoue ou se meurt ?

«?Allez, on sort les cotillons et vive la fête ! »Pourquoi pas en effet ?

Mais pourquoi ces jours-là, pourquoi tous ensemble et a date fixe ?

Quoi de plus grotesque, quand on y pense, que ces millions de réveillons simultanés,avec

tous les petits mensonges qui vont avec, tous ces petits égoïsmes,
comme autant de

cadeaux autour du sapin ?


On préférerait un bonheur plus modeste, plus discret, plus spontané, plus imprévisible…

Quoi de plus triste que de lire la joie dans le calendrier ?

Reste l’enfant nu, entre le bœuf et l’âne, celui qui finira sur une croix, celui que Dieu

même, peut-être, abandonna pour finir…


Et tous les ans, depuis bientôt vingt siècles, « dans la plus longue nuit de l’année ou

presque »
comme disait ALAIN, entre bougies et guirlandes, fragiles, vacillante, cette lueur

pourtant au cœur des vivants?:l’amour enfant, et fils de l’homme.

Ce Dieu-là_ le plus faible des dieux, et le seul_
méritait mieux qu’un réveillon ou qu’une

messe.


NB de moi: Nous avons un grand besoin de rêver...ceci explique NOËL!

gilles/lepoete71
22/12/2016 - 21:49
 
                                                                           
Noël sera fêté un peu partout dans le monde...

Le plus beau cadeau
Noël ! que nous apportes-tu
Dans tes bras si fragiles ?
Un cheval ? Une automobile ?
Un Pierrot au chapeau pointu ?
Noël, que nous apportes-tu ?
Nous apportes-tu dans ta hotte
Des oranges, du chocolat,
du pain d'épices, des nougats
Des pralines, des papillotes ?
Qu'y a-t-il au fond de ta hotte ?
Des joujoux, bien sûr, c'est parfait
Et c'est si bon les friandises !
Mais, dans tes menottes exquises
Trouverons-nous d'autres bienfaits ?
Noël, apporte-nous la Paix !

                          ??
22/12/2016 - 17:16



La nuit sur la forêt

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Sur l'immense forêt aux arbres millénaires,

Mystérieuse et feutrée, la nuit est descendue.

Mille rumeurs étranges ont jailli des clairières,

Sauvage mélopée aux appels confondus.

 
A l'Est, un éclat jaune naît, et il converge

Ses feux, sur les toits roux des cases endormies.

Devant le poste, qui pour la nuit nous héberge,

La sentinelle est là, veillant sur les amis.

 
L'intense mélopée s'arrête brusquement.

Cherchant à deviner ce qu'il y a dans l'ombre,

L'homme a braqué son arme silencieusement.

 
Mais comme tout repart, telle une symphonie,

Il se relâche enfin, mince silhouette sombre,

Solitaire et muet, sous le regard des génies.

J.A

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Souvenir d'une jeunesse qui cherchait son destin...

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Écrit et Présenté par J.A. Illustration :  (Google). 
Engagement à retirer l'image en cas de demande des ayants droit.

22/12/2016 - 08:59

Piste

 
 
La piste est rouge de feu
Qui mène à la montagne bleue.
 
Elle chemine
Entre les arbres comme brûlés
Tant ils sont noir et brun-roux foncé.
 
Le silence règne
Sous le soleil fort.
 
Inconscients
Nous avançons
Vers l’inconnu.
 
 (Malices)
12/12/2016

 
22/12/2016 - 07:45
Quand tu veux
 
Eh bien, si tu te sens comme le sable allongé sur la plage,
Comme un gilet de sauvetage rouge sur un navire englouti, 
Si tu as l'impression que la vie n'a plus rien à t'apprendre,
Comme le cri qui ne peut s'échapper de tes lèvres,
 
Eh bien, si tu penses que ta main n'est rien d'autre qu'un poing,
Si tu penses que tu t'accroches à une falaise qui s'effrite
Et si tu avais l'opportunité, tu dénouerais tes poignets
Et tu ne dépendrais pas constamment de l’hypothétique.
 
Eh bien, si tu cherches des amis, un endroit où te poser,
Un moment pour oublier tout ce contre quoi tu luttes,
Une personne qui comprenne que parfois l'on perd pied,
Un vrai rire, pour changer, un moment pour respirer.
 
Eh bien, si tu as besoin de quelqu'un, si tu as besoin d'un verre,
Si tu as besoin d'une maison, si tu as besoin d'une clope,
Si tu as besoin d'une chanson, si tu as besoin d'un lien,
Si tu as besoin de décoller, si tu as besoin de creuser.
 
Eh bien, quand tu veux, mon ami, quand tu veux,
Je serai à tes côtés, jusqu'à la fin, à tout moment.

inconnu
22/12/2016 - 07:23
C’EST QUOI AU JUSTE, NOËL ?


C’EST QUOI AU JUSTE, NOËL ?  
 
Il a une barbe et des cheveux blancs, il porte
une fourrure rouge et blanche et il est au
centre des célébrations de Noël. On l’appelle
le Père Noël. Mais est-ce vraiment lui qui
donne son sens à Noël ?

Il se faisait tard en cette veille de Noël et je m’enfonçai
dans mon fauteuil, fatigué mais content. Les enfants étaient
couchés, les cadeaux empaquetés, le lait et les biscuits
disposés devant la cheminée pour le Père Noël. Alors que
j’admirais l’arbre décoré, je ne pouvais m’empêcher de
ressentir que quelque chose manquait. Bercé par le
scintillement des lumières, je ne tardais pas à m’endormir.

Je ne sais pas combien de temps j’ai dormi, mais soudain
je sentis une présence. Vous pouvez imaginer ma surprise
lorsqu’en ouvrant les yeux, je vis le Père Noël, debout
devant  mon sapin. Il était revêtu de fourrure de la tête aux
pieds. Mais il ne correspondait pas à l’image du joyeux
luron que nous décrit la légende. L’homme qui se tenait
devant moi semblait triste et désenchanté. Des larmes
même lui mouillaient les yeux.
 
? Père Noël, qu’est-ce qui ne va pas ? lui demandai-je.
Pourquoi pleurez-vous ?   

? C’est à cause des enfants, fit-il tristement.

? Mais ils vous aiment, lui répondis-je.

? Oh ! Je sais bien qu’ils m’aiment, ainsi que les cadeaux
que je leur apporte, répliqua-t-il. Mais, de nos jours, les
enfants semblent avoir oublié le véritable esprit de Noël.
Ce n’est pas de leur faute. C’est que les adultes ont oublié
de les instruire. D’ailleurs beaucoup d’entre eux ignorent
ces choses.

? Et que faut-il apprendre aux enfants ? demandai-je.

Le visage du vieil homme, emprunt de bonhomie, se radoucit
encore. Ses yeux se mirent à briller au milieu de ses larmes.
Il parlait avec tendresse.

? Il faut leur apprendre le vrai sens de Noël. Leur apprendre
que Noël, c’est bien plus que les choses que l’on voit, que
l’on entend ou que l’on touche. Leur apprendre le symbolisme
qui se cache derrière les coutumes et les traditions de Noël.
Leur montrer ce qu’elles représentent réellement.

Le Père Noël mit la main dans son sac pour en retirer un tout
petit sapin, qu’il posa sur le manteau de ma cheminée :

? Apprends-leur le sens de l’arbre de Noël. Le vert est la
deuxième couleur de Noël. Le sapin majestueux, dont la
couleur ne change pas, représente l’espérance de la vie
éternelle en Jésus. Sa cime, qui pointe vers le ciel, nous
rappelle que les pensées de l’homme devraient, elles aussi,
se tourner vers en-haut.

Le Père Noël replongea sa main dans le sac et en sortit
une étoile brillante qu’il installa au sommet du petit arbre :

? L’étoile était le signe céleste de la promesse. Dieu promit
un sauveur au monde et, à la naissance de Jésus, l’étoile fut
le signe de l’accomplissement de cette promesse. Apprends
aux enfants que Dieu tient toujours Ses promesses et que les
hommes sages, à l’instar des mages, continuent de Le chercher.

Le rouge est la première couleur de Noël, poursuivit le Père
Noël, tout en sortant un ornement rouge dont il habilla le petit
sapin. Le rouge est une couleur vive, intense, profonde, la
couleur du sang qui coule dans nos veines. C’est le symbole
du plus grand don de Dieu. Apprends aux enfants que le Christ
a donné Sa vie et a versé Son sang pour qu’ils aient la vie
éternelle. Quand ils voient la couleur rouge, cela devrait leur
rappeler ce don merveilleux de la vie. 

Le Père Noël trouva une clochette dans son sac, qu’il accrocha
à l’arbre :

? Les brebis égarées retrouvaient leur chemin grâce au son
de la clochette. Il en est de même aujourd’hui : elle continue
de tinter pour que tous puissent retrouver le troupeau.
Apprends aux enfants à suivre le vrai Berger qui a donné Sa
vie pour les brebis. 

Le Père Noël posa une bougie sur la cheminée et l’alluma.
La douce lueur de sa petite flamme illumina la pièce :

? La lumière de la bougie exprime la reconnaissance des
hommes envers Dieu parce qu’Il leur a donné Son Fils en
cette veille de Noël, il y a de cela bien longtemps.

Enseigne aux enfants à suivre les pas du Christ, à faire le bien
tout autour d’eux. Apprends-leur à faire briller leur lumière
devant les hommes, afin qu’en la voyant, ils glorifient Dieu.
Tel est le sens des lumières qui scintillent dans l’arbre, on
dirait qu’il y a des centaines de bougies qui brillent. Chacune
d’elles représente l’un des précieux enfants de Dieu.

À nouveau, le Père Noël plongea la main dans son sac et,
cette fois, en sortit un petit sucre d’orge rayé de rouge et de
blanc. Il le suspendit à l’arbre en disant doucement :

? Le sucre d’orge est une canne de bonbon dur.  De couleur
blanche, il symbolise la naissance virginale et la pureté de
Jésus. Il est en forme de « J » en souvenir du nom de Jésus,
qui vint sur terre pour nous sauver. Sa forme rappelle aussi
la houlette du Bon Berger, utilisée pour secourir tous ceux
qui, comme des brebis, se sont égarés ou sont tombés dans
les précipices du monde. À l’origine, le sucre d’orge était
décoré de trois petites rayures rouges. Celles-ci
représentaient les lacérations endurées par Jésus, qui nous
ont valu notre guérison. Sur le sucre d’orge se trouvait
également  une large bande rouge qui représentait le sang
que Jésus a versé sur la croix pour nous obtenir la vie
éternelle. Enseigne toutes ces choses  aux enfants.

Le Père Noël sortit une magnifique couronne de verdure
fraîche et odorante, liée par un joli nœud rouge.

? Le ruban nous rappelle le lien parfait, qui est l’amour.
La couronne représente toutes les bonnes choses que nous
apporte Noël, pour ceux qui ont des yeux pour voir et des
cœurs pour comprendre. Elle est faite d’aiguilles de
conifères qui se tournent vers le ciel, elle est rouge et verte.
Le nœud nous raconte l’histoire de l’amour de Dieu envers
tous, et sa couleur nous remémore encore une fois le
sacrifice du Christ. Sa forme même est symbolique,
représentant l’éternité et le caractère éternel de l’amour
du Christ. C’est un cercle sans commencement ni fin.
Voilà ce qu’il faut enseigner aux enfants.

? Mais alors, Père Noël, quelle est votre place dans tout ça ?
m’enquerrai-je.

Maintenant qu’il avait séché ses larmes, son visage vint
s’illuminer d’un grand sourire. Il éclata de rire :

? Ah, mon cher ami ! Dieu te bénisse ! Je ne suis moi-même
qu’un symbole. Je représente la gaieté familiale et la joie de
donner et de recevoir. Si on enseigne tout le reste aux enfants,
je ne risque pas de devenir trop important.

J’ai dû me rendormir. À mon réveil, je me suis dit :
Je commence enfin à comprendre. Était-ce un rêve ?
Je ne sais pas trop. Mais je me souviens des derniers
 mots du Père Noël :

? Si tu n’enseignes pas tout cela aux enfants, qui le fera ?


(Auteur anonyme)