Poésies,contes et légendes.

Par Yannick Fondin - 1 il y a 10 années 4 mois
30/11/2016 - 07:58



Grâce à toi,
 
A l'aube, il y a ta présence
Le ciel est devenu lumineux
Car tu as complètement changé ma vie
Grâce soit à toi.
 
Un moment de joie et d'intense bonheur
D'avoir un homme comme toi
J'en ai toujours rêvé et mon vœu est exaucé
Grâce soit à toi.
 
Un regard, un sourire, des paroles
Tu veilles silencieusement sur mon sommeil
... je sens que tu es là
Grâce soit à toi.
 
Tu m'as guidé sur ce chemin
Que nous suivons tous les deux
Ton amour est gravé au fond de mon cœur
Grâce soit à toi.
 
Quand je regarde dans la profondeur de tes yeux
Je plonge et je nage dans cette immensité bleue
Tu m'as fait découvrir l'amour véritable.
Grâce soit à toi.
 
Marie_Louise.

29/11/2016 - 08:28

Le Papé

 
Il se tenait assis tout au bout de la table
Et nous impatientait souvent par sa lenteur.
On le voyait si vieux, si courbé, pitoyable,
Que l’amour peu à peu cédait à la rancœur.

Je le suivais partout !  C’était là, dans ma tête !
Il me suivait des yeux lorsque je travaillais,
Proposait de m’aider, maladroit, l’air tout bête !
Il gênait nos projets, notre vie, le papé !
 

 
Au bout de quelques temps, prétextant les vacances,
Je le menais plus haut, au flanc du Luberon
«Tu seras bien là-bas. Tu verras la Durance
Du haut de la terrasse de la grande maison. »

Ces maisons-là, papé, sont faites pour les vieux.
Regarde comme ils semblent bien, ils ont l’air très heureux ! »
« Comme tu veux, petite, si c’est pour ton bien-être.
Monte de temps en temps, le dimanche peut être ? »
 


Je l’ai laissé tout seul, vivement, pas très fière.
L’air était encore chaud, pourtant je frissonnais,
Et le chant des oiseaux voletant sur le lierre
Me disait doucement : « Qu’as-tu fait du papé ? »

Les jours se succédaient, je cherchais la quiétude
Le travail me prenait, j’essayais d’oublier,
De noyer mes regrets au fil des habitudes,
Les souvenirs d’antan rappelaient le papé.
 

 
Même dans le mistral qui rasait la garrigue
Pour venir s’écraser au butoir de la digue
J’entendais cette voix qui ne cessait jamais
De dire à mon oreille : « qu’as-tu fait du papé ? »
 
Chaque brin de lavande, de thym, de romarin,
Me reprochait sans fin l’absence de l’aïeul.
Le murmure des sources dans le petit matin
Chantait sur mon cœur lourd des cantiques de deuil.

Le remord lentement s’installait dans ma vie.
Je revenais m’asseoir où il s’était assis,
Sur le banc de vieux bois, près du puits, sous le chêne,
Et je laissais errer mes pensées sur la plaine.
 

 
Alors, je l’ai revu, avant, lorsqu’il marchait
Jusqu’au seuil de l’école, pour venir me chercher.
Je sautais dans ses bras, je l’embrassais, tout doux,
Et nichais tendrement ma tête sur son cou.
 
Il me portait un peu, puis, ma main dans sa main,
Il ajustait son pas pour bien suivre le mien.
Il m’expliquait les bois, les cabris, les moutons,
Les abeilles dorées et les beaux papillons.
 

 

Il cueillait aux buissons des réserves de mûres
Et m’offrait les plus grosses comme un présent de choix.
Il riait bruyamment en voyant ma figure
Barbouillée des reliefs de ce festin de roi.

Le soir près de mon lit, il venait me bercer
De chansons provençales, d’histoires de bergers.
Je m’endormais heureuse de sa chaude présence,
Pleine de rêverie, d’amour, de confiance.
 


Au long des souvenirs, mon cœur plein de pitié
A trouvé le repos. J’ai repris le sentier
Pour revenir tout droit à la grande maison.
Retrouver le papé, lui demander pardon.

J’ai pris tout simplement sa main, sans rien lui dire.
Une larme brillait au milieu du sourire.
Et c’est moi, cette fois, tout au long du chemin
Qui ajustais mon pas, pour bien suivre le sien.
 


Un papé c’est précieux, c’est tant de souvenirs !
Si vous en avez un, jusqu’au bout de vos jours,
Gardez-le près de vous. Quand il devra mourir,
Vous fermerez ses yeux dans un geste d’amour.

Aujourd’ hui, par hasard, si le chant des cigales
Me pose la question tant de fois redoutée,
Je peux, le cœur tranquille, en digne Provençale
Répondre fièrement : « il est là, le papé »
 
Yolande Vercasson.

27/11/2016 - 08:11

Aimer en secret c'est souffrir en silence
 
Nos chemins se sont croisés
Je suis noyée, inondée d'amour
Tes sourires ravivent mes jours de pluie
Mais la distance et les obstacles nous séparent.
 
Partout où je me trouve
J'entends le son de ta voix
Tu as su raviver toutes les couleurs en moi
Mais peut-être ne vivrons-nous jamais ensemble.
 
Tes lèvres brillantes, pétales de charme
Je t'aime à la folie, en secret
Tu es mon seul amour
Mais je souffre en silence.
 
Tu es mon arc-en-ciel
Mon incessante admiration, ma passion
Ce qui est aujourd'hui certain
C'est que l'on ignore notre destin.
 
L'amour me pousse à décrocher la lune
Pour te dire à quel point tu es tout pour moi
Et voler vers cette étoile authentique et magique
Mais je reste ici à souffrir en silence.
 
Marie_Louise

26/11/2016 - 08:39

 
La Terre rage, gronde !
 
Aujourd’hui, elle veut
Prendre sa revanche
Sur ceux qui l’ont meurtri.
Ses entrailles bouillonnent
Ses gueules sont ouvertes
Prêts à cracher sa colère ;
Qui échappera à sa furie ?
Les eaux rugissent,
Les montagnes tremblent,
Le ciel projette
Ses couleurs de feu.
Dans le royaume des vivants,
Une couleur cramoisie
Peint des ombres
Apocalyptiques.
Il est temps aux hommes
De payer leurs dettes,
La rétribution de leur rébellion.
Ce qui était un paradis
Au commencement de la vie,
Est devenu un enfer sur terre,
Où le moindre brin d’herbe
Gémit et agonise
Pour trouver leur délivrance.
C’est le temps
Pour le roi des cieux
De reprendre ses droits,
De rendre son verdict,
De rétablir l’ordre et la justice.
Alors, seulement alors,
La Terre retrouvera sa paix ;
Sa création, son bonheur
De vivre et d’exister.
  ***************
Je dédie ce poème,
Pour tous ces pauvres gens,
En Syrie et autour du monde
Qui souffrent de la main
De ceux qui apportent
La haine et la destruction
Autour d’eux.
Dieu a promis de prendre
Leur cause entre ses mains
Et de leur rendre justice.
Celui qui a promis
Et fidèle et juste
Pour accomplir sa volonté !
 
Patrick Etienne
26/11/2016 - 08:08
Le doigt sur la bouche
 
Il reste un tout d'un rien de nous
Après, Avant et puis tout le temps
Il reste nos rires, il reste nos joies
Après avant et puis tout le temps
Sais tu comment le vent devient
Sais tu comment il disparait
 
Un peu comme nous les lendemains
Un peu comme toi tous les matins
Il reste un tout d'un rien de nous
Il reste une image en chemin
Un peu de pluie, un peu de vent
C'est la tempête ou le beau temps
 
 
Un peu de joie un peu de peine
De galère dans les sentiments
Des ras le bol, des envies
Des après mélancolie
Un peu de fête ou des défaites
Du cœur de la rage ou de l'ennui
 
Il reste un tout d'un rien de nous
Quoi qu'il arrive quoi qu'il advienne
Il reste un tout et puis surtout
il reste l'amour de l'un pour l'autre
Le mien pour toi ,le tien pour moi
il reste l'amour d'un rien de nous
 
Et le doigt sur la bouche
 
Didi

 
25/11/2016 - 11:49



TRISTE SÉPARATION
Les premières rencontres
Les premiers regards
Les premiers rapprochements
Les premiers mots tendres
Les premiers moments de tendresse
Les premiers rendez-vous
Les envies de se voir plus souvent
Les beaux moments qui s'écoulent
Comme une soie qui coule sur mon corps
Les premières disputes
Les premiers mots méchants
La cause d'une séparation
La première séparation
Comme elle est souffrante
Comme elle est dérangeante
Tu souffres et tu pleures
Mais tu oublieras vite
Tant d'heures de bonheur
Devrais-je attendre l'heure
Dois-je espérer ton retour
Mais, me reviendras-tu un jour

@copyright Théma
25/11/2016 - 09:50

25/11/2016 - 07:40
24/11/2016 - 11:44


Un vieil homme fragile


Un vieil homme fragile alla vivre avec son fils, sa belle-fille et son petit-fils de 4 ans.

Les mains du vieil homme tremblaient, sa vue était embrouillée et sa démarche chancelante.

La famille était ensemble pour le repas. Mais les mains tremblantes de grand-père et sa mauvaise vue, rendaient le repas désagréable. Les pois roulaient par terre... lorsqu'il prenait son verre, le lait se renversait sur la nappe. Ce qui rendit le fils et la belle-fille à bout de nerf : « On doit faire quelque chose avec grand-père" dit le fils.

« Nous en avons assez du lait renversé, des bruits lorsqu'il mange et de ramasser la nourriture sur le plancher ».

Alors, le fils et sa femme aménagèrent une petite table dans un coin.
C’est là que grand-père mangera pendant que le reste de la famille sera à la grande table. De plus comme il a cassé quelques assiettes, dorénavant il mangera dans un bol de bois.

Lorsque la famille regardait dans le coin, on pouvait voir une larme sur les joues de grand-père assis tout seul. En dépit de cela, les seuls mots que la famille avait pour grand-père exprimaient la colère lorsqu'il échappait une fourchette ou renversait son bol par terre.

Le jeune de 4 ans regardait tout cela en silence. Un soir avant le souper, le père remarqua son fils qui s'amusait dans son atelier et il nota des copeaux sur le plancher.

Il lui demanda gentiment: "Qu'es-tu en train de fabriquer, fiston ?"

Aussi gentiment, le fils lui répondit: « Je fais un bol en bois pour toi et maman pour manger quand vous serez vieux. »

Les parents furent tellement surpris par ces paroles qu'ils furent incapables de parler et quelques larmes coulèrent sur leurs joues.

Ils ne disaient rien mais ils savaient…

Que faire désormais ?

Alors le fils prit gentiment son père par la main et l'amena à la table familiale pour le reste de ses jours. Il mangea ses repas en famille etle fils et sa femme ne s'énervaient plus lorsque grand-père faisait tomber une fourchette ou renversait son verre de lait sur la nappe.

23/11/2016 - 07:52


Ton sourire me sublime
Ange de mes reves 
Soleil de mes nuits 
Nul n'a jamais aussi hanter mes pensées
Inconditionellement je te desire 
Mon arc-en-ciel d'hiver
Eblouis je le suis par ton regard
De toutes les filles tu demeure ma preferée
Incapable de t'aimer raisonablement
Avec mes imperfections je viens a toi 
Godillant a travers les oceants
Nul ne peut me retenir
Et ta main reste ma convoitise


inconnu