Poésies,contes et légendes.

Par Yannick Fondin - 1 il y a 10 années 4 mois
27/08/2016 - 07:28



 

LA PEINTURE

 

Quand je peins je rêve

Quand mon rêve a pris fin

Je ne me souviens plus du rêve

Mais le tableau reste

Le tableau est la moisson de mon rêve

 
Il peut être un clair de soleil en pleine bourrasque

Il peut être un nuage d'orage

Il peut être le pas d'un homme sur le chemin de la vie

Il peut être l'air doux rempli d'espérance du petit matin


Auteur inconnu
27/08/2016 - 07:14
L'Amitié...



L'Amitié...
C'est un bourgeon que j'ai vu naître et s'épanouir en une fleur merveilleuse;

L'Amitié...
C'est un chant d'oiseau s'élevant dans la fraîcheur du matin, pour appeler les hommes
à la joie;

L'Amitié...
C'est un soleil radieux dont les chauds
rayons pénètrent jusqu'au plus intime
de l'être;

L'Amitié...
C'est une étoile scintillante au fond des
yeux pour illuminer le silence de la nuit;

L'Amitié...
C'est une parole qui va au-delà de la pauvreté des mots pour rejoindre l'autre dans tout ce qu'il vit;

L'Amitié...
C'est le réconfort d'un sourire qui encourage
et stimule lorsque tout va mal;

L'Amitié...
C'est un regard qui devine un état d'âme avant que l'autre ne parle;

L'Amitié...
C'est un arc-en-ciel unissant deux coeurs après une ondée de tristesse;

L'Amitié...
C'est la joie de la rencontre, du repas pris ensemble et du partage de ce que nous sommes;

L'Amitié...
C'est profond comme la mer, limpide comme la source, c'est une porte ouverte sur l'infini;

L'Amitié...
C'est une main tendue pour aider à gravir un sentier de haute montagne où la fête est déjà commencée;

L'Amitié...
C'est un joyau inestimable, c'est une fleur éternelle que nous avons le bonheur de contempler ensemble;

L'Amitié...
C'est aussi cette complicité vécue ensemble depuis quelques années.

-Auteur(e) Inconnue (e)
26/08/2016 - 10:49

LE SILENCE DES LARMES !

Sans bruit elles glissent

Dans les rues en fête
Et sur les murs de Nice
L'horreur..
 
Le silence des larmes
Inonde une nuit de juillet
Et ces cris qui désarment,
La folie...
 
Au nom de quel Dieu
Des âmes sacrifiées
Quand du miséricordieux
On blasphème...
 
Tu ne tueras point
Et de sang tu te laves
Quel genre d'humain
Es-tu ???
 
Les feux de l'illusion
Éclairaient le ciel
Des hommes sans raison
Semaient la mort
.......Dans le silence des larmes !
                
JEL JARI le 15-07-2016

26/08/2016 - 08:21

La vérité

 
La vérité est une immense verrière

tombée à terre, éclatée en mille morceaux.

Chacun se précipite, se penche,

prend un éclat de verre qu'il brandit et dit:

"Je tiens la vérité".

Ils se précipitent les uns sur les autres

avec leur morceau de vérité en forme d'arme.

Mais non, vous ne tenez qu'un morceau de vérité.

Il faudrait, patiemment, avec amour,

rassembler vos morceaux,

reconstituer la verrière afin que,

de nouveau, elle fasse chanter la lumière.

 
Jean Sulivan 
Prêtre et écrivain français (1913-1980)
25/08/2016 - 18:51



UNE FLEUR

Une fleur ce matin

Dans les allées de mon jardin

M'a tendrement parlé

D'une douce amitié

 
Elle est un parfum léger

Un bouquet à mon réveil

Un sentiment étrange m'envahit

Quand, au creux de son coeur je lis

Tous ces mots qui m'émerveillent

 
C'est comme du miel à mon palais

Qui laisse un goût sucré

Sa douceur trouble mon âme

Fait jaillir de joie, les larmes

 
Une fleur ce matin 

S'est ouverte dans mon jardin

Elle s'est penchée pour murmurer

Des mots d'amour et d'amitié

 

Auteur inconnu
25/08/2016 - 07:19
Le Poème Du Jeudi
24/08/2016 - 08:44
De qui le haïku ?
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Le paysage changeur

De deux choses lune

l’autre c’est le soleil


de Jacques Prévert
Paroles « Le paysage changeur » 1945

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je vous propose ceux ci:

L’une vit la nuit

L’autre lévite le jour-

En pays sage


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Blancheur ou noirceur

C’est l’une ou c’est l’autre-

Lorsque je m’ennuie


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L’une est mon amie

L’autre est mon ennemie-

Ondées d’automne

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Lueur de l’une

À l’abri de la terre-

Ignore l’autre

 
  Malices
24/08/2016 - 07:55


 
23/08/2016 - 21:04
                                                          

 
 
La blouse d'écolier
 
Je suis tachée, couverte d'encre
Des coups de plumes sur les manches
Décousue et déchirée
Trouée à la récré.
 
Ce n'est pas en calcul mais plutôt en dessin
Qu'ils me salissent le plus de leurs petites mains
Essuyant la peinture me prenant pour un chiffon
Et mon nylon, ma toile, devient un vieux torchon.
 
Chez un jeune premier je sens la réflexion
Quand l'écolier travaille son imagination
Il me pince le bras et gratte son mon col
Puis de son problème cherche la solution.
 
C'est à l'heure du goûter que je souffre le plus
Chocolat, confiture s'imprègnent dans mon tissu
Je connais également le bitume de la cour
Les piliers du préau et leur couleur rouille.
 
Après tant de douleurs mais aussi de plaisir
C'est en fin de semaine quon me fait ma toilette
Dans un panier j'attends parmi d'autres lingettes
Pour tourner en machine et en sortir plus nette.
             
La mère me rafistole et coud mes déchérirures
Me remet les boutons que l'on m'a arraché
Lundi sera encore une autre aventure
Dans la classe de l'école je mène une vie dure.
 
Mais pourquoi je reste sur la chaise ?...
Ce n'est pas les vacances ?...
M'aurait-on oubliée, peut-être remplacée ?...
L'enfant est bien parti et il ne m'a pas prise.
 
Au bout de quelques jours on me met au placard
Je reste dans le noir et dans le désespoir
J'apprends par un manteau que pour moi c'est fini
La blouse à l'école n'est plus obligatoire.
Pierrot
 
 

 
 

 
23/08/2016 - 09:05
Roses poétiques
Comment évoquer la rose sans s'attarder sur les deux célèbres poèmes qui lui sont consacrés ?

Mignonne...
"Mignonne, allons voir si la rose
Qui ce matin avait déclose
Sa robe de pourpre au soleil,
A point perdu cette vesprée
Les plis de sa robe pourprée,
Et son teint au vôtre pareil.
Las ! Voyez comme en peu d'espace,
Mignonne, elle a dessus la place,
Las, ses beautés laissé choir !
O vraiment marâtre Nature,
Puisqu'une telle fleur ne dure
Que du matin jusques au soir

Donc, si vous me croyez, mignonne,
Tandis que votre âge fleuronne
En sa plus verte nouveauté,
Cueillez, cueillez votre jeunesse :
Comme à cette fleur, la vieillesse
Fera ternir votre beauté."
Pierre de Ronsard

Les Roses de Saadi
"J'ai voulu ce matin te rapporter des roses ;
Mais j'en avais tant pris dans mes ceintures closes
Que les noeuds trop serrés n'ont pu les contenir.

Les noeuds ont éclaté. Les roses envolées
Dans le vent, à la mer s'en sont toutes allées.
Elles ont suivi l'eau pour ne plus revenir ;

La vague en a paru rouge et comme enflammée.
Ce soir, ma robe encore en est tout embaumée...
Respires-en sur moi l'odorant souvenir."
Marceline Desbordes-Valmore