Poésies,contes et légendes.

Par Yannick Fondin - 1 il y a 10 années 8 mois
07/09/2016 - 07:16

L'Escalier Du Ciel...

 Bientôt se sera mon tour
de prendre cet escalier
Je quitterai sans retour
comme un brave chevalier.
 …………
 Demain semblable à hier
j’attendrai ce temps qui passe
ce temps qui me semble cher
pour oublier cette impasse.  
………….
 Il viendra si tôt ce jour ce jour
du dernier voyage
vers un milieu rempli d’amour
mon âme en sera bagage.
 …………
 Seulement pour une nuit
sans que ce soit officiel
pourrais-je monter sans bruit
dans cet escalier du ciel?
 (Orpailleur)
06/09/2016 - 08:16

  Tu te souviens pourquoi on est tombé amoureux?

Tu te souviens pourquoi c’était si fort entre nous?

_Parce que j’étais capable de voir en toi

des choses que les autres ignoraient..

(Guillaume Musso)

 

 



 

On peut donner bien des choses à ceux que l'on aime.

Des paroles, un repos, du plaisir.

Tu m'as donné le plus précieux de tout: le manque.

Il m'était impossible de me passer de toi,

même quand je te voyais tu me manquais encore.

?Il faut que le noir s’accentue pour que la première étoile apparaisse.?

Christian Bobin

 



 

vidéo :  ?Infinite Love?
05/09/2016 - 14:17
A la bonne Dame de septembre, (le 8: fête de la vierge)
Tout fruit est bon à prendre.


Septembre se nomme
Le mai de l’automne.

05/09/2016 - 10:47



Je Suis…Tu Es…

Je suis l'espace
Tu es le temps
Nous sommes l'espace temps
Nous ne faisons qu'un, pourtant
Nous sommes différents

Tu es passion
Je suis frissons
Tu es amant
Je suis maîtresse

Tu es caresses
Je suis tendresse
Je suis ta reine
Tu es mon roi

Au royaume, une seule loi
Le respect de chacun de soi
Nous sommes unis, sans être enchaînés

Tu es ma vie
Je suis ta destinée
Tant qu’il y aura des étoiles
Nous ne cesserons de nous aimer
Sans conditions, sans jamais rien exiger

Nous serons amis
Nous serons amants
Quelle importance
Nous sommes espace et temps
Indifféremment.....
                                                  

Auteur inconnu
05/09/2016 - 08:21
POÈME MÉCONNU DE VICTOR HUGO / 1802-1885
      ABÎME LA VOIE LACTÉE

Millions, millions, et millions d'étoiles !

Je suis, dans l'ombre affreuse et sous les sacrés voiles,
La splendide forêt des constellations.
C'est moi qui suis l'amas des yeux et des rayons,
L'épaisseur inouïe et morne des lumières,
Encor tout débordant des effluves premières,
Mon éclatant abîme est votre source à tous.

O les astres d'en bas, je suis si loin de vous
Que mon vaste archipel de splendeurs immobiles,
Que mon tas de soleils n'est, pour vos yeux débiles,
Au fond du ciel, désert lugubre où meurt le bruit,
Qu'un peu de cendre rouge éparse dans la nuit !

Mais, ô globes rampants et lourds, quelle épouvante
Pour qui pénétrerait dans ma lueur vivante,
Pour qui verrait de près mon nuage vermeil !
Chaque point est un astre et chaque astre un soleil.
Autant d'astres, autant d'immensités étranges,

Diverses, s'approchant des démons ou des anges,
Dont les planètes font autant de nations ;
Un groupe d'univers, en proie aux passions,
Tourne autour de chacun de mes soleils de flammes ;
Dans chaque humanité sont des coeurs et des âmes,
Miroirs profonds ouverts à l'oeil universel,
Dans chaque coeur l'amour, dans chaque âme le ciel !

Tout cela naît, meurt, croît, décroît, se multiplie.
La lumière en regorge et l'ombre en est remplie.
Dans le gouffre sous moi, de mon aube éblouis,
Globes, grains de lumière au loin épanouis,
Toi, zodiaque, vous, comètes éperdues,

Tremblants, vous traversez les blêmes étendues,
Et vos bruits sont pareils à de vagues clairons,
Et j'ai plus de soleils que vous de moucherons.
Mon immensité vit, radieuse et féconde.

J'ignore par moments si le reste du monde,
Errant dans quelque coin du morne firmament,
Ne s'évanouit pas dans mon rayonnement.

Les Nébuleuses

A qui donc parles-tu, flocon lointain qui passes ?
A peine entendons-nous ta voix dans les espaces.
Nous ne te distinguons que comme un nimbe obscur
Au coin le plus perdu du plus nocturne azur.
Laisse-nous luire en paix, nous, blancheurs des ténèbres,
Mondes spectres éclos dans les chaos funèbres,
N'ayant ni pôle austral ni pôle boréal :
Nous, les réalités vivant dans l'idéal,

Les univers, d'où sort l'immense essaim des rêves,
Dispersés dans l'éther, cet océan sans grèves
Dont le flot à son bord n'est jamais revenu ;
Nous les créations, îles de l'inconnu !

L'Infini
L'être multiple vit dans mon unité sombre.
Dieu
Je n'aurais qu'à souffler, et tout serait de l'ombre.

04/09/2016 - 07:37

Les passants...

Que sont-ils devenus les passants de nos vies,
Ceux qui nous côtoyaient, nos voisins, nos amis,
Ces jeunes qui riaient, l'enfant qui sautillait,
La fille aux cheveux noirs avec son fiancé,
Augustin, Batistine, Coralie et Clément,
Tous ces gens qu'on aimait lorsqu'on était enfant?
Que sont-ils devenus les gens de nos villages:
Cet homme et son cheval, son béret enfoncé,
Dont on se moquait tant, (qui sait s'il s'en doutait)
lls se mêlaient si bien avec le paysage.
Tous ces vieillards ridés dont le noble visage
Semblait nous indiquer quel était le chemin.
...Nous l'avons oublié!...Qu'en sera-t-il demain?
Qu'est-elle devenue cette claire rivière,
Et son eau qui courait en chantant sur les pierres,
Avec ses libellules survolant les ajoncs,
Les poissons en sautant y dessinaient des ronds
Sous les saules d'argent qui bruissaient sous le vent,
Et tous ces clapotis, tous ces rires charmants?...
...Des vies se sont éteintes, les autres ont changé,
Imprimées dans le film d'un passé dépassé...
 
copyright@ Marie-Hélène

03/09/2016 - 08:00
Auprès de toi - Mayanne



Pour m'y tenir et te regarder...
Prend-moi par la main,
Dirige-moi vers le droit chemin.
Toi, le gardien de mon âme.
On ne rattrape pas le temps qui passe...
Tes yeux Amour !
Eux seuls peuvent cicatriser ma plaie et me consoler.
Un regard de toi et mon esprit s'apaise.
Mon cœur est brûlant, j'en frémit de joie.
Je t'envoie mes remerciements et ma prière.
Je t'envoie mes mots, joie de cœur.
Rayons de soleil venant des cieux, tu m'illumines.
Parfois l'amour nous courbe le dos,
Mais tu es mon doux repos.
Tu es ma récompense, ma source d'espérance,
Où, j'y bois allégrement.
Tu veilles à mes côtés, car tu es mon bonheur,
Entre tes mains est suspendu le temps,
Pour que je puisses encore savourer à pleine dents,
Cet instant de délices de nos plus beaux jours.
Et un jour, je me reposerais dans tes bras...
Là, auprès de toi ! Mak

 
03/09/2016 - 07:31
MERCI Jawad,votre petit mot m'a fait plaisir car même si je ne fais que faire suivre ce que je trouve sur internet c'est agréable de savoir que certains ordissinautes apprécient.
Amitiés.

 
POËME pour ma petite fille MAGALIE
 
Nous naissons tous avec comme bagages
Beaucoup de soleil et beaucoup de pluie
C'est ce qui fait les saisons
Apportant de magnifiques paysages
Pour sécher nos larmes et guérir nos peines
De là naisse dans nos pensées entremêlées
La magie de l'amour et de l'amitié
 
J'ai navigué sur des rivières d'argent
Aux rivages d'or et de jaspe étincelant
Même sous un soleil des plus ardent
Je continuais sans regarder derrière
Cherchant le soleil levant
Et non celui d'hier
La vie m'a donné de beaux enfants et petits enfants
 
De la froideur de la nuit
Jaillit l'ombre et la lumière dès l'aurore
Apportant un mélange d'angoisse mêlé d'espoir
Tel le tableau de l'artiste
Tout semble si réaliste
Il suffit pourtant de peu
Entrouvrir la porte à un sourire ou un mot du cœur
Cela rend heureux
 
Comme j'aimerais tant te faire entendre
La pluie qui pleure dans le matin
Lessivant tout mes chagrins
Pour ne m'abreuver que de bonheur tendre
Et l'aurore m'apportant en fin
Comme dans mes rêves boréales
De multiples reflets de nuages dorés sans fin
 
 
Dans un coin de mon cœur
À double clef fermé
Repose mes plus beau bonheurs
Étalés sur un lit de roses parfumées
Que je garde jalousement
Pour les jours de pluies
Remplies de chagrins et d'adversités
 
Tu es semblable à la première
Rosée au matin levant
Yeux étoilés, cheveux au vent
J'entends déjà la pluie
Refuser de se présenter
De peur d'affronter
Toi, l' orage miellé
Le temps fuit très vite
Emportant dans son sillon
Joies, bonheurs, soucis, émotions
Aujourd'hui je sèmerai
Demain je récolterai
Les fruits de L'amour et de l'amitié
 
Puis la beauté de l'été s'en est allé
Emportant avec elle le parfum des fleurs
Les arbres eux se sont dépouillés
Recouvrant le sol à peine gelé
L'hiver frappe à ma porte
J'ai connu la valeur du temps
Le temps lui, me connait maintenant
 
Papi Pierre 10 juillet 2010
Jawad 5944
02/09/2016 - 22:16
Bonjour Mayyan,on peut vraiment réver à ce MONDE MEILLEUR (poeme du 30/08).Dommage qu'il n'en reste qu'une utopie.Merci pour tous les poèmes,histoires,pensées,c'est hyper-sympa.
02/09/2016 - 11:20



Coeur triste  

 
La vie ne peut être que beauté

Quand , de la nature magnifiée ,

Sous un ciel couleur  emeraude

Chantent les oiseaux , une ode .


Mystère d'une vie éphémère ,

Les fleurs s'épanouissent à la lumière ,

Offrant aux abeilles , dans le clair matin

Au coeur de leur corolle , nectar divin .


Et toi ! étoile évanescente sur terre

Te voici dans l'ombre , solitaire

Perdue à la croisée des chemins,

Va , suis  avec courage  ton destin .

 
Déja sur toi s'incline le soir,

Des ténèbres abyssales , s'emmure l'espoir

Que la flamme de ta vie qui s'éteint,

Te soit douce , prend ma main .


Blanche