Poésies,contes et légendes.

Par Yannick Fondin - 1 il y a 10 années 4 mois
06/12/2018 - 08:11
Les Légendes Du Temps Des Fêtes !

Histoire De La Fête De Noël
Les peuples préhistoriques adoraient la lumière et ils avaient construit des temples qui aidaient à comprendre l'arrivée des saisons pour les premiers agriculteurs européens, les hommes du néolithique.
Dans le temple mégalithique de New grange en Irlande, la lumière du soleil ne rentre que le jour du solstice d'hiver, le 25 décembre.
De même dans le temple de Stonehenge en Angleterre, le soleil ne se lève dans une pierre percée que le 21 juin, jour du solstice d'été.

Les Égyptiens adoraient à cette période, le fils du Dieu Osiris, Aïnou surnommé le soleil renaissant et marqué au front d'une étoile d'or.
Les Celtes faisaient de grands feux aux solstices pour lutter contre les ténèbres. Ils avaient très peur de ces périodes sombres avec le jour plus court mais en même temps, ils savaient que le soleil allait réchauffer le sol et les plantes.

Au 6ème jour qui suivit le solstice d'hiver, notre 1er janvier, ils coupaient en grande cérémonie le gui sacré qui montrait que la nature revivait sur les chênes qui semblaient morts ; le druide criait alors: "o ghel an heu!" qui signifiait "que le blé lève" et qui est devenu "Au gui , l'an neuf".

Les Romains fêtaient les Saturnales du 17 au 25 décembre, les hommes et lesfemmes portaient alors des guirlandes autour du cou et s'offraient toutes sortes de cadeaux.
Un peu plus tard, sous l'empire romain, le 25 décembre devint la fête du "soleil invaincu" avec une des divinités solaires représentée par un enfant nouveau-né.
La religion chrétienne qui célébrait jusqu'au 3ème siècle la naissance du Christ le 6 janvier (anciennes saturnales romaines) décida en 354 que le 25 décembre deviendrait la date de la naissance de Jésus Christ.

Le 25 décembre est une fête
qui regroupe de nombreuses croyances très anciennes avant de devenir une des dates les plus importantes du calendrier chrétien. 


Le Père Noël.
Le père Noël original fut Saint-Nicolas, né en Asie Mineure, la Turquie d'aujourd'hui, il y a 1600 ans.
Le petit Nicolas était bon et généreux.



Il devint évêque de Myre, et plusieurs belles légendes sont connues à ce sujet.
L'une de ces légendes raconte comme il eut pitié des trois jolies filles d'un noble qui étaient trop pauvres pour fournir la dot nécessaire à leur mariage.

A trois reprises, le bon saint Nicolas lança par leur fenêtre des sacs d'or qui leur permirent de trouver de bons époux et d'être heureuses.
A travers les siècles, on perpétua la légende du généreux évêque à la barbe blanche qui volait au-dessus des maisons sur un cheval blanc et jetait des cadeaux par la cheminée.

Les premiers émigrants hollandais qui arrivèrent aux États-Unis appelaient saint Nicolas "Sinter klaas" qui devint ensuite Santa Claus.
Les enfants suisses croyaient qu'un ange de Noël appelé "Kriss Kringle" arrivait sur un traîneau tiré par six rennes.

Les lutins du père Noël viennent du folklore norvégien.
Plus tard, au 19ème siècle, en, 1822, un professeur de séminaire, le docteur Clément C. Moore écrivit pour ses enfants "une visite de Saint Nicolas".  Il y rassemblait toutes les légendes mentionnées plus haut, les confondant dans une seule merveilleuse histoire qui est devenue un
classique de la littérature sous le titre "la nuit avant Noël".



En 1863, le caricaturiste Thomas Nast reçut la mission d'illustrer cette histoire. De sa plume émergea le père Noël que nous connaissons aujourd'hui, avec son habit rouge, sa tuque et ses bottes luisantes.

La Bûche De Noël.


Il est dit que la bûche protège la maison du danger.
C'est une des traditions païennes répandues en Europe depuis la nuit des temps pour fêter le solstice d'hiver.

On allumait des feux de joie, symboles modestes mais significatifs de la nouvelle chaleur du soleil.
Cette traditions païenne est encore vivante dans de nombreuses régions de l'Italie et dans plusieurs pays.
En Ombrie et en Emilie, dans les Marches et dans les Abruzzes, on fait brûler une grosse bûche d'olivier jusqu'aux premiers jours de janvier.
A ce moment, les cendres sont répandues dans les champs et les vignes, comme augure de bonnes récoltes.

Pour les Pouilles et en Calabre, on recouvre la bûche de lierre et on l'entoure de douze bûches plus petites pour représenter les douze apôtres.
En Sardaigne, on jeûne devant le feu jusqu'à minuit.
Une belle tradition toscane veut que les portes de la maison restent ouvertes aux hôtes de passage, tant qu'une souche brûle dans l'âtre.

Le Sapin De Noël.


La coutume de décorer le sapin est née en Égypte.
En effet, l'arbre était en réalité une petite pyramide de bois qui imitait les gigantesques pyramides et qui était un symbole culturel.

Un voyageur rapporta cette idée de la terre des pharaons en Europe. Une partie des populations germaniques, scandinaves et russes l'adoptèrent pour célébrer le solstice d'hiver, le retour du soleil et la chaleur dont l'Égypte est le symbole.
Un disque solaire surmontait la pyramide.
Plus tard, les arêtes de cette figure géométrique furent garnies de bâtonnets auxquels on mettait le feu.

Si le feu atteignait la pyramide, l'année serait non seulement heureuse mais très fructueuse.


Ce fut Martin Luther qui , au dire de certains, remplaça ce simulacre égyptien par le sapin,
qui rappelait la pyramide par sa forme.

Ses branches toujours vertes pouvaient être, même en plein hiver, un présage de printemps.

Ce sont les luthériens qui eurent l'idée de couvrir l'arbre de petites bougies, pour remplacer les bâtonnets de bois.

Ces lumières représentent la vie et la foi.


Voici une des belles légendes qui entourent l'arbre de Noël :  Il était une fois en Allemagne, il y a très longtemps, un bûcheron. En rentrant chez lui, par une d'hiver claire mais glaciale, l'homme fût ébahi par le merveilleux spectacle des étoiles qui brillaient à travers les branches d'un sapin recouvert de neige et de glace.
Pour expliquer à sa femme,la beauté de ce qu'il venait de voir,le bûcheron coupa un petit sapin, l'emporta chez lui, et le couvrit de petites bougies allumées et de rubans.
Les petites bougies ressemblaient aux étoiles qu'il avait vu briller, et les rubans, à la neige et aux glaçons qui pendaient des branches.

Des gens virent l'arbre et s'en émerveillèrent tant, surtout les enfants, que bientôt chaque maison eut son arbre de Noël.

Amicalement.
Joyeuses Fêtes à Tous(tes)

Ce commentaire a été modifié le 06/12/2018 à 08:16
05/12/2018 - 21:44
Tableau d'hiver !

 

Le calme est pesant dans la maisonnée,
Les bûches crépitent dans la cheminée,
C'est le doux moment des veillées !
 
Dehors, le grand froid s'est installé,
Le vent qui souffle sans s'arrêter,
Fait tournoyer les flocons immaculés !
 
Dans le petit village enneigé
Les quelques passants emmitouflés
Hâtent leurs pas pour rentrer !
 
La nuit très tôt s'est installée,
Et laisse à sa guise le vent nous souffler
Que le Grand Bonhomme Hiver est arrivé !

Michelle
05/12/2018 - 09:42
LA Légende Des Érables Rouges.

La Légende Des Érables Rouges
 
Savez-vous pourquoi les érables rougissent chaque automne ?
 
Les hommes blancs croient, naïvement, que c’est le froid qui explique ce phénomène et qui transforme ainsi nos forêts…
 
Eh bien, ils se trompent. Écoutez donc plutôt l’explication des Wendats.

Autrefois, le Grand Esprit veillait à ce que toutes ses créatures vivent dans un monde heureux.
 
Nul ne connaissait la faim, la soif ou le froid. Tous vivaient en paix.
 
Ce bonheur dura des lunes et des lunes jusqu’à ce qu’un jour, l’une des bêtes, Rat musqué, fasse une étrange proposition.
 
Rat musqué suggéra d’organiser un concours pour voir quel oiseau volaitle plus vite et quel animal de la forêt courait le plus rapidement.
 
Les autres bêtes acceptèrent, voyant là une occasion de s’amuser.

Les oiseaux commencèrent. Chacun d’eux s’envola vers le ciel, sous les yeux attentifs de Faucon, qu’on avait nommé juge. Sans grande surprise, Aigle remporta la victoire.
 
Vint ensuite le tour des autres animaux. Plusieurs prirent place sur la ligne de départ...
 
Cerf, Caribou, Loup, Lièvre, Élan et bien d’autres. Ours tenait le rôle du juge.
 
Le signal du départ fut donné. Tous s’élancèrent dans le sentier traversant la forêt.
 
À la surprise générale, cette fois, le gagnant de la course fut… Lièvre !
 
Ce que les autres concurrents ne savaient pas, c’est que Lièvre gagna grâce à une ruse que Renard lui avait conseillée…

Grand joueur de tours s’il en est un, Renard avait suggéré aux autres lièvres de se placer partout le long du parcours.
 
Les lièvres se relayèrent tout au long de la course, et quand Cerf apparut au bout du sentier, s’approchant...
 
De la ligne d’arrivée, le dernier lièvre surgit sur le chemin et traversa la ligne d’arrivée en quelques bonds, pas même essoufflé.
 
Ours, qui n’avait pas une très bonne vue, ne remarqua pas que le lièvre vainqueur n’était pas...
 
Celui qui avait pris place parmi les coureurs au départ.
 
Il déclara donc Lièvre grand gagnant du concours !

Ce qui avait commencé comme un simple jeu n’était à présent plus drôle du tout…
 
Les esprits s’échauffèrent rapidement. Les animaux de la forêt protestaient, critiquaient.
 
Cerf était vraiment furieux. Il s’éloigna du groupe sans tenter de dissimuler sa colère.

Ours, mécontent de l’attitude de son compagnon, voulut le rattraper et lui demander de s’expliquer.
 
Mais, dans un brusque élan de rage, Cerf fonça sur lui, tête baissée.
 
Il frappa Ours de ses bois. Ours subit plusieurs blessures qui se mirent à saigner abondamment.
 
Si Loup n’était pas intervenu, Ours serait peut-être mort, ce jour-là…
 
Pourchassé par Loup, Cerf s’enfuit rapidement dans la forêt. Mais le sang d’Ours s’était répandu sur ses bois...
 
Et tout au long de sa fuite, le sang s’éparpilla sur les feuilles des érables environnants, qui prirent une teinte rouge vif.

C’est depuis ce jour que Cerf perd ses bois quand les arbres perdent leurs feuilles.
 
Il se retrouve sans défense devant Loup, puni d’avoir fait couler le sang sur la Terre.
 
C’est aussi depuis ce jour que les érables rougissent chaque automne avant que leurs feuilles tombent.
 
Le Grand Esprit rappelle aux animaux et aux hommes la paix perdue...
05/12/2018 - 07:50

Il y a des moments dans la vie où l'on se retrouve à la croisée des chemins.

On a peur, on doute, on ne sait pas qu'elle direction prendre.

Les choix qu'on fait dans ces moments là peuvent déterminer tout le reste de notre vie.

Bien sûr, face à l'inconnu, la plupart d'entre nous préfère faire demi tour et rebrousser chemin.

Mais de temps en temps les gens se dépassent et continuent à avancer.

Ils trouvent une force plus grande que la douleur et la solitude.

Ils trouvent le courage de s'attacher à quelqu'un ou de lui accorder une deuxième chance.

Et ils déchirent le voile du rêve calme et confortable.

Parce que ce n'est que face à l'adversité qu'on découvre réellement qui on est.

Mais ce n'est que face à l'adversité qu'on découvre qui on peut devenir.

 


 

05/12/2018 - 06:36


Silence…

On se tait dans la salle.
Plus rien à dire,
Plus rien à partager,
L’heure de l’excitation
Est passée…
Le public se lève,
Quitte la place,
Le temps présent est
Déjà dans l’oubli…
La foule recherche,
Une Nouvelle,
Une nouveauté,
Pour satisfaire son envie,
Pour oublier sa torpeur,
Son ennui,
Son appesantissement…
Avec quoi peut-il
Remplacer ce vide qui
Résonne dans son cœur ?
Mais, taisons-nous…
Le rideau va se lever
De nouveau,
Les acteurs vont jouer,
Juste pour un soir,
Pour une représentation…
Ainsi va le monde,
La comédie doit continuer,
Le grand drame humain
Doit jouer une nouvelle fois !

Patrick Etienne
04/12/2018 - 15:15
Que j’aime le premier frisson d’hiver…



Que j’aime le premier frisson d’hiver ! le chaume,
Sous le pied du chasseur, refusant de ployer !
Quand vient la pie aux champs que le foin vert embaume,
Au fond du vieux château s’éveille le foyer ;
C’est le temps de la ville. – Oh ! lorsque l’an dernier,
J’y revins, que je vis ce bon Louvre et son dôme,
Paris et sa fumée, et tout ce beau royaume
(J’entends encore au vent les postillons crier),
Que j’aimais ce temps gris, ces passants, et la Seine
Sous ses mille falots assise en souveraine !
J’allais revoir l’hiver. – Et toi, ma vie, et toi !
Oh ! dans tes longs regards j’allais tremper mon âme
Je saluais tes murs. – Car, qui m’eût dit, madame,
Que votre coeur sitôt avait changé pour moi ?

Alfred de Musset
04/12/2018 - 11:15




03/12/2018 - 09:22
Les hôtes de la nuit !

 
Furtivement, le jour se lève
Laissant, désoeuvrés lutins et farfadets                          
Qui hantent la nuit sombre,
Dont ils ont pris possession.
Dans leur royaume de l'ombre,
Se gaussant des humains endormis,
Se jouant, des peureux rencontrés,
Ils règnent en maîtres sur les ténèbres;
A l'aube naissante, ils s'évaporent
Grimaçants, l'aurore les a fait fuir,
Jusqu'au prochain crépuscule !
 
Michelle
03/12/2018 - 07:08

L’Impossible

La Vie
Donnez-moi la Vie
L’Amour
Donnez-moi l’Amour
La Paix
Donnez-moi la Paix
La Joie
Donnez-moi La Joie

Donnez-moi cet espoir
De croire
Donnez-moi cette foi
De croire
Donnez-moi cette envie
De croire

De croire
À l’impossible
De croire
Aux miracles
De croire
En Dieu…

De croire
Parce que c’est
Le commencement
De la foi !

Patrick Etienne


Il n’y a pas de chemin
vers la Paix
La Paix est le chemin !

Mahatma Gandhi (1869-1948)
01/12/2018 - 09:07
L'allée du jardin.



L'allée fleurie du jardin
Est embaumée dès le matin
Par les fleurs, aux doux parfums !
 
L'après midi, au soleil,
Roses et tulipes s'éveillent
Et offrent avec merveille
Leur beauté sans pareil !
 
Le crépuscule est arrivé,
Les charmantes se sont fermées,
Attendant sous la nuit étoilée
L'aube d'une nouvelle journée !
 
Michelle