Poésies,contes et légendes.

Par Yannick Fondin - 1 il y a 10 années 4 mois
30/11/2018 - 13:57
Poupée jolie !

Jolie poupée aux boucles d'or,
Aux yeux couleur  de l'océan
Douce amie de mes jours gris,
A qui, j'ai confié mes souffrances
Et mes plus grandes joies aussi !
 
Quand vint pour moi l'adolescence,
Bien sûr, j'avais bien grandi,
J'avais besoin de ta présence
Pour quelquefois combler l'ennui !
 
Triste fût le jour où tu es partie,
Et bien souvent à toi je pense,
Tu me rappelles, avec nostalgie
Les jours heureux de mon enfance !
 
Michelle
29/11/2018 - 08:07
Honneur aux dames...!!


 
'C’est à trente ans que les femmes sont belles,
après...ça dépend d’elles”
Ce texte va beaucoup plus loin et que c’est beau...!!
 
Être femme c'est être:
 
Poupée à la naissance;
Princesse à 15 ans;
Belle à 25 ans;
Passionnée à 35;
Inoubliable à 45;
Dame à 60;
Spéciale à 75 et
Magnifique toute la vie ... !!!
 
Être femme c'est pleurer en silence les douleurs de la vie
et sourire en seulement une seconde ...
C'est trébucher, tomber et se remettre sur ses pieds ...
Être femme c'est être choisie pour apporter vie au monde ..
 
Et n'oubliez pas ceci !!
La femme était sortie du flanc de l'homme,
et non de ses pieds pour être piétinée,
ni de la tête pour être supérieure...
mais de ses côtes pour être égale,
sous le bras pour être protégée
et du côté du cœur pour être aimée.
 
N'oubliez pas de partager avec les hommes afin qu'ils valorisent la femme.
 
❤❤❤❤ Honneur aux dames...!!
 
Ce commentaire a été modifié le 29/11/2018 à 08:09
29/11/2018 - 07:53
Le Poème Du Jeudi Matin...
La Fabuleuse Histoire D'une Plume...

Il était une fois une plume, qui toute seule, s'ennuyait. 
Une toute petite plume qui voulait voyager.
Elle rêvait d'écriture, désirait rédiger des lettres sans ratures,
Des lettres enflammées...
Et ce jour arriva, elle connut l'encrier.
Il la prit dans ses bras et la couvrit de baisers.
Partons lui dit-il, voguons sur le papier, fêtons notre idylle...
Remplissons les cahiers !
Immergeons les feuilles, inventons des sonnets.
Sois reine des recueils toi ma plume adorée !
Et ils vécurent l'Amour unique & partagé qui jour après jour...
Ne voulait s'anémier...
Mais petit à petit, l'encrier se vidait.
Ils avaient tant écrit que la plume s'usait.
Nous ne sommes pas immortels...
Songea la petite plume...
Que la vie est cruelle dit-elle, le coeur plein d'amertume.
Voyons dit l'encrier, rien ne peut nous séparer.
Nous sommes unis à jamais sur les feuilles de papier...

Auteur(e) Inconnu (e)

28/11/2018 - 09:24
Douce vieillesse !
 


Cheveux argentés, visage buriné,
Au coin du feu, assise, elle songe...
A autrefois..., à la douceur des veillées
Où l'on chantait en brodant,
Aux odeurs de cannelle
Dans la maison flottants,
Aux bûches dans la cheminée,
A l'odeur douceâtre du bois
Qui crépite et s'envole en fumée !
Aux frimousses ébahies des enfants
A l'écoute d'histoires et de contes
Peuplés de fées et de princes charmants !

Michelle
28/11/2018 - 06:44


Le poète pleure.

Mais qui peut comprendre
La peine dans son cœur,
Les mots qui blessent,
Les larmes qui humidifient
La feuille vierge devant lui.
Peut-on savoir d’où vient
Cette peine, cette douleur
Qui brise son cœur.
Mais tous les mots
Ne suffisent pas
Pour étancher sa soif
Qui aime à ne plus savoir
Qu’en faire ; qui aime
Jusqu’à cela lui fasse mal !

De son cœur brisé,
Jaillis l’inspiration
Pure et régénératrice,
Que sa plume bienveillante
Grave pour l’éternité !

Patrick Etienne


Le poète est un personnage
étrange, mystérieux, une
boule pleine d’émotion,
de feu, de contradiction,
de mots qui ne demande
qu’à jaillir, prendre vie
sous sa plume passionnée !

Patrick Etienne
27/11/2018 - 14:36
Jolie rivière !



Que la riviére est jolie
En cette belle journée d'été !
C'est un joli coin de paradis
Où tout est charme et beauté.
 
Le ciel d'un bleu intense,
Se reflète dans le clair de l'eau
Où le doux clapotis chante
Pour accompagner les oiseaux !
 
Ses berges verdoyantes,
Accueillent les promeneurs
Qui, dans la douceur naissante,
Se laissent aller...au bonheur !
 
Michelle
Ce commentaire a été modifié le 27/11/2018 à 14:41
27/11/2018 - 12:00


Il y a de jolis yeux qui se meuvent,
qui jouent avec l'expression,
qui chuchotent,
qui donnent à lire,
qui envoient des baisers comme des bouches.

27/11/2018 - 09:22
L'espérance

Maurice Rollinat (1846-1903)Poète, musicien et interprète français né à Châteauroux, issu d'un milieu cultivé, Rollinat se met très tôt au piano, pour lequel il sembleavoir de grandes facilités. Dans les années 1870, il écrit ses premiers poèmes. Il les fait lire à George Sand, qui l'encourage à tenter sa chance à Paris. 
 
L'Espérance est un merle blanc
Dont nous sommes la triste haie :
Elle voltige sur la plaie
Et siffle au bord du cœur tremblant.

Mais son vol n'est qu'un faux semblant ;
Sa sérénade n'est pas vraie.
L'Espérance est un merle blanc
Dont nous sommes la triste haie.

Et tandis que, rapide ou lent,
Le Désespoir est une orfraie
Dont le cri certain nous effraie,
Et dont le bec va nous criblant,
L'Espérance est un merle blanc.

Maurice Rollinat (1846-1903)
27/11/2018 - 07:47
Tiré D'un Extrait De Texte De Victor Hugo.

« Rien n’est admirable comme une verdure...
Débarbouillée par la pluie...

Et essuyée par le rayon ; c’est de la fraîcheur chaude.

Les jardins et les prairies, ayant de l’eau dans leurs racines et...

Du soleil dans leurs fleurs, deviennent des cassolettes d’encens...

Et fument de tous leurs parfums à la fois....

Tout rit, chante et s’offre. On se sent doucement ivre...

Le printemps est un paradis provisoire...

Le soleil aide à faire patienter l’homme... »


Victor Hugo « Les Misérables


Portrait de Victor Hugo par Nadar (vers 1884).
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La longue et tragique histoire du Monument à Victor Hugo d'Ernest Barrias. A l’occasion de la « Semaine de la sculpture » initiée par le Salon Fine Arts Paris, un ensemble d’œuvres et de documents rarement montrés est exposé dans le petit cabinet de
l’appartement de Victor Hugo présente le monument de Barrias aujourd'hui disparu.
Plus de vingt ans auront été nécessaires à son érection. Il fut détruit moins de quarante plus tard ! Pourtant le monument à Victor Hugo d’Ernest Barrias, point culminant du culte rendu au grand homme, aura inscrit son hommage dans l’espace parisien, sur la place qui porte son nom, entre la maison où il est mort et l’Arc de Triomphe où il fut veillé avant d’être conduit au Panthéon.
La Maison de Victor Hugo conserve d’importantes archives sur ce monument, contemporain de sa création et dont son fondateur, Paul Meurice, fut la cheville ouvrière.
L’histoire en détail :
En 1881 : un comité se forme pour élever un monument à Victor Hugo, comprenant Clémenceau, Schoelcher, Renan, Berthelot, Banville, Coppée, Leconte de Lisle, Dumas fils, Daudet, Puvis de Chavannes, etc. Une souscription est lancée, mais ne recueille aucun écho, l’usage interdisant qu’on élève un monument à une personnalité vivante 1885 : à
la mort de Hugo, Dalou élabore une esquisse. 1886 : le projet est repris, et une souscription relancée, qui rapporte 110 000 F. Auguste Vacquerie et Paul Meurice abandonnent au profit de l’entreprise leur droits d’auteur. Un concours confidentiel est organisé entre Falguière
et Barrias.
En1895, le projet est définitivement confié à Barrias. 1896 : un contrat est passé avec le sculpteur, qui obtient un atelier dans la Galerie des machines. Les reliefs sont confiés à Falguière. PaulMeurice demande à la ville de Paris un emplacement pour le monument ;
le conseil municipal accorde l’ancienne place d’Eylau, voisine de l’hôtel où était mort le poète. 1900 : Falguière meurt sans avoir effectué les reliefs, qui reviennent à Barrias.
1902 : inauguré le 26 février (jour anniversaire de la naissance de Victor Hugo), en présence
du président de la République, du préfet de la Seine, de la famille.
Dès l’inauguration, le monument a fait l’objet de nombreuses critiques.
En 1905, après la mort de Paul Meurice, on décide de l’ajout de médaillons: Paul Meurice, Auguste Vacquerie, Charles Hugo et François Hugo, par les sculpteurs Chaplain et Puech.
En 1941 la statue est  fondue sous le régime de Vichy. Les bas-reliefs ont été "sauvés" et sont maintenantà Veules les Roses et à Calais.

Ce commentaire a été modifié le 27/11/2018 à 07:57
26/11/2018 - 14:45
LA POMME ET L’ESCARGOT
 

 
Il y avait une pomme
A la cime d'un pommier ;
Un grand coup de vent d'automne
La fit tomber sur le pré !
Pomme, pomme,
T'es-tu fait mal ?
J'ai le menton en marmelade
Le nez fendu
Et l'œil poché !
Elle tomba, quel dommage,
Sur un petit escargot
Qui s'en allait au village
Sa demeure sur le dos
A ! Stupide créature
Gémit l'animal cornu
T'as défoncé ma toiture
Et me voici faible et nu.
Dans la pomme à demi blette
L’escargot, comme un gros ver
Rongea, creusa sa chambrette
Afin d'y passer l'hiver.
Ah ! mange-moi, dit la pomme,
puisque c'est là mon destin ;
par testament je te nomme
héritier de mes pépins.
Tu les mettras dans la terre
Vers le mois de février,
Il en sortira, j’espère,
De jolis petits pommiers.
 
Charles Vildrac