Quand la neige recouvre la verte Finlande Et que les rennes traversent la lande Le vent dans la nuit Au troupeau parle encore de lui Ah comme il était mignon Le p'tit renne au nez rouge Rouge comme un lumignon Son p'tit nez faisait rire Chacun s'en moquait beaucoup On allait jusqu'à dire Qu'il aimait boire un p'tit coup Une fée qui l'entendit Pleurer dans le noir Pour le consoler lui dit :
"Viens au paradis ce soir" Comme un ange Nez Rouge Tu conduiras dans le ciel Avec ton p'tit nez rouge Le chariot du Père Noël Quand ses frères le virent d'allure aussi leste Suivre très digne les routes célestes Devant ses ébats Plus d'un renne resta baba On l'appelait Nez Rouge Ah comme il était mignon Le p'tit renne au nez rouge Rouge comme un lumignon Maintenant qu'il entraîne Son char à travers les cieux C'est lui le roi des rennes Et son nez fait des envieux Vous fillettes et garçons Pour la grande nuit Si vous savez vos leçons Dès que sonnera minuit petit point qui bouge Ainsi qu'une étoile au ciel C'est le nez de Nez Rouge Annonçant le Père Noël (bis)
"Rudolf the red nosed Reindeer" Adaptation française : Jacques Larue
La diane chantait dans les cours des casernes, Et le vent du matin soufflait sur les lanternes. C'était l'heure où l'essaim des rêves malfaisants Tord sur leurs oreillers les bruns adolescents; Où, comme un oeil sanglant qui palpite et qui bouge, La lampe sur le jour fait une tache rouge; Où l'âme, sous le poids du corps revêche et lourd, Imite les combats de la lampe et du jour. Comme un visage en pleurs que les brises essuient, L'air est plein du frisson des choses qui s'enfuient, Et l'homme est las d'écrire et la femme d'aimer. Les maisons çà et là commençaient à fumer. Les femmes de plaisir, la paupière livide, Bouche ouverte, dormaient de leur sommeil stupide; Les pauvresses, traînant leurs seins maigres et froids, Soufflaient sur leurs tisons et soufflaient sur leurs doigts. C'était l'heure où parmi le froid et la lésine S'aggravent les douleurs des femmes en gésine; Comme un sanglot coupé par un sang écumeux Le chant du coq au loin déchirait l'air brumeux Une mer de brouillards baignait les édifices, Et les agonisants dans le fond des hospices Poussaient leur dernier râle en hoquets inégaux. Les débauchés rentraient, brisés par leurs travaux. L'aurore grelottante en robe rose et verte... S'avançait lentement sur la Seine déserte, Et le sombre Paris, en se frottant les yeux... Empoignait ses outils. Vieillard laborieux.
Les sapins en bonnets pointus De longues robes revêtus Comme des astrologues Saluent leurs frères abattus. Les bateaux qui sur le Rhin voguent Dans les sept arts endoctrinés Par les vieux sapins leurs aînés Qui sont de grands poètes Ils se savent prédestinés A briller plus que des planètes. A briller doucement changés En étoiles et enneigés Aux Noëls bienheureuses Fêtes des sapins ensongés Aux longues branches langoureuses...
Quand Noël s’invite aux portes des gens, Noël a retrouvé tout son éclat d’autrefois. Sur chaque visage, c’est l’heureuse surprise, le cadeau de l’amour, de la bonté pour tous, les anges qui nous rappellent que fêter Noël, c’est fêter l’amour qui est venu dans le monde, c’est fêter l’espoir qui brille de nouveau !
Là-haut, tout là-haut, l’Etoile de Bethléem continue de briller, de veiller sur ses enfants, ceux qui recherchent la paix, la joie du partage, le merveilleux message de Noël…
L’esprit Noël vit toujours et n’a pas changé ; plus de deux mille ans se sont écoulés, mais la joie et l’étonnement continuent de se lire sur le visage des gens, comme sur les visages des bergers au tout premier Noël dans le monde !
Patrick Etienne
Ce commentaire a été modifié le 18/12/2018 à 17:06
"Que prépare-ton ? se dit l'âne. On dirait qu'ils font un petit lit d'enfant."
"On aura peut-être besoin de vous cette nuit", dit la Vierge au boeuf et à l'âne. Les bêtes se regardent longuement pour tâcher de comprendre puis se couchent.
Une voix légère mais qui vient de traverser tout le ciel les réveille bientôt.
Le boeuf se lève, constate qu'il y a dans la crèche un enfant nu qui dort et, De son souffle, le réchauffe avec méthode, sans rien oublier. D'un souriant regard, la Vierge le remercie.
Des êtres ailés entrent et sortent, feignant de ne pas voir les murs qu'ils traversent avec tant d'aisance.
Joseph revient avec des langes prêtés par une voisine "C'est merveilleux, dit-il de sa voix de charpentier, un peu forte en la circonstance.
Se reposer sous le gui (gui Pâle-vert et féerique), L'un bas de brûlure de dernière bougie, Tous danseurs somnolents allés, Juste une bougie brûlant dessus, Ombres menaçant partout : Quelqu'un est venu, et m'a embrassé là.
Fatigué j'étais ; ma tête disparaîtrait Inclination de tête sous le gui (gui Pâle-vert et féerique), Marchepied n'est pas venu, aucune voix, mais seulement, Juste comme je m'asseyais là, somnolent, seul, Penché dans le ciel immobile et ombragé Lèvres invisibles - et embrassé me là.
Dans la nuit de l'hiver galope un grand homme blanc c'est un bonhomme de neige avec une pipe en bois un grand bonhomme de neige poursuivi par le froid il arrive au village voyant de la lumière le voilà rassuré. Dans une petite maison il entre sans frapper et pour se réchauffer s'assoit sur le poêle rouge, et d'un coup disparait ne laissant que sa pipe au milieu d'une flaque d'eau ne laissant que sa pipe et puis son vieux chapeau.
Cette coutume d’offrir un Poinsettia à Noël nous viendrait du Mexique. La légende que voici est liée à cette plante magnifique.
Il était une fois…une jeune fille très pauvre du nom de Pepita. Elle était bien triste en se dirigeant vers l’église, en ce 24 décembre au soir, car elle n’avait aucun cadeau à offrir à l’Enfant-Jésus, comme le faisaient plusieurs jeunes de son village.
Elle s’était assise sur les marches de l’église, trop peinée pour y entrer, lorsqu’un vieil homme l’approcha et tenta de la consoler. Il lui expliqua que Jésus appréciait tous les cadeaux, même les plus humbles, s’ils venaient d’un cœur sincère. La jeune fille se leva et marcha pour trouver ce qu’elle pourrait bien offrir pour Noël. Sur le bord de la route, elle remarqua une plante d’un vert sombre, qui lui semblait plutôt ordinaire, mais c’est tout ce qu’elle avait pu dénicher dans cet environnement de terre un peu sèche.
Comme les autres, elle entra dans l’église et déposa sa plante près de l’amas de cadeaux placés tout autour de la crèche de l’Enfant-Jésus.
Le lendemain, on cria au miracle lorsque l’on s’aperçut que la plante présentait maintenant de magnifiques bractées rouges apparues durant la nuit. Depuis cet événement, les poinsettias sauvages perpétuent la tradition dans le temps de Noël…à condition d’être laissés quelques nuits auparavant dans l’obscurité.
Depuis cette légende, les Mexicains décorent l’église et leur maison de ces merveilleuses flores de la Noche Buena, dans le temps de Noël. Au fil du temps, la tradition s’est répandue à d’autres pays et même d’autres continents.
Ce qui est étonnant c’est que cette plante et ses bractées étaient connues depuis longtemps au Mexique, puisqu’on s’en servait pour fabriquer un onguent pour soigner les maladies de peau. On l’utilisait également pour confectionner une teinture cramoisie idéale pour colorer les tissus. C’est qu’on avait tout simplement oublié de remarquer à quel point le Poinsettia était beau.
Ce commentaire a été modifié le 14/12/2018 à 10:07
Quand la neige recouvre la verte Finlande
Et que les rennes traversent la lande
Le vent dans la nuit
Au troupeau parle encore de lui
Ah comme il était mignon
Le p'tit renne au nez rouge
Rouge comme un lumignon
Son p'tit nez faisait rire
Chacun s'en moquait beaucoup
On allait jusqu'à dire
Qu'il aimait boire un p'tit coup
Une fée qui l'entendit
Pleurer dans le noir
Pour le consoler lui dit :
"Viens au paradis ce soir"
Comme un ange Nez Rouge
Tu conduiras dans le ciel
Avec ton p'tit nez rouge
Le chariot du Père Noël
Quand ses frères le virent d'allure aussi leste
Suivre très digne les routes célestes
Devant ses ébats
Plus d'un renne resta baba
On l'appelait Nez Rouge
Ah comme il était mignon
Le p'tit renne au nez rouge
Rouge comme un lumignon
Maintenant qu'il entraîne
Son char à travers les cieux
C'est lui le roi des rennes
Et son nez fait des envieux
Vous fillettes et garçons
Pour la grande nuit
Si vous savez vos leçons
Dès que sonnera minuit
petit point qui bouge
Ainsi qu'une étoile au ciel
C'est le nez de Nez Rouge
Annonçant le Père Noël (bis)
"Rudolf the red nosed Reindeer"
Adaptation française : Jacques Larue
Le Crépuscule Du Matin.
La diane chantait dans les cours des casernes,
Et le vent du matin soufflait sur les lanternes.
C'était l'heure où l'essaim des rêves malfaisants
Tord sur leurs oreillers les bruns adolescents;
Où, comme un oeil sanglant qui palpite et qui bouge,
La lampe sur le jour fait une tache rouge;
Où l'âme, sous le poids du corps revêche et lourd,
Imite les combats de la lampe et du jour.
Comme un visage en pleurs que les brises essuient,
L'air est plein du frisson des choses qui s'enfuient,
Et l'homme est las d'écrire et la femme d'aimer.
Les maisons çà et là commençaient à fumer.
Les femmes de plaisir, la paupière livide,
Bouche ouverte, dormaient de leur sommeil stupide;
Les pauvresses, traînant leurs seins maigres et froids,
Soufflaient sur leurs tisons et soufflaient sur leurs doigts.
C'était l'heure où parmi le froid et la lésine
S'aggravent les douleurs des femmes en gésine;
Comme un sanglot coupé par un sang écumeux
Le chant du coq au loin déchirait l'air brumeux
Une mer de brouillards baignait les édifices,
Et les agonisants dans le fond des hospices
Poussaient leur dernier râle en hoquets inégaux.
Les débauchés rentraient, brisés par leurs travaux.
L'aurore grelottante en robe rose et verte...
S'avançait lentement sur la Seine déserte,
Et le sombre Paris, en se frottant les yeux...
Empoignait ses outils. Vieillard laborieux.
Charles Baudelaire " Les Fleurs Du Mal "
Clic.............Celtic Music - Burning Irish Heart & Irish Music Instrumental - Land of the Celts ☆彡 from Ayfer ☆彡 on Vimeo.
Les sapins en bonnets pointus
De longues robes revêtus
Comme des astrologues
Saluent leurs frères abattus.
Les bateaux qui sur le Rhin voguent
Dans les sept arts endoctrinés
Par les vieux sapins leurs aînés
Qui sont de grands poètes
Ils se savent prédestinés
A briller plus que des planètes.
A briller doucement changés
En étoiles et enneigés
Aux Noëls bienheureuses
Fêtes des sapins ensongés
Aux longues branches langoureuses...
Guillaume Apollinaire
Noël s’invite aux portes…
Quand Noël s’invite aux portes des gens,
Noël a retrouvé tout son éclat d’autrefois.
Sur chaque visage, c’est l’heureuse surprise,
le cadeau de l’amour, de la bonté pour tous,
les anges qui nous rappellent que fêter Noël,
c’est fêter l’amour qui est venu dans le monde,
c’est fêter l’espoir qui brille de nouveau !
Là-haut, tout là-haut, l’Etoile de Bethléem
continue de briller, de veiller sur ses enfants,
ceux qui recherchent la paix, la joie du partage,
le merveilleux message de Noël…
L’esprit Noël vit toujours et n’a pas changé ;
plus de deux mille ans se sont écoulés, mais la
joie et l’étonnement continuent de se lire sur
le visage des gens, comme sur les visages des
bergers au tout premier Noël dans le monde !
Patrick Etienne
"Que prépare-ton ? se dit l'âne. On dirait qu'ils font un petit lit d'enfant."
"On aura peut-être besoin de vous cette nuit", dit la Vierge au boeuf et à l'âne.
Les bêtes se regardent longuement pour tâcher de comprendre puis se couchent.
Une voix légère mais qui vient de traverser tout le ciel les réveille bientôt.
Le boeuf se lève, constate qu'il y a dans la crèche un enfant nu qui dort et,
De son souffle, le réchauffe avec méthode, sans rien oublier.
D'un souriant regard, la Vierge le remercie.
Des êtres ailés entrent et sortent,
feignant de ne pas voir les murs qu'ils traversent avec tant d'aisance.
Joseph revient avec des langes prêtés par une voisine
"C'est merveilleux, dit-il de sa voix de charpentier,
un peu forte en la circonstance.
Jules Supervielle
Se reposer sous le gui
(gui Pâle-vert et féerique),
L'un bas de brûlure de dernière bougie,
Tous danseurs somnolents allés,
Juste une bougie brûlant dessus,
Ombres menaçant partout :
Quelqu'un est venu, et m'a embrassé là.
Fatigué j'étais ; ma tête disparaîtrait
Inclination de tête sous le gui
(gui Pâle-vert et féerique),
Marchepied n'est pas venu, aucune voix, mais seulement,
Juste comme je m'asseyais là, somnolent, seul,
Penché dans le ciel immobile et ombragé
Lèvres invisibles - et embrassé me là.
Walter de la Mare
Chaque bougie a comme une âme
Qui vit, palpite dans la flamme...
Il semble même quelques fois
Qu'on entend de subtiles voix.
C'est que chacune a son langage.
La blanche dit : «Sois pur et sage!
Garde propre ton vêtement,
Garde ton cœur également!»
La bleue exhorte avec tendresse
Au pardon, à la gentillesse.
La verte, emblême d'espérance
Nous déclare : «Ayez confiance!»
La rouge célèbre la joie.
Elle nous dit : «Il faut qu'on voit
Sur vos visages radieux
Resplendire le bonheur des cieux!»
Puis la jaune, couleur d'étoile,
Rayonne ardent et nous dévoile
Le secret d'un profond bonheur
C'est d'aimer Dieu, de tout son cœur!
M.. Chalière
Dans la nuit de l'hiver
galope un grand homme blanc
c'est un bonhomme de neige
avec une pipe en bois
un grand bonhomme de neige
poursuivi par le froid
il arrive au village
voyant de la lumière
le voilà rassuré.
Dans une petite maison
il entre sans frapper
et pour se réchauffer
s'assoit sur le poêle rouge,
et d'un coup disparait
ne laissant que sa pipe
au milieu d'une flaque d'eau
ne laissant que sa pipe
et puis son vieux chapeau.
Jacques Prévert
Cette coutume d’offrir un Poinsettia à Noël nous viendrait du Mexique. La légende que voici est liée à cette plante magnifique.
Il était une fois…une jeune fille très pauvre du nom de Pepita. Elle était bien triste en se dirigeant vers l’église, en ce 24 décembre au soir, car elle n’avait aucun cadeau à offrir à l’Enfant-Jésus, comme le faisaient plusieurs jeunes de son village.
Elle s’était assise sur les marches de l’église, trop peinée pour y entrer, lorsqu’un vieil homme l’approcha et tenta de la consoler. Il lui expliqua que Jésus appréciait tous les cadeaux, même les plus humbles, s’ils venaient d’un cœur sincère. La jeune fille se leva et marcha pour trouver ce qu’elle pourrait bien offrir pour Noël. Sur le bord de la route, elle remarqua une plante d’un vert sombre, qui lui semblait plutôt ordinaire, mais c’est tout ce qu’elle avait pu dénicher dans cet environnement de terre un peu sèche.
Comme les autres, elle entra dans l’église et déposa sa plante près de l’amas de cadeaux placés tout autour de la crèche de l’Enfant-Jésus.
Le lendemain, on cria au miracle lorsque l’on s’aperçut que la plante présentait maintenant de magnifiques bractées rouges apparues durant la nuit. Depuis cet événement, les poinsettias sauvages perpétuent la tradition dans le temps de Noël…à condition d’être laissés quelques nuits auparavant dans l’obscurité.
Depuis cette légende, les Mexicains décorent l’église et leur maison de ces merveilleuses flores de la Noche Buena, dans le temps de Noël. Au fil du temps, la tradition s’est répandue à d’autres pays et même d’autres continents.
Ce qui est étonnant c’est que cette plante et ses bractées étaient connues depuis longtemps au Mexique, puisqu’on s’en servait pour fabriquer un onguent pour soigner les maladies de peau. On l’utilisait également pour confectionner une teinture cramoisie idéale pour colorer les tissus. C’est qu’on avait tout simplement oublié de remarquer à quel point le Poinsettia était beau.