L’essentiel C’est d’être aimé Le reste importe peu, la seule vérité C’est compter pour quelqu’un Quoi qu’il puisse arriver C’est entrer dans son cœur pour n’en sortir jamais.
L’essentiel C’est recevoir autant qu’on aimerait donner C’est voir la joie de l’autre et fondre de bonheur Mériter sa confiance et devenir meilleur. Ce n’est pas la fortune ou la célébrité Qui ne sont que du vent et ne font que passer.
L’important est fait de petits riens Être attendu le soir , être main dans la main Un des plus beaux cadeaux Que nous a fait la vie C’est quand notre prénom A l’air d’un mot gentil.
Le reste importe peu, la seule vérité C’est compter pour quelqu’un Quoi qu’il puisse arriver C’est inspirer à l’autre un sentiment si fort Qu’il pourrait survivre au-delà de la mort C’est " aimer" encore et toujours " être aimé"
L’essentiel C’est d’être aimé Le reste importe peu, la seule vérité C’est compter pour quelqu’un Quoi qu’il puisse arriver C’est entrer dans son cœur pour n’en sortir jamais.
L’essentiel C’est recevoir autant qu’on aimerait donner C’est voir la joie de l’autre et fondre de bonheur Mériter sa confiance et devenir meilleur. Ce n’est pas la fortune ou la célébrité Qui ne sont que du vent et ne font que passer.
L’important est fait de petits riens Être attendu le soir , être main dans la main Un des plus beaux cadeaux Que nous a fait la vie C’est quand notre prénom A l’air d’un mot gentil.
Le reste importe peu, la seule vérité C’est compter pour quelqu’un Quoi qu’il puisse arriver C’est inspirer à l’autre un sentiment si fort Qu’il pourrait survivre au-delà de la mort C’est " aimer" encore et toujours " être aimé"
La ville de Thann se situe en Alsace, dans le département du Haut Rhin. Tous les ans, le 30 juin, les habitants font brûler 3 sapins sur la grande place. Quelle est donc l'origine de cette curieuse fête ? Cette manifestation est la conséquence d'un curieux événement au Moyen Age: La légende se nomme :
Les 3 sapins de Thann
Au milieu du 12ème siècle vivait en Italie un saint homme nommé : Thiébaut. Il était l'évêque de la ville de Gubbio, province de l'Ombrie. Il était toujours accompagné de son fidèle serviteur. Un soir, se sentant mal il lui dit : Approche toi, fidèle serviteur,* Me voila monseigneur, + Depuis tant d'année, tu me sers loyalement, il me faut te récompenser. * Mais non, monseigneur, c'est un honneur d'être à vos cotés. + Ecoute au lieu de parler..... Lorsque je disparaîtrai de cette terre..... * Mais ne parl......+ Il suffit, écoute moi !* ........ + Je veux qu'à ma mort, tu gardes ma bague épiscopale..... Chuttt... C'est un ordre. Et, en l'an de grâce 1160, l'évêque Saint Thiébaut cessa de respirer.
Comme promis, son serviteur tenta de récupérer la bague et....... il avait beau forcer, elle ne se retirait pas du doigt de son ancien maître. Il tira....... tira........ tira..... et.......(ho, âmes sensibles, ne lisez pas ce qui suit !) ..... il arracha le pouce droit. Surpris, il pensa que c'était sûrement un signe divin. Il enchâssa "bague et doigt" dans son bâton de pèlerin et s'en retourna à pieds chez lui en Lorraine. La route était longue de l'Italie vers son village de l'Est de la France. Un soir de 1161, il arriva à Thann, petit village gardé par un immense château. Fatigué, il décida de dormir à l'orée du bois. Il posa son bâton contre l'un des sapins et s'endormit.
Le lendemain, il mangea rapidement les miettes de son pain et sans se laver, il décida de repartir. Près du sapin, il s'avança pour saisir son bâton. Et....... comme pour la bague, il ne put le récupérer. IlTira....... tira........ tira..... et.......... Rien..... Son bâton avait pris racine. Divin signe était ce ? Au même moment le seigneur du château de l'Engelbourg fut attiré par un curieux phénomène en bordure du bois. Il vit trois lumières au-dessus de ce sapin.
Signe divin conclure en même temps, sans se concerter nos 2 personnages ! L'un et l'autre promirent de bâtir une chapelle en ce lieu. Comme par miracle, le bâton se détacha immédiatement.
Le Poème Du Vendredi En Matinée... À Quoi Songeaient Les Deux Cavaliers ...
La nuit était fort noire et la forêt très-sombre. Hermann à mes côtés me paraissait une ombre. Nos chevaux galopaient. A la garde de Dieu ! Les nuages du ciel ressemblaient à des marbres. Les étoiles volaient dans les branches des arbres Comme un essaim d'oiseaux de feu.
Je suis plein de regrets. Brisé par la souffrance, L'esprit profond d'Hermann est vide d'espérance. Je suis plein de regrets. O mes amours, dormez ! Or, tout en traversant ces solitudes vertes, Hermann me dit : «Je songe aux tombes entr'ouvertes ;» Et je lui dis : «Je pense aux tombeaux refermés.»
Lui regarde en avant : je regarde en arrière, Nos chevaux galopaient à travers la clairière ; Le vent nous apportait de lointains angelus; dit : «Je songe à ceux que l'existence afflige, A ceux qui sont, à ceux qui vivent. -- Moi, lui dis-je, Je pense à ceux qui ne sont plus !»
Les fontaines chantaient. Que disaient les fontaines ? Les chênes murmuraient. Que murmuraient les chênes ? Les buissons chuchotaient comme d'anciens amis. Hermann me dit : «Jamais les vivants ne sommeillent. En ce moment, des yeux pleurent, d'autres yeux veillent.» Et je lui dis : «Hélas! d'autres sont endormis !»
Hermann reprit alors : «Le malheur, c'est la vie. Les morts ne souffrent plus. Ils sont heureux ! j'envie Leur fosse où l'herbe pousse, où s'effeuillent les bois. Car la nuit les caresse avec ses douces flammes ; Car le ciel rayonnant calme toutes les âmes Dans tous les tombeaux à la fois !»
Et je lui dis : «Tais-toi ! respect au noir mystère ! Les morts gisent couchés sous nos pieds dans la terre. Les morts, ce sont les coeurs qui t'aimaient autrefois C'est ton ange expiré ! c'est ton père et ta mère ! Ne les attristons point par l'ironie amère. Comme à travers un rêve ils entendent nos voix.»
Tiré Du Recueil Des Contemplations Victor Hugo (1802-1885)
Un jour de plus Une heure de plus Un moment en plus Rien n’est plus beau Rien n’est plus parfait Rien n’est plus admirable Que deux êtres qui sont Unis dans ce moment D’affection et de tendresse La magie de l’amitié !
On raconte qu'avant d'être une ruine, le château de Arnsbourg en Alsace était habité par un châtelain gourmet et grand connaisseur en vins avec une cave exceptionnelle. Evidemment, une légende est née sur ce thème :
" Il y a bien longtemps de cela, un charbonnier traversait la forêt. La chaleur de cetété était intenable et comme la sècheresse sévissait notre homme souffrait terriblement de la soif.
Hélas, point de source ou de ruisseau pour désaltérer ce courageux voyageur. En passantprès des rochers sur lesquels s'élèvent les ruines du château, une bonne odeur de vin monta vers lui et il pensa :
"Si seulement quelqu'un voulait me donner un peu de vin !" Soudainement, apparu sur les ruines un petit homme avec une longue barbe blanche, un tablier de cuir à la taille, un trousseau de clefs à la ceinture. Cette apparition lui faisait des signes amicaux et l'invitait à le suivre. Notre 'mort-de-soif' suivi le tonnelier sans se poser de question. Ensemble Ils descendirent de nombreuses marches à moitié effondrées et couvertes de mousse. Était ce la descente aux enfers ? Soudain, le tonnelier s'arrêta devant une immense et solide porte, prit une gigantesque clef rouillée à son trousseau et ouvrit. Ils entrèrent dans une grande cave voûtée, bien fraîche avec une odeur alléchante, forte et suave. Le vieux tonnelier servit dans un verre de cristal finement taillé, un liquide d'une merveilleuse couleur sang.....Il le tendit au charbonnier en disant : "Tiens, bois, c'est du vin que buvait le seigneur d'Arnsbourg et que je ne devais lui servir qu'aux jours de fêtes. J'étais son tonnelier, et je suis condamné à rester ici pendant deux cents ans encore, sans pouvoir jouir de la paix éternelle, parce que de mon vivant j'ai mis de l'eau dans le vin des serviteurs."
Le charbonnier but à grands traits. Jamais il n'avait goûté un vin aussi bon; Jamais il n'avait été rempli d'une telle allégresse, de tant de jeunesse et de joie. Il remercia le tonnelier souriant et, animé de nouvelles forces, il rentra chez lui. De retour au village, il raconta son histoire, qui fit évidemment le tour du pays........ mais personne ne le crut, car il semblait ne plus avoir toute sa tête ! " Depuis, beaucoup de bons vivants et de buveurs ont visité les ruines du château d'Arnsbourg , mais le tonnelier n'est jamais apparu. Pourtant, certaines années, pendant la floraison des vignes, des vignerons prétendent qu'un parfum agréable et subtil monte du sol et enveloppe toutes les ruines du château. La tradition populaire dit que cette année : "il y aura de riches vendanges en Alsace, et en automne les caves se rempliront d'un vin généreux."
Ce commentaire a été modifié le 15/11/2018 à 14:51
Esther Granek est une poétesse belgo-israélienne francophone, survivante de la Shoah. Née à Bruxelles le 7 avril 1927, et morte à Tel Aviv le 9 mai 2016, Esther Granek est autodidacte du fait des lois anti-juives durant l’Occupation.
Offrande
Au creux d’un coquillage Que vienne l’heure claire Je cueillerai la mer Et je te l’offrirai. Y dansera le ciel Que vienne l’heure belle. Y dansera le ciel Et un vol d’hirondelle Et un bout de nuage Confondant les images En l’aurore nouvelle Dans un reflet moiré Dans un peu de marée Dans un rien de mirage Au fond d’un coquillage. Et te les offrirai.
Esther Granek
Ce commentaire a été modifié le 14/11/2018 à 15:10
Le Poème Du Mercredi En Matinée... Harmonie Du Soir De Charles Baudelaire Extrait De...Les Fleurs Du Mal Source : Peinture De Xavier Dejean
Harmonie Du Soir. Voici venir les temps où vibrant sur sa tige Chaque fleur s'évapore ainsi qu'un encensoir; Les sons et les parfums tournent dans l'air du soir; Valse mélancolique et langoureux vertige! Chaque fleur s'évapore ainsi qu'un encensoir; Le violon frémit comme un coeur qu'on afflige; Valse mélancolique et langoureux vertige! Le ciel est triste et beau comme un grand reposoir. Le violon frémit comme un cœur qu'on afflige, Un cœur tendre, qui hait le néant vaste et noir! Le ciel est triste et beau comme un grand reposoir; Le soleil s'est noyé dans son sang qui se fige. Un coeur tendre, qui hait le néant vaste et noir, Du passé lumineux recueille tout vestige! Le soleil s'est noyé dans son sang qui se fige...
Charles Baudelaire Les Fleurs Du Mal
Les Fleurs du mal est un recueil de poèmes en vers de Charles Baudelaire...Englobant la quasi-totalité de sa production poétique...De 1840 jusqu'à sa mort survenue fin août 1867.
Ce commentaire a été modifié le 14/11/2018 à 07:16
Regardez les yeux de vos vieux. Aujourd'hui, ils portent les couleurs de l'automne.. Mais hier, ils avaient de doux regards tendres comme des fleurs d'aubépine.....
Regardez les mains de vos vieux. Aujourd'hui, ils comptent les jours ... Mais hier, ils se sont battus, ont construit, caressé vécu des moments de soleil...
Regardez les pas de vos vieux... Aujourd'hui, ils avancent lentement, discrets comme des ombres... Mais hier, ils ont parcouru des plaines d'espoir, ont transpiré le long des ruelles arrogantes de la douleur. Ils sont tombés mais se sont relevés...
Regardez-les et admirez-les vos anciens Avant que le coucher du soleil ne les emmène....
Si vous êtes ici, c'est parce qu'ils ont surtout aimé.
L’essentiel
C’est d’être aimé
Le reste importe peu, la seule vérité
C’est compter pour quelqu’un
Quoi qu’il puisse arriver
C’est entrer dans son cœur pour n’en sortir jamais.
L’essentiel
C’est recevoir autant qu’on aimerait donner
C’est voir la joie de l’autre et fondre de bonheur
Mériter sa confiance et devenir meilleur.
Ce n’est pas la fortune ou la célébrité
Qui ne sont que du vent et ne font que passer.
L’important est fait de petits riens
Être attendu le soir , être main dans la main
Un des plus beaux cadeaux
Que nous a fait la vie
C’est quand notre prénom
A l’air d’un mot gentil.
Le reste importe peu, la seule vérité
C’est compter pour quelqu’un
Quoi qu’il puisse arriver
C’est inspirer à l’autre un sentiment si fort
Qu’il pourrait survivre au-delà de la mort
C’est " aimer" encore et toujours " être aimé"
L’essentiel
C’est d’être aimé
Le reste importe peu, la seule vérité
C’est compter pour quelqu’un
Quoi qu’il puisse arriver
C’est entrer dans son cœur pour n’en sortir jamais.
L’essentiel
C’est recevoir autant qu’on aimerait donner
C’est voir la joie de l’autre et fondre de bonheur
Mériter sa confiance et devenir meilleur.
Ce n’est pas la fortune ou la célébrité
Qui ne sont que du vent et ne font que passer.
L’important est fait de petits riens
Être attendu le soir , être main dans la main
Un des plus beaux cadeaux
Que nous a fait la vie
C’est quand notre prénom
A l’air d’un mot gentil.
Le reste importe peu, la seule vérité
C’est compter pour quelqu’un
Quoi qu’il puisse arriver
C’est inspirer à l’autre un sentiment si fort
Qu’il pourrait survivre au-delà de la mort
C’est " aimer" encore et toujours " être aimé"
Tous les ans, le 30 juin, les habitants font brûler 3 sapins sur la grande place.
Quelle est donc l'origine de cette curieuse fête ?
Cette manifestation est la conséquence d'un curieux événement au Moyen Age: La légende se nomme :
Les 3 sapins de Thann
Au milieu du 12ème siècle vivait en Italie un saint homme nommé : Thiébaut. Il était
l'évêque de la ville de Gubbio, province de l'Ombrie. Il était toujours accompagné de son fidèle serviteur.
Un soir, se sentant mal il lui dit :
Approche toi, fidèle serviteur,* Me voila monseigneur,
+ Depuis tant d'année, tu me sers loyalement, il me faut te récompenser.
* Mais non, monseigneur, c'est un honneur d'être à vos cotés.
+ Ecoute au lieu de parler..... Lorsque je disparaîtrai de cette terre.....
* Mais ne parl......+ Il suffit, écoute moi !* ........
+ Je veux qu'à ma mort, tu gardes ma bague épiscopale..... Chuttt... C'est un ordre.
Et, en l'an de grâce 1160, l'évêque Saint Thiébaut cessa de respirer.
Comme promis, son serviteur tenta de récupérer la bague et....... il avait beau forcer, elle ne se retirait pas du doigt de son ancien
maître. Il tira....... tira........ tira..... et.......(ho, âmes sensibles, ne lisez pas ce qui suit !) ..... il arracha le pouce droit. Surpris, il pensa que c'était sûrement un signe divin. Il enchâssa "bague et doigt" dans son bâton de pèlerin et s'en retourna à pieds chez lui en Lorraine.
La route était longue de l'Italie vers son village de l'Est de la France.
Un soir de 1161, il arriva à Thann, petit village gardé par un immense château.
Fatigué, il décida de dormir à l'orée du bois.
Il posa son bâton contre l'un des sapins et s'endormit.
Le lendemain, il mangea rapidement les miettes de son pain et sans se laver, il décida de repartir.
Près du sapin, il s'avança pour saisir son bâton. Et....... comme pour la bague, il ne put le récupérer.
IlTira....... tira........ tira..... et.......... Rien..... Son bâton avait pris racine. Divin signe était ce ?
Au même moment le seigneur du château de l'Engelbourg fut attiré par un curieux phénomène
en bordure du bois. Il vit trois lumières au-dessus de ce sapin.
Signe divin conclure en même temps, sans se concerter nos 2 personnages !
L'un et l'autre promirent de bâtir une chapelle en ce lieu. Comme par miracle, le bâton se détacha immédiatement.
À Quoi Songeaient Les Deux Cavaliers ...
La nuit était fort noire et la forêt très-sombre.
Hermann à mes côtés me paraissait une ombre.
Nos chevaux galopaient. A la garde de Dieu !
Les nuages du ciel ressemblaient à des marbres.
Les étoiles volaient dans les branches des arbres
Comme un essaim d'oiseaux de feu.
Je suis plein de regrets. Brisé par la souffrance,
L'esprit profond d'Hermann est vide d'espérance.
Je suis plein de regrets. O mes amours, dormez !
Or, tout en traversant ces solitudes vertes,
Hermann me dit : «Je songe aux tombes entr'ouvertes ;»
Et je lui dis : «Je pense aux tombeaux refermés.»
Lui regarde en avant : je regarde en arrière,
Nos chevaux galopaient à travers la clairière ;
Le vent nous apportait de lointains angelus; dit :
«Je songe à ceux que l'existence afflige,
A ceux qui sont, à ceux qui vivent. -- Moi, lui dis-je,
Je pense à ceux qui ne sont plus !»
Les fontaines chantaient. Que disaient les fontaines ?
Les chênes murmuraient. Que murmuraient les chênes ?
Les buissons chuchotaient comme d'anciens amis.
Hermann me dit : «Jamais les vivants ne sommeillent.
En ce moment, des yeux pleurent, d'autres yeux veillent.»
Et je lui dis : «Hélas! d'autres sont endormis !»
Hermann reprit alors : «Le malheur, c'est la vie.
Les morts ne souffrent plus. Ils sont heureux ! j'envie
Leur fosse où l'herbe pousse, où s'effeuillent les bois.
Car la nuit les caresse avec ses douces flammes ;
Car le ciel rayonnant calme toutes les âmes
Dans tous les tombeaux à la fois !»
Et je lui dis : «Tais-toi ! respect au noir mystère !
Les morts gisent couchés sous nos pieds dans la terre.
Les morts, ce sont les coeurs qui t'aimaient autrefois
C'est ton ange expiré ! c'est ton père et ta mère !
Ne les attristons point par l'ironie amère.
Comme à travers un rêve ils entendent nos voix.»
Tiré Du Recueil Des Contemplations
Victor Hugo (1802-1885)
Laisse-moi t’aimer un jour de plus !
Un jour de plus
Une heure de plus
Un moment en plus
Rien n’est plus beau
Rien n’est plus parfait
Rien n’est plus admirable
Que deux êtres qui sont
Unis dans ce moment
D’affection et de tendresse
La magie de l’amitié !
Patrick Etienne
On raconte qu'avant d'être une ruine, le château de Arnsbourg en Alsace était habité par un châtelain gourmet et grand connaisseur en vins avec une cave exceptionnelle. Evidemment, une légende est née sur ce thème :
" Il y a bien longtemps de cela, un charbonnier traversait la forêt. La chaleur de cetété était intenable et comme la sècheresse sévissait notre homme souffrait terriblement de la soif.
Hélas, point de source ou de ruisseau pour désaltérer ce courageux voyageur. En passantprès des rochers sur lesquels s'élèvent les ruines du château, une bonne odeur de vin monta vers lui et il pensa :
Les pleurs de l'hiver
Il fait tellement froid,
On dirait que la terre pleure...
Le soleil fait la grasse matinée;
Le soir, il se couche tôt...
Comme la nuit tombe vite!
Le vent est si fort
Que les arbres se tordent sous les rafales...
Que tombe la neige!
Elle viendra réchauffer la terre qui grelotte.
Tout est blanc partout...
La terre a mis son manteau ...
L'hiver a quand même un charme unique;
Il a sa propre beauté...
Cette saison permet de retrouver son coeur d'enfant...
@Lise Gingras
Née à Bruxelles le 7 avril 1927, et morte à Tel Aviv le 9 mai 2016, Esther Granek est autodidacte du fait des lois anti-juives durant l’Occupation.
Offrande
Au creux d’un coquillage
Que vienne l’heure claire
Je cueillerai la mer
Et je te l’offrirai.
Y dansera le ciel
Que vienne l’heure belle.
Y dansera le ciel
Et un vol d’hirondelle
Et un bout de nuage
Confondant les images
En l’aurore nouvelle
Dans un reflet moiré
Dans un peu de marée
Dans un rien de mirage
Au fond d’un coquillage.
Et te les offrirai.
Esther Granek
Harmonie Du Soir De Charles Baudelaire
Extrait De...Les Fleurs Du Mal
Source : Peinture De Xavier Dejean
Harmonie Du Soir.
Voici venir les temps où vibrant sur sa tige
Chaque fleur s'évapore ainsi qu'un encensoir;
Les sons et les parfums tournent dans l'air du soir;
Valse mélancolique et langoureux vertige!
Chaque fleur s'évapore ainsi qu'un encensoir;
Le violon frémit comme un coeur qu'on afflige;
Valse mélancolique et langoureux vertige!
Le ciel est triste et beau comme un grand reposoir.
Le violon frémit comme un cœur qu'on afflige,
Un cœur tendre, qui hait le néant vaste et noir!
Le ciel est triste et beau comme un grand reposoir;
Le soleil s'est noyé dans son sang qui se fige.
Un coeur tendre, qui hait le néant vaste et noir,
Du passé lumineux recueille tout vestige!
Le soleil s'est noyé dans son sang qui se fige...
Charles Baudelaire
Les Fleurs Du Mal
Les Fleurs du mal est un recueil de poèmes en vers de Charles Baudelaire...Englobant la quasi-totalité de sa production poétique...De 1840 jusqu'à sa mort survenue fin août 1867.
Regardez les yeux de vos vieux.
Aujourd'hui, ils portent les couleurs de l'automne..
Mais hier, ils avaient de doux regards
tendres comme des fleurs d'aubépine.....
Regardez les mains de vos vieux.
Aujourd'hui, ils comptent les jours ...
Mais hier, ils se sont battus, ont construit, caressé
vécu des moments de soleil...
Regardez les pas de vos vieux...
Aujourd'hui, ils avancent lentement, discrets comme des ombres...
Mais hier, ils ont parcouru des plaines d'espoir,
ont transpiré le long des ruelles arrogantes de la douleur.
Ils sont tombés mais se sont relevés...
Regardez-les et admirez-les vos anciens
Avant que le coucher du soleil ne les emmène....
Si vous êtes ici, c'est parce qu'ils ont surtout aimé.
Genevieve Jacotot.