Poésies,contes et légendes.

Par Yannick Fondin - 1 il y a 10 années 4 mois
17/09/2018 - 09:58
Notre histoire...a toi ...a moi...a Nous|.
* Et puis ce fut l'hiver de la vie * ..... un peu long mais......

Et puis, ce fut  l’hiver…Tu sais, le temps  a une  manière  d’aller très vite sans que tu t’aperçoives des années qui ont passées.
Il semble qu’hier  j’étais encore  jeune... pourtant il  appert qu’il y a bien  longtemps de  cela, mais je me  questionne où sont passées toutesces années. Je sais que je les ai toutes vécues selon mes espéranceset mes rêves de la façon qu’elles étaient à l’époque.
. Mais, il est ici….
L’hiver de ma vie qui  m’a attrapée par surprise....Comment en suis-je arrivée si vite?
 Où  sont passées toutes ces années  et où s’est envolée ma jeunesse?
Je me rappelle biend’avoir vu des personnes âgées pendant  toutes ces années et qu'elles  avaient  beaucoup d’avance sur  moi et que cet hiver étaitencore bien loin que je ne  pouvais deviner ou imaginer ce qu’il pourrait être.
Mais, il est ici…mes amies sont retraitées et grisonnent elles se déplacent plus lentement et je vois des personnes encore plus âgées.
Quelques-unes  sont en bonne  forme, d’autres moins que moi…mais je vois de grands changements…pas comme  ceux que je me rappelle qui étaient jeunes et vibrants…mais, tout  comme moi, leur  âge est plus  apparent et je suis  la vieille que  j’avais  l’habitude d’observeret que je ne pensais pas de le devenir.  Maintenant, à chaque  jour, je réalise  que de seulement prendre une douche est devenu la réelle tâche du jour! Et de faire  une sieste  n’est plus un luxe mais une nécessité !Car si  je ne  le fais  pas volontairement, juste de m’asseoir,je m’endors.Alors, maintenant, j’entre dans cette nouvelle saison de ma vie sans être préparée aux malaises, aux souffrances, la perte de force, l’habilité de  fonctionner et de faire  des choses que je désirai  tant mais que je n’avais jamais  produites !... Au moins, je  sais que l’hiver de ma vie est arrivé, je ne sais pas ce que sera sa durée, mais une chose est certaine lorsque ce sera terminé, c’en est fini sur cette terre, une  nouvelle aventure va commencer !
Oui, j’ai des regrets.... Certaines choses que je n’aurais pas dû faire,certaines  que j’aurais  dû m’efforcer  d’accomplir, par contre il y a plusieurs  choses que je  suis fière d’avoir faites, ça fait partie de mon vécu.
Alors, si tu n’es pas encore dans  ton hiver…laisses-moi te rappeler que le temps passe plus vite que  tu le  penses. Alors, s’il y a des choses  que tu  désires  accomplir  durant  ta vie, s’il te plaît fais-le vite. Ne  remets pas  à plus  tard, la vie est si courte. Alors fais ce que tu peux aujourd’hui même car tu ne peux t’assurer que ton hiver est lointain ou pour demain. Il n’y a aucune assurance que tu verras toutes les  saisons de  ta vie. Alors vis pour aujourd’hui et fais part de toutes les choses dont  tu rêves à ceux que tu aimes afin qu’ils se souviennent…et espères qu'ils apprécient et t’aiment  pour tout ce que tu  as pu faire  pour eux durant toutes ces années passées.
La vie est un cadeau pour toi. Ta manière de vivre ta vie sera un cadeau pour ceux qui te succèderont. Rends-la fantastique! Vis-la bien! Amuses-toi aujourd’hui! Fais quelque chose de plaisant ! Sois heureux! Aies une belle journée ! Rappelles-toi: ” la vraie richesse est la santé et non pas des pièces d’or ou d’argent ! Vis heureusement en 2018 ! Pour terminer, considères ce qui suit :aujourd’hui c’est le plus âgé que tu ais atteint mais aussi le plus jeune que tu seras demain, alors jouis de cette journée le temps qu’elle durera.
Tes enfants deviennent toi…mais tes petits enfants sont parfaits. Sortir fait du bien…revenir à la maison c’est mieux! 
Tu oublies des noms, ce n’est pas grave, car les autres ont même oublié qu’ils te connaissaient!! Tu réalises que tu n’es plus bon à accomplir quelque chose… Les choses que tu aimais à faire, ça ne t’intéresse plus,mais tu es content de ne plus avoir le goût de faire des choses qui, dans le passé tu aimais faire…Tu dors mieux dans une chaise longue avec la télévision allumée que dans ton lit. Cela s’appelle un « pré-sommeil ».Tu marques les jours lorsque que tout ce qui se produit sont seulement comme des interrupteurs des « ON » et « OFF ».
Tu as tendance à utiliser des mots débutants pas un « Q » ; « Quoi ? »« Quand ? » «Quel ? »
« Qui » ?....Tu te plains que les imprimeurs utilisent de plus petits caractères dans leurs publications…Les villes et les villages ont éloigné les coins de rues de plusieurs mètres. Les trottoirs sont moins au niveau.
Maintenant que tu as les moyens d’avoir des bijoux dispendieux, ce n’est pas sécurisant de les porter partout.Tu t’aperçois que tout ce qui se vend dans les magasins est sans manche.  Ce qui t’apparaissait comme des taches de rousseur sont devenues des points bruns…Tout le monde chuchote maintenant. Dans ta garde robe, tu as des vêtements de trois grandeurs… deux que tu ne porteras plus jamais.
Mais « Vieux » est bon dans certaines choses ; « Vieilles chansons » « Vieux films » et la meilleure de tous «Vieux amis »!... Demeures bon,« Vieux frère »( bonne vieille sœur)...Ce n’est pas ce que tu as ramassé, mais ce que tu as dégagé qui indiquera quel genre de vie tu auras vécu. 
Je voulais le partager avec ceux et celles qui s'aiment, que j’aime, soit toi...........

Monique xx


Ce commentaire a été modifié le 17/09/2018 à 10:05
17/09/2018 - 09:16

17/09/2018 - 07:39
Le Poème Du Lundi 17 Septembre 2018

 

CLIC.......................The Language Of Love from Jenny Andrew on Vimeo.




17/09/2018 - 07:28

16/09/2018 - 15:45
Le Poème Du Dimanche.
Par...Alphonse Daudet
L'Oiseau Bleu...

L’Oiseau Bleu...
J’ai dans mon coeur un oiseau bleu,
 Une charmante créature,
 Si mignone que sa ceinture  
N’a pas l’épaisseur d’un cheveu.
 ……….
Il lui faut du sang pour pâture
Bien longtemps , je me fis un jeu
De lui donner sa nourriture;
Les petits oiseaux mangent peu.
……….
 Mais sans en rien laisser paraître,
Dans mon coeur il a fait le traître,
Un trou large comme la main,
 Et son bec fin comme une lame,
En continuant son chemin
M’est entré jusqu’au fond de l’âme !..


  Alphonse Daudet

(Extrait  Les Amoureuses)

16/09/2018 - 14:10
Rurera et Parray.


 
C'était il y a longtemps, très longtemps.
 
A cette époque, il y avait la mer, le ciel et les étoiles, des animaux et aussi des hommes.
Éparpillés sur cette grande terre qu'est l'Australie, les Aborigènes vivaient en totale harmonie avec la nature. Nomades, ils se déplaçaient selon leurs besoins.
 
Quand, en chemin, ils croisaient une tribu venue d'une autre région, ils s'échangeaient les produits dont ils manquaient.
Ainsi s'organisait la vie en Australie, aux premiers temps de la création du monde.
 
Parray et Rurera faisaient partie du peuple Wutati, qui vivait principalement dans cette région qu'on appelle aujourd'hui le Queensland.
Leur village se situait au bord de la mer qui les pourvoyait largement en poissons en tout genre.
Dans ce petit village tranquille, Rurera et Parray étaient deux jeunes gens très gais et aimés des habitants. Ils avaient grandi ensemble et avaientdéveloppé une amitié très forte qui les rendait inséparables.
 
 Adultes, leur passe-temps favori était de jouer de la musique et de danser.
 

 
Parray était le roi du didgeridoo et lorsqu'il jouait, tout le monde était sous le charme…  On disait même que sa musique envoûtante avait un côté magique un peu inquiétant.
 
Quant à Rurera, il dansait merveilleusement bien, comme transporté par la musique de son ami.
 
Parfois, les autres villageois leur demandaient de jouer et danser pour eux.
Alors, pour leur plus grand plaisir, Parray leur racontait une histoire avec son didgeridoo et Rurera dansait, allant même jusqu'à prendre la forme de certains animaux.
 
Un jour, le conseil des Sages invita Parray à venir le voir et lui annonçafièrement qu'il était promis en mariage à une fille du village voisin. C'était un grand honneur et Parray le savait mais, à la stupeur des sages, le jeune homme éclata en sanglots.
 
 - Je ne veux pas quitter mon village! expliqua-t-il.
 
 - Mais c'est un grand honneur que d'être demandé dans une autre tribu!
Ils pensent que tu es le plus grand musicien qu'ils aient jamais entendu!
 
 Alors Parray regretta d'être un si bon musicien.
 
 - Je veux me marier avec une fille du village et je ne veux pas quitter mon ami! avoua-t-il enfin.
 
 - De toute façon, tu n'as pas le choix. Nous avons décidé pour toi, commela coutume l'exige et tu partira dès demain matin, finirent les Sages, agacés.
 
Décidément, Parray regrettait vraiment d'être un si bon musicien.
 
 Il alla envelopper tous ses instruments pour être prêt à partir tôt le lendemain matin. Mais pour un dernier au-revoir, il rendit visite à son ami.
 

 
Lorsqu'il lui expliqua la situation, les deux amis pleurèrent ensemble. Puisqu'onles séparait, ils décidèrent de jouer et danser une dernière fois.
 
La musique et la danse étaient pour eux plus forts que les mots.
 
Alors les villageois entendirent une musique mélancolique pendant une partie de la nuit, tristes à la pensée de perdre un si bon musicien et un si joyeux compagnon. Parfois, la musique s'emballait, contenant toute la colère du jeune homme et Rurera suivait le rythme, lui-même furieux d'être séparé de son ami de toujours.
 
 Ainsi, peu à peu, jouant et dansant, ils se retrouvèrent bientôt sur la plage.
Chacun s'adressant au dieu à sa manière, Parray continua à jouer tout en montant à un palmier, se rapprochant du ciel pour être mieux entendu.
 
Rurera, lui, jouait avec la mer et les vagues, implorant son dieu de l'aider à supporter cette épreuve.
Quand tout à coup, une grosse vague submergea le danseur et le noya. La musique s'arrêta d'un coup, comme coupée net.
Intrigués par cette fin brutale, les villageois arrivèrent bientôt sur la plage et découvrirent le corps de Rurera, noyé.
 
Pleurant déjà la perte de leur jeune ami, ils furent bientôt témoins d'un phénomène étrange: au moment où une espèce d'araignée avec une carapace et des pinces sembla sortir du corps du danseur, un bruit attira leur attention vers le haut du palmier le plus proche.
 

 
Là-haut, ils aperçurent un autre animal encore inconnu qui les observait de ses deux grands yeux ronds et tristes. Près de lui, dans les branches, ils pouvaient encore apercevoir le didgeridoo de Parray.
 
 Les deux animaux partirent alors dans la même direction, loin du village qui avait voulu les séparer.
 

 
 Ainsi sont nés le premier crabe et le premier possum qui se disent en langue autochtone et encore aujourd'hui: 'rurera' (crabe) et 'parray' (possum).
 
Pour sûr, les sages n'essayèrent plus jamais de séparer le danseur et le musicien.
Ce commentaire a été modifié le 16/09/2018 à 14:13
16/09/2018 - 06:54


15/09/2018 - 16:04
A cet homme…


Des godasses un peu trop grandes
Un chapeau de paille, troué
Il n’en avait que faire :
Sa vie, c’était la terre.
Des mains aussi noires qu’un mineur
Mais tant d’amour dans le cœur
Jamais un mot de travers
Il en voulait, à son père.
Qui était-il ?
Un « Vieux Bonhomme » au regard clair
Un homme qui aimait la terre.
Les années ont passé,
Il a succombé.

« Il n’en avait que faire,
Sa vie, c’était la terre ».

A mon grand-père.

Sandrine Davin

15/09/2018 - 15:52
Le Poème Du Samedi En Matinée ...


Le Crépuscule Du Matin.

La diane chantait dans les cours des casernes,
Et le vent du matin soufflait sur les lanternes.

C'était l'heure où l'essaim des rêves malfaisants
Tord sur leurs oreillers les bruns adolescents;
Où, comme un oeil sanglant qui palpite et qui bouge,
La lampe sur le jour fait une tache rouge;

Où l'âme, sous le poids du corps revêche et lourd,
Imite les combats de la lampe et du jour.
Comme un visage en pleurs que les brises essuient,
L'air est plein du frisson des choses qui s'enfuient,
Et l'homme est las d'écrire et la femme d'aimer.

Les maisons çà et là commençaient à fumer.
Les femmes de plaisir, la paupière livide,
Bouche ouverte, dormaient de leur sommeil stupide;
Les pauvresses, traînant leurs seins maigres et froids,
Soufflaient sur leurs tisons et soufflaient sur leurs doigts.

C'était l'heure où parmi le froid et la lésine
S'aggravent les douleurs des femmes en gésine;
Comme un sanglot coupé par un sang écumeux
Le chant du coq au loin déchirait l'air brumeux
Une mer de brouillards baignait les édifices,
Et les agonisants dans le fond des hospices
Poussaient leur dernier râle en hoquets inégaux.

Les débauchés rentraient, brisés par leurs travaux.
L'aurore grelottante en robe rose et verte...
S'avançait lentement sur la Seine déserte,
Et le sombre Paris, en se frottant les yeux...
Empoignait ses outils. Vieillard laborieux.

Auteur :  Charles Baudelaire

" Les Fleurs Du Mal "

CLIC..........................Celtic Music - Burning Irish Heart & Irish Music Instrumental - Land of the Celts ☆彡 from Ayfer ☆彡 on Vimeo.
15/09/2018 - 14:29
Les orangers


 
Même les plus beaux des orangers ont des épines longues et effilées et leurs
fruits ont des pépins mais ils se parent de feuilles persistantes de
fleurs à la douce odeur de néroli mais quand on s’approche pour cueillir
une orange ou pour respirer son haleine parfumée les branches dardent
leurs épines pour chasser l’importun
 
Les orangers sont comme toi qui as les ongles aiguisés et dont les piques
se muchent parmi les serments quand tu revêts les vêtements de
fiançailles couverts de gaîté et de strass qui luisent comme la voie
lactée et fleurent divinement mais quand je me penche pour cueillir
quelque baiser ou poser une caresse sur ta main tu te hérisses de mille
refus aussi acides que les piqûres du bigaradier
 
 (Malices)
29/08/2018