C’est un écrin bleu et vert émeraude, Qui berce l’âme d’une romance douce et chaude. Le regard se perd sur l’espace infini De paysages grandioses que le ciel semble avoir béni. Ici le peintre trouve sans souci l’harmonie des couleurs Et dans l’homme l’esprit des anciennes valeurs. Le cœur du Corse est si grand Qu’il ne laisse personne indifférent. L’ensemble forme une palette intense De senteurs d’une terre d’indépendance. De la mer bleue aux Aiguilles de Bavella Où du col Saint Eustache au ton d’Arizona. Ste Lucie, Bonifacio ou Sollacaro Tout ici m’enivre, d’un amour tenace et beau. Qui fait chavirer mon cœur, Sur l’horizon serti dans l’opale lueur. On la surnomme Île de beauté, La voir et devoir la quitter devient presque de la cruauté. Elle est une des plus belles Îles du monde, Où l’amitié tient dans une main quand l’autre s’en vient ferme et profonde.
copyright@Claudie
Ce commentaire a été modifié le 09/10/2018 à 06:58
Sois le bienvenu, rouge Automne, Accours dant ton riche appareil, Embrase le coteau vermeil Que la vigne pare et festonne.
Père, tu rempliras la tonne Qui nous verse le doux sommeil; Sois le bienvenu, rouge Automne Accours dans ton riche appareil.
Déjà la Nymphe qui s'étonne, Blanche de la nuque à l'orteil, Rit aux chants ivres de soleil Que le gai vendangeur entonne, Sois le bienvenu, rouge Automne.
Millions, millions, et millions d'étoiles ! Je suis, dans l'ombre affreuse et sous les sacrés voiles, La splendide forêt des constellations. C'est moi qui suis l'amas des yeux et des rayons, L'épaisseur inouïe et morne des lumières, Encor tout débordant des effluves premières, Mon éclatant abîme est votre source à tous. O les astres d'en bas, je suis si loin de vous Que mon vaste archipel de splendeurs immobiles, Que mon tas de soleils n'est, pour vos yeux débiles, Au fond du ciel, désert lugubre où meurt le bruit, Qu'un peu de cendre rouge éparse dans la nuit ! Mais, ô globes rampants et lourds, quelle épouvante Pour qui pénétrerait dans ma lueur vivante, Pour qui verrait de près mon nuage vermeil ! Chaque point est un astre et chaque astre un soleil. Autant d'astres, autant d'immensités étranges, Diverses, s'approchant des démons ou des anges, Dont les planètes font autant de nations ; Un groupe d'univers, en proie aux passions, Tourne autour de chacun de mes soleils de flammes ; Dans chaque humanité sont des coeurs et des âmes, Miroirs profonds ouverts à l'oeil universel, Dans chaque coeur l'amour, dans chaque âme le ciel ! Tout cela naît, meurt, croît, décroît, se multiplie. La lumière en regorge et l'ombre en est remplie. Dans le gouffre sous moi, de mon aube éblouis, Globes, grains de lumière au loin épanouis, Toi, zodiaque, vous, comètes éperdues, Tremblants, vous traversez les blêmes étendues, Et vos bruits sont pareils à de vagues clairons, Et j'ai plus de soleils que vous de moucherons. Mon immensité vit, radieuse et féconde. J'ignore par moments si le reste du monde, Errant dans quelque coin du morne firmament, Ne s'évanouit pas dans mon rayonnement.
Les Nébuleuses
A qui donc parles-tu, flocon lointain qui passes ? A peine entendons-nous ta voix dans les espaces. Nous ne te distinguons que comme un nimbe obscur Au coin le plus perdu du plus nocturne azur. Laisse-nous luire en paix, nous, blancheurs des ténèbres, Mondes spectres éclos dans les chaos funèbres, N'ayant ni pôle austral ni pôle boréal : Nous, les réalités vivant dans l'idéal, Les univers, d'où sort l'immense essaim des rêves, Dispersés dans l'éther, cet océan sans grèves Dont le flot à son bord n'est jamais revenu ; Nous les créations, îles de l'inconnu !
L'Infini L'être multiple vit dans mon unité sombre. Dieu Je n'aurais qu'à souffler, et tout serait de l'ombre.
Ce commentaire a été modifié le 08/10/2018 à 08:00
Le baiser Ce baiser vous souvenez vous Que vous m'aviez un jour donné ? J'aimerais pouvoir entre nous Ce soir vous le restituer … J'avais gardé par devers moi Ce souvenir ce doux trésor Ce présent ce cadeau de roi Plus précieux qu'un bijou en or
Quand je partais loin de Paris Quand je m'en allais en voyage Je le rangeais dans un étui Bien protégé dans mes bagages
Ce doux baiser que j'ai gardé Au bout des lèvres au bout du coeur Ne m'a jamais jamais quitté J'en fus l'unique possesseur
J'ai peur qu'il manque à vos années Ultimes et cependant ardentes Voulez-vous le récupérer Ici toute affaire cessante
Ce serait pour moi un délice D'enfin vous le rétrocéder Il est sur moi c'est un indice Vous-plairait il de le chercher ?
Le temps ne m'a pas épargné Cheveux blanchis et cataracte Mais vous en seriez étonnée Ce baiser lui demeure intact
Ce baiser vous souvenez-vous Que vous m'aviez un jour donné ? J'aimerais pouvoir entre nous Ce soir vous le restituer
La légende de la chapelle saint Madeleine de Massiac. (Cantal)
Le Chapelet de Sainte Madeleine. La chapelle sainte Madeleine de Massiac, Cantal.
Les deux parties de la "Chaudou Chaux"*, près de Massiac,ont reçu leur nom de deux dévots personnages qui s'y étaient retirés :Saint Victor avait un ermitage sur l'une, Sainte Madeleine sur l'autre, et actuellement encore chacun d'eux y a une chapelle bâtie en son honneur. De leur dévote retraite, les deux Anachorètes** pouvaient se voir; mais la rivière les empêchait de communiquer ensemble. Cependant Madeleine désirait beaucoup consulter Victor sur les choses divines; Enfin elle obtint du ciel et y parvint par un miracle, suivant la tradition. Un jour, la Sainte s'avance sur le bord de sa montagne, son chapelet à la main, et après avoir appelé Victor, le lui jette en l'air. A l'instant même le chapelet s'étend miraculeusement, il se prolonge d'une montagne à l'autre dans toute sa longueur et forme un pont qui les joint toutes deux par leur sommet. Alors l'anachorète et sa Saintevoisine s'approchent pour faire leur pieux colloque. Enfin, toutes les fois que Madeleine voulait demander à Victor quelque conseil, elle employait le même moyen. Mais pour éviter toute occasion de scandale et de chute, elle ne se permettait point d'aller jusque chez lui, ni ne l'autorisait à venir chez elle: tout deux s'arrêtaient à mi-chemin sur le « pont » et, pendant leur entretien, ils restaient ainsi exposés aux regards et par-conséquent à l'admiration des gens du voisinage.
* On désigne sous ce nom les plateaux ou les montagnes à sommet aplati, **Anachorète: Ermite qui vit dans la solitude et la prière.
C’est un écrin bleu et vert émeraude,
Qui berce l’âme d’une romance douce et chaude.
Le regard se perd sur l’espace infini
De paysages grandioses que le ciel semble avoir béni.
Ici le peintre trouve sans souci l’harmonie des couleurs
Et dans l’homme l’esprit des anciennes valeurs.
Le cœur du Corse est si grand
Qu’il ne laisse personne indifférent.
L’ensemble forme une palette intense
De senteurs d’une terre d’indépendance.
De la mer bleue aux Aiguilles de Bavella
Où du col Saint Eustache au ton d’Arizona.
Ste Lucie, Bonifacio ou Sollacaro
Tout ici m’enivre, d’un amour tenace et beau.
Qui fait chavirer mon cœur,
Sur l’horizon serti dans l’opale lueur.
On la surnomme Île de beauté,
La voir et devoir la quitter devient presque de la cruauté.
Elle est une des plus belles Îles du monde,
Où l’amitié tient dans une main quand l’autre s’en vient ferme et profonde.
copyright@Claudie
Sois le bienvenu, rouge Automne,
Accours dant ton riche appareil,
Embrase le coteau vermeil
Que la vigne pare et festonne.
Père, tu rempliras la tonne
Qui nous verse le doux sommeil;
Sois le bienvenu, rouge Automne
Accours dans ton riche appareil.
Déjà la Nymphe qui s'étonne,
Blanche de la nuque à l'orteil,
Rit aux chants ivres de soleil
Que le gai vendangeur entonne,
Sois le bienvenu, rouge Automne.
Théodore de Banville.
Victor Hugo - 1802-1885 - Abîme - La Voie Lactée
Millions, millions, et millions d'étoiles !
Je suis, dans l'ombre affreuse et sous les sacrés voiles,
La splendide forêt des constellations.
C'est moi qui suis l'amas des yeux et des rayons,
L'épaisseur inouïe et morne des lumières,
Encor tout débordant des effluves premières,
Mon éclatant abîme est votre source à tous.
O les astres d'en bas, je suis si loin de vous
Que mon vaste archipel de splendeurs immobiles,
Que mon tas de soleils n'est, pour vos yeux débiles,
Au fond du ciel, désert lugubre où meurt le bruit,
Qu'un peu de cendre rouge éparse dans la nuit !
Mais, ô globes rampants et lourds, quelle épouvante
Pour qui pénétrerait dans ma lueur vivante,
Pour qui verrait de près mon nuage vermeil !
Chaque point est un astre et chaque astre un soleil.
Autant d'astres, autant d'immensités étranges,
Diverses, s'approchant des démons ou des anges,
Dont les planètes font autant de nations ;
Un groupe d'univers, en proie aux passions,
Tourne autour de chacun de mes soleils de flammes ;
Dans chaque humanité sont des coeurs et des âmes,
Miroirs profonds ouverts à l'oeil universel,
Dans chaque coeur l'amour, dans chaque âme le ciel !
Tout cela naît, meurt, croît, décroît, se multiplie.
La lumière en regorge et l'ombre en est remplie.
Dans le gouffre sous moi, de mon aube éblouis,
Globes, grains de lumière au loin épanouis,
Toi, zodiaque, vous, comètes éperdues,
Tremblants, vous traversez les blêmes étendues,
Et vos bruits sont pareils à de vagues clairons,
Et j'ai plus de soleils que vous de moucherons.
Mon immensité vit, radieuse et féconde.
J'ignore par moments si le reste du monde,
Errant dans quelque coin du morne firmament,
Ne s'évanouit pas dans mon rayonnement.
Les Nébuleuses
A qui donc parles-tu, flocon lointain qui passes ?
A peine entendons-nous ta voix dans les espaces.
Nous ne te distinguons que comme un nimbe obscur
Au coin le plus perdu du plus nocturne azur.
Laisse-nous luire en paix, nous, blancheurs des ténèbres,
Mondes spectres éclos dans les chaos funèbres,
N'ayant ni pôle austral ni pôle boréal :
Nous, les réalités vivant dans l'idéal,
Les univers, d'où sort l'immense essaim des rêves,
Dispersés dans l'éther, cet océan sans grèves
Dont le flot à son bord n'est jamais revenu ;
Nous les créations, îles de l'inconnu !
L'Infini
L'être multiple vit dans mon unité sombre.
Dieu
Je n'aurais qu'à souffler, et tout serait de l'ombre.
Nos yeux se cherchent...
------
Pourtant, nos yeux se cherchent
Et je guette, qu'enfin luise,
Une fois, une seule, le rire
De ton regard ;
Un peu comme par hasard
A notre guise.
C'est pourquoi, je prends un air lointain,
Comme si, aux brouillards du matin,
Ma pensée
S'éveillait.
Que tu ne cherchais pas des aveux,
Dans mes non regards mystérieux.
Tu as baissé la tête,
Faussement indifférente,
Ou en attente...
Un peu de fard brille sur ta joue de pêche.
Je ne dis rien. Tu me comprends,
Comme on disait à l'ancien temps.
Vois, je ne presse même pas
Mon bras contre ton bras ;
Ma manche,
Contre ta manche.
Je ne te fixe même pas.
Pourtant, mon air lointain est tout à toi...
Mais voilà que le car s'arrête,
Nous n'allons tout de même pas,
Nous quitter à si belle fête ?
Pourtant, je vois que tu t'apprêtes,
A partir, sans un mot
Peut-être le coeur gros.
Tu t'éloignes sans un regard,
Mon coeur te suit jusqu'au trottoir.
Dans un bruit sourd, le bus repart.
Adieu ! Adieu !
Mon tendre espoir !
Adieu ! Adieu !
J.A.
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Dédié à l'inconnue. Voici plus de 70 ans.
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Écrit et Présenté par J.A. Illustration Google.
Engagement à retirer l'image en cas de demande des ayants droit.
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Le baiser
Ce baiser vous souvenez vous
Que vous m'aviez un jour donné ?
J'aimerais pouvoir entre nous
Ce soir vous le restituer
…
J'avais gardé par devers moi
Ce souvenir ce doux trésor
Ce présent ce cadeau de roi
Plus précieux qu'un bijou en or
Quand je partais loin de Paris
Quand je m'en allais en voyage
Je le rangeais dans un étui
Bien protégé dans mes bagages
Ce doux baiser que j'ai gardé
Au bout des lèvres au bout du coeur
Ne m'a jamais jamais quitté
J'en fus l'unique possesseur
J'ai peur qu'il manque à vos années
Ultimes et cependant ardentes
Voulez-vous le récupérer
Ici toute affaire cessante
Ce serait pour moi un délice
D'enfin vous le rétrocéder
Il est sur moi c'est un indice
Vous-plairait il de le chercher ?
Le temps ne m'a pas épargné
Cheveux blanchis et cataracte
Mais vous en seriez étonnée
Ce baiser lui demeure intact
Ce baiser vous souvenez-vous
Que vous m'aviez un jour donné ?
J'aimerais pouvoir entre nous
Ce soir vous le restituer
François Morel
La campagne, comme autrefois,
Avec le bahut, et le coffre,
Et l’armoire à vitrail, nous offre
Le ber à quenouilles de bois.
Dans le cœur d’un merisier rouge,
L’aïeul a taillé les morceaux ;
Et la courbe des longs berceaux
Illustre la naïve gouge.
Que la mère y couche un garçon,
Ou qu’une mioche y respire,
L’orgueil n’y voit que le sourire
Et la vigueur du nourrisson.
Sur la paille de ce lit fruste,
Les marmots auront un sommeil
Qui, tels l’air pur et le soleil,
Rend plus beau, plus frais, plus robuste.
Aux angles du salon fermé,
Le mobilier poudreux se fane,
Mais dans l’alcôve paysanne,
Le ber ancien n’a pas chômé.
Ce qu’il berce avec tant de joie,
Berce et berce, bon an, mal an,
Dans son bâti tout brimbalant,
C’est l’être que le ciel envoie.
C’est l’enfant de l’humble maison,
Nourri par la terre féconde
Où toute bonne graine abonde,
Et tout fructifie à foison.
Près du lit funèbre où l’ancêtre,
Le Christ aux doigts, fut exposé,
Au cœur du dernier baptisé,
Le vieux cœur français va renaître.
Et le toit natal, chaque jour,
Bénit la race triomphante
Dont la suite immortelle enfante
La vertu, la force, l’amour.
Nérée Beauchemin,
Le loquet était levé
la porte entr’ouverte
alors je l’ai poussée
la pièce était sombre
les volets étaient clos
seul un rayon lumineux
égayait l’espace calme
un enfant y dormait
un enfant souriait
entre sommeil et rêve
sur la pointe des pieds
suis sorti sans bruit
ai repoussé la porte
suis parti au jardin
cueillir des framboises
les ai posées sur le seuil
pour ensoleiller son réveil
(Malices)
16/09/2018
Le Chapelet de Sainte Madeleine.
La chapelle sainte Madeleine de Massiac, Cantal.
Les deux parties de la "Chaud ou Chaux"* , près de Massiac,ont reçu leur nom de deux dévots personnages qui s'y étaient retirés :Saint Victor
avait un ermitage sur l'une, Sainte Madeleine sur l'autre, et actuellement encore chacun d'eux y a une chapelle bâtie en son honneur.
De leur dévote retraite, les deux Anachorètes** pouvaient se voir; mais la rivière les empêchait de communiquer ensemble.
Cependant Madeleine désirait beaucoup consulter Victor sur les choses divines; Enfin elle obtint du ciel et y parvint par un miracle,
suivant la tradition.
Un jour, la Sainte s'avance sur le bord de sa montagne, son chapelet à la main, et après avoir appelé Victor, le lui jette en l'air.
A l'instant même le chapelet s'étend miraculeusement, il se prolonge d'une montagne à l'autre dans toute sa longueur et forme un pont qui les joint toutes deux par leur sommet. Alors l'anachorète et sa Saintevoisine s'approchent pour faire leur pieux colloque.
Enfin, toutes les fois que Madeleine voulait demander à Victor quelque conseil, elle employait le même moyen. Mais pour éviter
toute occasion de scandale et de chute, elle ne se permettait point d'aller jusque chez lui, ni ne l'autorisait à venir chez elle: tout deux
s'arrêtaient à mi-chemin sur le « pont » et, pendant leur entretien, ils restaient ainsi exposés aux regards et par-conséquent à
l'admiration des gens du voisinage.
* On désigne sous ce nom les plateaux ou les montagnes à sommet aplati,
* * Anachorète: Ermite qui vit dans la solitude et la prière.
Sources: Les Ponts miraculeux ,de Paul Sébillot.
© Alain-Michel, Regards et Vie d'Auvergne.
CLIC......... http://www.regardsetviedauvergne.fr/
Le blog de ceux qui aiment l'Auvergne, et de ceux qui ne la connaissent pas.
Elle est là qui m’enveloppe
sa fraîcheur intense brille
les saules dansent et frissonnent
comme s’ils causaient à la nuit
quand les fleurs sont noires
que leur essence s’est diluée
tiens je l’avais oubliée cette douleur
cette pique acérée qui déchire l’âme
tu vins alors cadeau de l’univers
mer d’étoiles je n’osais y croire
les heures fluctuaient aux marées
équinoxes de nos rencontres
nous respirions les ténèbres chaudes
nous avalions les nuées frivoles
des élans sublimes de nos cœurs
tant de faux pas tant de bras peureux
le vent câlin caressait la peau
tant de braises allumées
tant de saisons écourtées
et elle revient cette douleur
Implacable de douceur
comme si la nuit nous contait
cette histoire impossible
de fleurs ouvertes au crépuscule
où toutes formes toutes couleurs
se fondent à la perte des cœurs
merveille incompréhensible
viatique de plénitude effleurée
aube d’un partage d’éternité
Malices.