Poésies,contes et légendes.

Par Yannick Fondin - 1 il y a 10 années 4 mois
04/10/2018 - 16:15
Le Poème Du Jour Un Tsunami Dans Ma Vie...

Évasion

Un tsunami dans ma vie...

Tu as été une évidence,
Un tsunami dans ma vie,
Saccadant mes nuits,
Bouleversant mes jours...

Me révélant à la femme que je suis,
Tu es venu sans faire de bruit ,
A petits pas mais sûrement
Me procurant un bien immense...

Et même si tu devais
Un jour repartir,
Je dois te l'avouer,
Tu as été comme un cadeau pour moi,
Tu resteras un doux souvenir...
Mais reste encore un peu,
Ne t'en va pas...

Je ne sais pas si c'est de l'amour,
Si ce sentiment sera pour toujours
Mais ça y ressemble beaucoup,
Comme un doux parfum
De miel et de vanille au loin
Qui nous prend par la main
Et qui fait de " toi et moi "
Peut-être un " nous " pour demain...

CB.

Auteur(e) Inconnu(e)


04/10/2018 - 09:07
Matriochka, un conte russe. 
 

 
Ce conte est une belle réussite, il nous plait énormément, autant du côté du texte que des illustrations. C’est une histoire qui réunit tous les ingrédients pour plaire aux enfants, mais également aux parents.
On y retrouve, en effet, une angoissante sorcière, mais également de l’amour et de la tendresse. La chute de l’histoire ne manque pas de surprendre les petits et les grands.

C’est une histoire qui nous fait voyager en Russie d’une manière poétique, elle nous emmène à la découverte de l’origine des poupées Matriochkas.
 

 
Ivan et Natacha, un couple de modestes moujiks, vivent au Nord-Est de Moscoudans la forêt de Semenov. Ils sont les heureux parents de cinq filles qui s’entendent à merveille, qui sont toutes plus belles les unes que les autres et que seule la taille différencie.
 
Chacune des filles possèdent un don particulier :
 
Katérina, l’ainée, cuisinait des plats délicieux.
Anna, la seconde, avait une voix enchanteresse.
Marina, la troisième, cousait et brodait à la perfection.
Tatiana, la quatrième, lisait dans les pensées.
Quant à la cinquième, Véra, elle était championne d’échecs.
 
Un jour, une triste nouvelle force l’ainée des cinq filles à travailler chez Baba Yaga,
une horrible sorcière qui adore dévorer les petites filles.
Pas question pour ses sœurs de la laisser seule avec l’ogresse.
La plus jeune décide qu’elles se cacheront sous sa robe afin de l’aider si elle veut la manger.
La grande complicité des filles et leurs talents permettront de vaincre la terrible sorcière.
 
Ce conte est un plaisir à lire, il suscite des émotions variées : on
sourit devant la complicité des filles, on est triste lorsque l’ainée
est forcée de partir, on frissonne devant la sorcière, on est
impressionné par le courage, la solidarité et l’ingéniosité des sœurs
qui sont, par ailleurs, très attachantes.
 
Au fil des pages, on en apprend davantage sur l’origine des Matriochkas
qui sont le symbole de la fertilité. Ce qui arrive à la sorcière à la
fin du conte nous le rappelle avec tellement de douceur.
 
À ce moment, l’impressionnante sorcière n’est plus qu’un lointain souvenir.
 
C’est un conte qui permet aux enfants de découvrir une nouvelle culture
notamment à travers les vêtements traditionnels que l’on découvre dans
les illustrations.
 





 
Les illustrations sont assez remarquables, elles sont colorées et dégagent
une fantastique ambiance. Elles nous transportent dans un merveilleux
voyage en Russie. Les illustrations ont un aspect légèrement ancien ce
qui donne encore un peu plus de charme au conte.

 
L’histoire est passionnante, elle peut être exploitée de nombreuses façons :
ouverture sur le monde, classement de grandeur, dénombrement,
vocabulaire nouveau, bricolage sur le thème des poupées russes…

 
C’est une lecture à découvrir en ayant les poupées près de soi, cela rend la lecture encore plus vivante et intéressante.
 
Louise a tout de suite fait le rapprochement entre cette histoire et celle
du Petit Poucet : fratrie, pauvreté, ogresse, forêt… Ce n’est pas faux,
mais Matriochka me semble tout de même moins angoissant que le Petit
Poucet dont le suspens et certaines scènes peuvent être assez difficiles
pour les enfants les plus sensibles.

 
Je vous recommande ce conte russe sans aucune réserve, à la maison nous l’apprécions énormément, c’est un coup de cœur."
03/10/2018 - 10:05
Lever du jour



En ce début d’automne,
Le soleil commence à se lever.
Les caresses orangées de ses rayons
Entre les majestueux sapins,
Éclaire la brumeuse clairière,
La nature est apaisée !
Les cimes des arbres
Frissonnent dans le vent,
La forêt est flamboyante
Et les champs lumineux !
Il y a quelque chose qui jamais ne change,
Et qui est toujours aussi beau,
Sur notre jolie terre,
C'est l'éternel recommencement
Du jour !

Michelle
02/10/2018 - 10:06
Au temps où longuement j'avais souffert

Emile Verhaeren (1855-1916)Recueil : Les heures claires (1896).
 
Au temps où longuement j'avais souffert,
Où les heures m'étaient des pièges,
Tu m'apparus l'accueillante lumière
Qui luit aux fenêtres, l'hiver,
Au fond des soirs, sur de la neige.

Ta clarté d'âme hospitalière
Frôla, sans le blesser, mon cœur,
Comme une main de tranquille chaleur.
Puis vint la bonne confiance,
Et la franchise, et la tendresse, et l'alliance
Enfin de nos deux mains amies,
Un soir de claire entente et de douce accalmie.

Depuis, bien que l'été ait succédé au gel,
En nous-mêmes, et sous le ciel,
Dont les flammes éternisées
Pavoisent d'or tous les chemins de nos pensées,
Et que l'amour soit devenu la fleur immense
Naissant du fier désir
Qui sans cesse, pour mieux encor grandir,
En notre cœur se recommence
Je regarde toujours la petite lumière
Qui me fut douce, la première.

Emile Verhaeren
02/10/2018 - 07:22

01/10/2018 - 07:47



Retour de la réalité !

Redonner le goût
De l’espoir, du merveilleux,
La saveur du bonheur,
Le parfum de la beauté.

Qu’au-delà
Des nuages dorés,
Il y a une cité aux
Fondations de l’Eternité,
Où l’amour est Roi,
Où l’amour règne,
Où les choses oubliées
Du cœur redeviennent
Réalité pour toujours.

Redevenons
Les enfants de la Lumière,
Où le goût de l’espoir,
Du merveilleux respire
Le parfum du bonheur
Et de la beauté.

Que cette cité d’or
Brille dans nos cœurs,
Qu’elle illumine nos sens,
Qu’elle devienne réalité
Dans nos pensées.

L’amour brille toujours
Pour ceux qui savent
Ouvrir leur cœur
Et la recevoir !

Patrick Etienne

30/09/2018 - 21:32
30/09/2018 - 07:36


Une fleur d'Automne
 
Une fleur
s'est ouverte devant moi
comme le bonheur s'échappe
d'une chambre un beau matin.
Elle a fané
en laissant sur mes doigts
une empreinte...
Une fleur sèche ses pleurs
pour répandre l'Amour du Temps.
Une fleur
s'est ouverte devant moi
comme le bonheur
arrive dans une chambre
un beau matin,
elle a fané, elle a séché,
renouvelée
elle a répandu le bonheur
cette fleur.
 
Musica 72
29/09/2018 - 10:53
Arrière-saison




Arrière-saison
La couleur verte
tremble
entre les mains
de l’automne
La mort maquille
les feuilles
pour leurs noces
avec le givre
Un silence très ancien
se loge
dans la lumière
qui se tait
et le Temps jette
les heures insouciantes
dans un feu sans mémoire

Kamal Zerdoumi
Ce commentaire a été modifié le 29/09/2018 à 10:54
29/09/2018 - 08:58
Maman est partie haïku.Proposé par Roxane.