Évariste Boulay-Paty, né à Donges le 10 octobre 1804 et mort à Paris le 7 juin 1864, est un poète romantique français.
L'apparence
Recueil : Les sonnets et poésies (1851)
Ici-bas, oh ! vraiment c'est une étrange chose : Quand on souffre le plus, on prend un air joyeux ; Quand on porte en son sein le cœur le plus morose, On met, pour le cacher, un sourire en ses yeux.
De sa peine chacun meurt, et personne n'ose Ôter à son chagrin son voile insoucieux ; Homme, on veut être gai comme un enfant bien rose, Et l'on refoule en soi sa douleur de son mieux.
Dans ce monde d'oubli, voilà, voilà l'usage ! Mais qu'on n'aille donc pas nous juger au visage, Ni prendre pour du vrai tout ce clinquant moqueur !
Comme un arbre fleurit et verdit à l'écorce Quand son vieux tronc creusé penche et tremble sans force, On sourit au dehors, et l'on est mort au cœur.
La Fabuleuse Histoire D'une Plume... Il était une fois une plume, qui toute seule, s'ennuyait. Une toute petite plume qui voulait voyager. Elle rêvait d'écriture, désirait rédiger des lettres sans ratures, Des lettres enflammées... Et ce jour arriva, elle connut l'encrier. Il la prit dans ses bras et la couvrit de baisers. Partons lui dit-il, voguons sur le papier, fêtons notre idylle... Remplissons les cahiers ! Immergeons les feuilles, inventons des sonnets. Sois reine des recueils toi ma plume adorée ! Et ils vécurent l'Amour unique & partagé qui jour après jour... Ne voulait s'anémier... Mais petit à petit, l'encrier se vidait. Ils avaient tant écrit que la plume s'usait. Nous ne sommes pas immortels... Songea la petite plume... Que la vie est cruelle dit-elle, le coeur plein d'amertume. Voyons dit l'encrier, rien ne peut nous séparer. Nous sommes unis à jamais sur les feuilles de papier... Auteur(e) Inconnu (e)
Un peu d'attention envers ceux qui souffrent , où en grande solitude , une pensée pour eux. (lire la poésie de Blanche proposée par Cynthia ci dessous.)
Ce commentaire a été modifié le 03/09/2018 à 11:01
L'apparence
Recueil : Les sonnets et poésies (1851)
Ici-bas, oh ! vraiment c'est une étrange chose :
Quand on souffre le plus, on prend un air joyeux ;
Quand on porte en son sein le cœur le plus morose,
On met, pour le cacher, un sourire en ses yeux.
De sa peine chacun meurt, et personne n'ose
Ôter à son chagrin son voile insoucieux ;
Homme, on veut être gai comme un enfant bien rose,
Et l'on refoule en soi sa douleur de son mieux.
Dans ce monde d'oubli, voilà, voilà l'usage !
Mais qu'on n'aille donc pas nous juger au visage,
Ni prendre pour du vrai tout ce clinquant moqueur !
Comme un arbre fleurit et verdit à l'écorce
Quand son vieux tronc creusé penche et tremble sans force,
On sourit au dehors, et l'on est mort au cœur.
Évariste Boulay-Paty
Il était une fois une plume, qui toute seule, s'ennuyait.
Une toute petite plume qui voulait voyager.
Elle rêvait d'écriture, désirait rédiger des lettres sans ratures,
Des lettres enflammées...
Et ce jour arriva, elle connut l'encrier.
Il la prit dans ses bras et la couvrit de baisers.
Partons lui dit-il, voguons sur le papier, fêtons notre idylle...
Remplissons les cahiers !
Immergeons les feuilles, inventons des sonnets.
Sois reine des recueils toi ma plume adorée !
Et ils vécurent l'Amour unique & partagé qui jour après jour...
Ne voulait s'anémier...
Mais petit à petit, l'encrier se vidait.
Ils avaient tant écrit que la plume s'usait.
Nous ne sommes pas immortels...
Songea la petite plume...
Que la vie est cruelle dit-elle, le coeur plein d'amertume.
Voyons dit l'encrier, rien ne peut nous séparer.
Nous sommes unis à jamais sur les feuilles de papier...
Auteur(e) Inconnu (e)
Un peu d'attention envers ceux qui souffrent , où en grande solitude , une pensée pour eux.
(lire la poésie de Blanche proposée par Cynthia ci dessous.)
Le partage
Le partage ne divise pas.
Au contraire, il rassemble ce qui a été séparé, divisé.
On sort de soi-même pour aller vers les autres,
avec bienveillance, contentement et modestie.
Retrouve cette humilité joyeuse,
animé du désir de servir le monde.
C'est toi-même que tu recevras en partage,
ta réalité profonde, en accord
avec la réalité harmonieuse de l'univers.
Dugpa Rimpoché
Brume insaisissable
ton filet impalpable
est piège de lumière
ne fais pas la fière
le soleil chauffera
qui bientôt t'effacera
Malices
12/08/2018