De tout.......!

Par Yannick Fondin - 1 il y a 10 années
08/11/2018 - 08:43
Du travail d'artiste ...
 


















08/11/2018 - 08:17
Les étonnantes Joues du légendaire Joueur de Jazz Dizzy Gillespie .

John Birks Gillespie, plus connu sous le nom de Dizzy Gillespie, était un trompettiste de jazz américain, célèbre pour avoir popularisé le bebop, un style de jazz des années 1940. Un des traits marquants du musicien était ses grosses joues, qui semblaient sur le point d’exploser quand iljouait de la trompette.
 
Les médecins qualifient l’état de Gillespie de laryngocèle – une masse dans le cou emplie de liquide ou d’air, mais le trompettiste a déclaré que des scientifiques avaient étudié ses joues et leur avaient donné le nom de « poches de Gillespie ». Quel que soit votre choix, les compétences et le talent de Gillespie sont indéniables.
Si vous êtes un amateur de jazz, vous connaissez le son. Mais si vous n’avez jamais vu Gillespie jouer, les images de son cou et de ses joues sont presque alarmantes, comme si quelqu’un avait attaché son cou à une pompe à vélo.
Tandis que Dizzy a dit un jour qu’un scientifique avait étudié son visage et l’avait appelé «la poche de Gellespie», le terme plus technique pour expliquer pourquoi son cou se gonflait comme celui d’un ouaouaron serait un laryngocèle. Un laryngocèle est une affection bénigne (mais non à éviter) dans laquelle une personne a un sac vide à côté de son larynx.
Le sac à air peut partager l’air avec les gaz s’écoulant au-delà de la boîte vocale et se dilater lorsque la pression dans la bouche / gorge augmente. Gillespie était doté ou avait créé avec force – grâce à une utilisation continue et rigoureuse – de deux d’entre eux, donnant ainsi naissance à ce visage classique accompagnant chacun de ses coups de corne.

Cependant, ce qui est arrivé aux joues de Gillespie était un phénomène distinct et plus commun. En cas d’utilisation intensive et répétée, les muscles buccinateurs de la bouche qui tapissent les joues peuvent s’étirer et se déformer. Il est assez courant que les joues gonflées du ballon soient parfois appelées «maladie du souffleur de verre» en raison de la
pratique professionnelle consistant à forcer de manière répétée l’air à travers un tuyau en métal.

Il est presque normal qu’un homme qui a tant donné au jazz ait une anatomie de la nuque qui permette de contrôler le flux d’air.

Dizzy Gillespie

 

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Ce commentaire a été modifié le 08/11/2018 à 08:18
08/11/2018 - 07:32
La Forêt de Białowieża est l’une des dernières Forêts primaires d’Europe.

À cheval sur les frontières de la Pologne et de la Biélorussie, on trouve un rappel de ce à quoi ressemblait l’Europe avant l’arrivée de l’homme.
La forêt de Białowieża est la plus grande partie restante d’une vaste forêt vierge qui s’étend sur des milliers de kilomètres d’un coin à l’autre de la plaine européenne. Quelque chose de très grand et de très rare remue encore dans la forêt.
 
Bien que la Pologne et la Biélorussie partagent la même forêt, la frontière la traversant directement, il s’agit maintenant d’un site classé au patrimoine mondial de l’UNESCO. Comme le montrent ces photographies, peu de choses ont changé ici depuis des milliers d’années. Il abrite toujours le mammifère terrestre le plus lourd d’Europe, le Bison d’Europe. Pourtant, la région a été témoin de bouleversements sociaux et politiques, dont l’un consistait à voir le bison d’Europe éradiqué des
confins de la forêt. Białowieża a vu peu de paix au vingtième siècle.

La forêt de Białowieża
 

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keko64
 

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Mark Veraart
 

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vlod007
 
Sa géographie n’a pas toujours été déterminante pour l’avenir de la région. Bien que la forêt soit visitée aujourd’hui par plusieurs
milliers de personnes, le seul passage possible à travers elle fut longtemps par bateau jusqu’au XIVe siècle. Puis, lorsqu’elle s’est
retrouvée entre les mains du roi polonais Władysław II, la valeur de la forêt et de sa faune a été reconnue. Elle fut alors protégée et utiliséecomme source de nourriture pour l’armée polonaise (lorsqu’elle a été rappelée sous les ordres de la noblesse). Toute personne prise au braconnage était sommairement mise à l’épée.
 

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Frank Vassen
 

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vlod007
 
La forêt fut de nouveau protégée par Władysław IV en 1639. Il libéra tous les paysans vivant dans la région à une condition unique : celle de devenir des forestiers royaux et de s’occuper de la volonté du roi. Ce qui est inhabituel pour un monarque à ce moment-là, Władysław les a également exemptés de tout impôt.
 

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Kalense Kid
 
La dernière partie du même siècle a vu la création de quelques villages dont les populations ont développé de petites industries locales pour extraire le minerai de fer et produire du goudron (une fosse que vous pouvez voir ci-dessus).
 

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Mark Veraart
 

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Mark Veraart
 

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Justi92
 
La fin des années 1700 était une période terrible pour les Polonais. Le pays, Polonais-Lituanien, autrefois florissant, a été effacé et il a étédivisé pas moins de trois fois en l’espace de quelques décennies. La Russie, la Prusse et L’Autriche des Habsbourg ont divisé le pays et Białowieża est tombé aux mains des Russes.
 

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Eric de Haan Rotterdam
 
Les forestiers libres ont été immédiatement rétrogradés au servage. La chasse était permise toute l’année à l’aristocratie russe. Et en quelques années, le nombre de bisons d’Europe était tombé à seulement 200. Heureusement, le tsar suivant a rétabli la protection et réengagé de nombreux forestiers. Cela a porté le nombre de bisons à environ 500, même si une révolte de 1830 a laissé la région sans protection.
 

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vlod007
 
À partir de ce moment et jusqu’à la Première Guerre mondiale, la vaste forêt était sous la protection des tsars. Elle est redevenue un terrain de jeu royal avec de nombreux prédateurs anéantis et des cerfs et des
orignaux importés d’autres parties de l’empire. La dernière chasse royale a eu lieu en 1912, mais ce fut le déclenchement de la Grande Guerre qui se révéla catastrophique pour Białowieża.
 

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vlod007
 

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vlod007
 
L’armée allemande s’empare de la région en 1915, ce qui conduit à une chasse à nouveau non réglementée. De plus, les Allemands ont exploité les ressources naturelles de la forêt pour alimenter leur effort de guerre et des pans entiers ont été détruits. Ce n’est qu’en 1919 que l’armée polonaise a repris la forêt. Pas un seul bison n’avait survécu.
 

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justi92
 

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Mark Veraart
 
La guerre soviéto-polonaise de 1921 a vu la forêt revenir entre les mains des Polonais. Alors que la paix régnait enfin, une recherche désespérée dans les zoos du monde entier a commencé. En 1923, 54 bisons d’Europe avaient été découverts dans divers zoos du monde, dont aucun en Pologne.
Heureusement, un certain nombre de zoos ont accepté de vendre leurs bisons et, en 1929, quatre d’entre eux ont été réintroduits dans la forêt. Białowieża est devenue un parc national l’année suivante.
 

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Frank Vassen
 

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vlod007
 
En 1939, il y en avait seize dans le parc. La région fut victime du nettoyage ethnique de Staline. Toutes les personnes d’origine polonaise ont été déportées dans des régions très éloignées de l’Union soviétique et des ouvriers forestiers russes y ont été amenés. Pourtant, l’Allemagne, pansant ses plaies depuis vingt ans, était prête pour un deuxième tour. En 1941, ils étaient de retour dans la forêt et les nouveaux habitants russes furent tués ou jetés à la rue.
 

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youkawi
 

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youkawi

Le Reichsmarschall de Hitler, Hermann Göring, considérait l’endroit comme la plus grande réserve de chasse au monde, mais ses rêves furent de courte durée. La forêt était partiellement contrôlée par les partisans polonais et russes et les Allemands n’ont jamais vraiment réussi à prendre le contrôle, malgré les tentatives brutales de la Gestapo. En 1944, l’Armée rouge avait repris la forêt et l’année suivante, Göring sesuicidait sous la garde des Américains.
 

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chadchat
07/11/2018 - 21:49


 La victoire en chantant
 
Après la victoire, les flonflons de la chanson cocardière entonnent un air triomphal :
Ils ont rendu l’Alsace et la Lorraine (Gesky, 1919)
 
Quand le bien-aimé tressaille d’aise
Au bruit des fers de nos chevaux
Entends vibrer la Marseillaise
Au bord du Rhin roulant ses eaux

 
Nos régiments, dans les rues de Saverne
Chantent gaiement nos airs nationaux
Et leur gaîté, dans les vieilles tavernes
A fait pâlir les sinistres bourreaux
 
 
 
La cantatrice Marthe Chenal, engagée comme infirmière et chanteuse au front, « incarnation vivante de la Marseillaise« , peut entonner le 11 novembre 1918 l’hymne national sur les marches de l’Opéra de Paris devant la foule.
 

 
D’autres rendent hommage au poilu, soutier et forçat de la victoire par-dessus tous.
 
Qui a gagné la guerre ? (Bérard, 1918)

C’est à l’ouvrier que revient toute la gloire
Hurle un mécano qui f’sait les munitions
L’ député répond : J’ai forcé la victoire
Faisant des discours, votant les restrictions
Partout, on glorifie le Tigre
Et Wilson, Foch, Pétain et Gouraud
Tous ces grands-là, faut pas qu’on les dénigre
Et pourtant, le glorieux, le plus beau

C’est le Poilu, soldat de France
Qui, sans peur, marchait au combat
Bravant la lutte et la souffrance
Le Poilu était toujours là !
Le sac au dos, couvert de terre
Oui, c’est lui qui fit nos succès
C’est lui qui l’a gagnée, la guerre,
Le Poilu, le soldat français !
  
Pourtant le pays a parfois du mal à reconnaître et accueillir ses soldats, mutilés, gueules cassées, assombris par la guerre. Gêné devant le vivantrappel de ce qu’il n’a pas vécu dans sa chair, « l’arrière » se détourne du poilu, préférant les plaisirs de la paix retrouvée et l’effervescence à venir des « années folles ».

07/11/2018 - 17:00
Sarlat, symbole de l'art de vivre périgourdin.

Par Hugues Dérouard

  Sarlat est l'une des villes les plus visitées de France. Avec ses 77 monuments protégés, Sarlat nous fait découvrir son histoire mouvementée. Découverte d'un joyau blotti entre Vézère et Dordogne, devenu à lui seul le symbole de l'art de vivre périgourdin.



Place de la Liberté, jour de marché dans la capitale du Périgord noir.

Les étals de fruits et légumes mais aussi, de noix, de foie gras ou cabécous s'échappent du marché couvert installé dans l'église Sainte-Marie.


En arrière plan, le bulbe effilé du clocher de la cathédrale Saint-Sacerdos (XVIe siècle).
Une balade dans Sarlat avec nos meilleures adresses. Un samedi matin de juillet, jour de grand marché. Sarlat est noyé de touristes. Difficile de se repérer dans ce labyrinthe de ruelles envahi par la foule qui déambule, bavarde ou sirote des bergeracs aux terrasses en grignotant des toasts aux truffes d’été. Pour nous guider, nous nous mettons dans les pas de Patrick Lavergne, le chef du restaurant Le Présidial, qui effectue ses dernières emplettes avant le déjeuner. Le cuisinier se faufile d’étals en étals chez ses marchands préférés. Huilede noix, fraises, foie gras, saucissons aux cèpes, magret de canard, liqueurs, cabécous, confitures de châtaignes... Un délice pour les sens.
Sarlat cumule 77 monuments protégés !Tout autour de nous, le décor a de quoi éblouir !
Les bâtiments de pierre blonde resplendissent au soleil, magnifiques. Sous nos yeux, la masse gothique de la cathédrale Saint-Sacerdos, les pinacles et les fenêtres à meneaux du palais épiscopal ou encore la haute façade Renaissance de l’hôtel de La Boétie – où est né l’illustre Étienne de La Boétie en 1530. À deux pas, sur la place de 
la Liberté, les arcades de l’hôtel de ville font face à 
la silhouette trapue de l’église Sainte-Marie.Puis se découvre la ravissante place du Marché-aux-Oies,célèbre pour ses oies sculptées, sur lesquels veillent le manoir de Gisson, l’hôtel de Vassal, ou encore l’hôtel Plamon...

Autant de demeures rivalisant d’élégance qui témoignent de l’aisance de la noblesse locale à partir du XVe siècle. « Sarlat passe pour être la ville d’Europe avec la plus forte concentration de monuments classés au kilomètre carré ! », affirme Patrick Lavergne. Pas moins de 77 monuments protégés répartis sur 10 hectares.



Promesse de délices gastronomiques, les trois oies de bronze sculptées par François-Xavier Lalanne en 1992.
République, la frontière entre deux Sarlat.

En cette haute saison, il faudrait, pour respirer un peu, rejoindre l’ouest de la ville, au-delà de la rue de la République qui coupe la
ville en deux depuis le XIXe siècle. Le quartier est moins touristique, mais séduit, une fois de plus, par la profusion de son
patrimoine. Rue Jean-Jacques-Rousseau, se découvrent le portail baroque de la chapelle des Pénitents, l’imposante silhouette de l’abbaye Sainte-Claire, ou encore, à deux pas, la cour intérieure de l’hôtel de Cerval, du XVIe siècle. Plus haut encore, sur les coteaux, on admire Sarlat dans son intégralité : un ensemble d’une harmonie saisissante – enchevêtrement de toits de lauze et pierres couleur ocre blond – que rien ne semble pouvoir altérer. Difficile d’imaginer que Sarlat était une ville insalubre il y a cinquante ans. Nous nous rendons dans la librairie Majuscule, rue de la République. Son gérant, le romancier Jean-Luc Aubarbier, nous montre, rayon régional, des images en noir et blanc des années 1950,témoignant d’une ville misérable,aux façades délabrées. « Je me souviens des égouts à ciel ouvert », dit-il. Un chroniqueur décrivait alors terriblement : « Notre belle rue de la République offre un aspect lamentable. Ce n’est plus une rue [...], c’est un cloaque, un affreux bourbier, gluant, collant, infect. »
Nombreuses sont les personnalités qui pourtant alertèrent sur la beauté architecturale de Sarlat, dès les années 1940.



L’hôtel de Cerval.
Renaissance de Sarlat, sauvé par la loi Malraux« Parmi elles, le Dommois Lucien de Maleville, recenseur des Monuments historiques, ne ménagea pas son temps pour inventorier les bâtiments intéressants de la vieille ville », note Anne Bécheau,
historienne. Il y eut également un certain Jacques Boissarie, qui lança en 1952 un festival des Jeux du théâtre et qui choisit l’architecture deSarlat elle-même comme décor de ses pièces. Autant d’efforts qui finirent par arriver aux oreilles de Malraux, ministre de la Culture. La capitale du Périgord noir sera tout simplement la ville-pilote de sa fameuse loi sur les « secteurs sauvegardés », en 1962. En 1969, on compte pas moins de 34 chantiers de restauration dans la ville, simultanément. C’est le réveil de la belle endormie, qui retrouvepeu à peu tout son lustre. Résultat quelques décennies plus tard : prèsde deux millions de touristes arpentent la cité...

La cathédrale Saint-Sacerdos et ses maisons en toit de lauzeSarlat, un décor authentique pour les cinéastes.
Mais ce n’est qu’une des nombreuses résurrections de Sarlat, née au IXe siècle d’une abbaye bénédictine. Anéantie par la guerre de Cent Ans, la ville, prospère grâce à la culture du chanvre et aux draps confectionnés par ses tisserandes, connaît un âge d’or de la fin du XVe au XVIe siècle. Pour la remercier de sa fidélité au royaume de France, Charles II lui a, en effet, octroyé de nombreux privilèges. Tourelles d’escalier, portails monumentaux, fenêtres à meneaux...

Les familles quiont accédé à la noblesse édifient des hôtels particuliers plus somptueux les uns que les autres. L’évêque de Sarlat, Nicolas Gaddi, introduit, parallèlement, le style artistique et les idées humanistes dela Renaissance. Après les ravages des guerres de Religion, Sarlat connaîtra encore une nouvelle période faste. Les négociants et la noblesse de robe, magistrats exerçant la justice royale au présidial, assurent la prospérité de la ville jusqu’au XVIIe siècle. En témoigne, l’hôtel de Vienne, place Lucien-de-Malleville, palais urbain élevé pour un ancien palefrenier devenu surintendant des finances et président de la Cour des comptes d’Henri IV. Depuis sa dernière renaissance, la ville attire massivement les cinéastes en mal de décor authentique, parmi lesquels Bertrand Tavernier (La Fille de d'Artagnan), Ridley Scott (Les Duellistes), ou Laurent Boutonnat (Jacquou le Corquant). Mais loin d'être une ville-musée, Sarlat a su se renouveler et se réinventer.

L'hôtel de Vienne, appelé aussi hôtel de Maleville, est un vrai petit palais Renaissance du XVIe siècle construit par un palefrenier devenu président de la cour des comptes


Une mystérieuse lanterne des morts.

C’est la plus grande énigme de Sarlat. Dans le jardin des Enfeus (l’ancien cimetière) face au chevet de la cathédrale, trône un drôle de monument roman de forme ovoïde et surmontée d’une coupole. On le surnomme, depuis le XVIIe siècle, la « lanterne des morts ». Était-ce une chapelle funéraire ? Un fanal pour guider les pèlerins ? Ou un monument élevé en l’honneur du passage de saint Bernard à Sarlat en 1147 ? Aujourd’hui, le mystère plane encore sur cet insolite monument vraisemblablement élevé au XIIe siècle. Pour l’anecdote, la silhouette de la « lanterne des morts » aurait en partie inspiré Jean Nouvel pour sa tour Agbar, gratte-ciel de 145 mètres que l’architecte a dessiné à Barcelone.
Une ère nouvelle par Jean Nouvel.
En témoigne l'abbaye Sainte-Claire, qui accueille aujourd'hui des logements, ou, surtout, l'église Sainte-Marie. Désaffectée à la
Révolution, elle a été métamorphosée par Jean Nouvel en marché couvert :deux monumentales portes d'acier servent d'entrée à l'édifice. Dans l'ancien clocher, un ascenseur offre un panorama à 360° sur la ville.
L'architecte expliquait dans Sud-Ouest combien avoir passé son enfance à Sarlat lui a été bénéfique.
"Depuis j'ai regardé l'architecture d'une autre façon. Dans ce métier, on essaie de recréer des choses qui nous ont éblouis, qui nous ont émus, et c'est lié à notre vécu, que ce soit la lumière dans un escalier à travers des vitraux géométriques, des plafonds peints, des ombres grises sur des murs gris ou des murs de pierres en continuité avec la lauze, de la même couleur, utilisée pour les toits. Toutes ces sensations-là, elles font partie de ma culture, de mes désirs." Et il ajoute par ailleurs : "Que les monuments franchissent les siècles, nous le savons, mais qu'un ensemble de ruelles populaires nous parvienne conservé et restauré avec cette
précision, c'est l'improbable chance sarladaise."



La nef de l'église Sainte-Marie reconvertie par Jean Nouvel en marché couvert. Depuis le sommet du clocher, dans la cabine de verre de l'ascenseur, lui aussi signé Jean Nouvel (1992), la vue sur les toits deSarlat est exceptionnelle

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architecture


07/11/2018 - 15:05
Merci Cynthia ce coin de bretagne est en face de chez moi (à vol d'oiseau!8 KMS).
petit point au dessus de Pleubian

Je vous transporte de l'autre coté de l'Atlantique....

Feuillage d’automne près du lac Wenatchee, USA (vidéo)

Lac Wenatchee State Park est une zone de loisirs public situé à l’extrémitéest du lac Wenatchee , un glacier – et alimenté la fonte des neiges du lac dans la forêt nationale de Wenatchee sur le versant est de la Cascades de montagnes dans l’état de Washington . Le parc national s’étend sur 200 hectares (199 ha) et il est divisé en deux parties, le parc de la rive nord et le parc de la rive sud, séparés par la rivière Wenatchee . Le parc est géré par la Commission des parcs et loisirs de l’État de Washington .
Ce commentaire a été modifié le 07/11/2018 à 15:24
07/11/2018 - 14:59
Pour info : le temps qui passe .



Le paon et le palais.

Un jeune paon, imbu de son plumage
Fût pris dès son plus jeune âge
En mains par une vieille pintade
Qui laissa son vieux coq en rade.

Lors, notre jeune volatile
Qui se trouvait fort volubile
Ne fût plus satisfait de son habitat
Et se rêva en costume d'apparat.

Pourquoi, se disait-il, se contenter
D'un simple poulailler, fût-il doré,
Alors que, sans travailler,
Je puis demeurer au palais.

Il me suffit, si mes calculs sont bons,
De prendre mes congénères pour des pigeons
Et, pour les prochaines élections,
De bien jouer les trublions.

Ainsi fût fait, et contre toute attente,
Il prît la place laissée vacante
Par tous les vieux coqs déplumés
Dont tout le monde s'était lassé.

Pour constituer sa basse-cour
Il fit appel à des vautours
Aptes à tondre la laine,
A amasser toutes les graines.

Ses anciens congénères
Qu'il jugeait fort vulgaires
Virent enfin, mais un peu tard,
Qu'on les prenait pour des bâtards.

Fort de son plébiscite aux élections,
Notre dieu-paon, tel Pygmalion,
Favorisa un jeune sardouk
Dont il se servait comme bouc.

Grisé par ses nouvelles prérogatives,
Celui-ci, de manière fort hâtive,
Se crût par son maître autorisé
De jeunes oisons brutaliser.

Las, malgré la volonté manifeste
De celer ces faits funestes,
L'histoire vînt à transpirer
Hors de murs du Palais.

Devant ce gros scandale,
Notre apprenti Sardanapale
Dût rétropédaler
A son grand regret.

Il envoya ses janissaires
Désigner un bouc émissaire
Mais la sauce ne prît pas
Et l'oisillon resta sans voix.

Moralité :
Même les rois de l'enfumage,
Ceux mêmes qui se voulaient rois mages,
Tombent un jour de leur piédestal
Et devront quitter leur habit royal.

Fable de Jean De La Fontaine (1621-1695)

revisitée par un auteur inconnu que l'on félicite au passage pour son talent
et le régal de cette lecture d'actualité . – avec Alexandre Thiery.

Ce commentaire a été modifié le 07/11/2018 à 15:00
07/11/2018 - 14:50
CHAPELLE NOTRE DAME DE PORT BLANC à PENEVENAN, LE PORT BLANC (côte d’Armor)
 




 
Cette chapelle à demi enterrée, ne possédant qu'un seul bas-côté, n'est à l'origine qu'une simple tour de guet avec un campanile, utilisé par tousles seigneurs des environs pour défendre la baie du port de Saint-Gildas.
Dès le 14ème siècle, un oratoire dédié à Sainte Marie est construit.

En 1492, des Soldats anglais, débarqués à Saint-Gildas, préfèrent faire demi-tour, après avoir confondu des fougères avec des soldats. Pour honorer ce miracle, une nouvelle chapelle est édifiée.
Au 16ème siècle, une fois la Bretagne rattachée à la Trance , le rôle religieux de l'édifice prime sur son rôle défensif. Un nouveau choeur est alors construit.
 


 
L'édifice actuel date du 16ème siècle.
La chaire hexagonale, en bois polychrome, datée de 1634, montre sur le dosseret la représentation d'un sablier au centre d'un cadran d'horloge.L'originalité de cette chaire réside dans le fait que le chiffre 11 n'apparaît pas tandis que le chiffre 12 est inscrit deux fois.

La caractéristique de cette chapelle est sa grande toiture à longs pans, entre deux larges pignons. L'édifice de plan rectangulaire, comprend unenef avec collatéral Sud de quatre gravées et un coeur à chevet plat avec deux collatéraux de deux travées.
La nef est couverte d'une voûte lambrissée en forme de berceau brisé.Le pignon Ouest est surmonté par un petit c locher-mur, élégant et simple.
On peut remarquer une influence anglaise dans certains détails de l'architecture.
On peut encore remarquer le calvaire, situé à proximité, le mur d'enceinte et l'escalier extérieur en pierres de taille.
 

 
Petite précision
J’ai visité cette chapelle… le grand escalier que vous voyez existait lorsque ce n’était que la simple tour de guet, les marches ne sont pas très hautes ceci afin de permettre aux chevaux de monter au pied de la tour…
07/11/2018 - 14:48
Entre Scopello & Erice, l’Ouest de la Sicile .

Une petite semaine pour découvrir la Sicile c’est court, surtout avec un rythme de vacances très cool. Alors après avoir découvert quelques merveilles du Sud-Ouest, je vous emmène sur le Nord-Ouest de l’Ile. En une à deux journées c’est totalement réalisable côté découvertes !

Voici les points d’intérêts sur la carte :

Castellammare del Golfo Cette petite ville au bord de la mer est très agréable pour une petite ballade sur son port. Il y a de nombreux bateaux de pèches, des restaurants et des plages assez grandes. Il ne faut pas manquer la vue depuis en haut, très sympa pour avoir un aperçu de la côte.

Scopello A 80 km à l’Ouest de Palerme se trouve la réserve naturelle de Zingaro, un endroit protégé et apprécié des plongeur. Un peu avant sur la route, nous avons fait une pause à Tonnara di Scopello, une crique réputée pour sa beauté et stop à plongée.



Déjà la vue depuis la route qui surplombe la crique est très sympa. On se gare au parking, payant, avant d’accéder à la crique, payante aussi. Les Siciliens n’ont pas oubliés de tirer quelques profits de touristes !




La Tonnara est un ancien port de pèche au thon, avec de beaux rochers dans la mer. C’est magnifique ! Les couleurs, les constructions qui se fondent dans le décors, la crique, les rochers, l’eau on adore.
Malheureusement, nous ne sommes pas les seuls et c’est ultra peuplé dansle coin …




Sous une grande toile un alignement de chaises longues m’interpelle, oui ici les gens aiment bien être les uns à côté des autres. Nous partons sur les rochers poser nos affaires et sortir nos masques de plongée Décathlon le super investis-
sement des vacances.






Et là sous nos pieds, c’est magique. Des rochers, des poissons, de toutes les couleurs et de toutes les tailles. On en profite pendant plus d’une heure et c’est vraiment superbe !
Bon p’tit bonhomme nous a quand même fait une p’tite crise de panique quandil s’est rendu compte qu’il avait d’énormes crabes là sous ses pieds et qu’avec le masque et son effet loupe c’était un peu trop pour lui…


Ou manger ? Nettuno, Scopello Après une matinée dans l’eau il est temps de trouver un endroit pour le déjeuner, alors sur les hauteurs de Scopello nous nous sommes arrêtés sur une jolie place dans ce restaurant. La terrasse est abritée, le
soleil tape fort en plein été en Sicile !


Une carte variée avec des salades, des pâtes, des fruits de mer c’est tout ce qui nous faut. Mon chéri s’est régalé de sa copieuse salade burrata, tomates & roquette et moi d’une savoureuse salade de poulpe aux tomates et pommes de terres.



On a testé également l’assiette de la mer pour découvrir les spécialités locales comme les petites crevettes frites et les sardines farcies à l’orange. J’ai adoré également le tartare de gambas rouges et le poissoncru mariné.


Nous avons ensuite fait un petit tour du village, très sympa avant de reprendre la route.






Nous avons un peu continué vers la réserve, il y avait beaucoup trop de monde nous sommes partis direction Erice, un village médiéval perché.

Erice Après une jolie route de montagne qui nous offre une vue magnifique sur la côte nous arrivons à Erice. C’est l’un des plus beaux villages de Sicile, perché à plus de 750 mètres de haut et surplombant Trapani et les îles Egades.
 





 


Erice avec ses ruelles pavés et se bâtiments historiques est une visite à ne pas rater. J’ai adoré me promener à pied dans les ruelles pavées, découvrir les maisons, les parcs et le château. Ce village semble être hors du temps, c’était une ballade bien sympa !



Au détour d’une rue j’ai trouvé une pâtisserie artisanale très sympa. On aacheté un p’tit assortiment histoire d’avoir des gourmandises pour le goûter.
J’adore la texture des sablés, la pâte est légère,très friable et pas trop beurrée.Les sablés au citron ou au cédrat était extra! J’ai bien aimé ceux à l’amande également et le cannoli à la ricotta et pépites de chocolat était top, les Siciliens aiment les pâtisseries !!


En bas d’Erice nous avons une vue sur la ville de Trapani et ses marais salants. Ce sera notre prochaine étape, mais après un tour en voiture enville nous décidons de ne pas nous attarder, la ville n’a pas vraiment de charme, c’est un port industriel.






Nous faisons un petit tour dans les marais salants histoire de voir les moulins. Le temps change, l’orage se lève, les lumières sont superbes.



Nous nous arrêtons au musée du sel avant de reprendre la route vers Sciacca,en passant par les vignes de Marsala, qui servent a élaborer ce vin sucré apprécié en apéritif.
J’ai bien aimé la Crema mandorla, un vin de Marsala aromatisé à l’amande. Ilse sert sur des glaçons mais il est parfait également pour parfumer lesiramisu. J’en ai trouvé à l’aéroport je suis ravie de ma p’tite découverte !

Prochaine destination en Sicile, je vous emmène à Palerme, dès mercredi prochain !
07/11/2018 - 14:10
Bien vrai ... Hélas !!!

 

Dans la vie, il existe deux types de voleurs :
 
Le voleur ordinaire :  
- C’est celui qui, vous vole votre argent, votre portefeuille,votre vélo, votre parapluie, etc...
 
Le voleur politique :  
- C’est celui qui, vous vole votre avenir, vos rêves, votre savoir,votre salaire, votre éducation, votre santé, votre force, et votre
sourire, etc...
 
La grande différence entre ces deux types de voleurs...
 

 C''est que le voleur ordinaire, vous choisit, pour vous voler votre bien...
 
 Tandis que le voleur politique, c’est vous qui le choisissez pour qu’il vous vole...
 
Et l’autre grande différence, qui n’est pas des moindres...
 

 C'est que le voleur ordinaire, est traqué par la police...
 
 Tandis que le voleur politique, est le plus souvent protégé par une escorte de police...