Vente aux enchères d'un escalier de la tour Eiffel .
C'est l'anecdote insolite de la semaine... Prêt à sortir le porte-monnaie pour un petit bout de la tour Eiffel ? C'est la Maison Artcurial qui propose le bébé, rien moins qu'un escalier de 4,30m de hauteur, aujourd'hui remplacé par un bel ascenseur !
Vestige luxueux du 19ème siècle, la jolie montée a déjàété vendue une première fois en 1983. Son dernier propriétaire, un riche collectionneur de Montréal, s'est permis un coup de pinceau qui ternit un peu son authenticité, mais vous ne serez pas surpris : ses 900kg d'histoire valent toujours leur pesant d'or. Le lot - (de son petit nom : numéro 4) - est estimé à 40 000€ minimum.
Vous cherchiez à redécorer le salon ? La bête est exposée dans la cour des enchères jusqu'à la vente... Nul doute que le 27 novembre prochain on s'arrachera ses 25 marches, en trinquant en grande pompe à la Dame de Fer !
Ce commentaire a été modifié le 13/11/2018 à 21:32
Le château est situé au coeur de la Transylvanie. Même si Bram Stoker y a planté l'action de Dracula...Le «véritable» personnage historique Vlad Dracula l'Empaleur avait ses quartiers au château de Poenari,à une centaine de kilomètres de là. Photo Olivier Pontbriand, Archives La Presse Sylvain Sarrazin
Inquiétants, ignobles, mystérieux... Bien que repoussants, les monstres légendaires appâtent toujours plus de victimes: les touristes friands de fantastique. Surtout qu'ils peuvent constituer un excellent prétexte pour contempler de beaux cadres ou glaner des infos instructives.
La cathédrale Notre-Dame-de-Paris n'a pas besoin de tirer profit de Quasimodo, tant sa réputation est immense. Photo Philippe Lopez, archives Agence France-Presse
Un petit selfie avec Nessie? Ou un verre de rouge avec Dracula? Il n'y a pas que cocktails, couchers de soleil, plages et autres merveilles qui attirent les nomades...Certains aiment à se laisser tomber entre les griffes de monstres mythiques. À tel point que leurs antres prétendus ont parfois fondé de véritables pôles touristiques sur le globe. Mais qu'est-ce qui nous attire tant sur les traces des yétis et krakens de ce monde ? Selon Pascale Marcotte, professeure à l'Université Laval et experte en tourisme et culture, ces destinations viennent faire vibrer notre coeur d'enfant. «Souvent, ces monstres-là nous ont accompagnés depuis notre plus tendre enfance, on en a rêvé, on en a eu peur, on s'est créé tout un imaginaire à ce sujet... Et on veut se rendre sur place, car même si, au fond, rationnellement, on sait qu'on ne verra pas de monstre, on aura toujours une pensée magique qui nous dit..."Peut-être que moi, je verrai quand même quelque chose..."», expose-t-elle. Se rendre sur place, fouler les pierres du «vrai» château, naviguer sur ce lac si notoire, brouille également les frontières entre l'imaginaire etle tangible. «En se rendant sur le lieu, qui est réel, on se sent proche d'un élément de vérité, même si on sait que c'est de la fiction: on est un peu dans un esprit de confusion...Et c'est un jeu auquel on aime se prêter quand on est ailleurs», poursuit Mme Marcotte. Bref...«On veut se replonger dans l'atmosphère générale qu'on s'est imaginée quand on a lu ces romans ou vu ces films et toucher du doigt ces lieux». Au-Delà Du Monstre. Et s'il est bien un aimant touristique mondial qui récolte pleinement les fruits de sa réputation mythique, c'est bien le Loch Ness... Qui attire des milliers de visiteurs depuis les années 30, en dépit des nombreux canulars désamorcés au fil des décennies. Une étape presque incontournable, même si certains voyageurs estiment que d'autres panoramas des Highlands écossais sont plus spectaculaires. «On s'attendait un peu à ce que ce soit un moment fort du séjour, avec l'histoire liée au lac...Indique le Montréalais Mathieu Valiquette, qui s'y est rendu en famille l'été dernier. Quand la guide a parlé à mon garçon de 7 ans, à qui on avait un peu expliqué la légende, il y a quelque chose de magique qui opérait. Mais le lieu en lui-même, en revanche, n'est pas tant à couper le souffle non plus. C'est beau, mais c'est pas wow. J'ai bien plus trippé à l'île de Mull [dans l'ouest des Highlands].» Stéphane Renaud, un voyageur de Mirabel, était quant à lui intrigué par les histoires du Loch Ness... Au point d'en faire une étape de son road trip britannique, l'an passé. Pas de monstre en vue, mais aucun regret. «Le fait qu'on en parle beaucoup, je voulais voir de quoi ça avait l'air. Le lac fait 39 km de long, c'était très tranquille, on était dans notre bulle. Mais je trouvais qu'on manquait un peu d'information», juge-t-il. Fantastique... & Historique. S'imprégner d'une atmosphère mythique ne dispense pas d'en récolter un bénéfice culturel. Le château de Bran, fer de lance du tourisme roumain dont la lugubre silhouette perchée sur une colline a servi de décor au fameux roman Dracula... Constitue l'archétype du lieu fantastique dont l'intérêt va bien au-delà de la simple étiquette «Repaire de vampires».Vincent Rowell, de Saint-Jean-sur-Richelieu, ne voue aucune passion particulière pour les créatures fantastiques; cela ne l'a pas empêché degarder un excellent souvenir de son passage à Bran. «Ce château n'a pas besoin de tout un appareillage lié à Dracula pour être intéressant. Il a une valeur historique en soi et m'a semblé extrêmement bien conservé et aménagé. C'est une visite qui vaut la peine», assure-t-il. «À l'intérieur, on trouve beaucoup d'informations sur la fonction de chaque chambre, confirme la voyageuse lavalloise Isabelle Lussier. C'est très pittoresque, assez impressionnant, plutôt sombre. La vue sur les montagnes alentour et le village est très belle.» Autre exemple de frisson à valeur ajoutée culturelle: des agences londoniennes organisent des visites guidées... Très prisées, sur les traces de Jack l'Éventreur, menant au gré des rues et bâtiments historiques du quartier East End. Animé par des experts, le circuit transcende la simple exploitation de la sordide histoire du meurtrier. «Le tour Jack L'Éventreur n'est pas une attraction de style "donjon" avec des acteurs costumés qui viendraient vous faire "Bouh!". C'est une approche et une étude sérieuses de ces crimes qui ont secoué Londres en 1888», prévient le site web de l'agence Discovery Walks. Le genre d'approche à recevoir la bénédiction de la professeure Pascale Marcotte. «C'est extrêmement tentant pour les offices de tourisme d'exploiter les mythes. Mais il faut être capable de transmettre de l'information qui est historique, pertinente, et qui n'ira pas juste dans le sens du fantasme.
Le centre d'interprétation du Loch Ness fournit des informations sur la géologie et les phénomènes naturels qui donnent l'impression qu'on voit une ombre apparaître», illustre-t-elle. En Prétexte Ou En Annexe. Tantôt rouage principal, tantôt adjonction sympathique: le monstre, sans être au coeur d'un lieu...(Vallée de Thame)... Ou d'un voyage, peut venir simplement le teinter de sa couleur mystérieuse. L'agence népalaise Bluesheep, qui organise des treks dans l'Himalaya...Mise ainsi sur le yéti pour l'un de ses circuits à travers la vallée de Thame. «Espèce réelle ou légendaire, elle fascine et inspire la terreur des habitants de la région. Tous disent l'avoir vu, l'avoir entendu, mais personne ne l'a jamais attrapé. Sur un trek de neuf jours, partez à la chasse du Yéti aux confins des hautes chaînes de l'Himalaya», propose l'organisation. Et si la bête ne se montre pas, pas de déception en vue, les «monstrueuses» montagnes suffisent à combler les aventuriers. Quant à certains endroits, leur réputation est déjà tellement titanesque...Qu'ils se paient le luxe de laisser leurs créatures dans l'ombre. Ainsi en va-t-il de la cathédrale Notre-Dame-de-Paris, qui n'a nul besoin de mettre le célèbre bossu de Victor Hugo au premier plan. Le site web officiel du monument n'en fait d'ailleurs aucune mention ! À en croire que, parfois, la magie du voyage lui-même a le pouvoir d'étancher notre soif de fantaisie. Des touristes contemplent le Trollstigen, un des endroits les plus spectaculaires de Norvège. L'été prochain, l'office de tourisme local organisera une chasse aux trolls dans le secteur. Photo David B. Torch, archives The New York Times
Huit Aventures Fantastiques. Même si les risques que les monstres convoités ne soient pas au rendez-vous restent extrêmement élevés, certains circuits touristiques peuvent toutefois...En mettre plein les yeux, et ce, sans avoir forcément recours à notre imagination. Voici huit exemples de destinations avec créatures mythiques en option, mais caractère majestueux garanti. Norvège - Des Trolls & Des Fjords. Les trolls pullulent sur l'internet. Mais il est ici question des «vrais» trolls, ceux issus des légendes scandinaves...Et qui sillonnent montagnes et forêts. Un de leurs berceaux ? Le comté de Romsdal, sur la spectaculaire côte ouest norvégienne. Mais si les créatures se dérobent à votre regard, attention les yeux: la route panoramique Geiranger-Trollstigen, qui peut se faire à vélo, réserve fjords, pics et cascades en pagaille. L'office de tourisme local organisera même un safari de trolls l'été prochain, où seront traquées les créatures transformées en pierres ou en buissons.
Roumanie - Sang Pour Sang Draculesque. En Roumanie, le flux touristique est vampirisé par une destination phare: le château de Bran, au coeur de la Transylvanie, qui a servi d'inspiration à Bram Stoker pour planter le décor de Dracula. Perché sur son rocher, dominant un remarquable paysage, l'édifice truffé de passages secrets compte près de 60 pièces plantant une atmosphère frissonnante. Et ce, même si le «vrai» Dracula, Vlad l'Empaleur, n'y a jamais séjourné; il résidait plutôt à une centaine de kilomètres à l'ouest...Dans la citadelle de Poenari, ruinée mais impressionnante à sa manière avec ses 1400 marches à gravir.
Chili - Ciel ! Des OVNI. Quand on pense aux petits hommes verts, le site de Roswell, au Nouveau-Mexique, envahit notre esprit. Mais le Chili se veut aussi un champion de l'observation des êtres venus d'ailleurs, en particulier sa région centrale. La petite ville de San Clemente, à près de 300 km au sud de Santiago, a ainsi officialisé...Un parcours de randonnée équestre de 30 km jusqu'à El Enladrillado, un mystérieux site de 200 pierres quadrillées que certains désignent ...Comme autant de plateformes d'atterrissages d'OVNI ou de traces laissées par une civilisation éteinte. Mais c'est aussi un bon prétexte pour traverser la superbe réserve nationale d'Altos de Lircay.
Écosse - Des Lochs & Des Scotchs. L'une des créatures les plus connues du monde a choisi de se nicher dans les Highlands écossais: comme cadre, il y a pire. Le Loch Ness peut se traverser en bateau et être admiré à partir des ruines du château d'Urquhart, datant du XIIIe siècle. Pour de «meilleures» chances d'apercevoir Nessie, un visiteur peut participer au circuit guidé...De dégustations de whisky organisé par Highland Taste à partir du village de Drumnadrochit, sur les bords du lac.
Pousser l'exploration des Highlands récompensera assurément les curieux adeptes de panoramas paisibles. Cette silhouette, là-bas, serait-ce celle d'un yéti ? Ah non, c'est un sherpa. Si on n'aperçoit pas le monstre, impossible en revanche de rater le mont Kongde. Photo Navesh Chitrakar, Archives Reuters
Népal - Marcher Dans Les Pas Du Yéti, Tintin au Tibet en a fasciné plus d'un, et nombre d'aventuriers seraient enjoués à l'idée de croiser le yéti au détour d'un sentier. La rencontre n'est pas garantie, mais d'autres monstres encore plus gigantesques attendront les randonneurs de pied ferme...Les sommets himalayens, auxquels tout trek à travers le Népal vous conduira.
Égypte - Sans Mots Face Aux Momies. Dans la plupart des destinations que nous avons évoquées jusqu'ici, apercevoir des créatures fantastiques reste hautement improbable. En revanche, Le Caire recèle les clés de réelles rencontres en chaire et en baume. Après avoir admiré les pyramides de Gizeh, on peut se pencher sur leurs anciens locataires...Les énigmatiques momies, au Musée égyptien du Caire. La plupart des corps embaumés trouvés depuis deux siècles, dont celui de Ramsès II, y sont exposés au public dans deux salles spécialement aménagées. Avec, parfois, des «invités spéciaux», comme la «momie hurlante», exhibée depuis février. S'animeront-elles sous vos yeux ? Peu probable; à moins que n'ayez pillé une tombe royale en route...
Colombie-Britannique - Où Se Cache Le Sasquatch ? Le pendant nord-américain du yéti, connu comme bigfoot ou sasquatch, fait aussi fantasmer les randonneurs. Sa présence a été «signalée» dans de nombreux États américains, particulièrement sur la côte Ouest, mais la Colombie-Britannique n'est pas en reste...La ville de Harrison Hot Springs, qui a établi un parcours consacré à la bête folklorique, n'hésite pas à en faire sa marque de commerce. Musée, statues et randonnées dans le parc provincial de Sasquatch sont au menu. Sans oublier les sources d'eau chaude pour se relaxer l'imagination...
Suisse - As-Tu Vu Le Dahu? Connaissez-vous ce mythe montagnard qui gambade à travers les Pyrénées et les Alpes ? Le dahu, une sorte de chèvre sauvage qui ne vit que sur des pentes, serait pourvu de deux pattes latérales plus courtes. Bien entendu, il s'effarouche facilement. En Suisse, une boucle de randonnée accessible à tous...D'une dizaine de kilomètres à partir du village d'Anzère, au coeur des Alpes valaisannes, lui rend hommage. Elle se pratique aussi en raquettes pendant l'hiver.
La cage où l'on suppose que fut enfermé et exposé le corps de la Corriveau, accusée d'avoir assassiné plusieurs maris. Photo Pascal Ratthé, archives Le Soleil
Créatures D'ici. Même si le Québec ne jouit pas d'un endroit touristique légendaire rayonnant internationalement...Voici Chasse-galerie: la légende – Film de Jean-Philippe Duval -Inspiré d’une populaire légende québécoise, relate la légende de plusieurs bûcherons isolés dans le bois qui pactisent avec le diable pour pouvoir retrouver leurs femmes.Troisième réalisation au cinéma après Matroni et moi (1998) et Dédé à travers les brumes (2009). Inspiré d’une légende québécoise du 19e siècle, dont la version la plus connue a été relatée par Honoré Beaugrand en 1900... Il n'en reste pas moins friand de contes et légendes. Quelques pistes locales pour les traqueurs de mythes et de créatures.
La Dame Blanche La légende veut qu'au XVIIIe siècle,les amants Mathilde et Louis se retrouvaient souvent au sommet de la chute Montmorency. Mais peu avant leur mariage, le soldat tomba au combat. Désespérée, Mathilde, parée de sa robe de future mariée, se jeta du haut de la chute. Depuis, on raconte qu'une forme blanche erre parfois dans les environs.
La Corriveau. Ce célèbre mythe qui mêle histoire et folklore relate la pendaison...Et l'exposition dans une cage d'une femme qui aurait assassiné plusieurs de ses maris au XVIIIe siècle. Dans ce cas, la légende n'est pas liée à un lieu particulier, souligne la professeure Pascale Marcotte, mais plutôt à la cage... Rapatriée du Massachusetts en 2013, qui est aujourd'hui exposée au public au Musée de la civilisation de Québec. Memphré & Consorts. Nous aussi, au Québec, on a des lacs. Alors forcément, on a également des monstres. Au lac Memphrémagog, la rumeur d'une créature lacustre...Court depuis des siècles, rapportée même par les autochtones. Sinon, onpeut toujours guetter Ponik, prétendu locataire du lac Pohénégamook... Dans le Bas-Saint-Laurent, ou encore Champ, l'anguille géante que même Samuel de Champlain aurait aperçue sur le lac portant aujourd'hui son nom.
Les Trous Du Diable. Il existe plusieurs «trous du diable» au Québec, cavernes et phénomènes géologiques...D'où ont jailli toutes sortes d'histoires fabuleuses et inquiétantes. Le plus connu ? Celui de Shawinigan, où une cavité s'est formée au fond des chutes de la ville...Où échoua le corps du prêtre Jacques Buteux, dit le mythe. Si on veut en avoir le coeur net, on peut toujours arpenter la grotte du trou du diable...De Saint-Casimir-de-Portneuf, longue de près de 1 km et accessible au public.
Les Monstres Autochtones. Les mythologies amérindiennes regorgent de monstres malfaisants, comme Ahkiyyini, le squelette-fantôme marin, ou Amarok,...L'esprit du loup traquant les chasseurs imprudents, chez les Inuits.
Ce commentaire a été modifié le 13/11/2018 à 18:25
La crypte des Capucins à Vienne renferme les sépultures de la maison de Habsbourg depuis 1633, famille ayant régné sur le Saint-Empire romain germanique et sur l'Autriche ainsi que la Hongrie et la Bohême (hormis le dernier empereur Charles Ier enterré à Madère).
Et pour cause, pendant plusieurs siècles, c’est par cette voie que les poissons et fruits de mer étaient transportés jusqu’au marché central deParis, les Halles. Ces derniers arrivaient, depuis l’embouchure de la Manche ou la mer du Nord, au port de Saint Denis, sans doute situé au niveau de l’actuelle Île Saint-Denis. Pour éviter d’avoir à faire le tour de la boucle de la Seine, le poisson était débarqué au nord de la capitale et acheminé versle centre de Paris par chasse-marée, des convois de charrettes empruntant une voie de terre appelée « chemin de la marée » puis « chemin des Poissonniers ». Les Halles centrales de Paris, construites sous le règne de Napoléon III, à l’emplacement du marché des Halles, centre commerçant de la capitale depuis le XIIe siècle (dessin de 1862)
La première mention d’un tel chemin date de 1307 et son utilisation s’est poursuivie jusqu’au développement du chemin de fer au milieu du XIXe siècle. Nos rues actuelles ont conservé cet héritage maritime et ont donné à la station de métro Poissonnière son nom qui nous rappelle cetteépoque où les poissons transitaient quotidiennement vers le plus vieux marché de vente en gros de Paris.
Le secret derrière les noms des stations de métro : Cadet Notre hostilité envers le métro parisien nous amène bien souvent à en occulter totalement les points positifs. On a tendance à l’oublier, mais, il n’y a pas meilleure leçon d’Histoire de France que nos chères stations de métro. Personnalités éminentes, batailles légendaires, événements marquants… autant d’éléments constitutifs de notre passé sont commémorés à chaque coin de rue. Et, si certains noms de stations sont particulièrement évocateurs et font directement appel à notre mémoire collective, d’autres restent entourés de bien des mystères. Retour sur l’histoire de la station Cadetdans le 9ème. Tombée aujourd’hui aux oubliettes, la petite anecdote que renferme la dénomination de la station Cadet nous ramène au 17ème siècle, à une époque où la rue Cadet s’appelait rue de la Voirie. En ce temps-là, le 9ème bobo n’était pas ce qu’il était ! En lieu et place des jolies boutiques, un dépôt d’immondices jonchait la voirie. Voyant là l’opportunité de faire fructifier leur commerce, les frères Cadet, deux maîtres jardiniers de renom, récupéraient ce tas d’ordures pour fertiliser les sols de leurs cultures maraîchères. Grâce à ce fumier d’excellente qualité, ils ont pu faire fortune en revendant leur production à tous les meilleurs restos de la capitale ! Ouverte en 1910, la station Cadet rappelle, donc, au bon souvenir d’une fratrie parisienne pleine de ressources et d’une époque où Paris ne faisait pas toujours voir la vie en rose à ses habitants…
À Louis Catteau,vous venez de poster un message, vous êtes donc reconnu et connecté:vous pouvez donc publier ce qu vous souhaitez sur ce Forum.Cordialement.
Coup de gueule du maire de Belfort « Des Français qui se battent ! »
Commentaire...... Je suis d’une famille d’ouvriers. Mon beau-père et ma mère ont travaillé durs pour vivre ou survivre en comparaison des riches et super-riches. Moi-même, j’ai été ouvrier dans un grand nombre de professions ; je sais ce que c’est d’être éreinté à la fin d’une journée de travail, d’avoir les mains blessées.Je sais ce que c’est de porter des charges lourdes, de travailler toute une nuit pour charger et décharger des camions ; respirer la poussière, travailler pour le plus bas salaire, un métro, boulot, dodo ! Oui Mr. Macron, je suis entièrement d’accord avec le maire de Belfort, vous ne savez pas ce que c’est de gagner sa croûte ! Peut-être, devrait on mettre en place l’idée de Mao, et faire travailler pendant deux longues années des ronds de cuir comme vous pour que vous puissiez savoir ce que c’est le monde du travail, de travailler dur avec ses mains. Alors, S.V.P, arrêtez de donner des leçons à ceux qui savent ce que c’est le vrai travail,et arrêtez d’envoyer ces pauvres gars au chômage d’aller se faire voir de l’autre côté de la rue ; soyez un peu plus respectueux ! Patrick Etienne
Ce commentaire a été modifié le 13/11/2018 à 11:05
Dormir la tête au nord est l’un des principes de l’art chinois ancestral du Feng Shui, probablement hérité de l’époque de l’invention de la boussole. Dormir la tête orientée vers le nord garantirait un sommeil profond et réparateur tandis que l’orientation vers l’est favoriserait l’énergie au réveil. Mais les scientifiques ont conclu à l’absence d’influence sur le sommeil de la position du corps par rapport au champ magnétique terrestre. Vous pouvez donc disposer sans crainte votre lit dans la direction qui vous plaît !
Ce commentaire a été modifié le 13/11/2018 à 09:29
C'est l'anecdote insolite de la semaine...
Prêt à sortir le porte-monnaie pour un petit bout de la tour Eiffel ? C'est la Maison Artcurial qui propose le bébé, rien moins qu'un escalier de 4,30m de hauteur, aujourd'hui remplacé par un bel ascenseur !
Vestige luxueux du 19ème siècle, la jolie montée a déjàété vendue une première fois en 1983. Son dernier propriétaire, un riche collectionneur de Montréal, s'est permis un coup de pinceau qui ternit un peu son authenticité, mais vous ne serez pas surpris : ses 900kg d'histoire valent toujours leur pesant d'or.
Le lot - (de son petit nom : numéro 4) - est estimé à 40 000€ minimum.
Vous cherchiez à redécorer le salon ?
La bête est exposée dans la cour des enchères jusqu'à la vente... Nul doute que le 27 novembre prochain on s'arrachera ses 25 marches, en trinquant en grande pompe à la Dame de Fer !
En se détériorant avec le temps ces vieux films muets créent de nouveaux effets graphiques surprenants.
Le château est situé au coeur de la Transylvanie. Même si Bram Stoker y a planté l'action de Dracula...Le «véritable» personnage historique Vlad Dracula l'Empaleur avait ses quartiers au château de Poenari,à une centaine de kilomètres de là.
Photo Olivier Pontbriand, Archives La Presse
Sylvain Sarrazin
Inquiétants, ignobles, mystérieux... Bien que repoussants, les monstres légendaires appâtent toujours plus de victimes: les touristes friands de fantastique.
Surtout qu'ils peuvent constituer un excellent prétexte pour contempler de beaux cadres ou glaner des infos instructives.
La cathédrale Notre-Dame-de-Paris n'a pas besoin de tirer profit de Quasimodo, tant sa réputation est immense.
Photo Philippe Lopez, archives Agence France-Presse
Un petit selfie avec Nessie? Ou un verre de rouge avec Dracula? Il n'y a pas que cocktails, couchers de soleil, plages et autres merveilles qui attirent les nomades...Certains aiment à se laisser tomber entre les griffes de monstres mythiques. À tel point que leurs antres prétendus ont parfois fondé de véritables pôles touristiques sur le globe.
Mais qu'est-ce qui nous attire tant sur les traces des yétis et krakens de ce monde ?
Selon Pascale Marcotte, professeure à l'Université Laval et experte en tourisme et culture, ces destinations viennent faire vibrer notre coeur d'enfant.
«Souvent, ces monstres-là nous ont accompagnés depuis notre plus tendre enfance, on en a rêvé, on en a eu peur, on s'est créé tout un imaginaire à ce sujet...
Et on veut se rendre sur place, car même si, au fond, rationnellement, on sait qu'on ne verra pas de monstre, on aura toujours une pensée magique qui nous dit..."Peut-être que moi, je verrai quand même quelque chose..."», expose-t-elle.
Se rendre sur place, fouler les pierres du «vrai» château, naviguer sur ce lac si notoire, brouille également les frontières entre l'imaginaire etle tangible.
«En se rendant sur le lieu, qui est réel, on se sent proche d'un élément de vérité, même si on sait que c'est de la fiction: on est un peu dans un esprit de confusion...Et c'est un jeu auquel on aime se prêter quand on est ailleurs», poursuit Mme Marcotte. Bref...«On veut se replonger dans l'atmosphère générale qu'on s'est imaginée quand on a lu ces romans ou vu ces films et toucher du doigt ces lieux».
Au-Delà Du Monstre.
Et s'il est bien un aimant touristique mondial qui récolte pleinement les fruits de sa réputation mythique, c'est bien le Loch Ness...
Qui attire des milliers de visiteurs depuis les années 30, en dépit des nombreux canulars désamorcés au fil des décennies.
Une étape presque incontournable, même si certains voyageurs estiment que d'autres panoramas des Highlands écossais sont plus spectaculaires.
«On s'attendait un peu à ce que ce soit un moment fort du séjour, avec l'histoire liée au lac...Indique le Montréalais Mathieu Valiquette, qui s'y est rendu en famille l'été dernier.
Quand la guide a parlé à mon garçon de 7 ans, à qui on avait un peu expliqué la légende, il y a quelque chose de magique qui opérait.
Mais le lieu en lui-même, en revanche, n'est pas tant à couper le souffle non plus.
C'est beau, mais c'est pas wow. J'ai bien plus trippé à l'île de Mull [dans l'ouest des Highlands].»
Stéphane Renaud, un voyageur de Mirabel, était quant à lui intrigué par les histoires du Loch Ness...
Au point d'en faire une étape de son road trip britannique, l'an passé. Pas de monstre en vue, mais aucun regret.
«Le fait qu'on en parle beaucoup, je voulais voir de quoi ça avait l'air. Le lac fait 39 km de long, c'était très tranquille, on était dans notre bulle. Mais je trouvais qu'on manquait un peu d'information», juge-t-il.
Fantastique... & Historique.
S'imprégner d'une atmosphère mythique ne dispense pas d'en récolter un bénéfice culturel.
Le château de Bran, fer de lance du tourisme roumain dont la lugubre silhouette perchée sur une colline a servi de décor au fameux roman Dracula... Constitue l'archétype du lieu fantastique dont l'intérêt va bien au-delà de la simple étiquette «Repaire de vampires». Vincent Rowell, de Saint-Jean-sur-Richelieu, ne voue aucune passion particulière pour les créatures fantastiques; cela ne l'a pas empêché degarder un excellent souvenir de son passage à Bran.
«Ce château n'a pas besoin de tout un appareillage lié à Dracula pour être intéressant. Il a une valeur historique en soi et m'a semblé extrêmement bien conservé et aménagé. C'est une visite qui vaut la peine», assure-t-il.
«À l'intérieur, on trouve beaucoup d'informations sur la fonction de chaque chambre, confirme la voyageuse lavalloise Isabelle Lussier.
C'est très pittoresque, assez impressionnant, plutôt sombre. La vue sur les montagnes alentour et le village est très belle.»
Autre exemple de frisson à valeur ajoutée culturelle: des agences londoniennes organisent des visites guidées...
Très prisées, sur les traces de Jack l'Éventreur, menant au gré des rues et bâtiments historiques du quartier East End.
Animé par des experts, le circuit transcende la simple exploitation de la sordide histoire du meurtrier.
«Le tour Jack L'Éventreur n'est pas une attraction de style "donjon" avec des acteurs costumés qui viendraient vous faire "Bouh!".
C'est une approche et une étude sérieuses de ces crimes qui ont secoué Londres en 1888», prévient le site web de l'agence Discovery Walks.
Le genre d'approche à recevoir la bénédiction de la professeure Pascale Marcotte.
«C'est extrêmement tentant pour les offices de tourisme d'exploiter les mythes. Mais il faut être capable de transmettre de l'information qui est historique, pertinente, et qui n'ira pas juste dans le sens du fantasme.
Le centre d'interprétation du Loch Ness fournit des informations sur la géologie et les phénomènes naturels qui donnent l'impression qu'on voit une ombre apparaître», illustre-t-elle.
En Prétexte Ou En Annexe.
Tantôt rouage principal, tantôt adjonction sympathique: le monstre, sans être au coeur d'un lieu...(Vallée de Thame)...
Ou d'un voyage, peut venir simplement le teinter de sa couleur mystérieuse.
L'agence népalaise Bluesheep, qui organise des treks dans l'Himalaya...Mise ainsi sur le yéti pour l'un de ses circuits à travers la vallée de Thame.
«Espèce réelle ou légendaire, elle fascine et inspire la terreur des habitants de la région. Tous disent l'avoir vu, l'avoir entendu, mais personne ne l'a jamais attrapé.
Sur un trek de neuf jours, partez à la chasse du Yéti aux confins des hautes chaînes de l'Himalaya», propose l'organisation.
Et si la bête ne se montre pas, pas de déception en vue, les «monstrueuses» montagnes suffisent à combler les aventuriers.
Quant à certains endroits, leur réputation est déjà tellement titanesque...Qu'ils se paient le luxe de laisser leurs créatures dans l'ombre.
Ainsi en va-t-il de la cathédrale Notre-Dame-de-Paris, qui n'a nul besoin de mettre le célèbre bossu de Victor Hugo au premier plan.
Le site web officiel du monument n'en fait d'ailleurs aucune mention !
À en croire que, parfois, la magie du voyage lui-même a le pouvoir d'étancher notre soif de fantaisie.
Des touristes contemplent le Trollstigen, un des endroits les plus spectaculaires de Norvège.
L'été prochain, l'office de tourisme local organisera une chasse aux trolls dans le secteur.
Photo David B. Torch, archives The New York Times
Huit Aventures Fantastiques.
Même si les risques que les monstres convoités ne soient pas au rendez-vous restent extrêmement élevés, certains circuits touristiques peuvent toutefois...En mettre plein les yeux, et ce, sans avoir forcément recours à notre imagination. Voici huit exemples de destinations avec créatures mythiques en option, mais caractère majestueux garanti.
Norvège - Des Trolls & Des Fjords.
Les trolls pullulent sur l'internet. Mais il est ici question des «vrais» trolls, ceux issus des légendes scandinaves...Et qui sillonnent montagnes et forêts. Un de leurs berceaux ? Le comté de Romsdal, sur la spectaculaire côte ouest norvégienne.
Mais si les créatures se dérobent à votre regard, attention les yeux: la route panoramique Geiranger-Trollstigen, qui peut se faire à vélo, réserve fjords, pics et cascades en pagaille.
L'office de tourisme local organisera même un safari de trolls l'été prochain, où seront traquées les créatures transformées en pierres ou en buissons.
Roumanie - Sang Pour Sang Draculesque.
En Roumanie, le flux touristique est vampirisé par une destination phare: le château de Bran, au coeur de la Transylvanie, qui a servi d'inspiration à Bram Stoker pour planter le décor de Dracula.
Perché sur son rocher, dominant un remarquable paysage, l'édifice truffé de passages secrets compte près de 60 pièces plantant une atmosphère frissonnante.
Et ce, même si le «vrai» Dracula, Vlad l'Empaleur, n'y a jamais séjourné; il résidait plutôt à une centaine de kilomètres à l'ouest...Dans la citadelle de Poenari, ruinée mais impressionnante à sa manière avec ses 1400 marches à gravir.
Chili - Ciel ! Des OVNI.
Quand on pense aux petits hommes verts, le site de Roswell, au Nouveau-Mexique, envahit notre esprit.
Mais le Chili se veut aussi un champion de l'observation des êtres venus d'ailleurs, en particulier sa région centrale.
La petite ville de San Clemente, à près de 300 km au sud de Santiago, a ainsi officialisé...Un parcours de randonnée équestre de 30 km jusqu'à El Enladrillado, un mystérieux site de 200 pierres quadrillées que certains désignent ...Comme autant de plateformes d'atterrissages d'OVNI ou de traces laissées par une civilisation éteinte.
Mais c'est aussi un bon prétexte pour traverser la superbe réserve nationale d'Altos de Lircay.
Écosse - Des Lochs & Des Scotchs.
L'une des créatures les plus connues du monde a choisi de se nicher dans les Highlands écossais: comme cadre, il y a pire.
Le Loch Ness peut se traverser en bateau et être admiré à partir des ruines du château d'Urquhart, datant du XIIIe siècle.
Pour de «meilleures» chances d'apercevoir Nessie, un visiteur peut participer au circuit guidé...De dégustations de whisky organisé par Highland Taste à partir du village de Drumnadrochit, sur les bords du lac.
Pousser l'exploration des Highlands récompensera assurément les curieux adeptes de panoramas paisibles.
Cette silhouette, là-bas, serait-ce celle d'un yéti ?
Ah non, c'est un sherpa. Si on n'aperçoit pas le monstre, impossible en revanche de rater le mont Kongde.
Photo Navesh Chitrakar, Archives Reuters
Népal - Marcher Dans Les Pas Du Yéti,
Tintin au Tibet en a fasciné plus d'un, et nombre d'aventuriers seraient enjoués à l'idée de croiser le yéti au détour d'un sentier.
La rencontre n'est pas garantie, mais d'autres monstres encore plus gigantesques attendront les randonneurs de pied ferme...Les sommets himalayens, auxquels tout trek à travers le Népal vous conduira.
Égypte - Sans Mots Face Aux Momies.
Dans la plupart des destinations que nous avons évoquées jusqu'ici, apercevoir des créatures fantastiques reste hautement improbable.
En revanche, Le Caire recèle les clés de réelles rencontres en chaire et en baume. Après avoir admiré les pyramides de Gizeh, on peut se pencher sur leurs anciens locataires...Les énigmatiques momies, au Musée égyptien du Caire. La plupart des corps embaumés trouvés depuis deux siècles, dont celui de Ramsès II, y sont exposés au public dans deux salles spécialement aménagées.
Avec, parfois, des «invités spéciaux», comme la «momie hurlante», exhibée depuis février.
S'animeront-elles sous vos yeux ?
Peu probable; à moins que n'ayez pillé une tombe royale en route...
Colombie-Britannique - Où Se Cache Le Sasquatch ?
Le pendant nord-américain du yéti, connu comme bigfoot ou sasquatch, fait aussi fantasmer les randonneurs.
Sa présence a été «signalée» dans de nombreux États américains, particulièrement sur la côte Ouest, mais la Colombie-Britannique n'est pas en reste...La ville de Harrison Hot Springs, qui a établi un parcours consacré à la bête folklorique, n'hésite pas à en faire sa marque de commerce.
Musée, statues et randonnées dans le parc provincial de Sasquatch sont au menu.
Sans oublier les sources d'eau chaude pour se relaxer l'imagination...
Suisse - As-Tu Vu Le Dahu?
Connaissez-vous ce mythe montagnard qui gambade à travers les Pyrénées et les Alpes ?
Le dahu, une sorte de chèvre sauvage qui ne vit que sur des pentes, serait pourvu de deux pattes latérales plus courtes.
Bien entendu, il s'effarouche facilement. En Suisse, une boucle de randonnée accessible à tous...D'une dizaine de kilomètres à partir du village d'Anzère, au coeur des Alpes valaisannes, lui rend hommage.
Elle se pratique aussi en raquettes pendant l'hiver.
La cage où l'on suppose que fut enfermé et exposé le corps de la Corriveau, accusée d'avoir assassiné plusieurs maris.
Photo Pascal Ratthé, archives Le Soleil
Créatures D'ici.
Même si le Québec ne jouit pas d'un endroit touristique légendaire rayonnant internationalement...Voici Chasse-galerie: la légende – Film de Jean-Philippe Duval -Inspiré d’une populaire légende québécoise, relate la légende de plusieurs bûcherons isolés dans le bois qui pactisent avec le diable pour pouvoir retrouver leurs femmes.Troisième réalisation au cinéma après Matroni et moi (1998) et Dédé à travers les brumes (2009).
Inspiré d’une légende québécoise du 19e siècle, dont la version la plus connue a été relatée par Honoré Beaugrand en 1900...
Il n'en reste pas moins friand de contes et légendes. Quelques pistes locales pour les traqueurs de mythes et de créatures.
La Dame Blanche
La légende veut qu'au XVIIIe siècle,les amants Mathilde et Louis se retrouvaient souvent au sommet de la chute Montmorency.
Mais peu avant leur mariage, le soldat tomba au combat.
Désespérée, Mathilde, parée de sa robe de future mariée, se jeta du haut de la chute.
Depuis, on raconte qu'une forme blanche erre parfois dans les environs.
La Corriveau.
Ce célèbre mythe qui mêle histoire et folklore relate la pendaison...Et l'exposition dans une cage d'une femme qui aurait assassiné plusieurs de ses maris au XVIIIe siècle.
Dans ce cas, la légende n'est pas liée à un lieu particulier, souligne la professeure Pascale Marcotte, mais plutôt à la cage...
Rapatriée du Massachusetts en 2013, qui est aujourd'hui exposée au public au Musée de la civilisation de Québec.
Memphré & Consorts.
Nous aussi, au Québec, on a des lacs. Alors forcément, on a également des monstres. Au lac Memphrémagog, la rumeur d'une créature lacustre...Court depuis des siècles, rapportée même par les autochtones. Sinon, onpeut toujours guetter Ponik, prétendu locataire du lac Pohénégamook... Dans le Bas-Saint-Laurent, ou encore Champ, l'anguille géante que même
Samuel de Champlain aurait aperçue sur le lac portant aujourd'hui son nom.
Les Trous Du Diable.
Il existe plusieurs «trous du diable» au Québec, cavernes et phénomènes géologiques...D'où ont jailli toutes sortes d'histoires fabuleuses et inquiétantes. Le plus connu ? Celui de Shawinigan, où une cavité s'est formée au fond des chutes de la ville...Où échoua le corps du prêtre Jacques Buteux, dit le mythe.
Si on veut en avoir le coeur net, on peut toujours arpenter la grotte du trou du diable...De Saint-Casimir-de-Portneuf, longue de près de 1 km et accessible au public.
Les Monstres Autochtones.
Les mythologies amérindiennes regorgent de monstres malfaisants, comme Ahkiyyini, le squelette-fantôme marin, ou Amarok,...L'esprit du loup traquant les chasseurs imprudents, chez les Inuits.
La crypte des Capucins à Vienne renferme les sépultures de la maison de Habsbourg depuis 1633, famille ayant régné sur le Saint-Empire romain germanique et sur l'Autriche ainsi que la Hongrie et la Bohême (hormis le dernier empereur Charles Ier enterré à Madère).
Guy Môquet, Picpus, Iéna, Stalingrad, Glacière… Les noms des 302 stations de notre cher métro parisien sont toujours une belle occasion de découvrir l’histoire de la capitale sousun autre angle. Aujourd’hui, on s’intéresse au passé révélé par le nom de la station Poissonnière !
Ouverte en 1910 à la limite des 9e et 10e arrondissements, la station Poissonnière tient son nom de la rue du Faubourg Poissonnière qu’elle coupe en son milieu. Cette rue est l’une des six voies du nord de la capitale à posséder un toponyme en lien avec le poisson. Du nord au sud,on retrouve en effet l’avenue de la Porte-des-Poissonniers, la rue des Poissonniers,
la villa Poissonnière, la rue du Faubourg-Poissonnière, le boulevard Poissonnière et enfin la rue Poissonnière. On comprend donc rapidement que cette enfilade de rues situées entre Montmartre et les gares du Nord et de l’Est a connu un passé maritime fort !
Une poissonnière aux Halles de Paris, 1904-1905. © Maurice-Louis Branger / Roger-Viollet
Et pour cause, pendant plusieurs siècles, c’est par cette voie que les poissons et fruits de mer étaient transportés jusqu’au marché central deParis, les Halles. Ces derniers arrivaient, depuis l’embouchure de la Manche ou la mer du Nord, au port de Saint Denis, sans doute situé au niveau de l’actuelle Île Saint-Denis. Pour éviter d’avoir à faire le tour de la boucle de la
Seine, le poisson était débarqué au nord de la capitale et acheminé versle centre de Paris par chasse-marée, des convois de charrettes empruntant une voie de terre appelée « chemin de la marée » puis « chemin des Poissonniers ».
Les Halles centrales de Paris, construites sous le règne de Napoléon III, à l’emplacement du marché des Halles, centre commerçant de la capitale depuis le XIIe siècle (dessin de 1862)
La première mention d’un tel chemin date de 1307 et son utilisation s’est poursuivie jusqu’au développement du chemin de fer au milieu du XIXe siècle. Nos rues actuelles ont conservé cet héritage maritime et ont donné à la station de métro Poissonnière son nom qui nous rappelle cetteépoque où les poissons transitaient quotidiennement vers le plus vieux
marché de vente en gros de Paris.
Notre hostilité envers le métro parisien nous amène bien souvent à en occulter totalement les points positifs. On a tendance à l’oublier, mais, il n’y a pas meilleure leçon d’Histoire de France que nos chères stations de métro. Personnalités éminentes, batailles légendaires, événements marquants… autant d’éléments constitutifs de notre passé sont commémorés à chaque coin de rue. Et, si certains noms de stations sont particulièrement évocateurs et font directement appel à notre mémoire collective, d’autres restent entourés de bien des mystères. Retour sur l’histoire de la station Cadet dans le 9ème.
Tombée aujourd’hui aux oubliettes, la petite anecdote que renferme la dénomination de la station Cadet nous ramène au 17ème siècle, à une époque où la rue Cadet s’appelait rue de la Voirie. En ce temps-là, le 9ème bobo n’était pas ce qu’il était ! En lieu et place des jolies boutiques, un dépôt d’immondices jonchait la voirie. Voyant là l’opportunité de faire fructifier leur commerce, les frères Cadet, deux maîtres jardiniers de renom, récupéraient ce tas d’ordures pour fertiliser les sols de leurs cultures maraîchères. Grâce à ce fumier d’excellente qualité, ils ont pu faire fortune en revendant leur production à tous les meilleurs restos de la capitale !
Ouverte en 1910, la station Cadet rappelle, donc, au bon souvenir d’une fratrie parisienne pleine de ressources et d’une époque où Paris ne faisait pas toujours voir la vie en rose à ses habitants…
« Des Français qui se battent ! »
Commentaire......
Je suis d’une famille d’ouvriers.
Mon beau-père et ma mère ont travaillé durs pour vivre ou survivre en comparaison des riches et super-riches.
Moi-même, j’ai été ouvrier dans un grand nombre de professions ; je sais ce que c’est d’être éreinté à la fin d’une journée de travail, d’avoir les mains blessées.Je sais ce que c’est de porter des charges lourdes, de travailler toute une nuit pour charger et décharger des camions ; respirer la poussière, travailler pour le plus bas salaire, un métro, boulot, dodo !
Oui Mr. Macron, je suis entièrement d’accord avec le maire de Belfort, vous ne savez pas ce que c’est de gagner sa croûte ! Peut-être, devrait on mettre en place l’idée de Mao, et faire travailler pendant deux longues années des ronds de cuir comme vous pour que vous puissiez savoir ce que c’est le monde du travail, de travailler dur avec ses mains.
Alors, S.V.P, arrêtez de donner des leçons à ceux qui savent ce que c’est le vrai travail,et arrêtez d’envoyer ces pauvres gars au chômage d’aller se faire voir de l’autre côté de la rue ; soyez un peu plus respectueux !
Patrick Etienne
Dormir la tête au nord est l’un des principes de l’art chinois ancestral du Feng Shui, probablement hérité de l’époque de l’invention de la boussole.
Dormir la tête orientée vers le nord garantirait un sommeil profond et réparateur tandis que l’orientation vers l’est favoriserait l’énergie au réveil.
Mais les scientifiques ont conclu à l’absence d’influence sur le sommeil de la position du corps par rapport au champ magnétique terrestre.
Vous pouvez donc disposer sans crainte votre lit dans la direction qui vous plaît !