En Auvergne, on fait les vendanges dans le plus simple appareil. En Auvergne,dans la petite commune de Crest (Puy-de-Dôme),France Télévision est partie à la rencontre de vendangeurs nus. Le naturisme séduit 2,6 millions de Français. Cette pratique, source de mauvais préjugés, est pourtant très répandue en France. Mardi 2 octobre,les équipes de France Télévisions sont allées rencontrer quelques-uns d’entre eux dans un lieu inattendu.
Dans le Puy-de-Dôme, en pleine saison des vendanges, quelques personnes s’attellent au ramassage des grappes de raisins dans le plus simple appareil. Malgré les 9 °C qu’indique le thermomètre, ces hommes et femmes semblent heureux parmi les feuilles de vignes : « Accroupi, on est à l’abri du vent donc on supporte » explique l’un d’entre eux. « C’est ma façon de vivre. On se sent bien, on n’est pas engoncé dans des vêtements » témoigne un autre. Organisée pour la deuxième fois par la Fédération française de naturisme, cette activité a pour objectif d’aller contre les préjugés : « On peut être naturiste dans plein d’activités, que ce soit du vélo, du tennis. C’est un concept de vie le naturisme » explique Thierry Guillot, le président de la fédération auvergnate. Le vin produit avec cette récolte sera vendu dans un camping naturiste, là où se promener nun'est qu'une formalité.
Hommage national : "La poésie de Charles Aznavour appartient au peuple, et les Invalides, ce n'est pas le peuple". Le chanteur Hugues Aufray estime sur franceinfo qu'il aurait fallu organiser "une traversée de Paris" à pied, en partant des Invalides.
Charles Aznavour lors d'un concert à Barcelone (Espagne), en avril 2018.
"La poésie de Charles Aznavour appartient au peuple, et les Invalides, ce n'est pas le peuple", a déclaré jeudi 3 octobre sur franceinfo Hugues Aufray, à la veille de l'hommage national à Charles Aznavour, mort lundi à l'âge de 94 ans. Il aurait fallu "une traversée de Paris" à pied. Même si Charles Aznavour "aimait les hommages", "je suis sûr et certain (...) qu'entre l'hommage aux Invalides et l'hommage du peuple français, comme cela a été le cas pour Victor Hugo, je crois qu'il aurait préféré ça", explique Hugues Aufray. Pour lui, il aurait fallu organiser "une traversée de Paris" à pied, en partant des Invalides : "La foule, tout Paris, suivant le cortège jusqu'à Montmartre. C'est cela qu'il aurait fallu faire". "Un État confisque Charles Aznavour, un artiste populaire, à un peuple", avait estimé un peu plus tôt Michel Fugain. Hugues Aufray va dans le même sens, et juge que Charles Aznavour est "confisqué par une élite, alors qu'il est populaire". "Il y a des tas de gens qui mériteraient d'être aux Invalides, mais il n'y a pas la place. Je ne vois pas pourquoi moi je prendrais la place de ces millions de gens modestes qui ont adoré, vénéré" Charles Aznavour, ajoute Hugues Aufray, qui n'a pas reçu d'invitation pour assister à l'hommage, et qui ne veut pas "se battre pour avoir une petite place". Quoi qu'il en soit, "tout seul ou dans la foule", il pensera ce vendredi à son "ami" Charles Aznavour.
Je suis en accord total avec Hugues Aufray et Michel Fugain.Rappelons nous de la cérémonie organisée pour Johnny Halliday et de la ferveur du peuple.Encore une façon pour Macron de se mettre en avant,ça suffit !
Ce commentaire a été modifié le 05/10/2018 à 14:52
En Norvège, quand quelqu’un a trop de pommes, il les offre aux autres… Alors ça, c’est une super belle idée !… Qu’on peut reproduire avec tous fruits ou légumes…
Un coq-à-l’âne est un discours sans suite, incohérent, qui n’a aucun rapport au sujet dont on s’entretient
Supposons qu’une personne parlant d’un coq viendrait brusquement à parler d’un âne, il sauterait du coq à l’âne. Le coq-à-l’âne ne se compose pas seulement d’une sottise isolée, comme le calembour et le quolibet, mais d’une série de sottises réunies sans aucune liaison.
Au XVe siècle on appelait ainsi de petits poèmes français où l’on passait,sans aucune suite, d’un sujet à un autre. Voici un sizain qui se trouvedans un ouvrage d’un auteur de ce siècle, appelé Lacurne : Par mon serment De moy vraimet, Vous vous raillez ; Trop vous faillez (vous vous trompez), Car vous saillez (sautez) Du coq en l’âne évidemment.
Ces plaisanteries ont fait le charme de nos aïeux et l’on en trouve des traces dans les fabliaux des XVe et XVIIe siècles. Burchiello, poète italien, a excellé dans ce genre et son commentateur Doui est allé encore plus loin en extravagance. Guillaume du Sable, écrivain du XVIIe siècle, a publié sous cette forme une satire des affaires du temps où il parle même d’une façon cynique du pape, des rois et de la Sorbonne.
« La plupart des gens, dit un auteur appelé de Jouy, font des coq-à-l’âne comme M. Jourdain faisait de la prose, sans le savoir. » Voici un quatrain de Regnard à ce sujet : Pour être un bel esprit, Il faut avec mépris écouter ce qu’on dit, Rêver dans un fauteuil, répondre en coqs à l’ânes, Et voir tous les mortels ainsi que les profanes.
Il faut remarquer que Regnard a écrit le mot ânes au pluriel, ce qui peut s’excuser pour la versification, mais qui ne doit pas exister sous le rapport grammatical, puisque le mot âne est accompagné de l’article singulier. Rabelais (XVIe siècle) a usé et même abusé du coq-à-l’âne.
Reste à déterminer l’origine de cette locution. Elle viendrait, dit-on, de l’histoire d’un coq et d’un âne qui, voyageant ensemble en compagnie d’un chat, faisaient la nuit un grand vacarme dont le résultat était une confusion indescriptible.
Ce qui pourrait donner de l’authenticité à cette histoire, c’est qu’elle se trouve dans le recueil des contes de Grimm (XVIIIe siècle).
Le poète satirique Marot, du XVIe siècle, disait : « Je te supplie de m’excuser si du coq à l’asne vais sautant », et dans l’auteur Du Bellay,du même siècle, on trouve cette phrase : « Autant te dy-je des satyres que les Français, je ne sçay comment, ont appelées cocs à l’asnes. »
Derrière ce « truc » de cuisinier et cuisinière se cache un phénomène bien physique : l’osmose.
Si l’on sépare une eau très salée d’une eau peu salée par une fine membrane, perméable aux molécules d’eau, mais pas aux molécules plus grosses comme celles du sel, les molécules d’eau vont migrer de l’eau peu salée vers l’eau très salée, pour tenter de rétablir l’équilibre des concentrations en sel.
Dans le cas du concombre, l’eau peu salée contenue dans ses cellules s’échappe pour aller diluer le sel présent à l’extérieur. Vive l’osmose !
Ce commentaire a été modifié le 05/10/2018 à 14:15
A Adrillier : arbres de la famille des pommaçées les paysans s’en servent pour faire des gaules à battre les noix, des aiguillons ou pique bœuf, etc
Agourer : S’accroupir, s’acagnarder, s’asseoir sur les talons : « cette femme est toujours à S’agourer prés du feu »
Aguage : Barrage en maçonnerie avec porte mobile en bois pour arrêter l’eau dans les Ruisseaux et la détourner vers les prairies riveraines. On appelait Aiguage tantôt un droit que l’on payait afin d’avoir de l’eau pour l’arrosage des terres, tantôt le canal conducteur de ces eaux d’arrosage.
Albardeau : Bardeau, esseau, espèce de tuile ou d’ardoise de bois, qu’autrefois on désignait aussi sous le nom de : Bauche. C’est surtout dans la partie montagneuse limitrophe de la Creuse et de l’Allier, que l’on emploie ce genre de toiture.
Anche : Robinet ou cannelle qu’on place à une cuve ou un tonneau, acheter ou vendre du vin àl’anche, c’est à dire dans la cuve, avant la mise en tonneaux.
Andeliere : Ustensile de cuisine que l’on suspend à la crémaillère pour servir de support aux poêles ou poêlons, au dessus du feu
Ane : on dit d’une personne qu’elle « pique son Âne » lorsque ayant un projet arrêté, elle va droit au but sans tenir compte ni se soucier des remontrances et objections qu’on peut lui faire.
Apport : Nom donné aux fêtes de villages principalement dans les cantons de Pionsat, de Saint Gervais et deMontaigut .C’est ce que dans le midi on appelle une : vogue. Anciennement le mot Apport servait à désigner une grande affluence, un grand concours de personnes. Une fête était un Apport, un marché était aussi un Apport, mais c’est surtout ce sens de marché ou l’on apporte des marchandises que ce mot était utilisé généralement. Ainsi à Paris l’Apport prés du Grand-Chatelet. Clermont avait aussi son apport dont la rue actuelle du Port, indique évidemment par son nom le véritable emplacement.
Autres (eux) : de dit beaucoup dans les cantons de Menat, Montaigut, dans un sens plus spécial que "les autres".
Autres deux, autres trois: pour deux, trois autres" j'ai perdu mes plumes, donnez m'en autres deux"
Autre-tant : une pareille quantité," vous venez de me vendre deux douzaines de poires, il m'en faudrait" autre-tant"
Ayard : Espèce de peuplier, dont les branches s’étalent plus que celles du peupliers d’Italie, ce dit surtout dans les parties de notre département voisines de la Creuse et du Bourbonnais.
Aze : Ane, ne s’emploie guère qu’au figuré pour désigner un ignorant, un esprit lourd, un niais.
B Baabie : Sobriquet par lequel on désigne les habitants de Riom. Ce mot paraît la corruption du nom d’Amable que portent la plupart des habitants de Riom, en souvenir de Saint-Amable patron de la ville. Peut-être aussi la consonance allongée de la première syllabe de ce sobriquet veut-elle rappeler, l’accent traînard des Riomois ?
Babo : Etre ou animal imaginaire dont on fait un épouvantail pour les enfants. On le présente à leur imagination comme très laid et très noir, aussi est-il passé dans l’usage de dire « noir comme Babo ».
Bachelou : petite "bacholle"
Bacholle : Vaisseau de bois presque ovale, à ouverture évasée, et à deux anses ou oreilles droites. On s’en sert principalement pour les vendanges. Les Bacholles employées àClermont contiennent d’ordinaire 90 litres ou six pots. Autrefois elles contenaient jusqu'à 105 litres ou sept pots. Ailleurs appelées : Tine, Gerle, Jarle, Cornue, Benne , Comporte a Brives.bacholle vient de "Bacchus" le dieu du vin.
Badadet : Badaud qui regarde tout d’un air ébahi, mot patois francisé : Ouvre- Bec.
Balan: équilibre, " il a perdu son balan" il a perdu l'équilibre, il chancelle.
Balier: balayer, nettoyer avec un balai.
Banne : Jet, pousse , drageon, corne, sert à designer certaines montagnes à pointes angulaires et sommets abruptes.
Baragne : n’est employé que dans cette locution « courir les Baragnes » c’est à dire vagabonder, courir ça et là sans but déterminé.
Barailler : Faire du bruit, de l’embarras, chercher avec fracas, bouleverser.
Barbarotte : On désigne sous nom un insecte de la famille des orthoptères appelé blatte, qui habite dans l’intérieur des maisons et particulièrement dans les cuisines et les boulangeries.
Barbouille : barbouilleur," on ne le comprend jamais, c'est un barbouille"
Barcelle : Tombereau à deux roues dont on se sert dans la Limagne et qui est ordinairement traîné par des bœufs ou des vaches. . Barge : pile, meule, gros tas de bois ou de foin non bottelé.
Barlet : Petit baril dont se servent les paysans pour emporter du vin ou du petit vin lorsqu’ils vont travailler aux champs.(Bousset).
Barrot : tombereau à deux roues traîné par des vaches, c'est le nom que dans la partie montagneuse des cantons de saint Amand Tallende, de Billom, on donne au véhicule qu'ailleurs on nomme "barcelle", les chemins de montagne étant plus raides et plus pénibles pour la traction des voitures, la caisse du"barrot" est beaucoup moins grande que la "barcelle".
Batier : Pâtre chargé de garder les troupeaux de vaches dans les cantons de Besse et de Rochefort.
Battaisons:battages des blés, ne s'emploie guère qu'au pluriel:"je suis obligé de retourner à la campagne à causes des battaisons"
Bas-percé : se dit d'une personne que l'inconduite, et le défaut d'ordre ont à peu près ruinée:"d'un homme mince et Bas-percé", cette expression fait probablement allusion à une habitude autrefois assez générale, dans chaque ménage on mettait les économies dans un pied de bas.Un Bas-percé désignait donc celui qui ne faisait pas d'économies ou qui les mettait dans un bas sans fond qui ne pouvait les retenir;
Béal : canal de dérivation qui conduit l'eau du ruisseau au moulin, ou Bief, le canal destiné à répartir dans les près les eaux d'un ruisseau, c'est le canal d'où partent toutes les "rases" d'irrigation, on dit aussi an Auvergne une "Bellière".
Baube (faire la) : on dit d'un enfant qui pointe les lèvres d'un air de mauvaise humeur, et qui parait sur le point de pleurer, qu'il fait la Baube.
Bechiller : Manger à petites bouchées, par petits morceaux.
Benétier : bénitier, de "benoistier" qu'on employait autrefois, on a fait "bénétier"; comme de "Benoit" on à fait "benét"." quand elle venait au Moustier, je l'attendais au benoistier"
Benne: corbeille d'osier, manne de forme ronde ou oblongue, à rebords peu élevés, paniers que l'on met de chaque coté du bât des ânes.
Bertaires : journaliers qui, à l'époque des vendanges, transportent les raisins dans les bacholles à l'aides de hottes ou bertes.
Berchu : Qui a perdu une ou plusieurs dents.
Berte : Panier en osier ou Hotte que les cultivateurs portent sur le dos.
Bertrand : On appelle ainsi, à Clermont, les personnes qui servent d’intermédiaires dans les mariages.
Besin : toton, espèce de petite toupie, Jouer au besin, c'est, après avoir mis une petite toupie au milieu d'un cercle tracé par terre, tâcher de lui faire des entailles en lançant dessus les autres toupies.
Biaude : Blouse, sorte de vêtement, de tunique.
Bigot : Outil a deux dents dont on se sert pour charger ou décharger le fumier." Le mary d'icelle femme curait et nettoyait l'estable de ses vaches à ung engin appelé bigot".
Biller : Serrer à l’aide d’une Bille ou Tavelle, la corde destinée à retenir la charge d’une charrette ou d’un char.
Bime : Jeune vache, génisse de deux ans.
Bion : jeune pousse, rejeton d'artichaut qu'on emploie comme bouture pour faire de nouvelles plantations.
Biquer : embrasser.
Bisou : Vent froid qui pénètre dans les appartements par les fenêtres et jointures des portes.
Boche : boules de bois, jouer aux boches, c'est ce que dans le Midi on appelle jouer aux boules.
Boge : Espèce de grand sac en toile rousse très grossière.
Boime : Epithète injurieuse désignant une femme au langage hâbleur et obséquieux.
Bois-debout : étançon, pièce de bois que l'on met presque verticalement pour soutenir une muraille sapée par le bas ou peu solide.
Bonnes : (être dans ses): être bien disposé, de bonne humeur, de bonne grâce." Nostre maistre est dans ses bonnes, nous ferons tantost bonne chière".
Bonnes-gens : locution exclamative, qui exprime une commisération bienveillante, une pitié mêlée d'intérêt.
Bourrasse : Lange en laine dont on enveloppe les enfants nouveau-nés.
Bourret : On appelle ainsi dans la montagne un veau d’un an, les petites velles du même age sont des Bourrettes.
Bousaud : ventru, affligé d'une forte corpulence.
Bousset : petit baril dans lequel les paysans emportent du vin, ou du petit vin lorsqu'ils vont travailler dans les champs, le bousset est d'ordinaire moins grand que le barlet et ne contient que la ration d'un homme." et pu, quand le soulei commença sa rouleta, d'una mo son boussé, de l'autre sa fiauleta, yo se voué eyventâ sous quoque grand nughei".
Boutiole : petite tumeur, gonflement de la peau.
Brande : Maladie de la vigne lorsque ses feuilles rougissent, se dessèchent et tombe. Cette maladie est causée par un vent froid qui vers les mois d'août ou de septembre, dessèche les feuilles et arrête la végétation de la vigne.
Brayaud : Brayaude: On donne presque exclusivement ce nom aux habitants des communes voisines de Riom et de Combronde, Chatel-Guyon, saint -Hippolyte, saint-Bonnet, Davayat. Brayaud veut dire proprement vêtu de braye ou espèce de culotte large qui couvre depuis la ceinture jusqu'aux genoux.
CPA Auvergne les Brayaudes
Bredin : simple d"esprit, niais.
Bringue : Grande femme mal bâtie.
Broque : Coup, contusion, entaille.
Brottier : Fabriquant de bacholle, vases en bois et brocs.
Brule : On dit: « bois de brûle » pour du bois de chauffage.
Brulis : Feu de plantes sèches pour faire des cendres d'engrais. Sur les montagnes du Forez, pendant l'été on recueille le plus que l'on peut de végétaux de peu de valeur, genets, fougères, ronces, on les fait sécher, puis à l'approche des semailles de seigle, en septembre, on y met le feu avec l'espoir de voir la pluie fixer les cendres au sol. C'est à cet usage que les habitants de la plaine doivent, tous les automnes le spectacle de ces points lumineux, qui dans l'obscurité des nuits, se montrent disséminés à diverses hauteurs sur les montagnes.
Bughe: Pacage, pâturage, situé près de la maison d'habitation. Prairies basse et humide" la prairie des Bughes, au nord de Clermont".
Buie : Cruche dont on se sert habituellement pour mettre de l'huile.
Buron : Cabane en bois ou niche à moitié enfouie dans la terre qui sert à la fois d'habitation aux pâtres, de magasin pour le laitage et d'atelier pour la confection de ces énormes fromages, appelés Fourmes.
Buvée : Pâtée que l'on donne aux vaches, dans les montagnes d'Ambert, composée de farine d'orge, son, mélangé avec des tourteaux de colza, on y fait entrer aussi du petit lait et des feuilles de chou.
C
Cacot : Nom par lequel on désigne aux petits enfants soit un œuf soit un oeil.
Cadette : pierre de taille plate que l'on pose sur le faite d'un mur, au lieu de le terminer en dos d'âne.
Cafignon : Cafigno: Coin, petit recoin.
Calé : nanti, pourvu, en bonne position, on dit ironiquement quand on se trouve dans l'embarras, dans un moment critique " ma voila bien calé".
Canquet : On dit d'une femme bavarde dont la conversation n'est que fadaises: "c'est une Canquet ".
Carême : On dit d'une fille qui, lors de son mariage, se trouve dans la position que l'on a si justement qualifiée d'intéressante, qu'elle a fait Pâques avant Carême!.
Carmentrant : c'est le nom donné au carnaval mais plus spécialement au mardi-gras, qui se trouve à l'entrée du Carême, carême entrant." le mardy de caresmentrant ". Mannequin de paille, brulé le mardi-gras sur une place publique au milieu de cris et de chants lugubres.
Carcasser : fracasser, briser, "cette boite est toute carcassée".Tousser.
Catouner : caresser, cajoler.
Cemitiere : Cimetière
Censément : Comme qui dirait, en apparence: « je bêche mon jardin je suis censément jardinier ».
Cépan : plant de vigne.
Chaber : Finir, terminer, achever." a forço de tater, lia chabet le fricot".
Chalaille : Tige desséchée de pois et de fèves.
Chalet : Lampe commune qui se suspend soit a la muraille, soit à une tige de bois fixée au plafond. C'est à la lueur du Chalet que, pendant l'hiver, les veillées se tiennent dans les étables.
Chambaras : Espèce de fenil ou de grenier formé par le plancher supérieur des étables construites dans les granges.
Chanau : Gouttière, au bord d'un toit pour recevoir les eaux qui en coulent, on dit souvent des "ch'naux"
Chanes : Moisissures blanches qui se forment sur le vin.
Chaner(se faire) : Se faire trainer par quelqu’un dans une voiture à bras ou même a pieds. Ainsi, lorsqu’une personne qui se promène avec une autre pèse lourdement sur son bras en se faisant trainer comme a la remorque, on dit qu’elle se fait Chaner, surtout aux environs de Riom.
Chanteau : Ce qui reste du pain, de la tourte: « tiens, prends le Chanteau et sers-toi du pain ».
Chapon : dans la conversation, on désigne d'une manière générale, par 'vol du chapon', l'ensemble des terres qui environnent et avoisinent la maison ou le manoir. On entend pas ainsi parler d'une étendue déterminée. la coutume d'Auvergne entendait par "Vol du chapon" une étendue d'une septerée de terre autour de la maison.
Chapuser : Tailler, racler, raboter du bois.
Charme : Une terre en charme, c'est une terre sans culture, en jachère ou en friche.
Charrouyer : Charruyer, Charruer: Labourer, plus spécialement labourer profondément avec la grande charrue.
Charvailler : Patouiller, manier salement, détériorer, un enfant qui fourre ses mains dans un panier de raisins, prend plaisir à les tripoter, à les margouiller, à les Charvailler. Se dit à Riom.
Chat : refus éprouvé par un jeune homme qui demande une jeune fille en mariage," il en est à son second chat", voila deux demoiselles dont la main lui a été refusée!
Chat maigre : Courir à toutes jambes, l'agilité du chat naturellement des plus lestes, doit doubler lorsque la graisse ne l'embarrasse pas.
Chaucher : Inquiéter, tourmenter, vexer : « voilà une affaire qui me Chauche ».
Chaumas : On appelle ainsi dans le canton de Montaigut en Combrailles, des prés naturels non arrosés.
Chaupler : Presser la vendange avec les pieds.
Chaux ou Chaud : on désigne sous ce nom les plateaux ou les montagnes à sommet aplati," la chaud de Perrier près Issoire"célèbre par son gisement de fossiles, " la chaux de Corrent", près les Martres de Veyre, "la chaux Montgros", près de Vic le Comte, le "Puy de Hautechaux, dans la chaine du Mont-Dore. "la chaux de Massiac" et sa chapelle Ste Madeleine.
Cheire : on appelle ainsi les champs de lave formée par la surface des coulées volcaniques modernes. les coulées les plus remarquables du département du Puy de Dôme sont: la coulée du Puy de la Vache, la cheire du Puy de Côme, la cheire de Brulavés ou de Volvic.
Chèvre : on appelle ainsi la musette, sans doute parce qu'elle est faite en peau de bouc ou de chèvre.
Chevroton : petit fromage fait avec du lait de chèvres, de la vallée des bains du Mont-Dore.
Chezal : Maison en ruine, masure, décombres.les noms de Chezal et chazal sont aussi très répandus comme nom de famille.
Chiquet : Petite quantité: « allons boire un chiquet de vin ».
Chuc ou Suc : on nomme ainsi une éminence à pentes arrondies et plus ou moins douces, une croupe, un exhaussement de terrain. Arriver sur le Chuc, c'est arriver sur le sommet d'une éminence.
Clique : personne mal famée, de peu de valeur morale, "c'est une clique".
Coimbre: Petit morceau de cuivre, les vieux clous et les épingles que les enfants ramassent dans les ruisseaux des rues.
Combe : Vallon, petite vallée, gorge entre deux montagnes: « lacombe, decombes, la combaude, comberonde ».
Cor : robinet de fontaine, canelle, petit tuyau par lequel l'eau d'une fontaine est projetée.
Cordier : on appelle pain cordié ou miche de corne une espèce de pain long tordu, qui a l'apparence de deux cornes enroulées autour l'une de l'autre.
Corsé : qui a du corps, " voila un homme bien corsé" et au figuré: ce vin est corsé.
Couane : Poltron, couard, lâche.
Couenas : nom donné par mépris aux paysans, gras, épais.
Couette : lit de plume, a Clermont on emploie aussi "coite" dans le sens de taie d'oreiller. " frère jean, fendit la coitte et coissin en deux, et par les fenètres mettayt la plume au vent."
Couder : Petit vacant au devant d'une maison ou d'une ferme, où il croit de l'herbe et du gazon, pelouse , pâturage, on appelle aussi "Couder ou Coudair" quelquefois, un petit jardin attenant à une maison de campagne, d'autres fois, le plus souvent, un pâturage communal où l'on faisait pacager les moutons ou les chevaux.
Couinler : Pousser des cris aigus.
Coup (prendre) : on dit d'une maison, qu'elle a pris coup, lorsque pour un motif ou pour un autre, sa solidité est compromise, a la suite d'éboulement, de tassementde terrain, ou après démolition d'une autre maison.
Courniole : Gosier, une cuisinière qui veut tuer un poulet lui coupe la Courniole.
Courcière ou Coursière : chemin ou sentier par où passent les voyageurs non chargés lorsque la route principale fait des sinuosités.
Crailler : Cracher salement.
Crapaud : Pierre massive sur laquelle on appuie, dans les caves, les pièces de bois destinées a supporter les fûts et tonneaux.
Crevaison : mort, faire sa crevaison, mourir, on dit aussi " c'est une crevaison", de quelqu'un dont la santé est mauvaise, ou du moins dont les apparences extérieures indiquent un état maladif.
Crignon : Extrémité du pain, ou la croûte est plus dure.
Croche : coche, entaille, aussi pour désigner le morceau de bois sur lequel on marque, au moyen de croches ou d'entailles, le nombre des choses dont on veut se souvenir.
Curé : Se qui reste d'un raisin après qu'on en est mangé les graines.
Cunette ou Sunette : nom propre diminutif de Françoise en passant par, Françon, Françinette... çunette.
D
Daru : brutal, bourru, " a què daru, qué grand fadar, que fouei le meichant "
Debrener : Enlever à quelqu’un les ordures dont il est couvert, et au figuré, dégager quelqu’un d’une vilaine affaire.
Dedla : Là bas, de l'autre coté, dans un autre lieux.
Dégoiser : faire des grimaces, des contorsions, soit par gestes, soit par cris.
Dégounelé : Dévêtu, débraillé.
Délander : débaucher, dérander.
Détache-lard : Long, efflanqué, assez grand pour détacher sans se hausser le lard qui chez les paysans, est habituellement pendu au plafond.
Detrame : Lieu, chambre où l’on dépose tous les objets qui ne font qu’embarrasser et encombrer les appartements, malles, valises, caisses.
Devise : limite de séparation d'un champ, d'une terre.
Douelle : douve, merrain pièces de tonneaux.
Dressiere : Petit chemin, sentier, en ligne droite, Coursière.
Drole : petit garçon, ou " ma drôle" pour " ma fille".
E
Ebercher : Faire une brèche.
Ebroquer : faire une entaille.
Ecalache : Nom que les enfants donnent aux racines de réglisse qu'ils achètent pour en extraire le jus en les mâchant.
Echamper : Bouleverser, mettre en désordre, et quelquefois perdre.
Echarpiner : mettre en menus morceaux, en brins, émietter en quelque sorte.
Effoularé : Extravagant dans ses gestes et dans sa tenue.
Emandrillé : Déchiré, déchiqueté.
Emandronner : Enlever sur les ceps de vigne, avant la floraison, les bourgeons inutiles.
Embabioler : Enjoler, engager par des flatteries, par des caresses, embabouiner.
Embarrer : Faire renter sous le matelas les bords des draps et couvertures, afin de concentrer la chaleur, comme un sac.
Emberlificoter : embarrasser, entortiller quelqu'un par des raisonnements ou des subterfuges.
Emplan : soufflet, coup sur les joues.
Engoncé : qui a le cou court, rentré dans les épaules.
Enfle : enflé.
Engrabiné : Endiablé, enragé.
Erayoir : Égouttoir ou l'on met égoutter les plats et les assiettes.
Enousser (s) : s'obstruer le gosier de manière à avoir la respiration gênée, " j'ai avalé de travers je me suis énoussé";
Enter: "enter un bas", c'est rajeunir un vieux bas en lui faisant un nouveau pied.
Escoffier : confisquer, détourner.
Essir ou Ecyre: Tempête de neige, tourmentes d'hiver violentes. La neige chassée en tourbillons épais, aveugle le voyageur qui, quelque soit sa connaissance des lieux, ne peut plus reconnaître sa route, s'égare, et une fois désorienté, s'arrête et finit par se laisser engourdir par le froid. Au col de la Croix saint Morand un dicton populaire, trop souvent réalisé, prétend qu'a la croix saint Morant il faut un homme tous les ans. On site encore la plaine de Laschamps, prés le col de la Mort-rayno.(Moréno).
Esquinter : fatiguer, battre, rouer de coups. proprement: rompre l'échine, ou, comme on disait, l'esquine.
Evanler (s) : S'étendre tout du long, s'allonger avec plaisir une fois couché.
F
Fada : fadar: nigaud, niais.
Fallace : torche, flambeau, lanternes. " pêcher à la fallace, pour pêcher à la lanterne.
Faraud : élégant, bien vêtu, " faire le faraud" c'est poser, en élégant, étaler ses vêtements.
Farinade,Farinette : espèce de galette frite au beurre ou à l'huile, que l'on fait dans le ménage.
Faux, Fayard : hêtre, arbres.
Feignant : fainéant, qui ne fait rien, paresseux.
Ferremente : la ferremente d'une porte ou d'une fenêtre, c'est l'ensemble des pièces de fer nécessaire à l'agencement et au jeu de cette porte ou de cette fenêtre, autrefois on donnait aussi ce nom à l'ensemble des armes d'un chevalier ou d'un homme d'armes.
Fescelle : vase à égoutter le fromage, qui sert en même temps de moule, en bois, en fer, en terre, en fer-blanc.
Fessou : Petite houe à main, outils du vigneron pour fossoyer, c'est a dire retourner et ameublir la terre.
Fillatre : Gendre, beau-fils, belle-fille.
Fioler : S'enivrer légèrement.
Flaine, Flainette : taie d'oreiller.
Flemme : engourdissement, indolence, apathie, abattement, se laisser aller, n'avoir pas d'entrain, pas de goût pour s'occuper utilement.
Foie-blanc : On dit d'un homme qu'il a le foie-blanc lorsqu'il a enterré plusieurs femmes, c'est àdire lorsqu'il s'est remarié plusieurs fois.
Fougau : Feu en pleine air, feu de joie.
Fougeassou : fouace, espèce de pâtisserie en forme d'X, faite de farine, d'oeufs, de sel et de laitage.
Fouger : fouiller, barboter, écraser.
Fouiner : se sauver, s'esquiver sans bruit, à la sourdine, en face d'une difficulté, d'un danger quelconque.
Fourchat : fourche en fer à long manche, qu'on emploie surtout pour charger et décharger les chars de foin et de gerbes.
Fourme : gros fromage qui se fabrique dans les pâturages des montagnes, on l'appelle aussi Cantal. fourme et la tournure ancienne du mot: forme.
Fournière : petit tas de mottes de gazon ou de bruyère auquel on met le feu pour obtenir des cendres d'engrais; c'est ce qu'on appelle, techniquement faire de " l'écobuage"
Foutimasser : taquiner, tracasser, ravauder.
Foutraud : crédule, sans énergie, bonasse, simple.
Fricassée : on appelle "fricassée de cochon "ou simplement " fricassée", un plat de choix, composé des meilleurs morceaux du porc. Dans une" fricassée " figurent ordinairement un morceau de filet, des boudins et un morceau de foie. Il est d'usage qu'un paysan qui tue un porc offre une "fricassée" au curé de sa paroisse et au propriétaires des terres qu'il tient àferme. S'il a un procès, son avocat reçoit aussi une fricassée.
Fricot : ragoût, viande cuite, nos paysans désignent par ce mot de fricot, tout mets qui n'est ni le pain ni la soupe.
Futureau : petit bateau qu'on emploie sur l'Allier.
G Gabelou : Employés de l'octroi, des contributions indirectes , de la gabelle ou impôt sur le sel.
Gadan : simple d"esprit, niais, on appelle plus spécialement gadan un individu doué d'un esprit plus spécialement étroit joint à une taille longue et efflanquée, qui a des prétentions aux belles manières, qui veut faire le faraud, expression surtout usitée a Riom.
Gale-bon-temps : Flâneur, ami du plaisir, sans souci, qui aime a s'amuser.
Galapian : galopin, vaurien.
Gaperon : espèce de fromage grossier fait ordinairement en forme de boule et composé de gape.
Garde-bousset : Petit chien, roquet charges de la garde et de la surveillance des vêtements et du barlet des paysans.
Gaudiche : Niais, dadais,maladroit.
George : On appelle ainsi, principalement à Saint-Amant-Tallende, une sorte de pâtisserie massive composée de plusieurs étages entremélés de pâte et de cerises.Le George diffère du Millard par sa forme et par la contexture de sa pâte.
Gnognotte : Niaiserie, chose de peu de valeur ou d'importance.
Gobille : bille, boulette de pierre, de marbre ou d'argile, dont les enfants se servent pour jouer à la "fossette".
Gonfle : Gonflé « j'ai trop mangé de raisin, je suis gonfle ».
Gongonner : grogner, murmurer entre les dents.
Gore : Vieille vache.
Gouge : Gaupe, gouine, femme de mauvaise vie.
Goulafre : goinfre, glouton, goulu.
Goule : Gueule gorge, "col des Goules" passage très dangereux prés du Puy de dôme.
Goulhas : mare, flaque d'eau bourbeuse, petits creux remplit d'eau dans les chemins.
Gouler : Goinfrer, manger avec avidité.
Gounelle : Robe de femme. Autrefois on appelait gonnelle ou gonne, soit les robes et tuniques des femmes, soit les robes des moines.
Gounet : dadait, benêt, expression Riomoise, jeune homme qui a grandit trop vite, et auquel de longues jambes, un corps efflanqué et des habits trop courts donnent un air guindé,et une apparence ridicule, mais, un gounet n'est pas un imbécile.
Gour, Gord : gouffre," gour de tazena" dans le canton de Manzat, le "gour saillant" à Thiers;
Gourlaud (de) : Gros, bouffi, Ange gourlaud petit enfant gras et frais aux joues roses, noix gourlaude de grosse espèce.
Gourle : une gourle, vieille savate, homme sans capacité et sans énergie.
Graisse (monter une) : gronder quelqu'un, le réprimander, ou se préparer à le réprimander, à lui dire des sottises.
Grame : gramen, chiendent, mauvaise herbe.
Grappiller, Grappeter : " on ne doit aller aux vignes pour icelles grappeler, que trois jours après que lesdites vignes seront vendangées, sur peine d'amende"
Grelingeon : Gland, pompon: « cette dame a très mauvais goût, elle se met toujours a la tête un tas de Grelingeons ».
Gribouille (fin comme) : se dit d'un imbécile, d'un niais." toute femme fillant quenouille, est plus sotte que n'est gribouille."
Groule,graule : Vieux souliers, savate.
Grun : nom générique donné à certaines montagnes, principalement dans les arrondissements d'Ambert et de Thiers, le "Grun de Chignore" près de Vollore Ville.
Guillaume : nom que donne quelques personnes au mannequin que l'on porte processionnellement le Mardi-Gras, ou Carmentra
Guinche : femme mal bâtie, qui se tient mal ou qui se tient de coté. guinchir, détourner, incliner, pencher, aller de coté, esquiver, se détourner.
H
Hortail : Jardin, terre hortaille, terre propre a produire des légumes, à être mise en jardin.
Hardi : courage, exclamation pour encourager à faire un effort quelconque.
Hocher : remuer, hocher de la tête,. En Auvergne, on emploie le verbe hocher pour dire: retourner dans la poêle ou la casserole les légumes ou aliments qui y cuisent, les faire sauter pour qu'ils cuisent également de tous les côtés.
I
Idée : un peu, presque pas, " mon chapeau est une idée trop petit"
Insolenter : insulter, dire des insolences "je ne veux pas me laisser insolenter !"
Issis : Sors, va t'en, pour renvoyer un chien, le chasser d'un appartement. Le mot vient du verbe ancien : Issir, sortir.
J
Jabiole : Espèce de cage en osier, ou l'on met les jeunes poulets pour les avoir sous la main.
Jacasse : bavarde, qui parle à tort et à travers.
Jacqueline : nom propre qui est devenu une sorte d'épithète injurieuse et signifie : niaise, bête, simple.
Jadeau : jatte en bois, espèce d'écuelle de bois."Car il ha les yeulx rouges comme un jadeau de vergne !"
Jalette : Nom que l'on donne à une nouvelle accouchée.
Jars : sur les bords de l'Allier, on appelle jars les rapides, les endroits de la rivière où l'eau se précipite avec force et forme des tourbillons.
Jasse : Nom que l'on donne à la pie dans la Limagne, ou à des vaches noires et blanches.
Jeantou : nom propre, diminutif de Jean.
Jingler : pousser des cris plaintifs, pleurer bruyamment.
Journal : mesure de superficie, contenant ordinairement les trois quarts de la " septerée "
Journau : Journée d'homme ou de bestiaux qu'un fermier ou métayer doit au propriétaire du domaine qu'il cultive.
Jusqu'a tant que : jusqu'à ce que " Je cours un fort longtemps sans voir derrière moy, jusqu'à tant que trouvant du mortier, de la terre, du bois, des estançons, maints platras,mainte pierre, je me sentis plutôt au mortier embourbé, queje ne m'aperçus que je fusse tombé ! "
L
Lalure : niais, dadais, benêt.
lechou : gourmand .
Lessif : Mélange d'eau, de cendres et de chaux vive, dont on se sert pour faire la lessive.
Lezerte : lézard gris des murailles.
Liarde : avant le retrait des "liards" et l'émission des nouvelles monnaies de bronze, on appelait liarde, en Auvergne, les pièces de" deux liards".
Limagnier : S'est le nom que donnent, non sans quelque dédain, les montagnards du puy de dôme aux habitants de la Limagne.
Liondar : linteau, dessus de porte.
Litte : Bande de terre, champs plus long que large.
Losse : cuiller à potage.louche, pochon, lossa " dessoubre un trauchadou en la quoua de lalossa, yo n'en tire un taillon " sur une assiette, avec la queue de la losse, il en tire un morceau...hors de la marmite.
Loue : Réunion, marché ou les domestiques et les journaliers se rendent pour se louer pendant la saison des grands travaux, moisson, fenaison, vendanges.
Lure : fainéant, poltron, bon à rien.
M
Mable, mablou : contraction d'Amable.
Maie : pétrin, huche à tétrir le pain.
Maille : Meule, tas de gerbes dans une grange.
Mare : Bruit, fracas, tapage, « faire de la mare », faire du tapage, faire des embarras.
Martres : Villages ou lieux habites, situés, soit prés d'un cour d'eau, soit dans un bas fond,dans des terrains humides au milieu de marécages.
Mayere ou Madiere : Branches de saules ou plus rarement de peupliers et acacias. Faire la Mayere, c'est tondre toute la ramure des saules, tous les quatre ans vers la fin de l'hiver.les grosses branches sont fendues et converties en "échalas".
Menette : Dévote, bigotte.
Menou : grosse poignée, gerbe de chanvre, ce qui peut tenir dans la main." les pieds males du chanvre étant murs, des femmes en font la récolte par arrachement, et les réunissent par poignées dont plusieurs forment un "menou"
Meunière : on apelle ainsi le hanneton, coléoptère.
Miare : ânesse, du mot Saumiera, saumierira, par lequel on désignait les mules, ânesses et autres bêtes de somme.
Miche : toutes espèces de pain quelque soit sa grosseur. Manger de la miche est pour eux un régal, c'est le pain des jours de fêtes.à Clermont lors d'un enterrement, il était de règle qu'on offrit une miche ou pain blanc au sacristain de l'église où les funérailles avaient lieu.
Miche de corne : on appelle plus spécialement miche de corne ou pain cordié, une espèce de pain qui ne diffère du pain ordinaire que par l'absence de levain et par la forme pointue ou en corde tressée qu'on lui donne.
Miette: ou Myette, diminutif de Marie, en passant par Mariette.
Milliard : Tarte aux cerises ou aux raisins, à l'origine peut-être cette patisserie était faite avec de la farine de millet?
Minaune : Fleur de noyer détachée de l'arbre. Ou petit rouleaux de crasse qui se forment sous les doigts, lors-qu’après une sueur on se frotte la peau.
Mitan : milieu, ailleurs mitan veut dire aussi moitié, c'est dans ce sens qu'on disait: Mitanier, pour Métayer
Mioche : Marmot, petit enfant.
Mitouche : hypocrite, qui semble ne pas y toucher. Sainte n'y touche, qui n'y touche pas.
Moitié pour autre : la moitié a moitié prix. « il s'est trop pressé pou vendre son blé il l'a donné moitié pour autre » c'est a dire il l'a vendu la moitié moins cher.
Montagnarde : espèce de danse ou pas très cadencé et très lourd, qui, seule avec la Bourrée, avait autrefois le privilège de mettre en mouvement les jambes des paysans de nos montagnes.
Moraine : faite, partie supérieure d'un mur en forme de dos d'âne.
Morciller : couper à petit morceaux
Moucher : Moucher quelqu'un c'est le remettre a sa place, fermer la bouche à un impertinent par une verte réprimande ou par un mot piquant. " Comment il a esté mouchié!N'ay je pas bien faict mon devoir?"
Mouillard : Nom donné aux sources d'eaux vives qui naissent dans les pâturages de nos hautes montagnes.
Mouille : Endroit tranquille d'une rivière, lieu ou l'eau coule si paisiblement qu'elle paraît dormante.
Mouni : Singe, personne laide ou figure disgracieuse.
Mourre : visage, figure, museau.
Mouraillé : Sale, barbouillé, emplâtré. Se dit spécialement du visage.
Movaison : remuer, façon que l'on donne à la vigne.
N
Nadille : Bouton de bois mobile sur un clou, servant a tenir fermées les portes des placards et armoires.
Nafré : blessure, on disait autrefois nafré pour blessé, alors que Navré indique une blessure morale.
Nanne, Nanette, Nannon : noms propres des noms: Anne et Anette, au masculin: Nannet pour Annet.
Narse : marécage, lieu tourbeux pénétré d'eau, dont le sol mouvant tremble et cède sous les pieds.la Narse d'Espinasse, près de Randanne, est très connue des botanistes,qui y récoltent des plantes de marais forts intéressantes. dans le Puy de Dôme plusieurs habitations dénommées: La Narse ou Les Narses, toutes occupent l'emplacement d'anciens étangs ou marécages dessechés par le temps ou par l'industrie humaine.
Niau : Oeuf qu'on laisse dans les nids pour appeler les poules et les engager à y pondre. « faire son niau » mettre à part, serrer dans un coin quelques économies pour qu'elles en appellent d'autres et fassent la boule de neige.
Niaugne : Femme à esprit étroit, à petites idées, sans décisions dans l'esprit n'ayant la tête occupé qu'a des fadaises, des riens.
Nicodème : nom propre devenu le synonyme de simple, niais.
Niguedouille : nigaud.
Niocs : écus, espèces.
Novie : Le marié ou la mariée ou plutôt le futur et la future.
o
Oeuvre : Mesure de superficie, ne s'emploie que pour les terrains plantés en vignes. Cette mesure sert à désigner l'étendue de vigne qu'un homme peuttravailler en un jour.
Oka : Mets composé d'abattis d'oie que l'on accommode avec du jus.
Ouche : Jardin, verger clos de haies ou de murs, attenant a la maison.
Ouillier : Remplir un tonneau jusqu'au bondon ou oeil.
P
Pacher : pâturage, pacage.
Padelle : Personne molle, sans décision, sans énergie. : espèce de natte grossière en paille ou en jonc, que l'on met à l'entrée des appartements pour y faire essuyer les pieds.
Paillas : espèce de natte grossière en paille ou jonc, que l'on met à l'entrée des appartements pour y faire essuyer les pieds.
Paillasse : corbeille faite avec de la paille enroulée en forme de corde, on s'en sert surtout pour mettre les tourtes que l'on porte cuire au four.
Paillanche : Toiture en chaume ou en paille.
Pair : paire, "un pair de souliers, un pair de ciseaux".
Panleye : benêt, homme dégingandé, à la démarche niaise et paresseuse.
Pamoule : orge, ou Palmola
Papier sucré : Ce régal pour les gamins de Clermont n'est autre que la mastication et la succion par fragments des feuilles de papier gris, sur lesquelles les confiseurs et pâtissiers ont fait cuire leurs biscuits.
Paour : se dit souvent d'un paysan, un gros paour, vient probablement de la poltronnerie des paysans pour les chevaliers et hommes d'armes.
Papoue : Bouillie, soupe pour les petits enfants.
Parbouillir : bouillir vite, prendre un premier bouillon.
Parge : enveloppe en papier, couverture dont on entoure un livre, pour le conserver propre tout en le lisant.
Patachon : voiturier, conducteur d'une voiture appelée patache. Patafiole (le Bon Dieu te): que le Bon Dieu te confonde, cette locution aurait une origine Italienne et signifierait: que Dieu te fasse une épitaphe ! ou plutôt: te mette dans le cas dans recevoir une !
Patron-Jacquet : Se lever dès l'aube, de grand matin. A Riom, on dit aussi: se lever dès Patron-Minet.
Patural : pâturage, pacage.
Pauvre : exclamation de pitié, de commisération, de tendresse, c'est le "peccaire" et "pechaire" des provençaux.
Pêche : puisard, réservoir d'eau, placé ordinairement à la tête des prés. dans le voisinage de Montaigut-en-Combrailles on disait: Pesquier ou Peschier.
Pécheter : presser la vendange avec les pieds.
Pégand : paresseux, fénéant.
Peille : vieille guenille, chiffon, débris de vêtement, haillon, loque.
Peignée : bataille, " ils se sont donné une peignée", ils se sont battus.
Pelliaraud : Chiffonnier, collecteur de peilles, chiffons, haillons, peaux de lièvres et de lapins, ferraille, des os, des verres cassés, des bouteilles d'encre vide.Bertignat, prés d'Ambert, passe pour être le village du département du Puy de Dôme leplus fertile en "pelliaraus". On disait aussi le "Piarots"
Pellière : barrage, sorte d'écluse pour arrêter l'eau d'une rivière ou d'un ruisseau, et les faire refluer dans les canaux de dérivation au service de moulins et autres usines.La plus importante était à Pont-du-Château, sur l'Allier.
Percière : bail à rente ou bail emphytéotique en vertu duquel un propriétaire aliénait un immeuble, mais en se réservant un droit de propriété représenté par une quotte-part des fruits de cet immeuble.
Petas : Chiffon, haillon, lambeau d'étoffe, repetasser poser un petas , un morceau d'étoffe.
Petit-vin : Piquette, boisson que l'on obtient après le vin de pressoir ou travin en replaçant le marc dans la cuve et jetant par-dessus une certaine quantité d'eau.
Petitou : diminutif de petit, on dit: Petitounet, Petitet, on disait aussi Jeantou, Pierrou, Fanou,
Piaux : cheveux, les enfants jouent à tire-piaux, c'est à dire se poursuivent en cherchant à se tirer les cheveux.
Pie borgne : (bavarder comme une) parler beaucoup et inconsidérément.
Pierres : (malheureux comme les pierres), expression pour indiquer le comble du malheur, c'est sans doute parce-que les pierres sont toujours écrasées sous les pieds, dans un état d'humiliation perpétuelle...
Piéton : Dans les campagnes on donne le nom de Piéton au facteur rural.
Pinponner : s'attifer minutieusement, prendre un soin exagéré de sa personne.
Pingre : ladre, avare, chiche, mesquin.
Pinatelle : petit bois de pins dans les montagnes de Thiers et d'Ambert.
Piolé : à Montaigut-en-Combrailles, on appelle avoine piolée, celle dont les germes commencent à se montrer, et forment des grains comme des taches et bigarrures.
Pionasse : Fiente de pigeon, colombine, se dit surtout du coté de Riom.
Pique : (aller à la pique) c'est le langage des habitants de plusieurs communes du canton de Saint-Dier , parcourir la France soit en mendiant ou en pélerin, soit avec une balle de colporteur, soit en se faisant, à l'aide de faux certificats, passer pour incendié, innondé.
Piqueur : Mendiant de profession, qui va à la pique expression particulière au canton de Saint-Dier et notamment à la commune de Saint Jean des Ollieres.
Planche : (avoir du pain sur la) Avoir de quoi vivre, avoir du bien d'acquis: « Il peut bien se reposer celui-la il a du pain sur la planche ». Cette locution est évidemment empruntée à l'habitude qu'on les paysans dans les fermes éloignées de faire cuire d'avance une assez grande quantité de pain et de le placer avec d'autres provisions, sur une planche ou rayon fixé par deux montants en bois aux solives du plafond.
Plantier : Jeune vigne, vigne nouvellement plantée.
Plançon : branche de saule, de peuplier, d'osier, qu'on sépare du tronc pour la planter en terre et en former une bouture.
Platine : Langue, « cette femme a une bonne platine » il ne faut pas s'attaquer à elle.
Pogne : Poignet, « prenez garde a lui, il a la Pogne solide ».
Pompe : Tarte, et généralement toute pâtisserie faite en ménage, pompe aux pommes, pompe au fromage, pompe aux cerises.
Portalier : Commissionnaire d'un village, vient chaque semaine a la ville porter des menues denrées et faire les commissions de ses concitoyens, et il leur rapporte a son retour les objets dont ils ont besoin.
Pot : Mesure de vinaigre, le pot de Clermont contenait 25 chopines et quelquefois 30, tandis que le pot de Thiers valait 48 litres et celui d'Ambert 20 litres. Aujourd'hui le pot est compté pour 15 litres.
Pouffiasse : Personne massive, bouffie, joufflue.
Pourette : jeunes plants d'arbres, plants de pépinières de un ou deux ans. On appelle aussi Pourette une plante de jardin qu'on emploie en cuisine en guise de condiment, c'est Allium Ampeloprasium de Linné. Les omelettes à la Pourette sont assez recherchées.
Q
Quarte : ancienne mesure encore en usage pour les liquides et les grains. Une quarte de lait contient 2 litres, la quarte de blé est la moitié de l'émine et le quart du septier.
Quartelée : Mesure agraire, quatrième partie de la septerée.
Quarton : Mesure pour les grains, huitième du septier.
Quartonnée : Moitié de la quartelée ou huitième partie de la septerée.
Quignon : Petit coin de pain, crignon, crougnon de pain.
Quinquenelle(faire) : Faire faillite, faire de mauvaises affaires. Délai de 5 ans accordait à un débiteur.
R
Raisons (dire des) : Injurier, adresser des injures des reproches, apostropher vivement.
Rancheau : déversoir des eaux qui coulent d'un toit, tuyau de descente en fer blanc.
Raquer : Couper, « je me suis fait Raquer les cheveux »
Rateleau : Grapilleur, glaneur, ratisseur de petits profits, homme d'affaires plus ou moins honnête, s'emploie surtout dans les environs de Riom.
Rates ou Ratounes : Nom qu'on donne aux petites dents des enfants.
Raviere : Champ planté en raves.
Recole : Lanière de cuir passant sur le coude-pied et servant à fixer les sabots au pied.
Recoquet : Dernier né de la couvée, enfant venu longtemps après les autres.
Remailler : Remailler un mur, c'est le réparer aux endroits endommagés. Ce n'est pas une réparation complète, c'est une reprise, une sorte de crépissage a l'aide de chaux et de petits moellons.
Repater : faire manger, repaître, nourrir " j'ai renvoyé mes ouvriers après les avoir bien "repâtés"
Respect (parlant par): Un paysan ne parlerait jamais de ses porcs ou de son fumier sans ajouter la formule,"parlant par respect"
Trouble : Champ récemment moissonné.
Rique : Mauvais petit cheval.
Riquet : mesquin, piètre, " elle avait un manteau tout riquet"
Rocantin : Vieille histoire , plaisanterie usée a force d'être connue.
Rodade : Marché de bestiaux qui se tient à Montferrand, tous les vendredi, sur une place appelée Rodade. Ce nom tire peut-être son origine de la forme de cette place, arrondie comme une roue, roda.
Rotie : Porter la Rotie, expression se rapportant à une mauvaise plaisanterie qui dégénérait quelquefois en querelle. Les jours de noces, après la cérémonie d'usage lorsque les nouveaux mariés étaient couchés, tous les jeunes invités se réunissaient et leur portaient en grande pompe soit un poulet rôti, soit un bouillon soit un verre de vin chaud avec des tranches de pain grillé, soit même un simple verre d'eau.
Rougneux : qui a la rogne ou rougne (maladie de la peau)
S
Saccaraud : Maussade, malpropre, négligé dans son habillement.
Sagouiller : barboter dans l'eau, troubler l'eau avec malpropreté.
Sainfusquin : Fortune, avoir d'une personne, tout ce qu'elle possède: « il a mangé son sainfusquin ».
Sarcis : Reprise en couture faite grossièrement, sans goût, à la hâte.
Saupelette : culbute, cabriole, cul par dessus tête.
Seille : seau, espèce de vase en bois pour puiser ou contenir de l'eau.
Selin : On appelle ainsi certaine partie de la Limagne, notamment dans les communes de Châteauguay, Ménétrol, une sorte de terrain dont la contexture argileuse et compacte est rebelle à la culture. On suppose que le sel se trouve en grande quantité, car les bestiaux qui en sont très friands, préfèrent les maigres herbes qui croissent dans ces terrains, à une nourriture plus copieuse et que le lait semble être de meilleure qualité lorsque les vaches ont pacagé plusieurs jours dans les pâturages ou le Selin domine.
Serre-malice : Nom qu'on donne ironiquement à un cercle en laiton dont les femmes de Latour-D'Auvergne s'entourent la tête pour retenir leur coiffure, composée d'un petit voile noir d'étoffe épaisse qui retombe sur la nuque.
Serve : Réservoir d'eau, puisard, espèce de citerne ou l'on ramasse les eaux pour l'arrosage des près.
Soue : Etable à porcs.
Souillarde : Partie de la cuisine ou on lave et nettoie la vaisselle, les casseroles. Primitivement, lieu ou se tenaient les marmitons, ou valets de cuisine qu'on appelait:soillards ou souillards.
Soutre : Poutres sur lesquelles, dans les caves, on pose les tonneaux pour les surélever du sol.
Survêne : tout ce qu'un fermier est obligé de donner à son propriétaire en denrées, volailles, en sus du prix de ferme.
T
Tachoir ou Tachou : Variété de raisins chargée de matière colorante, qui tache les mains ou la figure.
Tant plus : terme de comparaison, " tant plus il y en aura, tant plus j'en mangerai "
Tassée : Contenu d'une tasse, nos paysans des pays vignobles ne craignaient pas de boire, en travaillant, quelques tassées de vin, pour cela chacun d'eux porte toujours dans son gousset une tasse en bois, soit en fer blanc, soit, très souvent en argent.
Tate-Poule : Se dit d'un homme excessivement minutieux, tatillon, qui s'occupe de ces petits soins du ménage, classés ordinairement dans le domaine des femmes.
Taitiche ou Tautoune : Méticuleux, d'un caractère indécis, tatillon.
Tavelle : Morceau de bois de moins d'un mètre, au moyen duquel on enroule et on serre autour d'un rouleau mobile, les cordes qui assujettissent et maintiennent les objets et les ballots chargés sur une charrette.
Terson : Taureau ou génisse âgé de trois ans.
Tire-Liard : Homme avare, tiré du mot ancien « pincemaille », la Liard et la Maille étant des menues monnaies.
Tonne : Petite maison dans les jardins ou dans les vignes. Lieu de repos, abris contre le mauvais temps, appelés ailleurs « à Paris: Bastille, à Marseille: Bastide, et ailleurs: Vide-bouteilles » Dans l'origine, les petits lieux de repos ménagés dans les vignes ne devaient être que des abris contre le soleil, formés avec des branches courbées comme des cercles de tonneaux et recouvertes soit de pampre, soit de plantes grimpantes. Pour les yeux, ces abris avaient alors l'aspect de la maisonde Diogène. De là les noms de Tonne et de Tonnelle qui servent à designer les berceaux de feuillage et les maisonnettes parsemées dans tous les vignobles autour de nos villes.
Tomme : lait coagulé par la présure, après fermentation et salaison la Tomme se transforme en gros fromage ou Fourme.Permet de faire l'aligot;
Topète : Fiole de verre, petite bouteille de forme allongée.
Tourte : On nomme ainsi le pain noir a l'usage des paysans, on entend par Tourte, tantôt un grand pain bis rond, tantôt une pâtisserie de forme arrondie on ajoute alors le nom de l'ingrédient principal: « Tourte aux oeufs, Tourte au fromage... ». Avant d'entamer une Tourte, on ne manque jamais de faire avec le couteau le signe de la croix surl'un des cotés. Autrefois les métiers de boulangers et pâtissiers étaient désignés : «Tourterie ».
U
Uilhe ou Euille : Rempli, bourré jusqu’à l’œil, comme un tonneau.
Use : Usé, « ma chemise et use »
Ustache ou Eustache : Espèce de couteau commun à manche de buis, que l’on fabrique à Thiers et dans les environs, avec de vieilles faux.
V
Vacher : On donne le nom de Vacher dans les hauts pâturages à un homme spécialement chargé de faire les fromages.
Vacheron : On appelle dans les montagnes d’Ambert l’aide du Vacher, le Vacheron est plus spécialement chargé de conduire les vaches au pâturage et de les surveiller.
Vaisseler : Nettoyer et laver la vaisselle : « cette assiette est mal vaisselée ».
Varenne : Terre sablonneuse et maigre.
Ventonge : Ouragan, tourbillon de neige.
Veuble : Petit trou au-devant d’un colombier pour servir de porte et de lucarne aux pigeons.
Vigerie : Champ planté en osier ou vige.
Vire-Marion : Soufflet, on dit aussi un Revire-Marion « Garde que je te donne un si beau Revire-Marion que la terre t’en donnera un autre ».
Les Plus Belles Photos D'Auvergne Par Luc Olivier & Clio Bayle
L'Auvergne offre un rare sentiment de liberté, une sorte de « tout est possible »... L'Auvergne (Auvèrnhe ou Auvèrnha en auvergnat) est une région culturelle et historique de France située au cœur du Massif central. De 1941 à 1946 et de 1956 à 2015, l'Auvergne était une région administrative française. Elle était composée des quatre départements de l'Allier, du Cantal, de la Haute-Loire et du Puy-de-Dôme. Sa plus grande ville, Clermont-Ferrand, en était le chef-lieu. Cette région a été supprimée le 1erjanvier2016 par la loi sur l'Acte III de la décentralisation. Les départements qui la composaient font maintenant partie de la nouvelle région Auvergne-Rhône-Alpes. Avec plus de 2600 ans d'histoire, l'Auvergne est une des plus anciennes régions de France et une des mieux identifiées. Toutefois, son territoire est perçu de façon variable. Le géographe Pierre Bonnaud compte au moins quatre définitions pour les contours de la région. Il y a ainsi plusieurs Auvergne historiques. La première a existé jusqu'au XIe siècle et correspond à la cité des Arvernes ou Arvernie. Les recherches basées sur la toponymie laissent penser que le territoire de ce peuple gaulois était peut-être plus grand que celui que les Romains constituèrent en cité, notamment au nord. Celle-ci se perpétua avec le diocèse primitif de Clermont. La constitution du duché de Bourbon sut la partie nord de la région diminua la taille de son territoir de façon significative et laissa au XVIIIe siècle siècle une province plus petite. Dans l'imaginaire parisien l'Auvergne apparaît souvent comme une région plus vaste. Au XIXe siècle et au XXe siècle une vague d'immigration venant d'Auvergne, de l'Aveyron, de la Lozère et de la montagne limousine a submergé la capitale. Elle y a imposé son folklore et a été identifiée comme celle des « Auvergnats de Paris » ou des « bougnats ». Il n'est pas rare que toute la partie sud du Massif central soit ainsi assimilée à l'Auvergne. Clein d’œil à l'histoire, ce concept fait penser aux territoires de certains peuples vassaux des arvernes.
Célèbres dans le monde entier pour leur vin rosé, les vignobles varois font partie intégrante du patrimoine local. Parmi les nombreux châteaux et domaines du département, en voici 5 à ne pas rater ! Côtes De Provence Sur Le Terroir De La Londe Les Maures.
Les vignes sont omniprésentes dans le paysage varois. Au milieu des pins, des oliviers, des champs de lavande et parfois, à seulement quelques mètres de la Méditerranée, on peut dire que les vignobles varois ont la belle vie. Logique, le rosé de la région est une star internationale dont le succès est en pleine expansion ! Pour notre plus grand plaisir, les coulisses de certains de ces domaines et châteaux du Var ouvrent leur porte et leur cave au public. Au programme : dégustation, visite guidée, exposition d'art, activités ludiques... Vignes Du Coteaux Varois En Provence...
5 Vignobles À Ne Pas Rater !La sélection a été faite avec le concours du magazine Régal.
Le château Roubine. Situé entre Lorgues et Draguignan, le Château Roubine est l’un des plus anciens vignobles de France, historiquement connu depuis le XIVe , quand l’Ordre des Templiers le céda à l’Ordre de Saint-Jean de Jérusalem. En 1953, il obtient le titre de « Cru Classé ». Le vignoble se caractérise par un drainage naturel (« roubine » signifie «ruisseau » en provençal) et par un sol argilo-calcaire.Pour venir visiter le domaine, rien de tel que de passer la nuit au Mas des Candeliers, qui se dresse au milieu des vignes. À la fois gîte rural et table d’hôte, le Mas offre une sélection d’activités liées à l’œnotourisme, à la gastronomie et à la découverte du pays provençal. Infos Pratiques. Pour la dégustation, le château est ouvert toute l'année, du lundi au samedi de 10h au 18h et également le dimanche du 15 juin au 15 septembre. Visite guidée sur réservation : 12 euros. Château Roubine - 4216 Route de Draguignan, 83510 Lorgues Tel - 04 94 85 94 94
Le Château Sainte Roseline. Le Château Sainte Roseline propose tout au long de l’année des visites guidées des caves, de la chapelle et du Cloître (pour les groupes), et bien sûr, des dégustation de vins du domaine. 30 000 visiteurs se pressent chaque année à la découverte du domaine. C'est un vignoble en A.O.P, Côte de Provence « cru classé » depuis 1955. Le domaine produit 50% de rosés, 35% de rouges et 15% de blancs pour un total d'environ 400 000 bouteilles par an . Le vin du domaine est caractérisé par des couleurs pâles et pures. Les raisins sont vendangés de nuit, de fin août à septembre, pour éviter toute oxydation et prise de couleur. L'art Contemporain. Chaque année, depuis quinze ans, le Château accueille des artistes contemporains pendant l’été. Des œuvres d’art et sculptures sont installées dans les vignes, dans les jardins ou encore dans le caveau du domaine. En 2015, du 31 mai au 30 septembre, c’est l’artiste Nicolas Sanhes, qui viendra installer ses gigantesques sculptures dans le domaine du château. Le domaine lance pour la première fois cette année, la « Journée d’Art Contemporain » en juillet. Le château ouvrira son parc privé pour une balade commentée autour d’œuvres d’art, qui sera suivie d’un pique-nique
Infos Pratiques. Le caveau est ouvert du lundi au vendredi de 9h00 à 12h30 et de 14h00 à 18h30 et le week-end de 10h00 à 12h00 et de 14h00 à 18h00. La chapelle de Sainte Roseline n’est ouverte que l’après-midi du mardi au dimanche. Tel : 04 94 99 50 36 Château Sainte Roseline – 83460 Les Arcs sur Argens Email...caveau@sainte-roseline.com
Le Domaine Du Château De Berne.
Tout comme le château Sainte Roseline, le château de Berne est très actif en œnotourisme et proposent des évènements tout au long de l'année. Les nuits fraîches du Haut Var assurent une maturation lente des raisins, les rosés arrivent à maturité plus tardivement que sur le littoral. Ce sont des vins structurés avec de la tenue qui conviennent bien aux accords mets & vins de la cuisine contemporaine.Infos Pratiques. La cave de dégustation est ouverte tous les jours de 10h à 18h en hiver et de 10h à 19h en été (fermeture le 25 décembre et le 1er janvier). Visites des caves, complétée par une dégustation commentée de vins ( plusieurs formules possibles ) sur réservation. Tel - +33 (0)4 94 60 43 53 Château de Berne - Route de salernes - 83510 Lorgues (France) Email... hotel@chateauberne.com
Le Château De Pampelonne. Le château de Pampelonne est l’un des grands noms du vignoble tropézien. À Ramatuelle, à quelques pas de l’une des plus célèbres plages du monde...C'est une propriété familiale de 50 ha située sur un terroir sableux face à la mer sur la baie de Pampelonne. Le rosé se caractérise par une robe rose clair aux reflets bleutés. Une belle longueur en bouche, un vin rond, velouté et charnu aux notes de fruits rouges. Infos Pratiques. Le caveau est ouvert tous les jours, sauf le dimanche, de 10h à 12h30 et de 15h à 18h en basse saison, de 9h à 12h30 et de 14h30 à 18h30 en hautesaison. Château de Pampelonne - Route des Plages 83350 Ramatuelle Tel - 0494563204
Le Domaine De L’île – Porquerolles. S'il est un emplacement encore plus extraordinaire que les autres, c'est bien celui du Domaine de l'Île. Au cœur de l'une des îles d'Or, l'insularité du vignoble, l'air salin et près de 300 jours d'ensoleillement par an, donne au vin de ce domaine ses caractères minéraux, puissant, iodé et harmonieux à la fois. Infos Pratiques. Plus confidentiel que les autres domaines et châteaux mentionnés plus haut, la dégustation n'y est ouverte que sur réservation. Domaine de l'Île - Ile de Porquerolles 83400 FRANCE Tél : 33 (0) 4 98 04 62 30 Email :[url=mailto[img]]omainedelile@gmail.com">[/img]
Pour toutes les informations utiles sur les vignobles du Varle Site de référence ;Toutes les informations sur les châteaux et domaines du Var sur le site de : www.vinsdeprovence.com/fr Les Circuits Oenologiques. Avant de vous lancer dans une tournée des vignobles varois, prenez le temps de vous renseigner sur les différents évènements programmés par les domaines et châteaux. Il vous sera ainsi possible d'établir un thème à votre circuit, comme par exemple la gastronomie, l'art contemporain ou encore les autres couleursdes vins de Provence.
L'art & Le Vin. Bernar Venet (sculpture) a exposé en 2014 au Château d’Astros (Vidauban). Tous les étés depuis 17 ans, Art & Vin transforme les domaines et châteaux de la région varoise en lieux de prestations artistiques. Cette manifestation, organisée par la Fédération des Vignerons Indépendants du Var, fait ainsi partie intégrante des évènements œnotouristiques en Provence-Alpes-Côte d’Azur. Du 1er juillet au 31 août, 50 Domaines et Châteaux du Var vont accueillir 65 artistes aussi bien français qu’internationaux. Parmi eux,des artistes réputés,à l’instar du sculpteur allemand Stefan Szczesny et ses œuvres en acier surdimensionnées, exposées au Domaine de La Croix (La Croix-Valmer) ou encore...Kendell Geers (artiste d’origine sud-africaine) et Lee Ufan (artiste, écrivain et philosophe sud-coréen), dont les sculptures monumentales contemporaines investissent les jardins permanents de la Commanderie de Peyrassol, à Flassans-sur-Issole.
Découvrez Les Autres Couleurs Du Vin De Provence. Provence ne rime pas qu’avec rosé. Certes, ce vin très prisé des consommateurs est la star de la région, mais les vignobles provençaux recèlent aussi d'excellents terroirs pour les vins blancs et rouges. Cinq propriétés ont donc créé une association nommée « Provence Autrement ». Le but : mettre l’accent et développer les autres couleurs de la Provence. Tout au long de l'année, ces domaines organisent des événements autour de l'art et de la cuisine pour présenter leur meilleur nectar.Les DomainesLe château Fontainebleau (coteaux varois en Provence)La commanderie de PeyrassolLe château Sainte-Roseline (côtes de Provence)Le château Romanin (Baux-de-Provence)Le château La Coste (Coteaux d'Aix)
Balade Dans La Ville De Metz...Laissez-Vous Surprendre Par Metz...
Par Vincent Noyoux & Clio Bayle.
Froide, Austère, Militaire, La Ville De Metz ? Voici 6 arguments qui apportent un démenti formel. Metz est lumineuse, verdoyante, germanique et même méridionale ! Et elle postule pour être inscrite au patrimoine mondial de l'humanité.
Les Façades Dorées & La Pierre De Jaumont. Au pied de la cathédrale, la place d’Armes a été aménagée selon le vœu de Louis XV. L’hôtel de ville qui fait face à Saint-Étienne est construit en pierre de Jaumont. La pierre de Jaumont, dont est fait tout le centre-ville, réchauffe la place d’Armes, où se concentrent tous les pouvoirs... Municipal (l’hôtel de ville), militaire (l’ancien corps de garde, actuellement office de tourisme), religieux (la cathédrale) et royal (l’hôtel du Parlement). C’est elle aussi qui donne son aspect italien, presque siennois, à la place Saint-Louis. Au Moyen Âge, les juifs de Toscane pratiquaient le change sous les 63 arcades de cette place. C’est désormais un lieu d’échange, de marché et de fête. Aux beaux jours, les terrasses font le plein. La dolce vita, version messine... Si le centre-ville piétonnier respire l’opulence, c’est que ses façades anciennes ont été conservées et ravalées avec soin.
La place Saint-Louis était appelée place du Change au XIVe siècle, car sous ses arcades se déroulaient des foires commerciales. La cathédrale Saint Etienne.
Le Circuit Pédestre Sur Des Berges Verdoyantes. La porte des Allemands sur la rivière Seille est un vestige de l’enceinte médiévale. Jusqu’en 1750, ses abords étaient plantés de vignes. De la porte des Allemands, un circuit pédestre longe la rivière et ses berges verdoyantes. Le décor est si bucolique qu’on en oublie la présence des anciens remparts du XIIe siècle, jalonnés de tours appartenant aux corporations de l’époque. En remontant le courant, on atteint le quartier des îles. La Moselle se démultiplie pour embrasser une poignée de petits îlots verdoyants. Sur le plus célèbre trône le Temple Neuf. De là, une promenade aménagéele long du quai mène au lac aux Cygnes, havre d’eau et de verdure. La tour des Mareschaulx. À l’origine, il existait 38 tours sur les remparts médiévaux. La Colline Sainte-CroixLa même lumière dorée baigne la colline Sainte-Croix, berceau de la ville. L’oppidum de la tribu celte des Médiomatriques a disparu, mais on gravit avec plaisir les ruelles étroites de ce quartier paisible. On y trouve les belles arcades du cloître des Récollets (XIVe siècle), les créations contemporaines de l’hôtel Saint-Livier, qui abrite le Fonds régional d’art contemporain, une charmante placette où se dresse l’église Sainte-Ségolène... La rue des Murs, qui suit le tracé des anciens remparts romains, longe une terrasse en balcon au-dessus du quartier d’Outre-Seille. Les artisans et tanneurs du Moyen Âge, installés en bord de Seille, ne sont plus, mais le quartier a conservé une ambiance bohème avec ses bouquinistes, ses cafés et ses galeries d’art. Il faut y flâner jusqu’à la porte des Allemands, magnifique pont fortifié enjambant la Seille.
Le Temple Neuf & Le Jardin D'Amour Se promener un soir d’été aux abords du Temple Neuf et contempler, au bordde l’eau, la beauté altière des façades couleur miel ne manque pas de nous plonger dans une profonde perplexité...Comment une si belle ville a-t-elle pu souffrir, des décennies durant, d’une aussi mauvaise réputation ? La pierre du Temple Neuf, sanctuaire néoroman datant de la période, est sombre et son style un peu imposant, mais l’écrin de verdure qui l’entoure fait tout oublier. Accoudé au Moyen-Pont, on voudrait peindre les acacias et les branches de saules pleureurs trempant dans l’eau, les cygnes gracieux et le temple noir, telle une proue de navire enfoncée dans l’eau verte.
L'une Des Plus Belles Gares D'Europe
Conçu entre 1905 et 1908, à la demande de l’empereur d’Allemagne, l’édifice en impose avec sa profusion de décors... Bas-reliefs, vitraux, chapiteaux historiés, lions de basalte, frises aux motifs celtiques, palmettes orientalisantes... Les nombreuses références à des temps glorieux (l’empire carolingien, la figure de Roland) clament haut et fort la toute-puissance de l’occupant allemand. Avec ses larges quais et ses douze voies, la gare devait surtout être capable d’assurer le transport de 25 000 soldats en 24 heures en cas de guerre avec la France. Maurice Barrès, au sens patriotique blessé, y voyait un « immense pâté de viande » avec un toit d’« épinard vert ». Tout le monde peut se tromper : la gare de Metz est considérée aujourd’hui comme l’une des plus belles gares d’Europe.
L’attractivité de Metz doit beaucoup à ce drôle de bâtiment aux formes ondoyantes. Ouvert en mai 2010, le Centre Pompidou-Metz a déjà attiré plus de deux millions de visiteurs dans la cité lorraine. Un succès qu’il doit autant à son architecture audacieuse qu’à la qualité de ses expositions. Le tout dans un quartier flambant neuf en bord de Seille. L’ouverture du Centre Pompidou-Metz a changé la donne. Inspirée par l’exemple de Bilbao, transformée en spot touristique grâce à son spectaculaire musée Guggenheim, la cité lorraine a déjà opéré sa métamorphose. Huit cent mille visiteurs se sont pressés pour admirer le tout nouveau Centre la première année, et encore plus de la moitié deux ans plus tard. L'architecture De Pompidou-Metz. Au bout d’un parvis légèrement incliné, comme celui de Beaubourg à Paris, le Pompidou-Metz déploie sa vaste toiture blanche ondulée autour d’une flèche centrale de 77 mètres de haut – clin d’œil à 1977, année d’ouverture du Centre Pompidou. Quelle étrange toiture ! On songe à la robe de Marilyn Monroe dans Sept ans de réflexion. Mais il n’est pas interdit de regarder sous ces jupons ! L’architecte japonais Shigeru Ban qui, avec Jean de Gastines, a conçu le bâtiment, a imaginé une charpente en bois des plus originales. Tressées entre elles comme les bambous d’un chapeau chinois, les 18 kilomètres de poutres supportent une membrane translucide, qui laisse passer 15 % de la lumière. Le balcon terrasse du 3e étage est le meilleur endroit pour admirer la charpente, reflétée par un grand miroir de Daniel Buren. La nuit, le bâtiment est éclairé de l’intérieur, faisant apparaître en transparence la charpente hexagonale... comme par magie. Trois galeries en forme de tubes rectangulaires percent la toiture. À l’intérieur, la Grande Nef comprend un mur d’accrochage de 18 mètres de haut : un espace unique en Europe.
En bonus : l'Arsenal de Metz, une très belle salle de concert. L'Arsenal de Metz a été aménagé dans l'enceinte d'un ancien bâtiment militaire au cœur de la ville. La grande salle de concerts bénéficie d'une très bonne acoustique et accueille tous les genres musicaux.
Situé sur son plateau d'un camaïeu de bleus des lavandes et d'or des blés, Valensole est une pittoresque petite ville à l'extrémité nord du Parc Naturel Régional du Verdon.
Avec ses 300 jours de soleil par an, Valensole porte bien son nom : il viendrait de Vallis et Solis qui veut dire vallée du soleil.Le village médiéval est bâti en amphithéâtre à flanc d'une colline surplombant un vallon traversé par une rivière. Les rues et ruelles montent en colimaçon jusqu'à l'église Saint-Blaise datant du XIe siècle et son immense clocher tout en haut. La façade de cette église est de style roman provençal et le choeur est gothique. A l'intérieur on peut admirer des jolies sculptures sur pierres, des voutes d'ogives, des chapiteaux ornés de feuilles d'acanthe et de figures fantastiques ainsi que des chapelles du XVIème.
Beffroi et église Saint-Blaise de Valensole
Le vieux centre de Valensole recèle des belles maisons anciennes restaurées aux couleurs de Provence, certaines présentant des encorbellements, portes ogivales, balcons on fer forgés et jolis volets. Il y a des fontaines, en particulier la très décorative fontaine sur laplace Thiers, des chapelles et un imposant lavoir à cinq bassins qui date de 1681.
Grande Fontaine de la place Thiers à Valensole
Deux jardins classés vous invitent pour une pause paisible : le Clos de Villeneuve, labellisé jardin remarquable, et le château du Grand Jardin.
les Jardins du clos de Villeneuve
A moins qui vous ne préfériez vous délasser en terrasse d'un des très conviviaux restaurants et cafés. De nombreuses boutiques proposent des produits artisanaux, surtout à la lavande, miel, huiles essentiels, glaces à la lavande, nougat ou bien encore des truffes, une autre spécialité locale.
En effet, le plateau de Valensole est célèbre pour ses cultures de lavandin et pour ses truffes. Couvrant environs 800 km², ce plateau est la plus grande zone en France dédiée à la culture de la lavande et les champs bleus, violets, pourpres s'étendent à perte de vue. La floraison de mi-juin à mi-juillet est une explosion de couleurs et l'enivrante senteur de la lavande embaume l'air exceptionnellement pur de la région.
A cette époque des visites guidées sur le thème de la lavande sont organisées par l'office de tourisme de Valensole. Et toute l'année, les distilleries vous ouvrent leur portes pour vous faire visiter leurs exploitations et découvrir les étapes de la distillation du lavandin, de la cueillette au conditionnement en passant par les alambics. Certaines, comme la Ferme du Riou utilisent toujours des techniques des plus traditionnelles.
Chaque année, la ville de Valensole organise sa fête de la Lavande le 3ème dimanche de juillet.
Ce commentaire a été modifié le 04/10/2018 à 21:44
En Auvergne,dans la petite commune de Crest (Puy-de-Dôme),France Télévision est partie à la rencontre de vendangeurs nus.
Le naturisme séduit 2,6 millions de Français. Cette pratique, source de mauvais préjugés, est pourtant très répandue en France. Mardi 2 octobre,les équipes de France Télévisions sont allées rencontrer quelques-uns d’entre eux dans un lieu inattendu.
CLIC........https://embedftv-a.akamaihd.net/5c172e3d98ad5971e78dcb52c701865f
Dans le Puy-de-Dôme, en pleine saison des vendanges, quelques personnes s’attellent au ramassage des grappes de raisins dans le plus simple appareil.
Malgré les 9 °C qu’indique le thermomètre, ces hommes et femmes semblent heureux parmi les feuilles de vignes : « Accroupi, on est à l’abri du vent donc on supporte » explique l’un d’entre eux.
« C’est ma façon de vivre. On se sent bien, on n’est pas engoncé dans des vêtements » témoigne un autre.
Organisée pour la deuxième fois par la Fédération française de naturisme, cette activité a pour objectif d’aller contre les préjugés : « On peut être naturiste dans plein d’activités, que ce soit du vélo, du tennis. C’est un concept de vie le naturisme » explique Thierry Guillot, le président de la fédération auvergnate.
Le vin produit avec cette récolte sera vendu dans un camping naturiste, là où se promener nu n'est qu'une formalité.
Le chanteur Hugues Aufray estime sur franceinfo qu'il aurait fallu organiser "une traversée de Paris" à pied, en partant des Invalides.
Charles Aznavour lors d'un concert à Barcelone (Espagne), en avril 2018.
"La poésie de Charles Aznavour appartient au peuple, et les Invalides, ce n'est pas le peuple", a déclaré jeudi 3 octobre sur franceinfo Hugues Aufray, à la veille de l'hommage national à Charles Aznavour, mort lundi à l'âge de 94 ans.
Il aurait fallu "une traversée de Paris" à pied. Même si Charles Aznavour "aimait les hommages", "je suis sûr et certain (...) qu'entre l'hommage aux Invalides et l'hommage du peuple français, comme cela a été le cas pour Victor Hugo, je crois qu'il aurait préféré ça", explique Hugues Aufray. Pour lui, il aurait fallu organiser "une traversée de Paris" à pied, en partant des Invalides : "La foule, tout Paris, suivant le cortège jusqu'à Montmartre. C'est cela qu'il aurait fallu faire".
"Un État confisque Charles Aznavour, un artiste populaire, à un peuple", avait estimé un peu plus tôt Michel Fugain. Hugues Aufray va dans le même sens, et juge que Charles Aznavour est "confisqué par une élite, alors qu'il est populaire". "Il y a des tas de gens qui mériteraient d'être aux Invalides, mais il n'y a pas la place. Je ne vois pas pourquoi moi je prendrais la place de ces millions de gens modestes qui ont adoré, vénéré" Charles Aznavour, ajoute Hugues Aufray, qui n'a pas reçu d'invitation pour assister à l'hommage, et qui ne veut pas "se battre pour avoir une petite place". Quoi qu'il en soit, "tout seul ou dans la foule", il pensera ce vendredi à son "ami" Charles Aznavour.
Je suis en accord total avec Hugues Aufray et Michel Fugain.Rappelons nous de la cérémonie organisée pour Johnny Halliday et de la ferveur du peuple.Encore une façon pour Macron de se mettre en avant,ça suffit !
Trop de pommes
En Norvège, quand quelqu’un a trop de pommes, il les offre aux autres… Alors ça, c’est une super belle idée !…
Qu’on peut reproduire avec tous fruits ou légumes…
Un coq-à-l’âne est un discours sans suite, incohérent, qui n’a aucun rapport au sujet dont on s’entretient
Supposons qu’une personne parlant d’un coq viendrait brusquement à parler d’un âne, il sauterait du coq à l’âne. Le coq-à-l’âne ne se compose pas seulement d’une sottise isolée, comme le calembour et le quolibet, mais d’une série de sottises réunies sans aucune liaison.
Au XVe siècle on appelait ainsi de petits poèmes français où l’on passait,sans aucune suite, d’un sujet à un autre. Voici un sizain qui se trouvedans un ouvrage d’un auteur de ce siècle, appelé Lacurne :
Par mon serment
De moy vraimet,
Vous vous raillez ;
Trop vous faillez (vous vous trompez),
Car vous saillez (sautez)
Du coq en l’âne évidemment.
Ces plaisanteries ont fait le charme de nos aïeux et l’on en trouve des traces dans les fabliaux des XVe et XVIIe siècles. Burchiello, poète italien, a excellé dans ce genre et son commentateur Doui est allé encore plus loin en extravagance. Guillaume du Sable, écrivain du XVIIe siècle, a publié sous cette forme une satire des affaires du temps où il parle même d’une façon cynique du pape, des rois et de la Sorbonne.
« La plupart des gens, dit un auteur appelé de Jouy, font des coq-à-l’âne comme M. Jourdain faisait de la prose, sans le savoir. » Voici un quatrain de Regnard à ce sujet :
Pour être un bel esprit,
Il faut avec mépris écouter ce qu’on dit,
Rêver dans un fauteuil, répondre en coqs à l’ânes,
Et voir tous les mortels ainsi que les profanes.
Il faut remarquer que Regnard a écrit le mot ânes au pluriel, ce qui peut s’excuser pour la versification, mais qui ne doit pas exister sous le rapport grammatical, puisque le mot âne est accompagné de l’article singulier. Rabelais (XVIe siècle) a usé et même abusé du coq-à-l’âne.
Reste à déterminer l’origine de cette locution. Elle viendrait, dit-on, de l’histoire d’un coq et d’un âne qui, voyageant ensemble en compagnie d’un chat, faisaient la nuit un grand vacarme dont le résultat était une confusion indescriptible.
Ce qui pourrait donner de l’authenticité à cette histoire, c’est qu’elle se trouve dans le recueil des contes de Grimm (XVIIIe siècle).
Le poète satirique Marot, du XVIe siècle, disait : « Je te supplie de m’excuser si du coq à l’asne vais sautant », et dans l’auteur Du Bellay,du même siècle, on trouve cette phrase : « Autant te dy-je des satyres que les Français, je ne sçay comment, ont appelées cocs à l’asnes. »
Derrière ce « truc » de cuisinier et cuisinière se cache un phénomène bien physique : l’osmose.
Si l’on sépare une eau très salée d’une eau peu salée par une fine membrane, perméable aux molécules d’eau, mais pas aux molécules plus grosses comme celles du sel, les molécules d’eau vont migrer de l’eau peu salée vers l’eau très salée, pour tenter de rétablir l’équilibre des concentrations en sel.
Dans le cas du concombre, l’eau peu salée contenue dans ses cellules s’échappe pour aller diluer le sel présent à l’extérieur.
Vive l’osmose !
Petit Abécédaire du langage Auvergnat.
Souvenirs de la langue d’Auvergne.
A
Adrillier : arbres de la famille des pommaçées les paysans s’en servent pour faire des gaules à battre les noix, des aiguillons ou pique bœuf, etc
Agourer : S’accroupir, s’acagnarder, s’asseoir sur les talons : « cette femme est toujours à S’agourer prés du feu »
Aguage : Barrage en maçonnerie avec porte mobile en bois pour arrêter l’eau dans les Ruisseaux et la détourner vers les prairies riveraines. On appelait Aiguage tantôt un droit que l’on payait afin d’avoir de l’eau pour l’arrosage des terres, tantôt le canal conducteur de ces eaux d’arrosage.
Albardeau : Bardeau, esseau, espèce de tuile ou d’ardoise de bois, qu’autrefois on désignait aussi sous le nom de : Bauche. C’est surtout dans la partie montagneuse limitrophe de la Creuse et de l’Allier, que l’on emploie ce genre de toiture.
Anche : Robinet ou cannelle qu’on place à une cuve ou un tonneau, acheter ou vendre du vin àl’anche, c’est à dire dans la cuve, avant la mise en tonneaux.
Andeliere : Ustensile de cuisine que l’on suspend à la crémaillère pour servir de support aux poêles ou poêlons, au dessus du feu
Ane : on dit d’une personne qu’elle « pique son Âne » lorsque ayant un projet arrêté, elle va droit au but sans tenir compte ni se soucier des remontrances et objections qu’on peut lui faire.
Apport : Nom donné aux fêtes de villages principalement dans les cantons de Pionsat, de Saint Gervais et deMontaigut .C’est ce que dans le midi on appelle une : vogue.
Anciennement le mot Apport servait à désigner une grande affluence, un grand concours de personnes. Une fête était un Apport, un marché était aussi un Apport, mais c’est surtout ce sens de marché ou l’on apporte des marchandises que ce mot était utilisé généralement. Ainsi à Paris l’Apport prés du Grand-Chatelet. Clermont avait aussi son apport dont la rue actuelle du Port, indique évidemment par son nom le véritable emplacement.
Autres (eux) : de dit beaucoup dans les cantons de Menat, Montaigut, dans un sens plus spécial que "les autres".
Autres deux, autres trois: pour deux, trois autres" j'ai perdu mes plumes, donnez m'en autres deux"
Autre-tant : une pareille quantité," vous venez de me vendre deux douzaines de poires, il m'en faudrait" autre-tant"
Ayard : Espèce de peuplier, dont les branches s’étalent plus que celles du peupliers d’Italie, ce dit surtout dans les parties de notre département voisines de la Creuse et du Bourbonnais.
Aze : Ane, ne s’emploie guère qu’au figuré pour désigner un ignorant, un esprit lourd, un niais.
B
Baabie : Sobriquet par lequel on désigne les habitants de Riom. Ce mot paraît la corruption du nom d’Amable que portent la plupart des habitants de Riom, en souvenir de Saint-Amable patron de la ville. Peut-être aussi la consonance allongée de la première syllabe de ce sobriquet veut-elle rappeler, l’accent traînard des Riomois ?
Babo : Etre ou animal imaginaire dont on fait un épouvantail pour les enfants. On le présente à leur imagination comme très laid et très noir, aussi est-il passé dans l’usage de dire « noir comme Babo ».
Bachelou : petite "bacholle"
Bacholle : Vaisseau de bois presque ovale, à ouverture évasée, et à deux anses ou oreilles droites. On s’en sert principalement pour les vendanges. Les Bacholles employées àClermont contiennent d’ordinaire 90 litres ou six pots. Autrefois elles contenaient jusqu'à 105 litres ou sept pots.
Ailleurs appelées : Tine, Gerle, Jarle, Cornue, Benne , Comporte a Brives.bacholle vient de "Bacchus" le dieu du vin.
Badadet : Badaud qui regarde tout d’un air ébahi, mot patois francisé : Ouvre- Bec.
Balan: équilibre, " il a perdu son balan" il a perdu l'équilibre, il chancelle.
Balier: balayer, nettoyer avec un balai.
Banne : Jet, pousse , drageon, corne, sert à designer certaines montagnes à pointes angulaires et sommets abruptes.
Baragne : n’est employé que dans cette locution « courir les Baragnes » c’est à dire vagabonder, courir ça et là sans but déterminé.
Barailler : Faire du bruit, de l’embarras, chercher avec fracas, bouleverser.
Barbarotte : On désigne sous nom un insecte de la famille des orthoptères appelé blatte, qui habite dans l’intérieur des maisons et particulièrement dans les cuisines et les boulangeries.
Barbouille : barbouilleur," on ne le comprend jamais, c'est un barbouille"
Barcelle : Tombereau à deux roues dont on se sert dans la Limagne et qui est ordinairement traîné par des bœufs ou des vaches.
.
Barge : pile, meule, gros tas de bois ou de foin non bottelé.
Barlet : Petit baril dont se servent les paysans pour emporter du vin ou du petit vin lorsqu’ils
vont travailler aux champs.(Bousset).
Barrot : tombereau à deux roues traîné par des vaches, c'est le nom que dans la partie montagneuse des cantons de saint Amand Tallende, de Billom, on donne au véhicule qu'ailleurs on nomme "barcelle", les chemins de montagne étant plus raides et plus pénibles pour la traction des voitures, la caisse du"barrot" est beaucoup moins grande que la "barcelle".
Batier : Pâtre chargé de garder les troupeaux de vaches dans les cantons de Besse et de Rochefort.
Battaisons:battages des blés, ne s'emploie guère qu'au pluriel:"je suis obligé de retourner à la campagne à causes des battaisons"
Bas-percé : se dit d'une personne que l'inconduite, et le défaut d'ordre ont à peu près ruinée:"d'un homme mince et Bas-percé", cette expression fait probablement allusion à une habitude autrefois assez générale, dans chaque ménage on mettait les économies
dans un pied de bas.Un Bas-percé désignait donc celui qui ne faisait pas d'économies ou qui les mettait dans un bas sans fond qui ne pouvait les retenir;
Béal : canal de dérivation qui conduit l'eau du ruisseau au moulin, ou Bief, le canal destiné à répartir dans les près les eaux d'un ruisseau, c'est le canal d'où partent toutes les "rases" d'irrigation, on dit aussi an Auvergne une "Bellière".
Baube (faire la) : on dit d'un enfant qui pointe les lèvres d'un air de mauvaise humeur, et qui parait sur le point de pleurer, qu'il fait la Baube.
Bechiller : Manger à petites bouchées, par petits morceaux.
Benétier : bénitier, de "benoistier" qu'on employait autrefois, on a fait "bénétier"; comme de "Benoit" on à fait "benét"." quand elle venait au Moustier, je l'attendais au benoistier"
Benne: corbeille d'osier, manne de forme ronde ou oblongue, à rebords peu élevés, paniers que
l'on met de chaque coté du bât des ânes.
Bertaires : journaliers qui, à l'époque des vendanges, transportent les raisins dans les bacholles à l'aides de hottes ou bertes.
Berchu : Qui a perdu une ou plusieurs dents.
Berte : Panier en osier ou Hotte que les cultivateurs portent sur le dos.
Bertrand : On appelle ainsi, à Clermont, les personnes qui servent d’intermédiaires dans les mariages.
Besin : toton, espèce de petite toupie, Jouer au besin, c'est, après avoir mis une petite toupie au milieu d'un cercle tracé
par terre, tâcher de lui faire des entailles en lançant dessus les autres toupies.
Biaude : Blouse, sorte de vêtement, de tunique.
Bigot : Outil a deux dents dont on se sert pour charger ou décharger le fumier." Le mary d'icelle femme curait et nettoyait l'estable de ses vaches à ung engin appelé bigot".
Bijarrer : tracasser, tourmenter.
Bijarrou : bijarroune, plaideur, tracassier, argoteur.
Biller : Serrer à l’aide d’une Bille ou Tavelle, la corde destinée à retenir la charge d’une charrette ou d’un char.
Bime : Jeune vache, génisse de deux ans.
Bion : jeune pousse, rejeton d'artichaut qu'on emploie comme bouture pour faire de nouvelles plantations.
Biquer : embrasser.
Bisou : Vent froid qui pénètre dans les appartements par les fenêtres et jointures des portes.
Boche : boules de bois, jouer aux boches, c'est ce que dans le Midi on appelle jouer aux boules.
Boge : Espèce de grand sac en toile rousse très grossière.
Boime : Epithète injurieuse désignant une femme au langage hâbleur et obséquieux.
Bois-debout : étançon, pièce de bois que l'on met presque verticalement pour soutenir une muraille sapée par le bas ou peu solide.
Bonnes : (être dans ses): être bien disposé, de bonne humeur, de bonne grâce." Nostre maistre est dans ses bonnes, nous ferons tantost bonne chière".
Bonnes-gens : locution exclamative, qui exprime une commisération bienveillante, une pitié mêlée d'intérêt.
Bourrasse : Lange en laine dont on enveloppe les enfants nouveau-nés.
Bourret : On appelle ainsi dans la montagne un veau d’un an, les petites velles du même age sont des Bourrettes.
Bousaud : ventru, affligé d'une forte corpulence.
Bousset : petit baril dans lequel les paysans emportent du vin, ou du petit vin lorsqu'ils vont travailler dans les champs, le bousset est d'ordinaire moins grand que le barlet et ne contient que la ration d'un homme." et pu, quand le soulei commença sa rouleta, d'una mo son boussé, de l'autre sa fiauleta, yo se voué eyventâ sous quoque grand nughei".
Boutiole : petite tumeur, gonflement de la peau.
Brande : Maladie de la vigne lorsque ses feuilles rougissent, se dessèchent et tombe. Cette maladie est causée par un vent froid qui vers les mois d'août ou de septembre, dessèche les feuilles et arrête la végétation de la vigne.
Brayaud : Brayaude: On donne presque exclusivement ce nom aux habitants des communes voisines de Riom et de Combronde, Chatel-Guyon, saint -Hippolyte, saint-Bonnet, Davayat. Brayaud veut dire proprement vêtu de braye ou espèce de culotte large qui couvre depuis la ceinture jusqu'aux genoux.
CPA Auvergne les Brayaudes
Bredin : simple d"esprit, niais.
Bringue : Grande femme mal bâtie.
Broque : Coup, contusion, entaille.
Brottier : Fabriquant de bacholle, vases en bois et brocs.
Brule : On dit: « bois de brûle » pour du bois de chauffage.
Brulis : Feu de plantes sèches pour faire des cendres d'engrais. Sur les montagnes du Forez, pendant l'été on recueille le plus que l'on peut de végétaux de peu de valeur, genets, fougères, ronces, on les fait sécher, puis à l'approche des semailles de seigle, en septembre, on y met le feu avec l'espoir de voir la pluie fixer les cendres au sol. C'est à cet usage que les habitants de la plaine doivent, tous les automnes le spectacle de ces points lumineux, qui dans l'obscurité des nuits, se montrent disséminés à diverses hauteurs sur les montagnes.
Bughe: Pacage, pâturage, situé près de la maison d'habitation. Prairies basse et humide" la prairie des Bughes, au nord de Clermont".
Buie : Cruche dont on se sert habituellement pour mettre de l'huile.
Buron : Cabane en bois ou niche à moitié enfouie dans la terre qui sert à la fois d'habitation aux pâtres, de magasin pour le laitage et d'atelier pour la confection de ces énormes fromages, appelés Fourmes.
Buvée : Pâtée que l'on donne aux vaches, dans les montagnes d'Ambert, composée de farine d'orge, son, mélangé avec des tourteaux de colza, on y fait entrer aussi du petit lait et des feuilles de chou.
C
Cacot : Nom par lequel on désigne aux petits enfants soit un œuf soit un oeil.
Cadette : pierre de taille plate que l'on pose sur le faite d'un mur, au lieu de le terminer en dos d'âne.
Cafignon : Cafigno: Coin, petit recoin.
Calé : nanti, pourvu, en bonne position, on dit ironiquement quand on se trouve dans l'embarras, dans un moment critique " ma voila bien calé".
Canquet : On dit d'une femme bavarde dont la conversation n'est que fadaises: "c'est une Canquet ".
Carême : On dit d'une fille qui, lors de son mariage, se trouve dans la position que l'on a si justement qualifiée d'intéressante, qu'elle a fait Pâques avant Carême!.
Carmentrant : c'est le nom donné au carnaval mais plus spécialement au mardi-gras, qui se trouve à l'entrée du Carême, carême entrant." le mardy de caresmentrant ". Mannequin de paille, brulé le mardi-gras sur une place publique au milieu de cris et de chants lugubres.
Carcasser : fracasser, briser, "cette boite est toute carcassée".Tousser.
Catouner : caresser, cajoler.
Cemitiere : Cimetière
Censément : Comme qui dirait, en apparence: « je bêche mon jardin je suis censément jardinier ».
Cépan : plant de vigne.
Chaber : Finir, terminer, achever." a forço de tater, lia chabet le fricot".
Chalaille : Tige desséchée de pois et de fèves.
Chalet : Lampe commune qui se suspend soit a la muraille, soit à une tige de bois fixée au plafond. C'est à la lueur du Chalet que, pendant l'hiver, les veillées se tiennent dans les étables.
Chambaras : Espèce de fenil ou de grenier formé par le plancher supérieur des étables construites dans les granges.
Chanau : Gouttière, au bord d'un toit pour recevoir les eaux qui en coulent, on dit souvent des "ch'naux"
Chanes : Moisissures blanches qui se forment sur le vin.
Chaner(se faire) : Se faire trainer par quelqu’un dans une voiture à bras ou même a pieds.
Ainsi, lorsqu’une personne qui se promène avec une autre pèse lourdement sur son bras en se faisant trainer comme a la remorque, on dit qu’elle se fait Chaner, surtout aux environs de Riom.
Chanteau : Ce qui reste du pain, de la tourte: « tiens, prends le Chanteau et sers-toi du pain ».
Chapon : dans la conversation, on désigne d'une manière générale, par 'vol du chapon', l'ensemble des terres qui environnent et avoisinent la maison ou le manoir. On entend pas ainsi parler d'une étendue déterminée. la coutume d'Auvergne entendait par "Vol du chapon" une étendue d'une septerée de terre autour de la maison.
Chapuser : Tailler, racler, raboter du bois.
Charme : Une terre en charme, c'est une terre sans culture, en jachère ou en friche.
Charrouyer : Charruyer, Charruer: Labourer, plus spécialement labourer profondément avec la grande charrue.
Charvailler : Patouiller, manier salement, détériorer, un enfant qui fourre ses mains dans un panier de raisins, prend plaisir à les tripoter, à les margouiller, à les Charvailler. Se dit à Riom.
Chat : refus éprouvé par un jeune homme qui demande une jeune fille en mariage," il en est à son second chat", voila deux demoiselles dont la main lui a été refusée!
Chat maigre : Courir à toutes jambes, l'agilité du chat naturellement des plus lestes, doit doubler lorsque la graisse ne l'embarrasse pas.
Chaucher : Inquiéter, tourmenter, vexer : « voilà une affaire qui me Chauche ».
Chaumas : On appelle ainsi dans le canton de Montaigut en Combrailles, des prés naturels non arrosés.
Chaupler : Presser la vendange avec les pieds.
Chaux ou Chaud : on désigne sous ce nom les plateaux ou les montagnes à sommet aplati," la chaud de Perrier près Issoire"célèbre par son gisement de fossiles, " la chaux de Corrent", près les Martres de Veyre, "la chaux Montgros", près de Vic le Comte, le "Puy de Hautechaux, dans la chaine du Mont-Dore. "la chaux de Massiac" et sa chapelle Ste Madeleine.
Cheire : on appelle ainsi les champs de lave formée par la surface des coulées volcaniques modernes. les coulées les plus remarquables du département du Puy de Dôme sont: la coulée du Puy de la Vache, la cheire du Puy de Côme, la cheire de Brulavés ou de Volvic.
Chèvre : on appelle ainsi la musette, sans doute parce qu'elle est faite en peau de bouc ou de chèvre.
Chevroton : petit fromage fait avec du lait de chèvres, de la vallée des bains du Mont-Dore.
Chezal : Maison en ruine, masure, décombres.les noms de Chezal et chazal sont aussi très répandus comme nom de famille.
Chiquet : Petite quantité: « allons boire un chiquet de vin ».
Chuc ou Suc : on nomme ainsi une éminence à pentes arrondies et plus ou moins douces, une croupe, un exhaussement de terrain. Arriver sur le Chuc, c'est arriver sur le sommet d'une éminence.
Clique : personne mal famée, de peu de valeur morale, "c'est une clique".
Coimbre: Petit morceau de cuivre, les vieux clous et les épingles que les enfants ramassent dans les ruisseaux des rues.
Combe : Vallon, petite vallée, gorge entre deux montagnes: « lacombe, decombes, la combaude, comberonde ».
Cor : robinet de fontaine, canelle, petit tuyau par lequel l'eau d'une fontaine est projetée.
Cordier : on appelle pain cordié ou miche de corne une espèce de pain long tordu, qui a l'apparence de deux cornes enroulées autour l'une de l'autre.
Corsé : qui a du corps, " voila un homme bien corsé" et au figuré: ce vin est corsé.
Couane : Poltron, couard, lâche.
Couenas : nom donné par mépris aux paysans, gras, épais.
Couette : lit de plume, a Clermont on emploie aussi "coite" dans le sens de taie d'oreiller. " frère jean, fendit la coitte et coissin en deux, et par les fenètres mettayt la plume au vent."
Couder : Petit vacant au devant d'une maison ou d'une ferme, où il croit de l'herbe et du gazon, pelouse , pâturage, on appelle aussi "Couder ou Coudair" quelquefois, un petit jardin attenant à une maison de campagne, d'autres fois, le plus souvent, un pâturage communal où l'on faisait pacager les moutons ou les chevaux.
Couinler : Pousser des cris aigus.
Coup (prendre) : on dit d'une maison, qu'elle a pris coup, lorsque pour un motif ou pour un autre, sa solidité est compromise, a la suite d'éboulement, de tassementde terrain, ou après démolition d'une autre maison.
Courniole : Gosier, une cuisinière qui veut tuer un poulet lui coupe la Courniole.
Courcière ou Coursière : chemin ou sentier par où passent les voyageurs non chargés lorsque la route principale fait des sinuosités.
Crailler : Cracher salement.
Crapaud : Pierre massive sur laquelle on appuie, dans les caves, les pièces de bois destinées a supporter les fûts et tonneaux.
Crevaison : mort, faire sa crevaison, mourir, on dit aussi " c'est une crevaison", de quelqu'un dont la santé est mauvaise, ou du moins dont les apparences extérieures indiquent un état maladif.
Crignon : Extrémité du pain, ou la croûte est plus dure.
Croche : coche, entaille, aussi pour désigner le morceau de bois sur lequel on marque, au moyen de croches ou d'entailles, le nombre des choses dont on veut se souvenir.
Curé : Se qui reste d'un raisin après qu'on en est mangé les graines.
Cunette ou Sunette : nom propre diminutif de Françoise en passant par, Françon, Françinette... çunette.
D
Daru : brutal, bourru, " a què daru, qué grand fadar, que fouei le meichant "
Debrener : Enlever à quelqu’un les ordures dont il est couvert, et au figuré, dégager quelqu’un d’une vilaine affaire.
Dedla : Là bas, de l'autre coté, dans un autre lieux.
Dégoiser : faire des grimaces, des contorsions, soit par gestes, soit par cris.
Dégounelé : Dévêtu, débraillé.
Délander : débaucher, dérander.
Détache-lard : Long, efflanqué, assez grand pour détacher sans se hausser le lard qui chez les paysans, est habituellement pendu au plafond.
Detrame : Lieu, chambre où l’on dépose tous les objets qui ne font qu’embarrasser et encombrer les appartements, malles, valises, caisses.
Devise : limite de séparation d'un champ, d'une terre.
Douelle : douve, merrain pièces de tonneaux.
Dressiere : Petit chemin, sentier, en ligne droite, Coursière.
Drole : petit garçon, ou " ma drôle" pour " ma fille".
E
Ebercher : Faire une brèche.
Ebroquer : faire une entaille.
Ecalache : Nom que les enfants donnent aux racines de réglisse qu'ils achètent pour en extraire le jus en les mâchant.
Echamper : Bouleverser, mettre en désordre, et quelquefois perdre.
Echarpiner : mettre en menus morceaux, en brins, émietter en quelque sorte.
Effoularé : Extravagant dans ses gestes et dans sa tenue.
Emandrillé : Déchiré, déchiqueté.
Emandronner : Enlever sur les ceps de vigne, avant la floraison, les bourgeons inutiles.
Embabioler : Enjoler, engager par des flatteries, par des caresses, embabouiner.
Embarrer : Faire renter sous le matelas les bords des draps et couvertures, afin de concentrer la chaleur, comme un sac.
Emberlificoter : embarrasser, entortiller quelqu'un par des raisonnements ou des subterfuges.
Emplan : soufflet, coup sur les joues.
Engoncé : qui a le cou court, rentré dans les épaules.
Enfle : enflé.
Engrabiné : Endiablé, enragé.
Erayoir : Égouttoir ou l'on met égoutter les plats et les assiettes.
Enousser (s) : s'obstruer le gosier de manière à avoir la respiration gênée, " j'ai avalé de travers je me suis énoussé";
Enter: "enter un bas", c'est rajeunir un vieux bas en lui faisant un nouveau pied.
Escoffier : confisquer, détourner.
Essir ou Ecyre: Tempête de neige, tourmentes d'hiver violentes. La neige chassée en tourbillons épais, aveugle le voyageur qui, quelque soit sa connaissance des lieux, ne peut plus reconnaître sa route, s'égare, et une fois désorienté, s'arrête et finit par se laisser engourdir par le froid. Au col de la Croix saint Morand un dicton populaire, trop souvent réalisé, prétend qu'a la croix
saint Morant il faut un homme tous les ans. On site encore la plaine de Laschamps, prés le col de la Mort-rayno.(Moréno).
Esquinter : fatiguer, battre, rouer de coups. proprement: rompre l'échine, ou, comme on disait, l'esquine.
Evanler (s) : S'étendre tout du long, s'allonger avec plaisir une fois couché.
F
Fada : fadar: nigaud, niais.
Fallace : torche, flambeau, lanternes. " pêcher à la fallace, pour pêcher à la lanterne.
Faraud : élégant, bien vêtu, " faire le faraud" c'est poser, en élégant, étaler ses vêtements.
Farinade,Farinette : espèce de galette frite au beurre ou à l'huile, que l'on fait dans le ménage.
Faux, Fayard : hêtre, arbres.
Feignant : fainéant, qui ne fait rien, paresseux.
Ferremente : la ferremente d'une porte ou d'une fenêtre, c'est l'ensemble des pièces de fer nécessaire à l'agencement et au jeu de cette porte ou de cette fenêtre, autrefois on donnait aussi ce nom à l'ensemble des armes d'un chevalier ou d'un homme d'armes.
Fescelle : vase à égoutter le fromage, qui sert en même temps de moule, en bois, en fer, en terre, en fer-blanc.
Fessou : Petite houe à main, outils du vigneron pour fossoyer, c'est a dire retourner et ameublir la terre.
Fillatre : Gendre, beau-fils, belle-fille.
Fioler : S'enivrer légèrement.
Flaine, Flainette : taie d'oreiller.
Flemme : engourdissement, indolence, apathie, abattement, se laisser aller, n'avoir pas d'entrain, pas de goût pour s'occuper utilement.
Foie-blanc : On dit d'un homme qu'il a le foie-blanc lorsqu'il a enterré plusieurs femmes, c'est àdire lorsqu'il s'est remarié plusieurs fois.
Fougau : Feu en pleine air, feu de joie.
Fougeassou : fouace, espèce de pâtisserie en forme d'X, faite de farine, d'oeufs, de sel et de laitage.
Fouger : fouiller, barboter, écraser.
Fouiner : se sauver, s'esquiver sans bruit, à la sourdine, en face d'une difficulté, d'un danger quelconque.
Fourchat : fourche en fer à long manche, qu'on emploie surtout pour charger et décharger les chars de foin et de gerbes.
Fourme : gros fromage qui se fabrique dans les pâturages des montagnes, on l'appelle aussi Cantal. fourme et la tournure ancienne du mot: forme.
Fournière : petit tas de mottes de gazon ou de bruyère auquel on met le feu pour obtenir des cendres d'engrais; c'est ce qu'on appelle, techniquement faire de " l'écobuage"
Foutimasser : taquiner, tracasser, ravauder.
Foutraud : crédule, sans énergie, bonasse, simple.
Fricassée : on appelle "fricassée de cochon "ou simplement " fricassée", un plat de choix, composé des meilleurs morceaux du porc. Dans une" fricassée " figurent ordinairement un morceau de filet, des boudins et un morceau de foie. Il est d'usage qu'un paysan qui tue un porc offre une "fricassée" au curé de sa paroisse et au propriétaires des terres qu'il tient àferme. S'il a un procès, son avocat reçoit aussi une fricassée.
Fricot : ragoût, viande cuite, nos paysans désignent par ce mot de fricot, tout mets qui n'est ni le pain ni la soupe.
Futureau : petit bateau qu'on emploie sur l'Allier.
G
Gabelou : Employés de l'octroi, des contributions indirectes , de la gabelle ou impôt sur le sel.
Gadan : simple d"esprit, niais, on appelle plus spécialement gadan un individu doué d'un esprit plus spécialement étroit joint à une taille longue et efflanquée, qui a des prétentions aux belles manières, qui veut faire le faraud, expression surtout usitée a Riom.
Gale-bon-temps : Flâneur, ami du plaisir, sans souci, qui aime a s'amuser.
Galapian : galopin, vaurien.
Gaperon : espèce de fromage grossier fait ordinairement en forme de boule et composé de gape.
Garde-bousset : Petit chien, roquet charges de la garde et de la surveillance des vêtements et du barlet des paysans.
Gaudiche : Niais, dadais,maladroit.
George : On appelle ainsi, principalement à Saint-Amant-Tallende, une sorte de pâtisserie massive composée de plusieurs étages entremélés de pâte et de cerises.Le George diffère du Millard par sa forme et par la contexture de sa pâte.
Gnognotte : Niaiserie, chose de peu de valeur ou d'importance.
Gobille : bille, boulette de pierre, de marbre ou d'argile, dont les enfants se servent pour jouer à la "fossette".
Gonfle : Gonflé « j'ai trop mangé de raisin, je suis gonfle ».
Gongonner : grogner, murmurer entre les dents.
Gore : Vieille vache.
Gouge : Gaupe, gouine, femme de mauvaise vie.
Goulafre : goinfre, glouton, goulu.
Goule : Gueule gorge, "col des Goules" passage très dangereux prés du Puy de dôme.
Goulhas : mare, flaque d'eau bourbeuse, petits creux remplit d'eau dans les chemins.
Gouler : Goinfrer, manger avec avidité.
Gounelle : Robe de femme. Autrefois on appelait gonnelle ou gonne, soit les robes et tuniques des femmes, soit les robes des moines.
Gounet : dadait, benêt, expression Riomoise, jeune homme qui a grandit trop vite, et auquel de longues jambes, un corps efflanqué et des habits trop courts donnent un air guindé,et une apparence ridicule, mais, un gounet n'est pas un imbécile.
Gour, Gord : gouffre," gour de tazena" dans le canton de Manzat, le "gour saillant" à Thiers;
Gourlaud (de) : Gros, bouffi, Ange gourlaud petit enfant gras et frais aux joues roses, noix gourlaude de grosse espèce.
Gourle : une gourle, vieille savate, homme sans capacité et sans énergie.
Graisse (monter une) : gronder quelqu'un, le réprimander, ou se préparer à le réprimander, à lui dire des sottises.
Grame : gramen, chiendent, mauvaise herbe.
Grappiller, Grappeter : " on ne doit aller aux vignes pour icelles grappeler, que trois jours après
que lesdites vignes seront vendangées, sur peine d'amende"
Grelingeon : Gland, pompon: « cette dame a très mauvais goût, elle se met toujours a la tête un tas de Grelingeons ».
Gribouille (fin comme) : se dit d'un imbécile, d'un niais." toute femme fillant quenouille, est plus sotte que n'est gribouille."
Groule,graule : Vieux souliers, savate.
Grun : nom générique donné à certaines montagnes, principalement dans les arrondissements
d'Ambert et de Thiers, le "Grun de Chignore" près de Vollore Ville.
Guillaume : nom que donne quelques personnes au mannequin que l'on porte processionnellement le Mardi-Gras, ou Carmentra
Guinche : femme mal bâtie, qui se tient mal ou qui se tient de coté. guinchir, détourner, incliner, pencher, aller de coté, esquiver, se détourner.
H
Hortail : Jardin, terre hortaille, terre propre a produire des légumes, à être mise en jardin.
Hardi : courage, exclamation pour encourager à faire un effort quelconque.
Hocher : remuer, hocher de la tête,. En Auvergne, on emploie le verbe hocher pour dire: retourner dans la poêle ou la casserole les légumes ou aliments qui y cuisent, les faire sauter pour qu'ils cuisent également de tous les côtés.
I
Idée : un peu, presque pas, " mon chapeau est une idée trop petit"
Insolenter : insulter, dire des insolences "je ne veux pas me laisser insolenter !"
Issis : Sors, va t'en, pour renvoyer un chien, le chasser d'un appartement. Le mot vient du verbe ancien : Issir, sortir.
J
Jabiole : Espèce de cage en osier, ou l'on met les jeunes poulets pour les avoir sous la main.
Jacasse : bavarde, qui parle à tort et à travers.
Jacqueline : nom propre qui est devenu une sorte d'épithète injurieuse et signifie : niaise, bête, simple.
Jadeau : jatte en bois, espèce d'écuelle de bois."Car il ha les yeulx rouges comme un jadeau de vergne !"
Jalette : Nom que l'on donne à une nouvelle accouchée.
Jars : sur les bords de l'Allier, on appelle jars les rapides, les endroits de la rivière où l'eau se précipite avec force et forme des tourbillons.
Jasse : Nom que l'on donne à la pie dans la Limagne, ou à des vaches noires et blanches.
Jeantou : nom propre, diminutif de Jean.
Jingler : pousser des cris plaintifs, pleurer bruyamment.
Journal : mesure de superficie, contenant ordinairement les trois quarts de la " septerée "
Journau : Journée d'homme ou de bestiaux qu'un fermier ou métayer doit au propriétaire du domaine qu'il cultive.
Jusqu'a tant que : jusqu'à ce que " Je cours un fort longtemps sans voir derrière moy, jusqu'à tant que trouvant du mortier, de la terre, du bois, des estançons, maints platras,mainte pierre, je me sentis plutôt au mortier embourbé, queje ne m'aperçus que je fusse tombé ! "
L
Lalure : niais, dadais, benêt.
lechou : gourmand .
Lessif : Mélange d'eau, de cendres et de chaux vive, dont on se sert pour faire la lessive.
Lezerte : lézard gris des murailles.
Liarde : avant le retrait des "liards" et l'émission des nouvelles monnaies de bronze, on appelait liarde, en Auvergne, les pièces de" deux liards".
Limagnier : S'est le nom que donnent, non sans quelque dédain, les montagnards du puy de dôme aux habitants de la Limagne.
Liondar : linteau, dessus de porte.
Litte : Bande de terre, champs plus long que large.
Losse : cuiller à potage.louche, pochon, lossa " dessoubre un trauchadou en la quoua de lalossa, yo n'en tire un taillon " sur une assiette, avec la queue de la losse, il en tire un morceau...hors de la marmite.
Loue : Réunion, marché ou les domestiques et les journaliers se rendent pour se louer pendant la saison des grands travaux, moisson, fenaison, vendanges.
Lure : fainéant, poltron, bon à rien.
M
Mable, mablou : contraction d'Amable.
Maie : pétrin, huche à tétrir le pain.
Maille : Meule, tas de gerbes dans une grange.
Mare : Bruit, fracas, tapage, « faire de la mare », faire du tapage, faire des embarras.
Margouiller : Patauger, manier salement, patouiller, barboter.
Marre : Outils d'agriculture: pioche, hoyau.
Martres : Villages ou lieux habites, situés, soit prés d'un cour d'eau, soit dans un bas fond,dans des terrains humides au milieu de marécages.
Mayere ou Madiere : Branches de saules ou plus rarement de peupliers et acacias. Faire la Mayere, c'est tondre toute la ramure des saules, tous les quatre ans vers la fin de l'hiver.les grosses branches sont fendues et converties en "échalas".
Menette : Dévote, bigotte.
Menou : grosse poignée, gerbe de chanvre, ce qui peut tenir dans la main." les pieds males du chanvre étant murs, des femmes en font la récolte par arrachement, et les réunissent par poignées dont plusieurs forment un "menou"
Meunière : on apelle ainsi le hanneton, coléoptère.
Miare : ânesse, du mot Saumiera, saumierira, par lequel on désignait les mules, ânesses et autres bêtes de somme.
Miche : toutes espèces de pain quelque soit sa grosseur. Manger de la miche est pour eux un régal, c'est le pain des jours de fêtes.à Clermont lors d'un enterrement, il était de règle qu'on offrit une miche ou pain blanc au sacristain de l'église où les funérailles avaient lieu.
Miche de corne : on appelle plus spécialement miche de corne ou pain cordié, une espèce de pain qui ne diffère du pain ordinaire que par l'absence de levain et par
la forme pointue ou en corde tressée qu'on lui donne.
Miette: ou Myette, diminutif de Marie, en passant par Mariette.
Milliard : Tarte aux cerises ou aux raisins, à l'origine peut-être cette patisserie était faite avec de la farine de millet?
Minaune : Fleur de noyer détachée de l'arbre. Ou petit rouleaux de crasse qui se forment sous les doigts, lors-qu’après une sueur on se frotte la peau.
Mitan : milieu, ailleurs mitan veut dire aussi moitié, c'est dans ce sens qu'on disait: Mitanier, pour Métayer
Mioche : Marmot, petit enfant.
Mitouche : hypocrite, qui semble ne pas y toucher. Sainte n'y touche, qui n'y touche pas.
Moitié pour autre : la moitié a moitié prix. « il s'est trop pressé pou vendre son blé il l'a donné moitié pour autre » c'est a dire il l'a vendu la moitié moins cher.
Montagnarde : espèce de danse ou pas très cadencé et très lourd, qui, seule avec la Bourrée, avait autrefois le privilège de mettre en mouvement les jambes des paysans de nos montagnes.
Moraine : faite, partie supérieure d'un mur en forme de dos d'âne.
Morciller : couper à petit morceaux
Moucher : Moucher quelqu'un c'est le remettre a sa place, fermer la bouche à un impertinent par une verte réprimande ou par un mot piquant. " Comment il a esté mouchié!N'ay je pas bien faict mon devoir?"
Mouillard : Nom donné aux sources d'eaux vives qui naissent dans les pâturages de nos hautes montagnes.
Mouille : Endroit tranquille d'une rivière, lieu ou l'eau coule si paisiblement qu'elle paraît dormante.
Mouni : Singe, personne laide ou figure disgracieuse.
Mourre : visage, figure, museau.
Mouraillé : Sale, barbouillé, emplâtré. Se dit spécialement du visage.
Movaison : remuer, façon que l'on donne à la vigne.
N
Nadille : Bouton de bois mobile sur un clou, servant a tenir fermées les portes des placards et armoires.
Nafré : blessure, on disait autrefois nafré pour blessé, alors que Navré indique une blessure morale.
Nanne, Nanette, Nannon : noms propres des noms: Anne et Anette, au masculin: Nannet pour Annet.
Narse : marécage, lieu tourbeux pénétré d'eau, dont le sol mouvant tremble et cède sous les pieds.la Narse d'Espinasse, près de Randanne, est très connue des botanistes,qui y récoltent des plantes de marais forts intéressantes. dans le Puy de Dôme plusieurs habitations dénommées: La Narse ou Les Narses, toutes occupent l'emplacement d'anciens étangs ou marécages dessechés
par le temps ou par l'industrie humaine.
Niau : Oeuf qu'on laisse dans les nids pour appeler les poules et les engager à y pondre. « faire
son niau » mettre à part, serrer dans un coin quelques économies
pour qu'elles en appellent d'autres et fassent la boule de neige.
Niaugne : Femme à esprit étroit, à petites idées, sans décisions dans l'esprit n'ayant la tête occupé qu'a des fadaises, des riens.
Nicodème : nom propre devenu le synonyme de simple, niais.
Niguedouille : nigaud.
Niocs : écus, espèces.
Novie : Le marié ou la mariée ou plutôt le futur et la future.
o
Oeuvre : Mesure de superficie, ne s'emploie que pour les terrains plantés en vignes. Cette mesure sert à désigner l'étendue de vigne qu'un homme peuttravailler en un jour.
Oka : Mets composé d'abattis d'oie que l'on accommode avec du jus.
Ouche : Jardin, verger clos de haies ou de murs, attenant a la maison.
Ouillier : Remplir un tonneau jusqu'au bondon ou oeil.
P
Pacher : pâturage, pacage.
Padelle : Personne molle, sans décision, sans énergie.
: espèce de natte grossière en paille ou en jonc, que l'on met à l'entrée des appartements pour y faire essuyer les pieds.
Paillas : espèce de natte grossière en paille ou jonc, que l'on met à l'entrée des appartements pour y faire essuyer les pieds.
Paillasse : corbeille faite avec de la paille enroulée en forme de corde, on s'en sert surtout
pour mettre les tourtes que l'on porte cuire au four.
Paillanche : Toiture en chaume ou en paille.
Pair : paire, "un pair de souliers, un pair de ciseaux".
Panleye : benêt, homme dégingandé, à la démarche niaise et paresseuse.
Pamoule : orge, ou Palmola
Papier sucré : Ce régal pour les gamins de Clermont n'est autre que la mastication et la succion par fragments des feuilles
de papier gris, sur lesquelles les confiseurs et pâtissiers ont fait cuire leurs biscuits.
Paour : se dit souvent d'un paysan, un gros paour, vient probablement de la poltronnerie des paysans pour les chevaliers et hommes d'armes.
Papoue : Bouillie, soupe pour les petits enfants.
Parbouillir : bouillir vite, prendre un premier bouillon.
Parge : enveloppe en papier, couverture dont on entoure un livre, pour le conserver propre tout en le lisant.
Patachon : voiturier, conducteur d'une voiture appelée patache.
Patafiole (le Bon Dieu te): que le Bon Dieu te confonde, cette locution aurait une origine Italienne et signifierait: que Dieu te fasse une épitaphe ! ou plutôt: te mette dans le cas dans recevoir une !
Patouiller : patauger, manier salement, patrouiller.
Patreis : Terreau provenant du curage des fossés.
Patron-Jacquet : Se lever dès l'aube, de grand matin. A Riom, on dit aussi: se lever dès Patron-Minet.
Patural : pâturage, pacage.
Pauvre : exclamation de pitié, de commisération, de tendresse, c'est le "peccaire" et "pechaire" des provençaux.
Pêche : puisard, réservoir d'eau, placé ordinairement à la tête des prés. dans le
voisinage de Montaigut-en-Combrailles on disait: Pesquier ou Peschier.
Pécheter : presser la vendange avec les pieds.
Pégand : paresseux, fénéant.
Peille : vieille guenille, chiffon, débris de vêtement, haillon, loque.
Peignée : bataille, " ils se sont donné une peignée", ils se sont battus.
Pelliaraud : Chiffonnier, collecteur de peilles, chiffons, haillons, peaux de lièvres et de lapins, ferraille, des os, des verres cassés, des bouteilles d'encre vide.Bertignat, prés d'Ambert, passe pour être le village du département du Puy de Dôme leplus fertile en "pelliaraus". On disait aussi le "Piarots"
Pellière : barrage, sorte d'écluse pour arrêter l'eau d'une rivière ou d'un ruisseau, et les faire refluer dans les canaux de dérivation au service de moulins et autres usines.La plus importante était à Pont-du-Château, sur l'Allier.
Percière : bail à rente ou bail emphytéotique en vertu duquel un propriétaire aliénait un immeuble, mais en se réservant un droit de propriété représenté par une quotte-part des fruits de cet immeuble.
Petas : Chiffon, haillon, lambeau d'étoffe, repetasser poser un petas , un morceau d'étoffe.
Petit-vin : Piquette, boisson que l'on obtient après le vin de pressoir ou travin en replaçant le marc dans la cuve et jetant par-dessus une certaine quantité d'eau.
Petitou : diminutif de petit, on dit: Petitounet, Petitet, on disait aussi Jeantou, Pierrou, Fanou,
Piaux : cheveux, les enfants jouent à tire-piaux, c'est à dire se poursuivent en cherchant à se tirer les cheveux.
Pie borgne : (bavarder comme une) parler beaucoup et inconsidérément.
Pierres : (malheureux comme les pierres), expression pour indiquer le comble du malheur, c'est sans doute parce-que les pierres sont toujours écrasées sous les pieds, dans un état d'humiliation perpétuelle...
Piéton : Dans les campagnes on donne le nom de Piéton au facteur rural.
Pinponner : s'attifer minutieusement, prendre un soin exagéré de sa personne.
Pingre : ladre, avare, chiche, mesquin.
Pinatelle : petit bois de pins dans les montagnes de Thiers et d'Ambert.
Piolé : à Montaigut-en-Combrailles, on appelle avoine piolée, celle dont les germes commencent à se montrer, et forment des grains comme des taches et bigarrures.
Pionasse : Fiente de pigeon, colombine, se dit surtout du coté de Riom.
Pique : (aller à la pique) c'est le langage des habitants de plusieurs communes du canton de Saint-Dier , parcourir la France soit en mendiant ou en pélerin, soit avec une balle de colporteur, soit en se faisant, à l'aide de faux certificats, passer pour incendié, innondé.
Piqueur : Mendiant de profession, qui va à la pique expression particulière au canton de Saint-Dier et notamment à la commune de Saint Jean des Ollieres.
Planche : (avoir du pain sur la) Avoir de quoi vivre, avoir du bien d'acquis: « Il peut bien se reposer celui-la il a du pain sur la planche ». Cette locution est évidemment empruntée à l'habitude qu'on les paysans dans les fermes éloignées de faire cuire d'avance une assez grande quantité de pain et de le placer avec d'autres provisions, sur une planche ou rayon fixé par deux montants en bois aux solives du plafond.
Plantier : Jeune vigne, vigne nouvellement plantée.
Plançon : branche de saule, de peuplier, d'osier, qu'on sépare du tronc pour la planter en terre et en former une bouture.
Platine : Langue, « cette femme a une bonne platine » il ne faut pas s'attaquer à elle.
Pogne : Poignet, « prenez garde a lui, il a la Pogne solide ».
Pompe : Tarte, et généralement toute pâtisserie faite en ménage, pompe aux pommes, pompe au fromage, pompe aux cerises.
Portalier : Commissionnaire d'un village, vient chaque semaine a la ville porter des menues denrées et faire les commissions de ses concitoyens, et il leur rapporte a son retour les objets dont ils ont besoin.
Pot : Mesure de vinaigre, le pot de Clermont contenait 25 chopines et quelquefois 30, tandis que le pot de Thiers valait 48 litres et celui d'Ambert 20 litres. Aujourd'hui le pot est compté pour 15 litres.
Pouffiasse : Personne massive, bouffie, joufflue.
Pourette : jeunes plants d'arbres, plants de pépinières de un ou deux ans. On appelle aussi Pourette une plante de jardin qu'on emploie en cuisine en guise de condiment, c'est Allium Ampeloprasium de Linné. Les omelettes à la Pourette sont assez recherchées.
Q
Quarte : ancienne mesure encore en usage pour les liquides et les grains. Une quarte de lait contient 2 litres, la quarte de blé est la moitié de l'émine et le quart du septier.
Quartelée : Mesure agraire, quatrième partie de la septerée.
Quarton : Mesure pour les grains, huitième du septier.
Quartonnée : Moitié de la quartelée ou huitième partie de la septerée.
Quignon : Petit coin de pain, crignon, crougnon de pain.
Quinquenelle(faire) : Faire faillite, faire de mauvaises affaires. Délai de 5 ans accordait à un débiteur.
R
Raisons (dire des) : Injurier, adresser des injures des reproches, apostropher vivement.
Rancheau : déversoir des eaux qui coulent d'un toit, tuyau de descente en fer blanc.
Raquer : Couper, « je me suis fait Raquer les cheveux »
Rateleau : Grapilleur, glaneur, ratisseur de petits profits, homme d'affaires plus ou moins honnête, s'emploie surtout dans les environs de Riom.
Rates ou Ratounes : Nom qu'on donne aux petites dents des enfants.
Raviere : Champ planté en raves.
Recole : Lanière de cuir passant sur le coude-pied et servant à fixer les sabots au pied.
Recoquet : Dernier né de la couvée, enfant venu longtemps après les autres.
Remailler : Remailler un mur, c'est le réparer aux endroits endommagés. Ce n'est pas une réparation complète, c'est une reprise, une sorte de crépissage a l'aide de chaux et de petits moellons.
Repater : faire manger, repaître, nourrir " j'ai renvoyé mes ouvriers après les avoir bien "repâtés"
Respect (parlant par): Un paysan ne parlerait jamais de ses porcs ou de son fumier sans ajouter la formule,"parlant par respect"
Trouble : Champ récemment moissonné.
Rique : Mauvais petit cheval.
Riquet : mesquin, piètre, " elle avait un manteau tout riquet"
Rocantin : Vieille histoire , plaisanterie usée a force d'être connue.
Rodade : Marché de bestiaux qui se tient à Montferrand, tous les vendredi, sur une place appelée Rodade. Ce nom tire peut-être
son origine de la forme de cette place, arrondie comme une roue, roda.
Rotie : Porter la Rotie, expression se rapportant à une mauvaise plaisanterie qui dégénérait quelquefois en querelle. Les jours de noces, après la cérémonie d'usage lorsque les nouveaux mariés étaient couchés, tous les jeunes invités se réunissaient et leur portaient en grande pompe soit un poulet rôti, soit un bouillon soit un verre de vin chaud avec des tranches de pain grillé, soit même un simple verre d'eau.
Rougneux : qui a la rogne ou rougne (maladie de la peau)
S
Saccaraud : Maussade, malpropre, négligé dans son habillement.
Sagouiller : barboter dans l'eau, troubler l'eau avec malpropreté.
Sainfusquin : Fortune, avoir d'une personne, tout ce qu'elle possède: « il a mangé son sainfusquin ».
Sarcis : Reprise en couture faite grossièrement, sans goût, à la hâte.
Sarpilliere : Toile grossière, toile d'emballage, serpillière.
Saupelette : culbute, cabriole, cul par dessus tête.
Seille : seau, espèce de vase en bois pour puiser ou contenir de l'eau.
Selin : On appelle ainsi certaine partie de la Limagne, notamment dans les communes de Châteauguay, Ménétrol, une sorte de terrain dont la contexture argileuse et compacte est rebelle à la culture. On suppose que le sel se trouve en grande quantité, car les bestiaux qui en sont très friands, préfèrent les maigres herbes qui croissent dans ces terrains, à une nourriture plus copieuse et que le lait semble être de meilleure qualité lorsque les vaches ont pacagé plusieurs jours dans les pâturages ou le Selin domine.
Serre-malice : Nom qu'on donne ironiquement à un cercle en laiton dont les femmes de Latour-D'Auvergne s'entourent la tête pour retenir leur coiffure, composée d'un petit voile noir d'étoffe épaisse qui retombe sur la nuque.
Serve : Réservoir d'eau, puisard, espèce de citerne ou l'on ramasse les eaux pour l'arrosage des près.
Soue : Etable à porcs.
Souillarde : Partie de la cuisine ou on lave et nettoie la vaisselle, les casseroles. Primitivement, lieu ou se tenaient les marmitons, ou valets de cuisine qu'on appelait:soillards ou souillards.
Soutre : Poutres sur lesquelles, dans les caves, on pose les tonneaux pour les surélever du sol.
Survêne : tout ce qu'un fermier est obligé de donner à son propriétaire en denrées, volailles, en sus du prix de ferme.
T
Tachoir ou Tachou : Variété de raisins chargée de matière colorante, qui tache les mains ou la figure.
Tant plus : terme de comparaison, " tant plus il y en aura, tant plus j'en mangerai "
Tassée : Contenu d'une tasse, nos paysans des pays vignobles ne craignaient pas de boire, en travaillant, quelques tassées de vin, pour cela chacun d'eux porte toujours dans son gousset une tasse en bois, soit en fer blanc, soit, très souvent en argent.
Tate-Poule : Se dit d'un homme excessivement minutieux, tatillon, qui s'occupe de ces petits soins du ménage, classés ordinairement dans le domaine des femmes.
Taitiche ou Tautoune : Méticuleux, d'un caractère indécis, tatillon.
Tavelle : Morceau de bois de moins d'un mètre, au moyen duquel on enroule et on serre autour d'un rouleau mobile, les cordes qui assujettissent et maintiennent les objets et les ballots chargés sur une charrette.
Terson : Taureau ou génisse âgé de trois ans.
Tire-Liard : Homme avare, tiré du mot ancien « pincemaille », la Liard et la Maille étant des menues monnaies.
Tonne : Petite maison dans les jardins ou dans les vignes. Lieu de repos, abris contre le mauvais temps, appelés ailleurs « à Paris: Bastille, à Marseille: Bastide, et ailleurs: Vide-bouteilles » Dans l'origine, les petits lieux de repos ménagés dans les vignes ne devaient être que des abris contre le soleil, formés avec des branches courbées comme des cercles de tonneaux et recouvertes soit de pampre, soit de plantes grimpantes. Pour les yeux, ces abris avaient alors l'aspect de la maisonde Diogène. De là les noms de Tonne et de Tonnelle qui servent à designer les berceaux de feuillage et les maisonnettes parsemées dans tous les vignobles autour de nos villes.
Tomme : lait coagulé par la présure, après fermentation et salaison la Tomme se transforme en gros fromage ou Fourme.Permet de faire l'aligot;
Topète : Fiole de verre, petite bouteille de forme allongée.
Tourte : On nomme ainsi le pain noir a l'usage des paysans, on entend par Tourte, tantôt un grand pain bis rond, tantôt une pâtisserie de forme arrondie on ajoute alors le nom de l'ingrédient principal: « Tourte aux oeufs, Tourte au fromage... ». Avant d'entamer une Tourte, on ne manque jamais de faire avec le couteau le signe de la croix surl'un des cotés. Autrefois les métiers de boulangers et pâtissiers étaient désignés : «Tourterie ».
U
Uilhe ou Euille : Rempli, bourré jusqu’à l’œil, comme un tonneau.
Use : Usé, « ma chemise et use »
Ustache ou Eustache : Espèce de couteau commun à manche de buis, que l’on fabrique à Thiers et dans les environs, avec de vieilles faux.
V
Vacher : On donne le nom de Vacher dans les hauts pâturages à un homme spécialement chargé de faire les fromages.
Vacheron : On appelle dans les montagnes d’Ambert l’aide du Vacher, le Vacheron est plus spécialement chargé de conduire les vaches au pâturage et de les surveiller.
Vaisseler : Nettoyer et laver la vaisselle : « cette assiette est mal vaisselée ».
Varenne : Terre sablonneuse et maigre.
Ventonge : Ouragan, tourbillon de neige.
Veuble : Petit trou au-devant d’un colombier pour servir de porte et de lucarne aux pigeons.
Vigerie : Champ planté en osier ou vige.
Vire-Marion : Soufflet, on dit aussi un Revire-Marion « Garde que je te donne un si beau Revire-Marion que la terre t’en donnera un autre ».
Vorme : Morve, humeur qui s’échappe du nez.
Par Luc Olivier & Clio Bayle
L'Auvergne offre un rare sentiment de liberté, une sorte de « tout est possible »...
L'Auvergne (Auvèrnhe ou Auvèrnha en auvergnat) est une région culturelle et historique de France située au cœur du Massif central.
De 1941 à 1946 et de 1956 à 2015, l'Auvergne était une région administrative française. Elle était composée des quatre départements de l'Allier, du Cantal, de la Haute-Loire et du Puy-de-Dôme.
Sa plus grande ville, Clermont-Ferrand, en était le chef-lieu. Cette région a été supprimée le 1er janvier 2016 par la loi sur l'Acte III de la décentralisation. Les départements qui la composaient font maintenant partie de la nouvelle région Auvergne-Rhône-Alpes.
Avec plus de 2600 ans d'histoire, l'Auvergne est une des plus anciennes régions de France et une des mieux identifiées. Toutefois, son territoire est perçu de façon variable. Le géographe Pierre Bonnaud compte au moins quatre définitions pour les contours de la région. Il y a ainsi plusieurs Auvergne historiques.
La première a existé jusqu'au XIe siècle et correspond à la cité des Arvernes ou Arvernie. Les recherches basées sur la toponymie laissent penser que le territoire de ce peuple gaulois était peut-être plus grand que celui que les Romains constituèrent en cité, notamment au nord.
Celle-ci se perpétua avec le diocèse primitif de Clermont. La constitution du duché de Bourbon sut la partie nord de la région diminua la taille de son territoir de façon significative et laissa au XVIIIe siècle siècle une province plus petite.
Dans l'imaginaire parisien l'Auvergne apparaît souvent comme une région plus vaste. Au XIXe siècle et au XXe siècle une vague d'immigration venant d'Auvergne, de l'Aveyron, de la Lozère et de la montagne limousine a submergé la capitale.
Elle y a imposé son folklore et a été identifiée comme celle des « Auvergnats de Paris » ou des « bougnats ».
Il n'est pas rare que toute la partie sud du Massif central soit ainsi assimilée à l'Auvergne. Clein d’œil à l'histoire, ce concept fait penser aux territoires de certains peuples vassaux des arvernes.
Géographie
Auvergne
Ancienne province de France
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Histoire et culture
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Villes et villages pittoresques
Laissez-vous emporter par ce diaporama des plus belles photos de la région Auvergne.
La Chaîne Des Puys (Puy-de-Dôme).
Le Puy-en-Velay (Haute-Loire)
La chaine des Puys (Puy-de-Dôme)
Le lac de Guéry (Puy-de-Dôme)
La banne d'Ordanche (Puy-de-Dôme)
Le Puy-en-Velay (Haute-Loire)
Massiac-La chapelle Sainte-Madeleine-(Cantal)
Saint-Flour - Le grand séminaire (Cantal)
Les hêtres tortueux de l'allée des géants près de Saint-Nicolas-des-Biefs (Allier)
Le Cézallier près de Montgreleix (Cantal)
La forêt de Tronçais (Allier)
Les paturages du Cézallier entre Allanche et Marcenat (Cantal)
Le site du moulin de Bivouac, près d'Arronnes (Allier)
La tourbière du plateau du plateau de la Verrerie (Loire et Allier)
Monts du cantal - Randonnée sur le Puy Mary (Cantal)
Le Cézallier au col du balladour près d'Allanche (Cantal)
Les gorges du Lignon près de Vivarais-Lignon (Haute-Loire)
Le Puy-en-Velay, une cité bâtie sur des pitons volcaniques
(Haute-Loire)
Randonnée sur le cratère du Puy Pariou - Chaine des Puys
(Puy-de-Dôme)
Vallée de l'Allier - Sainte-Marie-des-Chazes (Haute-Loire)
Du haut de ses pitons basaltiques, la forteresse d'Arlempdes domine la Loire .(Haute-Loire)
Entre les flèches de la cathédrale de Clermont-Ferrand, le volcan du Puy de Dôme.
Le Puy de Côme avec son double cratère et le Puy de Dôme en arrière plan - Chaine des Puys (Puy-de-Dôme)
Murat (Cantal)
Pour d'autres belles photos de l'Auvergne...
Voir Aussi...
Le Puy-en-Velay : ville sainte
La montagne Bourbonnaise : contes et légendes d'Auvergne
Le Cézallier : le vertige à l'horizontale
Clermont-Ferrand : la cathédrale Notre-Dame-de-l'Assomption
Par Clio Bayle...
Célèbres dans le monde entier pour leur vin rosé, les vignobles varois font partie intégrante du patrimoine local.
Parmi les nombreux châteaux et domaines du département, en voici 5 à ne pas rater !
Côtes De Provence Sur Le Terroir De La Londe Les Maures.
Les vignes sont omniprésentes dans le paysage varois. Au milieu des pins, des oliviers, des champs de lavande et parfois, à seulement quelques mètres de la Méditerranée, on peut dire que les vignobles varois ont la belle vie.
Logique, le rosé de la région est une star internationale dont le succès est en pleine expansion !
Pour notre plus grand plaisir, les coulisses de certains de ces domaines et châteaux du Var ouvrent leur porte et leur cave au public.
Au programme : dégustation, visite guidée, exposition d'art, activités ludiques...
Vignes Du Coteaux Varois En Provence...
5 Vignobles À Ne Pas Rater ! La sélection a été faite avec le concours du magazine Régal.
Le château Roubine.
Situé entre Lorgues et Draguignan, le Château Roubine est l’un des plus anciens vignobles de France, historiquement connu depuis le XIVe , quand l’Ordre des Templiers le céda à l’Ordre de Saint-Jean de Jérusalem. En 1953, il obtient le titre de « Cru Classé ».
Le vignoble se caractérise par un drainage naturel (« roubine » signifie «ruisseau » en provençal) et par un sol argilo-calcaire. Pour venir visiter le domaine, rien de tel que de passer la nuit au Mas des Candeliers, qui se dresse au milieu des vignes. À la fois gîte rural et table d’hôte, le Mas offre une sélection d’activités liées à l’œnotourisme, à la gastronomie et à la découverte du pays provençal.
Infos Pratiques.
Pour la dégustation, le château est ouvert toute l'année, du lundi au samedi de 10h au 18h et également le dimanche du 15 juin au 15 septembre.
Visite guidée sur réservation : 12 euros.
Château Roubine - 4216 Route de Draguignan, 83510 Lorgues
Tel - 04 94 85 94 94
Le Château Sainte Roseline.
Le Château Sainte Roseline propose tout au long de l’année des visites guidées des caves, de la chapelle
et du Cloître (pour les groupes), et bien sûr, des dégustation de vins du domaine.
30 000 visiteurs se pressent chaque année à la découverte du domaine.
C'est un vignoble en A.O.P, Côte de Provence « cru classé » depuis 1955.
Le domaine produit 50% de rosés, 35% de rouges et 15% de blancs pour un total d'environ 400 000 bouteilles par an .
Le vin du domaine est caractérisé par des couleurs pâles et pures.
Les raisins sont vendangés de nuit, de fin août à septembre, pour éviter toute oxydation et prise de couleur.
L'art Contemporain.
Chaque année, depuis quinze ans, le Château accueille des artistes contemporains pendant l’été. Des œuvres d’art et sculptures sont installées dans les vignes, dans les jardins ou encore dans le caveau du domaine.
En 2015, du 31 mai au 30 septembre, c’est l’artiste Nicolas Sanhes, qui viendra installer ses gigantesques sculptures dans le domaine du château.
Le domaine lance pour la première fois cette année, la « Journée d’Art Contemporain » en juillet.
Le château ouvrira son parc privé pour une balade commentée autour d’œuvres d’art, qui sera suivie d’un pique-nique
Infos Pratiques.
Le caveau est ouvert du lundi au vendredi de 9h00 à 12h30 et de 14h00 à 18h30 et le week-end de 10h00 à 12h00 et de 14h00 à 18h00.
La chapelle de Sainte Roseline n’est ouverte que l’après-midi du mardi au dimanche.
Tel : 04 94 99 50 36
Château Sainte Roseline – 83460 Les Arcs sur Argens
Email...caveau@sainte-roseline.com
Le Domaine Du Château De Berne.
Tout comme le château Sainte Roseline, le château de Berne est très actif en œnotourisme et proposent des évènements tout au long de l'année.
Les nuits fraîches du Haut Var assurent une maturation lente des raisins, les rosés arrivent à maturité plus tardivement que sur le littoral.
Ce sont des vins structurés avec de la tenue qui conviennent bien aux accords mets & vins de la cuisine contemporaine. Infos Pratiques.
La cave de dégustation est ouverte tous les jours de 10h à 18h en hiver et de 10h à 19h en été (fermeture le 25 décembre et le 1er janvier).
Visites des caves, complétée par une dégustation commentée de vins ( plusieurs formules possibles ) sur réservation.
Tel - +33 (0)4 94 60 43 53
Château de Berne - Route de salernes -
83510 Lorgues (France) Email...
hotel@chateauberne.com
Le Château De Pampelonne.
Le château de Pampelonne est l’un des grands noms du vignoble tropézien. À Ramatuelle, à quelques pas de l’une des plus célèbres plages du monde...C'est une propriété familiale de 50 ha située sur un terroir sableux face à la mer sur la baie de Pampelonne.
Le rosé se caractérise par une robe rose clair aux reflets bleutés. Une belle longueur en bouche, un vin rond, velouté et charnu aux notes de fruits rouges.
Infos Pratiques.
Le caveau est ouvert tous les jours, sauf le dimanche, de 10h à 12h30 et de 15h à 18h en basse saison, de 9h à 12h30 et de 14h30 à 18h30 en hautesaison.
Château de Pampelonne - Route des Plages 83350 Ramatuelle
Tel - 0494563204
Le Domaine De L’île – Porquerolles.
S'il est un emplacement encore plus extraordinaire que les autres, c'est bien celui du Domaine de l'Île.
Au cœur de l'une des îles d'Or, l'insularité du vignoble, l'air salin et près de 300 jours d'ensoleillement par an, donne au vin de ce domaine ses caractères minéraux, puissant, iodé et harmonieux à la fois.
Infos Pratiques.
Plus confidentiel que les autres domaines et châteaux mentionnés plus haut, la dégustation n'y est ouverte que sur réservation.
Domaine de l'Île - Ile de Porquerolles 83400 FRANCE
Tél : 33 (0) 4 98 04 62 30
Email :[url=mailto[img]]omainedelile@gmail.com">[/img]
Pour toutes les informations utiles sur les vignobles du Var le Site de référence ;Toutes les informations sur les châteaux et domaines du Var sur le site de : www.vinsdeprovence.com/fr
Les Circuits Oenologiques.
Avant de vous lancer dans une tournée des vignobles varois, prenez le temps de vous renseigner sur les différents évènements programmés par les domaines et châteaux.
Il vous sera ainsi possible d'établir un thème à votre circuit, comme par exemple la gastronomie, l'art contemporain ou encore les autres couleursdes vins de Provence.
L'art & Le Vin.
Bernar Venet (sculpture) a exposé en 2014 au Château d’Astros (Vidauban).
Tous les étés depuis 17 ans, Art & Vin transforme les domaines et châteaux de la région varoise en lieux de prestations artistiques.
Cette manifestation, organisée par la Fédération des Vignerons Indépendants du Var, fait ainsi partie intégrante des évènements œnotouristiques en Provence-Alpes-Côte d’Azur.
Du 1er juillet au 31 août, 50 Domaines et Châteaux du Var vont accueillir 65 artistes aussi bien français qu’internationaux.
Parmi eux,des artistes réputés,à l’instar du sculpteur allemand Stefan Szczesny et ses œuvres en acier surdimensionnées, exposées au Domaine de La Croix (La Croix-Valmer) ou encore...Kendell Geers (artiste d’origine sud-africaine) et Lee Ufan (artiste, écrivain et philosophe sud-coréen), dont les sculptures monumentales contemporaines investissent les jardins permanents de la Commanderie de Peyrassol, à Flassans-sur-Issole.
Découvrez Les Autres Couleurs Du Vin De Provence.
Provence ne rime pas qu’avec rosé. Certes, ce vin très prisé des consommateurs est la star de la région, mais les vignobles provençaux recèlent aussi d'excellents terroirs pour les vins blancs et rouges.
Cinq propriétés ont donc créé une association nommée « Provence Autrement ». Le but : mettre l’accent et développer les autres couleurs de la Provence.
Tout au long de l'année, ces domaines organisent des événements autour de l'art et de la cuisine pour présenter leur meilleur nectar. Les Domaines Le château Fontainebleau (coteaux varois en Provence) La commanderie de Peyrassol Le château Sainte-Roseline (côtes de Provence) Le château Romanin (Baux-de-Provence) Le château La Coste (Coteaux d'Aix)
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cave Spécial Vin - Millésime 2017
Par Vincent Noyoux & Clio Bayle.
Froide, Austère, Militaire, La Ville De Metz ?
Voici 6 arguments qui apportent un démenti formel. Metz est lumineuse, verdoyante, germanique et même méridionale !
Et elle postule pour être inscrite au patrimoine mondial de l'humanité.
Les Façades Dorées & La Pierre De Jaumont.
Au pied de la cathédrale, la place d’Armes a été aménagée selon le vœu de Louis XV.
L’hôtel de ville qui fait face à Saint-Étienne est construit en pierre de Jaumont.
La pierre de Jaumont, dont est fait tout le centre-ville, réchauffe la place d’Armes, où se concentrent tous les pouvoirs...
Municipal (l’hôtel de ville), militaire (l’ancien corps de garde, actuellement office de tourisme), religieux (la cathédrale) et royal (l’hôtel du Parlement).
C’est elle aussi qui donne son aspect italien, presque siennois, à la place Saint-Louis.
Au Moyen Âge, les juifs de Toscane pratiquaient le change sous les 63 arcades de cette place. C’est désormais un lieu d’échange, de marché et de fête.
Aux beaux jours, les terrasses font le plein. La dolce vita, version messine...
Si le centre-ville piétonnier respire l’opulence, c’est que ses façades anciennes ont été conservées et ravalées avec soin.
La place Saint-Louis était appelée place du Change au XIVe siècle, car sous ses arcades se déroulaient des foires commerciales. La cathédrale Saint Etienne.
Le Circuit Pédestre Sur Des Berges Verdoyantes.
La porte des Allemands sur la rivière Seille est un vestige de l’enceinte médiévale. Jusqu’en 1750, ses abords étaient plantés de vignes.
De la porte des Allemands, un circuit pédestre longe la rivière et ses berges verdoyantes.
Le décor est si bucolique qu’on en oublie la présence des anciens remparts du XIIe siècle, jalonnés de tours appartenant aux corporations de l’époque.
En remontant le courant, on atteint le quartier des îles. La Moselle se démultiplie pour embrasser une poignée de petits îlots verdoyants.
Sur le plus célèbre trône le Temple Neuf. De là, une promenade aménagéele long du quai mène au lac aux Cygnes, havre d’eau et de verdure.
La tour des Mareschaulx. À l’origine, il existait 38 tours sur les remparts médiévaux.
La Colline Sainte-Croix La même lumière dorée baigne la colline Sainte-Croix, berceau de la ville.
L’oppidum de la tribu celte des Médiomatriques a disparu, mais on gravit avec plaisir les ruelles étroites de ce quartier paisible.
On y trouve les belles arcades du cloître des Récollets (XIVe siècle), les créations contemporaines de l’hôtel Saint-Livier, qui abrite le Fonds régional d’art contemporain, une charmante placette où se dresse l’église Sainte-Ségolène... La rue des Murs, qui suit le tracé des anciens remparts romains, longe une terrasse en balcon au-dessus du quartier d’Outre-Seille.
Les artisans et tanneurs du Moyen Âge, installés en bord de Seille, ne sont plus, mais le quartier a conservé une ambiance bohème avec ses bouquinistes, ses cafés et ses galeries d’art.
Il faut y flâner jusqu’à la porte des Allemands, magnifique pont fortifié enjambant la Seille.
Le Temple Neuf & Le Jardin D'Amour
Se promener un soir d’été aux abords du Temple Neuf et contempler, au bordde l’eau, la beauté altière des façades couleur miel ne manque pas de nous plonger dans une profonde perplexité...Comment une si belle ville a-t-elle pu souffrir, des décennies durant, d’une aussi mauvaise réputation ?
La pierre du Temple Neuf, sanctuaire néoroman datant de la période, est sombre et son style un peu imposant, mais l’écrin de verdure qui l’entoure fait tout oublier.
Accoudé au Moyen-Pont, on voudrait peindre les acacias et les branches de saules pleureurs trempant dans l’eau, les cygnes gracieux et le temple noir, telle une proue de navire enfoncée dans l’eau verte.
L'une Des Plus Belles Gares D'Europe
Conçu entre 1905 et 1908, à la demande de l’empereur d’Allemagne, l’édifice en impose avec sa profusion de décors...
Bas-reliefs, vitraux, chapiteaux historiés, lions de basalte, frises aux motifs celtiques, palmettes orientalisantes...
Les nombreuses références à des temps glorieux (l’empire carolingien, la figure de Roland) clament haut et fort la toute-puissance de l’occupant allemand.
Avec ses larges quais et ses douze voies, la gare devait surtout être capable d’assurer le transport de 25 000 soldats en 24 heures en cas de guerre avec la France.
Maurice Barrès, au sens patriotique blessé, y voyait un « immense pâté de viande » avec un toit d’« épinard vert ».
Tout le monde peut se tromper : la gare de Metz est considérée aujourd’hui comme l’une des plus belles gares d’Europe.
Le Centre Pompidou-Metz.
L’attractivité de Metz doit beaucoup à ce drôle de bâtiment aux formes ondoyantes.
Ouvert en mai 2010, le Centre Pompidou-Metz a déjà attiré plus de deux millions de visiteurs dans la cité lorraine.
Un succès qu’il doit autant à son architecture audacieuse qu’à la qualité de ses expositions. Le tout dans un quartier flambant neuf en bord de Seille.
L’ouverture du Centre Pompidou-Metz a changé la donne. Inspirée par l’exemple de Bilbao, transformée en spot touristique grâce à son spectaculaire musée Guggenheim, la cité lorraine a déjà opéré sa métamorphose.
Huit cent mille visiteurs se sont pressés pour admirer le tout nouveau Centre la première année, et encore plus de la moitié deux ans plus tard.
L'architecture De Pompidou-Metz.
Au bout d’un parvis légèrement incliné, comme celui de Beaubourg à Paris, le Pompidou-Metz déploie sa vaste toiture blanche ondulée autour d’une flèche centrale de 77 mètres de haut – clin d’œil à 1977, année d’ouverture du Centre Pompidou.
Quelle étrange toiture ! On songe à la robe de Marilyn Monroe dans Sept ans de réflexion. Mais il n’est pas interdit de regarder sous ces jupons !
L’architecte japonais Shigeru Ban qui, avec Jean de Gastines, a conçu le bâtiment, a imaginé une charpente en bois des plus originales.
Tressées entre elles comme les bambous d’un chapeau chinois, les 18 kilomètres de poutres supportent une membrane translucide, qui laisse passer 15 % de la lumière.
Le balcon terrasse du 3e étage est le meilleur endroit pour admirer la charpente, reflétée par un grand miroir de Daniel Buren.
La nuit, le bâtiment est éclairé de l’intérieur, faisant apparaître en transparence la charpente hexagonale... comme par magie.
Trois galeries en forme de tubes rectangulaires percent la toiture. À l’intérieur, la Grande Nef comprend un mur d’accrochage de 18 mètres de haut : un espace unique en Europe.
En bonus : l'Arsenal de Metz, une très belle salle de concert.
L'Arsenal de Metz a été aménagé dans l'enceinte d'un ancien bâtiment militaire au cœur de la ville. La grande salle de concerts bénéficie d'une très bonne acoustique et accueille tous les genres musicaux.
Situé sur son plateau d'un camaïeu de bleus des lavandes et d'or des blés, Valensole est une pittoresque petite ville à l'extrémité nord du Parc Naturel Régional du Verdon.
Avec ses 300 jours de soleil par an, Valensole porte bien son nom : il viendrait de Vallis et Solis qui veut dire vallée du soleil.Le village médiéval est bâti en amphithéâtre à flanc d'une colline surplombant un vallon traversé par une rivière.
Les rues et ruelles montent en colimaçon jusqu'à l'église Saint-Blaise datant du XIe siècle et son immense clocher tout en haut. La façade de cette église est de style roman provençal et le choeur est gothique. A l'intérieur on peut admirer des jolies sculptures sur pierres, des voutes d'ogives, des chapiteaux ornés de feuilles d'acanthe et de figures fantastiques ainsi que des chapelles du XVIème.
Beffroi et église Saint-Blaise de Valensole
Le vieux centre de Valensole recèle des belles maisons anciennes restaurées aux couleurs de Provence, certaines présentant des encorbellements, portes ogivales, balcons on fer forgés et jolis volets.
Il y a des fontaines, en particulier la très décorative fontaine sur laplace Thiers, des chapelles et un imposant lavoir à cinq bassins qui date de 1681.
Grande Fontaine de la place Thiers à Valensole
Deux jardins classés vous invitent pour une pause paisible : le Clos de Villeneuve, labellisé jardin remarquable, et le château du Grand Jardin.
A moins qui vous ne préfériez vous délasser en terrasse d'un des très conviviaux restaurants et cafés.
De nombreuses boutiques proposent des produits artisanaux, surtout à la lavande, miel, huiles essentiels, glaces à la lavande, nougat ou bien encore des truffes, une autre spécialité locale.
En effet, le plateau de Valensole est célèbre pour ses cultures de lavandin et pour ses truffes. Couvrant environs 800 km², ce plateau est la plus grande zone en France dédiée à la culture de la lavande et les champs bleus, violets, pourpres s'étendent à perte de vue. La floraison de mi-juin à mi-juillet est une explosion de couleurs et l'enivrante senteur de la lavande embaume l'air exceptionnellement pur de la région.
A cette époque des visites guidées sur le thème de la lavande sont organisées par l'office de tourisme de Valensole. Et toute l'année, les distilleries vous ouvrent leur portes pour vous faire visiter leurs exploitations et découvrir les étapes de la distillation du lavandin, de la cueillette au conditionnement en passant par les alambics.
Certaines, comme la Ferme du Riou utilisent toujours des techniques des plus traditionnelles.
Chaque année, la ville de Valensole organise sa fête de la Lavande le 3ème dimanche de juillet.