Et si les plus belles plages de France étaient en Bretagne ? Plage des Trois-Curés, Goas Treiz, Corréjou, Fogeo… Nous vous emmenons sur des côtes absolument sublimes profiter de la mer, la plage et du soleil (si possible). Découvrez sans plus tarder le top 20 Détours en France des plus belles plages bretonnes.
La plage de Goas Treiz - Trebeurden (Côtes d'Armor)
Une plage avec un point de vue saisissant où les couleurs du ciel et de la mer se confondent dans un bleu nuit aux reflets lavande... Théâtre des plus beaux couchers de soleil. De jour, c’est un tout autre spectacle pour les yeux : celui des nombreux pêcheurs qui s’y pressent pour prélever le meilleur de la mer.
La plage des Trois-Curés - Plougonvelin - pointe de Saint-Mathieu (Finistère) Un coin de paradis aux allures de carte postale et à la taille d’un timbre-poste : la palette de cyan, turquoise, azur, dragée, céruléen explique la réputation caribéenne du site ! Située sur la corniche entre le Trez-Hir et Bertheaume, la plage des Trois-Curés a tout d’une crique : petit espace ensablé, coincé entre des parois rocheuses, accessible par un escalier escarpé.
La Plage du Pissot - Pleneuf val André (Côtes d'Armor) Un croissant de sable à la courbe parfaite, un dégradé unique du blanc au saphir en passant par l’émeraude et le corail et des falaises verdoyantes pour ceindre ce décor magique... Elle est située entre la grande plage du Pléneuf Val André et le port de Dahouët qui armait autrefois pour Terre Neuve.
La Plage de la Mine d’Or - Penestin (Morbihan) Surplombée d’une falaise de près de 15 mètres de haut, la Plage de Pénestin vaut son pesant d’or : au coucher du soleil, elle s’embrase de mille feux ! Site géologique unique en Europe, la Plage de la Mine d’or arboredes falaises aux teintes ocre et jaunes profondes. Un site exceptionnelà découvrir au crépuscule, lorsque la plage est baignée d’une lumière d’or sur 2 km. On peut découvrir ce site grandiose en survolant les falaises dorées en parapente.
La plage de Tahiti - Carantec (Finistère) Dans la lumière blanche du matin, panorama unique sur sable fin caramel et eaux "bleus charon" dévoilant les lignes imposantes du Château du Taureau. Cachée entre deux pointes très connues de la Baie deMorlaix, le Cosmeur et Pen al Lann, la plage de Tahiti est une crique sauvage abritée des vents et des regards indiscrets. Invisible du continent, nichée au cœur d’une flore luxuriante composée de pins maritimes et de landes, on y accède uniquement par le sentier des Douaniers.
La plage des Grands Sables - Île du Groix (Morbihan) La forme convexe de cette plage la rend unique en Europe. Le sable décrit un arc de cercle autour de la pointe est de l'île. Depuis 1989, la plage des Grands Sables se déplace d'environ une dizaine de mètres chaque année. On trouve des traces de ce phénomène qui remontent aussi loin que le XVIIe siècle. Les cartes successives de l'île signalent les Grands Sables à chaque fois, à différents emplacements de la côte !
La plage du Corréjou - Camaret-sur-mer (Finistère) Avec son immense tapis de sable fin et son port d’attache de 500 bateaux résidents, la Plage du Corréjou est LA plage pour observer le va-et-vient dansant des bateaux. L’entrée du Goulet de Brest au Nord offre un spectacle de navigation fascinant :régates colorées, navires de commerces, bateaux de pêche ou de la Marine Nationale, le ballet est constant !
La plage des Quatre Vaulx - St Cast-le-Guildo (Côtes d'Armor) Au fond de la Baie de l’Arguenon, la plage des Quatre Vaulx dévoile, à marée basse, langues de sable et forêts de bouchots : un cadre parfait qui se prête à l’équitation sur mer ... En mode lever de soleil, à 6h du matin, cap sur cette plage, croissant doré entouré de verdure et protégé par une haute falaise. Sur le sable pour les cavaliers avertis, ou dans les dunes pour les amateurs.
La plage du Fogeo - Arzon - port du Crouesty - port Navalo (Morbihan) Saisissant contraste des couleurs, surprenantes nuances de turquoise et de bleus, une immensité lumineuse et colorée dédiée à la zen attitude ! Avec une langue de sable blanc dont les nuances se superposent aux bleus du rivage, des dunes vertes et fleurieset une eau limpide, la plage du Fogeo donne l’illusion aux "voileux" demouiller dans une baie tropicale !
La plage de l’Ecluse - Dinard (Ille-et-Vilaine) Douce lumière du soir éclairant la Pointe du Moulinet... Un nuancier d’ocres et de bleu paon à savourer en fin de journée. Au cœur de la Station, la célèbre Plage de l’Ecluse s’abrite entre les deux Pointes du Moulinet et de la Malouine. Une mer couleur émeraude dont les tonalités varient au gré du ciel et des marées, dévoilant à l’envi bancs de sable blond doré et rochers patinés par les éléments. Une vue imprenable sur l‘Île de Cézembre et les folies architecturales du patrimoine "Belle Époque".
Grande plage de Carnac - Carnac (Morbihan) C'est la plus grande des cinq plages de Carnac avec 2 kilomètres de sable fin. Son exposition plein sud et le charme deses cabines de plage rayées font d'elle un incontournable des sorties en famille. D'autant qu'en période estivale, la baignade y est surveillée et les sports nautiques peuvent se pratiquer en toute sécurité. Depuis 2007, le site est labellisé tourisme et handicap.
La plage du Verger - Cancale (Ille-et-Vilaine) À fouler le matin pour ses couleurs franches et pures : sable miel, bleu azur et végétation vert pomme. Frangée d’oyats qui maintiennent son cordon dunaire, cette petite plage de 2 km située sur la Côte d’Émeraude, à l’ouest de la Pointe du Grouin, semble "sauvageonne" avec sa végétation touffue et son petit chemin douanier qui serpente plus haut (GR34).
La plage Saint-Michel - Erquy (Côtes d'Armor) Des pastels de nacarat et de pourpre, des tons chauds, des gris doux, des bleus pierre ! Située à l’est, en lisière du Cap d’Erquy, cette grande plage de sable fin est parsemée de galets et de rochers de grès rose typiques. Un véritable festival de couleurs pour l’iris au coucher de soleil, lorsque les beaux cailloux se teintentde violet, que la mer émeraude devient bleue nuit, que le ciel se pare d’un voile orange !
La plage de Port-Donnant - Belle-Île-en-Mer (Morbihan) Située sur la côte dites sauvage de l'île, la plage de Donnant se caractérise par ses rochers déchiquetés et un sable d'une excellente qualité. Attention cependant, la baignade peut être dangereuse à cause des forts courants. Idéal pour les surfeurs !
Plage de Saint-Nicolas – Archipel des Glénan (Finistère) Situé au large de Fouesnant sur l’Archipel des Glénan, la plage de Saint-Nicolas est paradisiaque : sable blond et fin, eaux turquoises et limpides, exposition plein soleil… Une véritable carte postale. Sur Saint-Nicolas,l’île au centre de l’Archipel, vous croiserez peut-être des plongeurs ébahis qui parlent de forêt d’algues où sillonnent bars et daurades et cachette secrète ou congres et homards sont à l’affût...
La plage de l'île vierge - presqu'île de Crozon (Finistère) C’est l’une des plages les plus sauvages de la presqu’île de Crozon. C'est aussi la plus difficile d’accès. Plage de galets étincelants de blancheur, on se croirait dans une calanque marseillaise. Par la mer, on peut y accède plus facilement et c'est le paradis des kayakeurs grâce à toutes les cavités qui ponctuent les rivages alentours.
Les criques de l'île d'Houat (Morbihan) L'île d'Houat attire les amoureux de la vraie nature. L'économie de l'île se partage entre la pêche et le tourisme avec un certaine équilibre, ce qui garantis aux vacanciers de profiter d'un site remarquable et encore très sauvage.
La Plage des Amiets - Cléder (Finistère) La Plage des Amiets est incontestablement l'une des plus belles plages du Nord Finistère. Entre la mer bleue turquoise, le sable blanc et fin... les dunes qui la bordent... Elle est surveillée du 1er juillet au 31 août, tous les jours, de 13h30 à 19h00. Une grenouillère est située non loin. Il s'agit d'une retenue d'eau spécialement adaptée pour les enfants. À marée basse, elle peut servir de mare d'initiation à la pêche à pied.
La Grande Plage de l'île aux Moines (Morbihan) L'île aux Moines offre à elle seule tous les charmes des autres îles du golfe. Nombre de peintres et de d'écrivains y ont séjourné. L'île offre de très belles plages comme celle-ci, mais aussi de très belles promenades. Idéal pour ceux qui veulent allier farniente, culture et activités sportives.
La plage du Fond de la Baie - Locquirec (Finistère) La plage du Fond de la Baie est, comme son nom le suggère, une longue plage de sable blanc au fond d’une anse très protégée qui ferme la Baie de Locquirec. La marée, ici peut-être plus qu’ailleurs, offre un spectacle toujours renouvelé, tant la Baie se découvre loin à marée basse. Les bateaux se couchent sur leurs flancs, les anses du Douron se dessinent sur la grève, les pêcheurs à pied pointent leur nez. Et à marée haute, dans le bruissement des vagues qui se rapprochent, on pourra se baigner facilement, car l’eau se sera réchauffée en montant sur l’étendue de sable. C’est aussi un lieu de promenade, en toutes saisons.
Ce commentaire a été modifié le 09/10/2018 à 16:58
Pourquoi l’automne est la saison préférée des lecteurs
Qui a dit que l’automne était une saison triste ? Les arbres qui rougissent, les feuilles qui tournoient et les premiers frimas, on ne peut rêver meilleure saison pour se lover des journées entières dans un fauteuil ou s’allonger dans un parc avec un bon bouquin. Et puis l’automne, c’est aussi la saison la plus propice au bouillonnement créatif et aux élans romantiques. Enfin, on ne va pas se mentir, c’est quand même sympa de pouvoir regrossir après un été au top. Votre chocolat chaud est prêt et vous êtes bien installés ? C’est parti pour un top chaleureux et calorique, parce qu’en automne :
1. Vous pouvez vous allonger dans un tas de feuilles avec votre livre C’est le premier rituel de l’automne. Quand il fait encore suffisamment beau, vous partez vous promener un livre sous le bras et vous pouvez vous asseoir ou vous allonger dans un tas de feuilles. Ça craque, c’est moelleux, ça sent bon, c’est joli comme un film, et s’il se met à pleuvoir, vous pouvez toujours lire en sautant dans les flaques ! * 2. Vous relisez votre livre préféré L’automne, royaume de la langueur et de la nostalgie. La période parfaite pour revenir à vos premières amours et vous replonger une énième fois dans votre roman préféré, le cœur en émoi et le regard ailleurs. * 3. Vous vous remettez à la déco en vous constituant un coin de lecture parfait Des bougies qui sentent bon, une pile de livres sur une table de chevet flambant neuve, un fauteuil moelleux, quelques beaux coussins et un plaid doux comme un chat, à chaque automne, vous vous exécutez pour créer un coin de lecture cozy and warm digne d’un magazine de déco. C’est que vous allez en vivre des choses dans cet espace ! * 4. Vous commencez à réfléchir à un costume d’Halloween tiré de la littérature… Dracula, Frankenstein, Carrie, Voldemort, les méchants des contes… la littérature fourmille tellement de personnages redoutables que le choix de votre déguisement pour Halloween s’annonce cornélien. Nous vous conseillons de plancher sérieusement sur la question dès le mois de septembre, sachant que c’est quand même bien de faire plus original que Frankenstein ou Dracula. * 5. …et vous faites déjà la liste de tous les livres que vous demanderez à Noël Avec vous, on ne perd pas de temps. Vos maîtres mots sont, aux yeux de votre entourage, ceux d’organisation et d’anticipation. Que nenni. En réalité, votre obsession des livres vous aquand même déjà bien ravagé : vous guettez la moindre sortie, vous vousentichez, vous changez d’avis, vous laissez tomber, si bien que votre liste est différente chaque jour. A de tels niveaux, il vaut mieux en effet être prévoyant et s’y prendre à l’avance. * 6. Vous ressortez votre collection de mugs L’automne étant à la fois votre saison préférée et celle des breuvages chauds, vous commencez à avoir une belle collection de mugs. Des petits, des grands, des beaux, des moches, des neufs, des vieux, bref, on en trouve à la pelle chez vous. Tout ça pour finir par n’en utiliser qu’un, votre préféré. A moins que vous ne fassiez partie de ceux qui en ont un pour le café, un pour le thé, un pour le lait chaud et un pour le chocolat. * 7. Vous postez des photos de moments de lecture alléchants sur les réseaux sociaux Vous êtes tellement alléché vous-même par votre coin de lecture, votre tasse remplie et votre livre que vous ne manquez pas de prendre de temps en temps une petite photo avant de profiter d’un moment de lecture parfait. Vous vous empressez de les poster sur les réseaux sociaux avec une petite citation à l’appui : #amazing. * 8. Vous pouvez porter des tenues super moches sans culpabiliser Ah, ces vieilles chaussettes en laine trouées et ce legging rapiécé, ce n’est pas le top du style mais c’est vraiment le top du confort. Chaque année, c’est avec une grande émotion que vous retrouvez ces tenues de lecture auxquelles vous tenez autant qu’à votre robe de promo. Cristina ne valide pas du tout, mais franchement, les polaires, on sait qu’il n’y a que ça de vrai. * 9. Vous avez enfin un argument solide pour ne pas sortir et lire toute la journée « Bah oui t’as vu le temps ? » * 10. Vous pouvez dire à tout le monde combien vous adorez l’automne D’ailleurs tout le monde s’en fiche que vous aimiez l’automne, parce qu’à part vous, personne n’aime cette saison. Mais bon. C’est beau l’amour.
Ce commentaire a été modifié le 04/10/2018 à 14:48
Radar bilan. Les radars devraient rapporter 1,23 milliard d'euros l'an prochain. Soit 12% de plus en un an et +56 % en quatre ans! Bercy peut se frotter les mains. Alors que les recettes des radars ont longtemps stagné aux alentours des 700 millions d'euros par an, depuis 2016 elles s'emballent. Elles ont ainsi passé pour la première fois le cap du milliard d'euros en 2017, année où 26 millions de flashs ont été recensés. Pour 2018, nos grands argentiers tablent sur1,113 milliard. Et l'an prochain, le jackpot s'améliore encore : ce sera 1,23 milliard, découvre-t-on dans les annexes du projet de loi de finances 2019 qui viennent d'être publiées! Pourquoi une telle progression de 56% en quatre ans? Modernisation du parc des radars. L'Etat table sur 4.700 radars automatiques en service fin 2019. Ce n'est pas beaucoup plus qu'aujourd'hui. Mais la différence, c'est qu'il s'agit de nouveaux engins toujours plus modernes et vicieux en remplacement des anciens guère performants (cabines fixes, radars feux rouges). Il faut ainsi s'attendre à une avalanche de radars autonomes, de cabines "double sens" ou "double face", mais aussi l'élargissement de la privatisation des radars mobiles à six autres régions (160 voitures concernées sur 500), enfin l'apparition des redoutables radars multifonctions, qu'il s'agisse des "tourelles" Mesta Fusion (400 prévues!) ou des premiers "urbains". La martingale du 80 km/h. Le gouvernement a estimé que l’abaissement à 80 km/h se traduira par un surcroît de recettes radar de 26 millions d'euros, qui seront affectées "prioritairement" aux hôpitaux en charge des blessés de la route. (PROMESSE !!!!!) Un montant qui paraît ridiculement sous-évalué. Plus d'étrangers passent à la caisse. Ce sont désormais 16 pays avec lesquels la France coopère pour transmettre directement les PV aux fautifs... au lieu de finir à la poubelle.
Ce commentaire a été modifié le 04/10/2018 à 12:40
5 meilleures destinations pour découvrir les couleurs de l’automne au Canada
Que nous l’admettions ou non, l’été s’achève et l’automne s’en vient à grand pas. Heureusement, l’automne amène avec lui des paysages magnifiques partout au Canada. Voilà une raison de plus de préparer vos vacances en fonction de ces splendides paysages. L’impact visuel des feuilles qui changent de couleur vaut réellement le détour que ce soit dans votre propre province de résidence ou que vous veniez découvrir ces paysages de l’étranger.
L’observation des feuilles est particulièrement populaire en Nouvelle-Angleterre où les touristes plongent dans un univers automnal pendant 5 à 7 jours via le Kancamagus Highway, une autoroute reconnue comme étant l’un des meilleurs points d’observation des couleurs de l’automne dans le monde. Si, par contre, vous avez, tout comme moi, un budget limité, il y a plein d’endroits au Canada où vous pouvez observer les couleurs de l’automne.
Si vous n’avez jamais eu la chance d’observer les feuilles changer de couleur, vous manquez quelque chose. Découvrir les couleurs de l’automne est une escapade automnale idéale pour les voyageurs qui désirent profiter du changement des saisons. L’effet miroir sur les étendus d’eau et les couleurs vives du paysage sont les éléments clés d’une photo d’automne réussie. À la fin du mois de septembre, le climat se veut plus frais et plus humide, les ingrédients parfaits pour le brouillard, la brume matinale et d’incroyables couchers de soleil. Au nord, le changement des couleurs se fait beaucoup plus tôt. Les feuilles passent rapidement du vert estival au rouge, au jaune et à l’orangé automnal dès le mois de septembre. Plus vous allez vers l’est, plus le changement des couleurs s’intensifie.
Pour vous aider à choisir votre prochaine destination pour une escapade automnale, voici les 5 meilleurs endroits pour observer les couleurs de l’automne au Canada :
Victoria, en Colombie-Britannique
Croyez-le ou non, la capitale de la C.-B. est l’endroit idéal pour voir les feuilles changer de couleur dans l’ouest du pays. Vous pourrez observer ce phénomène particulièrement au Butchart Gardens de Victoria. Dans ce célèbre jardin japonais vous pourrez y voir de magnifiques érables et chrysanthèmes dorés à la fin du mois d’octobre et en novembre. Si vous êtes sur place, n’hésitez pas à découvrir toutes les maisons de thé, les antiquaires et les galeries d’art. Je vous suggère fortement de vous arrêter au Sooke Harbour House , une des meilleures auberges au Canada, pour déguster un repas inoubliable. À Victoria, vous trouverez également une variété de boutiques, de café-bistro et une architecture de style victorien comme les châteaux Hatley et Caigdarroch .
Le Sunken Garden au Butchart Gardens, à Victoria, en C.-B
En automne, le meilleur moment pour visiter Butchart Gardens est de la fin septembre à la mi-octobre, lorsqu’il y a moins de vacanciers sur place et que la température est beaucoup plus clémente. Si vous vous y rendez en novembre, ne manquez pas le Greenhouse tour pour avoir un aperçu des préparatifs et de l’entretien pour le printemps et l’été.
Les Rocheuses, en Alberta
Peupliers et bouleaux le long de l’autoroute vers Banff
C’est connu, les Rocheuses sont spectaculaires en hiver, mais elles le sont également en automne. Sur la route entre Jasper et Banff, préparez-vous à découvrir un des plus beaux paysages au monde à Icefields Parkways. Vous y verrez une panoplie de couleurs automnales à travers le paysage. Évidemment, les conifères ne changent pas de couleur mais de la fin septembre jusqu’à la fin d’octobre, les parcs nationaux desRocheuses prennent vie. Rendez-vous au canyon Johnston et au Sommet du mont Tunnel près de Banff ou parcourrez le sentier du lac Agnes au lac Louise. Pour profiter d’une vue à vol d’oiseau, prenez le téléphérique au sommet du mont Sulphur. Vous pourrez certainement y voir la faune locale.
Péninsule-Bruce, en Ontario
Située au cœur d’une réserve de la biosphère mondiale, le parc nationnal de la Péninsule- Bruce abrite des cèdres vieux de plus de mille ans aux couleurs flamboyantes, des cavernes de calcaire anciennes et les eaux calmes de la Baie Georgienne. L’un des meilleurs moyens pour découvrir le parc est à pied le long du sentier Bruce faisant plus de 800 km de long. Le meilleur temps de l’année pour y aller est certainement de la fin septembre à la mi-octobre. Le Parc national Algonquin est également un endroit magnifique en Ontario pour découvrir les couleurs de l’automne. Puisque le parc se trouve un peu plus haut en altitude, l’automne arrive généralement plus tôt soit de la mi-septembre au début octobre.
Découvrir les couleurs de l’automne dans le Parc national Algonquin
Vous pourriez profiter d’une escapade tranquille à Sault Ste. Marie, où l’on retrouve la plus ancienne concentration d’Européens au Canada. Il ne faudrait surtout pas oublier la région des Chutes du Niagara. Vous pourriez les voir de très près à bord de la croisière Maid of the Mist –une expérience à ne pas manquer!
Les Laurentides, au Québec
Les Laurentides offrent des activités pour tous les goûts, en toute saison. À l’automne, le Québec se transforme en un véritable festin visuel, fort probablement le plus spectaculaire en Amérique du Nord. Lesérables tout comme les bouleaux changent de couleur. Alors que les journées raccourcissent, les arbres prennent leurs couleurs et il n’est pas rare de voir les Montréalais prendre la route vers les Laurentides ou même les Cantons de l’Est pour admirer ces paysages colorés le temps d’une journée.
Un téléphérique au sommet du Mont-Tremblant à l’automne
Même si Québec est une ville magnifique à découvrir en toute saison , il y a des régions environnantes toute aussi magnifiques, particulièrement à l’automne comme Charlevoix et les chutes Montmorency.Ce site idéal pour une escapade automnale se trouve tout près de Québec.
Prévoyez une fin de semaine pour faire de la randonnée dans les montagnes ou vous asseoir pour déguster un met que vous ne pourrez pas oublier dans l’un des complexes touristiques au cœur du village de Mont-Tremblant, à temps pour la symphonie des couleurs. Le meilleur temps de l’année pour s’y rendre est de la fin septembre à la fin octobre lorsque les feuilles ont toutes changé de couleur.
Piste Cabot, au Cap-Breton en Nouvelle-Écosse
Reconnue comme étant l’une des plus belles balades en voiture du monde sur l’île du Cap Breton, la piste Cabot offre également un paysage à couper le souffle avec certains des plus beaux arbres de l’Amérique du Nord, particulièrement à l’automne. Vous voyagerez le long de l’océan Atlantique, vous y verrez de la faune sauvage et sûrement quelques orignaux le long du chemin. Le paysage est un mélange de style ingonish et anglais, des plages sablonneuses et des vallées à perte de vue dans les teintes d’orangé, rouge et doré.
Côte du Cap Breton
Le meilleur temps de l’année pour planifier une escapade automnale au Cap Breton est au début du mois d’octobre lorsque toutes les feuilles ont changé de couleurs, la majorité des vacanciers sont de retour à la maison et la température est parfaite.
Ce commentaire a été modifié le 04/10/2018 à 10:22
La plus grande course d'attelages de chevaux de trait d’Europe vient de vivre avec bonheur sa dixième édition. Cet événement exceptionnel dont la plus grande partie s’est déroulée en Picardie a connu un succès populaire extraordinaire avec plus de 300 000 spectateurs massés le long du parcours, et à travers les villes et villages traversés. Les attelages ont pris le départ de la course ce samedi matin de Boulogne-sur-mer et se sont relayés durant 24 heures pour rejoindre Compiègne, où l’arrivée fut jugée devant le palais impérial, après la traversée de la cour des haras nationaux. Des épreuves étaient organisées dans plusieurs villes : marathon, traction d'un flobart, relais chronométrés, épreuve de maniabilité à la voix.... L’itinéraire comportait vingt étapes d’une longueur de quatorze kilomètres en moyenne à parcourir en un temps déterminé, adapté à la difficulté de l’étape et au poids des chevaux. A l’arrivée de chaque étape se trouvent des relais dans lesquels les chevaux en course sont remplacés par d’autres, plus frais, pour parcourir une nouvelle étape. Le but étant de parcourir les 300 kilomètres de la course… en 24 heures. Onze équipes étaient au départ. Une équipe, c'est vingt chevaux, trois à cinq véhicules hippomobiles, dix meneurs qui conduisent les attelages, dix grooms qui accompagnent les meneurs, un chef d'équipe, un vétérinaire et un maréchal ferrant ; cinq à dix camions, et trente à cinquante personnes pour les conduire, s'occuper des chevaux et de la logistique et veiller au bien-être des participants. Neuf races de chevaux de trait participent à cette dixième édition : l’Ardennais, l’Auxois, le Boulonnais, le Breton, le cob normand, le mulassier poitevin, le Percheron, le trait comtois et le trait du Nord. L’objectif principal de cet événement mythique – dont la marraine de cette édition était Sophie Thalmann, ex-miss France – est de contribuer à la mise en valeur des chevaux de trait et de leur patrimoine culturel, de faire connaître au grand public cette richesse,le potentiel économique que représentent les chevaux de trait au troisième millénaire autant pour l’espace rural qu’urbain et le rôle quepeut jouer le cheval dans le développement durable. La Route du poisson, c’est aussi une grande fête populaire qui valorise les produits de la mer !
A Boulogne-sur-Mer : la présentation des équipages, l’épreuve de traction du flobart … et le départ.
Sophie Thalmann, marraine de cette dixième édition
Un peu d’histoire… La Route du poisson est une histoire si ancienne qu’on n’en connait pas l’exacte origine ; néanmoins, nous sommes sûrs qu’elle s’est développée entre le XVIe et le XIXe siècle. Des ports de Boulogne-sur-Mer, Etaples, Saint-Valéry, Dieppe, des attelages lourdement chargés de poissons frais – cinq chevaux boulonnais pouvant tirer jusqu'à quatre tonnes – s’élançaient au grand trot vers la capitale jusqu’aux halles via le boulevard Poissonnière, et ils y parvenaient pour en garantir la fraîcheur en moins de 24 heures. Ces voitures qui portaient la marée étaient menées par des cochers qui chassaient devant eux un ou plusieurs chevaux,d’où le nom de chasse-marée Amener le poisson le plus frais possible à Paris, telle était la mission des chasse-marée, sociétés de transport de pêche qui, dès le Moyen-âge, commerçaient avec les ports picards et du nord de la France pour approvisionner en poisson frais la Cour et le Tout-Paris. Tous les moyens étaient mis en oeuvre pour tenir l’objectif. Le seul moyen de transport à l’époque capable de relever le défi, c’était… le cheval ! Jusqu’au XIXe siècle, il faut imaginer ces chevaux de trait attelés par cinq à des ballons de marée avalant à grandes enjambées les trois cents kilomètres qui les séparaient de la capitale. Toutes les 7 lieues (moins de 28 kilomètres), les chevaux – généralement des Boulonnais – étaient changés dans des relais de diligences pour tenir le rythme. Une tour de guet placée près des relais permettait, à l’aide d’un cor, d’annoncer l’arrivée des attelages. La cadence était soutenue et le spectacle grandiose pour les habitants des villages traversés qui assistaient avec curiosité à cette chevauchée effrénée. On envisagea en 1792 un projet de canal entre Dieppe et Paris mais ce projet ne vit jamais le jour. Cependant, il annonçait déjà le début du déclin des chasse-marée. Cette rude et belle histoire d’hommes et de chevaux prit fin en 1848 avec la mise en place de la ligne de chemin de fer Paris - Boulogne-sur-Mer. Le 20 juillet 1948, on inaugurait en grandes pompes cette première ligne. Les chevaux ne pouvaient plus lutter ; toute une activité disparaissait : en 1853, il ne fallait plus que quatre heures pour relier Dieppe à Paris !
Du Pas-de-Calais à la baie de Somme
La petite histoire La défaillance d’un chasse-marée pousse le cuisinier Vatel au suicide.
C’est dans une lettre envoyée à sa fille, Madame de Grignan, le 26 avril 1671, que Madame de Sévigné raconte le suicide au château de Chantilly de François Vatel, maître d’hôtel, intendant et pâtissier-traiteur du prince de Condé – c’est Vatel qui, par ailleurs, inventa la délicieuse crème Chantilly. Le célèbre intendant-cuisinier avait été chargé par le prince de Condé d’organiser trois jours de festivités au château en l’honneur du roi Louis XIV lors de son séjour en Flandres. Ce jour là, les chasse-marée arrivèrent très en retard, Vatel s’estima discrédité etmit fin à ses jours. Pour le dîner de ce vendredi 24 avril 1671, jour sans viande, Vatel ne put présenter aux invités des poissons pêchés en rivière : soit parce qu'ils étaient trop communs, soit parce que leur pêche au mois d'avril était trop incertaine (saumon, truite) pour assurer le ravitaillement complet. Le fait qu'il ait envoyé des acheteurs dans plusieurs ports indique qu'il recherchait plusieurs produits de mer. Les suppositions sur la nature des poissons à servir ce jour-là se tournent vers la sole, le turbot, la barbue, peut-être la raie, le carrelet ou la limande, toutes ces espèces étant abondantes en cette saison. Pour une vente du vendredi sur les marchés de la région de Paris, les pêcheurs devaient rentrer au port entre le mercredi après-midi et les premières heures du jeudi. Vatel avait donc, quelques jours avant, envoyé des gens commander des poissons de qualité dans plusieurs ports de Haute-Normandie. Boulogne-sur-Mer étant à plus de deux cents kilomètres de Chantilly, et l'histoire se situant fin avril, en cette saison, seuls une vingtaine de ports, tous situés en Haute-Normandie, pouvaient approvisionner Paris et ses environs dans desdélais raisonnables. Outre un acheteur habituel à Dieppe (le plus gros port de pêche de la Manche à l'époque), Vatel avait des fournisseurs dans les ports du côté de la baie de Somme, notamment celui d'Ault dont la marée provenait des meilleurs fonds et avait une excellente réputation ; d'ailleurs, Ault, à l'époque, rivalisait avec Dieppe et Boulogne pour la qualité de sa pêche. Au petit matin du vendredi 24 avril, Vatel attendait sa commande de poissons à 4 heures du matin. Maisà cette heure, seulement deux paniers arrivèrent. Il attendit jusqu'à 8 heures – toujours rien de plus. Pour Vatel, ce fut le comble du déshonneur. Il déclara à Gourville : « Monsieur, je ne survivrai pas à cet affront-ci, j’ai de l’honneur et de la réputation à perdre. » Gourville se moqua de lui. Il monta alors dans sa chambre et se jeta à trois reprises sur son épée calée dans la porte pour sauver son honneur… au moment où son importante commande de poisson arrivait. Il avait 40 ans.
Les relais
Le Boulonnais, le pur-sang des chevaux de trait Le Boulonnais est un cheval de gros trait aux allures actives et brillantes. Il est élégant et racé, ce qui le désigne comme le pur-sang des chevaux de trait. On l’appelle également le colosse en marbre blanc. Cette distinction, il la doit au sang oriental qui est venu à plusieurs époques retremper cette race très ancienne déjà connue sous Henri IV pour son aptitude à la vitesse, comme en témoigne la création ancestrale des courses de boulonnais à Saint-Omer. L'histoire de la race boulonnaise est longue et teintée de légendes. Il existait historiquement deux types de ce cheval, l'un employé pour l'agriculture et la traction lourde, le second à la traction rapide au trot. Le Boulonnais fait partie des quatre plus anciennes races de trait d'Europe de l'Ouest, qui toutes revendiquent un héritage oriental et ont une grande influence pour la formation des chevaux de trait du XIXe au XXe siècle. Le Percheron, l'Ardennais et le trait belge sont les trois autres. Délaissée à l’arrivée de la motorisation de l’agriculture, c’est grâce à la pugnacité et la passion des éleveurs qu’il a été permis de sauvegarder cette race remarquable et empêcher sa disparition du patrimoine animal de la région Nord - Pas-de-Calais. Le Boulonnais est grand et puissant, façonné au XIXe siècle pour le dur travail des terres à betteraves et la traction de lourds chariots. Il existe des Boulonnais plus petits, dits mareyeurs : ce sont eux qui furent employés jusqu’au milieu du XIXe siècle pour le transport rapide du poisson des ports de la Manche vers Paris. Témoin de ce mariage entre le cheval et la mer, la marque au fer rouge, toujours appliquée aujourd’hui sur l’encolure gauche et qui représente une ancre marine. Le retour raisonné du cheval en général – et des Boulonnais en particulier –dans la vie économique démontre la rentabilité de l’animal : à Hazebrouck, dans les Flandres françaises, des déchets sont collectés de façon pérenne et rentable, et la valorisation du tri par les habitants a été augmentée de plus de 20 % avec le passage du matériel moderne tracté par un cheval.
Redonner au cheval de trait ses lettres de noblesse Plus qu’un événement sportif de grande envergure, la Route du poisson organisée par l’association AP3C veut redonner ses lettres de noblesse au cheval de trait, et ainsi de nouvelles perspectives à son élevage qui trouvait, il y a encore quelques années, la viande comme unique débouché. En vingt ans, la Route du poisson a révélé au grand jour toutes les capacités du cheval de trait et a donné un nouvel élan dans la politique d’orientation de la sélection des races. L’aptitude postière de ces chevaux, c’est-à-dire la faculté de tirer des charges au trot, est redevenue un objectif de sélection. La Route du poisson se veut être la vitrine des valeurs portées par ce cheval robuste et travailleur. L’aide à l’insertion (symbolisée par l’équipe des Hardis mareyeurs de la fédération handi-cheval), la préservation de l’environnement (le cheval de trait est de plus en plus utilisé pour l’entretien d’espaces naturels), la revitalisation rurale (de nombreux événements mettent aujourd’hui à l’honneur le cheval de trait) sont des qualités reconnues aujourd’hui au cheval de trait. Ces qualités sont mises en exergue tout au long du parcours par les équipes participantes. La Route du poisson montre aujourd’hui que le cheval de trait n’est pas synonyme de passé ou de nostalgie. De nouvelles utilisations lui redonnent tout son sens, en ville comme lors de spectacles.
Résultats du classement général : 1er Traits de la Famenne, 2. Traits Union, 3. Boulonnais, 4. Les Franches Montagnes, 5. Les Bretons, 6. Les Ardennais Belges, 7. Bienvenue à la Ferme, 8. Les Traits de Bourgogne, 9. Les Percherons/Cob normand, 10. Grande-Bretagne, 11. Hardis Mareyeurs (équipe composée de personnes handicapées et de meneurs qualifiés) Résultats spéciales : Flobart: Bienvenue à la Ferme-- Maniabilité Traction: Boulonnais-- Maniabilité à la voix: Les Traits d’union (équipe belge)-- Maniabilité à 4 chevaux: Ardennais Belges.
Ce commentaire a été modifié le 04/10/2018 à 09:35
Les Grands Boulevards...Le Vrai Chic Parisien... Par Dominique Le Brun & Dominique Roger... Peinture hivernale - Un boulevard animé près de la place de la République ... Paris par Eugène Galien-Laloué ...
Les larges artères ouvertes par Haussmann dans Paris racontent la ville. Ce qu’elle fut, comment on s’y amusait, ce que l’on y achetait, qui on y rencontrait. Elles ont structuré la circulation entre les quartiers, définit un style architectural, imposé un rythme trépidant et nerveux. Le palais Garnier vu depuis la place Diaghilev, le boulevard Haussmann et la rue scribe.
L’envers ne vaut pas tout à fait l’endroit, même si la façade et la cour arrière nord présentent un grand intérêt architectural. Cette entrée a un rôle avant tout fonctionnel, elle a été conçue pour réceptionner le matériel et les décors. Le fronton (large de 152 mètres) correspond à l’emplacement de la cage de scène. Haussmann avait reproché à l’opéra de Charles Garnier de se « trouver médiocrement en harmonie [avec] l’architecture imposée à toutes les maisons voisines ». Le théâtre national de l’Opéra-Comique, sur la place Boieldieu (2e arr.), fut créé sous le règne de Louis XIV. La salle Favart, inaugurée en 1783, sera reconstruite à deux reprises, en 1840 et 1898, suite à des incendies. On s’y presse pour applaudir les compositions de Chabrier, Bizet, Massenet ou Ambroise Thomas, dont le Mignon (1866) fait un tabac. L’Opéra-Comique est actuellement dirigé par Olivier Mantei . Le divertissement est à la mode. Partout sur les Grands Boulevards s’ouvrent des « caf’ conc’ » (la Scala, l’Alcazar d’été, les Ambassadeurs...) et des salles de music-hall. Des Folies Bergères à l’Olympia, théâtres et opéras affichent complets. Le boulevard des Italiens s’étire entre les 2e et 9e arrondissements. L’immeuble historique du quotidien Le Monde. Cet édifice post-haussmannien, dont la façade s’orne d’une monumentale horloge, a regroupé rédaction et imprimerie pendant 45 ans. La porte Saint-Martin, tout comme sa voisine la porte Saint-Denis, est un arc de triomphe, élevé au XVIIe siècle sur ordre de Louis XIV. Elle marque le point de croisement de l’axe Saint-Denis et des grands boulevards. Le théâtre de la Porte Saint-Martin, depuis son ouverture en 1802 (et sa reconstruction après son incendie en 1870), s’est essayé à tous les genres de l’art dramatique : féeries, ballets, comédies, drames et tragédies. C’est dans ce dernier registre que la grande salle boulevardière s’est taillésa réputation. Frédérick Lemaître, Marie Dorval et surtout Sarah Bernhardt étaient des comédiens fidèles. Près du métro Grands-Boulevards, le boulevard Poissonnière croise la rue et le faubourg du même nom, lesquels se prolongent par la rue des Poissonniers...Qui devient elle-même avenue de la Porte-des-Poissonniers, et redevient, une fois de l’autre côté du périphérique, à Saint-Denis, la rue des Poissonniers. Cette insistance s’explique par le fait que, dès le XVIe siècle, le poisson frais était livré en moins d’une nuit depuis la Manche...Par des attelages (les chasse-marées) qui suivaient un itinéraire tracé en droite ligne entre le port de Dieppe et le quartier parisien des Halles.
1870, le retour de la République est effectif. Il faut qu’un monument digne de ce nom inscrive l’événement pour la postérité. Les frères Morice érigent, place de la République, une œuvre monumentale : Une Marianne en bronze de 9,50 mètres de hauteur, veillant sur les allégories de la Liberté, de l’Égalité, de la Fraternité. La République aimant aussi l’ordre, une caserne de 3 000 hommes jouxte Marianne et ses Droits de l’homme.
Les Grands Magasins...
Les grands magasins sont nés sur le boulevard Haussmann. Les Galeries Lafayette datent d’octobre 1912. Mais l’aventure avait débuté en 1894 sous l’impulsion de Théophile Bader et Alphonse Kahn. Tout y fut conçu pour que le client se sente bien, se laisse aller à l’émerveillement, donne libre cours à ses envies d’achats... De la terrasse du 5e étage avec vue panoramique sur la ville, à l’immense coupole aux armatures métalliques sculptées de motifs floraux. Les balustres des étages et la rampe d’escalier sont signés Majorelle. Autre temple de la mode... Le Printemps fondé par Jules Jaluzot en 1865, et sa grande nef centrale couverte d’une coupole.
Ce commentaire a été modifié le 04/10/2018 à 08:43
Tatouages hallucinants de Jesse Rix révèlent des Mondes entiers cachés sous la Peau.
Le tatoueur Jesse Rix crée de la magie visuelle sur le corps. Maîtrisant parfaitement les conceptions de tatouages à illusion d’optique, son art corporel en trompe-l’œil révèle des scènes d’un autre monde se cachant sous la peau. Les lignes nettes, la maîtrise de la perspective et les couleurs vives créent une incroyable profondeur qui vous fera penser momentanément que vous regardez dans un autre univers.Rix considère que le surréalisme a une influence considérable sur son travail. Il s’est tourné vers ce mouvement artistique au lycée lorsqu’il a découvert les œuvres de Dalí et MC Escher. Depuis cette initiation au surréalisme, il se souvient d’ avoir «pris des éléments réalistes et les avoir placés dans des situations où ils n’existeraient pas normalement». Cette idée s’est traduite par des tatouages expansifs, qui ont toujours un élément familier, qu’il s’agisse d’une personne ou d’un lieu. Cependant, il y a toujours une mise en garde, et rien n’est comme cela semble être. « J’essaie de représenter cet état d’esprit lorsque vous entrez dans un sommeil paradoxal ou dans un état de rêve et que votre subconscient se met au premier plan. » Rix travaille dans un studio privé à Keene, dans le New Hampshire. Ils sont ouverts uniquement sur rendez-vous et prennent les clients en fonction d’un processus de demande. Mais si la ville de la Nouvelle-Angleterre est hors d’atteinte pour vous, Rix se rend parfois dans des studios de tatouage et des conventions à travers le monde entier. Jesse Rix
Des pigeons prennent leur Envol dans les Peintures murales à grande Échelle de Adele Renault.
L’artiste Adele Renault (dont nous avons déjà parlé précédemment) peint des portraits réalistes de pigeons communs, mettant souvent en avant de vrais sujets dont les histoires sont toutes sauf ordinaires. Cette année, elle a réalisé une peinture murale de « Baby Girl », un pigeon du New Jersey qui a remporté une course de 600 km avec 19 minutes d’avance sur les autres concurrents. Il y a quelques années, elle a dédié une série de peintures plus petites à «Camp», un pigeon adopté parun couple de Chicago après avoir retrouvé son œuf sur la table de la cuisine. En se concentrant sur ces histoires inspirantes, Renault met en évidence l’oiseau souvent négligé comme une créature magnifique plutôt qu’une nuisance urbaine. Ses peintures murales et ses peintures sur toile aux couleurs vives apportent du violet et du bleu aux plumes de l’oiseau et accentuent les tons irisés que l’on pourrait ne pas remarquer au premierabord. Récemment, elle a publié un livre combinant ses œuvres aviaires intitulé Feathers and Faces. Vous pouvez voir ses peintures à grande échelle sur son site Web et Instagram. Adele Renault
Une fillette de 6 ans veille seule sur son papa paralysé depuis que la mère les a abandonnés.
Cela fait deux années entières qu'une fillette chinoise de six ans s'occupe seule de son papa en fauteuil roulant depuis un accident de la route. Lamaman les a abandonnés quelques mois après cette mésaventure et tous deux ont dû apprendre à faire sans elle. À seulement six ans, le quotidien de Jia Jia, une fillette chinoise, est bien différent de celui des enfants de son âge. Cela fait deux ans que la petite prend soin de son père, Tian, paralysé depuis un accident de voiture à la suite duquel la maman les a abandonnés en emportant avec elle l'aîné de la famille.
La journée commence dès six heures du matin et est très rythmée. Il y a d'abord les massages musculaires, puis Jia Jia s'assure que son père se brosse les dents et fasse sa toilette avant de partir à l'école. Elle l'aide ensuite à se raser et à prendre son petit-déjeuner. Capture Kuaishou Lorsque Jia Jia est en classe, ce sont les grands-parents qui veillent sur l'infirme. Dès son retour, la gamine remet sa casquette de soignante : elle prépare le repas et assiste son père, qui a perdu l'usage de ses jambes, dans toutes sortes de taches, comme l'aider à se déplacer à travers la maison et à se mettre au lit. Elle est devenue le pilier de la famille. L'ange gardien s'exécute sans jamais broncher. « Je prends soin de mon papa etje ne me sens pas fatiguée du tout », affirme la petite pleine de courage au Yangtse Evening Post. Capture Kuaishou Quand on lui demande si sa maman lui manque, elle répond « non, parce qu'ellea laissé tomber [son] père ». La fillette regrette en revanche de ne plus être aux côtés de son grand frère, dont elle était très proche. Cette histoire bouleversante s'est fait connaître lorsque Tian, 40 ans, a partagé une vidéo de son quotidien avec sa fille sur la plateforme chinoise Kuaishou. Il espérait ainsi recevoir le soutien d'internautes pour l'aider à payer ses frais médicaux, n'ayant plus la capacité de travailler.
Ne me dites pas qu’à l’approche de l’automne, une langueur monotone vous envahit. Pas vous, pas chez nous ! Pas avec tout ce que vous pouvez voirou faire dans notre région entre septembre et novembre !
Moi, j’aime cette saison qui allège sur nos épaules le poids du soleil estival et nous incite à aller vers d’autres plaisirs que ceux de la bronzette. C’est par exemple le bon moment pour :
– Marcher tranquillement au long du Canal du Midi : l’ouvrage inscrit au patrimoine mondial par l’Unesco donne en automne la pleine mesure de sa majesté, lorsque son eau calme flamboie dans l’or des platanes qui l’ombrage. A partir de Toulouse, de Ramonville, de Montgiscard ou bien encore de Villefranche-de-Lauragais ou de Castelnaudary, vous pouvez rejoindre le Canal pour un agréable aller-retour sur son ancien chemin de halage.
Le Canal du Midi, chemin de paix entre Méditerranée et Atlantique, ici au niveau de Montgiscard (Haute-Garonne) – Se donner des frissons inédits en écoutant le brame des cerfs au fin fond des forêts de l’Aubrac (Aveyron) ou de la Barousse (Hautes-Pyrénées), en bénéficiant toutefois du guidage rassurant de guides professionnels.
Les forêts de la Grésigne (Tarn), de la Barousse (Hautes-Pyrénées), de l’Aubrac (Aveyron) sont réputées pour leurs populations de grands cerfs
– Partir en excursion pour aller cueillir des champignons et suivre les sentiers odorants des vastes et belles forêts de notre région : forêts de la Grésigne, du Sidobre ou des Monts de Lacaune (Tarn), forêts de Bouconne ou de Cardeilhac (Haute-Garonne), forêt de la Braunhie (Lot) entre autres.
Si vous êtes incapable comme moi de dénicher un cèpe, rendez-vous sur les marchés toulousains (ici, celui du Cristal) pour trouver tous les bons produits de saison.
– Faire le tour des grands lacs de notre région en goûtant leur calme et les couleurs douces de l’automne qui leur font écrin. Les lacs du Gabas et de Génos-Loudenvielle (Hautes-Pyrénées), les lacs de Montbel et de Mondély (Ariège) mais aussi, entre autres, le lac du Laouzas (Tarn) sont bordés de sentiers pédestres.
– Se régaler de raisin AOC Chasselas sur-vitaminé et délicieusement sucré en admirant au passage le délicat profil de chaque grappe, taillée au ciseau par les Chasselatières au savoir-faire ancestral.
Les vignes du raisin AOC Chasselas, sur les coteaux qui dominent Moissac, grand site célèbre pour son abbaye romane (Tarn-et-Garonne).
– Puisque nous sommes au rayon gourmandises, ne manquer aucune fête de terroir. La saison en regorge : fête de la pomme à Mirepoix (Ariège), fête de la figue au Mas d’Azil (Ariège), fête de la châtaigne à Sauveterre de Rouergue (Aveyron), foire à la châtaigne à Laguépie (Tarn-et-Garonne), fête du Gaillac Primeur (Tarn), portes ouvertes dans les chais de Madiran (Hautes-Pyrénées), marché au gras de Revel (Haute-Garonne), etc, etc.
– Grimper à l’assaut du château de Montségur : le légendaire château cathare n’est jamais aussi beau ni aussi mystérieux que lorsque les montagnes ariégeoises qui l’entourent revêtent leurs habits de brumes et de gros nuages traversés de clartés fugaces.
Vue du haut du château de Montségur (Ariège), où souffle le grand vent de l’Histoire.
– Mais aussi, faire la tournée des châteaux autour de Toulouse, des châteaux de Gascogne ou des châteaux du Rouergue et du Quercy, avant que ces derniers ne relèvent le pont-levis en vue de leur fermeture saisonnière (souvent au moment de la Toussaint).
– Visiter Rocamadour, Cordes sur Ciel ou Carcassonne lorsque les touristes sont enfin rentrés chez eux (étant entendu que vous, vous n’êtes pas un touriste), en savourant ce moment tout à fait particulier qui vous laisse presque seul(e) face à la beauté et au charme de ces magnifiques cités médiévales.
Rocamadour, l’un de nos grands sites, acquiert hors saison estivale une atmosphère particulière qui vous met encore plus en communion avec l’esprit des lieux.
– Se réchauffer, si vent et pluie surviennent, dans l’eau naturellement chaude (33°C)de nos centres thermoludiques et spas où lits à bulles et jacuzzi, jets massants et douches tropicales vous font oublier toute notion du temps et de la météo extérieure.
L’espace forme et bien-être des thermes de Luchon (Haute-Garonne). Et encore, vous n’avez pas vu le vaporarium naturel creusé à même la roche : c’est unique en Europe.
Ce commentaire a été modifié le 03/10/2018 à 21:12
Par Clio Bayle
Et si les plus belles plages de France étaient en Bretagne ?
Plage des Trois-Curés, Goas Treiz, Corréjou, Fogeo… Nous vous emmenons sur des côtes absolument sublimes profiter de la mer, la plage et du soleil (si possible).
Découvrez sans plus tarder le top 20 Détours en France des plus belles plages bretonnes.
La plage de Goas Treiz - Trebeurden (Côtes d'Armor)
Une plage avec un point de vue saisissant où les couleurs du ciel et de la mer se confondent dans un bleu nuit aux reflets lavande...
Théâtre des plus beaux couchers de soleil. De jour, c’est un tout autre spectacle pour les yeux : celui des nombreux pêcheurs qui s’y pressent pour prélever le meilleur de la mer.
Voir aussi : Les bonnes adresses des Côtes d'Armor par Lalydo
La plage des Trois-Curés - Plougonvelin - pointe de Saint-Mathieu (Finistère)
Un coin de paradis aux allures de carte postale et à la taille d’un timbre-poste : la palette de cyan, turquoise, azur, dragée, céruléen explique la réputation caribéenne du site ! Située sur la
corniche entre le Trez-Hir et Bertheaume, la plage des Trois-Curés a tout d’une crique : petit espace ensablé, coincé entre des parois rocheuses, accessible par un escalier escarpé.
La Plage du Pissot - Pleneuf val André (Côtes d'Armor)
Un croissant de sable à la courbe parfaite, un dégradé unique du blanc au saphir en passant par l’émeraude et le corail et des falaises verdoyantes pour ceindre ce décor magique... Elle est située entre la grande plage du Pléneuf Val André et le port de Dahouët qui armait autrefois pour Terre Neuve.
La Plage de la Mine d’Or - Penestin (Morbihan)
Surplombée d’une falaise de près de 15 mètres de haut, la Plage de Pénestin vaut son pesant d’or : au coucher du soleil, elle s’embrase de mille feux ! Site géologique unique en Europe, la Plage de la Mine d’or arboredes falaises aux teintes ocre et jaunes profondes. Un site exceptionnelà découvrir au crépuscule, lorsque la plage est baignée d’une lumière d’or sur 2 km. On peut découvrir ce site grandiose en survolant les falaises dorées en parapente.
Voir aussi : Les bonnes adresses du Morbihan par Lady Breizh
La plage de Tahiti - Carantec (Finistère)
Dans la lumière blanche du matin, panorama unique sur sable fin caramel et eaux "bleus charon" dévoilant les lignes imposantes du Château du Taureau. Cachée entre deux pointes très connues de la Baie deMorlaix, le Cosmeur et Pen al Lann, la plage de Tahiti est une crique sauvage abritée des vents et des regards indiscrets. Invisible du continent, nichée au cœur d’une flore luxuriante composée de pins maritimes et de landes, on y accède uniquement par le sentier des Douaniers.
La plage des Grands Sables - Île du Groix (Morbihan)
La forme convexe de cette plage la rend unique en Europe. Le sable décrit un arc de cercle autour de la pointe est de l'île. Depuis 1989, la plage des Grands Sables se déplace d'environ une dizaine de mètres chaque année. On trouve des traces de ce phénomène qui remontent aussi loin que le XVIIe siècle. Les cartes successives de l'île signalent les Grands Sables à chaque fois, à différents emplacements de la côte !
La plage du Corréjou - Camaret-sur-mer (Finistère)
Avec son immense tapis de sable fin et son port d’attache de 500 bateaux résidents, la Plage du Corréjou est LA plage pour observer le va-et-vient dansant des bateaux. L’entrée du Goulet de Brest au Nord offre un spectacle de navigation fascinant :régates colorées, navires de commerces, bateaux de pêche ou de la Marine Nationale, le ballet est constant !
La plage des Quatre Vaulx - St Cast-le-Guildo (Côtes d'Armor)
Au fond de la Baie de l’Arguenon, la plage des Quatre Vaulx dévoile, à marée basse, langues de sable et forêts de bouchots : un cadre parfait qui se prête à l’équitation sur mer ... En mode lever de soleil, à 6h du matin, cap sur cette plage, croissant doré entouré de verdure et protégé par une haute falaise. Sur le sable pour les cavaliers avertis, ou dans les dunes pour les amateurs.
La plage du Fogeo - Arzon - port du Crouesty - port Navalo (Morbihan)
Saisissant contraste des couleurs, surprenantes nuances de turquoise et de bleus, une immensité lumineuse et colorée dédiée à la zen attitude ! Avec une langue de sable blanc dont les nuances se superposent aux bleus du rivage, des dunes vertes et fleurieset une eau limpide, la plage du Fogeo donne l’illusion aux "voileux" demouiller dans une baie tropicale !
La plage de l’Ecluse - Dinard (Ille-et-Vilaine)
Douce lumière du soir éclairant la Pointe du Moulinet... Un nuancier d’ocres et de bleu paon à savourer en fin de journée. Au cœur de la Station, la célèbre Plage de l’Ecluse s’abrite entre les deux Pointes du Moulinet et de la Malouine. Une mer couleur émeraude dont les tonalités varient au gré du ciel et des marées, dévoilant à l’envi bancs de sable blond doré et rochers patinés par les éléments. Une vue imprenable sur l‘Île de Cézembre et les folies architecturales du patrimoine "Belle Époque".
Voir aussi : Les bonnes adresses de l'Ille-et-Vilaine par Dans ma Cuizine
Grande plage de Carnac - Carnac (Morbihan)
C'est la plus grande des cinq plages de Carnac avec 2 kilomètres de sable fin. Son exposition plein sud et le charme deses cabines de plage rayées font d'elle un incontournable des sorties
en famille. D'autant qu'en période estivale, la baignade y est surveillée et les sports nautiques peuvent se pratiquer en toute sécurité. Depuis 2007, le site est labellisé tourisme et handicap.
La plage du Verger - Cancale (Ille-et-Vilaine)
À fouler le matin pour ses couleurs franches et pures : sable miel, bleu azur et végétation vert pomme. Frangée d’oyats qui maintiennent son cordon dunaire, cette petite plage de 2 km située sur la Côte d’Émeraude, à l’ouest de la Pointe du Grouin, semble "sauvageonne" avec sa végétation touffue et son petit chemin douanier qui serpente plus haut (GR34).
La plage Saint-Michel - Erquy (Côtes d'Armor)
Des pastels de nacarat et de pourpre, des tons chauds, des gris doux, des bleus pierre ! Située à l’est, en lisière du Cap d’Erquy, cette grande plage de sable fin est parsemée de galets et de rochers de grès rose typiques. Un véritable festival de couleurs pour l’iris au coucher de soleil, lorsque les beaux cailloux se teintentde violet, que la mer émeraude devient bleue nuit, que le ciel se pare d’un voile orange !
La plage de Port-Donnant - Belle-Île-en-Mer (Morbihan)
Située sur la côte dites sauvage de l'île, la plage de Donnant se caractérise par ses rochers déchiquetés et un sable d'une excellente qualité. Attention cependant, la baignade peut être dangereuse à cause des forts courants. Idéal pour les surfeurs !
Plage de Saint-Nicolas – Archipel des Glénan (Finistère)
Situé au large de Fouesnant sur l’Archipel des Glénan, la plage de Saint-Nicolas est paradisiaque : sable blond et fin, eaux turquoises et limpides, exposition plein soleil… Une véritable carte postale. Sur Saint-Nicolas,l’île au centre de l’Archipel, vous croiserez peut-être des plongeurs ébahis qui parlent de forêt d’algues où sillonnent bars et daurades et cachette secrète ou congres et homards sont à l’affût...
La plage de l'île vierge - presqu'île de Crozon (Finistère)
C’est l’une des plages les plus sauvages de la presqu’île de Crozon. C'est aussi la plus difficile d’accès. Plage de galets étincelants de blancheur, on se croirait dans une calanque marseillaise. Par la mer, on peut y accède plus facilement et c'est le paradis des kayakeurs grâce à toutes les cavités qui ponctuent les rivages alentours.
Voir aussi : les bonnes adresses du Finistère par Madame Ordinaire
Les criques de l'île d'Houat (Morbihan)
L'île d'Houat attire les amoureux de la vraie nature. L'économie de l'île se partage entre la pêche et le tourisme avec un certaine équilibre, ce qui garantis aux vacanciers de profiter d'un site remarquable et encore très sauvage.
La Plage des Amiets - Cléder (Finistère)
La Plage des Amiets est incontestablement l'une des plus belles plages du Nord Finistère. Entre la mer bleue turquoise, le sable blanc et fin... les dunes qui la bordent... Elle est surveillée du 1er juillet au 31 août, tous les jours, de 13h30 à 19h00. Une grenouillère est située non loin. Il s'agit d'une retenue d'eau spécialement adaptée pour les enfants. À marée basse, elle peut servir
de mare d'initiation à la pêche à pied.
La Grande Plage de l'île aux Moines (Morbihan)
L'île aux Moines offre à elle seule tous les charmes des autres îles du golfe. Nombre de peintres et de d'écrivains y ont séjourné. L'île offre de très belles plages comme celle-ci, mais aussi de très belles promenades. Idéal pour ceux qui veulent allier farniente, culture et activités sportives.
La plage du Fond de la Baie - Locquirec (Finistère)
La plage du Fond de la Baie est, comme son nom le suggère, une longue plage de sable blanc au fond d’une anse très protégée qui ferme la Baie de Locquirec. La marée, ici peut-être plus
qu’ailleurs, offre un spectacle toujours renouvelé, tant la Baie se découvre loin à marée basse. Les bateaux se couchent sur leurs flancs, les anses du Douron se dessinent sur la grève, les pêcheurs à pied pointent leur nez. Et à marée haute, dans le bruissement des vagues qui
se rapprochent, on pourra se baigner facilement, car l’eau se sera réchauffée en montant sur l’étendue de sable. C’est aussi un lieu de promenade, en toutes saisons.
Qui a dit que l’automne était une saison triste ?
Les arbres qui rougissent, les feuilles qui tournoient et les premiers frimas, on ne peut rêver meilleure saison pour se lover des journées entières dans un fauteuil ou s’allonger dans un parc avec un bon bouquin.
Et puis l’automne, c’est aussi la saison la plus propice au bouillonnement créatif et aux élans romantiques. Enfin, on ne va pas se mentir, c’est quand même sympa de pouvoir regrossir après un été au top.
Votre chocolat chaud est prêt et vous êtes bien installés ?
C’est parti pour un top chaleureux et calorique, parce qu’en automne :
1. Vous pouvez vous allonger dans un tas de feuilles avec votre livre
C’est le premier rituel de l’automne. Quand il fait encore suffisamment beau, vous partez vous promener un livre sous le bras et vous pouvez vous asseoir ou vous allonger dans un tas de feuilles. Ça craque, c’est moelleux, ça sent bon, c’est joli comme un film, et s’il se met à pleuvoir, vous pouvez toujours lire en sautant dans les flaques !
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2. Vous relisez votre livre préféré
L’automne, royaume de la langueur et de la nostalgie. La période parfaite pour revenir à vos premières amours et vous replonger une énième fois dans votre roman préféré, le cœur en émoi et le regard ailleurs.
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3. Vous vous remettez à la déco en vous constituant un coin de lecture parfait
Des bougies qui sentent bon, une pile de livres sur une table de chevet flambant neuve, un fauteuil moelleux, quelques beaux coussins et un plaid doux comme un chat, à chaque automne, vous vous exécutez pour créer un coin de lecture cozy and warm digne d’un magazine de déco. C’est que vous allez en vivre des choses dans cet espace !
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4. Vous commencez à réfléchir à un costume d’Halloween tiré de la littérature…
Dracula, Frankenstein, Carrie, Voldemort, les méchants des contes… la littérature fourmille tellement de personnages redoutables que le choix de votre déguisement pour Halloween s’annonce cornélien. Nous vous conseillons de plancher sérieusement sur la question dès le mois de septembre, sachant que c’est quand même bien de faire plus original que Frankenstein ou Dracula.
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5. …et vous faites déjà la liste de tous les livres que vous demanderez à Noël
Avec vous, on ne perd pas de temps. Vos maîtres mots sont, aux yeux de votre entourage, ceux d’organisation et d’anticipation. Que nenni. En réalité, votre obsession des livres vous aquand même déjà bien ravagé : vous guettez la moindre sortie, vous vousentichez, vous changez d’avis, vous laissez tomber, si bien que votre liste est différente chaque jour. A de tels niveaux, il vaut mieux en effet être prévoyant et s’y prendre à l’avance.
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6. Vous ressortez votre collection de mugs
L’automne étant à la fois votre saison préférée et celle des breuvages chauds, vous commencez à avoir une belle collection de mugs. Des petits, des grands, des beaux, des moches, des neufs, des vieux, bref, on en trouve à la pelle chez vous. Tout ça pour finir par n’en utiliser qu’un, votre préféré. A moins que vous ne fassiez partie de ceux qui en ont un pour le café, un pour le thé, un
pour le lait chaud et un pour le chocolat.
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7. Vous postez des photos de moments de lecture alléchants sur les réseaux sociaux
Vous êtes tellement alléché vous-même par votre coin de lecture, votre tasse remplie et votre livre que vous ne manquez pas de prendre de temps en temps une petite photo avant de profiter d’un moment de lecture parfait. Vous vous empressez de les poster sur les réseaux sociaux avec une petite citation à l’appui : #amazing.
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8. Vous pouvez porter des tenues super moches sans culpabiliser
Ah, ces vieilles chaussettes en laine trouées et ce legging rapiécé, ce n’est pas le top du style mais c’est vraiment le top du confort. Chaque année, c’est avec une grande émotion que vous retrouvez ces tenues de lecture auxquelles vous tenez autant qu’à votre robe de promo. Cristina ne valide pas du tout, mais franchement, les polaires, on sait qu’il n’y a que ça de vrai.
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9. Vous avez enfin un argument solide pour ne pas sortir et lire toute la journée
« Bah oui t’as vu le temps ? »
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10. Vous pouvez dire à tout le monde combien vous adorez l’automne
D’ailleurs tout le monde s’en fiche que vous aimiez l’automne, parce qu’à part vous, personne n’aime cette saison. Mais bon. C’est beau l’amour.
Radar bilan.
Les radars devraient rapporter 1,23 milliard d'euros l'an prochain. Soit 12% de plus en un an et +56 % en quatre ans!
Bercy peut se frotter les mains. Alors que les recettes des radars ont longtemps stagné aux alentours des 700 millions d'euros par an, depuis 2016 elles s'emballent. Elles ont ainsi passé pour la première fois le cap du milliard d'euros en 2017, année où 26 millions de flashs ont été recensés. Pour 2018, nos grands argentiers tablent sur1,113 milliard. Et l'an prochain, le jackpot s'améliore encore : ce sera 1,23 milliard, découvre-t-on dans les annexes du projet de loi de finances 2019 qui viennent d'être publiées! Pourquoi une telle progression de 56% en quatre ans?
Modernisation du parc des radars.
L'Etat table sur 4.700 radars automatiques en service fin 2019. Ce n'est pas beaucoup plus qu'aujourd'hui. Mais la différence, c'est qu'il s'agit de nouveaux engins toujours plus modernes et vicieux en remplacement des anciens guère performants (cabines fixes, radars feux rouges).
Il faut ainsi s'attendre à une avalanche de radars autonomes, de cabines "double sens" ou "double face", mais aussi l'élargissement de la privatisation des radars mobiles à six autres régions (160 voitures concernées sur 500), enfin l'apparition des redoutables radars multifonctions, qu'il s'agisse des "tourelles" Mesta Fusion (400 prévues!) ou des premiers "urbains".
La martingale du 80 km/h.
Le gouvernement a estimé que l’abaissement à 80 km/h se traduira par un surcroît de recettes radar de 26 millions d'euros, qui seront affectées "prioritairement" aux hôpitaux en charge des blessés de la route.
(PROMESSE !!!!!)
Un montant qui paraît ridiculement sous-évalué.
Plus d'étrangers passent à la caisse.
Ce sont désormais 16 pays avec lesquels la France coopère pour transmettre directement les PV aux fautifs... au lieu de finir à la poubelle.
Que nous l’admettions ou non, l’été s’achève et l’automne s’en vient à grand pas. Heureusement, l’automne amène avec lui des paysages magnifiques partout au Canada. Voilà une raison de plus de préparer vos vacances en fonction de ces splendides paysages. L’impact visuel des feuilles qui changent de couleur vaut réellement le détour que ce soit dans votre propre province de résidence ou que vous veniez découvrir ces paysages de l’étranger.
L’observation des feuilles est particulièrement populaire en Nouvelle-Angleterre où les touristes plongent dans un univers automnal pendant 5 à 7 jours via le Kancamagus Highway, une autoroute reconnue comme étant l’un des meilleurs points d’observation des couleurs de l’automne dans le monde. Si, par contre, vous avez, tout comme moi, un budget limité, il y a plein d’endroits au Canada où vous pouvez observer les couleurs de l’automne.
Si vous n’avez jamais eu la chance d’observer les feuilles changer de couleur, vous manquez quelque chose. Découvrir les couleurs de l’automne est une escapade automnale idéale pour les voyageurs qui désirent profiter du changement des saisons. L’effet miroir sur les étendus d’eau et les couleurs vives du paysage sont les éléments clés d’une photo d’automne réussie. À la fin du mois de septembre, le climat se veut plus frais et plus humide, les ingrédients parfaits pour le brouillard, la brume matinale et d’incroyables couchers de soleil.
Au nord, le changement des couleurs se fait beaucoup plus tôt. Les feuilles passent rapidement du vert estival au rouge, au jaune et à l’orangé automnal dès le mois de septembre. Plus vous allez vers l’est, plus le changement des couleurs s’intensifie.
Pour vous aider à choisir votre prochaine destination pour une escapade automnale, voici les 5 meilleurs endroits pour observer les couleurs de l’automne au Canada :
Victoria, en Colombie-Britannique
Croyez-le ou non, la capitale de la C.-B. est l’endroit idéal pour voir les feuilles changer de couleur dans l’ouest du pays. Vous pourrez observer ce phénomène particulièrement au Butchart Gardens de Victoria.
Dans ce célèbre jardin japonais vous pourrez y voir de magnifiques érables et chrysanthèmes dorés à la fin du mois d’octobre et en novembre. Si vous êtes sur place, n’hésitez pas à découvrir toutes les maisons de thé, les antiquaires et les galeries d’art. Je vous suggère fortement de vous arrêter au Sooke Harbour House , une des meilleures auberges au Canada, pour déguster un repas
inoubliable.
À Victoria, vous trouverez également une variété de boutiques, de café-bistro et une architecture de style victorien comme les châteaux Hatley et Caigdarroch .
Le Sunken Garden au Butchart Gardens, à Victoria, en C.-B
En automne, le meilleur moment pour visiter Butchart Gardens est de la fin septembre à la mi-octobre, lorsqu’il y a moins de vacanciers sur place et que la température est beaucoup plus clémente. Si vous vous y rendez en novembre, ne manquez pas le Greenhouse tour pour avoir un aperçu des préparatifs et de l’entretien pour le printemps et l’été.
Les Rocheuses, en Alberta
Peupliers et bouleaux le long de l’autoroute vers Banff
C’est connu, les Rocheuses sont spectaculaires en hiver, mais elles le sont également en automne. Sur la route entre Jasper et Banff, préparez-vous à découvrir un des plus beaux paysages au monde à Icefields Parkways. Vous y verrez une panoplie de couleurs automnales à travers le paysage.
Évidemment, les conifères ne changent pas de couleur mais de la fin septembre jusqu’à la fin d’octobre, les parcs nationaux desRocheuses prennent vie. Rendez-vous au canyon Johnston et au Sommet du mont Tunnel près de Banff ou parcourrez le sentier du lac Agnes au lac Louise.
Pour profiter d’une vue à vol d’oiseau, prenez le téléphérique au sommet du mont Sulphur. Vous pourrez certainement y voir la faune locale.
Péninsule-Bruce, en Ontario
Située au cœur d’une réserve de la biosphère mondiale, le parc nationnal de la Péninsule- Bruce abrite des cèdres vieux de plus de mille ans aux couleurs flamboyantes, des cavernes de calcaire anciennes et les eaux calmes de la Baie Georgienne. L’un des meilleurs moyens pour découvrir le parc est à pied le long du sentier Bruce faisant plus de 800 km de long.
Le meilleur temps de l’année pour y aller est certainement de la fin septembre à la mi-octobre. Le Parc national Algonquin est également un endroit magnifique en Ontario pour découvrir les couleurs de l’automne.
Puisque le parc se trouve un peu plus haut en altitude, l’automne arrive généralement plus tôt soit de la mi-septembre au début octobre.
Découvrir les couleurs de l’automne dans le Parc national Algonquin
Vous pourriez profiter d’une escapade tranquille à Sault Ste. Marie, où l’on retrouve la plus ancienne concentration d’Européens au Canada. Il ne faudrait surtout pas oublier la région des Chutes du Niagara. Vous pourriez les voir de très près à bord de la croisière Maid of the Mist –une expérience à ne pas manquer!
Les Laurentides, au Québec
Les Laurentides offrent des activités pour tous les goûts, en toute saison. À l’automne, le Québec se transforme en un véritable festin visuel, fort probablement le plus spectaculaire en Amérique du Nord. Lesérables tout comme les bouleaux changent de couleur. Alors que les journées raccourcissent, les arbres prennent leurs couleurs et il n’est pas rare de voir les Montréalais prendre la route vers les Laurentides ou même les Cantons de l’Est pour admirer ces paysages colorés le temps d’une journée.
Un téléphérique au sommet du Mont-Tremblant à l’automne
Même si Québec est une ville magnifique à découvrir en toute saison , il y a des régions environnantes toute aussi magnifiques, particulièrement à l’automne comme Charlevoix et les chutes Montmorency.Ce site idéal pour une escapade automnale se trouve tout près de Québec.
Prévoyez une fin de semaine pour faire de la randonnée dans les montagnes ou vous asseoir pour déguster un met que vous ne pourrez pas oublier dans l’un des complexes touristiques au cœur du village de Mont-Tremblant, à temps pour la symphonie des couleurs. Le meilleur temps de l’année pour s’y rendre est de la fin septembre à la fin octobre lorsque les feuilles ont toutes changé de couleur.
Piste Cabot, au Cap-Breton en Nouvelle-Écosse
Reconnue comme étant l’une des plus belles balades en voiture du monde sur l’île du Cap Breton, la piste Cabot offre également un paysage à couper le souffle avec certains des plus beaux arbres de l’Amérique du Nord, particulièrement à l’automne. Vous voyagerez le long de l’océan Atlantique, vous y verrez de la faune sauvage et sûrement quelques orignaux le long du chemin. Le paysage est un mélange de style ingonish et anglais, des plages sablonneuses et des vallées à perte de vue dans les teintes d’orangé, rouge et doré.
Côte du Cap Breton
Le meilleur temps de l’année pour planifier une escapade automnale au Cap Breton est au début du mois d’octobre lorsque toutes les feuilles ont changé de couleurs, la majorité des vacanciers sont de retour à la maison et la température est parfaite.
Sur la trace des chasse-marée.
La plus grande course d'attelages de chevaux de trait d’Europe vient de vivre avec bonheur sa dixième édition. Cet événement exceptionnel dont la plus grande partie s’est déroulée en Picardie a connu un succès populaire extraordinaire avec plus de 300 000 spectateurs massés le long du parcours, et à travers les villes et villages traversés. Les attelages ont pris le départ de la course ce samedi matin de Boulogne-sur-mer et se sont relayés durant 24 heures pour rejoindre Compiègne, où l’arrivée fut jugée devant le palais impérial, après la traversée de la cour des haras nationaux.
Des épreuves étaient organisées dans plusieurs villes : marathon, traction d'un flobart, relais chronométrés, épreuve de maniabilité à la voix....
L’itinéraire comportait vingt étapes d’une longueur de quatorze kilomètres en moyenne à parcourir en un temps déterminé, adapté à la difficulté de l’étape et au poids des chevaux. A l’arrivée de chaque étape se trouvent des relais dans lesquels les chevaux en course sont remplacés par d’autres, plus frais, pour parcourir une nouvelle étape. Le but étant de parcourir les 300 kilomètres de la course… en 24 heures. Onze équipes étaient au départ. Une équipe, c'est vingt chevaux, trois à cinq véhicules hippomobiles, dix meneurs qui conduisent les attelages, dix grooms qui accompagnent les meneurs, un chef d'équipe, un vétérinaire et un maréchal ferrant ; cinq à dix camions, et trente à cinquante personnes pour les conduire, s'occuper des chevaux et de la logistique et veiller au bien-être des participants.
Neuf races de chevaux de trait participent à cette dixième édition : l’Ardennais, l’Auxois, le Boulonnais, le Breton, le cob normand, le mulassier poitevin, le Percheron, le trait comtois et le trait du Nord.
L’objectif principal de cet événement mythique – dont la marraine de cette édition était Sophie Thalmann, ex-miss France – est de contribuer à la mise en valeur des chevaux de trait et de leur patrimoine culturel, de faire connaître au grand public cette richesse,le potentiel économique que représentent les chevaux de trait au troisième millénaire autant pour l’espace rural qu’urbain et le rôle quepeut jouer le cheval dans le développement durable. La Route du poisson, c’est aussi une grande fête populaire qui valorise les produits de la mer !
A Boulogne-sur-Mer : la présentation des équipages, l’épreuve de traction du flobart … et le départ.
Sophie Thalmann, marraine de cette dixième édition
Un peu d’histoire…
La Route du poisson est une histoire si ancienne qu’on n’en connait pas l’exacte origine ; néanmoins, nous sommes sûrs qu’elle s’est développée entre le XVIe et le XIXe siècle.
Des ports de Boulogne-sur-Mer, Etaples, Saint-Valéry, Dieppe, des attelages lourdement chargés de poissons frais – cinq chevaux boulonnais pouvant tirer jusqu'à quatre tonnes – s’élançaient au grand trot vers la capitale jusqu’aux halles via le boulevard Poissonnière, et ils y parvenaient pour en garantir la fraîcheur en moins de 24 heures. Ces voitures qui portaient la marée étaient menées par des cochers qui chassaient devant eux un ou plusieurs chevaux,d’où le nom de chasse-marée
Amener le poisson le plus frais possible à Paris, telle était la mission des chasse-marée, sociétés de transport de pêche qui, dès le Moyen-âge, commerçaient avec les ports picards et du nord de la France pour approvisionner en poisson frais la Cour et le Tout-Paris.
Tous les moyens étaient mis en oeuvre pour tenir l’objectif. Le seul moyen de transport à l’époque capable de relever le défi, c’était… le cheval !
Jusqu’au XIXe siècle, il faut imaginer ces chevaux de trait attelés par cinq à des ballons de marée avalant à grandes enjambées les trois cents kilomètres qui les séparaient de la capitale. Toutes les 7 lieues (moins de 28 kilomètres), les chevaux – généralement des Boulonnais – étaient changés dans des relais de diligences pour tenir le rythme. Une tour de guet placée près des relais permettait, à l’aide d’un cor, d’annoncer l’arrivée des attelages. La cadence était soutenue et le spectacle grandiose pour les habitants des villages traversés qui assistaient avec curiosité à cette chevauchée effrénée.
On envisagea en 1792 un projet de canal entre Dieppe et Paris mais ce projet ne vit jamais le jour. Cependant, il annonçait déjà le début du déclin des chasse-marée. Cette rude et belle histoire d’hommes et de chevaux prit fin en 1848 avec la mise en place de la ligne de chemin de fer Paris - Boulogne-sur-Mer.
Le 20 juillet 1948, on inaugurait en grandes pompes cette première ligne.
Les chevaux ne pouvaient plus lutter ; toute une activité disparaissait : en 1853, il ne fallait plus que quatre heures pour relier Dieppe à Paris !
Du Pas-de-Calais à la baie de Somme
La petite histoire
La défaillance d’un chasse-marée pousse le cuisinier Vatel au suicide.
C’est dans une lettre envoyée à sa fille, Madame de Grignan, le 26 avril 1671, que Madame de Sévigné raconte le suicide au château de Chantilly de François Vatel, maître d’hôtel, intendant et pâtissier-traiteur du prince de Condé – c’est Vatel qui, par ailleurs, inventa la délicieuse crème Chantilly. Le célèbre intendant-cuisinier avait été chargé par le prince de Condé d’organiser trois jours de festivités au château en l’honneur du roi Louis XIV lors de son séjour en Flandres. Ce jour là, les chasse-marée arrivèrent très en retard, Vatel s’estima discrédité etmit fin à ses jours. Pour le dîner de ce vendredi 24 avril 1671, jour sans viande, Vatel ne put présenter aux invités des poissons pêchés en rivière : soit parce qu'ils étaient trop communs, soit parce que leur pêche au mois d'avril était trop incertaine (saumon, truite) pour assurer le ravitaillement complet. Le fait qu'il ait envoyé des acheteurs dans plusieurs ports indique qu'il recherchait plusieurs produits de mer. Les suppositions sur la nature des poissons à servir ce jour-là se tournent vers la sole, le turbot, la barbue, peut-être la raie, le carrelet ou la limande, toutes ces espèces étant abondantes en cette saison. Pour une vente du vendredi sur les marchés de la région de Paris, les pêcheurs devaient rentrer au port entre le mercredi après-midi et les premières heures du jeudi. Vatel avait donc, quelques jours avant, envoyé des gens commander des poissons de qualité dans plusieurs ports de Haute-Normandie. Boulogne-sur-Mer étant à plus de deux cents kilomètres de Chantilly, et l'histoire se situant fin avril, en cette saison, seuls une vingtaine de ports, tous situés en Haute-Normandie, pouvaient approvisionner Paris et ses environs dans desdélais raisonnables. Outre un acheteur habituel à Dieppe (le plus gros port de pêche de la Manche à l'époque), Vatel avait des fournisseurs dans les ports du côté de la baie de Somme, notamment celui d'Ault dont la marée provenait des meilleurs fonds et avait une excellente réputation ; d'ailleurs, Ault, à l'époque, rivalisait avec Dieppe et Boulogne pour la qualité de sa pêche. Au petit matin du vendredi 24 avril, Vatel attendait sa commande de poissons à 4 heures du matin. Maisà cette heure, seulement deux paniers arrivèrent. Il attendit jusqu'à 8 heures – toujours rien de plus. Pour Vatel, ce fut le comble du déshonneur. Il déclara à Gourville : « Monsieur, je ne survivrai pas à cet affront-ci, j’ai de l’honneur et de la réputation à perdre. » Gourville se moqua de lui. Il monta alors dans sa chambre et se jeta à trois reprises sur son épée calée dans la porte pour sauver son honneur… au moment où son importante commande de poisson arrivait. Il avait 40 ans.
Les relais
Le Boulonnais, le pur-sang des chevaux de trait
Le Boulonnais est un cheval de gros trait aux allures actives et brillantes. Il est élégant et racé, ce qui le désigne comme le pur-sang des chevaux de trait. On l’appelle également le colosse en marbre blanc.
Cette distinction, il la doit au sang oriental qui est venu à plusieurs époques retremper cette race très ancienne déjà connue sous Henri IV pour son aptitude à la vitesse, comme en témoigne la création ancestrale des courses de boulonnais à Saint-Omer.
L'histoire de la race boulonnaise est longue et teintée de légendes. Il existait historiquement deux types de ce cheval, l'un employé pour l'agriculture et la traction lourde, le second à la traction rapide au trot. Le Boulonnais fait partie des quatre plus anciennes races de trait d'Europe de l'Ouest, qui toutes revendiquent un héritage oriental et ont une grande influence pour la formation des chevaux de trait du XIXe au XXe siècle. Le Percheron, l'Ardennais et le trait belge sont les trois autres.
Délaissée à l’arrivée de la motorisation de l’agriculture, c’est grâce à la pugnacité et la passion des éleveurs qu’il a été permis de sauvegarder cette race remarquable et empêcher sa disparition du patrimoine animal de la région Nord - Pas-de-Calais.
Le Boulonnais est grand et puissant, façonné au XIXe siècle pour le dur travail des terres à betteraves et la traction de lourds chariots.
Il existe des Boulonnais plus petits, dits mareyeurs : ce sont eux qui furent employés jusqu’au milieu du XIXe siècle pour le transport rapide du poisson des ports de la Manche vers Paris.
Témoin de ce mariage entre le cheval et la mer, la marque au fer rouge, toujours appliquée aujourd’hui sur l’encolure gauche et qui représente une ancre marine.
Le retour raisonné du cheval en général – et des Boulonnais en particulier –dans la vie économique démontre la rentabilité de l’animal : à Hazebrouck, dans les Flandres françaises, des déchets sont collectés de façon pérenne et rentable, et la valorisation du tri par les habitants a été augmentée de plus de 20 % avec le passage du matériel moderne tracté par un cheval.
Redonner au cheval de trait ses lettres de noblesse
Plus qu’un événement sportif de grande envergure, la Route du poisson organisée par l’association AP3C veut redonner ses lettres de noblesse au cheval de trait, et ainsi de nouvelles perspectives à son élevage qui trouvait, il y a encore quelques années, la viande comme unique débouché.
En vingt ans, la Route du poisson a révélé au grand jour toutes les capacités du cheval de trait et a donné un nouvel élan dans la politique d’orientation de la sélection des races. L’aptitude postière de ces chevaux, c’est-à-dire la faculté de tirer des charges au trot, est redevenue un objectif de sélection.
La Route du poisson se veut être la vitrine des valeurs portées par ce cheval robuste et
travailleur. L’aide à l’insertion (symbolisée par l’équipe des Hardis mareyeurs de la fédération handi-cheval), la préservation de l’environnement (le cheval de trait est de plus en plus utilisé pour l’entretien d’espaces naturels), la revitalisation rurale (de nombreux événements mettent aujourd’hui à l’honneur le cheval de trait) sont des qualités reconnues aujourd’hui au cheval de trait. Ces qualités sont mises en exergue tout au long du parcours par les équipes participantes.
La Route du poisson montre aujourd’hui que le cheval de trait n’est pas synonyme de passé ou de nostalgie.
De nouvelles utilisations lui redonnent tout son sens, en ville comme lors de spectacles.
Résultats du classement général :
1er Traits de la Famenne, 2. Traits Union, 3. Boulonnais, 4. Les Franches Montagnes,
5. Les Bretons, 6. Les Ardennais Belges, 7. Bienvenue à la Ferme, 8. Les Traits de Bourgogne, 9. Les Percherons/Cob normand, 10. Grande-Bretagne, 11. Hardis Mareyeurs (équipe composée de personnes handicapées et de meneurs qualifiés)
Résultats spéciales :
Flobart: Bienvenue à la Ferme-- Maniabilité Traction: Boulonnais-- Maniabilité à la voix: Les Traits d’union (équipe belge)-- Maniabilité à 4 chevaux: Ardennais Belges.
Par Dominique Le Brun & Dominique Roger...
Peinture hivernale - Un boulevard animé près de la place de la République ... Paris par Eugène Galien-Laloué ...
Les larges artères ouvertes par Haussmann dans Paris racontent la ville. Ce qu’elle fut, comment on s’y amusait, ce que l’on y achetait, qui on y rencontrait.
Elles ont structuré la circulation entre les quartiers, définit un style architectural, imposé un rythme trépidant et nerveux.
Le palais Garnier vu depuis la place Diaghilev, le boulevard Haussmann et la rue scribe.
L’envers ne vaut pas tout à fait l’endroit, même si la façade et la cour arrière nord présentent un grand intérêt architectural.
Cette entrée a un rôle avant tout fonctionnel, elle a été conçue pour réceptionner le matériel et les décors.
Le fronton (large de 152 mètres) correspond à l’emplacement de la cage de scène.
Haussmann avait reproché à l’opéra de Charles Garnier de se « trouver médiocrement en harmonie [avec] l’architecture imposée à toutes les maisons voisines ».
Le théâtre national de l’Opéra-Comique, sur la place Boieldieu (2e arr.), fut créé sous le règne de Louis XIV.
La salle Favart, inaugurée en 1783, sera reconstruite à deux reprises, en 1840 et 1898, suite à des incendies.
On s’y presse pour applaudir les compositions de Chabrier, Bizet, Massenet ou Ambroise Thomas, dont le Mignon (1866) fait un tabac.
L’Opéra-Comique est actuellement dirigé par Olivier Mantei .
Le divertissement est à la mode. Partout sur les Grands Boulevards s’ouvrent des « caf’ conc’ » (la Scala, l’Alcazar d’été, les Ambassadeurs...) et des salles de music-hall.
Des Folies Bergères à l’Olympia, théâtres et opéras affichent complets.
Le boulevard des Italiens s’étire entre les 2e et 9e arrondissements.
L’immeuble historique du quotidien Le Monde. Cet édifice post-haussmannien, dont la façade s’orne d’une monumentale horloge, a regroupé rédaction et imprimerie pendant 45 ans.
La porte Saint-Martin, tout comme sa voisine la porte Saint-Denis, est un arc de triomphe, élevé au XVIIe siècle sur ordre de Louis XIV.
Elle marque le point de croisement de l’axe Saint-Denis et des grands boulevards.
Le théâtre de la Porte Saint-Martin, depuis son ouverture en 1802 (et sa reconstruction après son incendie en 1870), s’est essayé à tous les genres de l’art dramatique : féeries, ballets, comédies, drames et tragédies.
C’est dans ce dernier registre que la grande salle boulevardière s’est taillésa réputation. Frédérick Lemaître, Marie Dorval et surtout Sarah Bernhardt étaient des comédiens fidèles.
Près du métro Grands-Boulevards, le boulevard Poissonnière croise la rue et le faubourg du même nom, lesquels se prolongent par la rue des Poissonniers...Qui devient elle-même avenue de la Porte-des-Poissonniers, et redevient, une fois de l’autre côté du périphérique,
à Saint-Denis, la rue des Poissonniers.
Cette insistance s’explique par le fait que, dès le XVIe siècle, le poisson frais était livré en moins d’une nuit depuis la Manche...Par des attelages (les chasse-marées) qui suivaient un itinéraire tracé en droite ligne entre le port de Dieppe et le quartier parisien des Halles.
1870, le retour de la République est effectif. Il faut qu’un monument digne de ce nom inscrive l’événement pour la postérité.
Les frères Morice érigent, place de la République, une œuvre monumentale : Une Marianne en bronze de 9,50 mètres de hauteur, veillant sur les allégories de la Liberté, de l’Égalité, de la Fraternité.
La République aimant aussi l’ordre, une caserne de 3 000 hommes jouxte Marianne et ses Droits de l’homme.
Les Grands Magasins...
Les grands magasins sont nés sur le boulevard Haussmann. Les Galeries Lafayette datent d’octobre 1912.
Mais l’aventure avait débuté en 1894 sous l’impulsion de Théophile Bader et Alphonse Kahn.
Tout y fut conçu pour que le client se sente bien, se laisse aller à l’émerveillement, donne libre cours à ses envies d’achats...
De la terrasse du 5e étage avec vue panoramique sur la ville, à l’immense coupole aux armatures métalliques sculptées de motifs floraux.
Les balustres des étages et la rampe d’escalier sont signés Majorelle. Autre temple de la mode...
Le Printemps fondé par Jules Jaluzot en 1865, et sa grande nef centrale couverte d’une coupole.
Le tatoueur Jesse Rix crée de la magie visuelle sur le corps. Maîtrisant parfaitement les conceptions de tatouages à illusion d’optique, son art corporel en trompe-l’œil révèle des scènes d’un autre monde se cachant sous la peau. Les lignes nettes, la maîtrise de la perspective et les couleurs vives créent une incroyable profondeur qui vous fera penser
momentanément que vous regardez dans un autre univers. Rix considère que le surréalisme a une influence considérable sur son travail. Il s’est tourné vers ce mouvement artistique au lycée lorsqu’il a découvert les œuvres de Dalí et MC Escher. Depuis cette initiation au surréalisme, il se souvient d’ avoir «pris des éléments réalistes et les avoir placés dans des situations où ils n’existeraient pas normalement». Cette idée s’est traduite par des tatouages expansifs, qui ont toujours un élément familier, qu’il s’agisse d’une personne ou d’un lieu. Cependant, il y a toujours une mise en garde, et rien n’est comme cela semble être. « J’essaie de représenter cet état d’esprit lorsque vous entrez dans un sommeil paradoxal ou dans un état de rêve et que votre subconscient se met au premier plan. »
Rix travaille dans un studio privé à Keene, dans le New Hampshire. Ils sont ouverts uniquement sur rendez-vous et prennent les clients en fonction d’un processus de demande. Mais si la ville de la Nouvelle-Angleterre est hors d’atteinte pour vous, Rix se rend parfois dans des studios de tatouage et des conventions à travers le monde entier.
Jesse Rix
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L’artiste Adele Renault (dont nous avons déjà parlé précédemment) peint des portraits réalistes de pigeons communs, mettant souvent en avant de vrais sujets dont les histoires sont toutes sauf ordinaires.
Cette année, elle a réalisé une peinture murale de « Baby Girl », un pigeon du New Jersey qui a remporté une course de 600 km avec 19 minutes d’avance sur les autres concurrents. Il y a quelques années, elle a dédié une série de peintures plus petites à «Camp», un pigeon adopté parun couple de Chicago après avoir retrouvé son œuf sur la table de la cuisine.
En se concentrant sur ces histoires inspirantes, Renault met en évidence l’oiseau souvent négligé comme une créature magnifique plutôt qu’une nuisance urbaine. Ses peintures murales et ses peintures sur toile aux couleurs vives apportent du violet et du bleu aux plumes de l’oiseau et accentuent les tons irisés que l’on pourrait ne pas remarquer au premierabord.
Récemment, elle a publié un livre combinant ses œuvres aviaires intitulé Feathers and Faces.
Vous pouvez voir ses peintures à grande échelle sur son site Web et Instagram.
Adele Renault
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Cela fait deux années entières qu'une fillette chinoise de six ans s'occupe seule de son papa en fauteuil roulant depuis un accident de la route. Lamaman les a abandonnés quelques mois après cette mésaventure et tous
deux ont dû apprendre à faire sans elle.
À seulement six ans, le quotidien de Jia Jia, une fillette chinoise, est bien différent de celui des enfants de son âge. Cela fait deux ans que la petite prend soin de son père, Tian, paralysé depuis un accident de voiture à la suite duquel la maman les a abandonnés en emportant avec elle l'aîné de la famille.
La journée commence dès six heures du matin et est très rythmée. Il y a d'abord les massages musculaires, puis Jia Jia s'assure que son père se brosse les dents et fasse sa toilette avant de partir à l'école. Elle l'aide ensuite à se raser et à prendre son petit-déjeuner.
Capture Kuaishou
Lorsque Jia Jia est en classe, ce sont les grands-parents qui veillent sur l'infirme. Dès son retour, la gamine remet sa casquette de soignante : elle prépare le repas et assiste son père, qui a perdu l'usage de ses jambes, dans toutes sortes de taches, comme l'aider à se déplacer à travers la maison et à se mettre au lit. Elle est devenue le pilier de la famille.
L'ange gardien s'exécute sans jamais broncher. « Je prends soin de mon papa etje ne me sens pas fatiguée du tout », affirme la petite pleine de courage au Yangtse Evening Post.
Capture Kuaishou
Quand on lui demande si sa maman lui manque, elle répond « non, parce qu'ellea laissé tomber [son] père ». La fillette regrette en revanche de ne plus être aux côtés de son grand frère, dont elle était très proche.
Cette histoire bouleversante s'est fait connaître lorsque Tian, 40 ans, a partagé une vidéo de son quotidien avec sa fille sur la plateforme chinoise Kuaishou. Il espérait ainsi recevoir le soutien d'internautes pour l'aider à payer ses frais médicaux, n'ayant plus la capacité de travailler.
Ne me dites pas qu’à l’approche de l’automne, une langueur monotone vous envahit. Pas vous, pas chez nous ! Pas avec tout ce que vous pouvez voirou faire dans notre région entre septembre et novembre !
Moi, j’aime cette saison qui allège sur nos épaules le poids du soleil estival et nous incite à aller vers d’autres plaisirs que ceux de la bronzette.
C’est par exemple le bon moment pour :
– Marcher tranquillement au long du Canal du Midi : l’ouvrage inscrit au patrimoine mondial par l’Unesco donne en automne la pleine mesure de sa majesté, lorsque son eau calme flamboie dans l’or des platanes qui l’ombrage. A partir de Toulouse, de Ramonville, de Montgiscard ou bien encore de Villefranche-de-Lauragais ou de Castelnaudary, vous pouvez rejoindre le Canal pour un agréable aller-retour sur son ancien chemin de halage.
Le Canal du Midi, chemin de paix entre Méditerranée et Atlantique, ici au niveau de Montgiscard (Haute-Garonne)
– Se donner des frissons inédits en écoutant le brame des cerfs au fin fond des forêts de l’Aubrac (Aveyron) ou de la Barousse (Hautes-Pyrénées), en bénéficiant toutefois du guidage rassurant de guides professionnels.
Les forêts de la Grésigne (Tarn), de la Barousse (Hautes-Pyrénées), de l’Aubrac (Aveyron) sont réputées pour leurs populations de grands cerfs
– Partir en excursion pour aller cueillir des champignons et suivre les sentiers odorants des vastes et belles forêts de notre région : forêts de la Grésigne, du Sidobre ou des Monts de Lacaune (Tarn), forêts de Bouconne ou de Cardeilhac (Haute-Garonne), forêt de la Braunhie (Lot) entre autres.
Si vous êtes incapable comme moi de dénicher un cèpe, rendez-vous sur les marchés toulousains (ici, celui du Cristal) pour trouver tous les bons produits de saison.
– Faire le tour des grands lacs de notre région en goûtant leur calme et les couleurs douces de l’automne qui leur font écrin. Les lacs du Gabas et de Génos-Loudenvielle (Hautes-Pyrénées), les lacs de Montbel et de Mondély (Ariège) mais aussi, entre autres, le lac du Laouzas (Tarn) sont bordés de sentiers pédestres.
– Se régaler de raisin AOC Chasselas sur-vitaminé et délicieusement sucré en admirant au passage le délicat profil de chaque grappe, taillée au ciseau par les Chasselatières au savoir-faire ancestral.
Les vignes du raisin AOC Chasselas, sur les coteaux qui dominent Moissac, grand site célèbre pour son abbaye romane (Tarn-et-Garonne).
– Puisque nous sommes au rayon gourmandises, ne manquer aucune fête de terroir. La saison en regorge : fête de la pomme à Mirepoix (Ariège), fête de la figue au Mas d’Azil (Ariège), fête de la châtaigne à Sauveterre de Rouergue (Aveyron), foire à la châtaigne à Laguépie (Tarn-et-Garonne), fête du Gaillac Primeur (Tarn), portes ouvertes dans les chais de Madiran (Hautes-Pyrénées), marché au gras de Revel (Haute-Garonne), etc, etc.
– Grimper à l’assaut du château de Montségur : le légendaire château cathare n’est jamais aussi beau ni aussi mystérieux que lorsque les montagnes ariégeoises qui l’entourent revêtent leurs habits de brumes et de gros nuages traversés de clartés fugaces.
Vue du haut du château de Montségur (Ariège), où souffle le grand vent de l’Histoire.
– Mais aussi, faire la tournée des châteaux autour de Toulouse, des châteaux de Gascogne ou des châteaux du Rouergue et du Quercy, avant que ces derniers ne relèvent le pont-levis en vue de leur fermeture saisonnière (souvent au moment de la Toussaint).
– Visiter Rocamadour, Cordes sur Ciel ou Carcassonne lorsque les touristes sont enfin rentrés chez eux (étant entendu que vous, vous n’êtes pas un touriste), en savourant ce moment tout à fait particulier qui vous laisse presque seul(e) face à la beauté et au charme de ces magnifiques cités médiévales.
Rocamadour, l’un de nos grands sites, acquiert hors saison estivale une atmosphère particulière qui vous met encore plus en communion avec l’esprit des lieux.
– Se réchauffer, si vent et pluie surviennent, dans l’eau naturellement chaude (33°C)de nos centres thermoludiques et spas où lits à bulles et jacuzzi, jets massants et douches tropicales vous font oublier toute notion du temps et de la météo extérieure.
L’espace forme et bien-être des thermes de Luchon (Haute-Garonne). Et encore, vous n’avez pas vu le vaporarium naturel creusé à même la roche : c’est unique en Europe.