La Maison de l’Outil, la Cité du Vitrail et l’Apothicairerie : 3 musées de Troyes à découvrir par Marlène.
Lors de mon récent week-end dans la région Grand Est, j’ai eu le temps de visiter 3 musées de Troyes : le Musée de l’Outil (la MOPO pour les intimes !), la Cité du Vitrail et l’Apothicairerie de l’Hôtel-Dieu-le-Comte. Je vais vous en dire un peu plus dans cet article ! La MOPO de Troyes, Musée de l’Outil et de la Pensée Ouvrière. Derrière ce nom de musée long et intrigant se cache d’abord un lieu, l’Hôtel de Mauroy, construit vers 1560. Il a une histoire assez fascinante et si vous allez visiter le Musée de l’Outil de Troyes, vous ne pourrez pas vous empêcher de penser à toutes les petites jambes enfantines qui ont parcouru ces vieux murs. Pourquoi ? Je vais vous raconter l’histoire ! L’Hôtel de Mauroy… ou l’histoire d’une bonne action. Tout commence au milieu du 16e siècle. Jean de Mauroy, représentant d’une très vieille famille bourgeoise de Troyes, fait l’acquisition d’une très belle propriété, la Maison de l’Aigle. Il décide de rénover totalement les lieux. L’Hôtel de Mauroy à Troyes.
N’ayant pas d’enfant mais étant l’héritier d’une importante fortune, il décide avec son épouse de penser aux plus démunis et en 1563, il explique dans son testament qu’il souhaite que leur argent serve, après leur mort, à créer un établissement pour une douzaine d’enfants orphelins ou très défavorisés, afin qu’ils puissent apprendre un métier. Jean Mauroy décède en 1570, sa femme en 1580… et deux ans plus tard, respectant leurs dernières volontés, un orphelinat ouvre ses portes dansl’Hôtel de Mauroy. Les enfants apprennent à filer la laine, puis le coton… et au 18e siècle, l’Hôtel de Mauroy devient une manufacture de bas. C’est ce qu’on appelle la « bonneterie troyenne » qui, contrairement à son nom assez réducteur, ne consiste pas seulement à fabriquer des bonnets Ce nom désigne en réalité tout ce qui est fabriqué en tricot ou en maille… et c’est un véritable savoir-faire de la région. Mais revenons à l’Hôtel de Mauroy ! Les enfants ont parfois du mal à manier les métiers à tricoter car ils manquent de force, on commence donc à embaucher des ouvriers extérieurs et c’est une véritable industrie qui se met en place. Les petits ont un rythme qui, à notre époque, paraît terrible. Réveil à 5h du matin… et c’est parti pour 4h sous la responsabilité d’un maître spirituel qui les forme aussi bien sur le plan moral que sur le plan culturel. Ils travaillent ensuite 2h dans les ateliers, avant une pause déjeuner. Puis ils enchaînent à nouveau 3h d’étude, 3h de travail à l’atelier, 1h de repas, 1h d’atelier… et enfin une courte heure de détente et de prière avant l’extinction des feux à 21h. Bilan d’une journée : 7h d’étude, 6h d’atelier, 3h de repas/récréation… et 8h de sommeil. Hélas, cette noble cause finit par être abandonnée car l’orphelinat coûte trop cher… Les orphelins sont placés ailleurs et l’Hôtel de Mauroy est loué « par petits bouts » comme habitation ou local commercial. La ville s’en sert au 19e siècle pour loger des soldats, puis il redevient un lieu mi-commercial, mi-résidentiel et se délabre peu à peu malgré son classement comme monument historique. Au 20e siècle… l’Hôtel de Mauroy renoue avec l’enfance et devient un internat pour collégiens, jusqu’à la Première Guerre Mondiale où il est converti en hôpital. Quelques années plus tard, nouveau changement : un journal catholique reprend les locaux pour y installer son siège et son imprimerie. En 1966, enfin, la ville de Troyes décide de racheter le bâtiment et de le confier aux bonnes mains des Compagnons du Devoir, avec une mission : le restaurer ! La naissance du Musée de l’Outil et de la Pensée ouvrière. Les Compagnons du Devoir, tout le monde ne connaît pas ! Et pour comprendre ce musée de Troyes, c’est mieux de savoir de quoi il s’agit ! C’est une association qui forme les jeunes à des métiers traditionnels, de beaux métiers d’artisanat exigeant des savoir-faire pointus, avec une vraie notion de transmission. Escalier exposé à la MOPO de Troyes.
Rejoindre les Compagnons est une mission de passionné… Le jeune en CAP doit réaliser un « travail d’adoption » pour montrer tout son intérêt pour lemétier qu’il apprend. Ce travail est jugé… et si le verdict est concluant, il devient alors un « aspirant » qui va partir sur les routespour son « Tour de France ». Pendant plusieurs années, il va se former pour apprendre, toujours plus, sur son métier, acquérir une expertise pointue tout en vivant en communauté. Quand il est prêt, il réalise ce que l’on appelle un « chef d’oeuvre », un condensé de tout le savoir acquis pendant ces années de formation… Un chef d’oeuvre qui donne accès au statut de Compagnon. Voici un exemple de chef d’oeuvre exposé dans le Musée de l’Outil de Troyes : Un chef d’oeuvre de Compagnon du Devoir.
C’est sans doute une superbe illustration de ce que l’on entend par « savoir-faire français ». C’est une belle aventure de transmission, de partage, de tradition. La MOPO de Troyes a vu le jour car un prêtre – Paul Feller – était passionné par ces métiers ouvriers et par la complexité et la multiplicité des outils nécessaires. Il a entamé une collection en 1957…et 12 ans plus tard, a décidé d’en faire cadeau aux Compagnons du Devoir, qui lui ont offert le plus beau des écrins en l’installant dans l’Hôtel de Mauroy. Le Musée de l’Outil de Troyes, c’est donc tout ça. C’est cette belle histoire de rencontres, d’actes généreux, de passion et de travail… et ça se traduit par un état d’esprit où, de salle en salle, on montre au visiteur tout ce qu’il y a de beau dans ces métiers manuels. Que voit-on dans le Musée de l’Outil de Troyes ?. On voit des outils… Des outils qui vous font sourire, comme des compas en forme de jambes ! Des outils qui vous impressionnent par leur taille, laquelle laisse imaginer la force physique qu’il fallait déployer pour les manier… commecette forge reconstituée. Atelier de forgeron – MOPO, Troyes.
Des outils petits mais incroyablement riches : qui imaginerait à quel point il existe une variété de clous impressionnante ? Et « cloutier » était un métier… que l’on vous raconte si bien qu’on l’imagine…
« La maison du cloutier est une maison bruyante : on y entend battre le marteau et aboyer les chiens. Les chiens servaient à faire tourner une grande roue qui actionnait le soufflet pour entretenir le feu de la forge, où rougissaient les tiges de métal dont le cloutierse servait. […] Un bon ouvrier façonnait de dix à vingt clous par minute selon le modèle ».
On découvre aussi que certains métiers ont changé de sens au fil du temps. Par exemple, j’ai appris que la vision du serrurier comme « celui qui s’occupe des serrures » était très restrictive. Le nom du métier vient de l’ancien français « serrer », qui voulait dire « fermer ». Le serrurier, à l’origine, s’occupe donc de tout ce qui sert à fermer un espace : les portes, les grilles, les balustrades, les balcons, les rampes d’escalier… De même, le plombier a par le passé eu une image un peu différente du « monsieur qui vient réparer la fuite de la baignoire ». Il s’est occupé de la distribution de l’eau, de la couverture (en plom des édifices religieux et palais (le château de Versailles, par exemple, estcouvert de plomb doré à l’or fin), de toutes les utilisations ornementales de l’eau… Vous allez être étonné de tous les métiers que vous découvrirez : le bourrelier, le relieur, le forgeron, le stucateur, le taillandier, le cordonnier, le potier, le couvreur en tuiles… Le tailleur de meules – Musée de l’Outil, Troyes
Le métier de stucateur – Musée de l’Outil, Troyes.
Le bâtiment est superbe, un audioguide permet de profiter d’explications complémentaires sur chaque vitrine… et cette visite m’a rendue très admirative du travail de ces artisans. J’ai pris conscience que bien souvent, je ne savais pas nommer le tiersdu quart de la moitié des outils que je voyais… alors que pour des gens, ils ont eu un sens, ils ont représenté leur quotidien, ils ont façonné des choses palpables. Il y avait aussi un vrai sens du recyclage, où les outils ne se jetaient pas mais se réparaient, se transmettaient, où l’on imprimait sa marque dessus en les gravant. J’ai déjà beaucoup de respect pour ces professions parfois difficiles physiquement, je trouve dommage qu’en France, on décourage parfois les jeunes qui ne sont pas très « scolaires »… au lieu de leur montrer à quel point c’est aussi très beau de créer des choses de ses mains. On a besoin de ces métiers… et le versant plus triste de la MOPO de Troyes, c’est qu’elle fait prendre conscience que ces savoir-faire sont sans cesse menacés. Il y a bien sûr la machine, qui a remplacé l’homme sur certaines tâches et fait disparaître des métiers. Ce n’est pas forcément une mauvaise chose car parfois, ça a permis de rendre des tâches moins pénibles… Mais c’est aussi un changement de vision de la société toute entière : on achète « pas cher » même si ça ne dure pas… on jette, on remplace, on finit par ne plus comprendre pourquoi telle ou telle chose est si chère. Le travail de précision de l’horloger – Musée de l’Outil, Troyes.
En visitant le Musée de l’Outil de Troyes, on comprend. En voyant par exemple un sac en cuir qui a nécessité 520h de travail (65 journées de 8h !), on comprend que ça ne peut pas se vendre à 70€. Que la sueur de l’artisan, la qualité des matériaux, la technicité du travail se paient.Et que parfois, ça vaut le coup (et le coût !) de réfléchir à notre manière de consommer. Je vous conseille donc vraiment la visite de ce musée. Vous pouvez trouver tous les horaires et tarifs sur le site officiel de la MOPO. Il y a aussi sur place une très belle librairie et une bibliothèque spécialisée. Si vous vous intéressez à un métier en particulier, il y a une foule de ressources pour cultiver son intérêt !
La Cité du Vitrail de Troyes. C’est le deuxième musée de Troyes que j’ai découvert lors de mon séjour. C’est un tout petit musée du vitrail, ouvert en 2013. Sur 150 m², vous pouvez découvrir une grosse vingtaine de vitraux, les plus anciens datant du 12e siècle. La particularité de la Cité du Vitrail de Troyes est de vous les montrer « à hauteur d’homme ». Habituellement, le vitrail est placé très haut dans les églises et les cathédrales, ce qui ne permet pas d’en admirer tous les détails. Le département de l’Aube est très riche en vitraux (9000 vitraux pour 200 églises !) et ce musée permet de valoriser ce patrimoine. Il devrait s’agrandir sous peu en déménageant dans une autre aile de l’Hôtel-Dieu-le-Comte où il est installé. Le musée actuel comporte deux salles : à droite quand on entre, c’est l’exposition permanente. A gauche l’exposition temporaire. En effet, certains vitraux présentés à la Cité du Vitrail sont régulièrement changés au gré des prêts, je ne sais donc pas si vous verrez les mêmes que moi. J’ai notamment pu admirer une cive créée en 2013 pour la cafétéria de l’auditorium du Conseil départemental de l’Aube par Flavie Serrière Vincent-Petit et l’atelier Glass-fabrik. La cive est un verre soufflé en plateau : on souffle une bulle puis on l’ouvre et on lui imprime un mouvement de rotation pour qu’elle forme un disque. Le résultat ressemble à un gros œil Intéressant de noter que le vitrail n’est pas un art « du passé » mais un art qui se pratique encore aujourd’hui. La cive présentée à la Cité du Vitrail de TroyesL’Arbre de Jessé, lui, mesure 2 mètres de largeur sur 3.50 mètres de hauteur.
L’Arbre de Jessé au Musée du Vitrail de Troyes.
J’ai aussi retenu l’histoire de Sainte-Christine de Bolsène : la légende raconte que cette jeune fille, née dans une famille aisée, était exceptionnellement belle et convoitée. Mais son père désirait qu’elle devienne prêtresse et lui ordonna de brûler de l’encens devant des idoles faites d’or et d’argent. C’est là que Christine reçut la visite d’un ange qui lui parla du Christ et l’informa qu’elle allait vivre de grandes souffrances… Suite à sa rencontre avec l’ange et à sa foi nouvellement acquise, Christine détruisit les idoles. Furieux, son père la fit torturer (autant de tortures représentées sur les vitraux) mais elle résista sans mourir. L’héritier du père perpétua les tortures et Christine finit par être décapitée (c’est toujours très joyeux, ces histoires !). Voici une portion du vitrail qui montre Christine face au Christ. C’est ce qu’on appelle un « montage en chef d’oeuvre » : de petites pièces de verre sont « mises en plomb » dans une pièce de verre plus grande. La Cité du Vitrail à Troyes.
Sans oublier un vitrail très impressionnant par ses dimensions (5 mètres de hauteur sur 2 mètres de largeur), Les Triomphes de Pétrarque. Je ne vous montre que la partie supérieure car impossible de faire tenir l’oeuvre sur ma photo tant elle était grande Ce vitrail provient de l’église d’Ervy-Le-Châtel, une toute petite commune de moins de 2000 habitants au sud de Troyes. Il s’inspire de poèmes de Pétrarque qui évoquent tous les triomphes que l’homme affronte au cours de son existence, pour s’élever jusqu’à la vie éternelle : le Triomphe de l’Amour, de la Chasteté, de la Mort, de la Renommée, du Temps et de l’Eternité… Autant de défis à surmonter. Les Triomphes de Pétrarque en vitrail.
Si vous avez des enfants, vous pouvez demander des jeux à l’accueil, il y a 3 jeux différents en fonction de l’âge : le « Puzzle Vitrail » pour les 2-6 ans, le « Memory Vitrail » pour les 3-6 ans et le « Cache-Cache Vitrail » pour les 8 ans et +. Retrouvez les horaires et tarifs de ce musée en ligne !
L’Apothicairerie de l’Hôtel-Dieu-le-Comte. J’ai visité ce tout petit musée lors de mon week-end à Troyes. Là encore, c’est un espace dont on fait vite le tour (30 minutes de visite grand maximum). Les apothicaireries sont les ancêtres de nos pharmacies actuelles. Elles étaient autrefois installées dans les hôpitaux… et quand on les visite à notre époque, on a l’impression d’entrer dans un Cours de Potions d’Harry Potter ! La grande salle, toute revêtue de boiseries, servait autrefois de lieu de stockage. On y découvre une foule de pots, de flacons, de poudres, de boîtes peintes, de remèdes mystérieux. Il y en a jusqu’au plafond ! L’Apothicairerie à Troyes.
La collection de 319 boîtes peintes est littéralement unique en France par sa taille. Les illustrations reproduisent un livre de 1695, L’histoire générale des drogues. Toutes ces boîtes en bois permettaient de conserver les remèdes séchés : des plantes, comme l’angélique et la cannelle ; des extraits animaux (corne de cerf, etc) ; des minéraux (or, pierres précieuses). L’apothicaire écrasait les substances séchées dans son mortier et les mélangeait à d’autres substances comme le miel, le vin ou l’huile pour fabriquer des potions, des onguents ou des baumes. Apothicairerie de Troyes – Musée de la Pharmacie.
On peut voir aussi une « fontaine à thériaque » datant du 17e siècle. La thériaque était un sacré remède… que l’on a longtemps considéré comme une réponse à tous les maux et dont la recette était un secret d’apothicaire bien gardé ! Il fallait souvent plus d’un an et demi de préparation pour la produire, en faisant fermenter des dizaines d’ingrédients : des plantes, du vin, des produits animaux (chair séchée de vipère par exemple)… Chaque apothicaire avait sa propre variante de la recette mais LE composant phare de la thériaque, c’était l’opium… Apothicairerie de Troyes – Musée de la Pharmacie.
La seconde salle de l’apothicairerie de Troyes servait de laboratoire. On y trouve aujourd’hui une présentation du matériel qui servait aux apothicaires : récipients en tout genre et ustensiles médicaux. C’est là que l’apothicaire et les Sœurs qui s’occupaient de l’hôpital préparaient les remèdes, en pesant et en dosant les ingrédients. Laboratoire de l’Apothicairerie de Troyes.
Il y a un petit coin prévu pour les enfants : ils peuvent essayer de deviner si une substance est d’origine animale, végétale ou minérale… ou jouer au « jeu des senteurs » pour essayer de reconnaître d’anciens remèdes d’apothicaire qui sont toujours utilisés aujourd’hui. Jeu pour enfant – Musée de la Pharmacie, Troyes.
Pour la petite histoire, les apothicaires étaient à l’origine des épiciers… et c’est au 15e siècle que Charles VII a décidé d’établir une distinction entre l’épicier et l’épicier-apothicaire, seul habilité à préparer des médicaments sur les instructions du médecin. Le métier est devenu de plus en plus scientifique au fil des siècles et en 1777, on a donné à ces professionnels le nom de « pharmaciens ». Pour devenir apothicaire à Troyes, il fallait faire 4 ans d’apprentissage auprès d’un apothicaire en fonction, étudier le latin et compléter son éducation par un an de conférences auprès de médecins de Paris ou de Montpellier, avant un examen. La visite de l’Apothicairerie de Troyes s’achève par une salle minuscule où l’on peut voir des objets religieux issus de la chapelle de l’Hôtel-Dieu-le-Comte. Comme beaucoup d’hôpitaux de l’époque, celui-ci soignait les maux du corps mais aussi ceux de l’esprit. Si ce musée vous plaît, vous pouvez retrouver les horaires et tarifs sur le site. Voilà pour cette découverte de 3 musées de Troyes… parmi tous ceux que compte la ville ! Vous pouvez lire mon guide sur la ville pour préparer un séjour sur place!
L’Assomption (du latin adsumere, (prendre avec soi) est une fête chrétienne célébrant le jour de l’entrée de Marie au Ciel.
A Jérusalem au VIème siècle, l’Assomption portait le nom de la fête de la Dormition (sommeil de la Vierge et élévation de l’âme seule). C’est vers 594 à Rome que le terme « Assomption » a été pour la première fois formulé.
La résurrection de Marie, Mère de Dieu, représentée à Rome par une fresque de la basilique souterraine de Saint-Clément, n’a pourtant été reconnue par les catholiques que le 11 octobre 1954, après la publication par le pape Pie XII du dogme de l’Assomption.
La fête de l’Assomption, un symbole pour la France. Selon la liturgie, la Vierge Marie est la patronne principale de la France. C’est Louis XIII, qui, à la naissance de son premier enfant (Louis XIV) après 22 ans de mariage, décida de prendre la Sainte Vierge comme protectrice du Royaume de France.
La Vierge Marie est aussi la patronne des Acadiens (peuple francophone du Canada, distinct des Québécois) depuis 1881.
La fête de l'Assomption est un jour férié en France, en Espagne, au Portugal, en Italie, en Grèce, en Belgique et au Luxembourg, mais elle ne l'est pas dans les autres pays d'Europe.
Le jour "J" de la fête de l’Assomption : Une messe est célébrée dans la plupart des églises chrétiennes catholiques. Dans certaines paroisses se déroule une procession exhibant la statue de la Sainte Vierge. La statue est transportée sur les épaules des porteurs la veille ou le soir du 15 août, soit autour de l’église, soit de l’église vers une chapelle.
Le château du Wawel à Cracovie, une visite aux multiples facettes par Marlène .
Pendant mon séjour en Pologne, j’ai décidé d’aller visiter le château du Wawel à Cracovie. Des touristes norvégiennes rencontrées dans les mines de sel de Wieliczka m’avaient dit quelques jours plus tôt qu’elles n’avaient pas pu rentrerdans le château du Wawel tant la file d’attente était impressionnante. Tenant compte de cette sage remarque, j’ai décidé d’y aller dès l’ouverture ! Le château de Cracovie fait partie des lieux d’intérêt incontournables de la ville, il est donc très prisé et le week-end, il faut visiblement s’armer de patience pour y accéder. En semaine et à l’ouverture, la situation était bien différente et j’ai pu accéder très rapidement au guichet. Château du Wawel à Cracovie. Le château du Wawel, une visite compliquée ? La visite du château du Wawel me faisait un peu peur car j’avais lu des commentaires catastrophiques sur le web de la part des internautes concernant l’organisation des lieux. Accéder au château ressemblait à un casse-tête chinois : impossible de tout visiter d’un coup, il fallait apparemment réserver chaque « bout » de visite indépendamment, certaines parties étant accessibles en visite libre et d’autres avec un guide… ou alors en visite libre maisà un horaire imposé ! Je m’attendais donc à un véritable parcours du combattant… et en réalité, c’est plutôt simple ! Choisir son programme de visite. Le château est « découpé » en plusieurs zones. 5 zones sont des expositions permanentes, accessibles toute l’année : -Les appartements royaux (Royal Private Apartments). -Les joyaux de la Couronne et l’armurerie (Crown Treasury and Armoury). -L’exposition d’Art Oriental (Oriental Art). -Le Wawel Perdu, une exposition axée sur l’histoire et l’archéologie de la colline (The Lost Wawel). -Les salles de réception d’Etat (State Rooms). En plus de ces 5 expositions permanentes, il y a 3 expositions ouvertes seulement une partie de l’année : -Dragon’s Den – Une petite grotte où l’on vous racontera la légende du dragon du Wawel. -Sandomierska Tower – Une tour qui surplombe les alentours. -Une visite guidée en extérieur, axée autour de l’architecture et des jardins du château de Cracovie (Wawel Architecture and Gardens). Et en plus de tout ça, il y a une cathédrale à l’intérieur même de l’enceinte du château du Wawel ! On peut entrer librement dans le château pour admirer les cours et l’architecture… mais ensuite, si vous voulez visiter la cathédrale et/ouune ou plusieurs exposition(s), vous pouvez composer votre programme à la carte ! La billetterie du château du Wawel. Ce que je vous conseille, c’est de lire le descriptif de chaque zone sur le site du château du Wawel et d’identifier à l’avance ce qui vous attire le plus. Par exemple, pour ma part, j’avais choisi de visiter les « State Rooms » et les « Royal Private Apartments » ainsi que la cathédrale. Quand vous arrivez au château, il y a deux billetteries séparées :La billetterie du château pour toutes les expositions. Au-dessus des guichets, un compteur vous indique le nombre de places restantes pour chaque visite sur la journée en cours. Vous dites simplement à la personne de l’accueil quelles expositions vous voulez visiter, elle les coche sur une petite carte et indique les horaires où vous devez vous présenter à chaque visite. Si vous parlez anglais, il y a beaucoup plus de choix au niveau des horaires pour ce qui est des visites guidées.La billetterie de la cathédrale, qui se trouve en face de l’entrée du monument.Entre deux visites « en intérieur », vous pouvez en profiter pour vous promener dans l’enceinte du château ou pour grignoter dans la brasserie du Wawel, avec sa terrasse qui donne sur la grande cour et la cathédrale. L’avantage, c’est que la terrasse est protégée par de grands parasols donc qu’il fasse beau ou qu’il pleuve, on peut en profiter pleinement ! Le château du Wawel à Cracovie et sa cathédrale. L’histoire du château du WawelLa colline du Wawel, sur laquelle le château de Cracovie est construit, a très tôt été peuplée et la première « version » de la cathédrale du Wawel aurait été construite dès le 11e siècle pour devenir le siège de l’évêché. Au fil des siècles, différentes parties du château se sont ajoutées, fruit de constructions successives. Le clocher de droite de la cathédrale sur cette photo (Silver Bell Tower) date par exemple du 12e siècle : La cathédrale du Wawel face à l’entrée.
La tour Sandomierska, comme de nombreuses autres tours et les remparts, date du 14e siècle : Tour Sandomierska, château du Wawel.
En route pour la cathédrale du Wawel !J’avais environ 1h15 devant moi avant ma seconde visite de la journée, celle des appartements royaux… donc j’en ai profité pour aller visiter la cathédrale du Wawel (de son nom complet « basilique-cathédrale Saints-Stanislas-et-Venceslas de Cracovie », à vos souhaits !). La cathédrale étant située dans une autre cour que celle où je me trouvais, j’ai pu profiter du trajet pour découvrir un peu mieux l’architecture du Wawel. Remparts sur la colline du Wawel.
Le château du Wawel est vraiment un très beau lieu à explorer même si, très clairement, c’est LE lieu touristique de Cracovie par excellence. On croise des groupes de touristes à la pelle, des jeunes, des vieux, des scolaires, des tour operators… Comme le château est immense, on en profite sans trop se marcher dessus. Il faut reconnaître qu’il y a néanmoins tous les désagréments du tourisme de masse : les gens qui te bousculent pour faire leur selfie (peut-être que la cathédrale ne sera plus là dans 17 secondes, qui sait ?), le guide qui te braille dans les oreilles pour rassembler ses ouailles, le fait de devoir attendre dans une salle que le groupe précédent de la visite guidée l’ait quittée… Mais la beauté du château du Wawel fait relativiser les choses. Bien que l’on soit au mois d’octobre, les extérieurs étaient très fleuris, le dôme doré de la cathédrale étincelant… La cathédrale du Wawel.
A côté de la cathédrale, on trouve une petite place dédiée à Jean-Paul II, avec une sculpture très réaliste. L’ancien pape avait toujours adoré la cathédrale du Wawel : c’est là qu’il avait célébré sa première messe en tant que prêtre, en 1946, à la mémoire de sa mère (morte quand il avait 8 ans), de son père (décédé quand il avait 21 ans) et de son frère (lui aussi décédé très tôt). C’est aussi là que Jean-Paul II a été nommé archevêque puis cardinal.Une fois pape, il a rendu de nombreuses visites à la Cathédrale. Jean-Paul II est une figure très appréciée en Pologne. Ça ne tient pas seulement à son statut d’enfant du pays mais sans douteaussi à un attachement plus profond des Polonais à la religion catholique. On trouve dans le pays plein de chapelles qui lui sont dédiées, des boutiques et des lieux de recueillement. Cour dédiée à Jean-Paul II, château du Wawel.
La cathédrale du Wawel se visite assez rapidement. On peut y entrer librement mais si vous voulez accéder au clocher, à la crypte et aux expositions, il faut acheter un billet face à l’entrée de l’édifice. Elle n’a rien à voir, en termes de splendeur, avec la basilique Sainte-Marie de Cracovie. Les photos ne sont pas autorisées dans la nef :encore une fois, la Pologne est un pays très catholique et tout est fait pour que les gens désireux de prier ne soient pas trop dérangés par les touristes. La cathédrale est devenue au fil des siècles le lieu où reposent les présidents et Rois de Pologne. On peut y voir de nombreux objets liés aucouronnement, à la papauté et des cadeaux adressés à la cathédrale. Je n’ai pas apprécié la première partie de la visite, autour de la nef : trop de monde… et beaucoup d’irrespect de la part de certains touristes. Un adolescent qui visitait la cathédrale avec sa classe s’est « amusé » à souffler tous les cierges qui étaient allumés dans l’église… et personne parmi les encadrants de son groupe ne lui a dit quoi que ce soit (bien qu’ils aient vu son geste). En revanche, j’ai beaucoup apprécié la deuxième partie de la visite : elle consiste à monter dans un clocher de la cathédrale. Imaginez des escaliers en bois très étroits, assez raides, qui se fraient un chemin au milieu d’une charpente monumentale. On passe par d’étroites ouvertures entre les poutres, il y a des cloches suspendues… Dans le clocher de la cathédrale du Wawel.
Cette tour, l’une des trois de la cathédrale du Wawel, était initialement une tour de défense, convertie en clocher au 15e siècle. On a l’impression d’être un enfant jouant dans un grenier d’un genre unique ! Les escaliers sont tellement étroits qu’on ne peut même pas s’y croiser. On finit par arriver dans une salle lumineuse, avec une ouverture grillagée qui offre une jolie vue sur les toits de Cracovie, même si la météo était maussade lors de ma visite ! Les photos sont autorisées dans cette partie de la cathédrale du Wawel. C’est aussi là que se trouve l’énorme Sigismund Bell (cloche de Sigismond), une cloche en bronze créé par un artisan de Nuremberg en 1520 sur commande du roi Sigismond Ier le Vieux. Il a fallu rehausser le clocher pour qu’il puisse accueillir la cloche ! C’est un sacré gros bébé : 12600 kilos de cloche ! La cloche Sigismond.
Les appartements royaux du château de Cracovie. Hop, c’est l’heure de la visite suivante… et cette fois-ci, il s’agit d’une visite guidée des appartements royaux du château du Wawel ! En effet, le château a longtemps été une résidence royale avant que le pouvoir ne soit transféré à Varsovie. Pendant l’Occupation de la Pologne par les nazis, le gouverneur général Hans Frank (condamné à mort au procès de Nuremberg) y avait aussi établi ses quartiers. La visite des appartements royaux a dégénéré en vrai fou rire avec quelques touristes rencontrés sur place.En effet, la guide était pour le moins étrange On avait l’impression qu’elle avait appris son texte par cœur en anglais et qu’elle récitait. En prononçant absolument TOUT sur le même ton, qu’elle raconte une anecdote, qu’elle donne une information (« Attention à la marche », « Onva passer dans la salle suivante »). Pas une seule intonation ^^ Même son « au revoir et merci » était sur le même ton que le reste de la visite. Résultat : un fou rire communicatif (discret tout de même, restons polis !).Là encore, les appartements étaient très riches en mobilier, tapisseries et peintures. Une partie était destinée aux invités du Roi, une autre aux serviteurs du Roi tandis que le Roi en question logeait dans les tours royales. On peut visiter la chambre, avec son téléphone à l’ancienne (« l’arrière-arrière-grand-père de votre smartphone » dixit la guide) ; la salle de bain et sa baignoire très profonde, du marbre de Carrare partout… Les choix décoratifs sont très différents d’une salle à l’autre : baroque, classique, style Renaissance… On apprend au passage que les serviteurs du Roi passaient la majeure partie de leur temps à attendre les ordres du Roi puis à galoper dans le château de Cracovie pour les exécuter. Pour tuerle temps, ils mangeaient copieusement et possédaient des jeux. Nous avons notamment vu une très belle boîte de jeu en marqueterie pour jouerau backgammon (le « trik-trak » en polonais). Autre anecdote : la plupart des gens dormaient presque assis dans les lits que l’on voit, car une vieille superstition disait qu’on risquait la mort subite en dormant allongé. Au passage, on buvait beaucoup et tout le temps ; il y avait dans presque chaque pièce des contenants pour refroidir le vin ! Parmi les autres choses qui m’ont amusée, une table servant à vérifier la monnaie : les banquiers s’y installaient, avec un pot métallique sur la table. Ils y jetaient les pièces et savaient reconnaître au bruit si le métal était authentique ou pas ! La plupart des pièces étaient pourvues de constructions à mi-chemin entre le poêle et le four. On les alimentait avec du charbon que l’on montait dans le château depuis la cour intérieure. Bilan de ma visite du château du Wawel. J’ai choisi de ne pas visiter les autres expositions du château. On m’en avait déconseillé certaines en me disant qu’elles ne valaient pas le coup (comme la grotte du dragon), les expositions temporaires n’étaient plus accessibles en octobre et d’autres ne m’attiraient pas. J’ai donc passé simplement une demi-journée au château de Cracovie mais si vous voulez tout voir, on peut très facilement y rester une journée entière ! Si je retourne un jour sur place, j’en profiterai peut-être pour poursuivre la visite ! Le château m’a laissé un souvenir mitigé : j’ai adoré les extérieurs, l’architecture très riche avec des styles très différents d’un lieu à l’autre, la possibilité de monter dans la cathédrale… J’ai moins aimé l’attitude de certains touristes (hélas classique pour un lieu si fréquenté) et le côté un peu « old school » des visites. Quelques infos pratiques sur le château pour conclure cet article. La colline du Wawel est accessible dès 6h du matin. La billetterie ouvre autour de 9h, il y a deux guichets : l’un au niveau du « Visitor Centre » dans la grande cour du château (celui où je suis allée) et un deuxième ouvert seulement pendant la belle saison, au niveau de la rue Kanonicza en allant vers le château. Les visites guidées se déroulent entre 9h et 17h en règle générale, il peut y avoir des changements certains jours ou à certaines saisons donc je vous conseille de vérifier sur le site web en amont. Beaucoup d’expositions sont fermées le lundi… En été, certaines ouvrent le lundi matin à titre exceptionnel (Joyaux de la Couronne & Armurerie + Wawel Perdu). Vue depuis la Cathédrale du Wawel.
Si vous avez besoin d’aller aux toilettes, je vous conseille les toilettes du Visitor Centre et pas celles qui se trouvent dans la cour du fond du château car c’est là que vont tous les groupes qui attendent l’heure de leur visite. Si vous voulez profiter d’une jolie vue du château de Cracovie pour vos photos, deux spots à connaître : Traversez la Vistule par le pont Grunwaldzki et descendez sur la droite, au bord de l’eau.Allez sur le pont Debnicki, super vue garantie et assez magique la nuit !C’est amusant mais plus l’on voyage, plus notre esprit établit des liens entre les différentes villes que l’on découvre. Par exemple, l’université de Cracovie est la deuxième plus ancienne d’Europe après celle de Prague (ville que j’ai visitée deux mois plus tard) ; le peintre de la cour de Sigismond au Wawel était Hans Dürer, le petit frère d’Albrecht Dürer dont j’ai vu la tombe à Nuremberg… et j’ai récemment échangé à Paris avec Philippe Lemberg, auteur d’un livre sur la Seconde Guerre Mondiale qui parlait à la fois de Cracovie et de Nuremberg… Je crois que ça illustre toute la richesse du voyage ! J’ai moi-même du mal à imaginer que je détestais l’histoire à l’école alors qu’aujourd’hui, je prends plaisir à acquérir au moins quelques connaissances de base sur les lieux que je visite. C’est une façon très ludique de se cultiver !
Ce commentaire a été modifié le 15/08/2018 à 08:32
Le 15 août pour les Français qui travaillent l’été est un moment très attendu ! En effet, il s’agit d’un jour férié qui permet de prendre des mini-vacances ! Tout comme le 14 juillet d’ailleurs !
Si le 15 août tombe un vendredi ou un lundi, c’est super car tout le monde est assuré d’avoir un week-end de trois jours ! Néanmoins, il vaut mieux être prévoyant et partir le jeudi en fin d’après-midi maximum, pour éviter d’être pris au piège dans les embouteillages, les fameux bouchons du 15 août. Dans la plupart des entreprises, il est aussi possible de faire le pont du 15 août ! Si le jour férié est un mardi ou un jeudi, vous pourrez peut-être prendre un jour de congé pour faire le pont et avoir 4 jours de vacances !
Connaissez-vous la différence entre un jour de congé, un jour férié et un jour chômé ? Il s’agit de trois jours où on ne travaille pas, mais pour des raisons différentes.
Un jour de congé est un jour de vacances pour les salariés. Tout salarié a droit à un certains nombres de jours de congés payés par an. Pour faire le pont, il peut donc poser un jour de congé payé et sera rémunéré comme s’il avait travaillé. Il peut également, avec l’accord de son employeur, poser un jour de congé sans solde. Il ne travaillera pas, mais ne sera pas payé non plus.
Un jour chômé est simplement un jour où on ne travaille pas. Ainsi, le dimanche est souvent un jour chômé. A la différence des jours ouvrés qui sont travaillés.
Un jour férié est un jour de fête civile ou religieuse ou bien de commémoration. En France, il existe 11 jours fériés : le 1er janvier, le lundi de Pâques, les 1er et 8 mai, l’Ascension, le lundi de Pentecôte, le 14 juillet, le 15 août, le 1er novembre, le 11 novembre et Noël. Traditionnellement, les jours fériés sont chômés, mais ce n’est pas une obligation. Selon les entreprises et les secteurs d’activité, les jours fériés pourront être travaillés ou non. S’ils tombent un jour normalement ouvré et si les gens ne travaillent pas, les jours fériés sont rémunérés comme un jour normal, mais s’ils sont travaillés, ils peuvent être payés double. En France, seul le premier mai est un jour férié obligatoirement chômé, selon le Code du travail, et obligatoirement payé double s’il est travaillé.
15 août : une Fête Religieuse
Avant d’être un jour férié ou un jour chômé, le 15 août est une fête religieuse. Il s’agit de l’Assomption de Marie, c’est-à-dire sa montée au ciel : corps et âme. Vierge de tout pêché, le corps de Marie ne pouvait connaître la dégradation dans la mort.
C’estLouis XIII qui popularise la fête du 15 août en France, en 1638. N’ayant toujours pas d’héritier, il se tourne vers Marie pour lui demander son aide. Pour cela, il demande à ses sujets d’organiser des processions en l’honneur de la Vierge Marie. Ayant eu un héritier, le futur Louis XIV, l’année d’après. Les processions du 15 août devinrent une tradition, encore nombreuses aujourd’hui. À Paris, il s’agit même d’une procession fluviale sur la Seine le 14 août et une procession pédestre, plus traditionnelle, le 15 août. Le 15 août est alors devenu un jour chômé pour permettre aux croyants d’exercer leur foi. Le terme d’Assomption n’apparaît qu’en 1950 avec le Pape Pie XII qui rend officiel le dogme de l’Assomption.
15 août : la Fête Nationale
En 1806, Napoléon Bonaparte alors Empereur décrète que le 15 août deviendra la Saint Napoléon. Cette date n’a pas été choisie par hasard. Il s’agit en fait du jour designature du Concordat de 1801 rétablissant la religion catholique en France et c’est aussi le jour de naissance de Napoléon. Ce jour-là représentait donc la Saint Napoléon, le rétablissement de la religion catholique et le jour de la Vierge Marie. Le 15 août deviendra donc entre 1806 et 1813 tout naturellement la Fête Nationale Française. Et ce n’est qu’en 1880 que le 14 juillet deviendra l'actuelle Fête Nationale et que le 15 août sera déclaré jour férié.
Ce commentaire a été modifié le 14/08/2018 à 21:01
Financé par la sécurité sociale néerlandaise, le village Alzheimer « Hogewey » (situé à une vingtaine de kilomètres d’Amsterdam) a été conçu dans le cadre d’un traitement expérimental pour les personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer. L’idée sera de s’éloigner de l’environnement hospitalier classique pour offrir aux résidents un cadre de vie « normal ». Il comprend 23 maisons ainsi qu’un café, un restaurant, un supermarché et un théâtre. « Hogewey » a très vite remporté un vif succès aux Pays-Bas, où l’on compte actuellement plus de 100 000 personnes atteintes d’Alzheimer sur environ 17 millions d’habitants (85 % d’entre elles sont d’ailleurs maintenues à domicile). A voir les photos de ce village, on ne peut que remercier ceux qui étaient derrièrecette idée puisqu’ils ont pensé au confort des malades atteints d’Alzheimer ou de démences avancées.
Ce commentaire a été modifié le 14/08/2018 à 17:48
Ces photos sont historiques et pourtant elles sont très rares ! Époustouflant...
Certaines photos sont vues par peu de personnes alors qu'elles sont considérées comme historiques. On vous les fait découvrir, maintenant.
On pense avoir tout vu dans les manuels scolaires. Et pourtant, quelques trésors photographiques, véritables témoins de leur époque, restent malheureusement oubliés. On vous propose donc de découvrir (ou de re-découvrir) certaines d’entre elles, pas assez médiatisées, et qui méritent d'être vues par le plus grand nombre. Certaines sont impressionnantes, d'autres fortement symboliques. Les voici :
En 1885, la tête de la statue de la liberté est dévoilée à Paris et prise en photo avant qu'elle soit envoyée avec le reste du corps, à New York, aux États-Unis.
En 1896, ont lieu les premiers Jeux Olympiques de l'ère moderne, à Athènes. Voici la première course de marathon.
Cette photographie a été prise en 1912. Il s'agit de la dernière photographie prise du Titanic avant qu'il ne coule.
En 1917, un officier anglais prend en photo une guerre des tranchées durant la Première Guerre Mondiale. Impressionnant...
Trois jeunes originaires de l'Ohio s'amusent à bord de leur nouvelle voiture en 1924.
Un des premiers dessins de Mickey Mouse par Walt Disney. C'était en 1928, pour le court-métrage « Steamboat Willie ».
Voici Charles Ebbets à qui l'histoire attribue le célèbre cliché « Lunch atop a skyscraper » en 1932, au 69ème étage du GE Building.
La fameuse photo Lunch atop a skycraper.
Le pont de Golden Gate à San Francisco en pleine construction, en 1937.
Le colonel Anthony Joseph Drexel Biddle était un expert en combat à mains nues. Il a ordonné à ses hommes de la Marine de le défier au combat, armés de baïonnettes. Aucun d'eux n'est parvenu à le battre et le colonel les a tous désarmés.
Miroir Géant Dans Le Désert De Sel De Salar De Uyuni En Bolivie... Source : Le salar d'Uyuni est un vaste désert de sel situé sur les hauts plateaux du sud-ouest de la Bolivie. Wikipédia Salar D'Uyuni Bolivie > Altiplano, Andes > Salar d'Uyuni À 3 650 m d’altitude, Salar d'Uyuni est un immense désert de sel, le plus grand du monde. Il recouvre l’équivalent de deux départements français. Sur 40 m d’épaisseur alternent couches de sel et de glaise : l'endroit est fascinant, d'une blancheur étalée avec l'horizon à l’infini... d’une platitude parfaite. Dessus, on trouve quelques îlots avec des cactus de 10 à 12 m de haut. Dans cet enfer blanc, quelques centaines d’hommes piochent, creusent à longueur d’année...Pour dégager des briquettes de sel non iodé. Ces damnés de la terre sont payés une misère. Auprès d'eux passent les jeep et les minibus qui conduisent les touristes en excursion sur le Salar d'Uyuni, où la température peut descendre à -25° l'hiver.
Très belle vidéo prise à Salar de Uyuni. Un désert de sel en Bolivie étendu sur 12 500 km² est situé à 3700 mètres d'altitude. Il est le résultat de l'assèchement d'un lac d'eau de mer. Le ciel se reflète dans ce désert de sel, ce qui donne un paysage époustouflant. On avait déjà eu l'occasion de voir cet endroit sur Koreus.com, avec la vidéo du...tour de monde de Matt Depuis Uyuni nous partons en véhicule 4X4 pour suivre une piste en direction du salar de Uyuni et du village de Colchane...Connu pour la transformation du sel. Nous entrerons sur le fameux Salar de Uyuni, le plus grand désert de sel au monde avec une superficie de 10 582 km². Ce Salar a la particularité de contenir une réserve de 9 millions de tonnes de Lithium, 40% de la production mondiale. Traversée du salar qui nous emmène à Coquesa (3900 ms), point de départ de notre marche sur les pentes du volcan Tunupa. Trois heures de marche sont nécessaires pour arriver au mirador du Tunupa (4727 ms - Ascension partielle). Magnifique panorama sur le cratère, le salar région qui vous permettrons d'admirer la grandeur des lieux à leur juste valeur. Au retour descente par le même itinéraire jusqu' au véhicule (2h) . Nuit en bordure du salar dans le village de Jijija.
Échappez-Vous Dans La Région De Compiègne... Par Léa Billon
Château, abbaye, forêt,... Stoppez le temps à l'occasion d'un séjour dans les environs de Compiègne... Et découvrez avec émerveillement les trésors cachés que recèle cette région.
Flâner À Gerberoy...Joyau De L'Oise. Ruelles pavées, maisons de poupée en torchis et à pans de bois colorés, roses trémières et glycines qui se languissent sur les vieilles pierres,... Gerberoy est une petite cité fleurie reconnue comme un "des plus beaux villages de France". Un décor cinématographique qui n’a pas échappé à la série Maupassant ou au film...Un amour de sorcière avec Vanessa Paradis. Suspendu dans le temps, Gerberoy a aussi la particularité d’être l’un des plus petits villages de France avec moins de 100 habitants. Jadis le théâtre d’une histoire agitée, plusieurs fois assiégée, brûlée et démantelée, Gerberoy devra attendre l’arrivée du peintre impressionnisteLe Sidaner pour devenir cette petite cité réputée au-delà des frontières de la Picardie. La ruelle Saint-Amant et ses noisetiers, la fameuse maison bleue qui date de 1690, les remparts, la tour Charlemagne, les jardins en terrasse de Le Sidaner et même un mini-vignoble sur les hauteurs de la ville lui donnent ce cachet bucolique si particulier. Surnommée "le village aux mille rosiers", c’est un festival de couleursrouge, blanche, saumon, jaune, rose, violette en pleine floraison.
Découvrir Le château De Pierrefonds. Près de Compiègne, découvrez le château de Pierrefonds, démantelé au XVIIe siècle et recréé au XIXe siècle par l'architecte Viollet-le-Duc en une extraordinaire interprétation du Moyen Âge et de la Renaissance. Parcourez le chemin deronde et admirez la perfection des décors des appartements impériaux.
Se Promener Dans La Vallée De L’Automne... Ruines gallo-romaines, abbayes, églises rurales du 11ème siècle au 19ème siècle, châteaux et manoirs, villages authentiques, fontaines, puits etlavoirs... sont autant de haltes à faire lors d'une promenade dans la vallée.Vous pourrez découvrir à Bonneuil-en-Valois, l'Abbaye Royale Notre-Dame de Lieu-Restauré et admirer sa rosace. Et pourquoi ne pas profiter d'un détour à Morienval pour visiter la charmante Abbatiale Notre-Dame. Les amoureux des vestiges antiques pourront aussi découvrir les ruines gallo-romaines de Champlieu à Ourrouy. Sur votre chemin, peut-être vous dirigerez-vous vers le Manoir du Plessis du Bois datant du 15ème siècle et situé à Vauciennes, aux portes de la forêt domaniale de Compiègne. Prenez le temps d'apprécier la faune et de la flore local, qualifiées par les chercheurs d'« oasis de diversité biologique ». Sur seulement 43 km carrés, la vallée recense plus de 750 espèces végétales alors que toute la Picardie en compte 1250. Sur ce nombre exceptionnel de plantes, 16 sont légalement protégées. La faune est également très diverse, 211 coléoptères différents, 119 espèces d’oiseaux, une cinquantaine de mammifères sauvages, 7 espèces d'insectivores, 8 de carnivores, 16 de rongeurs. La loi protège 15 d'entre elles. Peut-être rencontrerez-vous quelques-unes de ces espèces, des amphibiens ou encore des reptiles.
Remonter Le Temps Au Donjon De Vez. Le Donjon de Vez conjugue patrimoine et modernité, tel un interstice entre l’époque médiévale et contemporaine.Classé Monument Historique en 1906, le Donjon de Vez est un lieu incontournable du patrimoine français. Situé au cœur de l’Oise, véritable forteresse médiévale, avec ses murailles, ses courtines et ses mâchicoulis, le Donjon de Vez est devenu en 1987 unlieu dédié à la création contemporaine. Abritant un ensemble de sculptures monumentales, le Donjon et son parc, labellisé « Jardin Remarquable » par le ministère de la Culture en 2007... Le donjon bénéficie d’une mise en valeur originale qui allie installations in situ et architecture féodale. Déguster Le Rollot. Le Rollot de la Somme est le seul fromage picard existant. Sa fabrication remonte au Moyen-âge.Le Rollot est un fromage (parfois en forme de coeur), avec une pâte molle,à la croûte orangée et lavée. Il est fabriqué par des éleveurs laitiers mais également par quelques fabriques industrielles. Sa distribution est essentiellement réalisée sur les marchés ou sur les lieux de fabrication pour garder l’aspect typique et traditionnel du fromage. La qualité du Rollot est assurée par des contrôles réguliers tant sur le lait que sur le produit fini. Mais c’est aussi grâce au savoir-faire du fromager qui perpétue des gestes ancestraux que le Rollot de la Somme garde cette texture crémeuse. Randonner En Forêt De Retz. D'une superficie de 13 225 hectares, la forêt de Retz est la première forêt domaniale du département de l'Aisne et l'un des plus grands massifs forestiers français.60 kilomètres de routes forestières et 560 kilomètres de laies et chemins forestiers, formant près de 400 carrefours, permettent d'en découvrir les différents aspects...Les trésors cachés, parmi lesquels l'Allée Royale, l'étang de Malva, l'ermitage Saint-Hubert, le fleuron du circuit des Pots, la cave du Diable et les bruyères de Gondreville...On se croirait transporté dans une autre forêt tant la végétation y est différente du reste du massif, la fontaine du Prince et les étangs de la Ramée, mais aussi la pierre Clouise...C'est sans doute le site le plus célèbre de la forêt de Retz.La plupart de ces circuits pédestres sont praticables à VTT. Des pistes cavalières permettent également la pratique de la randonnée pédestre (la liste des rendonnées pédestres ou VTT en forêt de Retz). Visiter L'Abbaye De Longpont. A la lisière orientale de la forêt de Retz, dans la vallée de la Savière,se dresse l’Abbaye de Longpont. Que vous arriviez à travers la forêt ouen descendant du plateau Soissonnais, vous serez éblouis par ces ruinesimposantes figées dans leur écrin de verdure depuis la révolution française. Passant la porte en ogive dans la façade vous pénétrez à l'intérieur des ruines de cette vaste Abbatiale du 12ème siècle. Vous découvrirez alors la face intérieure du fronton haut de 40m, la rosace béante, des voûtes et les grands arbres dominant les socles des piliers jusqu'au fond du chœur. La guide vous conduira ensuite dans le chauffoir, unique en son genre avecsa cheminée centrale. Puis vous pénètrerez dans les bâtiments pour admirer le vestibule et son grand escalier 18ème, et le cellier gothique (renseignements). Château de Pierrefonds - Musée/Monument/Site - Voir la fiche Donjon de Vez - Musée/Monument/Site - Voir la fiche Abbaye de Longpont - Musée/Monument/Site - Voir la fiche
Ce commentaire a été modifié le 14/08/2018 à 08:55
Vous avez prévu de visiter le Canada lors de votre prochain voyage? A vous les grands espaces,la nature sauvage, le gigantisme des villes nord-américaines, sans oublier l’hiver rigoureux et l’automne aux couleurs magnifiques! Afin de vous aider à organiser votre séjour, voici une liste des lieux d’intérêts, activités et choses à voir au Canada. Et peu importe la saison de votre voyage, vous trouverez de quoi vous émerveiller au pays des caribous! Alors, que faire au Canada?
1. Montréal
On commence notre top des choses à voir au Canada par la ville de Montréal, un passage pratiquement obligatoire lors de votre voyage! Voici les lieux d’intérêts que vous ne devez surtout pas manquer :
Le plateau Mont-Royal avec ses maisons typiques aux façades colorées et longs escaliers extérieur Le parc du Mont-Royal et son fameux belvédère pour bénéficier d’un panorama sur toute la ville Le Vieux Montréal, le quartier historique La basilique Notre-Dame de Montréal et son intérieur impressionnant Le Vieux Port pour faire une promenade le long du fleuve Saint-Laurent L’oratoire Saint-Joseph, un imposant édifice situé sur un des côtés du Mont-Royal Le conseil : Entre 2 visites, n’oubliez pas de gouter un plat typique du Canada, une poutine ! 2 camps s’opposent : ceux qui aiment et ceux qui détestent. Alors autant donc vous faire votre propre idée sur la question.
Montréal de nuit
2. Québec
Direction ensuite la deuxième ville de la province québécoise après Montréal, Québec. Ici, pas de buildings comme à Montréal, Québec est une petite ville à l’ancienne, de type plus européenne que sa grande sœur. Classée au patrimoine mondial de l’Unesco, elle a su conserver tout son charme et possède un cachet unique que lui confèrent ses maisons anciennes et ses petites ruelles. Personnellement j’ai adoré l’ambiance très chaleureuse qui y règne.
Tour d’horizon des lieux à voir lors de votre visite de la ville : Le château Frontenac, l’icône de la ville et l’un des hôtels le plus photographié au monde La promenade de la terrasse Dufferin offre une vue imprenable sur le château mais aussi sur le fleuve Saint-Laurent, l’île d’Orléans et la Basse-Ville de Québec Le quartier du Petit-Champlain, le plus vieux d’Amérique du Nord, avec ses ruelles piétonnes illuminées en toutes saisons et sa Place Royale où a été fondée la ville en 1608 La citadelle de Québec et ses fortifications Les plaines d’Abraham, un immense espace vert où sont organisées chaque été le Festival d’été de Québec. C’est le plus grand festival de musique du Canada, et on y retrouve de grands artistes internationaux tels que les Rolling Stones, Muse, Kendrick Lamar, Lady Gaga etc… Il y en a pour tous les gouts!
A quelques minutes en voiture de Québec, je vous conseille également d’aller voir les chutes de Montmorency. Vous ne le savez surement pas mais elles sont plus hautes que les chutes du Niagara. Leur débit est vraiment impressionnant et elles sont toutes aussi magnifiques en hiver lorsqu’elles sont gelées. Une passerelle située tout en haut permet de les traverser, sensations garanties!
Quebec
3. Les chutes du Niagara
Bon même si les chutes de Montmorency sont impressionnantes, il faut reconnaître qu’elles sont tout de même moins réputées que les fameuses chutes du Niagara. Les chutes du Niagara peuvent s’admirer sous toutes les coutures et de différentes façons :
En bateau bien sur ! enfilez votre poncho (bleu schtroumpf l’année de notre visite !), grimpez sur le bateau et c’est parti pour une bonne douche glacée ! Le bateau vous emmène au pied des chutes où le grondement de l’eau est saisissant et où vous pourrez ressentir toute la puissance qui s’en dégage. En ascenseur. Vous descendrez juste derrière l’immense rideau d’eau pour bénéficier d’une vue inédite. Ici aussi vous risquez d’être un peu mouillés.Depuis le haut de la Skylon Tower et sa terrasse panoramique Et pour la version « luxe », en hélicoptère. Ce n’est certes pas donné, mais c’est sans aucun doute une expérience dont vous vous souviendrez toute votre vie!
Les Chutes du Niagara
4. Toronto
Toronto se trouve non loin des chutes du Niagara, une bonne raison pour aller visiter la plus grande ville canadienne. Toronto ressemble beaucoup à New York avec ses gratte ciel, de nombreux quartiers réservés au shopping et certains avec une ambiance plus bohème. L’attraction majeure de Toronto restant sans conteste de monter tout en haut de la CN Tower . Il faut d’abord prendre l’ascenseur et en sortant un plancher de verre transparent permet d’admirer la vue 113 étages plus bas. Des baies vitrées permettent aussi d’offrir un panorama exceptionnel sur toute la ville. S’il vous en faut plus pour être impressionnés, pas de problème, je vous propose de tester la plus haute promenade au monde. Vous pourrez marcher sur le rebord de la tour simplement attaché par un harnais.
Liste des autres lieux d’intérêt à voir à Toronto : Le Musée royal de l’Ontario, le plus grand musée d’histoire naturelle du Canada L’Aquarium Ripley du Canada et ses 16 000 animaux marins Le quartier historique de la distillerie avec ses restaurants, ses galeries d’art et ses boutiques de vêtements branchés Le musée des Beaux-arts de l’Ontario Les îles de Toronto avec leurs charmantes maisons de vacances des années 20
Toronto
5. Les Mille-Iles
Lors de ma visite des Chutes du Niagara et de Toronto, j’en ai profité pour faire une balade en bateau aux Mille-Iles, un endroit un peu moins connu du Canada. Le plus sympa pour les visiter est d’opter pour une croisière d’une ou de plusieurs heures. Les bateaux partent des villes de Rockport, Gananoque ou Kingston. La plupart sont des bateaux touristiques (une cinquantaine de personnes à bord) mais vous pouvez aussi prendre un bateau privé. La croisière vous permettra de naviguer au milieu de quelques unes des 1865 îles. Toutes de tailles différentes, certaines abritent des cabanes ou des maisons plus luxueuses, voir même un château!
Les Mille Iles
6. Mont Tremblant
Mont Tremblant un des endroits les plus réputés du Canada pour y admirer les couleurs de l’automne canadien. Et oui, c’est ici que vous retrouverez les paysages de carte postale emblématiques, avec les arbres aux tons chauds et colorés. Les couleurs se déclinant du jaune au rouge intense. Si vous avez la chance d’être au Québec en automne, c’est à intégrer dans votre circuit! Une randonnée partant du bas du village et montant vers le sommet du Mont permet d’admirer le lac et ses arbres colorés avec différents points de vue. Ça grimpe pas mal!
En hiver, Mont Tremblant devient l’une des meilleures stations de ski du Canada et fait le bonheur des amateurs de glisse. Il y a une centaine de pistes et un snowpark de 7 hectares, avec rampes et barres de slides. Enfin, en été, vous y trouverez une piste de luge d’été, un mini-golf et vous pourrez bien entendu profiter de nombreuses activités nautiques sur le lac.
L’automne canadien à Mont Tremblant
7. Ottawa
Et si vous visitiezla capitale du Canada,Ottawa, lors de votre séjour ?
Petite liste des sites à voir à Ottawa : La colline du Parlement où se trouve le siège du gouvernement fédéral du Canada.Monter en haut de la tour de la Paix pour une vue à 360°Longer les bords du canal rideau, connu pour se transformer en la plus grande patinoire naturelle du monde en hiver Découvrir le quartier du marché BY, un quartier très animé toute la journée Visiter l’un des nombreux musées : le musée canadien de l’Histoire, le musée de l’Aviation et de l’Espace, le musée canadien de la nature, le musée des Beaux-arts du Canada, le musée canadien de la guerre.
Ottawa
8. Le parc national Banff
Le parc national de Banff offre quelques-uns des plus beaux paysages du pays. Nul doute qu’il a sa place dans mon top des choses à faire et à voir au Canada! Ce parc naturel est situé dans les Rocheuses Canadiennes, une chaîne de montagnes réputées comme faisant partie des plus impressionnantes du monde. Les paysages y sont tout simplement extraordinaires. Inscrit au patrimoine mondial de l’Unesco, c’est dans le parc national Banff que se trouvent les 2 lacs les plus photographiés au monde : le lac Louise et le lac Moraine. Grâce au limon charrié par l’eau des glaciers, leur couleur est en effet d’un intense bleu turquoise. Il faut le voir pour le croire ! Autre lac à voir dans le parc national, celui de Minnewanka, qui avec ses 21km de long est le plus grand de Banff. Autour de chacun des lacs, vous trouverez de nombreux sentiers de randonnée pour les admirer de tous les côtés et essayer de réaliser la parfaite photo souvenir.
Le parc national de Banff
9. Icefield Parkways / La promenade des glaciers
La promenade des glaciers (autoroute 93) est une des plus belles routes panoramiques du Canada, voire pour certains, du monde. Je vous conseille vivement de l’intégrer à votre programme lors de votre séjour. Sur près de 230 km elle relie les villes de Banff et Jasper en passant à travers les parcs nationaux. De nombreux parkings et belvédère ont été aménagés pour permettre de s’arrêter admirer les magnifiques paysages naturels et faire de belles photos. Des cascades, des canyons, des glaciers, des rivières, des lacs, les amateurs de nature seront comblés !
Sur la route, vous pourrez notamment voir : Le lac Bow, un des plus populaires Le lac Peyto à la particularité d’être en forme de renard ou de loup (selon les avis) Le lac Waterfowl Le glacier de Columbia Les chutes de Tangle La vallée des 5 lacs
Le conseil Sur le trajet, il est fort possible que vous aperceviez des animaux sauvages. Il est strictement interdit de les nourrir et de les attirer pour faire des photos. Le Canada est super strict à ce sujet !
La promenade des glaciers
10. Le parc national Jasper
Le parc national Jasper est le plus vaste des parcs des Rocheuses. Un des sites principaux de ce parc naturel sont les chutes d’Athabasca, alimentées par la fonte du même glacier. On peut également parcourir le glacier à pied ou en empruntant un bus avec d’énormes roues spécialement conçues pour rouler dessus.
A ne pas manquer également dans le parc : Le canyon Maligne profond de 50 mètres Le lac Maligne et l’île Spirit située au milieu Le lac Medicine. Pour les accros de randonnée, je vous conseille le sentier Skyline, qui vous fera découvrir les superbes paysages des rocheuses sur près de 43 km.
Le parc national Jasper
11. Rocky Mountaineer
Au Canada, vous pourrez profiter d’une activité insolite, le Rocky Mountaineer. Embarquez pour l’un des plus beaux voyages en train au monde et aussi l’un des plus couteux – Je préfère vous prévenir tout de suite! Le train permet d’admirer toute la beauté des rocheuses canadiennes en passant par le parc national de Banff et celui de Jasper.
Vous pourrez explorer des endroits inaccessibles en voiture dans la journée et la nuit vous dormirez dans de splendides hôtels car le train ne roule que de jour pour ne rien louper des paysages. Et comme c’est un train de luxe, d’excellents repas sont servis à bord !
Le Rocky Mountaineer
12. Visiter les autres parcs nationaux du Canada
Je vous ai parlé des parcs nationaux de Banff et de Jasper qui sont les 2 plus connus du Canada. Mais saviez-vous qu’au Canada, il en existe plus de 45 ? Pour tous les amateurs de plein air et de randonnée, le Canada est juste LA destination idéale.
Je vous propose un petit tour d’horizon des plus beaux pour que vous puissiez en inclure certains dans votre programme des choses à voir : Le parc national de l’Ile-du-Prince-Edouard permet de se baigner sur une de ses nombreuses plages de sable La réserve naturelle de Pacific Rim connue pour abriter l’un des meilleurs spots de surf au Canada Le parc national de la Péninsule Bruce réputé pour ses eaux turquoise Le parc national du Gros Morne et ses 100 km de sentiers de randonnée en pleine nature sauvage Le parc national des Hautes-Terres-du-Cap-breton dont le sentier Skyline vous permettra d’admirer le coucher du soleil sur le fleuve Saint-LaurentLe parc national de la Mauricie entre Montréal et Québec Le parc national Wood Buffalo, le plus vaste du Canada
Le parc national de l’île du Prince Edouard
13. Vancouver
Vancouver est une ville super agréable à découvrir lors d’un voyage au Canada, elle figure d’ailleurs régulièrement dans le top 5 des villes les plus agréables du monde. Mêlant habilement un centre urbain avec de beaux paysages naturels, la ville regorge de choses à faire.
Je vous donne quelques idées pour bien la découvrir : Se balader dans le parc Stanley Aller à l’île Granville pour faire le plein de produits locaux Traverser le pont suspendu du Capilano, 70 mètres au dessus de la rivière Parcourir le Seawall, une promenade en front de mer de 22km, le paradis des cyclistes et des joggeurs Visiter le jardin botanique VanDusen
Vancouver
14. La Gaspésie
La Gaspésie est une région phare à visiter, elle est d’ailleurs de plus en plus touristique. Peut-être est-ce du au fait que le National Géographic la classe depuis des années comme une des destinations canadiennes à voir impérativement.
Voici les principaux attraits qui font la renommée de la Gaspésie : Le parc national de la Gaspésie, un territoire idéal pour pratiquer la randonnée Le rocher percé en face du village de Percé (original non ?) La colonie de fous de Bassan qui a élu domicile sur l’île Bonaventure et dont vous pourrez vous approcher au plus près. Le parc national du Canada Forillon et ses paysages magnifiques de falaises plongeant dans la mer Les Jardins de Métis occupant plus de 100 hectares
La Gaspésie
15. Observer des baleines au Canada
Une des activités les plus mémorables à expérimenter lors de votre séjour au Canada, c’est d’aller observer les baleines. Le meilleur endroit pour tenter de les apercevoir c’est à l’embouchure du fjord du Saguenay, à Tadoussac plus précisément. Les baleines y trouvent de quoi se nourrir en abondance et y reviennent donc chaque année. A Tadoussac, vous aurez le choix entre plusieurs types de croisières: en gros bateau, en zodiac et même en kayak pour les plus courageux. La période la plus favorable pour ce type d’observation est de mi-mai à Octobre, mais les baleines sont en plus grand nombre en Septembre et en Octobre, donc si vous avez la chance de vous y trouver à ce moment-là vous pourrez certainement en voir.
Observer les baleines
16. Calgary
Calgary est une bonne ville étape pour tous ceux qui souhaitent visiter les parcs nationaux de Banff et de Jasper. Sa situation entre les rocheuses canadiennes et les prairies lui confère une attractivité unique. La ville en elle-même est très effervescente en toutes saisons même si elle est surtout réputée pour son concours annuel de rodéo, le Calgary Stampede qui a lieu chaque été en Juillet pendant 10 jours. Le festival attire plus d’un million de personnes et il est retransmit dans tout le Canada. Au programme, du rodéo bien sur, mais aussi des spectacles, des concerts et une fête foraine. Et surtout tous les matins vous pourrez profiter du petit-déjeuner de pancakes : partout dans la ville, des pancakes sont cuisinés et servis gratuitement et à volonté !
A part ça, à Calgary, n’oubliez pas de : Vous rendre au Winsport pour faire une descente en bobsleigh ou expérimenter la plus longue tyrolienne d’Amérique du Nord Visiter le village historique d’Heritage Park où vous pourrez monter à bord d’un train à vapeur ou d’un bateau à aubes Marcher le long de la rivière Bow et flâner sur l’île Saint Patrick Manger au Kensington Village qui regroupe pleins de bons restaurants Monter à la terrasse panoramique de la Calgary Tower pour profiter de la vue à 360° et marcher sur le plancher de verre Découvrir le musée Glenbow pour tout savoir sur l’histoire de la région Prendre en photo le pont de la Paix qui s’illumine la nuit .
La ville de Calgary de nuit, avec le pont de la paix au 1er plan
17. La Nouvelle Écosse
La Nouvelle Écosse est une région magnifique du Canada qui a su conservée tout son charme authentique. Réputée pour ses splendides paysages naturels mais aussi pour une nourriture à base de produis de la mer excellente, vous ne vous ennuierez pas une seconde en visitant cette région située sur la côte Est du Canada.
Tour d’horizon des principaux attraits de la région : Rouler sur les 300 km de la piste Cabot pour découvrir quelques uns des plus beaux panoramas côtiers de Nouvelle Écosse Visiter la ville de Lunenbourg, classée au patrimoine mondial de l’Unesco. C’est la ville coloniale la plus préservée d’Amérique du Nord Découvrir la capitale de la région, HalifaxRandonner dans le parc national des Hautes-Terres-du-Cap-Breton jusqu’au sommet de la falaise pour admirer le coucher du soleil (haut lieu de demande en mariage !) Se rendre au phare de Peggy’s Cove, un phare rouge et blanc dominant la baie pour faire la fameuse photo souvenir, emblématique de la région,
L’incontournable phare de Peggy’s cove, en Nouvelle Ecosse
18. Le Yukon
Le Yukon est une destination moins touristique du Canada. C’est par contre le rêve si vous souhaitez faire un séjour hors des sentiers battus dans le pays! La région offre des paysages sauvages de toute beauté où vous aurez en plus l’impression d’être seul au monde. L’occasion également de découvrir des peuples à la culture et aux traditions fascinantes, les Premières Nations.
Petite liste des tops des choses à voir au Yukon : Le parc national Kluane où se trouve le Mont Logan, le plus haut sommet au CanadaWhitehorse, la capitale, le point de départ idéal pour visiter la région La réserve faunique du Yukon pour observer les caribous et les bisons dans leur environnement naturel Le canyon Miles avec les sentiers de randonnée qui le borde Les sources thermales du Takhini Hot Springs et leurs bassins à 40°.
Le Yukon
19. Voir les aurores boréales au Canada
Votre voyage au Canada vous donnera l’occasion de découvrir un spectacle fascinant et merveilleux: les aurores boréales qui parent le ciel de teintes colorées. Pour cela, il faudra vous rendre dans le Nord du Pays, le plus près du pôle magnétique, c’est-à-dire à partir de 60 degrés de latitude. L’hiver est la saison où vous aurez le plus de chance d’en apercevoir car le ciel doit impérativement être dégagé et l’obscurité totale. Et bien sur il vous faudra veiller car la plupart se produisent entre 22h et 3 heures du matin.
Les endroits les plus réputés pour observer les aurores boréales se trouvent dans le Yukon et les Territoires du Nord-Ouest (vers Yellowknife). Vous pouvez également vous rendre au Nord-Est vers le Nunavuk et le Nunavit sur le territoire des Inuits.
Aurores boréales au Canada
20. Faire de la motoneige au Canada
Une des activités les plus répandues et un incontournable lors d’un circuit au Canada, c’est de faire une sortie en motoneige! (Aussi appelée Skidoo là-bas). Le Canada dispose de tout un réseau de pistes balisées où pratiquer ce sport en toute sécurité. Vous aurez le choix entre plusieurs excursions organisées, que ce soit pour quelques heures ou même quelques jours.
La plupart des provinces du Canada proposent cette activité. Cependant si vous êtes débutant, privilégiez les rives du fleuve Saint-Laurent et la région de Charlevoix qui possède des sentiers faciles.
Les Laurentides, La Lanaudière, La Mauricie, Le Saguenay Lac-Saint-Jean, les Cantons-de-l’Est et la Gaspésie sont autant d’endroits où vous pourrez vous éclater en motoneige.
Faire de la motoneige au Canada.
Ce commentaire a été modifié le 13/08/2018 à 21:17
Lors de mon récent week-end dans la région Grand Est, j’ai eu le temps de visiter 3 musées de Troyes : le Musée de l’Outil (la MOPO pour les intimes !), la Cité du Vitrail et l’Apothicairerie de l’Hôtel-Dieu-le-Comte. Je vais vous en dire un peu plus dans cet article !
La MOPO de Troyes, Musée de l’Outil et de la Pensée Ouvrière.
Derrière ce nom de musée long et intrigant se cache d’abord un lieu, l’Hôtel de Mauroy, construit vers 1560. Il a une histoire assez fascinante et si vous allez visiter le Musée de l’Outil de Troyes, vous ne pourrez pas vous empêcher de penser à toutes les petites jambes enfantines qui ont parcouru ces vieux murs. Pourquoi ? Je vais vous raconter l’histoire !
L’Hôtel de Mauroy… ou l’histoire d’une bonne action.
Tout commence au milieu du 16e siècle. Jean de Mauroy, représentant d’une très vieille famille bourgeoise de Troyes, fait l’acquisition d’une très belle propriété, la Maison de l’Aigle. Il décide de rénover totalement les lieux.
L’Hôtel de Mauroy à Troyes.
N’ayant pas d’enfant mais étant l’héritier d’une importante fortune, il décide avec son épouse de penser aux plus démunis et en 1563, il explique dans son testament qu’il souhaite que leur argent serve, après leur mort, à créer un établissement pour une douzaine d’enfants orphelins ou très défavorisés, afin qu’ils puissent apprendre un métier.
Jean Mauroy décède en 1570, sa femme en 1580… et deux ans plus tard, respectant leurs dernières volontés, un orphelinat ouvre ses portes dansl’Hôtel de Mauroy. Les enfants apprennent à filer la laine, puis le coton… et au 18e siècle, l’Hôtel de Mauroy devient une manufacture de bas.
C’est ce qu’on appelle la « bonneterie troyenne » qui, contrairement à son nom assez réducteur, ne consiste pas seulement à fabriquer des bonnets
Mais revenons à l’Hôtel de Mauroy ! Les enfants ont parfois du mal à manier les métiers à tricoter car ils manquent de force, on commence donc à embaucher des ouvriers extérieurs et c’est une véritable industrie qui se met en place.
Les petits ont un rythme qui, à notre époque, paraît terrible. Réveil à 5h du matin… et c’est parti pour 4h sous la responsabilité
d’un maître spirituel qui les forme aussi bien sur le plan moral que sur le plan culturel. Ils travaillent ensuite 2h dans les ateliers, avant une pause déjeuner. Puis ils enchaînent à nouveau 3h d’étude, 3h de travail à l’atelier, 1h de repas, 1h d’atelier… et enfin une courte heure de détente et de prière avant l’extinction des feux à 21h.
Bilan d’une journée : 7h d’étude, 6h d’atelier, 3h de repas/récréation… et 8h de sommeil.
Hélas, cette noble cause finit par être abandonnée car l’orphelinat coûte trop cher… Les orphelins sont placés ailleurs et l’Hôtel de Mauroy est loué « par petits bouts » comme habitation ou local commercial.
La ville s’en sert au 19e siècle pour loger des soldats, puis il redevient un lieu mi-commercial, mi-résidentiel et se délabre peu à peu
malgré son classement comme monument historique.
Au 20e siècle… l’Hôtel de Mauroy renoue avec l’enfance et devient un internat pour collégiens, jusqu’à la Première Guerre Mondiale où il est converti en hôpital. Quelques années plus tard, nouveau changement : un journal catholique reprend les locaux pour y installer son siège et son imprimerie.
En 1966, enfin, la ville de Troyes décide de racheter le bâtiment et de le confier aux bonnes mains des Compagnons du Devoir, avec une mission : le restaurer !
La naissance du Musée de l’Outil et de la Pensée ouvrière.
Les Compagnons du Devoir, tout le monde ne connaît pas ! Et pour comprendre ce musée de Troyes, c’est mieux de savoir de
quoi il s’agit ! C’est une association qui forme les jeunes à des métiers traditionnels, de beaux métiers d’artisanat exigeant des
savoir-faire pointus, avec une vraie notion de transmission.
Escalier exposé à la MOPO de Troyes.
Rejoindre les Compagnons est une mission de passionné… Le jeune en CAP doit réaliser un « travail d’adoption » pour montrer tout son intérêt pour lemétier qu’il apprend. Ce travail est jugé… et si le verdict est concluant, il devient alors un « aspirant » qui va partir sur les routespour son « Tour de France ». Pendant plusieurs années, il va se former pour apprendre, toujours plus, sur son métier, acquérir une expertise pointue tout en vivant en communauté.
Quand il est prêt, il réalise ce que l’on appelle un « chef d’oeuvre », un condensé de tout le savoir acquis pendant ces années de formation… Un chef d’oeuvre qui donne accès au statut de Compagnon. Voici un exemple de chef d’oeuvre exposé dans le Musée de l’Outil de Troyes :
Un chef d’oeuvre de Compagnon du Devoir.
C’est sans doute une superbe illustration de ce que l’on entend par « savoir-faire français ». C’est une belle aventure de transmission, de partage, de tradition.
La MOPO de Troyes a vu le jour car un prêtre – Paul Feller – était passionné par ces métiers ouvriers et par la complexité et la
multiplicité des outils nécessaires. Il a entamé une collection en 1957…et 12 ans plus tard, a décidé d’en faire cadeau aux Compagnons du Devoir, qui lui ont offert le plus beau des écrins en l’installant dans l’Hôtel de Mauroy.
Le Musée de l’Outil de Troyes, c’est donc tout ça. C’est cette belle histoire de rencontres, d’actes généreux, de passion et de travail… et ça se traduit par un état d’esprit où, de salle en salle, on montre au visiteur tout ce qu’il y a de beau dans ces métiers manuels.
Que voit-on dans le Musée de l’Outil de Troyes ?.
On voit des outils… Des outils qui vous font sourire, comme des compas en forme de jambes ! Des outils qui vous impressionnent par leur taille, laquelle laisse imaginer la force physique qu’il fallait déployer pour les manier… commecette forge reconstituée.
Atelier de forgeron – MOPO, Troyes.
Des outils petits mais incroyablement riches : qui imaginerait à quel point il existe une variété de clous impressionnante ? Et « cloutier » était un métier… que l’on vous raconte si bien qu’on l’imagine…
On découvre aussi que certains métiers ont changé de sens au fil du temps. Par exemple, j’ai appris que la vision du serrurier comme « celui qui s’occupe des serrures » était très restrictive. Le nom du métier vient de l’ancien français « serrer », qui voulait dire « fermer ». Le serrurier, à l’origine, s’occupe donc de tout ce qui sert à fermer un espace : les portes, les grilles, les balustrades, les balcons, les rampes d’escalier…
De même, le plombier a par le passé eu une image un peu différente du « monsieur qui vient réparer la fuite de la baignoire ». Il s’est
occupé de la distribution de l’eau, de la couverture (en plom
Vous allez être étonné de tous les métiers que vous découvrirez : le bourrelier, le relieur, le forgeron, le stucateur, le taillandier, le
cordonnier, le potier, le couvreur en tuiles…
Le tailleur de meules – Musée de l’Outil, Troyes
Le métier de stucateur – Musée de l’Outil, Troyes.
Le bâtiment est superbe, un audioguide permet de profiter d’explications complémentaires sur chaque vitrine… et cette visite m’a rendue très admirative du travail de ces artisans. J’ai pris conscience que bien souvent, je ne savais pas nommer le tiersdu quart de la moitié des outils que je voyais… alors que pour des gens, ils ont eu un sens, ils ont représenté leur quotidien, ils ont façonné des choses palpables.
Il y avait aussi un vrai sens du recyclage, où les outils ne se jetaient pas mais se réparaient, se transmettaient, où l’on imprimait sa marque dessus en les gravant.
J’ai déjà beaucoup de respect pour ces professions parfois difficiles physiquement, je trouve dommage qu’en France, on décourage parfois les jeunes qui ne sont pas très « scolaires »… au lieu de leur montrer à quel point c’est aussi très beau de créer des choses de ses mains. On a besoin de ces métiers… et le versant plus triste de la MOPO de Troyes, c’est qu’elle fait prendre conscience que ces savoir-faire sont sans cesse menacés.
Il y a bien sûr la machine, qui a remplacé l’homme sur certaines tâches et fait disparaître des métiers. Ce n’est pas forcément une
mauvaise chose car parfois, ça a permis de rendre des tâches moins pénibles… Mais c’est aussi un changement de vision de la société toute entière : on achète « pas cher » même si ça ne dure pas… on jette, on remplace, on finit par ne plus comprendre pourquoi telle ou telle chose est si chère.
Le travail de précision de l’horloger – Musée de l’Outil, Troyes.
En visitant le Musée de l’Outil de Troyes, on comprend.
En voyant par exemple un sac en cuir qui a nécessité 520h de travail (65 journées de 8h !), on comprend que ça ne peut pas se vendre à 70€. Que la sueur de l’artisan, la qualité des matériaux, la technicité du travail se paient.Et que parfois, ça vaut le coup (et le coût !) de réfléchir à notre manière de consommer.
Je vous conseille donc vraiment la visite de ce musée. Vous pouvez trouver tous les horaires et tarifs sur le site officiel de la MOPO. Il y a aussi sur place une très belle librairie et une bibliothèque spécialisée. Si vous vous intéressez à un métier en particulier, il y a une foule de ressources pour cultiver son intérêt !
La Cité du Vitrail de Troyes.
C’est le deuxième musée de Troyes que j’ai découvert lors de mon séjour. C’est un tout petit musée du vitrail, ouvert en 2013.
Sur 150 m², vous pouvez découvrir une grosse vingtaine de vitraux, les plus anciens datant du 12e siècle. La particularité de la Cité du Vitrail de Troyes est de vous les montrer « à hauteur d’homme ».
Habituellement, le vitrail est placé très haut dans les églises et les cathédrales, ce qui ne permet pas d’en admirer tous les détails. Le département de l’Aube est très riche en vitraux (9000 vitraux pour 200 églises !) et ce musée permet de valoriser ce
patrimoine. Il devrait s’agrandir sous peu en déménageant dans une autre aile de l’Hôtel-Dieu-le-Comte où il est installé.
Le musée actuel comporte deux salles : à droite quand on entre, c’est l’exposition permanente. A gauche l’exposition temporaire. En effet, certains vitraux présentés à la Cité du Vitrail sont régulièrement changés au gré des prêts, je ne sais donc pas si vous verrez les mêmes que moi.
J’ai notamment pu admirer une cive créée en 2013 pour la cafétéria de l’auditorium du Conseil départemental de l’Aube par Flavie Serrière Vincent-Petit et l’atelier Glass-fabrik. La cive est un verre soufflé en plateau : on souffle une bulle puis on l’ouvre et on
lui imprime un mouvement de rotation pour qu’elle forme un disque. Le résultat ressemble à un gros œil
Intéressant de noter que le vitrail n’est pas un art « du passé » mais un art qui se pratique encore aujourd’hui.
La cive présentée à la Cité du Vitrail de TroyesL’Arbre de Jessé, lui, mesure 2 mètres de largeur sur 3.50 mètres de hauteur.
L’Arbre de Jessé au Musée du Vitrail de Troyes.
J’ai aussi retenu l’histoire de Sainte-Christine de Bolsène : la légende raconte que cette jeune fille, née dans une famille aisée,
était exceptionnellement belle et convoitée. Mais son père désirait qu’elle devienne prêtresse et lui ordonna de brûler de l’encens devant des idoles faites d’or et d’argent.
C’est là que Christine reçut la visite d’un ange qui lui parla du Christ et l’informa qu’elle allait vivre de grandes souffrances… Suite à
sa rencontre avec l’ange et à sa foi nouvellement acquise, Christine détruisit les idoles. Furieux, son père la fit torturer (autant de
tortures représentées sur les vitraux) mais elle résista sans mourir.
L’héritier du père perpétua les tortures et Christine finit par être décapitée (c’est toujours très joyeux, ces histoires !).
Voici une portion du vitrail qui montre Christine face au Christ. C’est ce qu’on appelle un « montage en chef d’oeuvre » : de petites
pièces de verre sont « mises en plomb » dans une pièce de verre plus grande.
La Cité du Vitrail à Troyes.
Sans oublier un vitrail très impressionnant par ses dimensions (5 mètres de hauteur sur 2 mètres de largeur), Les Triomphes de Pétrarque. Je ne vous montre que la partie supérieure car impossible de faire tenir l’oeuvre sur ma photo tant elle était grande
Il s’inspire de poèmes de Pétrarque qui évoquent tous les triomphes que l’homme affronte au cours de son existence, pour s’élever jusqu’à la vie éternelle : le Triomphe de l’Amour, de la Chasteté, de la Mort, de la Renommée, du Temps et de l’Eternité… Autant de défis à surmonter.
Les Triomphes de Pétrarque en vitrail.
Si vous avez des enfants, vous pouvez demander des jeux à l’accueil, il y a 3 jeux différents en fonction de l’âge : le « Puzzle Vitrail » pour les 2-6 ans, le « Memory Vitrail » pour les 3-6 ans et le « Cache-Cache Vitrail » pour les 8 ans et +.
Retrouvez les horaires et tarifs de ce musée en ligne !
L’Apothicairerie de l’Hôtel-Dieu-le-Comte.
J’ai visité ce tout petit musée lors de mon week-end à Troyes. Là encore, c’est un espace dont on fait vite le tour (30 minutes de visite grand maximum).
Les apothicaireries sont les ancêtres de nos pharmacies actuelles. Elles étaient autrefois installées dans les hôpitaux… et quand on les visite à notre époque, on a l’impression d’entrer dans un Cours de Potions d’Harry Potter !
La grande salle, toute revêtue de boiseries, servait autrefois de lieu de stockage. On y découvre une foule de pots, de flacons, de poudres, de boîtes peintes, de remèdes mystérieux. Il y en a jusqu’au plafond !
L’Apothicairerie à Troyes.
La collection de 319 boîtes peintes est littéralement unique en France par sa taille. Les illustrations reproduisent un livre de 1695, L’histoire générale des drogues.
Toutes ces boîtes en bois permettaient de conserver les remèdes séchés : des plantes, comme l’angélique et la cannelle ; des extraits animaux (corne de cerf, etc) ; des minéraux (or, pierres précieuses).
L’apothicaire écrasait les substances séchées dans son mortier et les mélangeait à d’autres substances comme le miel, le vin ou l’huile pour fabriquer des potions, des onguents ou des baumes.
Apothicairerie de Troyes – Musée de la Pharmacie.
On peut voir aussi une « fontaine à thériaque » datant du 17e siècle. La thériaque était un sacré remède… que l’on a longtemps considéré comme une réponse à tous les maux et dont la recette était un secret d’apothicaire bien gardé !
Il fallait souvent plus d’un an et demi de préparation pour la produire, en faisant fermenter des dizaines d’ingrédients : des plantes,
du vin, des produits animaux (chair séchée de vipère par exemple)…
Chaque apothicaire avait sa propre variante de la recette mais LE composant phare de la thériaque, c’était l’opium…
Apothicairerie de Troyes – Musée de la Pharmacie.
La seconde salle de l’apothicairerie de Troyes servait de laboratoire. On y trouve aujourd’hui une présentation du matériel qui servait aux apothicaires : récipients en tout genre et ustensiles médicaux. C’est là que l’apothicaire et les Sœurs qui s’occupaient de l’hôpital préparaient les remèdes, en pesant et en dosant les ingrédients.
Laboratoire de l’Apothicairerie de Troyes.
Il y a un petit coin prévu pour les enfants : ils peuvent essayer de deviner si une substance est d’origine animale, végétale ou minérale… ou jouer au « jeu des senteurs » pour essayer de reconnaître d’anciens remèdes d’apothicaire qui sont toujours utilisés aujourd’hui.
Jeu pour enfant – Musée de la Pharmacie, Troyes.
Pour la petite histoire, les apothicaires étaient à l’origine des épiciers… et c’est au 15e siècle que Charles VII a décidé d’établir une
distinction entre l’épicier et l’épicier-apothicaire, seul habilité à préparer des médicaments sur les instructions du médecin. Le métier est devenu de plus en plus scientifique au fil des siècles et en 1777, on a donné à ces professionnels le nom de
« pharmaciens ».
Pour devenir apothicaire à Troyes, il fallait faire 4 ans d’apprentissage auprès d’un apothicaire en fonction, étudier le latin et compléter son éducation par un an de conférences auprès de médecins de Paris ou de Montpellier, avant un examen.
La visite de l’Apothicairerie de Troyes s’achève par une salle minuscule où l’on peut voir des objets religieux issus de la chapelle de l’Hôtel-Dieu-le-Comte. Comme beaucoup d’hôpitaux de l’époque, celui-ci soignait les maux du corps mais aussi ceux de l’esprit.
Si ce musée vous plaît, vous pouvez retrouver les horaires et tarifs sur le site.
Voilà pour cette découverte de 3 musées de Troyes… parmi tous ceux que compte la ville ! Vous pouvez lire mon guide sur la ville pour préparer un séjour sur place!
(Photo ci-dessous) - vue de LOURDES un 15 août -
L’Assomption (du latin adsumere, (prendre avec soi) est une fête chrétienne célébrant le jour de l’entrée de Marie au Ciel.
A Jérusalem au VIème siècle, l’Assomption portait le nom de la fête de la
Dormition (sommeil de la Vierge et élévation de l’âme seule). C’est
vers 594 à Rome que le terme « Assomption » a été pour la première fois
formulé.
La résurrection de Marie, Mère de Dieu, représentée à Rome par une fresque
de la basilique souterraine de Saint-Clément, n’a pourtant été reconnue
par les catholiques que le 11 octobre 1954, après la publication par le
pape Pie XII du dogme de l’Assomption.
La fête de l’Assomption, un symbole pour la France. Selon la liturgie, la
Vierge Marie est la patronne principale de la France. C’est Louis XIII,
qui, à la naissance de son premier enfant (Louis XIV) après 22 ans de
mariage, décida de prendre la Sainte Vierge comme protectrice du Royaume
de France.
La Vierge Marie est aussi la patronne des Acadiens (peuple francophone du
Canada, distinct des Québécois) depuis 1881.
La fête de l'Assomption est un jour férié en France, en Espagne, au
Portugal, en Italie, en Grèce, en Belgique et au Luxembourg, mais elle
ne l'est pas dans les autres pays d'Europe.
Le jour "J" de la fête de l’Assomption : Une messe est célébrée dans la
plupart des églises chrétiennes catholiques. Dans certaines paroisses se
déroule une procession exhibant la statue de la Sainte Vierge. La
statue est transportée sur les épaules des porteurs la veille ou le soir
du 15 août, soit autour de l’église, soit de l’église vers une
chapelle.
Pendant mon séjour en Pologne, j’ai décidé d’aller visiter le château du Wawel à Cracovie.
Des touristes norvégiennes rencontrées dans les mines de sel de Wieliczka m’avaient dit quelques jours plus tôt qu’elles n’avaient pas pu rentrerdans le château du Wawel tant la file d’attente était impressionnante. Tenant compte de cette sage remarque, j’ai décidé d’y aller dès l’ouverture !
Le château de Cracovie fait partie des lieux d’intérêt incontournables de la ville, il est donc très prisé et le week-end, il faut visiblement s’armer de patience pour y accéder. En semaine et à l’ouverture, la situation était bien différente et j’ai pu accéder très rapidement au guichet.
Château du Wawel à Cracovie.
Le château du Wawel, une visite compliquée ?
La visite du château du Wawel me faisait un peu peur car j’avais lu des commentaires catastrophiques sur le web de la part des internautes concernant l’organisation des lieux.
Accéder au château ressemblait à un casse-tête chinois : impossible de tout visiter d’un coup, il fallait apparemment réserver chaque « bout » de visite indépendamment, certaines parties étant accessibles en visite libre et d’autres avec un guide… ou alors en visite libre maisà un horaire imposé !
Je m’attendais donc à un véritable parcours du combattant… et en réalité, c’est plutôt simple !
Choisir son programme de visite.
Le château est « découpé » en plusieurs zones. 5 zones sont des expositions permanentes, accessibles toute l’année :
-Les appartements royaux (Royal Private Apartments).
-Les joyaux de la Couronne et l’armurerie (Crown Treasury and Armoury).
-L’exposition d’Art Oriental (Oriental Art).
-Le Wawel Perdu, une exposition axée sur l’histoire et l’archéologie de la colline (The Lost Wawel).
-Les salles de réception d’Etat (State Rooms).
En plus de ces 5 expositions permanentes, il y a 3 expositions ouvertes seulement une partie de l’année :
-Dragon’s Den – Une petite grotte où l’on vous racontera la légende du dragon du Wawel.
-Sandomierska Tower – Une tour qui surplombe les alentours.
-Une visite guidée en extérieur, axée autour de l’architecture et des jardins du château de Cracovie (Wawel Architecture and Gardens).
Et en plus de tout ça, il y a une cathédrale à l’intérieur même de l’enceinte du château du Wawel !
On peut entrer librement dans le château pour admirer les cours et l’architecture… mais ensuite, si vous voulez visiter la cathédrale et/ouune ou plusieurs exposition(s), vous pouvez composer votre programme à la carte !
La billetterie du château du Wawel.
Ce que je vous conseille, c’est de lire le descriptif de chaque zone sur le site du château du Wawel et d’identifier à l’avance ce qui vous attire le plus. Par exemple, pour ma part, j’avais choisi de visiter les « State Rooms » et les « Royal Private Apartments » ainsi que la cathédrale.
Quand vous arrivez au château, il y a deux billetteries séparées :La billetterie du château pour toutes les expositions. Au-dessus des guichets, un compteur vous indique le nombre de places restantes pour chaque visite sur la journée en cours. Vous dites simplement à la personne de l’accueil quelles expositions vous voulez visiter, elle les coche sur une petite carte et indique les
horaires où vous devez vous présenter à chaque visite. Si vous parlez anglais, il y a beaucoup plus de choix au niveau des horaires pour ce qui est des visites guidées.La billetterie de la cathédrale, qui se trouve en face de l’entrée du monument.Entre deux visites « en intérieur », vous pouvez en profiter pour vous promener dans l’enceinte du château ou pour grignoter dans la brasserie du Wawel, avec sa terrasse qui donne sur la grande cour et la cathédrale. L’avantage, c’est que la terrasse est protégée par de grands parasols donc qu’il fasse beau ou qu’il pleuve, on peut en profiter pleinement !
Le château du Wawel à Cracovie et sa cathédrale.
L’histoire du château du WawelLa colline du Wawel, sur laquelle le château de Cracovie est construit, a très tôt été peuplée et la première « version » de la cathédrale du Wawel aurait été construite dès le 11e siècle pour devenir le siège de l’évêché.
Au fil des siècles, différentes parties du château se sont ajoutées, fruit de constructions successives. Le clocher de droite de la cathédrale sur cette photo (Silver Bell Tower) date par exemple du 12e siècle :
La cathédrale du Wawel face à l’entrée.
La tour Sandomierska, comme de nombreuses autres tours et les remparts, date du 14e siècle :
Tour Sandomierska, château du Wawel.
La superbe cour intérieure Sigismond I Stary date de la Renaissance :
Cour Sigismond.
Le Vieux au château de Cracovie.A partir du 17ème siècle, le château du Wawel a connu une période plus trouble car le siège du pouvoir a été transféré à Varsovie. Le château achangé de mains en permanence au gré des multiples péripéties politiques de la Pologne : tour à tour aux mains des Autrichiens, de la Pologne indépendante, des Allemands, le Wawel a été pillé et dégradé.
Aujourd’hui, le château de Cracovie a retrouvé une existence beaucoup plus calme mais il reste des traces de ce passé tourmenté !
La légende du dragon du WawelLe château Wawel est associé à une grande légende, qui explique pourquoi vous verrez beaucoup de dragons si vous visitez Cracovie ! La légende remonte à au moins 8 siècles.
Pendant le règne du Roi Krakus, un dragon établit soudain ses quartiers dans une grotte installée dans la colline du Wawel.
Il réclamait de la viande chaque semaine et s’il n’obtenait pas satisfaction,il dévorait des Hommes.
Krakus étant Roi, il ne pouvait pas rester les bras croisés et décida de monter un stratagème avec l’aide de ses deux fils, Lech et Krakus (junior !). Ils créèrent un faux animal rempli de soufre à partir d’une peau de bête… et quand le dragon voulut le dévorer, il en mourut.
Le problème, c’est que les deux frères se mirent à se disputer. Qui aurait l’honneur d’être reconnu comme « celui qui a vaincu le dragon » ?Aucun ne voulait céder du terrain ! Lech finit par assassiner Krakus (junior) et prétendit que le dragon avait eu sa peau.
Quand Lech devint Roi à la mort de son père, la vérité finit par éclater et il fut chassé du pays pour ce fratricide. La ville prit le nom de « Krakow » (Cracovie) en l’honneur du frère martyr.
Mais laissons les dragons de côté…Direction les State Rooms!
Pour ma part, ma visite du château du Wawel a commencé par les State Rooms (appartements d’Etat), des pièces qui servaient aux réceptions d’Etat. On passe une véritable inspection de sécurité avant de pénétrer dans les lieux (détecteur de métaux, passage du sac aux rayons X), les photos sont interdites et on ne peut évidemment rien toucher dans le musée.
Un touriste allemand a eu le malheur d’essayer d’ouvrir un banc-coffre non loin de l’entrée, il s’est fait hurler dessus par le personnel du musée et par son guide… et les hurlements en allemand, ça impressionne
Ce petit épisode passé, j’ai pu commencer la visite, qui est libre. C’est une succession de salles riches en mobilier, tableaux, vieux « poêles/fours » utilisés pour le chauffage des pièces et beaucoup de tapisseries datant pour la plupart des 16e et 17e siècles.
Intérieur du château du Wawel à Cracovie (Sala Senatorska) – Photo © Wawel
Au départ, connaissant mal l’histoire du château, je ne comprenais pas pourquoi tous ces objets et œuvres avaient une provenance différente. Je l’ai compris lors de la visite des appartements royaux un peu plus tard dans la matinée : la Pologne en tant que telle existe finalement depuis peu car le pays a toujours été en proie à des guerres territoriales, victime d’invasions de la part de ses voisins… Le châteaua été presque entièrement détruit et a fait l’objet d’une restauration majeure dans l’entre-deux-guerres.
Les sols, autrefois en bois, ont été remplacés par du marbre car autour des années 1930, l’objectif clairement affiché était de faire venir des touristes donc il fallait un matériau résistant. Les fenêtres et les portes ont été changées. On a aussi profité de l’occasion pour importer du mobilier d’un peu partout en Europe, sans compter les legs !
Par exemple, la plupart des tapisseries du château du Wawel proviennent de Belgique où il y avait une vraie tradition en la matière chez les Flamands.
Intérieur du château du Wawel à Cracovie – Photo © Wawel
Cette histoire explique à la fois que l’architecture du château de Cracovie soit un vrai patchwork d’époques… et que le contenu soit lui aussi un véritable assemblage de cultures européennes !
Parmi les éléments de cette visite qui m’ont le plus marquée, un plafond étonnant, à caisson, recouvert d’une trentaine de visages en relief, j’ai eu l’impression de me trouver dans la Demeure du Noir et Blanc de Game Of Thrones ! Il a été créé au 16e siècle.
De manière générale, les plafonds sont splendides et ont souvent donné leur nom aux salles de ces appartements d’Etat.
La dernière salle, avec des tapisseries représentant toute l’histoire de l’arche de Noé, était aussi très impressionnante par ses dimensions !
Intérieur du château du Wawel à Cracovie – Photo © Wawel.
En route pour la cathédrale du Wawel !J’avais environ 1h15 devant moi avant ma seconde visite de la journée, celle des appartements royaux… donc j’en ai profité pour aller visiter la cathédrale du Wawel (de son nom complet « basilique-cathédrale Saints-Stanislas-et-Venceslas de Cracovie », à vos souhaits !).
La cathédrale étant située dans une autre cour que celle où je me trouvais, j’ai pu profiter du trajet pour découvrir un peu mieux l’architecture du Wawel.
Remparts sur la colline du Wawel.
Le château du Wawel est vraiment un très beau lieu à explorer même si, très clairement, c’est LE lieu touristique de Cracovie par excellence.
On croise des groupes de touristes à la pelle, des jeunes, des vieux, des scolaires, des tour operators…
Comme le château est immense, on en profite sans trop se marcher dessus. Il faut reconnaître qu’il y a néanmoins tous les désagréments du tourisme de masse : les gens qui te bousculent pour faire leur selfie (peut-être que la cathédrale ne sera plus là dans 17 secondes, qui sait ?), le guide qui te braille dans les oreilles pour rassembler ses ouailles, le fait de devoir attendre dans une salle que le groupe précédent de la visite guidée l’ait quittée…
Mais la beauté du château du Wawel fait relativiser les choses. Bien que l’on soit au mois d’octobre, les extérieurs étaient très fleuris, le dôme doré de la cathédrale étincelant…
La cathédrale du Wawel.
A côté de la cathédrale, on trouve une petite place dédiée à Jean-Paul II, avec une sculpture très réaliste.
L’ancien pape avait toujours adoré la cathédrale du Wawel : c’est là qu’il avait célébré sa première messe en tant que prêtre, en 1946, à la mémoire de sa mère (morte quand il avait 8 ans), de son père (décédé quand il avait 21 ans) et de son frère (lui aussi décédé très tôt).
C’est aussi là que Jean-Paul II a été nommé archevêque puis cardinal.Une fois pape, il a rendu de nombreuses visites à la Cathédrale.
Jean-Paul II est une figure très appréciée en Pologne. Ça ne tient pas seulement à son statut d’enfant du pays mais sans douteaussi à un attachement plus profond des Polonais à la religion catholique. On trouve dans le pays plein de chapelles qui lui sont dédiées, des boutiques et des lieux de recueillement.
Cour dédiée à Jean-Paul II, château du Wawel.
La cathédrale du Wawel se visite assez rapidement. On peut y entrer librement mais si vous voulez accéder au clocher, à la crypte et aux expositions, il faut acheter un billet face à l’entrée de l’édifice.
Elle n’a rien à voir, en termes de splendeur, avec la basilique Sainte-Marie de Cracovie. Les photos ne sont pas autorisées dans la nef :encore une fois, la Pologne est un pays très catholique et tout est fait pour que les gens désireux de prier ne soient pas trop dérangés par les touristes.
La cathédrale est devenue au fil des siècles le lieu où reposent les présidents et Rois de Pologne. On peut y voir de nombreux objets liés aucouronnement, à la papauté et des cadeaux adressés à la cathédrale.
Je n’ai pas apprécié la première partie de la visite, autour de la nef : trop de monde… et beaucoup d’irrespect de la part de certains touristes. Un adolescent qui visitait la cathédrale avec sa classe s’est « amusé » à souffler tous les cierges qui étaient allumés dans l’église… et personne parmi les encadrants de son groupe ne lui a dit quoi que ce soit (bien qu’ils aient vu son geste).
En revanche, j’ai beaucoup apprécié la deuxième partie de la visite : elle consiste à monter dans un clocher de la cathédrale. Imaginez des escaliers en bois très étroits, assez raides, qui se fraient un chemin au milieu d’une charpente monumentale. On passe par d’étroites ouvertures entre les poutres, il y a des cloches suspendues…
Dans le clocher de la cathédrale du Wawel.
Cette tour, l’une des trois de la cathédrale du Wawel, était initialement une tour de défense, convertie en clocher au 15e siècle. On a l’impression d’être un enfant jouant dans un grenier d’un genre unique ! Les escaliers sont tellement étroits qu’on ne peut même pas s’y croiser.
On finit par arriver dans une salle lumineuse, avec une ouverture grillagée qui offre une jolie vue sur les toits de Cracovie, même si la météo était maussade lors de ma visite ! Les photos sont autorisées dans cette partie de la cathédrale du Wawel.
C’est aussi là que se trouve l’énorme Sigismund Bell (cloche de Sigismond), une cloche en bronze créé par un artisan de Nuremberg en 1520 sur commande du roi Sigismond Ier le Vieux. Il a fallu rehausser le clocher pour qu’il puisse accueillir la cloche !
C’est un sacré gros bébé : 12600 kilos de cloche !
La cloche Sigismond.
Les appartements royaux du château de Cracovie.
Hop, c’est l’heure de la visite suivante… et cette fois-ci, il s’agit d’une visite guidée des appartements royaux du château du Wawel ! En effet, le château a longtemps été une résidence royale avant que le pouvoir ne soit transféré à Varsovie.
Pendant l’Occupation de la Pologne par les nazis, le gouverneur général Hans Frank (condamné à mort au procès de Nuremberg) y avait aussi établi ses quartiers.
La visite des appartements royaux a dégénéré en vrai fou rire avec quelques touristes rencontrés sur place.En effet, la guide était pour le moins étrange
son texte par cœur en anglais et qu’elle récitait.
En prononçant absolument TOUT sur le même ton, qu’elle raconte une anecdote, qu’elle donne une information (« Attention à la marche », « Onva passer dans la salle suivante »). Pas une seule intonation ^^ Même son « au revoir et merci » était sur le même ton que le reste de la visite. Résultat : un fou rire communicatif (discret tout de même, restons polis !).Là encore, les appartements étaient très riches en mobilier, tapisseries et peintures.
Une partie était destinée aux invités du Roi, une autre aux serviteurs du Roi tandis que le Roi en question logeait dans les tours royales. On peut visiter la chambre, avec son téléphone à l’ancienne (« l’arrière-arrière-grand-père de votre smartphone » dixit la guide) ; la salle de bain et sa baignoire très profonde, du marbre de Carrare partout…
Les choix décoratifs sont très différents d’une salle à l’autre : baroque, classique, style Renaissance…
On apprend au passage que les serviteurs du Roi passaient la majeure partie de leur temps à attendre les ordres du Roi puis à galoper dans le château de Cracovie pour les exécuter. Pour tuerle temps, ils mangeaient copieusement et possédaient des jeux. Nous avons notamment vu une très belle boîte de jeu en marqueterie pour jouerau backgammon (le « trik-trak » en polonais).
Autre anecdote : la plupart des gens dormaient presque assis dans les lits que l’on voit, car une vieille superstition disait qu’on risquait la mort subite en dormant allongé. Au passage, on buvait beaucoup et tout le temps ; il y avait dans presque chaque pièce des contenants pour refroidir le vin !
Parmi les autres choses qui m’ont amusée, une table servant à vérifier la monnaie : les banquiers s’y installaient, avec un pot métallique sur la table. Ils y jetaient les pièces et savaient reconnaître au bruit si le métal était authentique ou pas !
La plupart des pièces étaient pourvues de constructions à mi-chemin entre le poêle et le four. On les alimentait avec du charbon que l’on montait dans le château depuis la cour intérieure.
Bilan de ma visite du château du Wawel.
J’ai choisi de ne pas visiter les autres expositions du château. On m’en avait déconseillé certaines en me disant qu’elles ne valaient pas le coup (comme la grotte du dragon), les expositions temporaires n’étaient plus accessibles en octobre et d’autres ne m’attiraient pas. J’ai donc passé simplement une demi-journée au château de Cracovie mais si vous voulez tout voir, on peut très facilement y rester une journée entière !
Si je retourne un jour sur place, j’en profiterai peut-être pour poursuivre la visite !
Le château m’a laissé un souvenir mitigé : j’ai adoré les extérieurs, l’architecture très riche avec des styles très différents d’un lieu à l’autre, la possibilité de monter dans la cathédrale… J’ai moins aimé l’attitude de certains touristes (hélas classique pour un lieu si fréquenté) et le côté un peu « old school » des visites.
Quelques infos pratiques sur le château pour conclure cet article.
La colline du Wawel est accessible dès 6h du matin. La billetterie ouvre autour de 9h, il y a deux guichets : l’un au niveau du « Visitor Centre » dans la grande cour du château (celui où je suis allée) et un deuxième ouvert seulement pendant la belle saison, au niveau de la rue Kanonicza en allant vers le château.
Les visites guidées se déroulent entre 9h et 17h en règle générale, il peut y avoir des changements certains jours ou à certaines saisons donc je vous conseille de vérifier sur le site web en amont.
Beaucoup d’expositions sont fermées le lundi… En été, certaines ouvrent le lundi matin à titre exceptionnel (Joyaux de la Couronne & Armurerie + Wawel Perdu).
Vue depuis la Cathédrale du Wawel.
Si vous avez besoin d’aller aux toilettes, je vous conseille les toilettes du Visitor Centre et pas celles qui se trouvent dans la cour du fond du château car c’est là que vont tous les groupes qui attendent l’heure de leur visite.
Si vous voulez profiter d’une jolie vue du château de Cracovie pour vos photos, deux spots à connaître :
Traversez la Vistule par le pont Grunwaldzki et descendez sur la droite, au bord de l’eau.Allez sur le pont Debnicki, super vue garantie et assez magique la nuit !C’est amusant mais plus l’on voyage, plus notre esprit établit des liens entre les différentes villes que l’on découvre. Par exemple, l’université de Cracovie est la deuxième plus ancienne d’Europe après celle de Prague (ville que j’ai visitée deux mois plus tard) ; le peintre de la cour de Sigismond au Wawel était Hans Dürer, le petit frère d’Albrecht Dürer dont j’ai vu la tombe à Nuremberg… et j’ai récemment échangé à Paris avec Philippe Lemberg, auteur d’un livre sur la Seconde Guerre Mondiale qui parlait à la fois de Cracovie et de Nuremberg…
Je crois que ça illustre toute la richesse du voyage ! J’ai moi-même du mal à imaginer que je détestais l’histoire à l’école alors qu’aujourd’hui, je prends plaisir à acquérir au moins quelques connaissances de base sur les lieux que je visite. C’est une façon très ludique de se cultiver !
15 août : un Jour Férié
Le 15 août pour les Français qui travaillent l’été est un moment très attendu ! En effet, il s’agit d’un jour férié qui permet de prendre des mini-vacances ! Tout comme le 14 juillet d’ailleurs !
Si le 15 août tombe un vendredi ou un lundi, c’est super car tout le monde est assuré d’avoir un week-end de trois jours ! Néanmoins, il vaut mieux être prévoyant et partir le jeudi en fin d’après-midi maximum, pour éviter d’être pris au piège dans les embouteillages, les fameux bouchons du 15 août.
Dans la plupart des entreprises, il est aussi possible de faire le pont du 15 août ! Si le jour férié est un mardi ou un jeudi, vous pourrez peut-être prendre un jour de congé pour faire le pont et avoir 4 jours de vacances !
Connaissez-vous la différence entre un jour de congé, un jour férié et un jour chômé ?
Il s’agit de trois jours où on ne travaille pas, mais pour des raisons différentes.
Un jour de congé est un jour de vacances pour les salariés.
Tout salarié a droit à un certains nombres de jours de congés payés par an. Pour faire le pont, il peut donc poser un jour de congé payé et sera rémunéré comme s’il avait travaillé. Il peut également, avec l’accord de son employeur, poser un jour de congé sans solde. Il ne travaillera pas, mais ne sera pas payé non plus.
Un jour chômé est simplement un jour où on ne travaille pas.
Ainsi, le dimanche est souvent un jour chômé. A la différence des jours ouvrés qui sont travaillés.
Un jour férié est un jour de fête civile ou religieuse ou bien de commémoration.
En France, il existe 11 jours fériés : le 1er janvier, le lundi de Pâques, les 1er et 8 mai, l’Ascension, le lundi de Pentecôte, le 14 juillet, le 15 août, le 1er novembre, le 11 novembre et Noël.
Traditionnellement, les jours fériés sont chômés, mais ce n’est pas une obligation.
Selon les entreprises et les secteurs d’activité, les jours fériés pourront être travaillés ou non.
S’ils tombent un jour normalement ouvré et si les gens ne travaillent pas, les jours fériés sont rémunérés comme un jour normal, mais s’ils sont travaillés, ils peuvent être payés double.
En France, seul le premier mai est un jour férié obligatoirement chômé, selon le Code du travail, et obligatoirement payé double s’il est travaillé.
15 août : une Fête Religieuse
Avant d’être un jour férié ou un jour chômé, le 15 août est une fête religieuse. Il s’agit de l’Assomption de Marie, c’est-à-dire sa montée au ciel : corps et âme. Vierge de tout pêché, le corps de Marie ne pouvait connaître la dégradation dans la mort.
C’est Louis XIII qui popularise la fête du 15 août en France, en 1638. N’ayant toujours pas d’héritier, il se tourne vers Marie pour lui demander son aide. Pour cela, il demande à ses sujets d’organiser des processions en l’honneur de la Vierge Marie.
Ayant eu un héritier, le futur Louis XIV, l’année d’après. Les processions du 15 août devinrent une tradition, encore nombreuses aujourd’hui. À Paris, il s’agit même d’une procession fluviale sur la Seine le 14 août et une procession pédestre, plus traditionnelle, le 15 août.
Le 15 août est alors devenu un jour chômé pour permettre aux croyants d’exercer leur foi.
Le terme d’Assomption n’apparaît qu’en 1950 avec le Pape Pie XII qui rend officiel le dogme de l’Assomption.
15 août : la Fête Nationale
En 1806, Napoléon Bonaparte alors Empereur décrète que le 15 août deviendra la Saint Napoléon. Cette date n’a pas été choisie par hasard. Il s’agit en fait du jour designature du Concordat de 1801 rétablissant la religion catholique en France et c’est aussi le jour de naissance de Napoléon.
Ce jour-là représentait donc la Saint Napoléon, le rétablissement de la religion catholique et le jour de la Vierge Marie.
Le 15 août deviendra donc entre 1806 et 1813 tout naturellement la Fête Nationale Française. Et ce n’est qu’en 1880 que le 14 juillet deviendra l'actuelle Fête Nationale et que le 15 août sera déclaré jour férié.
Financé par la sécurité sociale néerlandaise, le village Alzheimer « Hogewey » (situé à une vingtaine de kilomètres d’Amsterdam) a été conçu dans le cadre d’un traitement expérimental pour les personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer. L’idée sera de s’éloigner de l’environnement hospitalier classique pour offrir aux résidents un cadre de vie
« normal ». Il comprend 23 maisons ainsi qu’un café, un restaurant, un supermarché et un théâtre. « Hogewey » a très vite remporté un vif succès aux Pays-Bas, où l’on compte actuellement plus de 100 000 personnes atteintes d’Alzheimer sur environ 17 millions d’habitants (85 % d’entre elles sont d’ailleurs maintenues à domicile). A voir les photos de ce village, on ne peut que remercier ceux qui étaient derrièrecette idée puisqu’ils ont pensé au confort des malades atteints
d’Alzheimer ou de démences avancées.
Ces photos sont historiques et pourtant elles sont très rares ! Époustouflant...
Certaines photos sont vues par peu de personnes alors qu'elles sont considérées comme historiques. On vous les fait découvrir, maintenant.
On pense avoir tout vu dans les manuels scolaires. Et pourtant, quelques trésors photographiques, véritables témoins de leur époque, restent malheureusement oubliés. On vous propose donc de découvrir (ou de re-découvrir) certaines d’entre elles, pas assez médiatisées, et qui méritent d'être vues par le plus grand nombre.
Certaines sont impressionnantes, d'autres fortement symboliques.
Les voici :
En 1885, la tête de la statue de la liberté est dévoilée à Paris et prise en photo avant qu'elle soit envoyée avec le reste du corps, à New York, aux États-Unis.
En 1896, ont lieu les premiers Jeux Olympiques de l'ère moderne, à Athènes. Voici la première course de marathon.
Cette photographie a été prise en 1912. Il s'agit de la dernière photographie prise du Titanic avant qu'il ne coule.
En 1917, un officier anglais prend en photo une guerre des tranchées durant la Première Guerre Mondiale. Impressionnant...
Trois jeunes originaires de l'Ohio s'amusent à bord de leur nouvelle voiture en 1924.
Un des premiers dessins de Mickey Mouse par Walt Disney. C'était en 1928, pour le court-métrage « Steamboat Willie ».
Voici Charles Ebbets à qui l'histoire attribue le célèbre cliché « Lunch atop a skyscraper » en 1932, au 69ème étage du GE Building.
La fameuse photo Lunch atop a skycraper.
Le pont de Golden Gate à San Francisco en pleine construction, en 1937.
Le colonel Anthony Joseph Drexel Biddle était un expert en combat à mains nues. Il a ordonné à ses hommes de la Marine de le défier au combat, armés de baïonnettes. Aucun d'eux n'est parvenu à le battre et le colonel les a tous désarmés.
Source : Le salar d'Uyuni est un vaste désert de sel situé sur les hauts plateaux du sud-ouest de la Bolivie.
Wikipédia
Salar D'Uyuni
Bolivie > Altiplano, Andes > Salar d'Uyuni
À 3 650 m d’altitude, Salar d'Uyuni est un immense désert de sel, le plus grand du monde. Il recouvre l’équivalent de deux départements français.
Sur 40 m d’épaisseur alternent couches de sel et de glaise : l'endroit est fascinant, d'une blancheur étalée avec l'horizon à l’infini...
d’une platitude parfaite. Dessus, on trouve quelques îlots avec des cactus de 10 à 12 m de haut.
Dans cet enfer blanc, quelques centaines d’hommes piochent, creusent à longueur d’année...Pour dégager des briquettes de sel non iodé. Ces damnés de la terre sont payés une misère.
Auprès d'eux passent les jeep et les minibus qui conduisent les touristes en excursion sur le Salar d'Uyuni, où la température peut descendre à -25° l'hiver.
Très belle vidéo prise à Salar de Uyuni.
Un désert de sel en Bolivie étendu sur 12 500 km² est situé à 3700 mètres d'altitude.
Il est le résultat de l'assèchement d'un lac d'eau de mer.
Le ciel se reflète dans ce désert de sel, ce qui donne un paysage époustouflant.
On avait déjà eu l'occasion de voir cet endroit sur Koreus.com, avec la vidéo du...tour de monde de Matt
Depuis Uyuni nous partons en véhicule 4X4 pour suivre une piste en direction du salar de Uyuni et du village de Colchane...Connu pour la transformation du sel. Nous entrerons sur le fameux Salar de Uyuni, le plus grand désert de sel au monde avec une superficie de 10 582 km².
Ce Salar a la particularité de contenir une réserve de 9 millions de tonnes de Lithium, 40% de la production mondiale.
Traversée du salar qui nous emmène à Coquesa (3900 ms), point de départ de notre marche sur les pentes du volcan Tunupa.
Trois heures de marche sont nécessaires pour arriver au mirador du Tunupa (4727 ms - Ascension partielle).
Magnifique panorama sur le cratère, le salar région qui vous permettrons d'admirer la grandeur des lieux à leur juste valeur.
Au retour descente par le même itinéraire jusqu' au véhicule (2h) . Nuit en bordure du salar dans le village de Jijija.
CLIC..........................PATRICK BLANC DANS LE SALAR D'UYUNI EN BOLIVIE from PATRICK BLANC on Vimeo.
Par Léa Billon
Château, abbaye, forêt,... Stoppez le temps à l'occasion d'un séjour dans les environs de Compiègne...
Et découvrez avec émerveillement les trésors cachés que recèle cette région.
Flâner À Gerberoy...Joyau De L'Oise.
Ruelles pavées, maisons de poupée en torchis et à pans de bois colorés, roses trémières et glycines qui se languissent sur les vieilles pierres,...
Gerberoy est une petite cité fleurie reconnue comme un "des plus beaux villages de France".
Un décor cinématographique qui n’a pas échappé à la série Maupassant ou au film...Un amour de sorcière avec Vanessa Paradis.
Suspendu dans le temps, Gerberoy a aussi la particularité d’être l’un des plus petits villages de France avec moins de 100 habitants.
Jadis le théâtre d’une histoire agitée, plusieurs fois assiégée, brûlée et démantelée, Gerberoy devra attendre l’arrivée du peintre impressionnisteLe Sidaner pour devenir cette petite cité réputée au-delà des frontières de la Picardie.
La ruelle Saint-Amant et ses noisetiers, la fameuse maison bleue qui date de 1690, les remparts, la tour Charlemagne, les jardins en terrasse de Le Sidaner et même un mini-vignoble sur les hauteurs de la ville lui donnent ce cachet bucolique si particulier.
Surnommée "le village aux mille rosiers", c’est un festival de couleursrouge, blanche, saumon, jaune, rose, violette en pleine floraison.
Découvrir Le château De Pierrefonds.
Près de Compiègne, découvrez le château de Pierrefonds, démantelé au XVIIe siècle et recréé au XIXe siècle par l'architecte Viollet-le-Duc en une extraordinaire interprétation du Moyen Âge et de la Renaissance. Parcourez le chemin deronde et admirez la perfection des décors des appartements impériaux.
Se Promener Dans La Vallée De L’Automne...
Ruines gallo-romaines, abbayes, églises rurales du 11ème siècle au 19ème siècle, châteaux et manoirs, villages authentiques, fontaines, puits etlavoirs... sont autant de haltes à faire lors d'une promenade dans la vallée. Vous pourrez découvrir à Bonneuil-en-Valois, l'Abbaye Royale Notre-Dame de Lieu-Restauré et admirer sa rosace. Et pourquoi ne pas profiter d'un détour à Morienval pour visiter la charmante Abbatiale Notre-Dame.
Les amoureux des vestiges antiques pourront aussi découvrir les ruines gallo-romaines de Champlieu à Ourrouy. Sur votre chemin, peut-être vous dirigerez-vous vers le Manoir du Plessis du Bois datant du 15ème siècle et situé à Vauciennes, aux portes de la forêt domaniale de Compiègne.
Prenez le temps d'apprécier la faune et de la flore local, qualifiées par les chercheurs d'« oasis de diversité biologique ». Sur seulement 43 km carrés, la vallée recense plus de 750 espèces végétales alors que toute la Picardie en compte 1250. Sur ce nombre exceptionnel de plantes, 16 sont légalement protégées.
La faune est également très diverse, 211 coléoptères différents, 119 espèces d’oiseaux, une cinquantaine de mammifères sauvages, 7 espèces d'insectivores, 8 de carnivores, 16 de rongeurs.
La loi protège 15 d'entre elles. Peut-être rencontrerez-vous quelques-unes de ces espèces, des amphibiens ou encore des reptiles.
Remonter Le Temps Au Donjon De Vez.
Le Donjon de Vez conjugue patrimoine et modernité, tel un interstice entre l’époque médiévale et contemporaine. Classé Monument Historique en 1906, le Donjon de Vez est un lieu incontournable du patrimoine français.
Situé au cœur de l’Oise, véritable forteresse médiévale, avec ses murailles, ses courtines et ses mâchicoulis, le Donjon de Vez est devenu en 1987 unlieu dédié à la création contemporaine. Abritant un ensemble de sculptures monumentales, le Donjon et son parc, labellisé « Jardin Remarquable » par le ministère de la Culture en 2007...
Le donjon bénéficie d’une mise en valeur originale qui allie installations in situ et architecture féodale.
Déguster Le Rollot.
Le Rollot de la Somme est le seul fromage picard existant. Sa fabrication remonte au Moyen-âge. Le Rollot est un fromage (parfois en forme de coeur), avec une pâte molle,à la croûte orangée et lavée. Il est fabriqué par des éleveurs laitiers
mais également par quelques fabriques industrielles.
Sa distribution est essentiellement réalisée sur les marchés ou sur les lieux de fabrication pour garder l’aspect typique et traditionnel du fromage.
La qualité du Rollot est assurée par des contrôles réguliers tant sur le lait que sur le produit fini.
Mais c’est aussi grâce au savoir-faire du fromager qui perpétue des gestes ancestraux que le Rollot de la Somme garde cette texture crémeuse.
Randonner En Forêt De Retz.
D'une superficie de 13 225 hectares, la forêt de Retz est la première forêt domaniale du département de l'Aisne et l'un des plus grands massifs forestiers français. 60 kilomètres de routes forestières et 560 kilomètres de laies et chemins
forestiers, formant près de 400 carrefours, permettent d'en découvrir les différents aspects...Les trésors cachés, parmi lesquels l'Allée Royale, l'étang de Malva, l'ermitage Saint-Hubert, le fleuron du circuit des Pots, la cave du Diable et les bruyères de Gondreville...On se croirait transporté dans une autre forêt tant la végétation y est
différente du reste du massif, la fontaine du Prince et les étangs de la Ramée, mais aussi la pierre Clouise...C'est sans doute le site le plus célèbre de la forêt de Retz. La plupart de ces circuits pédestres sont praticables à VTT. Des pistes
cavalières permettent également la pratique de la randonnée pédestre (la liste des rendonnées pédestres ou VTT en forêt de Retz).
Visiter L'Abbaye De Longpont.
A la lisière orientale de la forêt de Retz, dans la vallée de la Savière,se dresse l’Abbaye de Longpont. Que vous arriviez à travers la forêt ouen descendant du plateau Soissonnais, vous serez éblouis par ces ruinesimposantes figées dans leur écrin de verdure depuis la révolution française.
Passant la porte en ogive dans la façade vous pénétrez à l'intérieur des ruines de cette vaste Abbatiale du 12ème siècle. Vous découvrirez alors la face intérieure du fronton haut de 40m, la rosace béante, des voûtes et les grands arbres dominant les socles des piliers jusqu'au fond du chœur.
La guide vous conduira ensuite dans le chauffoir, unique en son genre avecsa cheminée centrale. Puis vous pénètrerez dans les bâtiments pour admirer le vestibule et son grand escalier 18ème, et le cellier gothique
(renseignements).
Château de Pierrefonds - Musée/Monument/Site -
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Donjon de Vez - Musée/Monument/Site -
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Abbaye de Longpont - Musée/Monument/Site -
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Vous avez prévu de visiter le Canada lors de votre prochain voyage?
A vous les grands espaces, la nature sauvage, le gigantisme des villes nord-américaines, sans oublier l’hiver rigoureux et l’automne aux couleurs magnifiques!
Afin de vous aider à organiser votre séjour, voici une liste des lieux d’intérêts, activités et choses à voir au Canada. Et peu importe la saison de votre voyage, vous trouverez de quoi vous émerveiller au pays des caribous!
Alors, que faire au Canada?
1. Montréal
On commence notre top des choses à voir au Canada par la ville de Montréal, un passage pratiquement obligatoire lors de votre voyage!
Voici les lieux d’intérêts que vous ne devez surtout pas manquer :
Le plateau Mont-Royal avec ses maisons typiques aux façades colorées et longs escaliers extérieur
Le parc du Mont-Royal et son fameux belvédère pour bénéficier d’un panorama sur toute la ville
Le Vieux Montréal, le quartier historique
La basilique Notre-Dame de Montréal et son intérieur impressionnant
Le Vieux Port pour faire une promenade le long du fleuve Saint-Laurent
L’oratoire Saint-Joseph, un imposant édifice situé sur un des côtés du Mont-Royal
Le conseil :
Entre 2 visites, n’oubliez pas de gouter un plat typique du Canada, une poutine ! 2 camps s’opposent : ceux qui aiment et ceux qui détestent. Alors autant donc vous faire votre propre idée sur la question.
Montréal de nuit
2. Québec
Direction ensuite la deuxième ville de la province québécoise après Montréal, Québec.
Ici, pas de buildings comme à Montréal, Québec est une petite ville à l’ancienne, de type plus européenne que sa grande sœur. Classée au patrimoine mondial de l’Unesco, elle a su conserver tout son charme et possède un cachet unique que lui confèrent ses maisons anciennes et ses petites ruelles. Personnellement j’ai adoré l’ambiance très chaleureuse qui y règne.
Tour d’horizon des lieux à voir lors de votre visite de la ville :
Le château Frontenac, l’icône de la ville et l’un des hôtels le plus photographié au monde
La promenade de la terrasse Dufferin offre une vue imprenable sur le château mais aussi sur le fleuve Saint-Laurent, l’île d’Orléans et la Basse-Ville de Québec
Le quartier du Petit-Champlain, le plus vieux d’Amérique du Nord, avec ses ruelles piétonnes illuminées en toutes saisons et sa Place Royale où a été fondée la ville en 1608
La citadelle de Québec et ses fortifications
Les plaines d’Abraham, un immense espace vert où sont organisées chaque été le Festival d’été de Québec. C’est le plus grand festival de musique du Canada, et on y retrouve de grands artistes internationaux tels que les Rolling Stones, Muse, Kendrick Lamar, Lady Gaga etc… Il y en a pour tous les gouts!
A quelques minutes en voiture de Québec, je vous conseille également d’aller voir les chutes de Montmorency. Vous ne le savez surement pas mais elles sont plus hautes que les chutes du Niagara. Leur débit est vraiment impressionnant et elles sont toutes aussi magnifiques en hiver lorsqu’elles sont gelées. Une passerelle située tout en haut permet de les traverser, sensations garanties!
Quebec
3. Les chutes du Niagara
Bon même si les chutes de Montmorency sont impressionnantes, il faut reconnaître qu’elles sont tout de même moins réputées que les fameuses chutes du Niagara.
Les chutes du Niagara peuvent s’admirer sous toutes les coutures et de différentes façons :
En bateau bien sur !
enfilez votre poncho (bleu schtroumpf l’année de notre visite !), grimpez sur le bateau et c’est parti pour une bonne douche glacée ! Le bateau vous emmène au pied des chutes où le grondement de l’eau est saisissant et où vous pourrez ressentir toute la puissance qui s’en dégage.
En ascenseur.
Vous descendrez juste derrière l’immense rideau d’eau pour bénéficier d’une vue inédite. Ici aussi vous risquez d’être un peu mouillés.Depuis le haut de la Skylon Tower et sa terrasse panoramique
Et pour la version « luxe », en hélicoptère. Ce n’est certes pas donné, mais c’est sans aucun doute une expérience dont vous vous souviendrez toute votre vie!
Les Chutes du Niagara
4. Toronto
Toronto se trouve non loin des chutes du Niagara, une bonne raison pour aller visiter la plus grande ville canadienne.
Toronto ressemble beaucoup à New York avec ses gratte ciel, de nombreux quartiers réservés au shopping et certains avec une ambiance plus bohème.
L’attraction majeure de Toronto restant sans conteste de monter tout en haut de la CN Tower . Il faut d’abord prendre l’ascenseur et en sortant un plancher de verre transparent permet d’admirer la vue 113 étages plus bas. Des baies vitrées permettent aussi d’offrir un panorama exceptionnel sur toute la ville.
S’il vous en faut plus pour être impressionnés, pas de problème, je vous propose de tester la plus haute promenade au monde. Vous pourrez marcher sur le rebord de la tour simplement attaché par un harnais.
Liste des autres lieux d’intérêt à voir à Toronto :
Le Musée royal de l’Ontario, le plus grand musée d’histoire naturelle du Canada
L’Aquarium Ripley du Canada et ses 16 000 animaux marins
Le quartier historique de la distillerie avec ses restaurants, ses galeries d’art et ses boutiques de vêtements branchés
Le musée des Beaux-arts de l’Ontario
Les îles de Toronto avec leurs charmantes maisons de vacances des années 20
Toronto
5. Les Mille-Iles
Lors de ma visite des Chutes du Niagara et de Toronto, j’en ai profité pour faire une balade en bateau aux Mille-Iles, un endroit un peu moins connu du Canada.
Le plus sympa pour les visiter est d’opter pour une croisière d’une ou de plusieurs heures. Les bateaux partent des villes de Rockport, Gananoque ou Kingston. La plupart sont des bateaux touristiques (une cinquantaine de personnes à bord) mais vous pouvez aussi prendre un bateau privé.
La croisière vous permettra de naviguer au milieu de quelques unes des 1865 îles.
Toutes de tailles différentes, certaines abritent des cabanes ou des maisons plus luxueuses, voir même un château!
Les Mille Iles
6. Mont Tremblant
Mont Tremblant un des endroits les plus réputés du Canada pour y admirer les couleurs de l’automne canadien.
Et oui, c’est ici que vous retrouverez les paysages de carte postale emblématiques, avec les arbres aux tons chauds et colorés. Les couleurs se déclinant du jaune au rouge intense. Si vous avez la chance d’être au Québec en automne, c’est à intégrer dans votre circuit!
Une randonnée partant du bas du village et montant vers le sommet du Mont permet d’admirer le lac et ses arbres colorés avec différents points de vue. Ça grimpe pas mal!
En hiver, Mont Tremblant devient l’une des meilleures stations de ski du Canada et fait le bonheur des amateurs de glisse. Il y a une centaine de pistes et un snowpark de 7 hectares, avec rampes et barres de slides.
Enfin, en été, vous y trouverez une piste de luge d’été, un mini-golf et vous pourrez bien entendu profiter de nombreuses activités nautiques sur le lac.
L’automne canadien à Mont Tremblant
7. Ottawa
Et si vous visitiezla capitale du Canada,Ottawa, lors de votre séjour ?
Petite liste des sites à voir à Ottawa :
La colline du Parlement où se trouve le siège du gouvernement fédéral du Canada.Monter en haut de la tour de la Paix pour une vue à 360°Longer les bords du canal rideau, connu pour se transformer en la plus grande patinoire naturelle du monde en hiver
Découvrir le quartier du marché BY, un quartier très animé toute la journée
Visiter l’un des nombreux musées : le musée canadien de l’Histoire, le musée de l’Aviation et de l’Espace, le musée canadien de la nature, le musée des Beaux-arts du Canada, le musée canadien de la guerre.
Ottawa
8. Le parc national Banff
Le parc national de Banff offre quelques-uns des plus beaux paysages du pays. Nul doute qu’il a sa place dans mon top des choses à faire et à voir au Canada!
Ce parc naturel est situé dans les Rocheuses Canadiennes, une chaîne de montagnes réputées comme faisant partie des plus impressionnantes du monde. Les paysages y sont tout simplement extraordinaires.
Inscrit au patrimoine mondial de l’Unesco, c’est dans le parc national Banff que se trouvent les 2 lacs les plus photographiés au monde : le lac Louise et le lac Moraine. Grâce au limon charrié par l’eau des glaciers, leur couleur est en effet d’un intense bleu turquoise. Il faut le voir pour le croire !
Autre lac à voir dans le parc national, celui de Minnewanka, qui avec ses 21km de long est le plus grand de Banff.
Autour de chacun des lacs, vous trouverez de nombreux sentiers de randonnée pour les admirer de tous les côtés et essayer de réaliser la parfaite photo souvenir.
Le parc national de Banff
9. Icefield Parkways / La promenade des glaciers
La promenade des glaciers (autoroute 93) est une des plus belles routes panoramiques du Canada, voire pour certains, du monde. Je vous conseille vivement de l’intégrer à votre programme lors de votre séjour.
Sur près de 230 km elle relie les villes de Banff et Jasper en passant à travers les parcs nationaux. De nombreux parkings et belvédère ont été aménagés pour permettre de s’arrêter admirer les magnifiques paysages naturels et faire de belles photos. Des cascades, des canyons, des glaciers, des rivières, des lacs, les amateurs de nature seront comblés !
Sur la route, vous pourrez notamment voir :
Le lac Bow, un des plus populaires
Le lac Peyto à la particularité d’être en forme de renard ou de loup (selon les avis)
Le lac Waterfowl
Le glacier de Columbia
Les chutes de Tangle
La vallée des 5 lacs
Le conseil
Sur le trajet, il est fort possible que vous aperceviez des animaux sauvages. Il est strictement interdit de les nourrir et de les attirer pour faire des photos. Le Canada est super strict à ce sujet !
La promenade des glaciers
10. Le parc national Jasper
Le parc national Jasper est le plus vaste des parcs des Rocheuses.
Un des sites principaux de ce parc naturel sont les chutes d’Athabasca, alimentées par la fonte du même glacier. On peut également parcourir le glacier à pied ou en empruntant un bus avec d’énormes roues spécialement conçues pour rouler dessus.
A ne pas manquer également dans le parc :
Le canyon Maligne profond de 50 mètres
Le lac Maligne et l’île Spirit située au milieu Le lac Medicine.
Pour les accros de randonnée, je vous conseille le sentier Skyline, qui vous fera découvrir les superbes paysages des rocheuses sur près de 43 km.
Le parc national Jasper
11. Rocky Mountaineer
Au Canada, vous pourrez profiter d’une activité insolite, le Rocky Mountaineer. Embarquez pour l’un des plus beaux voyages en train au monde et aussi l’un des plus couteux – Je préfère vous prévenir tout de suite!
Le train permet d’admirer toute la beauté des rocheuses canadiennes en passant par le parc national de Banff et celui de Jasper.
Vous pourrez explorer des endroits inaccessibles en voiture dans la journée et la nuit vous dormirez dans de splendides hôtels car le train ne roule que de jour pour ne rien louper des paysages. Et comme c’est un train de luxe, d’excellents repas sont servis à bord !
Le Rocky Mountaineer
12. Visiter les autres parcs nationaux du Canada
Je vous ai parlé des parcs nationaux de Banff et de Jasper qui sont les 2 plus connus du Canada. Mais saviez-vous qu’au Canada, il en existe plus de 45 ?
Pour tous les amateurs de plein air et de randonnée, le Canada est juste LA destination idéale.
Je vous propose un petit tour d’horizon des plus beaux pour que vous puissiez en inclure certains dans votre programme des choses à voir :
Le parc national de l’Ile-du-Prince-Edouard permet de se baigner sur une de ses nombreuses plages de sable
La réserve naturelle de Pacific Rim connue pour abriter l’un des meilleurs spots de surf au Canada
Le parc national de la Péninsule Bruce réputé pour ses eaux turquoise
Le parc national du Gros Morne et ses 100 km de sentiers de randonnée en pleine nature sauvage
Le parc national des Hautes-Terres-du-Cap-breton dont le sentier Skyline vous permettra d’admirer le coucher du soleil sur le fleuve Saint-LaurentLe parc national de la Mauricie entre Montréal et Québec
Le parc national Wood Buffalo, le plus vaste du Canada
Le parc national de l’île du Prince Edouard
13. Vancouver
Vancouver est une ville super agréable à découvrir lors d’un voyage au Canada, elle figure d’ailleurs régulièrement dans le top 5 des villes les plus agréables du monde. Mêlant habilement un centre urbain avec de beaux paysages naturels, la ville regorge de choses à faire.
Je vous donne quelques idées pour bien la découvrir :
Se balader dans le parc Stanley
Aller à l’île Granville pour faire le plein de produits locaux
Traverser le pont suspendu du Capilano, 70 mètres au dessus de la rivière
Parcourir le Seawall, une promenade en front de mer de 22km, le paradis des cyclistes et des joggeurs
Visiter le jardin botanique VanDusen
Vancouver
14. La Gaspésie
La Gaspésie est une région phare à visiter, elle est d’ailleurs de plus en plus touristique. Peut-être est-ce du au fait que le National Géographic la classe depuis des années comme une des destinations canadiennes à voir impérativement.
Voici les principaux attraits qui font la renommée de la Gaspésie :
Le parc national de la Gaspésie, un territoire idéal pour pratiquer la randonnée
Le rocher percé en face du village de Percé (original non ?)
La colonie de fous de Bassan qui a élu domicile sur l’île Bonaventure et dont vous pourrez vous approcher au plus près.
Le parc national du Canada Forillon et ses paysages magnifiques de falaises plongeant dans la mer
Les Jardins de Métis occupant plus de 100 hectares
La Gaspésie
15. Observer des baleines au Canada
Une des activités les plus mémorables à expérimenter lors de votre séjour au Canada, c’est d’aller observer les baleines.
Le meilleur endroit pour tenter de les apercevoir c’est à l’embouchure du fjord du Saguenay, à Tadoussac plus précisément. Les baleines y trouvent de quoi se nourrir en abondance et y reviennent donc chaque année.
A Tadoussac, vous aurez le choix entre plusieurs types de croisières: en gros bateau, en zodiac et même en kayak pour les plus courageux.
La période la plus favorable pour ce type d’observation est de mi-mai à Octobre, mais les baleines sont en plus grand nombre en Septembre et en Octobre, donc si vous avez la chance de vous y trouver à ce moment-là vous pourrez certainement en voir.
Observer les baleines
16. Calgary
Calgary est une bonne ville étape pour tous ceux qui souhaitent visiter les parcs nationaux de Banff et de Jasper. Sa situation entre les rocheuses canadiennes et les prairies lui confère une attractivité unique.
La ville en elle-même est très effervescente en toutes saisons même si elle est surtout réputée pour son concours annuel de rodéo, le Calgary Stampede qui a lieu chaque été en Juillet pendant 10 jours. Le festival attire plus d’un million de personnes et il est retransmit dans tout le Canada. Au programme, du rodéo bien sur, mais aussi des spectacles, des concerts et une fête foraine. Et surtout tous les matins vous pourrez profiter du petit-déjeuner de pancakes : partout dans la ville, des pancakes sont cuisinés et servis gratuitement et à volonté !
A part ça, à Calgary, n’oubliez pas de :
Vous rendre au Winsport pour faire une descente en bobsleigh ou expérimenter la plus longue tyrolienne d’Amérique du Nord
Visiter le village historique d’Heritage Park où vous pourrez monter à bord d’un train à vapeur ou d’un bateau à aubes
Marcher le long de la rivière Bow et flâner sur l’île Saint Patrick
Manger au Kensington Village qui regroupe pleins de bons restaurants
Monter à la terrasse panoramique de la Calgary Tower pour profiter de la vue à 360° et marcher sur le plancher de verre
Découvrir le musée Glenbow pour tout savoir sur l’histoire de la région
Prendre en photo le pont de la Paix qui s’illumine la nuit .
La ville de Calgary de nuit, avec le pont de la paix au 1er plan
17. La Nouvelle Écosse
La Nouvelle Écosse est une région magnifique du Canada qui a su conservée tout son charme authentique. Réputée pour ses splendides paysages naturels mais aussi pour une nourriture à base de produis de la mer excellente, vous ne vous ennuierez pas une seconde en visitant cette région située sur la côte Est du Canada.
Tour d’horizon des principaux attraits de la région :
Rouler sur les 300 km de la piste Cabot pour découvrir quelques uns des plus beaux panoramas côtiers de Nouvelle Écosse
Visiter la ville de Lunenbourg, classée au patrimoine mondial de l’Unesco. C’est la ville coloniale la plus préservée d’Amérique du Nord
Découvrir la capitale de la région, HalifaxRandonner dans le parc national des Hautes-Terres-du-Cap-Breton jusqu’au sommet de la falaise pour admirer le coucher du soleil (haut lieu de demande en mariage !)
Se rendre au phare de Peggy’s Cove, un phare rouge et blanc dominant la baie pour faire la fameuse photo souvenir, emblématique de la région,
L’incontournable phare de Peggy’s cove, en Nouvelle Ecosse
18. Le Yukon
Le Yukon est une destination moins touristique du Canada. C’est par contre le rêve si vous souhaitez faire un séjour hors des sentiers battus dans le pays!
La région offre des paysages sauvages de toute beauté où vous aurez en plus l’impression d’être seul au monde. L’occasion également de découvrir des peuples à la culture et aux traditions fascinantes, les Premières Nations.
Petite liste des tops des choses à voir au Yukon :
Le parc national Kluane où se trouve le Mont Logan, le plus haut sommet au CanadaWhitehorse, la capitale, le point de départ idéal pour visiter la région
La réserve faunique du Yukon pour observer les caribous et les bisons dans leur environnement naturel
Le canyon Miles avec les sentiers de randonnée qui le borde
Les sources thermales du Takhini Hot Springs et leurs bassins à 40°.
Le Yukon
19. Voir les aurores boréales au Canada
Votre voyage au Canada vous donnera l’occasion de découvrir un spectacle fascinant et merveilleux: les aurores boréales qui parent le ciel de teintes colorées.
Pour cela, il faudra vous rendre dans le Nord du Pays, le plus près du pôle magnétique, c’est-à-dire à partir de 60 degrés de latitude. L’hiver est la saison où vous aurez le plus de chance d’en apercevoir car le ciel doit impérativement être dégagé et l’obscurité totale. Et bien sur il vous faudra veiller car la plupart se produisent entre 22h et 3 heures du matin.
Les endroits les plus réputés pour observer les aurores boréales se trouvent dans le Yukon et les Territoires du Nord-Ouest (vers Yellowknife). Vous pouvez également vous rendre au Nord-Est vers le Nunavuk et le Nunavit sur le territoire des Inuits.
Aurores boréales au Canada
20. Faire de la motoneige au Canada
Une des activités les plus répandues et un incontournable lors d’un circuit au Canada, c’est de faire une sortie en motoneige! (Aussi appelée Skidoo là-bas).
Le Canada dispose de tout un réseau de pistes balisées où pratiquer ce sport en toute sécurité. Vous aurez le choix entre plusieurs excursions organisées, que ce soit pour quelques heures ou même quelques jours.
La plupart des provinces du Canada proposent cette activité. Cependant si vous êtes débutant, privilégiez les rives du fleuve Saint-Laurent et la région de Charlevoix qui possède des sentiers faciles.
Les Laurentides, La Lanaudière, La Mauricie, Le Saguenay Lac-Saint-Jean, les Cantons-de-l’Est et la Gaspésie sont autant d’endroits où vous pourrez vous éclater en motoneige.
Faire de la motoneige au Canada.