Courage, sacrifice, don de soi : Les quatre plus belles échappées du tour de France
Les échappées ont toujours la faveur du public sur le Tour de France. Au cours de l’histoire, il y a eu de nombreuses échappées dont certaines sont entrées dans la légende. Dans le cyclisme moderne, très tactique, les longues échappées sont assez rares, car le coureur se fait toujours rattraper par un peloton qui décide miraculeusement de rouler en groupe. Mais depuis 1904, de nombreux coureurs ont réussi l’exploit d’aller chercher la victoire seul. Certains coureurs sont connus pour avoir un tempérament de baroudeurs et ont rendus certains pronostiqueurs riches. Sur Zebet par exemple, on bénéficie d’un bonus de 150 € à l’inscription . Imaginez combien vous pouvez gagner si votre baroudeur favori s’échappe et remporte l’étape !
Plus belle échappée : Albert Bourlon – Carcassonne-Luchon, 11 juillet 1947 (253 km)
Albert Bourlon s’envole vers la victoire finale dans les Pyrénées.
Albert Bourlon n’a jamais fait une grande carrière. Outre un Paris-Bourges en 1947 et la 14ème étape du tour de France de cette même année, il n’a rien remporté. Mais en ce 11 juillet, le Berrichon va rentrer dans le livre des records : il va réaliser la plus longue échappée solitaire de l’histoire de la course. Bourlon va pédaler plus de 253 km à près de 31 km/heure de moyenne et rejoindre Luchon avec plus de 16 minutes d’avance sur le Belge Norert Callens et plus de 22 minutes sur Jean Robic.
Au départ de la 14ème étape, Bourlon n’a qu’une idée en tête : mettre les gaz et empocher le plus de primes de course possible. En passant en tête à tous les points de passages, il collecte 100.000 anciens francs, soit l’équivalent de 160 euros. Ce record tient encore, car, à l’heure actuelle, même les étapes les plus longues ne font pas autant que ce queBourlon a parcouru seul. Rappelons au passage que Carcassonne-Luchon est une étape de montagne. C’est loin d’être une ballade de santé.
Pour l’anecdote, deux jours avant sa victoire, les commissaires l’avaient oublié dans le pointage des coureurs après la course si bien qu’il avait dû aller faire une réclamation. Après ses 252 kilomètres d’échappées, Bourlon est allé voir les commissaires et leur adit « Vous m’avez vu, cette fois ? ». Bourlon s’est éteint en 2013 à Bourges.
Jacky Durand – Bergerac-Cahors, 11 juillet 1994 (152.5 km d’échappée)
Jacky Durand a remporté 3 étapes du tour durant sa carrière.
Jacky Durand a été une attraction du tour de France durant des années. Durant sa carrière, il a été adulé pour son esprit de franc-tireur.En 92, il frappe fort en remportant le Tour des Flandres en solitaire après 217 km d’échappée en solitaire. La légende était née. Jacky Durand est le prototype même des coureurs qui s’échappent d’abord et qui réfléchissent ensuite… pour le plus grand bonheur des spectateurs.
Le Limougeaud va marquer de son empreinte la dixième étape du tour de France 94. Il va remporter la première des 3 étapes de sa carrière. Sur les routes du Périgord, Gianluca Bortolami prend la tengente dès le début de l’étape. Au bout de 8 kilomètres, Jacky Durand le rejoint. Puis c’est au tour de Stephen Hodge et de Marco Serpellini de venir compléter l’échappée. Les quatre hommes roulent pendant plus de 150 kilomètres ensemble. Jacky Durand va tirer la langue à quelques endroits du parcours, notamment dans les côtes de 4ème catégorie. À dix kilomètres de la ligne d’arrivée, Bortolami crève. Jacky Durand sent le bon coup et fausse compagnie aux deux autres coureurs. Serpellini tente de prendre le train, mais n’y arrive pas. Quant à Stephen Hodge, il n’essaie même pas de suivre le Français. Le jeune champion de France s’envole vers la victoire d’étape.Comme il l'a confié à Marie-Hélène Degaugue : « Je me rappelle très bien du dernier kilomètre avec le public qui tapait dans les panneaux publicitaires. Tous les spectateurs attendaient la victoire d’un Français pour ce tour ».
Cédric Vasseur – Chantonnay-La Châtre, 10 juillet 1997 (147 km d’échappée)
Cédric Vasseur a tenté le tout pour le tout en arttaquant Ullrich dans les Pyrénées.
Le coureur de chez Gan s’est révélé au grand public lors de la cinquième étape du tour 97. Avant son raid solitaire de 147 km, le natif de Hazebrouck avait fait deuxième au grandPrix de la Ville de Lillers en 94 et en 97. À cette époque, Jan Ullrich dominait les courses à étapes. Marco Pantani faisait des siennes en montagne. C’est aussi l’époque des sprinters comme Cipollini et Erik Zabel. Du côté français, les chouchous s’appellaient Laurent Brochard, Richard Virenque et Frédéric Moncassin
Entre Chantonnay et La Châtre, le coureur de 27 ans s’échappe après 120 km de course et remporte l’étape à la force de ses mollets. Étant donné que cette étape n’était que la cinquième et que la montagne n’avait pas encore commencé, personne n’a roulé pour essayer de le rattraper. Le groupe de poursuivant, emmené par Stuart O’Grady, termine à 2’32.
Cédric Vasseur est le digne successeur de son père Alain, qui a remporté la 8ème étape du tour de France 1970. À la suite de cette étape, Vasseur endosse le maillot jaune et le conserve durant 3 jours. Après une première étape dans les Pyrénées, Vasseur n’a que 14 secondes d’avance sur Ullrich. Alors qu’il sait que le maillot va lui échapper sur la route d’Andorre-Arcalis, Vasseur tente de s’échapper. Cette attaque est vouée à l’échec. Le Nordiste n’en a cure, il court pour le panache. Bien évidemment, Ullrich part dans sa roue et le lâche dans le final. Pire, l’Allemand en profitera pour écraser la concurrence et prendre une avance telle que ses concurrents ne le rattrapperont jamais.
Richard Virenque – Lodève-Mont Ventoux, 21 juillet 2002 (21 km d’échappée)
) Virenque s’impose en solitaire au Mont Ventoux.
La victoire de Virenque au somment du Ventoux restera éternellement dans les mémoires. Premièrement parce que le coureur a prouvé qu’il pouvait gagner étant « clean ». Deuxièmement parce que Lance Armstrong, qui écrase à ce moment-là la concurrence, a semblé impuissant. En ce jour de juillet, la chaleur est écrasante. Virenque est dans une échappée de 11 coureurs avant d’aborder le Ventoux. Sur les premiers lacets du Ventoux, il s’échappe en compagnie de Botcharov. Il lâchera le Russe à 9 kilomètres de l’arrivée, quand Armstrong commencera l’ascension.
Au moment d’attaquer le Ventoux, Armstrong se retrouve coupé de son équipe et face à deux coureurs de chez Once, Beloki et Azevedo. Le reste de son groupe est composé de Rumsas, Basso et Mancebo. Dans la montée, Beloki tente de faire plier l’Américain, mais le coureur de l’US Postal contre-attaque et lance la chasse. Virenque résiste et s’impose en solitaire. Plus que la victoire, ce sont les images de Virenque, sous un soleil de plomb, montant seul le Ventoux comme un bagnard qui sont restés dans les mémoires.
Ce commentaire a été modifié le 18/07/2018 à 22:13
De la capitale Helsinki jusqu’à Turku, la plus ancienne ville du pays, en passant par la forêt boréale et ses bandes de terre dépeuplée, la Finlande est un pays fabuleux mais relativement méconnu en Europe.
Helsinki
Helsinki est le principal point d’entrée en Finlande. C’est là que vous trouverez les plus beaux musées du pays,de nombreuses galeries d’art et des restaurants. Vous pouvez facilementprévoir de passer une semaine entière à explorer la ville et profiter de son offre culturelle. Parmi les sites les plus importants se trouventle Palais Finlandia, les bâtiments de la place du Sénat, la forteresse de Suomenlinna, et l’Église Temppeliaukio. Le Musée national de Finlandevous dévoilera toute l’histoire du pays tandis que le Musée National d’art ravira bien sûr les amateurs d’art.
Hämeenlinna
Fondée au 17e siècle par le comte suédois Per Brahe, Hämeenlinna est une jolie ville installée le long du lac Vanajavesi. Il s’agit de la plus ancienne ville de la Finlandeintérieure. Elle possède deux sites touristiques importants: le château du Häme qui se dresse sur les rives du lac et le parc d’Aulanko. Hämeenlinna est également le lieu de naissance du compositeur finlandais Jean Sibelius (1865-1957) et du poète Paavo CaJander (1846-1913).
Åland
Les îles Åland forment un archipel autonome situé entre la Suède et la Finlande. Il s’étend à l’entrée du golfe de Botnie. Ses 6500 îles et récifs offrent un contraste saisissant avec le continent, par leurs paysages, mais aussi leurs traditions et leur culture, très différentes. L’archipel vit principalement du commerce et de la pêche: le musée maritime et le quartier maritime de Mariehamn valent donc le détour pour comprendre toute son histoire. Jan Karlsgården, un musée en plein air, est un autre site incontournable, il révèle ce qu’était la vie sur l’archipel au 19e siècle. Mariehamn est une petite ville pleine de charme. Explorez également les ruines de Bomarsund et appréciez les paysages sublimes d’Åland au cours d’une balade à vélo.
Jyväskylä
Jyväskylä a été fondée par le tsar Nicolas Ier en 1837. La petite ville est située au nord du lac Jyväsjärvi, qui est relié par un détroit, le Aijälänsalmi, avec le lac Päijänne, deuxième plus grand lac de Finlande. La ville tire son caractère particulier d’un mélange de vieilles maisons en bois et de bâtiments en pierre modernes. Elle fut également pionnière en matière d’enseignement en Finlande, son université est l’une des plus importantes du pays.
Jyväskylä centralise tous ses monuments et sites touristiques, ce qui en facilite la visite. Rendez-vous au musée d’Alvar Aalto qui met à l’honneur les oeuvres de ce grand architecte finlandais puis faites le tour des lacs, explorez les plages et les espaces boisés qui se trouvent aux alentours. En juillet se déroule le festival des arts de Jyväskylä, l’un des événements les plus attendus du pays, d’autant plus en cette année anniversaire. Les aurores boréales
Tout le monde rêve de pouvoir un jour assister à ce spectacle féérique. La Finlande est peut-être le premier pays au monde où voir les aurores boréales. Les lumières vertes sont visibles un peu partout, près de 200 jours dans l’année, mais le meilleur endroit pour les observer reste la Laponie. Au nord, entre septembre et mars, le spectacle est quasiment garanti: il suffit de lever les yeux au ciel !
Une façon traditionnelle d’observer ce phénomène est de chausser raquettes ou skis pour sortir de la ville et laisser ainsi derrière soi toute la pollution visuelle. Des établissements permettent également d’observer le ciel tout en restant bien au chaud. La station de ski de Kakslauttanen propose de dormir dans de véritables igloos ou dans des tipis en neige, ce qui permet de voir les lumières à travers la surface transparente de l’habitat. Plus chic, l’hôtel Iso-Syôte propose quant à lui d’embrasser l’horizon lumineux depuis sa superbe suite « Eagle’s View ».
Le parc national Lemmenjoki
Situé au nord de la Finlande, c’est le plus grand parc du pays et l’endroit idéal pour quiconque souhaite explorer les contrées de l’Arctique. On y trouve des forêts primaires de pins, des marais ainsi que différents cours d’eau. L’une des particularités du parc est qu’il abrite une quarantaine de concessions d’orpaillage avec une centaine de chercheurs d’or qui s’y activent chaque été. Ils partagent l’endroit avec les randonneurs qui s’aventurent sur des sentiers encore intacts, à la découverte d’une faune et d’une flore extraordinaires.
Tampere
Fondée en 1779, Tampere est l’une des plus belles villes de Finlande. Elle est aussi la première ville industrielle du pays. Elle se trouve entre deux lacs, Näsijärvi, au nord, et Pyhäjärvi, au sud, qui sont liés par le Tammerkoski, connu pour ses rapides. Tampere se démarque pour sa vie culturelle intense, avec son théâtre en plein air, de nombreux festivals et des équipes sportives populaires.
Sa bibliothèque municipale mérite le détour, tout comme le Musée Lénine, les parcs, les lacs et le parc d’attractions de Särkänniemi. Enfin, Tampere est également réputée pour sa gastronomie. Goûtez par exemple au boudin noir de Tampere ou commandez un « Tampere Menu » au restaurant.
Turku
Située au sud-ouest, Turku est la plus ancienne ville du pays et en était autrefois la capitale. Bâtie au 13e siècle sur les berges de la rivière Aurajoki, Turku est un mélange d’histoire et de modernité intense. Celle qui fut la Capitale européenne de la culture en 2011 a dequoi séduire le visiteur. Traversez le pont pour rejoindre la rive ouest où vous pourrez découvrir le château de Turku, le centre maritime Forum Marinum et sa flotte qui se visite, la maison Qwensel et le musée de la Pharmacie.
À quelques pas de là, la bibliothèque centrale mérite le détour. L’archipel de Turku est l’un des plus beaux au monde : explorez-le à pied ou à vélo et lovez-vous dans ce havre de paix surprenant. La Finlande est un pays nordique qui offre de belles découvertes à quiconque aime sortir des sentiers battus, alors laissez-vous tenter !
Ce commentaire a été modifié le 18/07/2018 à 15:06
Les 15 plus belles gares de France. Par Clio Bayle
Lieux de transit, on les traverse souvent sans y prêter trop attention, et pourtant... Certaines gares sont de véritables chefs d'œuvre architecturaux. La preuve en images. La gare des Bénédictins à Limoges (Haute-Vienne) .
La gare de Limoges figure, selon l'Express, parmi les 10 plus belles gares du monde ! Sa superbe coupole et son campanile de 57 mètres de haut lui confèrent une silhouette reconnaissable entre toutes. Œuvre de l'architecte Roger Gonthier, elle est inaugurée en 1929, à l'emplacement de l'ancienne gare du XIXe, elle-même construite sur un ancien monastère des Bénédictins. Elle est inscrite à l'inventaire des monuments historiques depuis 1979. Le musée d'Orsay (Paris) Le site de l'actuel musée d'Orsay a connu plusieurs vies et pas des plus tranquilles... Saccagé en 1871, aux heures les plus violentes de la Commune, il deviendra une sorte de cour des miracles envahie par la végétation. En 1900, pour l'exposition universelle, Victor Laloux y construit une gigantesque gare, merveille architecturale de métal et de verre. Devenue obsolète dans les années qui précèdent la Seconde Guerre mondiale à cause de ses quais trop courts pour les trains modernes, elleconnaît une multitude de destins avant d'être sauvée de la destruction par la direction des Musées de France en 1973. Devenez incollable sur l'extraordinaire histoire du musée d'Orsay La gare de Metz (Moselle) Conçu entre 1905 et 1908, à la demande de l’empereur d’Allemagne, l’édifice en impose avec sa profusion de décors : bas-reliefs, vitraux, chapiteaux historiés, lions de basalte, frises aux motifs celtiques, palmettes orientalisantes... Les nombreuses références à des temps glorieux (l’empire carolingien, la figure de Roland) clament haut et fort la toute-puissance de l’occupant allemand. Avec ses larges quais etses douze voies, la gare devait surtout être capable d’assurer le transport de 25 000 soldats en 24 heures en cas de guerre avec la France. Maurice Barrès, au sens patriotique blessé, y voyait un « immense pâté de viande » avec un toit d’« épinard vert ». Tout le monde peut se tromper : la gare de Metz est considérée aujourd’hui comme l’unedes plus belles gares d’Europe. Laissez-vous surprendre par Metz, ville d'architecture et ville verdoyante. La gare de Strasbourg (Bas-Rhin)
Depuis 2007, le bâtiment Renaissance construit par les Allemands en 1883 et classé monument historique, est entouré d'une gigantesque verrière. Réalisée par l'architecte Jean-Marie Duthilleul, elle sert à la fois d'écrin et d'annexe monumentale à une gare devenue trop étroite pour le trafic induit par l'arrivée d'une ligne TGV directe avec Paris. Une bien jolie manière d'agrandir une gare puisqu'elle lui a même valu une place dans le classement CNN des 11 gares les plus incroyables du monde. Découvrez d'autres raisons d'aller visiter la belle ville de Strasbourg La Gare Maritime Transatlantique de Cherbourg (Manche)
Fleuron de l'Art déco, l'ancienne Gare Maritime Transatlantique de Cherbourg sert aujourd'hui d'écrin à La Cité de la Mer, un musée dédié à la découverte des océans. Inauguré en 1933, le bâtiment est présenté par la presse de l'époque comme la plus belle gare maritime du monde. Avec ses grandes verrières et claustras, l’architecte René Levavasseur signe un édifice largement inspiré du style Art déco. Sa construction s'inscrit dans un grand projet de travaux pour doter Cherbourg d'un port adapté au flux des voyageurs. En effet, depuis le tournant du XXe siècle, la ville connaît un essor exponentiel, s'imposant comme un port de liaison régulier pour l'Amérique. Les Cherbourgeois voient défiler les plus grands paquebots de l'époque : L'Olympic, le Bremen, le Queen Elizabeth, le Queen Mary et le Titanic. La Gare Maritime de Cherbourg a fini 3e sur le podium de l'émission Le monument préféré des Français en 2015. La gare de l'Est (Paris)
Il est difficile de choisir parmi les six grandes gares que compte la SNCF à Paris. La gare de l'Est compte certainement parmi les plus belles, même si la gare de Lyon, la gare du Nord, la gare Saint-Lazare ou encore la gare d'Austerlitz sont, elles aussi, de petites merveilles de l'architecture ferroviaire. La gare de l'Est se situe dans le 10e arrondissement de la capitale. C'est la plus ancienne des gares actuelles de la ville ! L'embarcadère du chemin de fer de l'Est (communément appelé alors "embarcadère de Strasbourg") date de 1849. Construite à partir des plans de l'architecte Duquesney, elle servira de modèle à de nombreuses gares françaises. .La gare Saint-Exupéry à Lyon (Rhône) Conçue par l'architecte espagnol Santiago Calatrava Valls, la gare qui dessert l'aéroport de Lyon-Saint-Exupéry se distingue par sa forme pour le moins originale ! Construit en acier et en béton, la structure rappelle un oiseau prenant son envol ou bien un casque dans l'esprit de ceux des héros de l'antiquité. L'architecte espagnol, également artiste prolifique, s'est imposé comme l'un des architectes du génie civil les plus demandés dans le monde. La gare du Midi à Biarritz (Pyrénées-Atlantiques)
La belle architecture symétrique de la gare du Midi en impose. Son histoire ferroviaire fut somme toute assez brève. Parce que l'impératrice Eugénie ne voulait pas de bruit lors de ses séjours biarrots, elle manœuvra pour que la première gare soit construite à La Négresse. Puis, la Compagnie du Midi décida de remettre le train au centre-ville et fit édifier la gare du Midi, deux ans avant la Grande Guerre. Jusqu'en 1980, le trafic voyageurs était assuré dans cette gare, avant que la SNCF ne choisisse le retour définitif à La Négresse. Débarrassé de sa verrière, mais toujours avec ses deux tours et son hall Art déco, elle est devenue un pôle culturel majeur, avec une salle de spectacle et la Malandain Ballet Biarritz. Découvrez aussi les dessous de la station balnéaire La gare d'Avignon (Vaucluse) Achevée en 2001, la gare TGV d'Avignon fait partie d'un trio de nouvelles gares TGV construites pour accueillir la ligne LGV Méditerranée. Des trois, Avignon est sans doute la plus remarquable. De l'extérieur, elle se présente comme une longue coque blanche de 350 mètres, longue comme un TGV. Cette particularité, inédite pour une gare, permet aux voyageurs d'attendre leur train à l'abri des intempéries et/ou de la chaleur. L'édifice est percé de portes qui correspondent à l'accès aux voitures. Autre spécificité pro-confort de la gare, la façade sud est du bâtiment est opaque et isolante, au nord, la façade est vitrée pour laisser entrer la lumière. On vous donne 10 bonnes raisons d'aller à Avignon La gare Saint-Charles (Bouches-du-Rhône)
La gare Saint-Charles a été inaugurée en 1848. Hormis sa façade plus tardive, sa structure métallique est représentative de l'époque de sa construction. Depuis l'esplanade devant la gare, le voyageur peut dors et déjà contempler la ville légèrement en contrebas, dominée par Notre-Dame de la Garde. Côté boulevard d'Athènes, un escalier monumentalà larges volées offre le plus beau des tapis rouges au gigantesque édifice ferroviaire. Construit vers 1925, il est richement décoré de pylônes néo-classiques et de figures allégoriques. Et si vous avez la chance d'aller à Marseille, voilà les bonnes adresses à connaître ! La gare d'Amiens et sa verrière (Somme) La verrière de la place Alphonse-Fiquet, où se trouve la gare d'Amiens, érigée par Auguste Perret au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, est une œuvre qui ne fait pas l'unanimité. Son impressionnante surface (10 000 m2), avec son verre à trame colorée et réfléchissante, mérite toutefois bien que l'on place la gare et la place qui la borde parmi les plus remarquables de France. Inaugurée en 2008, la verrière, signée Claude Vasconi, ressemble à une sorte de gigantesque canopée de verre et d'acier. Construite à proximité immédiate de la gare et de la tour Perret (l'Empire State Building de la Picardie), deux des édifices qui font la fierté de la ville, la verrière n'est pas du goût de tous. Jugée trop massive et trop occultante par certains, elle a le mérite de ne pas laisser personne indifférent. On vous laisse juger. La gare de Tours (Indre-et-Loire)
La gare est l'une des fiertés architecturales de la ville de Tours. Construite par l'architecte tourangeau Victor Laloux, à qui l'on doit également le musée d'Orsay, la gare reprend beaucoup des codes architecturaux du célèbre musée parisien. Le verre et l'acier dominent parmi les matériaux de construction, donnant à l'ensemble un bel effet de légèreté et de luminosité. Il s'agit de la seconde gare construite à Tours. La première, édifiée en 1845 fut détruite à la fin du XIXe pour être remplacée par une gare plus spacieuse, capable d'accueillir le flux grandissant de voyageurs. Visitez les deux cœurs de la ville La gare de Brest (Finistère) Le bâtiment actuel de la gare de Brest date de 1936. Sa forme circulaire surmontée d'une tour et percée de centaines de petites fenêtres rectangulaires rend la gare reconnaissable entre toutes et résolument Art déco. Construite par l'architecte Urbain Cassan, le bas-relief qui orne la tour, lui, est signé Lucien Brasseur. À noter qu'il ne reste aujourd'hui que la partie basse, le reste de l'ouvrage de sculpture ayant été détruit durant la Seconde Guerre mondiale. Baladez-vous à Brest La gare de Deauville-Trouville (Calvados)
Reconstruite dans le plus pur style normand dans les années 1930, la gare de Trouville-Deauville est potentiellement la plus charmante de ce classement. Conçu par Jean Philippot, l'édifice est recouvert d'un revêtement en brique et d'un ciment peint imitant le pan de bois. Un joli bâtiment qui donne envie de partir voir la mer ! La gare d'Arcachon (Gironde)
Voilà une autre gare qui fleure bon les vacances et la mer ! La ligne de chemin de fer date de 1857. Elle fut construite en un temps record : 4 mois seulement ! Pour gagner du temps, la Compagnie du Midi décide d'installer une gare provisoire et démonte celle d'Agen pour la reconstruire en Arcachon. La gare actuelle, œuvre de l'architecte favori des frères Pereire, Paul Regnault, fût construite en 1864. Découvrez Arcachon et sa métamorphose réussie
Ce commentaire a été modifié le 18/07/2018 à 09:55
Pyramides Chinoises La Chine compte de très nombreux tumuli de forme pyramidale, appelés pyramides chinoises par les premiers Européens à les avoir découverts. La plupart sont situés dans un rayon de 100 km autour de la ville de Xi'an, chef-lieu de la province de Shaanxi en Chine centrale. Ils ont longtemps fait l'objet de controverses, en raison notamment du souci de secret des autorités chinoises, et de leur mauvais état de conservation qui les rend souvent semblables à de simples buttes naturelles. Découverte Par Les Occidentaux. En 1667, le père jésuite Athanasius Kircher évoque les pyramides chinoises dans son ouvrage China Monumentis Illustrata. En 1741, Antoine Banier dans son Histoire générale des cérémonies religieuses de tous les peuples du monde, représentées en 243 figures dessinées de la main de Bernard Picard ; avec des explications historiques et curieuses par M. l'abbé Banier et par M. l'abbé Le Mascrier, citant le père Athanasius Kircher, évoque les pyramides chinoises. L'existence de « pyramides » en Chine est restée confidentielle dans le monde occidental jusque dans les années 1910. Elles furent découvertes en grand nombre autour de Xi'an, d'une part en 1912 par Fred Meyer Schroder et Oscar Maman, et d'autre part en 1913 par la Mission Segalen. En 1945, un pilote américain du nom de James Gaussman a pris dans les Monts Qinling une photographie aérienne de ce qu'il qualifia de « grande pyramide blanche », qu'il n'a pas été possible d'identifier ni de situer avec certitude jusqu'à présent. Cette photo fut publiée par le New York Times le 18 mars 1947. Il fallut attendre encore une cinquantaine d'années (1994) pour qu'un occidental, l'écrivain et chercheur allemand Hartwig Hausdorf, obtienne une autorisation de visite. Dans son livre Die Weisse Pyramide (traduit en anglais sous le titre The Chinese Roswell), il se servit de l'existence des pyramides pour étayer ses théories sur de supposées visites d'extra-terrestres dans ces régions. Ces « pyramides » sont des tumuli abritant la sépulture d'une haute personnalité. Ils sont situés pour la plupart dans la province du Shaanxi, dans la vallée de la rivière Wei. Les plus grands d'entre eux, au nombre de 65, sont les sépultures des empereurs ; les sépultures des impératrices, princes, princesses ou hauts fonctionnaires sont de plus petite taille ; on en dénombre plus de 200. Certaines de ces « pyramides » sont des collines naturelles, dans lesquelles on a creusé une chambre funéraire accessible par un tunnel. La plus grande d'entre elles est celle de l'empereur Taizong (599-649). Les plus nombreuses sont des monticules construits en terre. Les plus grandes sont la sépulture de l'empereur Qin Shi Huang (v.259-210 av. J.-C.), de près de 350 m de côté et d'environ 50 m de hauteur, et celle de l'empereur Wudi (156-87 av. J.-C.), d'environ 230 m de côté et près de 50 m de hauteur ; la « grande pyramide blanche » dont parle James Gaussman serait probablement cette dernière1.
En raison de l'érosion naturelle, et de l'activité destructrice des paysans alentour, elles sont souvent en mauvais état de conservation, et, pour les plus petites, parfois difficiles à distinguer de simple buttes sans forme particulière. La politique chinoise en matière de patrimoine privilégie la conservation et la restauration des sites visibles et limite les fouilles au maximum,encouragée à la prudence par des expériences négatives du passé. En effet, certains objets découverts dans les années 1950 et 1960, dont des soieries, ont été endommagés du fait de l’insuffisance des techniques de conservation. D’autres découvertes ont été détruites lors de la révolution culturelle, comme la dépouille de l’empereur Wanli (1563-1620). Principales Pyramides-Tumuli- Pyramides-tumuli, mausolé de l'Empereur Qin, du Shaanxi, les plus nombreuses. Beaucoup ont été découvertes dans un rayon d’une centaine de kilomètres autour de Xi'an, ancienne capitale de la Chine (avec Luoyang au Henan).
Près de soixante-dix empereurs y eurent leur résidence principale ; les tombeaux royaux et aristocratiques, typiquement sous forme de tumulus, ysont donc extrêmement nombreux. Beaucoup restent à découvrir et la plupart à explorer.
Les dix-huit mausolées des empereurs Tang (唐十八陵) dans la vallée de la Wei au nord des monts Qinling ; certains sont parmi les plus grands mausolées chinois, comme Qianling (乾陵), tombeau commun de l’empereur Gaozong et de l'impératrice Wu Zetian ; il s’agit d’une colline naturelle façonnée par l'homme pour lui donner une forme régulière.
Tumulus de Huangdi situé à Qiaoshan (橋山) dans le district de Huangling (Yan'an). Le temple où le « père de la civilisation chinoise » fait l’objet d’un culte officiel depuis le VIIe siècle, restauré sous les Ming, se prétend construit au-dessus de son tumulus funéraire. Aucune tentative n’a été faite pour vérifier cette assertion.
Mausolée De L'empereur Qin... Le mausolée de l'empereur Qin se trouve à proximité de la ville de Xi'an, dans le Shaanxi. Il comprend d'une part le tombeau de l'empereur Qin ShiHuangdi, non encore fouillé, d'autre part les fosses où ... Wikipédia Province : Shaanxi Tumulus et pyramide de ShaohaoPyramides-tumuli du Shandong Pyramides-tumuli du nord-est (Jilin, Liaoning, Mongolie-Intérieure)
Située dans la banlieue est de Ji'an dans le Jilin, la pyramide en pierre de Zangkunchong (prononciation coréenne) ou Jiangjunzhong (mandarin 將軍塚) est la plus connue des tombes royales du Koguryŏ situées sur le territoire chinois.
Jiangjunzhong, nom sous lequel elle est généralement connue, signifie "tombe du général", mais elle appartiendrait au roi Chansu (cor. 장수왕 ch. 長壽王) (413~ 491).
À proximité se trouve la pyramide dite Taiwangling (太王陵) attribuée au roi Kwanggaet'o Wang (cor. 광개토태왕; ch. 廣開土太王) (391-413), deux fois plus grande mais en mauvais état4.
Pyramides et tumuli attribués à la culture de Hongshan (紅山, 4700-2900 av. J.-C.)
Tumuli funéraires et pyramide (fonction inconnue) du site de Niuheliang (牛河粱) découvert en 1981 aux confins du district de Jianping (Chaoyang, ouest du Liaoning). À proximité se trouvent des vestiges d’aires et constructions cultuelles où ont été retrouvées des effigies féminines.
Bagarre, vin rouge et magie noire : tour d’horizon des 10 anecdotes les plus folles du Tour de France
Année après année, le Tour de France enchante les routes du pays. Depuis 1903, la légende de la course s’est forgée grâce à une foule de petites histoires croustillantes. Bien qu’il y en ait trop pour toutes les énumérer, certaines sont assez stupéfiantes et méritent d’être mises en lumière.
Voici les 10 anecdotes les plus extraordinaires de l’histoire du Tour de France.
1904 : Maurice Garin menacé de mort
Maurice Garin est un précurseur. Pendant le Tour 1904, les règlements de compte sont nombreux. Lors de la première étape, Ferdinand Payan est éliminé pour avoir reçu une aide extérieure. Dans le même temps, Maurice Garin échappe à la patrouille alors qu’il avait luiaussi triché. Arrivés à Nîmes, terre natale de Payan, un de ses adversaires, les supporters vont se déchaîner contre Garin. Après avoir évité les clous, ce dernier doit faire face à une foule en colère qui tente de le lyncher. Garin s’échappe de la mêlée déguisé en garçon de café. Avec l’humour qui le caractérise, il déclare que, s’il n’est pas assassiné, il sera vainqueur à Paris.
C’est lui qui arrive en tête de la course à Paris. Il sera cependant disqualifié quatre mois après la fin de l’épreuve, devenant le premier cycliste à être éliminé sur tapis vert. Cent ans après, on assistera au déclassement de Floyd Landis, de Lance Armstrong et d’Alberto Contador. Maurice Garin a tout inventé.
1910 : Adolphe Hélière, une bonne âme partie trop tôt
Adolphe Hélière fait partie de ces coureurs que le Bon Dieu a rappelés trop vite. Il a 19 ans lorsqu’il s’engage sur le tour. Mécanicien, il s’attire les moqueries des lecteursdu journal l’Auto qui ont parié 100 francs qu’il abandonnerait au bout de 3 étapes. Non seulement il résiste plus longtemps que prévu, mais il s’arrêtait même en chemin pour porter assistance aux coureurs blessés. Il paiera sa charité chrétienne au prix nombreuses crevaisons et chute.
Arrivé à Nice, il décide de dépenser le peu de sous qu’il a pour se payer un bon repas et une glace. Son déjeuner fini, il décide d’aller sebaigner. Il mourra d’électrocution en entrant dans l’eau. Alors qu’il doit être enterré à Rennes, sa ville natale, personne n’a d’argent pour rapatrier le corps. Dix moisplus tard, après une collecte des organisateurs et des spectateurs attendris par son histoire, Adolphe Hélière est inhumé dans sa Bretagne natale.
1911 : les mystérieuses crampes d’estomac de Paul Duboc
Duboc est le grand favori du tour 1911. Dans la montagne, rien ne l’arrête. Jusque dans les Pyrénées, le Normandécrase la concurrence. Mais dans le Tourmalet, il est victime de violentes crampes d’estomac. D’après lui, un bidon de ravitaillement serait en cause. Paul Duboc perd 45 minutes et termine le tour de France en deuxième position, derrière Gustave Garrigou. Empoisonnement ou coup du sort ? Un siècle plus tard, le mystère demeure encore. Dans sa carrière, Duboc a remporté 5 étapes du Tour, mais n’a jamais gagné l’épreuve.
1932 : les folles aventures d’André Leduc
Le coureur français a remporté le Tour 1932 avec 24 minutes d’avance sur l’Allemand Stoepel. C’est à cette époque qu’est lancée la caravane du tour. Lors d’une journée de repos, il a invité à déjeuner chez des commerçants en compagnie de Marcel Bidot, son ami. Pendant le repas, la femme du commerçant ne cesse de le complimenter.
Après le digestif, cette dernière l’invite à aller voir les estampes japonaises dans une pièce voisine. Marcel Bidot, qui a compris le manège de la commerçante, décide de détourner l’attention du mari en poursuivant la conversation avec lui pendant que son ami s’ébaudit dans le petit salon. Pendant la Deuxième Guerre mondiale, André Leduc distribue des tracts pour la résistance. Il est arrêté par un officier allemand, qui le reconnaît par miracle. Après l’avoir complimenté sur sa victoire en 1932, il décide de le relâcher. Qui a dit que les Allemands étaient revanchards ?
1947 : Jean Robic offre un Tour de France à sa femme
Avant le départ du Tour de France 1947, Jean Robic épouse Raymonde dans un bar de Montparnasse. Biquet n’a pas d’argent et sa femme n’a pas de dot, car ses parents sont de modestes tenanciers de bar. Au lendemain de la nuit de noces, il lui fait la promesse suivante : je suis peut-être pauvre, mais je peux t’offrir la première place sur le Tour de France. Dans la foulée, le Tour part de Paris. Trois semaines plus tard, Biquet remporte l’épreuve et revient vers sa femme avec le maillot jaune.
1950 : règlement de compte franco-italien dans les Pyrénées
Gino Barteli, accusé par les spectateurs d’avoir fait tomber Jean Robic, se fait violemment agresser dans les Pyrénées. Des spectateurs en furie se jettent sur lui… un couteau dans une main et un saucisson dans l’autre. À l’arrivée de l’étape, l’équipe d’Italie dont il fait partie se retire de la compétition. On frôle l’incident diplomatique. Le tour continue, mais l’organisateur, Jacques Goddet, décide de raccourcir la quinzième étape qui devait à l’origine relier Nice à San Remo. Nul doute que les Italiens avaient ourdi une vengeance et qu’ils attendaient que le peloton franchisse la frontière pour mettre leur plan à exécution.
1960 : Arrêt-surprise à Colombey-les-deux-Eglises
Le Général de Gaulle est un homme à qui l’on doit le respect. L’organisateur du Tour 1960, Jacques Goddet, décide de faire arrêter le peloton à Colombey-les-Deux-Eglises lors de l’étape Besançon-Troyes. Dans sa demeure, le Général accueille les coureurs et salue le maillot jaune, l’Italien Gastone Nencini. Cependant, les coureurs étrangers ne comprennent pas pourquoi le peloton s’est arrêté dans le village. Ne sachant pas vraiment où ils sont, ils en profitent pour uriner dans le parc du château. Pierre Beuffeuil, largement distancé à l’entrée de Colombey-les-Deux-Eglises, en profite pour fausser compagnie au peloton et rejoindre l’arrivée avant tout le monde. En voilà un qui ne respecte rien.
1964 : Anquetil défie un mage qui avait prédit sa chute
Lors du Tour de France 1964, Jaques Anquetil est invité avec sa femme à des festivités organisées par la Principauté d’Andorre. Au menu : cochon grillé et sangria. Le normand boit et mange plus que de raison si bien que le lendemain, quand il remonte sur son vélo, il n’est pas de première fraîcheur. Pourquoi s’est-il laissé aller à un tel comportement ? Parce qu’un mage, lors de l’étape précédente, lui avait prédit un accident.
Par la suite, Anquetil s’est acharné à prouver que ce mage était un charlatan. Il est venu à bout de Poulidor et de Bahamontes. Au lendemain de son repas dantesque, il a perdu 4 minutes dans la montée de l’Envalira, mais a refait son retard à la faveur d’une descente incroyable où il frôlé la mort de nombreuse fois. En homme orgueilleux, Anquetil ne pouvait pas laisser un mage avoir raison.
1997 : Le piano remplace l’accordéon et signe la fin d’une époque
Depuis les années 50, l’accordéon faisait partie du Tour de France. Yvette Hoerner avait ses entrées dans la caravane. Ce folklore a longtemps contribué à donner une image champêtre de la France et des Français. Mais en 1997, tout change. L’accordéon est remplacé par le piano. Au clavier, on retrouve le rebelle et anticonformiste François-René Duchâble. Ce dernier joue du Liszt et du Bach au sommet du Tourmalet. Le 14 juillet, au lieu de l’ambiance musette, les spectateurs ont le droit à du Chopin. Résultat : Laurent Brochard et sa coupe mulet s’imposent à Paris. La fin d’une époque, on vous dit.
1997 : Richard Virenque tente d’acheter Marco Pantani pour contrer Ullrich, roi du bakchich ? Oui oui. Alors que Jan Ullrich est en fâcheuse posture dans les Vosges, Virenque tente de l’assassiner en montant une échappée de toute pièce avec Olano, Pantani et Escartin. En amont, Virenque aurait proposé 1.500 € au pirate Pantani pour s’acheter son soutien. Pantani a refusé et le coup d’État de Richard Virenque a échoué si bien qu’Ullrich s’est adjugé la victoire. Rappelons tout de même que l’Allemand avait accepté un pot-de-vin de Richard Virenque quelques jours auparavant pour lâcher la victoire de la 14ème étape, Le Bourg-d’Oizan/Courchevel. Entre le scandale de l’EPO l’année suivante et la corruption, la fin des années 90 furent terribles pour le cyclisme.
Ce commentaire a été modifié le 17/07/2018 à 21:52
Cette année, le pays le plus heureux du monde est encore scandinave et c'est la Finlande !
Selon le World Happinness Report 2018 publié par l'ONU, la Finlande est officiellement le pays le plus heureux du monde, juste devant la Norvège et le Danemark.
C'est un fait indéniable, il fait bon vivre dans les pays nordiques ! Le World Happinness Report établi par les Nations unies a été présenté au Vatican mercredi dernier et c'est sans surprise qu'on retrouve trois pays scandinaves, en tête du palmarès. Après la Norvège l'année dernière, cette fois c'est sa voisine la Finlande qui rafle la première place du podium. Elle arrive également en première position quant au bonheur des émigrés. Apparemment, les températures glaciales et les longs hivers sans soleil n'empêchent pas les habitants d'y être heureux, loin de là...
Une étude qui s'appuie sur plusieurs critères
Pour réaliser ce classement annuel, l'ONU interroge un panel d'environ 1000 personnes sur la perception de leur qualité de vie, qu'ils doivent noter sur une échelle de 1 à 10. Parmi les nombreux critères du World Happiness Report figurent la compassion, la liberté, la générosité, l'honnêteté, la santé, les aides sociales ou encore la bonne gouvernance du pays. L'économiste américain Jeffrey D. Sachs explique que ce rapport qui existe depuis 2012 aide les gouvernements, qui « utilisent de plus en plus les indicateurs de bonheur pour la prise de décision et l'élaboration de leurs politiques ».
La France reléguée à la 23e place
Ainsi, après la Finlande, la Norvège et le Danemark, on retrouve dans le top 10 : l'Islande, la Suisse, les Pays-Bas, le Canada, la Nouvelle-Zélande,la Suède et l'Australie.
La France n'est pas mal lotie non plus et se hisse en 23e position, soit un bond de 8 places par rapport à l'année dernière. Elle est en revanche classée 29e sur 117 concernant lebonheur des étrangers... Pendant ce temps-là, Les États-Unis perdent 4 places et se retrouvent 18e, un an après l'arrivée de Donald Trump à la Maison Blanche, l'Allemagne en perd une aussi (15e) et l'Angleterre stagne à la 19e position.
Enfin, parmi les malheureux, tout en bas de la liste, on retrouve le Soudan du Sud, la République centrafricaine, et le Burundi, des pays très pauvres et touchés par les violences ethniques... Bon, du coup, on ferait bien un petit tour en Finlande pour capter leurs ondes positives nous ! Pas vous ?
Ce commentaire a été modifié le 17/07/2018 à 14:41
Des « araignées » sur Mars (vidéo) Pendant l’hiver, au pôle Sud de Mars, une calotte de glace au dioxyde de carbone recouvre la région et, au retour du soleil au printemps, des «araignées» commencent à émerger du paysage. Mais ce ne sont pas des araignées réelles. Nous l’appelons «terrain aranéiforme» pour décrire les canaux rayonnants semblables à des araignées qui se forment lorsque la glace de dioxyde de carbone sous la surface qui se réchauffe et se libère.C’est un processus saisonnier actif que nous ne voyons pas sur Terre . Comme la glace sèche sur Terre, la glace au dioxyde de carbone sur Mars se sublime lorsqu’elle se réchauffe (passe du solide au gaz) et que le gaz est piégé sous la surface.Au fil du temps, le gaz de dioxyde de carbone emprisonné prend de la pression et est finalement assez fort pour briser la glace sous la formed’un jet qui fait éruption de poussière. Le gaz est libéré dans l’atmosphère et de la poussière plus foncée peut se déposer autour de l’évent ou être transportée par les vents pour produire des traînées . La perte du dioxyde de carbone sublimé laisse derrière ces caractéristiques semblables à des araignées gravées dans la surface.
Santiago de León de Caracas, traditionnellement connue sous le nom de Caracas, est la capitale et la plus grande ville du Venezuela. Elle est située au nord du Venezuela, à proximité de la mer des Caraïbes dans une vallée entourée de montagnes de près de 2 130 m, entre 760 et 910 m au-dessus du niveau de la mer (cette montagne s'appelle l'Avila). Couvrant 433 km², la ville fait partie du district capitale de Caracas dans la municipalité de Libertador (dont elle est le chef-lieu). Caracas compte trois millions d'habitants. Son aire métropolitaine, Grand Caracas, est à cheval sur deux États car, avec les municipalités mitoyennes, la métropole s’étend également sur l’État de Miranda. Ainsi, l’agglomération comptait 4,850 millions d'habitants au premier janvier 20091. Cette aire métropolitaine est également la plus grande du pays. La ville est classée 57e à l'indice Global Cities de 2012. Elle est considérée comme une ville globale de type Bêta+ par le GaWC3. Histoire Elle est fondée en 1567 sous le nom de Santiago de León de Caracas par l'explorateur espagnolDiego de Losada. Caracas donna naissance au général Francisco de Miranda (1750) ainsi qu'à Simón Bolívar (1783), révolutionnaire libérateur de l'Amérique du Sud. Le 26mars1812, un tremblement de terre détruit la ville. Durant la première partie du XXe siècle, le pétrole permet à Caracas de devenir un centre économique des plus importants en Amérique latine. Ainsi qu'une plaque tournante entre l'Europe et l'Amérique du Sud. À une certaine époque, le Concorde venait chaque semaine à son aéroport, donnant ainsi une importance géographique et économique à la ville. Le Caracazo, le 27février1989 le peuple se révolte contre l’application des mesures du FMI par Carlos Andrés Pérez. Bilan : près de 3 000 morts en quatre jours. Le 17octobre2004, une des deux tours Parque Central de 56 étages prend feu du 34e au 44e étage. À partir du 24 octobre 2007, le nom officiel de la capitale devra être suivi de l'expression « berceau de Bolivar et reine du Guaraira Repano ». Caracas est l'une des villes les moins sûres d'Amérique latine, avec 105 homicides pour 100 000 habitants en 20065, 140 en 2009. En 2012, elle se positionne à la première place des capitales les plus dangereuses dans le monde, avec 122 homicides pour 100 000 habitants. Climat. Caracas bénéficie d'un climat tropical humide de mousson, quelque peu tempéré par l'altitude. Les précipitations annuelles varient entre 900 mm et 1 300 mm dans la ville proprement dite et atteignent 2 000 mm dans les cordillères voisines. Les températures ne connaissent pour ainsi dire pas de variations saisonnières, le mois le plus froid étant janvier (T moy=20,2°C) et le plus chaud mai (T moy=23,2 °C). Par contre la saison sèche et la saison des pluies sont bien marquées. La saison des pluies, qui s'étend de mai à octobre, coïncide avec la remontée en latitude de la zone de convergence intertropicale. Transports. La ville est desservie par le port maritime voisin de La Guaira. L'aéroport international Maiquetía ~ Simón Bolívar est son plus grand aéroport commercial, situé à quelques kilomètres de la ville.Cependant, celle-ci possède trois autres petits aéroports regroupés dans l'agglomération. De nombreuses lignes de bus, partant de différents terminaux permettent de desservir l'ensemble du pays. De plus, Caracas compte un métro moderne construit en 1983, un télécabine construit en 1955 et rénové en 2000 ainsi qu'un métrocable ouvert en 2009. Une ligne de chemins de fer de banlieue d'une quarantaine de kilomètres est en cours entre Caracas et Cúa par l'IAFE. Caracas Portail de la géographie Portail de Caracas Portail du Venezuela
Par Béatrice Savouret,Clio Bayle et Delphine Dinard
Si vous cherchez une belle route de France à engloutir, notre top 10 des plus beaux tracés etitinéraires devrait vous satisfaire. Avec ses paysages divers et ses hauts reliefs, la France recèle de nombreuses routes extraordinaires. Parfois époustouflants, les points de vue qu'elles offrent méritent à eux seuls le détour !
1 - Le Passage du Gois(Vendée) Le passage du Gois est un site unique en Europe qui relie le continent àl'Ile de Noirmoutier. Long de 4,2 km, il permet de découvrir l'immense paysage des vasières et des grèves sablonneuses. Par contre, il est redoutable pour les non avertis ou les étourdis car la route, sous le niveau de la mer, est submersible par les marées. Aussi, si vous ne voulez pas vous faire surprendre ou y laisser votre voiture.., quelques instructions simples sont à respecter : la traversée peut se faire de 1h30 avant jusqu'à 1h30 après l'heure de basse mer. Si la basse mer est à12.00, vous pourrez donc traverser entre 10h30 et 13h30.
2 - Le viaduc de Millau (Aveyron)
Acrophobes s'abstenir ! Le Viaduc de Millau dans l'Aveyron, est une route française d'exception signée Norman Foster et Michel Virlogeux. Véritable prouesse architecturale et technologique, primée par plusieurs prix internationaux d'architecture, le viaduc est le pont à haubans le plus haut et le plus long au monde. Surplombant le Tarn du haut de ses 343 m,il permet la jonction entre Clermont-Ferrand et Béziers sur l'A75. Le panorama et la nature environnante sont remarquables et vous pourrez observer ce géant moderne depuis plusieurs points de vue : au cœur de l'ouvrage, au fil de l'eau ou en randonnée... Après 3 ans de construction, le viaduc a été mis en service en 2004 et a fêté ses 10 ans en décembre 2014. Et aussi, le time-lapse de cette époustouflante route de France :
3 - Les lacets de Montvernier (Savoie)
Serpentant à flanc de montagne, pas moins de 18 lacets enchevêtrés les uns sur les autres, composent cette route de montagne savoyarde des plus spectaculaires ! Culminant à 1000 m d’altitude, la route relie la vallée de l'Arc à Montvernier. Construite dans la roche et les éboulis,elle a nécessité 6 ans de travaux entre 1928 et 1934 et reste un défi de taille à tous grimpeurs dignes de ce nom! A ne pas manquer : L’église Saint-Cômes et Saint-Damien, unique clocher de Maurienne à être coiffé d'un toit, abrite deux toiles des célèbres frères Dufour (1646 et 1684).La chapelle de la Balme, bâtie en 1863 au sommet des lacets à l'emplacement d’un ancien château, et devenue un lieu de pèlerinage.
4 - La route de Presles (France - Isère)
Vous connaissez peut-être le tunnel de Guoliang en Chine ; en Isère la route de Presles est tout aussi impressionnante. Au départ de Pont-en-Royans, la route, creusée à flanc de montagne, est constituée d'une succession de tunnels et de passages ouverts. Dominant le plateau de l'Allier et reliant la vallée de la Bourne au plateau des Coulmes, les 7 km de la route de Presles offrent encorbellements splendides et vertigineux, falaises impressionnantes, et panoramas grandioses sur les Hauts Plateaux du Vercors. Elle permet également l’accès à un site d’escalade renommé : les falaises de Presles. Prenez garde toutefois auxvoies basses et étroites, aux virages sans visibilité et aux éboulements potentiels!
5 - La route du Galibier (Savoie et Hautes-Alpes)
Les routes alpines proposent des paysages et des panoramas exceptionnels ! Voici la route de montagne du col du Galibier (au loin une vue sur le col de la Pare). Col routier des Alpes françaises situé entre les départements de la Savoie au nord et des Hautes-Alpes au sud, il culmine à 2 642 m d'altitude et se place en 5ème position des cols routiers des Alpes françaises les plus hauts (col de l'Iseran : 2 770 m,col Agnel : 2 744 m, col de la Bonette : 2 715 m et col de Restefond : 2680 m. Reliant Saint-Michel-de-Maurienne via le col du Télégraphe, à Briançon et La Grave via le col du Lautaret, la route du Galibier est construite à partir de 1880, et est achevée en 1891 par le percement du tunnel sommital. Depuis elle a évidemment subi de nombreux travaux. Avec son magnifique belvédère et sa table d’orientation, vous pourrez admirer et identifier les sommets environnants : massif de la Meije, Grand Galibier et même le Mont Blanc ! Découvrez d'autres (sublimes) photos sur : www.photo-paysage.com6 -
La route du mont Faron (France - Var)
C’est l’une des plus belles excursions des environs de Toulon et l’un des plus beaux panoramas du Var. Depuis le mont Faron, la rade de Toulon s’offre tout entière à nos yeux. Par beau temps, la vue est tout bonnement imprenable. Préférez si possible la fin de l’après-midi quand la lumière est la plus belle. Pour y accéder en voiture, seule une vingtaine de kilomètres de route sépare le centre-ville du sommet, qui culmine à 542 mètres. Autre solution : le téléphérique. Embarquez boulevard Amiral-Vence pour 6 minutes de traversée. Appareil photo indispensable !7 -
La route des gorges de la Nesque (France - Vaucluse)
Entre le mont Ventoux et les plateaux de Vaucluse, une plateforme calcaire entaillée par des gorges offre l’un des plus beaux itinéraires routiers de France. Outre la beauté du paysage, c’est une région d’histoire puisqu’on y retrouve les traces de l’occupation des hommes préhistoriques ou encore des Romains. Un itinéraire routier d’une centaine de kilomètres depuis Carpentras permet de découvrir les gorges, ainsi que les villages perchés de la plaine du Comtat et la route de la Gabelle.
8 - Le port de Balès (Haute-Garonne et Hautes-Pyrénées)
Aussi appelé col de Balès, il relie par une petite route le village de Ferrère (France - Hautes-Pyrénées) à celui de Bourg-d’Oueil en Haute-Garonne. Ce trajet, situé entre la vallée de la Barousse et celle d’Oueil, constituait autrefois un itinéraire de passage des Pyrénées parles pèlerins de St Jacques de Compostelle. Il a également été parcouru par les cyclistes du Tour de France à partir de 2007. Certes aventureuse, la montée n’est jamais regrettée. Au sommet, une vue imprenable sur les Pyrénées vous attend. Vous serez surpris par la nature sauvage et préservée qui demeure dans son élément au port de Balès.
9 - Le col de la Bonette (Alpes Maritimes)
Zone protégée du Parc National du Mercantour, le col de la Bonette relie les villages de Jausiers et Saint-Etienne-de-Tinée en 53,5 km. Laroute est barrée l’hiver, en raison des chutes de neiges. Avec une altitude de 2802 m, elle est la route goudronnée la plus haute de Franceet même d’Europe ! Pendant la traversée de ces kilomètres, de grandioses paysages vous attendent. Vous aurez, du point culminant, une sublime vue sur l’Italie et ses sommets de roc rouge, ainsi qu’un panorama de hauteurs enneigées.
10 - La route de Cilaos (Île de la Réunion)
La route nationale 5 de l’île de la Réunion relie Saint-Louis au centre-ville de Cilaos, commune installée dans un cirque naturel. Elle est surnommée « la route aux 400 virages ». En effet, elle est sinueuse mais offre de magnifiques panoramas sur le cirque de Cilaos et la montagne réunionnaise.
Anecdote du tour de France vélo d'autrefois : le jour où Eugène Christophe a cassé sa fourche
C'est dans les Pyrénées que les plus belles pages du Tour de France ont été écrites. Que se sont déroulés les plus grands exploits et les moments héroïques. Cela a débuté dès 1913. Sur le Tourmalet, Eugène Christophe casse sa fourche. Le Tour semble être terminé pour lui, finalement, il répare son vélo lui-même.
Trois ans après la découverte des Pyrénées, et la colère d'Octave Lapize, le Tourmalet devient le terrain d'un exploit légendaire. Le jeune Eugène Christophe a entamé la descente du col lorsqu'il casse sa fourche. Pas moyen de la réparer sur place ni de récupérer un autre vélo. À l'époque, les assistances n'existent pas.
Mais son vélo brisé à la main, Eugène Christophe n'abdique pas. Il décide de marcher 15 kilomètres pour aller chez un forgeron de Sainte-Marie-de-Campan. Et c'est le coureur lui-même qui répare sonengin, le règlement interdisant alors toute aide. Il perdra le Tour ce jour-là mais entrera dans l'histoire.
L'envol de l'Aigle de Tolède
Les Pyrénées ont régulièrement révélé les grands champions. En1954, un des plus grands grimpeurs de l'histoire du cyclisme se révèle sur les pentes du Tourmalet, de l'Aspin et du Peyresourde :Federico Bahamontès. Pour sa première participation, l'Aigle de Tolède s'envole, laisse ses adversaires sur place et arrive premier de l'étape.
Dix ans plus tard, en 1964, on retrouve Bahamontès dans un autre col pyrénéen, le Port d'Envalira. Il s'offre un duel avec Jacques Anquetil. Le champion français n'est pas au mieux à ce moment-là mais reste aux côtés de l'Aigle de Tolède. Ce dernier remportera l'étape, Anquetil le Tour.
La chute mortelle de Casartelli
Mais les Pyrénées ont également connu des drames. Le plus marquant est intervenu en 1995. Le 18 juillet, lors de la 15e étape du Tour,Fabio Casartelli, champion olympique en 1992, se tue lors d'unechute dans la descente du Col du Portet-d'Aspet. Depuis, une stèle est installée sur les lieux.
Ce commentaire a été modifié le 16/07/2018 à 17:38
Les échappées ont toujours la faveur du public sur le Tour de France.
Au cours de l’histoire, il y a eu de nombreuses échappées dont certaines sont entrées dans la légende. Dans le cyclisme moderne, très tactique, les longues échappées sont assez rares, car le coureur se fait toujours rattraper par un peloton qui décide miraculeusement de rouler en groupe. Mais depuis 1904, de nombreux coureurs ont réussi l’exploit d’aller chercher la victoire seul.
Certains coureurs sont connus pour avoir un tempérament de baroudeurs et ont rendus certains pronostiqueurs riches. Sur Zebet par exemple, on bénéficie d’un bonus de 150 € à l’inscription . Imaginez combien vous pouvez gagner si votre baroudeur favori s’échappe et remporte l’étape !
Plus belle échappée : Albert Bourlon – Carcassonne-Luchon, 11 juillet 1947 (253 km)
Albert Bourlon s’envole vers la victoire finale dans les Pyrénées.
Albert Bourlon n’a jamais fait une grande carrière. Outre un Paris-Bourges en 1947 et la 14ème étape du tour de France de cette même année, il n’a rien remporté.
Mais en ce 11 juillet, le Berrichon va rentrer dans le livre des records : il va réaliser la plus longue échappée solitaire de l’histoire de la course. Bourlon va pédaler plus de 253 km à près de 31 km/heure de moyenne et rejoindre Luchon avec plus de 16 minutes d’avance sur le Belge Norert Callens et plus de 22 minutes sur Jean Robic.
Au départ de la 14ème étape, Bourlon n’a qu’une idée en tête : mettre les gaz et empocher le plus de primes de course possible. En passant en tête à tous les points de passages, il collecte 100.000 anciens francs, soit l’équivalent de 160 euros.
Ce record tient encore, car, à l’heure actuelle, même les étapes les plus longues ne font pas autant que ce queBourlon a parcouru seul. Rappelons au passage que Carcassonne-Luchon est une étape de montagne. C’est loin d’être une ballade de santé.
Pour l’anecdote, deux jours avant sa victoire, les commissaires l’avaient oublié dans le pointage des coureurs après la course si bien qu’il avait dû aller faire une réclamation. Après ses 252 kilomètres d’échappées, Bourlon est allé voir les commissaires et leur adit « Vous m’avez vu, cette fois ? ». Bourlon s’est éteint en 2013 à Bourges.
Jacky Durand – Bergerac-Cahors, 11 juillet 1994 (152.5 km d’échappée)
Jacky Durand a remporté 3 étapes du tour durant sa carrière.
Jacky Durand a été une attraction du tour de France durant des années. Durant sa carrière, il a été adulé pour son esprit de franc-tireur.En 92, il frappe fort en remportant le Tour des Flandres en solitaire après 217 km d’échappée en solitaire. La légende était née. Jacky Durand est le prototype même des coureurs qui s’échappent d’abord et qui réfléchissent ensuite… pour le plus grand bonheur des spectateurs.
Le Limougeaud va marquer de son empreinte la dixième étape du tour de France 94. Il va remporter la première des 3 étapes de sa carrière. Sur les routes du Périgord, Gianluca Bortolami prend la tengente dès le début de l’étape. Au bout de 8 kilomètres, Jacky Durand le rejoint.
Puis c’est au tour de Stephen Hodge et de Marco Serpellini de venir compléter l’échappée. Les quatre hommes roulent pendant plus de 150 kilomètres ensemble. Jacky Durand va tirer la langue à quelques endroits du parcours, notamment dans les côtes de 4ème catégorie.
À dix kilomètres de la ligne d’arrivée, Bortolami crève. Jacky Durand sent le bon coup et fausse compagnie aux deux autres coureurs. Serpellini tente de prendre le train, mais n’y arrive pas. Quant à Stephen Hodge, il n’essaie même pas de suivre le Français. Le jeune champion de France s’envole vers la victoire d’étape.Comme il l'a confié à Marie-Hélène Degaugue : « Je me rappelle très bien du dernier kilomètre avec le public qui tapait dans les panneaux publicitaires.
Tous les spectateurs attendaient la victoire d’un Français pour ce tour ».
Cédric Vasseur – Chantonnay-La Châtre, 10 juillet 1997 (147 km d’échappée)
Cédric Vasseur a tenté le tout pour le tout en arttaquant Ullrich dans les Pyrénées.
Le coureur de chez Gan s’est révélé au grand public lors de la cinquième étape du tour 97. Avant son raid solitaire de 147 km, le natif de Hazebrouck avait fait deuxième au grandPrix de la Ville de Lillers en 94 et en 97.
À cette époque, Jan Ullrich dominait les courses à étapes. Marco Pantani faisait des siennes en montagne. C’est aussi l’époque des sprinters comme Cipollini et Erik Zabel. Du côté français, les chouchous s’appellaient Laurent Brochard, Richard Virenque et Frédéric Moncassin
Entre Chantonnay et La Châtre, le coureur de 27 ans s’échappe après 120 km de course et remporte l’étape à la force de ses mollets. Étant donné que cette étape n’était que la cinquième et que la montagne n’avait pas encore commencé, personne n’a roulé pour essayer de le rattraper. Le groupe de poursuivant, emmené par Stuart O’Grady, termine à 2’32.
Cédric Vasseur est le digne successeur de son père Alain, qui a remporté la 8ème étape du tour de France 1970.
À la suite de cette étape, Vasseur endosse le maillot jaune et le conserve durant 3 jours. Après une première étape dans les Pyrénées, Vasseur n’a que 14 secondes d’avance sur Ullrich. Alors qu’il sait que le maillot va lui échapper sur la route d’Andorre-Arcalis, Vasseur tente de s’échapper. Cette attaque est vouée à l’échec. Le Nordiste n’en a cure, il court pour le panache.
Bien évidemment, Ullrich part dans sa roue et le lâche dans le final. Pire, l’Allemand en profitera pour écraser la concurrence et prendre une avance telle que ses concurrents ne le rattrapperont jamais.
Richard Virenque – Lodève-Mont Ventoux, 21 juillet 2002 (21 km d’échappée)
)
Virenque s’impose en solitaire au Mont Ventoux.
La victoire de Virenque au somment du Ventoux restera éternellement dans les mémoires. Premièrement parce que le coureur a prouvé qu’il pouvait gagner étant « clean ». Deuxièmement parce que Lance Armstrong, qui écrase à ce moment-là la concurrence, a semblé impuissant.
En ce jour de juillet, la chaleur est écrasante. Virenque est dans une échappée de 11 coureurs avant d’aborder le Ventoux. Sur les premiers lacets du Ventoux, il s’échappe en compagnie de Botcharov. Il lâchera le Russe à 9 kilomètres de l’arrivée, quand Armstrong commencera l’ascension.
Au moment d’attaquer le Ventoux, Armstrong se retrouve coupé de son équipe et face à deux coureurs de chez Once, Beloki et Azevedo. Le reste de son groupe est composé de Rumsas, Basso et Mancebo. Dans la montée, Beloki tente de faire plier l’Américain, mais le coureur de l’US Postal contre-attaque et lance la chasse. Virenque résiste et s’impose en solitaire. Plus que la victoire, ce sont les images de Virenque, sous un soleil de plomb, montant seul le Ventoux comme un bagnard qui sont restés dans les mémoires.
De la capitale Helsinki jusqu’à Turku, la plus ancienne ville du pays, en passant par la forêt boréale et ses bandes de terre dépeuplée, la Finlande est un pays fabuleux mais relativement méconnu en Europe.
Helsinki
Helsinki est le principal point d’entrée en Finlande. C’est là que vous trouverez les plus beaux musées du pays,de nombreuses galeries d’art et des restaurants. Vous pouvez facilementprévoir de passer une semaine entière à explorer la ville et profiter de son offre culturelle.
Parmi les sites les plus importants se trouventle Palais Finlandia, les bâtiments de la place du Sénat, la forteresse de Suomenlinna, et l’Église Temppeliaukio. Le Musée national de Finlandevous dévoilera toute l’histoire du pays tandis que le Musée National d’art ravira bien sûr les amateurs d’art.
Hämeenlinna
Fondée au 17e siècle par le comte suédois Per Brahe, Hämeenlinna est une jolie ville installée le long du lac Vanajavesi. Il s’agit de la plus ancienne ville de la Finlande intérieure. Elle possède deux sites touristiques importants: le château du Häme qui se dresse sur les rives du lac et le parc d’Aulanko. Hämeenlinna est également le lieu de naissance du compositeur finlandais Jean Sibelius (1865-1957) et du poète Paavo CaJander (1846-1913).
Åland
Les îles Åland forment un archipel autonome situé entre la Suède et la Finlande. Il s’étend à l’entrée du golfe de Botnie. Ses 6500 îles et récifs offrent un contraste saisissant avec le continent, par leurs paysages, mais aussi leurs traditions et leur culture, très différentes. L’archipel vit principalement du commerce et de la pêche: le musée maritime et le quartier maritime de Mariehamn valent donc le détour pour comprendre toute son histoire.
Jan Karlsgården, un musée en plein air, est un autre site incontournable, il révèle ce qu’était la vie sur l’archipel au 19e siècle. Mariehamn est une petite ville pleine de charme. Explorez également les ruines de Bomarsund et appréciez les paysages sublimes d’Åland au cours d’une balade à vélo.
Jyväskylä
Jyväskylä a été fondée par le tsar Nicolas Ier en 1837. La petite ville est située au nord du lac Jyväsjärvi, qui est relié par un détroit, le Aijälänsalmi, avec le lac Päijänne, deuxième plus grand lac de Finlande. La ville tire son caractère particulier d’un mélange de vieilles maisons en bois et de bâtiments en pierre modernes. Elle fut également pionnière en matière d’enseignement en Finlande, son université est l’une des plus importantes du pays.
Jyväskylä centralise tous ses monuments et sites touristiques, ce qui en facilite la visite. Rendez-vous au musée d’Alvar Aalto qui met à l’honneur les oeuvres de ce grand architecte finlandais puis faites le tour des lacs, explorez les plages et les espaces boisés qui se trouvent aux alentours. En juillet se déroule le festival des arts de Jyväskylä, l’un des événements les plus attendus du pays, d’autant plus en cette année anniversaire.
Les aurores boréales
Tout le monde rêve de pouvoir un jour assister à ce spectacle féérique. La Finlande est peut-être le premier pays au monde où voir les aurores boréales. Les lumières vertes sont visibles un peu partout, près de 200 jours dans l’année, mais le meilleur endroit pour les observer reste la Laponie. Au nord, entre septembre et mars, le spectacle est quasiment garanti: il suffit de lever les yeux au ciel !
Une façon traditionnelle d’observer ce phénomène est de chausser raquettes ou skis pour sortir de la ville et laisser ainsi derrière soi toute la pollution visuelle.
Des établissements permettent également d’observer le ciel tout en restant bien au chaud. La station de ski de Kakslauttanen propose de dormir dans de véritables igloos ou dans des tipis en neige, ce qui permet de voir les lumières à travers la surface transparente de l’habitat. Plus chic, l’hôtel Iso-Syôte propose quant à lui d’embrasser l’horizon lumineux depuis sa superbe suite « Eagle’s View ».
Le parc national Lemmenjoki
Situé au nord de la Finlande, c’est le plus grand parc du pays et l’endroit idéal pour quiconque souhaite explorer les contrées de l’Arctique. On y trouve des forêts primaires de pins, des marais ainsi que différents cours d’eau. L’une des particularités du parc est qu’il abrite une quarantaine de concessions d’orpaillage avec une centaine de chercheurs d’or qui s’y activent chaque été. Ils partagent l’endroit avec les randonneurs qui s’aventurent sur des sentiers encore intacts, à la découverte d’une faune et d’une flore extraordinaires.
Tampere
Fondée en 1779, Tampere est l’une des plus belles villes de Finlande. Elle est aussi la première ville industrielle du pays. Elle se trouve entre deux lacs, Näsijärvi, au nord, et Pyhäjärvi, au sud, qui sont liés par le Tammerkoski, connu pour ses rapides. Tampere se démarque pour sa vie culturelle intense, avec son théâtre en plein air, de nombreux festivals et des équipes sportives populaires.
Sa bibliothèque municipale mérite le détour, tout comme le Musée Lénine, les parcs, les lacs et le parc d’attractions de Särkänniemi. Enfin, Tampere est également réputée pour sa gastronomie. Goûtez par exemple au boudin noir de Tampere ou commandez un « Tampere Menu » au restaurant.
Turku
Située au sud-ouest, Turku est la plus ancienne ville du pays et en était autrefois la capitale. Bâtie au 13e siècle sur les berges de la rivière Aurajoki, Turku est un mélange d’histoire et de modernité intense. Celle qui fut la Capitale européenne de la culture en 2011 a dequoi séduire le visiteur. Traversez le pont pour rejoindre la rive ouest où vous pourrez découvrir le château de Turku, le centre maritime Forum Marinum et sa flotte qui se visite, la maison Qwensel et le musée de la Pharmacie.
À quelques pas de là, la bibliothèque centrale mérite le détour. L’archipel de Turku est l’un des plus beaux au monde : explorez-le à pied ou à vélo et lovez-vous dans ce havre de paix surprenant.
La Finlande est un pays nordique qui offre de belles découvertes à quiconque aime sortir des sentiers battus, alors laissez-vous tenter !
Par Clio Bayle
Lieux de transit, on les traverse souvent sans y prêter trop attention, et pourtant...
Certaines gares sont de véritables chefs d'œuvre architecturaux. La preuve en images.
La gare des Bénédictins à Limoges (Haute-Vienne) .
La gare de Limoges figure, selon l'Express, parmi les 10 plus belles gares du monde ! Sa superbe coupole et son campanile de 57 mètres de haut lui confèrent une silhouette reconnaissable entre toutes. Œuvre de l'architecte Roger Gonthier, elle est inaugurée en 1929, à l'emplacement de l'ancienne gare du XIXe, elle-même construite sur un ancien monastère des Bénédictins. Elle est inscrite à l'inventaire des monuments historiques depuis 1979.
Le musée d'Orsay (Paris)
Le site de l'actuel musée d'Orsay a connu plusieurs vies et pas des plus tranquilles... Saccagé en 1871, aux heures les plus violentes de la Commune, il deviendra une sorte de cour des miracles envahie par la végétation. En 1900, pour l'exposition universelle, Victor Laloux y construit une gigantesque gare, merveille architecturale de métal et de verre.
Devenue obsolète dans les années qui précèdent la Seconde Guerre mondiale à cause de ses quais trop courts pour les trains modernes, elleconnaît une multitude de destins avant d'être sauvée de la destruction par la direction des Musées de France en 1973.
Devenez incollable sur l'extraordinaire histoire du musée d'Orsay
La gare de Metz (Moselle)
Conçu entre 1905 et 1908, à la demande de l’empereur d’Allemagne, l’édifice en impose avec sa profusion de décors : bas-reliefs, vitraux, chapiteaux historiés, lions de basalte, frises aux motifs celtiques, palmettes orientalisantes... Les nombreuses références à des temps glorieux (l’empire carolingien, la figure de Roland) clament haut et fort la toute-puissance de l’occupant allemand. Avec ses larges quais etses douze voies, la gare devait surtout être capable d’assurer le transport de 25 000 soldats en 24 heures en cas de guerre avec la France.
Maurice Barrès, au sens patriotique blessé, y voyait un « immense pâté de viande » avec un toit d’« épinard vert ». Tout le monde peut se tromper : la gare de Metz est considérée aujourd’hui comme l’unedes plus belles gares d’Europe.
Laissez-vous surprendre par Metz, ville d'architecture et ville verdoyante.
La gare de Strasbourg (Bas-Rhin)
Depuis 2007, le bâtiment Renaissance construit par les Allemands en 1883 et classé monument historique, est entouré d'une gigantesque verrière. Réalisée par l'architecte Jean-Marie Duthilleul, elle sert à la fois d'écrin et d'annexe monumentale à une gare devenue trop étroite pour le trafic induit par l'arrivée d'une ligne TGV directe avec Paris.
Une bien jolie manière d'agrandir une gare puisqu'elle lui a même valu une place dans le classement CNN des 11 gares les plus incroyables du monde.
Découvrez d'autres raisons d'aller visiter la belle ville de Strasbourg
La Gare Maritime Transatlantique de Cherbourg (Manche)
Fleuron de l'Art déco, l'ancienne Gare Maritime Transatlantique de Cherbourg sert aujourd'hui d'écrin à La Cité de la Mer, un musée dédié à la découverte des océans. Inauguré en 1933, le bâtiment est présenté par la presse de l'époque comme la plus belle gare maritime du monde. Avec ses grandes verrières et claustras, l’architecte René Levavasseur signe un édifice largement inspiré du style Art déco. Sa construction s'inscrit dans un grand projet de travaux pour doter Cherbourg d'un port adapté au flux des voyageurs. En effet, depuis le tournant du XXe siècle, la ville connaît un essor exponentiel, s'imposant comme un port de liaison régulier pour l'Amérique. Les Cherbourgeois voient défiler les plus grands paquebots de l'époque : L'Olympic, le Bremen, le Queen Elizabeth, le Queen Mary et le Titanic.
La Gare Maritime de Cherbourg a fini 3e sur le podium de l'émission Le monument préféré des Français en 2015.
La gare de l'Est (Paris)
Il est difficile de choisir parmi les six grandes gares que compte la SNCF à Paris. La gare de l'Est compte certainement parmi les plus belles, même si la gare de Lyon, la gare du Nord, la gare Saint-Lazare ou encore la gare d'Austerlitz sont, elles aussi, de petites merveilles de l'architecture ferroviaire. La gare de l'Est se situe dans le 10e arrondissement de la capitale. C'est la plus ancienne des gares actuelles de la ville ! L'embarcadère du chemin de fer de l'Est (communément appelé alors "embarcadère de Strasbourg") date de 1849. Construite à partir des plans de l'architecte Duquesney, elle servira de modèle à de nombreuses gares françaises.
.La gare Saint-Exupéry à Lyon (Rhône)
Conçue par l'architecte espagnol Santiago Calatrava Valls, la gare qui dessert l'aéroport de Lyon-Saint-Exupéry se distingue par sa forme pour le moins originale ! Construit en acier et en béton, la structure rappelle un oiseau prenant son envol ou bien un casque dans l'esprit de ceux des héros de l'antiquité. L'architecte espagnol, également artiste prolifique, s'est imposé comme l'un des architectes du génie civil les plus demandés dans le monde.
La gare du Midi à Biarritz (Pyrénées-Atlantiques)
La belle architecture symétrique de la gare du Midi en impose. Son histoire ferroviaire fut somme toute assez brève. Parce que l'impératrice Eugénie ne voulait pas de bruit lors de ses séjours biarrots, elle manœuvra pour que la première gare soit construite à La Négresse. Puis, la Compagnie du Midi décida de remettre le train au centre-ville et fit édifier la gare du Midi, deux ans avant la Grande Guerre. Jusqu'en 1980, le trafic voyageurs était assuré dans cette gare, avant que la SNCF ne choisisse le retour définitif à La Négresse. Débarrassé de sa verrière, mais toujours avec ses deux tours et son hall Art déco, elle est devenue un pôle culturel majeur, avec une salle de spectacle et la Malandain Ballet Biarritz.
Découvrez aussi les dessous de la station balnéaire
La gare d'Avignon (Vaucluse)
Achevée en 2001, la gare TGV d'Avignon fait partie d'un trio de nouvelles gares TGV construites pour accueillir la ligne LGV Méditerranée. Des trois, Avignon est sans doute la plus remarquable. De l'extérieur, elle se présente comme une longue coque blanche de 350 mètres, longue comme un TGV. Cette particularité, inédite pour une gare, permet aux voyageurs d'attendre leur train à l'abri des intempéries et/ou de la chaleur. L'édifice est percé de portes qui correspondent à l'accès aux voitures. Autre spécificité pro-confort de la gare, la façade sud est du bâtiment est opaque et isolante, au nord, la façade est vitrée pour laisser entrer la lumière.
On vous donne 10 bonnes raisons d'aller à Avignon
La gare Saint-Charles (Bouches-du-Rhône)
La gare Saint-Charles a été inaugurée en 1848. Hormis sa façade plus tardive, sa structure métallique est représentative de l'époque de sa construction. Depuis l'esplanade devant la gare, le voyageur peut dors et déjà contempler la ville légèrement en contrebas, dominée par Notre-Dame de la Garde. Côté boulevard d'Athènes, un escalier monumentalà larges volées offre le plus beau des tapis rouges au gigantesque édifice ferroviaire. Construit vers 1925, il est richement décoré de pylônes néo-classiques et de figures allégoriques.
Et si vous avez la chance d'aller à Marseille, voilà les bonnes adresses à connaître !
La gare d'Amiens et sa verrière (Somme)
La verrière de la place Alphonse-Fiquet, où se trouve la gare d'Amiens, érigée par Auguste Perret au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, est une œuvre qui ne fait pas l'unanimité. Son impressionnante surface (10 000 m2), avec son verre à trame colorée et réfléchissante, mérite toutefois bien que l'on place la gare et la place qui la borde parmi les plus remarquables de France. Inaugurée en 2008, la verrière, signée Claude Vasconi, ressemble à une sorte de gigantesque canopée de verre et d'acier. Construite à proximité immédiate de la gare et de la tour Perret (l'Empire State Building de la Picardie), deux des édifices qui font la fierté de la ville, la verrière n'est pas du goût de tous. Jugée trop massive et trop occultante par certains, elle a le mérite de ne pas laisser personne indifférent. On vous laisse juger.
La gare de Tours (Indre-et-Loire)
La gare est l'une des fiertés architecturales de la ville de Tours. Construite par l'architecte tourangeau Victor Laloux, à qui l'on doit également le musée d'Orsay, la gare reprend beaucoup des codes architecturaux du célèbre musée parisien. Le verre et l'acier dominent parmi les matériaux de construction, donnant à l'ensemble un bel effet de légèreté et de luminosité. Il s'agit de la seconde gare construite à Tours. La première, édifiée en 1845 fut détruite à la fin du XIXe pour être remplacée par une gare plus spacieuse, capable d'accueillir le flux grandissant de voyageurs.
Visitez les deux cœurs de la ville
La gare de Brest (Finistère)
Le bâtiment actuel de la gare de Brest date de 1936. Sa forme circulaire surmontée d'une tour et percée de centaines de petites fenêtres rectangulaires rend la gare reconnaissable entre toutes et résolument Art déco. Construite par l'architecte Urbain Cassan, le bas-relief qui orne la tour, lui, est signé Lucien Brasseur. À noter qu'il ne reste aujourd'hui que la partie basse, le reste de l'ouvrage de sculpture ayant été détruit durant la Seconde Guerre mondiale.
Baladez-vous à Brest
La gare de Deauville-Trouville (Calvados)
Reconstruite dans le plus pur style normand dans les années 1930, la gare de Trouville-Deauville est potentiellement la plus charmante de ce classement. Conçu par Jean Philippot, l'édifice est recouvert d'un revêtement en brique et d'un ciment peint imitant le pan de bois. Un joli bâtiment qui donne envie de partir voir la mer !
La gare d'Arcachon (Gironde)
Voilà une autre gare qui fleure bon les vacances et la mer ! La ligne de chemin de fer date de 1857. Elle fut construite en un temps record : 4 mois seulement ! Pour gagner du temps, la Compagnie du Midi décide d'installer une gare provisoire et démonte celle d'Agen pour la reconstruire en Arcachon. La gare actuelle, œuvre de l'architecte favori des frères Pereire, Paul Regnault, fût construite en 1864.
Découvrez Arcachon et sa métamorphose réussie
Pyramides Chinoises
La Chine compte de très nombreux tumuli de forme pyramidale, appelés pyramides chinoises par les premiers Européens à les avoir découverts.
La plupart sont situés dans un rayon de 100 km autour de la ville de Xi'an, chef-lieu de la province de Shaanxi en Chine centrale.
Ils ont longtemps fait l'objet de controverses, en raison notamment du souci de secret des autorités chinoises, et de leur mauvais état de conservation qui les rend souvent semblables à de simples buttes naturelles.
Découverte Par Les Occidentaux.
En 1667, le père jésuite Athanasius Kircher évoque les pyramides chinoises dans son ouvrage China Monumentis Illustrata.
En 1741, Antoine Banier dans son Histoire générale des cérémonies religieuses de tous les peuples du monde, représentées en 243 figures dessinées de la main de Bernard Picard ; avec des explications historiques et curieuses par M. l'abbé Banier et par M. l'abbé Le Mascrier, citant le père Athanasius Kircher, évoque les pyramides chinoises.
L'existence de « pyramides » en Chine est restée confidentielle dans le monde occidental jusque dans les années 1910. Elles furent découvertes en grand nombre autour de Xi'an, d'une part en 1912 par Fred Meyer Schroder et Oscar Maman, et d'autre part en 1913 par la Mission Segalen.
En 1945, un pilote américain du nom de James Gaussman a pris dans les Monts Qinling une photographie aérienne de ce qu'il qualifia de « grande pyramide blanche », qu'il n'a pas été possible d'identifier ni de situer avec certitude jusqu'à présent. Cette photo fut publiée par le New York Times le 18 mars 1947.
Il fallut attendre encore une cinquantaine d'années (1994) pour qu'un occidental, l'écrivain et chercheur allemand Hartwig Hausdorf, obtienne une autorisation de visite.
Dans son livre Die Weisse Pyramide (traduit en anglais sous le titre The Chinese Roswell), il se servit de l'existence des pyramides pour étayer ses théories sur de supposées visites d'extra-terrestres dans ces régions.
Ces « pyramides » sont des tumuli abritant la sépulture d'une haute personnalité. Ils sont situés pour la plupart dans la province du Shaanxi, dans la vallée de la rivière Wei.
Les plus grands d'entre eux, au nombre de 65, sont les sépultures des empereurs ; les sépultures des impératrices, princes, princesses ou hauts fonctionnaires sont de plus petite taille ; on en dénombre plus de 200.
Certaines de ces « pyramides » sont des collines naturelles, dans lesquelles on a creusé une chambre funéraire accessible par un tunnel. La plus grande d'entre elles est celle de l'empereur Taizong (599-649).
Les plus nombreuses sont des monticules construits en terre. Les plus grandes sont la sépulture de l'empereur Qin Shi Huang (v.259-210 av. J.-C.), de près de 350 m de côté et d'environ 50 m de hauteur, et celle de l'empereur Wudi (156-87 av. J.-C.), d'environ 230 m de côté et près de 50 m de hauteur ; la « grande pyramide blanche » dont parle James Gaussman serait probablement cette dernière1.
En raison de l'érosion naturelle, et de l'activité destructrice des paysans alentour, elles sont souvent en mauvais état de conservation, et, pour les plus petites, parfois difficiles à distinguer de simple buttes sans forme particulière.
La politique chinoise en matière de patrimoine privilégie la conservation et la restauration des sites visibles et limite les fouilles au maximum,encouragée à la prudence par des expériences négatives du passé.
En effet, certains objets découverts dans les années 1950 et 1960, dont des soieries, ont été endommagés du fait de l’insuffisance des techniques de conservation. D’autres découvertes ont été détruites lors de la révolution culturelle, comme la dépouille de l’empereur Wanli (1563-1620).
Principales Pyramides-Tumuli-
Pyramides-tumuli, mausolé de l'Empereur Qin, du Shaanxi, les plus nombreuses. Beaucoup ont été découvertes dans un rayon d’une centaine de kilomètres autour de Xi'an, ancienne capitale de la Chine (avec Luoyang au Henan).
Près de soixante-dix empereurs y eurent leur résidence principale ; les tombeaux royaux et aristocratiques, typiquement sous forme de tumulus, ysont donc extrêmement nombreux. Beaucoup restent à découvrir et la plupart à explorer.
Mausolée de l'empereur Qin, premier empereur de Chine Maoling (茂陵) près de Xianyang, site des tombeaux de Han Wudi et de quelques membres de sa famille ou fidèles.
Les dix-huit mausolées des empereurs Tang (唐十八陵) dans la vallée de la Wei au nord des monts Qinling ; certains sont parmi les plus grands mausolées chinois, comme Qianling (乾陵), tombeau commun de l’empereur Gaozong et de l'impératrice Wu Zetian ; il s’agit d’une colline naturelle façonnée par l'homme pour lui donner une forme régulière.
Tumulus de Huangdi situé à Qiaoshan (橋山) dans le district de Huangling (Yan'an).
Le temple où le « père de la civilisation chinoise » fait l’objet d’un culte officiel depuis le VIIe siècle, restauré sous les Ming, se prétend construit au-dessus de son tumulus funéraire.
Aucune tentative n’a été faite pour vérifier cette assertion.
Mausolée De L'empereur Qin...
Le mausolée de l'empereur Qin se trouve à proximité de la ville de Xi'an, dans le Shaanxi. Il comprend d'une part le tombeau de l'empereur Qin ShiHuangdi, non encore fouillé, d'autre part les fosses où ... Wikipédia
Province : Shaanxi
Tumulus et pyramide de ShaohaoPyramides-tumuli du Shandong
Pyramides-tumuli du nord-est (Jilin, Liaoning, Mongolie-Intérieure)
Située dans la banlieue est de Ji'an dans le Jilin, la pyramide en pierre de Zangkunchong (prononciation coréenne) ou Jiangjunzhong (mandarin 將軍塚) est la plus connue des tombes royales du Koguryŏ situées sur le territoire chinois.
Ces 14 pyramides (sépultures royales) et 26 tumuli (sépultures aristocratiques) font partie des vestiges de l’ancien royaume de Koguryo inscrits au patrimoine mondial.
Jiangjunzhong, nom sous lequel elle est généralement connue, signifie "tombe du général", mais elle appartiendrait au roi Chansu (cor. 장수왕 ch. 長壽王) (413~ 491).
À proximité se trouve la pyramide dite Taiwangling (太王陵) attribuée au roi Kwanggaet'o Wang (cor. 광개토태왕; ch. 廣開土太王) (391-413), deux fois plus grande mais en mauvais état4.
Pyramides et tumuli attribués à la culture de Hongshan (紅山, 4700-2900 av. J.-C.)
Tumuli funéraires et pyramide (fonction inconnue) du site de Niuheliang (牛河粱) découvert en 1981 aux confins du district de Jianping (Chaoyang, ouest du Liaoning). À proximité se trouvent des vestiges d’aires et constructions cultuelles où ont été retrouvées des effigies féminines.
Niuheliang est sur la liste des candidats au patrimoine mondial.
Pyramide de Sijiazi (四家子) découverte en 2001 en Mongolie-Intérieure sur le territoire de la tribu Aohan (熬漢旗). À son sommet se trouvent des tombes et un autel6.
Pyramides-tumuli du nord-ouest
Tumuli du royaume tangoute des Xixia, situés près de Yinchuan au Ningxia ; on compte 204 tombes dont 9 royale.
Site archéologique en Chine
Mausolée
Tumulus
Shaanxi
Site archéologique en Chine
Mausolée
Tumulus
Shaanxi
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Année après année, le Tour de France enchante les routes du pays. Depuis 1903, la légende de la course s’est forgée grâce à une foule de petites histoires croustillantes. Bien qu’il y en ait trop pour toutes les énumérer, certaines sont assez stupéfiantes et méritent d’être mises en lumière.
Voici les 10 anecdotes les plus extraordinaires de l’histoire du Tour de France.
1904 : Maurice Garin menacé de mort
Maurice Garin est un précurseur. Pendant le Tour 1904, les règlements de compte sont nombreux. Lors de la première étape, Ferdinand Payan est éliminé pour avoir reçu une aide extérieure. Dans le même temps, Maurice Garin échappe à la patrouille alors qu’il avait luiaussi triché.
Arrivés à Nîmes, terre natale de Payan, un de ses adversaires, les supporters vont se déchaîner contre Garin.
Après avoir évité les clous, ce dernier doit faire face à une foule en colère qui tente de le lyncher. Garin s’échappe de la mêlée déguisé en garçon de café. Avec l’humour qui le caractérise, il déclare que, s’il n’est pas assassiné, il sera vainqueur à Paris.
C’est lui qui arrive en tête de la course à Paris. Il sera cependant disqualifié quatre mois après la fin de l’épreuve, devenant le premier cycliste à être éliminé sur tapis vert. Cent ans après, on assistera au déclassement de Floyd Landis, de Lance Armstrong et d’Alberto Contador. Maurice Garin a tout inventé.
1910 : Adolphe Hélière, une bonne âme partie trop tôt
Adolphe Hélière fait partie de ces coureurs que le Bon Dieu a rappelés trop vite. Il a 19 ans lorsqu’il s’engage sur le tour. Mécanicien, il s’attire les moqueries des lecteursdu journal l’Auto qui ont parié 100 francs qu’il abandonnerait au bout de 3 étapes.
Non seulement il résiste plus longtemps que prévu, mais il s’arrêtait même en chemin pour porter assistance aux coureurs blessés. Il paiera sa charité chrétienne au prix nombreuses crevaisons et chute.
Arrivé à Nice, il décide de dépenser le peu de sous qu’il a pour se payer un bon repas et une glace. Son déjeuner fini, il décide d’aller sebaigner. Il mourra d’électrocution en entrant dans l’eau.
Alors qu’il doit être enterré à Rennes, sa ville natale, personne n’a d’argent pour rapatrier le corps. Dix moisplus tard, après une collecte des organisateurs et des spectateurs attendris par son histoire, Adolphe Hélière est inhumé dans sa Bretagne natale.
1911 : les mystérieuses crampes d’estomac de Paul Duboc
Duboc est le grand favori du tour 1911. Dans la montagne, rien ne l’arrête. Jusque dans les Pyrénées, le Normandécrase la concurrence. Mais dans le Tourmalet, il est victime de violentes crampes d’estomac. D’après lui, un bidon de ravitaillement serait en cause.
Paul Duboc perd 45 minutes et termine le tour de France en deuxième position, derrière Gustave Garrigou. Empoisonnement ou coup du sort ? Un siècle plus tard, le mystère demeure encore. Dans sa carrière, Duboc a remporté 5 étapes du Tour, mais n’a jamais gagné l’épreuve.
1932 : les folles aventures d’André Leduc
Le coureur français a remporté le Tour 1932 avec 24 minutes d’avance sur l’Allemand Stoepel. C’est à cette époque qu’est lancée la caravane du tour. Lors d’une journée de repos, il a invité à déjeuner chez des commerçants en compagnie de Marcel Bidot, son ami. Pendant le repas, la femme du commerçant ne cesse de le complimenter.
Après le digestif, cette dernière l’invite à aller voir les estampes japonaises dans une pièce voisine. Marcel Bidot, qui a compris le manège de la commerçante, décide de détourner l’attention du mari en poursuivant la conversation avec lui pendant que son ami s’ébaudit dans le petit salon.
Pendant la Deuxième Guerre mondiale, André Leduc distribue des tracts pour la résistance. Il est arrêté par un officier allemand, qui le reconnaît par miracle. Après l’avoir complimenté sur sa victoire en 1932, il décide de le relâcher. Qui a dit que les Allemands étaient revanchards ?
1947 : Jean Robic offre un Tour de France à sa femme
Avant le départ du Tour de France 1947, Jean Robic épouse Raymonde dans un bar de Montparnasse. Biquet n’a pas d’argent et sa femme n’a pas de dot, car ses parents sont de modestes tenanciers de bar.
Au lendemain de la nuit de noces, il lui fait la promesse suivante : je suis peut-être pauvre, mais je peux t’offrir la première place sur le Tour de France. Dans la foulée, le Tour part de Paris. Trois semaines plus tard, Biquet remporte l’épreuve et revient vers sa femme avec le maillot jaune.
1950 : règlement de compte franco-italien dans les Pyrénées
Gino Barteli, accusé par les spectateurs d’avoir fait tomber Jean Robic, se fait violemment agresser dans les Pyrénées. Des spectateurs en furie se jettent sur lui… un couteau dans une main et un saucisson dans l’autre. À l’arrivée de l’étape, l’équipe d’Italie dont il fait partie se retire de la compétition. On frôle l’incident diplomatique.
Le tour continue, mais l’organisateur, Jacques Goddet, décide de raccourcir la quinzième étape qui devait à l’origine relier Nice à San Remo. Nul doute que les Italiens avaient ourdi une vengeance et qu’ils attendaient que le peloton franchisse la frontière pour mettre leur plan à exécution.
1960 : Arrêt-surprise à Colombey-les-deux-Eglises
Le Général de Gaulle est un homme à qui l’on doit le respect. L’organisateur du Tour 1960, Jacques Goddet, décide de faire arrêter le peloton à Colombey-les-Deux-Eglises lors de l’étape Besançon-Troyes. Dans sa demeure, le Général accueille les coureurs et salue le maillot jaune, l’Italien Gastone Nencini.
Cependant, les coureurs étrangers ne comprennent pas pourquoi le peloton s’est arrêté dans le village. Ne sachant pas vraiment où ils sont, ils en profitent pour uriner dans le parc du château. Pierre Beuffeuil, largement distancé à l’entrée de Colombey-les-Deux-Eglises, en profite pour fausser compagnie au peloton et rejoindre l’arrivée avant tout le monde. En voilà un qui ne respecte rien.
1964 : Anquetil défie un mage qui avait prédit sa chute
Lors du Tour de France 1964, Jaques Anquetil est invité avec sa femme à des festivités organisées par la Principauté d’Andorre. Au menu : cochon grillé et sangria. Le normand boit et mange plus que de raison si bien que le lendemain, quand il remonte sur son vélo, il n’est pas de première fraîcheur.
Pourquoi s’est-il laissé aller à un tel comportement ? Parce qu’un mage, lors de l’étape précédente, lui avait prédit un accident.
Par la suite, Anquetil s’est acharné à prouver que ce mage était un charlatan. Il est venu à bout de Poulidor et de Bahamontes. Au lendemain de son repas dantesque, il a perdu 4 minutes dans la montée de l’Envalira, mais a refait son retard à la faveur d’une descente incroyable où il frôlé la mort de nombreuse fois.
En homme orgueilleux, Anquetil ne pouvait pas laisser un mage avoir raison.
1997 : Le piano remplace l’accordéon et signe la fin d’une époque
Depuis les années 50, l’accordéon faisait partie du Tour de France. Yvette Hoerner avait ses entrées dans la caravane. Ce folklore a longtemps contribué à donner une image champêtre de la France et des Français. Mais en 1997, tout change. L’accordéon est remplacé par le piano.
Au clavier, on retrouve le rebelle et anticonformiste François-René Duchâble. Ce dernier joue du Liszt et du Bach au sommet du Tourmalet. Le 14 juillet, au lieu de l’ambiance musette, les spectateurs ont le droit à du Chopin. Résultat : Laurent Brochard et sa coupe mulet s’imposent à Paris. La fin d’une époque, on vous dit.
1997 : Richard Virenque tente d’acheter Marco Pantani pour contrer Ullrich, roi du bakchich ? Oui oui. Alors que Jan Ullrich est en fâcheuse posture dans les Vosges, Virenque tente de l’assassiner en montant une échappée de toute pièce avec Olano, Pantani et Escartin. En amont, Virenque aurait proposé 1.500 € au pirate Pantani pour s’acheter son soutien.
Pantani a refusé et le coup d’État de Richard Virenque a échoué si bien qu’Ullrich s’est adjugé la victoire.
Rappelons tout de même que l’Allemand avait accepté un pot-de-vin de Richard Virenque quelques jours auparavant pour lâcher la victoire de la 14ème étape, Le Bourg-d’Oizan/Courchevel. Entre le scandale de l’EPO l’année suivante et la corruption, la fin des années 90 furent terribles pour le cyclisme.
Selon le World Happinness Report 2018 publié par l'ONU, la Finlande est officiellement le pays le plus heureux du monde, juste devant la Norvège et le Danemark.
C'est un fait indéniable, il fait bon vivre dans les pays nordiques ! Le World Happinness Report établi par les Nations unies a été présenté au Vatican mercredi dernier et c'est sans surprise qu'on retrouve trois pays scandinaves, en tête du palmarès. Après la Norvège l'année dernière, cette fois c'est sa voisine la Finlande qui rafle la première place du podium. Elle arrive également en
première position quant au bonheur des émigrés.
Apparemment, les températures glaciales et les longs hivers sans soleil n'empêchent pas les habitants d'y être heureux, loin de là...
Une étude qui s'appuie sur plusieurs critères
Pour réaliser ce classement annuel, l'ONU interroge un panel d'environ 1000 personnes sur la perception de leur qualité de vie, qu'ils doivent noter sur une échelle de 1 à 10. Parmi les nombreux critères du World Happiness Report figurent la compassion, la liberté, la générosité, l'honnêteté, la santé, les aides sociales ou encore la bonne gouvernance du pays. L'économiste américain Jeffrey D. Sachs explique que ce rapport qui existe depuis 2012 aide les gouvernements, qui « utilisent de plus en plus les indicateurs de bonheur pour la prise de décision et l'élaboration de leurs politiques ».
La France reléguée à la 23e place
Ainsi, après la Finlande, la Norvège et le Danemark, on retrouve dans le top 10 : l'Islande, la Suisse, les Pays-Bas, le Canada, la Nouvelle-Zélande,la Suède et l'Australie.
La France n'est pas mal lotie non plus et se hisse en 23e position, soit un bond de 8 places par rapport à l'année dernière. Elle est en revanche classée 29e sur 117 concernant lebonheur des étrangers...
Pendant ce temps-là, Les États-Unis perdent 4 places et se retrouvent 18e, un an après l'arrivée de Donald Trump à la Maison Blanche, l'Allemagne en perd une aussi (15e) et l'Angleterre stagne à la 19e position.
Enfin, parmi les malheureux, tout en bas de la liste, on retrouve le Soudan du Sud, la République centrafricaine, et le Burundi, des pays très pauvres et touchés par les violences ethniques...
Bon, du coup, on ferait bien un petit tour en Finlande pour capter leurs ondes positives nous ! Pas vous ?
Pendant l’hiver, au pôle Sud de Mars, une calotte de glace au dioxyde de carbone recouvre la région et, au retour du soleil au printemps, des «araignées» commencent à émerger du paysage.
Mais ce ne sont pas des araignées réelles. Nous l’appelons «terrain aranéiforme» pour décrire les canaux rayonnants semblables à des araignées qui se forment lorsque la glace de dioxyde de carbone sous la surface qui se réchauffe et se libère.C’est un processus saisonnier actif que nous ne voyons pas sur Terre . Comme la glace sèche sur Terre, la glace au dioxyde de carbone sur Mars se sublime lorsqu’elle se réchauffe (passe du solide au gaz) et que le gaz est piégé sous la surface.Au fil du temps, le gaz de dioxyde de carbone emprisonné prend de la pression et est finalement assez fort pour briser la glace sous la formed’un jet qui fait éruption de poussière. Le gaz est libéré dans l’atmosphère et de la poussière plus foncée peut se déposer autour de l’évent ou être transportée par les vents pour produire des traînées .
La perte du dioxyde de carbone sublimé laisse derrière ces caractéristiques semblables à des araignées gravées dans la surface.
Santiago de León de Caracas, traditionnellement connue sous le nom de Caracas, est la capitale et la plus grande ville du Venezuela.
Elle est située au nord du Venezuela, à proximité de la mer des Caraïbes dans une vallée entourée de montagnes de près de 2 130 m, entre 760 et 910 m au-dessus du niveau de la mer (cette montagne s'appelle l'Avila).
Couvrant 433 km², la ville fait partie du district capitale de Caracas dans la municipalité de Libertador (dont elle est le chef-lieu). Caracas compte trois millions d'habitants.
Son aire métropolitaine, Grand Caracas, est à cheval sur deux États car, avec les municipalités mitoyennes, la métropole s’étend également sur l’État de Miranda.
Ainsi, l’agglomération comptait 4,850 millions d'habitants au premier janvier 20091. Cette aire métropolitaine est également la plus grande du pays.
La ville est classée 57e à l'indice Global Cities de 2012. Elle est considérée comme une ville globale de type Bêta+ par le GaWC3.
Histoire
Elle est fondée en 1567 sous le nom de Santiago de León de Caracas par l'explorateur espagnol Diego de Losada.
Caracas donna naissance au général Francisco de Miranda (1750) ainsi qu'à Simón Bolívar (1783), révolutionnaire libérateur de l'Amérique du Sud.
Le 26 mars 1812, un tremblement de terre détruit la ville.
Durant la première partie du XXe siècle, le pétrole permet à Caracas de devenir un centre économique des plus importants en Amérique latine.
Ainsi qu'une plaque tournante entre l'Europe et l'Amérique du Sud. À une certaine époque, le Concorde venait chaque semaine à son aéroport, donnant ainsi une importance géographique et économique à la ville.
Le Caracazo, le 27 février 1989 le peuple se révolte contre l’application des mesures du FMI par Carlos Andrés Pérez. Bilan : près de 3 000 morts en quatre jours.
Le 17 octobre 2004, une des deux tours Parque Central de 56 étages prend feu du 34e au 44e étage.
À partir du 24 octobre 2007, le nom officiel de la capitale devra être suivi de l'expression « berceau de Bolivar et reine du Guaraira Repano ».
Caracas est l'une des villes les moins sûres d'Amérique latine, avec 105 homicides pour 100 000 habitants en 20065, 140 en 2009.
En 2012, elle se positionne à la première place des capitales les plus dangereuses dans le monde, avec 122 homicides pour 100 000 habitants.
Climat.
Caracas bénéficie d'un climat tropical humide de mousson, quelque peu tempéré par l'altitude.
Les précipitations annuelles varient entre 900 mm et 1 300 mm dans la ville proprement dite et atteignent 2 000 mm dans les cordillères voisines.
Les températures ne connaissent pour ainsi dire pas de variations saisonnières, le mois le plus froid étant janvier
(T moy=20,2°C) et le plus chaud mai (T moy=23,2 °C).
Par contre la saison sèche et la saison des pluies sont bien marquées. La saison des pluies, qui s'étend de mai à octobre, coïncide avec la remontée en latitude de la zone de convergence intertropicale.
Transports.
La ville est desservie par le port maritime voisin de La Guaira.
L'aéroport international Maiquetía ~ Simón Bolívar est son plus grand aéroport commercial, situé à quelques kilomètres de la ville.Cependant, celle-ci possède trois autres petits aéroports regroupés dans l'agglomération.
De nombreuses lignes de bus, partant de différents terminaux permettent de desservir l'ensemble du pays.
De plus, Caracas compte un métro moderne construit en 1983, un télécabine construit en 1955 et rénové en 2000 ainsi qu'un métrocable ouvert en 2009.
Une ligne de chemins de fer de banlieue d'une quarantaine de kilomètres est en cours entre Caracas et Cúa par l'IAFE.
Caracas
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Par Béatrice Savouret,Clio Bayle et Delphine Dinard
Si vous cherchez une belle route de France à engloutir, notre top 10 des plus beaux tracés etitinéraires devrait vous satisfaire. Avec ses paysages divers et ses hauts reliefs, la France recèle de nombreuses routes extraordinaires. Parfois époustouflants, les points de vue qu'elles offrent méritent à eux seuls le détour !
1 - Le Passage du Gois(Vendée)
Le passage du Gois est un site unique en Europe qui relie le continent àl'Ile de Noirmoutier. Long de 4,2 km, il permet de découvrir l'immense paysage des vasières et des grèves sablonneuses. Par contre, il est redoutable pour les non avertis ou les étourdis car la route, sous le niveau de la mer, est submersible par les marées. Aussi, si vous ne voulez pas vous faire surprendre ou y laisser votre voiture.., quelques instructions simples sont à respecter : la traversée peut se faire de 1h30 avant jusqu'à 1h30 après l'heure de basse mer. Si la basse mer est à12.00, vous pourrez donc traverser entre 10h30 et 13h30.
2 - Le viaduc de Millau (Aveyron)
Acrophobes s'abstenir ! Le Viaduc de Millau dans l'Aveyron, est une route française d'exception signée Norman Foster et Michel Virlogeux. Véritable prouesse architecturale et technologique, primée par plusieurs prix internationaux d'architecture, le viaduc est le pont à haubans le plus haut et le plus long au monde. Surplombant le Tarn du haut de ses 343 m,il permet la jonction entre Clermont-Ferrand et Béziers sur l'A75. Le panorama et la nature environnante sont remarquables et vous pourrez observer ce géant moderne depuis plusieurs points de vue : au cœur de l'ouvrage, au fil de l'eau ou en randonnée... Après 3 ans de construction, le viaduc a été mis en service en 2004 et a fêté ses 10 ans en décembre 2014.
Et aussi, le time-lapse de cette époustouflante route de France :
3 - Les lacets de Montvernier (Savoie)
Serpentant à flanc de montagne, pas moins de 18 lacets enchevêtrés les uns sur les autres, composent cette route de montagne savoyarde des plus spectaculaires ! Culminant à 1000 m d’altitude, la route relie la vallée de l'Arc à Montvernier. Construite dans la roche et les éboulis,elle a nécessité 6 ans de travaux entre 1928 et 1934 et reste un défi de taille à tous grimpeurs dignes de ce nom! A ne pas manquer : L’église Saint-Cômes et Saint-Damien, unique clocher de Maurienne à être coiffé d'un toit, abrite deux toiles des célèbres frères Dufour (1646 et 1684).La chapelle de la Balme, bâtie en 1863 au sommet des lacets à l'emplacement d’un ancien château, et devenue un lieu de pèlerinage.
4 - La route de Presles (France - Isère)
Vous connaissez peut-être le tunnel de Guoliang en Chine ; en Isère la route de Presles est tout aussi impressionnante. Au départ de
Pont-en-Royans, la route, creusée à flanc de montagne, est constituée d'une succession de tunnels et de passages ouverts. Dominant le plateau de l'Allier et reliant la vallée de la Bourne au plateau des Coulmes, les 7 km de la route de Presles offrent encorbellements splendides et vertigineux, falaises impressionnantes, et panoramas grandioses sur les Hauts Plateaux du Vercors. Elle permet également l’accès à un site d’escalade renommé : les falaises de Presles. Prenez garde toutefois auxvoies basses et étroites, aux virages sans visibilité et aux éboulements potentiels!
5 - La route du Galibier (Savoie et Hautes-Alpes)
Les routes alpines proposent des paysages et des panoramas exceptionnels ! Voici la route de montagne du col du Galibier (au loin une vue sur le col de la Pare). Col routier des Alpes françaises situé entre les départements de la Savoie au nord et des Hautes-Alpes au sud, il culmine à 2 642 m d'altitude et se place en 5ème position des cols routiers des Alpes françaises les plus hauts (col de l'Iseran : 2 770 m,col Agnel : 2 744 m, col de la Bonette : 2 715 m et col de Restefond : 2680 m. Reliant Saint-Michel-de-Maurienne via le col du Télégraphe, à Briançon et La Grave via le col du Lautaret, la route du Galibier est construite à partir de 1880, et est achevée en 1891 par le percement du tunnel sommital. Depuis elle a évidemment subi de nombreux travaux. Avec
son magnifique belvédère et sa table d’orientation, vous pourrez admirer et identifier les sommets environnants : massif de la Meije,
Grand Galibier et même le Mont Blanc !
Découvrez d'autres (sublimes) photos sur : www.photo-paysage.com6 -
La route du mont Faron (France - Var)
C’est l’une des plus belles excursions des environs de Toulon et l’un des plus beaux panoramas du Var. Depuis le mont Faron, la rade de Toulon s’offre tout entière à nos yeux. Par beau temps, la vue est tout bonnement imprenable. Préférez si possible la fin de l’après-midi quand la lumière est la plus belle. Pour y accéder en voiture, seule une vingtaine de kilomètres de route sépare le centre-ville du sommet, qui culmine à 542 mètres. Autre solution : le téléphérique. Embarquez boulevard Amiral-Vence pour 6 minutes de traversée. Appareil photo indispensable !7 -
La route des gorges de la Nesque (France - Vaucluse)
Entre le mont Ventoux et les plateaux de Vaucluse, une plateforme calcaire entaillée par des gorges offre l’un des plus beaux itinéraires routiers de France. Outre la beauté du paysage, c’est une région d’histoire puisqu’on y retrouve les traces de l’occupation des hommes préhistoriques ou encore des Romains. Un itinéraire routier d’une centaine de kilomètres depuis
Carpentras permet de découvrir les gorges, ainsi que les villages perchés de la plaine du Comtat et la route de la Gabelle.
8 - Le port de Balès (Haute-Garonne et Hautes-Pyrénées)
Aussi appelé col de Balès, il relie par une petite route le village de Ferrère (France - Hautes-Pyrénées) à celui de Bourg-d’Oueil en
Haute-Garonne. Ce trajet, situé entre la vallée de la Barousse et celle d’Oueil, constituait autrefois un itinéraire de passage des Pyrénées parles pèlerins de St Jacques de Compostelle. Il a également été parcouru par les cyclistes du Tour de France à partir de 2007. Certes aventureuse, la montée n’est jamais regrettée. Au sommet, une vue imprenable sur les Pyrénées vous attend. Vous serez surpris par la nature sauvage et préservée qui demeure dans son élément au port de Balès.
9 - Le col de la Bonette (Alpes Maritimes)
Zone protégée du Parc National du Mercantour, le col de la Bonette relie les villages de Jausiers et Saint-Etienne-de-Tinée en 53,5 km. Laroute est barrée l’hiver, en raison des chutes de neiges. Avec une altitude de 2802 m, elle est la route goudronnée la plus haute de Franceet même d’Europe ! Pendant la traversée de ces kilomètres, de grandioses paysages vous attendent. Vous aurez, du point culminant, une sublime vue sur l’Italie et ses sommets de roc rouge, ainsi qu’un panorama de hauteurs enneigées.
10 - La route de Cilaos (Île de la Réunion)
La route nationale 5 de l’île de la Réunion relie Saint-Louis au centre-ville de Cilaos, commune installée dans un cirque naturel. Elle
est surnommée « la route aux 400 virages ». En effet, elle est sinueuse mais offre de magnifiques panoramas sur le cirque de Cilaos et la montagne réunionnaise.
C'est dans les Pyrénées que les plus belles pages du Tour de France ont été écrites. Que se sont déroulés les plus grands exploits et les moments héroïques. Cela a débuté dès 1913. Sur le Tourmalet, Eugène Christophe casse sa fourche. Le Tour semble être terminé pour lui, finalement, il répare son vélo lui-même.
Trois ans après la découverte des Pyrénées, et la colère d'Octave Lapize, le Tourmalet devient le terrain d'un exploit légendaire. Le jeune Eugène Christophe a entamé la descente du col lorsqu'il casse sa fourche. Pas moyen de la réparer sur place ni de récupérer un autre vélo. À l'époque, les assistances n'existent pas.
Mais son vélo brisé à la main, Eugène Christophe n'abdique pas. Il décide de marcher 15 kilomètres pour aller chez un forgeron de Sainte-Marie-de-Campan. Et c'est le coureur lui-même qui répare sonengin, le règlement interdisant alors toute aide. Il perdra le Tour ce jour-là mais entrera dans l'histoire.
L'envol de l'Aigle de Tolède
Les Pyrénées ont régulièrement révélé les grands champions. En1954, un des plus grands grimpeurs de l'histoire du cyclisme se révèle sur les pentes du Tourmalet, de l'Aspin et du Peyresourde :Federico Bahamontès. Pour sa première participation, l'Aigle de Tolède s'envole, laisse ses adversaires sur place et arrive premier de l'étape.
Dix ans plus tard, en 1964, on retrouve Bahamontès dans un autre col pyrénéen, le Port d'Envalira. Il s'offre un duel avec Jacques Anquetil. Le champion français n'est pas au mieux à ce moment-là mais reste aux côtés de l'Aigle de Tolède. Ce dernier remportera l'étape, Anquetil le Tour.
La chute mortelle de Casartelli
Mais les Pyrénées ont également connu des drames. Le plus marquant est intervenu en 1995. Le 18 juillet, lors de la 15e étape du Tour,Fabio Casartelli, champion olympique en 1992, se tue lors d'unechute dans la descente du Col du Portet-d'Aspet. Depuis, une stèle est installée sur les lieux.