De tout.......!

Par Yannick Fondin - 1 il y a 10 années
14/07/2018 - 07:38
Portrait De La Nébuleuse Du Pélican.

La nébuleuse de l'Amérique du Nord (ou NGC 7000 ou nebula North America) est une nébuleuse en émission située à environ 580 pc (∼1 890 a.l.) dans la constellation du Cygne, près de Alpha Cygni1 ( aussi appelé la nébuleuse du Pélican). Elle a une taille environ 15 pc (∼48,9 a.l.)1.
La forme de la nébuleuse fait penser à celle de l'Amérique du Nord, d'où son nom.
Nébuleuse de l'Amérique du Nord

Que sont ces structures verticales dans la nébuleuse du Pélican ?
Visible dans la constellation du Cygne, la nébuleuse du Pélican est une région parsemée de jeunes étoiles et polluée de poussière.
Ces grains de poussière pas plus gros que des particules de fumée se sont formés dans les atmosphères froides de jeunes étoiles pour être par la suite disséminéespar les vents stellaires et les explosions.
On observe d'impressionnants jets de Herbig-Haro au sommet de la structure verticale de droite, émis par une étoile qui détruit ainsi peu à peu le pilier de poussière d'une année-lumière de long qui l'a vu naître.
Cette image a été colorisée de façon à mettre en évidence les émissions de différents gaz ionisés dont l'azote, l'oxygène et le soufre, minoritaires dans cette nébuleuse dominée par l'hydrogène et l'hélium.
La nébuleuse du Pélican (constituée de IC 5067 et IC 5070) est distante d'environ 2000 années-lumière et est visible avec un petit télescope au nord-est de la brillante étoile Deneb.

Image Crédit & Copyright: Larry Van Vleet (LVVASTRO)
Traduction réalisée par : Didier Jamet  > lire le texte original
Auteurs et éditeurs : Robert Nemiroff (MTU) & Jerry Bonnell (UMCP)
Représentant technique de la Nasa : Jay Norris
Un service de : ASD de NASA / GSFC & Michigan Tech. U.
La Nébuleuse du Pélican (IC 5070)

copyright : Alain Schmitz (août 2009)
La Nébuleuse du Pélican se trouve à quelque 2000 années-lumière de nous, dans la constellation du Cygne.
Également connue sous la référence IC 5070, ce pélican cosmique se trouve juste au large de la " côte Est " de la Nébuleuse de l’Amérique du Nord (NGC 7000), autre nébuleuse par émission bien connue de la constellation du
Cygne .
Ces nébuleuses font toutes deux partie de la même vaste et complexe région de formation stellaire, presque aussi proche que la plus célèbre Nébuleuse d’Orion.
Voyez-vous le Pélican ? Depuis notre point de vue, les sombres nuages de poussières (en haut à gauche) aident à délimiter les contours de l’œil et du long bec du Pélican, tandis qu’un front brillant de gaz ionisé suggère les formes recourbées du cou et de la tête.
Photographiée depuis Harzé le 22 août. Addition de 20 poses de 10 minutes avec un Canon 350D modifié au foyer d’une lunette FSQ106N ouverte à f5 avec filtre UHC (correction noir, autoguidage à l’aide de Guidemaster).
Conclusion :Les nébuleuses sont des nuages de gaz dont les origines sont différentes.
Les nébuleuses planétaires sont les gaz éjectés par une étoile d'environla masse du Soleil.

Les nébuleuses peuvent également être le reste de Supernova et sont très reconnaissables en général. Les nébuleuses diffuses sont elles des nuages de gaz datant des débuts de l'Univers et qui donne naissance à des milliers d'étoiles. Les nébuleuses sont donc capitales au bon fonctionnement de l'univers.

Plus de photos ? Voir notre album sur les nébuleuses.

Les nébuleuses sont capitales au bon fonctionnement de l'univers. On en compte de plusieurs sortes : les planétaires, les diffuses et les rémanentes de supernova. Ce sont de très beaux objets.
Donc une nébuleuse est un grand nuage situé entre les étoiles, composé de beaucoup de gaz ou de poussières et souvent des deux.
(Le pélican est un oiseau de la famille des Pelecanidae.
LittératureLe Pélican, un poème d'Alfred de Musset, issu du recueil La Nuit de Mai.https://fr.wiktionary.org/wiki/p%C3%A9lican).
La Nébuleuse Du Pélican.
IC 5067 et IC 5070 sont 2 appellations pour une seule nébuleuse en émission dans la constellation du Cygne.
Celles dont le gaz émet de la lumière par réactions chimiques ou dont les poussières réfléchissent la lumière des étoiles voisines peuvent être très brillantes et colorées et donnent ainsi un spectacle grandiose au télescope (nébuleuses d’Orion, du Crabe, de la Lyre...).
D’autres sont dites "obscures" car elles restent très sombres et se voient par contraste sur le fond du ciel...En formant aussi de très beaux objets (comme celles de l’Aigle ou de la Tête de cheval).
Malheureusement, les nébuleuses ne se voient pas à l’œil nu !
Mais tu en trouveras de splendides photos dans les livres et sur internet...
Bonnes Découvertes.


13/07/2018 - 21:56
Top 9 des lieux insolites et secrets de Moscou

Les principaux sites à voir à Moscou sont connus par tous. Vous pouvez les trouver dans n'importe quel guide, mais beaucoup d'endroits merveilleux de la capitale russe, restent encore inconnus des touristes. Ce sont des monuments lyriques, leurs utilisations est beaucoup moins solennelles que beaucoup d’autres dans Moscou, pourtant ils occupent une place importante dans « l'âme » et l'histoire de la ville.

 Ils reflètent, beaucoup plus, les humeurs et les préférences des habitants de Moscou, que les majestueux monuments officiels.

Le monument « Make Way for Ducklings »

Le monument «Make Way for Ducklings»


L'un des plus beaux monuments de la ville a été inauguré en 1991.
C’est Raïssa Gorbatcheva, qui, déplacement à Boston, est tombé amoureuse d’une sculpture d’une famille de canards et a toute de suite exprimé le désir d'avoir la même en Russie. Peu de temps après, la copie exacte de la sculpture a été livrée à Moscou et Raïssa Gorbatcheva a décidé de la mettre dans le parc près du couvent de Novodievitchi.
Les habitants de la ville et les touristes sont eux aussi immédiatement tombés amoureux de cette sculpture. La cane, qui s'appelle Mme Mallard mène soigneusement ses canetons, qui essayent tant bien que mal de la suivre.
Le monument « Make Way for Ducklings !» a souffert plus d'une fois des mains des vandales, mais les canards en bronze ont été remplacés à chaque fois.

 D’après les moscovites, caresser le plus petit des canards vous apporterait de la chance.
Adresse : 1, passage Novodievitchi ; la station de métro Sportivnaïa

La composition sculpturale « Les enfants victimes des vices des adultes »


Composition sculpturale « Les enfants victimes des vices des adultes »

Au centre de Moscou, sur la place Bolotnaïa, se trouve un ensemble sculptural unique « Les enfants victimes des vices des adultes ». Son auteur est Mikhaïl Chemiakine, un célèbre sculpteur et artiste.

La composition symbolique de Mikhaïl Chemiakine ne laisse personne indifférent. Elle effraie, étonne, et certainement, vous amènera à réfléchir. Au centre, se trouvent deux figures dorées d’enfants aux yeux bandés. Comme tous les enfants d’une dizaine d’années, ils jouent au ballon et se tiennent debout autour de livres.

Mais comme leurs yeux sont bandés, ils ne voient pas les 13 autres grandes figures terrifiantes autour d'eux. Chaque statue représente une sorte de vice qui peut corrompre à jamais les âmes des enfants.
Adresse : 1, place Bolotnaïa ; les stations de métro Novokouznetskaïa ou Tretiakovskaïa

Le parc de l'art « Museon »


Le parc de l'art «Museon» à Moscou

C'est un musée unique en plein air de plus de 1000 sculptures. Les monuments de l'époque soviétique et du réalisme socialiste coexistent dans ce parc, ainsi que des œuvres d’artistes d'avant-garde nationaux, contemporains et de l'art public.

Au cours de ces dernières années, Museon est devenu l'un des sites culturels et éducatifs les plus dynamiques de la ville. Durant l’été, un cinéma en plein air est également installé. Vous pouvez vous balader des heures dans ce par cet en profiter pour regarder un film. C’est l'un des rares cinémas en plein air de Moscou. Sur les quais de Crimée, une piste cyclable avec des fontaines a été aménagées. Vous pouvez vous détendre dans un des nombreux cafés ou même participer à un cours de yoga ou de danse qui y sont donnés.

Aujourd’hui, le parc des arts Museon à Moscou n'est pas seulement un endroit pour exposer des sculptures ou diffuser des films, le parc accueille également des productions théâtrales, des festivals de musique, le centre d'autodidaxie et un grand nombre d’atelier de création. Vous n’aurez que l’embarras du choix.
Adresse : 10, rue Krymsky Val ; les stations de métro Park koultoury et Oktiabrskaïa

Le square Signes du Zodiaque


Square «Signes du Zodiaque»


Le square Signes du Zodiaque a été inauguré en 2007. Les douze signes du zodiaques forment ensemble un cercle avec un télescope en son centre.

Toutes ces sculptures sont représentées de façon très originale avec une interprétation très intéressante. Par exemple, le Sagittaire est personnifié par un enfant, qui, malgré les passants, ne se gêne pas pour tirer sur les lampadaires à l’aide d’un lance-pierre, alors que le Poisson est représenté par deux poissons attablés, buvant de la bière et mangeant du poisson.
Adresse : Place Signes du Zodiaque, intersection de la rue Yeniseiskaya avec l'avenue Novy Beringov (station de métro Sviblovo)

La petite cour de Pierre le Grand


«La petite cour de Pierre le Grand» à Moscou


Dans la cour de la maison №50 de la rue de l’Admiral Lazarev se trouve des copies (plus petites bien évidemment) de curiosités de Saint-Pétersbourg. Vous y trouverez les colonnes rostrales, les canons de la forteresse Pierre-et-Paul, les sculptures de lions, de nombreuses fontaines, ainsi qu’un buste du fondateur de Saint-Pétersbourg, regardant tout cela un peu sévèrement.

Il y a également un carrosse, de l'époque de Pierre le Grand, très aimée des enfants. Vous apprécierez les détails très travaillés de ses ornements.

De nos jours, la petite cour de Pierre le Grand est considérée comme un véritable point de repère de ce quartier et un lieu de visite
obligatoire pour petits et grands. Si vous passez à côté, n’oubliez surtout pas d’y jetez un coup d’œil.
Adresse : 50, rue de l’Admiral Lazarev ; les stations de métro Oulitsa Gortchakova et Bouninskaïa alleïa

La cabine téléphonique de Tchebourachka


« La cabine téléphonique de Tchebourachka » à Moscou


Vous vous demandez surement qui est Tchebourachka ? Tchebourachka est un personnage soviétique inventé par l'écrivain Edouard Ouspenski. Il est l'un des personnages principaux de livres et de dessins animés. Il y a aussi quelques années de cela, il est devenu un symbole de l'équipe nationale russe olympique.

Comme vous l’aurez compris, Tchebourachka est toujours resté très populaire en Russie. À l'entrée du pavillon « Maison de la Culture », à VDNKh, se trouve une cabine téléphonique rose. Devinez qui est son hôte ?
Regardez à l'intérieur et vous verrez que le petit favori du public habite cette cabine téléphonique. Pour tous les Russes, Tchebourachka évoque la tendresse et la nostalgie. À côté de cette cabine téléphonique se trouve le musée de l'Animation de Moscou, dans lequel vivent aussi Tchebourachka et d'autres héros de dessins animés soviétiques.

Si vous vous intéressez à la culture russe mais surtout aimez les dessins animés soviétiques, alors ce musée est fait pour vous.
Adresse : 119, bât. 84, avenue Mira, entrée du pavillon de la Maison de la Culture ; la station de métro VDNKh

Le mur de la mémoire du musicien Victor Tsoï sur Arbat


Mur de la mémoire du musicien Victor Tsoi sur Arbat


Sur la rue Arbat se trouve le mur de la mémoire du chanteur russe, Victor Tsoï. C’était une légende de la culture rock soviétique, un nom connu de chacun en Russie. Après sa mort en 1990, quelqu’un a écrit sur un mur : « Aujourd'hui, Viktor Tsoï est mort ». Le même jour quelqu’un a répondu : « Tsoï est vivant ! ».

Les autorités ont maintes fois tenté de repeindre le mur, mais à chaque fois les inscriptions sont réapparus. Alors, il a été décidé de garder le mur pour les fans.

Les gens apportent des fleurs au pied de ce mur, chantent des chansonset prennent des photos. Victor Tsoï est toujours l’idole de beaucoup de gens et le restera puisque « Tsoï est vivant ! »
Adresse : 37, rue Arbat ; les stations de métro Smolenskaïa ou Arbatskaïa

Les décorations « Moscou du XIXème siècle » sur Mosfilm


Décorations «Moscou du XIXème siècle» sur Mosfilm


Voulez-vous vous balader le long des rues de Moscou au XIXème siècle ? Alors, vous devez aller à la société de production
cinématographique Mosfilm, qui est l'une des plus grandes sociétés de production cinématographique en Europe.

Habituellement tous les décors sont détruits après les tournage, mais ceux de « Moscou au XIXème siècle » ont été gardé pour leurs qualité et leur beauté. En marchant dans les rues de cette ville, vous ne sentirez pas qu’elle est fictive. Il manque juste des carrosses et des personnes dans des tenues élégantes du XIXème siècle.
Mais vous pourrez voir cela dans d’autres salles de Mosfilm (inclus dans l’excursion). Vous y découvrirez une collection de voitures rétro, des carrosses, de costumes et d'autres décors.

Notez, qu’il vous faudra vous inscrire à l’excursion en avance.
Adresse : 1, rue Mosfilmovskaya ; la station de métro Kievskaïa

Le parc Zariadié


Parc « Zariadié »


En plein centre de Moscou, à côté du Kremlin et de la Place Rouge, a été ouvert en septembre 2017, le parc Zariadié. Ce parc a immédiatement conquis le cœur des habitants et des touristes. Il est vraiment unique par l'organisation de ces zones paysagères. Vous ne vous y ennuierez pas une seconde. Vous pourrez voir une forêt mixte, la steppe avec des herbes parfumées, des prairies avec des réservoirs d’eau et un paysage de terres arctiques avec des mousses et des genévriers.

N’oubliez pas de monter au second niveau, où se trouve le « Pont flottant ». Vous y aurez une vue imprenable sur certaines attractions de Moscou, comme la cathédrale Saint-Basile-le-Bienheureux, par exemple.

Au centre des médias vous attendent des expositions intéressantes, des spectacles interactifs et des projections de films. La salle de concert est tout aussi intéressante puisque vous aurez l’occasion d’assister à des performances de grands musiciens et acteurs de théâtre.
 L'entrée au parc est libre. La station de métro la plus proche, Kitaï-gorod, est à 5 minutes de marche environ et à 10 minutes à pied
des stations de métro Plochtchad Revolioutsii, Okhotny Riad et Teatralnaïa.
Adresse : 6, rue Varvarka
Ce commentaire a été modifié le 13/07/2018 à 21:58
13/07/2018 - 19:34
HISTOIRE DES VELOS. ( 1/3 )
 
L'origine du vélo :


C'est le Baron Drais qui, le 12 juillet 1817 en Allemagne, inventa le "vélocipède". Constituée de deux roues à rayons reliées par une poutre, le tout en bois, on avançait par l'action des pieds sur le sol assis à califourchon sur la poutre. En une heure, la distance parcourue pouvait atteindre 14,4 km. Cette machine appelée "Draisienne" en France est brevetée en 1818 sous le nom de "vélocipède" (véloce = marche rapide, pède = à pied).


 
Il a fallu attendre mars 1861, pour voir la première Draisienne s'équiper de pédales. C'est le serrurier parisien Pierre Michaux, qui pour résoudre le désagrément de garder les jambes levées lors de son utilisation, trouva l'idée de poser des repose-pieds, ou plutôt "un axe coudé dans le moyeu de la roue. Ainsi une invention primordiale et pourtant simple vit le jour : la pédale.



On cherche alors à rendre le vélocipède plus rapide. Comme les pédales étaient fixées de part et d'autre du moyeu de la roue avant, il fallait augmenter le diamètre de cette roue motrice pour accroître la distance parcourue à chaque coup de pédale. Alors le diamètre de la roue avant ne cessa d'augmenter tandis que celui de la roue arrière diminua, son rôle se limitant à permettre l'équilibre de l'ensemble.



Ainsi naquit le grand Bi dans les années 1870.



Puis c'est encore un Français, Jules Truffault, qui vers 1875 réalisa le grand Bi en acier. Il allégea jantes et fourches en les fabricant creuses à partir d'un stock déclassé de fourreaux de sabre et construisit une machine en remplaçant les lourds rayons en bois par des rayons métalliques en tension. En 1881, le grand Bi atteint presque la perfection et pèse pour les modèles de course entre 10 à 11 kilogrammes !



Cependant, l'hypertrophie de la roue avant pour un diamètre de 3 mètres pose des problèmes de sécurité et la hantise des chutes imposait le besoin d'engins plus proche du sol.
- - -
Enfin, la bicyclette plus proche de celle que nous connaissons fit son apparition au début des années 1880, avec ses roues de diamètres égaux, sa traction par chaîne et un cadre acier en croix.



Bicyclette de 1888 à cadre en croix et transmission par chaîne.
 
A partir des années 1890, la figure géométrique en triangulation des cadres s'imposa : le vélo d'antan ressemblait alors énormément au nôtre mais ressemblait seulement. Un grand nombre d'évolutions discrètes mais majeures devaient encore voir le jour : le pneumatique, la roue libre, le changement de vitesse, ...



Bicyclette de 1890 à cadre classique et transmission par chaîne.
 
En 1891, Charles Terront est vainqueur de la première grande course classique Paris Brest Paris sans étape sur une bicyclette montée avec des prototypes Michelin : les premiers pneumatiques démontables. Mais la véritable révolution avait déjà eu lieu, quelques années auparavant en 1888, quand le vétérinaire écossais Dunlop avait réinventé le "tube creux de caoutchouc gonflé d'air" à la place d'un bandage plein jusqu'alors en vigueur.



Bicyclette de 1891 utilisée pour la classique Paris-Brest-Paris.
 
A l'approche du 20ème siècle et au rythme des compétitions, des inventions majeures allait permettre au vélo de ce perfectionner encore.D'abord, pour améliorer la transmission, plusieurs systèmes fét élaborés. Une transmission sans chaîne mais par cardan (dit acatène) se substitua à lachaîne durant les années 1896 à 1898 et utilisé lors de courses de longue distance. Très complexe, relativement lourd et ne permettant pas aisément un changement de vitesse, ce système disparut pour relaisser place à la transmission par chaîne.



Vélo à transmission par cardan.
 
En 1889, lors de l'exposition internationale des vélocipèdes, certaines bicyclettes comportaient déjà des systèmes pour changer de développement en roulant. Leur commercialisation n'a débutées qu'au début des années 1900.
Paul de Vivie s'investit pour que la bicyclette soit le plus commode possible pour les cyclotouristes. Il s'intéressa à toutes les expériences faites en ce domaine et mit au banc d'essai de multiples machines à changements de vitesse (avec bi-chaîne, chaîne flottante...).
En 1913 à Chanteloup, la course de la Polymultipliée permis aux coureurs d'expérimenter divers systèmes de changements de vitesse.



Vélo avec boîte de vitesse dans le pédalier.



Vélo à deux chaînes, 3 vitesses dont 2 par rétropédalage.



Vélo 6 vitesses, 3 dans le moyeu + 2 chaînes.
 
C'est à l'occasion du Tour de France 1912 ou les cols des Alpes fut franchi pour la première fois, que le Stéphanois Joanny Panel utilise "le Chemineau" un changement de vitesse par dérailleur (co-inventé avec Claudius Bouillier en 1911). Mais ce dérailleur fut ensuite interdit par Henri
Desgrange sur le Tour jusqu'en 1937.
En 1923, Juy lança le dérailleur Simplex.
Le dérailleur à baguette vit le jour en 1933 grâce aux travaux de Campagnolo.


Vélo "Le Chemineau" à dérailleur utilisé par Panel lors du Tour 1911.
 
A part l'équipement utilisé, la géométrie des vélos de course n'a plus évolué depuis 1933. Elle est restée figée à cause de la réglementation de l'Union Cycliste Internationale. Pourtant, le vélo aurait eu une formidable occasion d'évoluer en 1934. Il s'en est fallu d'une décision de l'UCI basée sur des intérêts commerciaux de leurs dirigeants... Sans cette décision, les vélos ne seraient certainement pas les mêmes aujourd'hui...

Demain suite , l'alternative au vélo droit . 
Ce commentaire a été modifié le 13/07/2018 à 19:37
13/07/2018 - 15:46
Paris Restera Toujours Paris...

Par Clio Bayle...Du Magazine Détours En France...


L'équipe de Détours en France rend hommage à Paris à sa manière.
Nous avons fouillé dans nos archives pour sélectionner quelques-unes des plus belles photos de la capitale.
Pour le plaisir des yeux...

Le palais Garnier vu depuis la place Diaghilev, le boulevard Haussmann
 et la rue Scribe.


Vue sur la Seine depuis le pont Alexandre III, avec en toile de fond...
la Tour Eiffel et le pont des Invalides...


 La place de la Concorde compte deux fontaines monumentales qui célèbrent la navigation


La fontaine des Mers et la fontaine des Fleuves.


L'une des nombreuses chimères de Notre-Dame de Paris. Les chimères, contrairement aux gargouilles, n’ont pas d’utilité pratique. Ce sont de simples décors.

Figures animales, bêtes fantastiques, personnages mi-hommes, mi-bêtes, elles semblent observer la ville. 

Au premier plan, le pont Alexandre III, l'un des plus beaux de Paris.


Au second plan, l'hôtel des Invalides et son incroyable dôme.


 La basilique du Sacré-Cœur est bâtie là où s’est déclenchée la Commune de Paris en mars 1871. Sa
première pierre a été posée en 1875, elle a été consacrée en 1919.



Place Blanche, célèbre pour son cabaret le Moulin Rouge, une institution que l’on doit à Joseph Oller et Charles Zidler.
Tel que vous le voyez aujourd’hui, il est en tout point identique à celui imaginé en 1889, qui avaient déjà créé l’Olympia sur le boulevard des Capucines.


Le passage Jouffroy, créé en 1846, est l'un des célèbres passages couverts parisiens.
Des merveilles vous y attendent, à commencer par l’ex-librairie Paul Vulin,,,Dont l’interminable présentoir montre des livres...D’art et catalogues d’exposition que l’on ne verra pas ailleurs...


Les écluses des Douanes et des Récollets sur le canal Saint-Martin.


L’ancien quartier des éditeurs, à deux pas de Saint-Germain-des-Prés.


Le dôme des Invalides qui abrite le tombeau de Napoléon Ier
.

















13/07/2018 - 15:20
Vendredi 13  
Clic.....http://ma-planete.com/pps/websiteview/catid_19/id_479182/title_-Vendredi-le-%22-13-%22-SUPERSTITION-Y/


 
Ce commentaire a été modifié le 13/07/2018 à 15:22
13/07/2018 - 15:17
La Femme ... Surréalisme,.



13/07/2018 - 10:13
  Le 14 Juillet : tout ce que vous igno­rez sur cette fête.



La date évoque la Prise de la Bastille, le défilé mili­taire ou les feux d’ar­ti­fice. Mais si vous croyiez tout savoir sur le sujet, détrom­pez-vous.

Le cultis­sime cham­pion­nat du monde de lits à roulettes



Presque aussi célèbre que la fête natio­nale, le Festi­val de l’in­so­lite et son fameux cham­pion­nat du monde de course en lits à roulettes se déroule depuis 33 ans tous les 14 juillet à Maha­lon, une petite commune du Finis­tère. Allon­gés sur des sommiers en métal et pous­sés par leurs coéqui­piers, les concur­rents s’af­frontent sur un parcours en boucle de 350m autour de l’église. Outre cet événe­ment phare, le Festi­val accueille égale­ment une course de tripor­teur, une course de brouette et divers records inso­lites à battre (lancer de tongs, crachat de noyau d’abri­cot, lancer du béret…)



Le 14 juillet aurait pu tomber en septembre

Lorsque les Répu­bli­cains accèdent au pouvoir, ils veulent instau­rer une fête natio­nale coupée de l’in­fluence de l’église. Les propo­si­tions fusent : le 5 mai, jour­née d'ouver­ture des états géné­raux en 1789, le 4 août, date de l’abo­li­tion des privi­lèges ou le 26 août, pour la Décla­ra­tion des droits de l'Homme la même année.
Le socia­liste Louis Blanc propose lui le 24 février, début des événe­ments qui conduisent au suffrage univer­sel durant la Révo­lu­tion de 1848. D’autres prônent le20 ou le 21 septembre, dates de la victoire de Valmy et de la procla­ma­tion de la première Répu­blique en 1792.
C’est fina­le­ment le14 juillet, qui commé­more la Fête de la Fédé­ra­tion de 1790, qui sera retenu dans la loi du 6 juillet 1880.



La prise de la Bastille a été un flop total



Le 14 juillet 1789 au matin, quelques milliers d’émeu­tiers enva­hissent les Inva­lides et s’at­taquent à la Bastille, une prison d’Etat symbole selon eux de « l’ar­bi­traire royal ». Loin d’une libé­ra­tion glorieuse, sept pauvres prison­niers sont extraits des murs, dont « quatre faus­saires, deux fous et un débau­ché », rapporte l’his­to­rien Jean Sévil­lia. L’opé­ra­tion a tout de même couté la vie à 83 assaillants et a repré­senté « la première répres­sion sanglante » de la Révo­lu­tion, lui donnant un carac­tère symbo­lique.

La Légion étran­gère défile toujours en dernier.

Les troupes de la Légion boucle­ront cette année encore le défilé. Et s’ils se retrouvent toujours en queue de pelo­ton, c’est parce que leur cadence est plus lente que celles des autres unités : 88 pas par minute au lieu de 120. Une tradi­tion héri­tée de l’An­cien Régime et de l’Em­pire.
Avec leur barbe, leur tablier de buffle et leur hache, les Pion­niers du 1er Régi­ment sont encore plus effi­caces que le Père Fouet­tard pour effrayer les petits enfants.



Des guer­riers maoris sur les Champs-Elysées en 2017.

Mexique, Croa­tie… Chaque année, le défilé est l’oc­ca­sion de mettre en avant les troupes d'un pays étran­ger. L'an dernier , c'était les forces armées améri­caines, dans le cadre du 100e anni­ver­saire de l'entrée en guerre des États-Unis aux côtés des troupes françaises pendant la Première Guerre mondiale.
En 2016, c’étaient les déta­che­ments d’Aus­tra­lie et de Nouvelle-Zélande qui avaient eu les honneurs des Champs Elysées. Un passage qui n’est pas passé inaperçu, puisque les Néozé­lan­dais étaient repré­sen­tés par des guer­riers maoris en tenue tradi­tion­nelle.



Un bataillon qui scrute le ciel avant le défilé

Pas moins de 15 personnes s’af­fairent chaque année au Minis­tère de l’In­té­rieur pour affi­ner les prévi­sions météo, afin que les avions et héli­co­ptères puissent survo­ler Paris en toute sécu­rité. La prin­ci­pale contrainte reste le plafond nuageux : au dessus de 700 mètres, aucun problème. Entre 500 et 300 mètres, seuls les héli­co­ptères volent et en dessous de 300 mètres, « tout le monde est
au sol » explique Bruno Bezier, chef de la divi­sion Mani­fes­ta­tions aériennes au comman­de­ment de la défense aérienne et des opéra­tions aériennes (CDAOA).
Et tout peut chan­ger à la dernière minute. « En 2010, le défilé aérien a du être avancé en catas­trophe de 10 minutes enraison d’un puis­sant orage arri­vant sur Paris », relate Bruno Bezier.

La commune qui fête le 14 juillet en aout



Alors que toute la France célèbre la fête natio­nale le 14 juillet, une petite commune de l’Ain résiste à la tradi­tion. Viriat orga­nise son bal popu­laire et son feu d’ar­ti­fi­ce… au début du mois d’aout.
Tout ça depuis un arrêté muni­ci­pal du 11 juillet 1880, arguant qu’à la datedu 14 juillet les habi­tants devaient pouvoir se consa­crer aux travaux des mois­sons. Pas sûr que beau­coup de Viria­tis soient encore dans les champs en juillet, mais ils devront quand même patien­ter jusqu’au 6 aout cette année pour aller danser.

Le feu d’ar­ti­fice pollue autant qu’un trajet de 81 000 km

Alors que la Maire de Paris fait la guerre aux voitures, elle ne s’em­bar­rasse pas des feux d’ar­ti­fice bien polluants. Un kilo de poudre noire utili­sée pour un feu d’ar­ti­fice projette ainsi dans l’at­mo­sphère 480 grammes de CO2, selon les scien­ti­fiques. Pour la fête du 14 juillet à Paris, qui utilise envi­ron 30 tonnes de poudre, cela repré­sente donc une émis­sion de 14,7 tonnes de CO2, l’équi­valent de 81 700 km en voiture.
Et ce n’est pas tout : selon une étude améri­caine, la concen­tra­tion en parti­cules fines, comme cellesliées au trafic routier, est jusqu’à 5 fois plus élevée après un feu d’ar­ti­fice. Quant aux métaux utili­sés pour donner la jolie couleur aux fusées, ils conta­minent l’eau ou les sols lorsqu’ils retombent. N’en jetez plus !

Ce commentaire a été modifié le 13/07/2018 à 10:15
13/07/2018 - 10:09
Les secrets de la forêt d'Huelgoat...
Par Hughes Derouard...
 

Rivière d’Argent, camp d’Artus, Roche Tremblante, moulin du Chaos… S’enfoncer dans la forêt d’Huelgoat, vestige occidental de l’ancienne sylve de Brocéliande, qui recouvrait jusqu’au XVIe siècle une majeure partie de la région, c’est glisser ses pas dans un monde où l’imaginairea planté durablement ses racines. Balade entre deux mondes…

La forêt d’Huelgoat est un ensemble forestier domanial de plus de 1 000 hectares. Si ce paysage s’explique par un lent travail d’érosion, c’est àla légende que notre préférence peut aller.
Ainsi, dit-on pas que ce serait Gargantua, courroucé de la « mauvaise bectance» offerte par la population, qui aurait accompli sa vengeance en bombardant la sylve armoricaine de cailloux colossaux.

Pour accéder au Ménage de la Vierge et ses excavations creusées par l’érosion dans la roche, il faut descendre au creux du vallon...
Tout commence à L’ Autre Rive. Un lieu que les citadins pensent forcément improbable. Songez, un cybercafé-librairie planté quasiment au milieu denulle part, soit au hameau de Restiniou Vraz, près de Berrien !

C’est pourtant accoudé au bar, une tentante blonde Tantad (brassée par An Alarc’h à Huelgoat) face à moi, que j’engage la conversation avec Tugdual.
Un fondu de photo, qui a quadrillé la forêt en quelques milliers de clichés. Les mystères de la forêt d’Huelgoat ? Rendez-vous est fixé au lendemain pour une découverte qui flirte avec l’initiation.

Le Chaos le long de l'Allée Violette...
Au petit matin, une brume gorgée d’humidité insuffle au moulin du Chaos une dimension on ne peut plus dramatique. Au pied du moulin (1339), la rivière d’Argent (nommée ainsi en raison des mines argentifères exploitées localement jusqu’à la fin du XIXe siècle), refuge des princesses celtes et des druidesses, jaillit du lac en une cataracte assourdissante.

J’emboîte le pas de mon mentor ès légendes sur l’étroit, abrupt et glissant sentier courant sur la rive droite du cours d’eau, entre un amoncellement de blocs granitiques paraissant en équilibre précaire.
Fermement cramponnés à la rambarde de l’escalier s’enfonçant au cœur de la grottedu Diable, nous progressons sur la « route des auberges ».

Source : Arbre d'or de Brocéliande...
Une balade qui n’a rien de festif puisqu’on raconte que quatre-vingt-dix-neuf afriolantes serveuses soumettaient à la tentation les pauvres mortels de passage. Y succomber était déjà mettre un pied dans l’autre monde…

Par un théâtre de verdure en surplomb se découvre la Roche Tremblante. Un mastodonte de granit jaugeant plus de cent tonnes, long de sept mètres de long et haut de trois. Tugdual me met au défi de la faire bouger d’unsimple coup d’épaule. Le point très précis trouvé, le roc géant oscille. Toujours impressionnant.

Il faut descendre plus profond au creux du vallon pour que le Ménage de laVierge et ses excavations creusées par l’érosion dans la roche se révèlent. Les plus imaginatifs disent y voir l’empreinte du berceau où reposait, auprès de sa mère, l’Enfant Jésus… Mais c’est une autre figure qui hante le Chaos d’Huelgoat : Dahut, la princesse d’Ys et fille du roi Gradlon. Ici, en sa demeure de Kastel-Guidel, elle menait une vie de débauche.
Ses amants « consommés », Dahut chargeait son âme damnée, l’Homme noir, de les précipiter dans les abîmes du gouffre. Ce dernier existe bel et bien, et la rivière d’Argent y caracole en cascade écumeuse.

Nous nous écartons du légendaire pour rejoindre la stèle dressée en hommage àVictor Segalen, mort mystérieusement dans cette profondeur forestière. L’archéologue qu’il était devait être intéressé par le camp d’Artus.
En 1938, l’archéologue anglais Sir Christopher Wheeler exhume des traces de foyers et de fondations d’un habitat de l’époque gauloise ; situé au sommet d’une haute motte artificielle, le camp n’est autre qu’un puissant oppidum celtique
(de type murus gallicus) d’une superficie d’une trentaine d’hectares, véritable forteresse défendue par une enceinte fortifiée.


Là, vivait le peuple gaulois des Osismes. Jusqu’au milieu du XIXe siècle, les Huelgoatains refusaient de s’y aventurer, assurés que des êtres démoniaques veillant sur un trésor secret y rôdaient…

Victor Segalen, la fôret pour linceul... Médecin et grand voyageur explorateur, fin connaisseur de l’Océanie et de la Chine, où il dirige des expéditions archéologiques et géographiques, le Brestois Victor Segalen (1878-1919) revient s’installer en France en 1918, après avoir travaillé sur des sépultures dans la région de Nankin.
Il séjourne alors à Huelgoat. Sa santé s’est subitement détériorée : « Je n’ai aucune maladie connue, reçue, décelable. Et cependant tout se passecomme si j’étais gravement atteint. Je ne me pèse plus. Je ne m’occupe plus de remèdes.....

Source : La quête impossible ? Victor Segalen Et La Dialectique Du Voyage.

....Je constate simplement que la vie s’éloigne de moi. » Est-il victime d’une dépression profonde… Pour tromper l’ennui, ce promeneur solitaire parcourt les coins et recoins de la forêt et de ses chaos rocheux.
Il y est retrouvé mort le 23 mai 1919, au pied d’un arbre, un exemplaire d’Hamlet de Shakespeare à ses côtés.
Sa jambe est entaillée d’une blessure profonde et un garrot de fortune y est posé.
Les circonstances de sa disparition ne seront jamais clairement établies.

Àlire : Les Immémoriaux, Terre Humaine/ Plon ; Équipée, L’Imaginaire/Gallimard ; Stèles, Éditions Chatelain-Julien.















Ce commentaire a été modifié le 13/07/2018 à 10:11
13/07/2018 - 09:22
Vendredi 13 – Légendes & Superstitions

 Pour certains, le vendredi 13 est synonyme d’événements malheureux et de catastrophes inexpliquées. Pour d’autres, cette date est au contraire associée à la chance.

Quellle est l’origine de cette superstition ?
Linternaute.com a enquêté pour connaître les origines de cette croyance.


Une superstition remontant à la Bible.

La croyance associant le vendredi 13 au malheur aurait des origines bibliques. D’après le Nouveau Testament, lors de la Cène, dernier repas du Christ, les participants auraient été au nombre de 13…Jésus et ses 12 apôtres, »Simon, appelé Pierre, et André, son frère ; Jacques, fils de Zébédée, et Jean, son frère ; Philippe, et Barthélemy ;Thomas, et Matthieu, le publicain …Jacques, fils d’Alphée, et Thaddée ; Simon le Zélote (ou le Cananite), et Judas l’Iscariote, celui qui livra Jésus.  » (Evangile de Matthieu).Pour ce qui est de la crainte du vendredi, elle viendrait du fait que le Christ aurait été crucifié un vendredi.
 
Les Croyances Nordiques.
 
La crainte du vendredi 13 puiserait également ses origines dans les mythes nordiques antiques.
Selon la mythologie nordique, Odin, dieu des guerriers, avait un jour réuni onze de ses amis dieux pour un diner, dans sa demeure de Valhalla. Loki, dieu de la guerre et du mal, vexé de ne pas être de la fête, décida de s’inviter malgré tout. Seulement, ce treizième invité surprise n’était pas le bienvenu.
Le fils d’Odin, le beau Balder, dieu de l’amour et de la lumière, tenta de chasser l’intrus.
Une bataille éclata entre les deux dieux qui se vouaient une haine depuis toujours.
Loki, dieu jaloux et malveillant, lui décocha une flèche empoisonnée en plein coeur, abattant Balder le « bien aimé ».
Depuis cette légende, dans les pays scandinaves, le chiffre 13 est considéré comme maudit et être 13 à table porterait malheur.
Dans la mythologie nordique, Frigga (ou Freya) était la reine des dieux, déesse de l’amour et de la fertilité. Elle était célébrée par ses adorateurs le vendredi.
Le mot « friday »,vendredi en anglais, viendrait d’ailleurs de cette célébration et signifierait « Freya’s day ». Mais aux Xe et XIe siècles,les pays du nord sont progressivement convertis au christianisme.
On se met alors à raconter que Frigga est en réalité une sorcière et qu’elle a été bannie au sommet d’une montagne.
Pour se venger, elle inviterait, tous les vendredis, le diable et 11 sorcières pour maudire les hommes et leur jeter de mauvais sorts.
 
Mythologies Gréco-Romaines.

Les Grecs et les Romains donnent au chiffre 13 une connotation négative.
Ces deux mythologies, qui comportent de grandes similitudes, associent toutes deux le chiffre 12 à la régularité et la perfection.
Ainsi, il y a 12 dieux olympiens, 12 constellations, 12 signes du zodiaque, 12 heures du jour et de la nuit.
Le nombre 13, qui implique d’ajouter une unité au 12 parfait, vient rompre ce cycle régulier et introduit le désordre.
Détruisant l’harmonie, il est synonyme de malheur. Pour ce qui est du vendredi, il est associé aux événements malheureux puisque c’est ce jour-là, dans laRome antique, que se déroulent généralement les exécutions des comdamnés à mort.

Calculer La Fréquence Des Vendredis 13.
Une distribution annuelle ayant fait l’objet de savants calculs fréquence des vendredi 13, plusieurs démonstrations mathématiques ont prouvé que toute année comporte, au minimum, un vendredi 13 et, au maximum 3 vendredis 13.
Par ailleurs, deux mois consécutifs peuvent comporter chacun un vendredi 13: cela a été le cas en 1998 (vendredi 13 février et vendredi 13 mars). 
Plusieurs mathématiciens se sont penchés sur la fréquence à laquelle tombaient les vendredis 13.

Dean Huffman, de l’Université du Texas, a ainsi montré qu’il y avait 7 intervalles de jours possibles sans aucun vendredi 13 : 27, 90, 181, 244, 272, 335 ou encore 426 jours (à cheval sur deux ans).
Il faut remonter aux périodes du 13 juillet 1990 au 13 septembre 1991 et du 13 août 1999 au 13 octobre 2000 pour trouver ces intervalles bénis, sans aucun vendredi 13.
Il semblerait, par ailleurs, que le 13 du mois aurait légèrement plus de chances de tomber sur un vendredi que sur n’importe quel autre jour de la semaine.
Ce serait l’adoption du calendrier grégorien, adopté, coïncidence troublante, par Grégoire XIII…
Qui serait responsable de cette prédominance du vendredi 13.

La Paraskevidékatriaphobie.

Le vendredi 13 a généré sa propre phobie :  la paraskevidékatriaphobie,forme de triskaïdékaphobie ou peur irraisonnée du nombre 13.
Certaines pratiques comme les mariages, les naissances ou la navigation sont évitées en Occident les 13 du mois.
Dans de nombreuses villes, il n’y a pas d’habitations portant le n°13.
Les grands immeubles, également, évitent de nommer le 13e étage (qui devient un 12 bis ou un 14a) et certains hôtels n’ont pas de chambre 13 pour éviter d’y loger un client supersticieux.
 Les vendredis 13, les paraskevidékatriaphobes ne vont pas travailler, ne partent pas en voyage, ne font pas leurs courses, bref, ne sortent pas de chez eux.
 Un économiste américain a d’ailleurs relevé l’impact économique des vendredis 13 …Ces jours-là connaissent en effet une baisse importante de la consommation.

Quelques Triskaïdékaphobes

Les pilotes de formule 1 ont peur du chiffre 13 depuis la mort de 2 pilotes portant ce numéro en 1926.
Ce chiffre n’est jamais porté en F1 sauf si le pilote en fait la demande.
Stephen King a également fait l’aveu de cette phobie qui l’empêche de lire les pages 13 des livres.
Ça S’est Passé Un Vendredi 13…
Vendredi Noir Pour Les Templiers
En octobre 1307, tous les baillis et prévôts de France reçoivent une ordonnance cachetée du roi Philippe le Bel, avec ordre de ne l’ouvrir que le vendredi 13.
Le pli leur demande d’arrêter tous les Templiers de France. Le jour même, 2 000 Templiers sont arrêtés simultanément par les sénéchaux (gardes du roi) et les baillis du royaume.
Ils sont interrogés sous la torture avant d’être remis aux inquisiteurs dominicains.
Parmi les 140 Templiers de Paris, 54 sont brûlés après avoir avoué des crimes hérétiques…Tels que cracher sur la croix ou pratiquer des baisers impudiques.
Crash Dans Les Andes.
Le plus célèbre crash advenu un vendredi 13 est le vol T-571 qui s’est écrasé dans les Andes en 1972.
Le vendredi 13 octobre, l’avion décolle de Montevideo et fait route vers Santiago au Chili, transportant l’équipe de rugby Old Christians. Mais l’avion, qui percute un pic andin, s’écrase dans les montagnes à plus de 12 000 pieds.
Les survivants, qui ne seront retrouvés que 2 mois plus tard, ont dû recourir au cannibalisme pour rester en vie.
Au total, 29 des 45 personnes à bord ont été tuées, dont 5 passagers morts dans une avalanche le 30 octobre 1972.
 Vendredi 13 Les origines D’une Superstion.
Un jour de chance pour certains.
Vendredi 13 n’est pas un jour de malchance pour tout le monde.
Ainsi, tous les vendredis 13, la Française des Jeux enregistre 3 fois plus de joueurs.
Depuis 1991, elle organise une campagne appelée « opération V13 » ; le vendredi devient la « Journée de la Chance » et les joueurs sont susceptibles de remporter des cagnottes extraordinaires.
Mais il n’y pas que pour eux que le vendredi est synonyme de chance.
Tour d’horizon des autres pays du monde.
 En Espagne et dans les pays d’Amérique latine, on ne craint pas le vendredi 13 mais le mardi 13.
En effet, le mardi est placé sous le signe de Mars, dieu de la guerre dans la mythologie romaine.
Ce jour est également associé à la planète rouge, synonyme de destruction et de violence.
En Italie, c’est le chiffre 17 et non le 13 qui est associé à la malchance. En effet, en chiffres romains, 17 s’écrit XVII.
Ce chiffre est l’anagramme de VIXI, qui signifie en latin « j’ai vécu », interprété, par extension, comme « je suis mort »! 
 En Chine, c’est le 4 (qui se prononce, « shi », la mort) qui est effrayantet non le 13. Ce dernier chiffre est, au contraire, associé à la vie.

Amicalement.

 
13/07/2018 - 08:49
Vogüé, L'amphithéâtre Ardéchois...
Par Philippe Bourget (Texte Original)...
  Céline Fion (Adaptation Web...)
 


Irrigué par l’impétueuse Ardèche, Vogüé se blottit contre une barre calcaire.
Ce village de caractère offre aux visiteurs ses labyrinthes en gradins et son magistral château. 


Des canoës sont proposés à la location pour découvrir la beauté des rives de l’Ardèche, de Vogüé à Ruoms. 
A onze kilomètres au sud d’Aubenas, l’Ardèche vient longer une paroi calcaire à-pic.
C’est là que Vogüé s’est étiré entre l’eau et la pierre, excellant dans l’art de concentrer le patrimoine en se pliant à ces deux éléments. Situé surla route qu’empruntaient les muletiers, entre la vallée du Rhône et Puy-en-Velay, le village profita de substantiels droits de passage.
Ils permirent aux seigneurs et notables de s’enrichir et d’offrir son cachet prospère à la cité.

Le jardin suspendu du château est le lieu idéal pour jouir d’une vue imprenable sur le village et les falaises.
Château De Famille Trônant au cœur de ce dense panorama, le château fut construit à la fin du XIIe siècle par un certain Raymond Ier de Vogüé. Il n’était au départ qu’un simple fort médiéval mais il fut modifié au fil du temps.
Il prit son allure quadrangulaire au XVe siècle et s’agrémenta de fenêtres à meneaux, porte à bossages et d'un grand escalier au début du XVIIe.
L’édifice passa de mains en mains au gré de l’Histoire mais finit toujours par revenir à la grande famille de Vogüé.
Il est aujourd’hui possible de visiter le bâtiment qui mélange présentations historiques et expositions temporaires d’œuvres d’art.

Vogüé a la particularité d'être construit en amphithéatre, dans un enchevêtrement de ruelles étroites.
Cachet Méridional  Un agréable parcours médiéval attend les visiteurs qui s’enfoncent dans les ruelles du bourg. Construit en gradins, Vogüé offre nombre des attraits que l’on croise en contrées sudistes...
Des ruelles jalonnées d’arcades, des escaliers-dédales serpentant entre les maisons, des rues empierrées, des jardins 
étroits, des passages sous voutes et autres soustets (quand ils se terminent en tunnels )...


La palette est riche de maisons en galets de granit et de balcons en pierre.