ça c'est passé un 16 AVRIL Charlie Chaplin ( 1889-1977 ) Sir Charles Spencer dit Charlie Chaplin est né le 16 Avril 1889 (quatre jours avant Hitler, avait-il fait spécifier à un journaliste) dans East Lane à Walworth, Londres ( quartier pauvre ). Mais selon des "spécialistes" de Chaplin, « il n'existe aucun acte de naissance, ni extrait de baptême » prouvant les faits de ce que Chaplin dit lui-même. Un mystère plane donc sur ses origines. Son père, Charles Senior, chanteur de music-hall, était connu pour sa voix de baryton. Grand buveur, il mourut à l'âge de 37 ans d'une cirrhose du foie. Chaplin en parlant de lui, dira qu'il ne l'a presque pas connu mais aura remarqué son côté silencieux et mélancolique.
Sa mère, Hannah Hill, possédait elle aussi la passion de la scène. Grande danseuse d'opérette ou actrice, elle paraissait sous le nom de Lily Harley ( Chaplin aimait beaucoup sa mère ).
La 1ère apparition de Charlie sur scène date de ses 5 ans lorsque sa mère au cours d'une représentation perdit la voix. Sous les huées du public, Charlie décida de prendre la relève. Ce qui n'empêcha pas le renvoi de sa mère. Chaplin aimait beaucoup sa mère. Il raconte dans sa biographie qu'un soir, Hannah perdit la voix alors qu'elle chantait. Le public la hua et Charlie voyant cela, décida de prendre la relève. Il n'avait que 5 ans et ce fut pour lui sa première prestation et pour sa mère, la dernière. Se retrouvant donc sans ressources seule avec ses deux enfants (Charlie et Sydney) en plus d'une santé déclinante, «elle fut admise au dispensaire en juin 1894 et ses deux enfants furent confiés à l'Assistance publique, qui les plaça à l'école de Hanwell... ». Plus tard, alors que Chaplin sera sous le signe de la gloire, elle viendra habiter près de chez lui dans la région californienne et elle y restera jusqu'à sa mort le 28 août 1928. Hannah eut trois fils mais de pères différents. Le plus vieux, Sydney, dont on ignore le nom de son père biologique, et Charlie (le deuxième) ont vécu ensemble à peu près les mêmes événements: l'école Hanwell déménagent souvent, commencent à travailler jeunes et la troupe de théâtre de Fred Karno. Né le 6 août 1885, Sydney deviendra plus tard, "le bras droit" ou conseiller de son jeune frère. Le troisième fils d'Hannah ne vivra pas parmi eux. Six mois après sa naissance, Wheeler Dryden né le 31 août 1892, fut enlevé par son père. En 1917, cependant, il deviendra un employé permanent du studio de Chaplin. Quand Hannah perdit son emploi, il fut contraint d'accepter son sort, même s'il éprouvait de la honte d'aller à l'hospice et ce malgré son jeune âge. Ce fut pour lui toute une épreuve que de quitter sa mère. Quelques semaines après l'hospice, il fut transféré à l'école de Hanwell pour les orphelins et enfants abandonnés. Il y restera environ un an avant que sa mère revienne chercher lui et Sydney. Il continua tout de même ses études jusqu'à ce qu'il rentre dans une troupe de danseurs à claquettes : Les Huits Gars du Lancashire. Il y restera pendant quelques temps. Plus tard, sa mère retourna à l'hospice, laissant son fils seul alors que Sydney s'était engagé dans la marine. Il a fallu qu'il se débrouille seul pour subvenir à ses besoins. En 1908, il signe un contrat avec Fred Karno pour être dans sa troupe de théâtre. C'est grâce à son frère si celui-ci s'engage. Après plusieurs emplois et plusieurs troupe de théâtres que Chaplin a fait, Fred Karno, qui était un nom connu au-delà des frontières de l'Angleterre, lui donne l'occasion de se faire connaître. Et ce jeune homme de 19 ans devint une vedette. Il a joué dans plusieurs sketchs et pièces de théâtre.
Après une première tournée aux États-Unis, il s'y installa en 1912. Chaplin apparut pour la première fois à l'écran en 1913 dans une production de la Keystone Film Company sous la direction de Mack Sennett.
Il créée le personnage mondialement célèbre de Charlot dans le film Charlot est content de lui (Kid Auto Races at Venice, 1914) de Henry Lehrman. Très vite, il devint lui-même réalisateur et, reprenant le personnage de Charlot, il le mit en scène dans plus de 70 films parmi lesquels le Vagabond (The Tramp, 1915). Successivement associé à diverses sociétés de production (la Essanay Film Company, la Mutual Film Company et la First National Film Company), il finit par créer son propre studio à Hollywood, en 1918. Chaplin développa progressivement son personnage, passant du stéréotype enjoué et bouffon à un personnage de plus en plus complexe qui, tout en restant comique, prit une dimension mélodramatique. En 1919, il fonda avec D.W. Griffith, Douglas Fairbanks et Mary Pickford, la société de production United Artists Corporation, et en fut membre jusqu'en 1952. Parmi ses très nombreux films, on peut citer le Gosse (The Kid, 1921), le Pèlerin (The Pilgrim, 1923), la Ruée vers l'or (The Gold Rush, 1925), le Cirque (The Circus, 1928), les Lumières de la ville (City Lights, 1931), les Temps modernes (Modern Times, 1936), le Dictateur (The Great Dictator, 1940), Monsieur Verdoux (1947), Limelight (1952) et Un roi à New York (A King in New York, 1957). Son dernier film, la Comtesse de Hong Kong (A Countess from Hong Kong, 1967), en couleurs, reste très peu connu. Il composa en outre la musique de la plupart de ses films.
Chaplin affina constamment son jeu d'acteur en s'inspirant du mime et du clown, alliant une grâce acrobatique, des gestes expressifs et une grande éloquence faciale. Son rôle de Charlot, symbole de l'individualité triomphante contre l'adversité et la persécution, a fait de lui une sorte de tragi-comédien. L'avènement du cinéma parlant allait à l'encontre de son style, de l'efficacité de la pantomime dont dépendait son imagination créative. Il ne produisit que peu de parlant.
Ses films prirent peu à peu une dimension politique ! Encore absente des Lumières de la ville, elle fut manifeste dans les Temps modernes où il fait une description virulente du travail à la chaîne. Dans ces deux premiers parlants, Charlot reste cependant silencieux. Abandonnant par la suite le personnage du vagabond, il endossa des rôles différents. Marquant cette transition, le Dictateur, véritable pamphlet anti-hitlérien, utilise toutes les ressources du parlant. Chaplin traita ses sujets en mélangeant satire et pathétique, et en révélant un amour de l'humanité et de liberté individuelle.
En 1947, Chaplin fut accusé de sympathies communistes par la Commission des activités anti-américaines. L'hostilité à son égard ne désarma pas et, en 1952, il quitta les États-Unis pour l'Europe. Un roi à New York, tourné en Grande-Bretagne en 1957, contient une violente condamnation de l'obscurantisme du maccarthysme. Installé en Suisse, il ne retournera qu'une seule fois aux États-Unis pour y recevoir un oscar récompensant sa contribution à l'industrie cinématographique. Il fut anobli par la reine d'Angleterre en 1975. Il mourut le 25 décembre 1977, à Corsier-sur-Vevey, en Suisse ********** Le seize avril c'est la Journée Mondiale contre l'esclavage des enfants ********** 1922: Naissance de Boby Lapointe. Boby Lapointe naît le 16 avril 1922 dans l'Hérault. Étudiant brillant, il est le créateur en 1968 du système mathématique de la " numération Bibi ", bien que poursuivant parallèlement une carrière de chanteur humoriste. Son talent de compositeur et chanteur se révèle en 1956, quand Bourvil utilise sa chanson dans un film. Ami de Georges Brassens, Pierre Perret et Joe Dassin, il tourne avec François Truffaut et Claude Sautet. Atteint d'un cancer, il décède le 29 juin 1972 dans sa région natale ********* 1917: Offensive du Chemin des Dames. Le 16 avril 1917, le général Nivelle tente de briser la résistance allemande sur le front de l'Aisne en lançant la désastreuse et dramatique offensive du Chemin des Dames. Mal préparée, mal engagée, elle va entraîner un profond ressentiment chez les soldats et une reprise en main des questions militaires par le gouvernement. ********** 1913: Ouverture de l'hôpital de Lambaréné. Le docteur Albert Schweitzer fonde à Lambaréné (Gabon), sur les bords du fleuve Ogooué, un hôpital missionnaire. La guerre qui éclate en 1914 interrompt son œuvre, il est interné en France comme ressortissant allemand (il est né en Alsace en 1875). Il reprendra ses activités humanitaires dès la fin du conflit. En 1924, Lambaréné deviendra un grand centre hospitalier de traitement de la lèpre et des maladies tropicales. En 1952, le médecin, théologien, philosophe et musicien, Albert Schweitzer, recevra le prix Nobel de la paix *********** 1912: La première pilote. L'Américaine Harriet Quimby devient la première femme pilote à traverser la Manche à bord d'un monoplan Blériot à moteur Gnome. Quelques mois plus tard, elle fera une chute mortelle lors du meeting aérien de Harvard-Boston. ********* 1844: Anatole France, homme de lettres Français. Anatole France travaille d'abord dans des librairies tout en commençant sa carrière littéraire. Il intègre le groupe du Parnasse en 1867. A partir de 1881, il écrit des romans. Le premier à être édité lui vaut la reconnaissance de la profession. En 1896, il devient membre de l'Académie française et soutient Zola dans l'affaire Dreyfus. Il participe à la création de "l'Humanité" et reçoit le prix Nobel de littérature en 1921
Usine Menier, L'empire Du Chocolat... Par Détours En Fance Sur les bords de Marne, l’ancienne fabrique de chocolat de Noisiel, témoignage de la puissance la famille Menier, est l’un des fleurons de notre patrimoine industriel
Aujourd’hui siège de Nestlé-France, cette usine qui, au XIXe siècle, alliait innovations techniques et avant-garde architecturale, a connu une réhabilitation exemplaire dans les années 1990. Un Lieu DélicieuxSouvenez-vous, dans Charlie et la chocolaterie, de ce gamin tout ébloui en découvrant une fabrique de friandises… C’est un peu l’impression que l’on ressent lorsque l’on pénètre dans l’ancienne usine Menier, à Noisiel en Seine-et-Marne. Pas pour le chocolat, puisqu’on n’en fabrique plus depuis 1992, mais pour le décor, étonnant de luxe et d’inventivité.
Tout en étant d’une grande modernité technique pour son temps, l’usine présente une architecture d’avant-garde soucieuse d’esthétisme. Il faut éblouir, montrer sa puissance et son ambition.
Nous sommes au cœur de ce qui fut l’empire Menier. C’est ici, sur les bords champêtres de la Marne, que la famille a bâti sa puissance industrielle à partir de 1825. L’entreprise démocratisera un produit de luxe, avec les tablettes de chocolat, elle fera fortune. La splendeur des lieux témoigne de la prospérité de la marque. La Halle Des RefroidisseursConstruite au début des années 1880 par Jules Logre, la halle des refroidisseurs est très inspirée du modèle Baltard très en vogue à l’époque. Sous cette charpente métallique, à grandes baies à armature de fer, se trouvaient les machines destinées à produire du froid artificiel, selon le nouveau système Giffard à détente d’air comprimé. Ainsi, les tablettes de chocolat étaient démoulées dans une atmosphère réfrigérée. Le bâtiment des refroidisseurs construit entre 1882 et 1884 par Jules Logre, au style proche des halles Baltard. Sous sa charpente métallique se trouvait la première machine à produire du froid artificiel destinée à l’industrie. La confiserie a été métamorphosée en restaurant d’entreprise, le site a trouvé une nouvelle vocation dans les années 1990. Le MoulinVoyez l’imposant moulin qui enjambe un bras de la Marne. Conçu par Jules Saulnier en 1871, ce bâtiment, dévolu au broyage des fèves de cacao, estle premier à être doté d’une structure métallique porteuse apparente. Son décor est d’un raffinement extrême avec ses briques ocre rose vernissées, ses céramiques, ses motifs de fleur de cacao ou ses M à la gloire de Menier. Jules Saulnier réalise un moulin à ossature métallique. La CathédraleDerrière, s’élève, spectaculaire, la cathédrale, que les ouvriers appelaient ainsi pour sa hauteur et ses larges baies vitrées. Signé en 1906 par Stephen Sauvestre, collaborateur de Gustave Eiffel, cet édifice a été l’un des premiers bâtiments en béton armé en France. Pénétrez à l’intérieur pour découvrir, au rez-de-chaussée, une salle de toute beauté, avec son pavage délicat et ses hautes colonnes. Elle était dédiée au malaxage du cacao et du sucre, qui arrivaient alors par wagon (l’usine fut raccordée en 1881 au réseau ferré national par des voies qui rejoignent l’échangeur d’Émerainville). La cathédrale et le pont Hardi construits en béton fretté (1903-1908) 2 et 3 - Dans la cathédrale, une loggia d'où l'on pouvait regarder les mélangeurs de sucre et de cacao. À l’intérieur du pont Hardi, conçu par l'architecte Stephen Sauvestre. Cette salle de travail digne d’un palais princier était l’un des symboles de l’importance industrielle des Menier. Des loggias permettaient même d’admirer l’élaboration du chocolat – l’usine est ouverte aux visiteurs dès 1881. La cathédrale est reliée aux ateliers de dressage, par le pont Hardi, une passerelle en béton d’une seule volée couverte d’une verrière qui enjambe la rivière. Sauvée De La DestructionGrâce à la mobilisation des habitants et de la municipalité de Noisiel, l’usine a échappé à la destruction. Nestlé-France, propriétaire du site,a choisi d’y installer son siège social. En 1996, quelque 1 500 « cols blancs » ont remplacé les ouvriers. Mais l’esprit du lieu a été préservé. Bernard Reichen et Philippe Robert, architectes qui avaient travaillé sur l’ancienne filature Leblan à Lille ou la grande halle de la Villette à Paris (1985), ont réhabilité avec respect ce chef-d’oeuvre, tout en l’adaptant à ses nouvelles fonctions. L’entrée du moulin Saulnier et l’ancien bâtiment de dressage (à gauche). Les machines ont laissé place à des bureaux. Mais l’histoire des lieux et leurs traces industrielles, comme les rails des wagonnets, ont été conservées et mises en valeur. La reconversion de la chocolaterie est montrée en exemple tant les édifices emblématiques ont été harmonieusement restaurés et intégrés dans un programme architectural contemporain. « Le décor prestigieux où Nestlé-France s’est installé donne à la branche française du groupe alimentaire une image et une épaisseur historique qu’elle n’aurait sans doute jamais eues ailleurs », écrivait Emmanuel deRoux* * Patrimoine industriel, éditions du Patrimoine/ Scala, 2000, p.272, 25 € La Saga Menier Jean-Antoine Brutus Menier (1795-1853) fonde en 1816, à Paris, une fabrique de produits pharmaceutiques, à base de cacao pour certains. En 1825, il s’installe à Noisiel, près d’un moulin sur les bords de la Marne. Son fils Émile-Justin (1826- 1881), surnommé le « Baron Cacao », lui succède à la tête de l’entreprise, qui bientôt ne se consacre qu’à la fabrication du chocolat. Il acquiert des plantations de cacaoyer au Nicaragua, affrète une flotte pour acheminer les récoltes, se dote d’une sucrerie en Picardie... D’une affaire florissante, il fera un empire. 2 000 ouvriers produisent jusqu’à 70 tonnes de chocolat par jour. Gaston, l’un de ses trois fils, va encore accroître la puissance de l’entreprise, en lui assurant une renommée mondiale et en utilisant la publicité avec, notamment, ses célèbres affiches présentes dans toute la France. En 1893, l’usine Menier est consacrée plus grande entreprise de production de chocolat au monde. Le déclin surviendra après la Seconde Guerre mondiale. Incapable de faire face à la concurrence, la famille liquide l’entreprise en 1959. Après le départ des Menier, l’usine passe entre plusieurs mains. Nestlé-France en devient propriétaire en 1988 et y installe son siège social huit ans plus tard. Service D'animation Du Patrimoine - Voir la fiche
5 Idées D'escapades Hors De Nos Frontières... Par Clio Bayle... Nous vous emmenons faire un tour chez nos voisins ! Le charme opère aussi là-bas. Fribourg...La Ville Du Futur ? Fribourg est une ville et une commune suisse du canton de Fribourg, sur la Sarine. Elle est la capitale du canton de Fribourg et le chef-lieu du district de la Sarine. Wikipédia Et si l'avenir de nos villes, ce n'était pas les grattes-ciel et les structures de béton ? Et si l'agglomération du futur ressemblait davantage à un village de maisons en bois, de toutes les couleurs, recouvertes de verdure et de panneaux solaires ? C'est en tout cas ce que nous laisse entrevoir l'étonnante ville allemande de Friboug ! Voir l'article : Fribourg, ville du futur ?
Bruxelles & Ses Multiples Facettes La Grand-Place est la place centrale de Bruxelles. Mondialement renommée pour sa richesse ornementale, elle est bordée par les maisons des corporations, l'hôtel de Ville et la Maison du Roi. Wikipédia Accueillante et déroutante, modeste et fière, massacrée mais pleine de vie, Bruxelles a tant de facettes. Pour commencer, laissons-la nous ouvrir son cœur : balade centrale. Voir l'article : Bruxelles et ses multiples facettes
Capitale du Haut Ampurdàn, Figueras est indissociable du théâtre-musée de son illustrissime artiste, Salvador Dalí, qui se définissait lui-même comme «éminemment théâtral ». Bâtiment surréaliste planté au cœur de la vieille ville, il est une référence incontournable pour qui veut comprendre l’art au XXe siècle. Voir l'article : À Figueras, sur les pas de Dalí
Barcelone En Dix Sites Emblématiques Si Barcelone est tellement visitée, c’est pour Gaudí et son architecture moderniste, que prolongent les audaces urbaines du quartier de Poblenou et de la façade littorale, reconquise depuis les Jeux olympiques de 1992. Tour d’horizon des dix monuments et sites les plus remarquables de la ville. Voir l'article : Barcelone en 10 lieux emblématiques
Genève...La ville Mosaïque Au bord du lac Léman, Genève la cosmopolite s’amuse à brouiller les frontières. Les Français y viennent en voisins, les touristes se pâment devant le Jet d’eau et les vitrines de luxe... Les employés des consulats et des ONG y font leur footing au bord du lac. Sage mais jamais ennuyeuse, la « Rome protestante » invite à la dolce vita...
Du haut de son éperon rocheux, cet extraordinaire nid d’aigle domine la vallée des Alpilles et bien au-delà… Le bourg provençal, couronné par les ruines d’un château, a conservé tout son pouvoir d’enchantement.
Jugée sur un éperon rocheux, les ruines des Baux font l'attractivité de ce bourg. « Des Baux, je ferais ma capitale » (Frédéric Mistral)Avec à ses pieds, au nord, les formes chaotiques du val d’Enfer, et à l’ouest le vallon de la Fontaine, le rocher des Baux s’apparente à une nef minérale, étrange et fascinante, dont les chicots de pierre fantomatiques du château enflamment l’imaginaire. Au fil des ruelles et des places, des hôtels particuliers des XVe et XVIe siècles côtoient des maisons Renaissance adossées parfois à des ruines ou à moitié taillées dans le roc.
Le village – une poignée d’habitants sur ces hauteurs – pourrait aujourd’hui obtenir, avec 1,5 million de visiteurs par an, le titre de capitale du tourisme… Au vu de l’affluence certains jours, on pourrait avoir envie de prendre ses jambes à son cou. Pourtant, à chaque fois, le visiteur est comme magnétisé ! Imaginez le tableau : sous vos yeux, un éperon rocheux de calcaire culminant à 245 mètres, long de 900 mètres sur 200 de largeur, est couronné par un vaisseau de pierre déchiqueté qui semble prolonger le roc… La beauté âpre du village, son corps à corps sauvage avec le paysage, son mélange de ruines et de demeures restaurées exercent une irrésistible attraction. Une Histoire MouvementéeSite d'occupation très ancien, les Baux doivent leur puissance aux seigneurs des Baux. Refusant toute vassalité, ces rebelles aventureux étendent leur popuvoir sur les "'terres baussenques", soit 79 fiefs (villes ou places fortes) répartis de la Drôme au Var.
Autant dire que l'archétype du paysage de provence est respecté ici ! En 1631, les remparts et le château sont détruits. La seigneurie est vendue à la ville, et les Baux-de-Provence passent aux mains de la famille Grimaldi. En parcourant les immenses ruines de ce château fantôme (7 hectares), on côtoie le fantastique, et il est difficille de ne pas songer au Testament d'Orphée, film de et avec Jean Cocteau, tourné en partie au Baux, et principalement au Val d'Enfer. Aux côtés de Jean Marais et Maria Cassarès , Pablo Picasso et Françoise Sagan, entre autres, y tinrent de petits rôles.
Dantesque Val D'Enfer En contrebas du village, le val d’Enfer est un site qui excite l’imaginaire depuis la nuit des temps. Creusé dans le plateau, ce vallonprésente d’étranges roches calcaires, sculptées par le vent et l’eau, qui prennent un caractère fantastique, avec les jeux d’ombre et de lumière. Ce paysage torturé de roches de molasse aurait inspiré Dante pour sa Divine Comédie. Frédéric Mistral en parlait comme d’un « cataclysme de pierre ». Cocteau y tourna son Testament d’Orphée.
Quasiment désertée après la Révolution, la citadelle des Alpilles a retrouvé son cachet après la Seconde Guerre mondiale grâce notamment à Raymond Thuillier, fondateur de l’Oustau de Baumanière, un hôtel très chic qui attira alors tous les grands de ce monde.
En 1966, André Malraux fait inscrire tout le village sous la protection du ministère de la Culture. Les demeures commencent alors à être réhabilitées les unes après les autres. Les plus beaux édifices des Baux, adossés aux ruines, datent de l’époque Renaissance, sa période la plus faste. On les découvre en empruntant la Grand-Rue.
On accède au donjon (XIIIe siècle) à partir du site du château. Bien que ruiniforme, cette pièce défensive, en partie creusée dans le roc, est un belvédère à la vue imprenable sur les Alpilles. On verra la cour et la loggia de l’hôtel de Mainville (1571), dont une aile abrite la mairie, et l’hôtel des Porcelets, datant de la fin du XVIe siècle, où sont exposées aujourd’hui des toiles d’Yves Brayer, artiste qui vécut aux Baux-de-Provence (et qui a notamment décoré la chapelle des Pénitents-Blancs de fresques murales). Le rez-de-chaussée de l’hôtel conserve une salle voûtée, ornée de fresques du XVIIe siècle.
Le Charme Du Lieu Au croisement de la rue Neuve, on tombe nez à nez face une étonnante fenêtre Renaissance. L’inscription calviniste « Post Tenebras Lux 1571 »(« Après les ténèbres, la lumière »), nous signale qu’il s’agit des vestiges d’un temple protestant. La chapelle romane Saint-Vincent, agrandie au début du XVIIe siècle, est caractéristique des anciennes constructions des Baux, puisqu’en partie troglodytique dans sa partie la plus ancienne.
Le sanctuaire sert de décor à la célèbre messe de Noël, avec cérémonie du pastrage et crèche vivante.
Restaurées, réhabilitées et reconstruites « à l’identique », pierre par pierre à partir des années 1960, les maisons les plus caractéristiques sont celles de la Renaissance, à condition de ne pas vouloir y trouver une absolue authenticité historique… Dans ce village à la vie culturelle intense (festivals, musées, atelier Louis-Jou…), les terrasses des cafés et des restaurants comblent également les envies de farniente, en offrant des haltes contemplatives sur l’architecture et un paysage d’oliveraies. Sur la partie haute, la plus spectaculaire, la « cité morte » garde le souvenir des puissants seigneurs des Baux au Moyen Âge. Le château en lambeaux s’étend sur 7 hectares, avec son donjon, ses tours,sa maison de la tour de Brau, son colombier rupestre et sa chapelle romane Saint-Blaise (XIIe), encore debout. Le caractère médiéval du site a été renforcé par la présence de dizaines d’engins de guerre – machines de siège telles qu’un trébuchet, un bélier…
La Folie D'un Homme Pour vous donner une idée de l’à-pic, imaginez que c’est d’ici que Raymond de Turenne, surnommé le « fléau de la Provence », s’amusait au XIVe siècle à précipiter les prisonniers dans le vide…
Profitez du panorama à 360°, l’un des plus extraordinaires de toute la Provence. On y distingue, tour à tour, les toits de tuile du village et les milliersd’oliveraies, qui produisent une huile AOC renommée, la plaine de la Crau et la Camargue. Au loin, par temps clair, le bleu de la Méditerranée contraste avec la blancheur du calcaire.
Source: David Keochkerian Belle-Île-en-Mer est une île française de l’océan Atlantique située dans le département du Morbihan, dans le Sud de la Bretagne. Les habitants de l’île se nomment les Bellilois et les Belliloises. ToponymieC’est dans les écrits du géographe Ptolémée qu'apparaît pour la première fois le nom de Vindilis pour désigner Belle-Île. En gaulois, vindo1 veut dire « blanc », ou métaphoriquement « beau, brillant », et illis signifie « île ». Comme l'île n'apparaît pas comme blanche avec ses falaises de schiste noir, le sens de Vindilis est donc déjà celui de « belle île ». Pline l’Ancien désignait quant à lui l’ensemble des îles de Groix, Belle-Île, Houat et Hoëdic sous le nom d’Insulae Veneticae, c'est-à-dire îles des Vénètes, peuple celte de navigateurs qui a également laissé son nom à la ville de Vannes. En vieux breton, Belle-Île est nommée Guedel ou Guadel (1029, Charte d’Alain Canhiart Comte de Cornouaille). Les désignations sous les formes grecques de kalos nésos (c’est-à-dire « belle île ») ou latines Calonessus apparaissent sur quelques cartes ou descriptions à partir du XVIe siècle. À la fin du Moyen Âge, le nom de Belle-Isle est désormais utilisé en français. Avec la construction au XVIe siècle du fort de Palais, elle va être désignée en breton comme Enez ar Kêr veur, « île du grand fort », plus simplement Ar Gerveur. Temporairement, sous la Révolution française, l’île fut appelée « île de l'Unité », mais ce nom ne fut jamais confirmé par décret.
Quinze ans plus tard, sous Napoléon Ier, la municipalité proposa la nouvelle dénomination de Belle-Isle Joséphine, mais, divorce de Napoléon oblige, cette appellation ne fut jamais acceptée. L’île gardera alors ses noms de Belle-Île-en-Mer en français, l’extension « en Mer » apparaissant sur les cartes du début XVIIIe siècle, et d’Enez ar Gerveur en breton. Au nom de Belle-Île, on ajoute parfois « la bien nommée », formule trouvée par la poétesse belliloise Éva Jouan, dans son recueil de poèmes De la grève, paru en 1896. Navigation AbordsLes parages de Belle-île en haute mer sont réputés favorables et accueillants comme l'attestent deux versions de la tétralogie d'Ouessant: Il est dit par les marins, comme le rapporte Chateaubriand... « Celui qui voit Belle-Isle, voit son île ; […] Celui qui voit Ouessant, voit son sang. » Pour les navires de guerre qui partent de Brest, le dicton devient... « Qui voit Ouessant voit son sang. Qui voit Sein voit sa fin. Qui voit Groix voit sa joie. Qui voit Belle-Île, cingle sans péril.»
Pendant des milliers d'années, les natifs de l'Amérique du Nord ont chassé le bison. Ces personnes sont devenues entièrement dépendantes de l'animal pour leur subsistance en utilisant autant de carcasses que possible.
Les peaux seraient utilisées pour les vêtements, les abris et la literie. Les cheveux et la queue pourraient être utilisés pour faire des cordes et voler des brosses.
Les tendons des muscles servaient à fabriquer des fils, de la colle et des cordes d'arc, tandis que les os et les cornes étaient utilisés pour fabriquer une variété d'outils pour un usage quotidien. Pour nourrir, vêtir et abriter une communauté, la chasse de masse était nécessaire.
Avec une planification habile, une organisation et un peu de chance, les chasseurs préhistoriques ont réussi à tuer des douzaines ou même des centaines d'animaux à la fois, en utilisant peu ou pas d'armes.
L'une de ces techniques sophistiquées mises au point par les autochtones pour tuer les buffles était le saut de buffle, où des troupeaux de buffles étaient chassés d'une haute falaise.
"Conduire Buffalo sur la falaise", un tableau de Charles Marion Russell.
Pour attirer ces animaux massifs sur une falaise et les effrayer suffisamment pour provoquer une ruée et enfin le plongeon de la mort était un effort épuisant qui exigeait une planification minutieuse, mais les récompenses étaient énormes.
Un seul saut pourrait fournir à un village entier de la nourriture et des vêtements pour les mois à venir.
La première tâche pour le «saut de saut» était de trouver une falaise appropriée. Les meilleurs sites de sauts étaient ceux qui commençaient par un bon pâturage qui descendait doucement vers la jante et se terminait par une falaise abrupte d'environ vingt pieds ou plus de hauteur.
Une fois qu'un tel site était localisé, les autochtones commençaient à préparer la scène en entassant de grands tas de roches et de souches dans un sentier en forme de V, le point se terminant au niveau du précipice.
Un individu se couvrirait dans la peau d'un veau de bison et tenterait d'attirer le troupeau à l'entrée du piège. L'individu déguisé bêlait souvent pour attirer l'attention du troupeau et commençait alors à se diriger vers la falaise.
À mesure que les buffles se rapprochaient, d'autres chasseurs cachés derrière les rochers sautaient en criant et agitant des peaux pour garder les bisons dans le «V», tandis qu'un autre groupe sursautait le troupeau par derrière.
Alors que le bison se dirigeait vers le bord de la falaise, les animaux qui se trouvaient en face voyaient la chute et essayaient de s'arrêter, mais le poids du troupeau qui poussait par derrière forçait le buffle à franchir la falaise. D'autres pleuvaient ensuite sur la terre ci-dessous.
La chute tuerait des bêtes et en paralyserait d'autres. Ceux qui survivraient seraient alors achevés. Immédiatement après commencerait la tâche massive de dépouiller les animaux.
La viande fraîche serait consommée mais la plupart seraient séchées et stockées pour une utilisation ultérieure.
D'énormes os de jambe seraient écrasés pour atteindre la riche moelle à l'intérieur, et des morceaux d'os seraient bouillis pour extraire la graisse.
Le processus de dépeçage, d'épluchage et de fumage durerait des semaines, à la fin desquelles les indigènes auraient une énorme quantité de viande séchée et des peaux qui pourraient être transformées en vêtements, literie, chemises, manteaux, pochettes, abris, etc.
Aucune partie de l'animal ne serait gaspillée.
Ce type de chasse était un événement commun qui a eu lieu il y a 12 000 ans et qui a duré jusqu'à 1500 CE, au moment où les chevaux ont été introduits.
L'utilisation de chevaux et de meilleurs outils de chasse permettait aux chasseurs de suivre les troupeaux de bisons et de chasser de la viande fraîche toute l'année, par opposition aux grandes chasses communautaires à l'automne.
Le saut de bisons est rapidement devenu une méthode obsolète pour la chasse.
Un diorama dans un musée du Montana.
Les archéologues ont découvert des dizaines de sites à travers l'Amérique du Nord où certains de ces meurtres ont eu lieu.
Ceux-ci peuvent souvent être identifiés par des cairns de roche, des fragments d'os, des outils en pierre, et des artefacts provenant des sites de traitement et des camps qui étaient toujours à proximité.
Head-Smashed-In Buffalo Jump est l'un des sites les plus anciens et les mieux préservés de ce genre avec un complexe complexe de voies de circulation et de profonds dépôts archéologiques encore intacts.
Il est situé à l'endroit où les contreforts des montagnes Rocheuses commencent à s'élever de la prairie à 18 km au nord-ouest de Fort Macleod, Alberta, Canada sur l'autoroute 785.
La falaise elle-même mesure environ 300 mètres de long et descend à 10 mètres au dessous de. Le site a été utilisé il y a au moins 6000 ans et les dépôts osseux ont été trouvés à 12 mètres de profondeur.
D'autres sites remarquables de sauts de buffles incluent Madison Buffalo Jump dans le comté de Gallatin, Montana; Ulm Pishkun dans le comté de Cascade, Montana; Site d'abattage de bisons d'Olsen-Chubbuck dans le Colorado;
Déception de camp dans le comté de Glacier, Montana; Vore Buffalo Jump dans le comté de Crook, Wyoming; et Bonfire Shelter au Texas, pour n'en nommer que quelques-uns.
Un modèle de Vore Buffalo Jump à Crook County Museum.
Vieux os de buffle dans une excavation dans le saut Vore Buffalo, dans le comté de Crook au Wyoming.
Head-Smashed-In Buffalo Jump au Canada.
Madison Buffalo Jump State Park.
Ulm Pishkun Buffalo Jump.
William R. Leigh (1866 - 1955). "Buffalo Drive", 1947. Huile sur toile.
Ce commentaire a été modifié le 15/04/2018 à 21:45
Balade En Roulotte Dans Le Marais Poitevin... Par Vincent Noyoux -Détours en France-
Au cœur de la Venise Verte, canaux et conches dessinent un labyrinthe aquatique que l’on explore d’habitude en barque. C’est pourtant à une jolie balade en roulotte que nous vous convions. De l’abbaye de Maillezais à l’embarcadère du Mazeau, en route pour une promenade tranquille entre terre et eau, à l’ombre des frênes têtards.
Vous aurez peut-être la chance de vous faire promener en « plate » par un pigouilleur (ou batelier) qui a grandi dans le marais poitevin et qui connaît le marais mouillé comme sa poche. Vous apprendrez que les plates servaient aussi au transport des vaches, amenées à brouter sur les « mottes », petites parcelles délimitées par les canaux. Que l'avant du bateau n’est pas pointu mais droit afin d’être mieux calé contre la berge. Que les paysans cultivaient aussi la mogette, l’or blanc du marais, sur ces parcelles bordées de frênes têtards. La petite et la grande histoire du marais défile et c’est encore plus beau le matin, lorsqu’une lumière douce éclaire les montées de brume... Commençons notre balade en roulotte devant l’abbaye de Maillezais, fondée à la fin du premier millénaire... sur une île. À l’époque, le Marais poitevin est entièrement recouvert par la mer, et Maillezais n’est que l’un des vingt et quelques îlots du golfe des Pictons. Les moines de l’abbaye entreprennent d’assécher les terres humides et d’aménager le marais. Nécropole des ducs d’Aquitaine, évêché durant trois siècles et demi, l’abbaye accueille Rabelais pendant cinq ans. L’abbaye a beau avoir servi de carrière de pierres pendant la Révolution, sa beauté, même mutilée, reste intacte. En mai, de gros bouquets de lavande embaument même l’ancien cloître.
Des ruines grandioses de l'abbaye de Maillezais. En contrebas des bâtimentsconventuels, le pied de Gargantua rappelle que son créateur, Rabelais, vécut dans l'abbaye entre 1520 et 1524. Ces murs furent son refuge pour s'éloigner des moines franciscains de Fontenay-le-Comte qui n'appréciaient pas qu'il étudie le grec : culture qui, selon eux, menait à la rebellion. Passé le village de Maillezais, deux canaux tapissés de lentilles d’eau interrompent brusquement la campagne pour nous plonger au cœur du Maraismouillé, ces 32000 hectares qui, à la façon d’une éponge, protègent desinondations les prairies du Marais desséché. Les chemins d’eau sont bordés de frênes têtards, dont les racines noueuses maintiennent les berges. Leur nom vient du renflement caractéristique au sommet de leur tronc torsadé.
Halte culturelle et photogénique devant l'église Saint-Nicolas de Maillezais qui date du XIIe siècle. La voussure interne de son portail central est sculptée de dizaines de volatiles tenant de petits personnages. **
Les long des conches glissent les platesUn petit pont enjambe l’eau vert petit pois et mène à l’embarcadère de Saint-Sigismond. Deux couples embarquent dans l’une des plates (barques) postées à l’ombre des saules pleureurs. Avec plus de 4000 kilomètres de « conches » (petits canaux), la Venise Verte se prête à la balade au fil de l’eau. Encore faut-il ne pas se perdre dans le dédale du « petit chevelu », ainsi que l’on nomme le réseau de petits canaux. Avec une carte précise, on pourrait d’ici rejoindre La Rochelle en canoë. Mais le plus simple est de se laisser guider par un batelier, qui pousse la plate à l’aide de sa pigouille, longue perche en bois. « Elle permet d’économiser trois ou quatre coups de rame », nous confie le batelier, fier de son « marais sauvage ». « Il n’est pas rare d’apercevoir des chevreuils dans l’eau... Les loutres sont plus rares. Mais pour la pêche, quel bonheur : gardons, silures, carpes ! »
Éloge de la lenteur et concours de placidité entre une barque, un vélo,une roulotte. Le Marais poitevin, une nouvelle méthode pour laisser le stress au placard. Nous laissons le batelier à ses rêves de poissons pour rejoindre Saint-Sigismond au petit trot. Sans un regard pour les élégantes demeures en pierre à la sortie du village, Océane avance à un bon rythmevers Le Mazeau. Le village possède lui aussi son « port ». Les barques noires attachées ensemble évoquent un éventail dans l’eau à cet endroit d’un vert laiteux.
Au rythme des pas de la jument, une découverte particulière du Marais mouillé. Le charme des minuscules voies de circulation est immense. Qu'un vieux pont de pierre vienne à enjamber une conche bordée de frênes têtards, et l'on sait que l'embarcadère est proche. De très agréables balades en plates sont proposées ici. La roulotte continue son chemin dans le décor typique du marais poitevin... Les allées de frênes têtards, la pente d’un potager se terminant dans l’eau du canal, l’ombre dansante des saules et des peupliers sur la route...
Ce commentaire a été modifié le 15/04/2018 à 17:44
La Montagne Bourbonnaise...Contes & Légendes D'Auvergne.
Par Sophie Bogrow...Du Magazine Détours en France
De vallées encaissées en landes mélancoliques, de frais bocages en forêts drues et sombres, de cascades pétillantes en rocs taillés par l’érosion,ce petit massif granitique à l'est de Vichy, recèle d’innombrables balades qui dévoilent une nature authentique et préservée.
Depuis le sommet du rocher Saint- Vincent, entre Ferrières-sur- Sichon et Lavoine, profitez de la vue sur le puy de Montoncel, point culminant del’Allier. C’est à peine une montagne, qui ne dépasse guère les 1 000 mètres, sinon au sud, où les pentes à sapins des Bois Noirs culminent au puy de Montoncel(1 287 m), et à l’est, dans les monts de la Madeleine, où quatre remonte-pentes font de la Loge des Gardes (1 175 m) une station de ski miniature. Les curistes de Vichy y venaient en excursion, avant guerre, profiter de la fraîcheur. Un petit train à voie étroite, le Tacot, mis en service en 1910, mettait des heures à les conduire de Vichy à Lavoine et Laprugne en passant par Cusset, Le Mayet-de-Montagne et Ferrières : 38 kilomètres, 13 stations... Pour ceux de la Montagne, c’était le seul moyen d’exporter leurs productions. La ligne a fermé en 1949, mais son tracé demeure, qu’on repère ici et là à la présence d’un viaduc (telle l’arche de béton de Ferrières) ou à une maisonnette typique des gares.
Édifié en 1910 près de Ferrières-sur-Sichon, le pont du Moulin Neuf est un vestige de l’ancienne ligne de chemin de fer du Tacot. Son arche de plus de 50 mètres a été conçue en béton armé. Une Atmosphère De Mystèreentre-temps, on est passé d’une douce houle céréalière à des collines herbues, secouées de plissements, puis aux pentes abruptes des vallées où la forêt l’emporte. Tout ici est propice aux légendes... Les blocs de granit moussus, que les fées ou les druides, c’est certain, ont creusés de cupules rondes, à l’image des Pierres du Jour à Laprugne... Les hêtres que des siècles de taille ont transformés en tortueux décor pour conte fantastique, près de Saint-Nicolas-des-Biefs.
Dans les Bois noirs, proches de Saint-Nicolas- des-Biefs, des hêtres tortueux âgés de 400 ans bordent un chemin de randonnée, l’allée des Géants, lui donnant un air de décor pour conte de fées. Même le brouillard, qui se lève souvent sur le dédale des bois et des haies, contribue à créer le mystère. De tous ces mystères, le plus passionnant est l’énigme de Glozel. En 1924, le jeune Émile Fradin, alors qu’il labourait, tomba sur une fosse enfouie qui regorgeait d’ossements, de poteries, de galets gravés, d’objets en os, et surtout de tablettes couvertes de signes inconnus. Les plus grandes sommités s’accordant à dater du néo- lithique la moisson recueillie par le docteur Morlet, on spécula sur l’existence d’une écriture antérieure aux Phéniciens. Mais en 1927, un de ces messieurs, auteur d’une autre théorie sur la question, décida de disqualifier la concurrence en criant à la fraude etune commission officielle décréta le jeune paysan, armé de son certificat d’études, coupable d’une gigantesque falsification qui eût exigé une thèse en anthropologie... Quand, après des années de procès, les tribunaux eurent fini de blanchir Fradin, le mal était fait. Son honneur était terni.
Le bourg de Ferrières, traversé par le Sichon, était autrefois prospère. En témoignent les sept foires annuelles qui rythmaient la vie des villageois. Au fond, le clocher de l’église Saint-Désir.
Entouré de douves alimentées par un canal, le château de Chappes à Ferrières- sur-Sichon (XVe siècle) a abrité de prestigieux personnages de l’histoire de France. Il est classé Monument historique depuis 1992. Au Pays Des Verriers. Pourtant, à partir des années 1970, de nouvelles analyses, confirmées vers 1995, ont permis de préciser certaines datations. Ainsi, bien que les tablettes gravées affichent entre 3 000 et 7 000 ans (sauf une part de copies médiévales), Glozel aurait été un site funéraire et cultuel de l’époque gauloise et romaine, réinvesti au MoyenÂge pour servir peut-être de four à des verriers. La forme ovale de ses tombes pourrait être liée à ces inexplicables souterrains annulaires creusés en nombre(au moins 34) dans la région.
La tourbière du plateau de la Verrerie. Ce milieu protégé se découvre en suivant les pontons de bois, au ras des sphaignes et des droséras. Quant aux verriers, ils étaient nombreux entre autres vers Saint-Nicolas-des-Biefs, fondant le sable des rivières grâce aux hêtres des forêts. En 150 ans, avant la Révolution, ils ont ainsi entièrement dénudé le bien nommé plateau de la Verrerie. Restent 60 hectares de lande mauves de callunes, myrtilles et genêts, gardés par des chèvres et moutons, et de tourbière avec vue plongeante sur la plaine de Roanne. Dominant la vallée de la Besbre, l’imposante église Notre-Dame de Châtel-Montagne (1095-1216).
Ces enfants n’avaient pas le choix …pour aller à l'école ils devaient traverser ce pont! J’espère pour eux qu’un nouveau pont a été reconstruit…. J’en ai froid dans le dos de les voir traverser ainsi ce torrent !!!!
En Janvier 2012, suite à des inondations à Lebak en Indonésie, les enfants, parfois escortés par des adultes, doivent traverser un pont suspendu presque détruit passant au dessus de la rivière Ciberang pour aller à l’école.
ça c'est passé un 16 AVRIL Charlie Chaplin
( 1889-1977 )
Sir Charles Spencer dit Charlie Chaplin est né le 16 Avril 1889 (quatre
jours avant Hitler, avait-il fait spécifier à un journaliste) dans East
Lane à Walworth, Londres ( quartier pauvre ). Mais selon des
"spécialistes" de Chaplin, « il n'existe aucun acte de naissance, ni
extrait de baptême » prouvant les faits de ce que Chaplin dit lui-même.
Un mystère plane donc sur ses origines.
Son père, Charles Senior, chanteur de music-hall, était connu pour sa voix
de baryton. Grand buveur, il mourut à l'âge de 37 ans d'une cirrhose du
foie.
Chaplin en parlant de lui, dira qu'il ne l'a presque pas connu mais aura remarqué son côté silencieux et mélancolique.
Sa mère, Hannah Hill, possédait elle aussi la passion de la scène. Grande
danseuse d'opérette ou actrice, elle paraissait sous le nom de Lily
Harley ( Chaplin aimait beaucoup sa mère ).
La 1ère apparition de Charlie sur scène date de ses 5 ans lorsque sa mère au cours d'une
représentation perdit la voix. Sous les huées du public, Charlie décida
de prendre la relève. Ce qui n'empêcha pas le renvoi de sa mère.
Chaplin aimait beaucoup sa mère. Il raconte dans sa biographie qu'un soir,
Hannah perdit la voix alors qu'elle chantait. Le public la hua et
Charlie voyant cela, décida de prendre la relève. Il n'avait que 5 ans
et ce fut pour lui sa première prestation et pour sa mère, la dernière.
Se retrouvant donc sans ressources seule avec ses deux enfants (Charlie
et Sydney) en plus d'une santé déclinante, «elle fut admise au
dispensaire en juin 1894 et ses deux enfants furent confiés à
l'Assistance publique, qui les plaça à l'école de Hanwell... ». Plus
tard, alors que Chaplin sera sous le signe de la gloire, elle viendra
habiter près de chez lui dans la région californienne et elle y restera
jusqu'à sa mort le 28 août 1928.
Hannah eut trois fils mais de pères différents. Le plus vieux, Sydney, dont on ignore le nom de son père
biologique, et Charlie (le deuxième) ont vécu ensemble à peu près les
mêmes événements: l'école Hanwell
déménagent souvent, commencent à travailler jeunes et la troupe de théâtre de Fred Karno. Né le 6 août
1885, Sydney deviendra plus tard, "le bras droit" ou conseiller de son
jeune frère. Le troisième fils d'Hannah ne vivra pas parmi eux. Six mois
après sa naissance, Wheeler Dryden né le 31 août 1892, fut enlevé par
son père. En 1917, cependant, il deviendra un employé permanent du
studio de Chaplin.
Quand Hannah perdit son emploi, il fut contraint d'accepter son sort, même s'il éprouvait de la honte d'aller à l'hospice
et ce malgré son jeune âge. Ce fut pour lui toute une épreuve que de
quitter sa mère.
Quelques semaines après l'hospice, il fut transféré à l'école de Hanwell pour les orphelins et enfants abandonnés. Il y
restera environ un an avant que sa mère revienne chercher lui et Sydney.
Il continua tout de même ses études jusqu'à ce qu'il rentre dans une
troupe de danseurs à claquettes : Les Huits Gars du Lancashire. Il y
restera pendant quelques temps. Plus tard, sa mère retourna à l'hospice,
laissant son fils seul alors que Sydney s'était engagé dans la marine.
Il a fallu qu'il se débrouille seul pour subvenir à ses besoins. En
1908, il signe un contrat avec Fred Karno pour être dans sa troupe de
théâtre. C'est grâce à son frère si celui-ci s'engage. Après plusieurs
emplois et plusieurs troupe de théâtres que Chaplin a fait, Fred Karno,
qui était un nom connu au-delà des frontières de l'Angleterre, lui donne
l'occasion de se faire connaître. Et ce jeune homme de 19 ans devint
une vedette. Il a joué dans plusieurs sketchs et pièces de théâtre.
Après une première tournée aux États-Unis, il s'y installa en 1912. Chaplin
apparut pour la première fois à l'écran en 1913 dans une production de
la Keystone Film Company sous la direction de Mack Sennett.
Il créée le personnage mondialement célèbre de Charlot dans le film Charlot
est content de lui (Kid Auto Races at Venice, 1914) de Henry Lehrman.
Très vite, il devint lui-même réalisateur et, reprenant le personnage de
Charlot, il le mit en scène dans plus de 70 films parmi lesquels le
Vagabond (The Tramp, 1915). Successivement associé à diverses sociétés
de production (la Essanay Film Company, la Mutual Film Company et la
First National Film Company), il finit par créer son propre studio à
Hollywood, en 1918. Chaplin développa progressivement son personnage,
passant du stéréotype enjoué et bouffon à un personnage de plus en plus
complexe qui, tout en restant comique, prit une dimension
mélodramatique. En 1919, il fonda avec D.W. Griffith, Douglas Fairbanks
et Mary Pickford, la société de production United Artists Corporation,
et en fut membre jusqu'en 1952. Parmi ses très nombreux films, on peut
citer le Gosse (The Kid, 1921), le Pèlerin (The Pilgrim, 1923), la Ruée
vers l'or (The Gold Rush, 1925), le Cirque (The Circus, 1928), les
Lumières de la ville (City Lights, 1931), les Temps modernes (Modern
Times, 1936), le Dictateur (The Great Dictator, 1940), Monsieur Verdoux
(1947), Limelight (1952) et Un roi à New York (A King in New York,
1957). Son dernier film, la Comtesse de Hong Kong (A Countess from Hong
Kong, 1967), en couleurs, reste très peu connu. Il composa en outre la
musique de la plupart de ses films.
Chaplin affina constamment son jeu d'acteur en s'inspirant du mime et du clown, alliant une grâce
acrobatique, des gestes expressifs et une grande éloquence faciale. Son
rôle de Charlot, symbole de l'individualité triomphante contre
l'adversité et la persécution, a fait de lui une sorte de
tragi-comédien. L'avènement du cinéma parlant allait à l'encontre de son
style, de l'efficacité de la pantomime dont dépendait son imagination
créative. Il ne produisit que peu de parlant.
Ses films prirent peu à peu une dimension politique ! Encore absente des Lumières de la
ville, elle fut manifeste dans les Temps modernes où il fait une
description virulente du travail à la chaîne. Dans ces deux premiers
parlants, Charlot reste cependant silencieux. Abandonnant par la suite
le personnage du vagabond, il endossa des rôles différents. Marquant
cette transition, le Dictateur, véritable pamphlet anti-hitlérien,
utilise toutes les ressources du parlant. Chaplin traita ses sujets en
mélangeant satire et pathétique, et en révélant un amour de l'humanité
et de liberté individuelle.
En 1947, Chaplin fut accusé de sympathies communistes par la Commission des activités anti-américaines.
L'hostilité à son égard ne désarma pas et, en 1952, il quitta les
États-Unis pour l'Europe. Un roi à New York, tourné en Grande-Bretagne
en 1957, contient une violente condamnation de l'obscurantisme du
maccarthysme. Installé en Suisse, il ne retournera qu'une seule fois aux
États-Unis pour y recevoir un oscar récompensant sa contribution à
l'industrie cinématographique. Il fut anobli par la reine d'Angleterre
en 1975. Il mourut le 25 décembre 1977, à Corsier-sur-Vevey, en Suisse
**********
Le seize avril c'est la Journée Mondiale contre l'esclavage des enfants
**********
1922: Naissance de Boby Lapointe. Boby Lapointe naît le 16 avril 1922 dans
l'Hérault. Étudiant brillant, il est le créateur en 1968 du système
mathématique de la " numération Bibi ", bien que poursuivant
parallèlement une carrière de chanteur humoriste. Son talent de
compositeur et chanteur se révèle en 1956, quand Bourvil utilise sa
chanson dans un film. Ami de Georges Brassens, Pierre Perret et Joe
Dassin, il tourne avec François Truffaut et Claude Sautet. Atteint d'un
cancer, il décède le 29 juin 1972 dans sa région natale
*********
1917: Offensive du Chemin des Dames. Le 16 avril 1917, le général Nivelle
tente de briser la résistance allemande sur le front de l'Aisne en
lançant la désastreuse et dramatique offensive du Chemin des Dames. Mal
préparée, mal engagée, elle va entraîner un profond ressentiment chez
les soldats et une reprise en main des questions militaires par le
gouvernement.
**********
1913: Ouverture de l'hôpital de Lambaréné. Le docteur Albert Schweitzer fonde
à Lambaréné (Gabon), sur les bords du fleuve Ogooué, un hôpital
missionnaire. La guerre qui éclate en 1914 interrompt son œuvre, il est
interné en France comme ressortissant allemand (il est né en Alsace en
1875). Il reprendra ses activités humanitaires dès la fin du conflit. En
1924, Lambaréné deviendra un grand centre hospitalier de traitement de
la lèpre et des maladies tropicales. En 1952, le médecin, théologien,
philosophe et musicien, Albert Schweitzer, recevra le prix Nobel de la
paix
***********
1912: La première pilote. L'Américaine Harriet Quimby devient la première
femme pilote à traverser la Manche à bord d'un monoplan Blériot à moteur
Gnome. Quelques mois plus tard, elle fera une chute mortelle lors du
meeting aérien de Harvard-Boston.
*********
1844: Anatole France, homme de lettres Français. Anatole France travaille
d'abord dans des librairies tout en commençant sa carrière littéraire.
Il intègre le groupe du Parnasse en 1867. A partir de 1881, il écrit des
romans. Le premier à être édité lui vaut la reconnaissance de la
profession. En 1896, il devient membre de l'Académie française et
soutient Zola dans l'affaire Dreyfus. Il participe à la création de
"l'Humanité" et reçoit le prix Nobel de littérature en 1921
Par Détours En Fance
Sur les bords de Marne, l’ancienne fabrique de chocolat de Noisiel, témoignage de la puissance la famille Menier, est l’un des fleurons de notre patrimoine industriel
Aujourd’hui siège de Nestlé-France, cette usine qui, au XIXe siècle, alliait innovations techniques et avant-garde architecturale, a connu une réhabilitation exemplaire dans les années 1990.
Un Lieu Délicieux Souvenez-vous, dans Charlie et la chocolaterie, de ce gamin tout ébloui en découvrant une fabrique de friandises…
C’est un peu l’impression que l’on ressent lorsque l’on pénètre dans l’ancienne usine Menier, à Noisiel en Seine-et-Marne.
Pas pour le chocolat, puisqu’on n’en fabrique plus depuis 1992, mais pour le décor, étonnant de luxe et d’inventivité.
Nous sommes au cœur de ce qui fut l’empire Menier.
C’est ici, sur les bords champêtres de la Marne, que la famille a bâti sa puissance industrielle à partir de 1825. L’entreprise démocratisera un produit de luxe, avec les tablettes de chocolat, elle fera fortune. La splendeur des lieux témoigne de la prospérité de la marque.
La Halle Des Refroidisseurs Construite au début des années 1880 par Jules Logre, la halle des refroidisseurs est très inspirée du modèle Baltard très en vogue à l’époque.
Sous cette charpente métallique, à grandes baies à armature de fer, se trouvaient les machines destinées à produire du froid artificiel, selon le nouveau système Giffard à détente d’air comprimé.
Ainsi, les tablettes de chocolat étaient démoulées dans une atmosphère réfrigérée.
Le bâtiment des refroidisseurs construit entre 1882 et 1884 par Jules Logre, au style proche des halles Baltard.
Sous sa charpente métallique se trouvait la première machine à produire du froid artificiel destinée à l’industrie.
La confiserie a été métamorphosée en restaurant d’entreprise, le site a trouvé une nouvelle vocation dans les années 1990.
Le Moulin Voyez l’imposant moulin qui enjambe un bras de la Marne. Conçu par Jules Saulnier en 1871, ce bâtiment, dévolu au broyage des fèves de cacao, estle premier à être doté d’une structure métallique porteuse apparente.
Son décor est d’un raffinement extrême avec ses briques ocre rose vernissées, ses céramiques, ses motifs de fleur de cacao ou ses M à la gloire de Menier.
Jules Saulnier réalise un moulin à ossature métallique.
La Cathédrale Derrière, s’élève, spectaculaire, la cathédrale, que les ouvriers appelaient ainsi pour sa hauteur et ses larges baies vitrées.
Signé en 1906 par Stephen Sauvestre, collaborateur de Gustave Eiffel, cet édifice a été l’un des premiers bâtiments en béton armé en France.
Pénétrez à l’intérieur pour découvrir, au rez-de-chaussée, une salle de toute beauté, avec son pavage délicat et ses hautes colonnes.
Elle était dédiée au malaxage du cacao et du sucre, qui arrivaient alors par wagon (l’usine fut raccordée en 1881 au réseau ferré national par des voies qui rejoignent l’échangeur d’Émerainville).
La cathédrale et le pont Hardi construits en béton fretté (1903-1908)
2 et 3 - Dans la cathédrale, une loggia d'où l'on pouvait regarder les mélangeurs de sucre et de cacao.
À l’intérieur du pont Hardi, conçu par l'architecte Stephen Sauvestre.
Cette salle de travail digne d’un palais princier était l’un des symboles de l’importance industrielle des Menier.
Des loggias permettaient même d’admirer l’élaboration du chocolat – l’usine est ouverte aux visiteurs dès 1881.
La cathédrale est reliée aux ateliers de dressage, par le pont Hardi, une passerelle en béton d’une seule volée couverte d’une verrière qui enjambe la rivière.
Sauvée De La Destruction Grâce à la mobilisation des habitants et de la municipalité de Noisiel, l’usine a échappé à la destruction. Nestlé-France, propriétaire du site,a choisi d’y installer son siège social.
En 1996, quelque 1 500 « cols blancs » ont remplacé les ouvriers. Mais l’esprit du lieu a été préservé.
Bernard Reichen et Philippe Robert, architectes qui avaient travaillé sur l’ancienne filature Leblan à Lille ou la grande halle de la Villette à Paris (1985), ont réhabilité avec respect ce chef-d’oeuvre, tout en l’adaptant à ses nouvelles fonctions.
L’entrée du moulin Saulnier et l’ancien bâtiment de dressage (à gauche).
Les machines ont laissé place à des bureaux. Mais l’histoire des lieux et leurs traces industrielles, comme les rails des wagonnets, ont été conservées et mises en valeur.
La reconversion de la chocolaterie est montrée en exemple tant les édifices emblématiques ont été harmonieusement restaurés et intégrés dans un programme architectural contemporain.
« Le décor prestigieux où Nestlé-France s’est installé donne à la branche française du groupe alimentaire une image et une épaisseur historique qu’elle n’aurait sans doute jamais eues ailleurs », écrivait Emmanuel deRoux*
* Patrimoine industriel, éditions du Patrimoine/ Scala, 2000, p.272, 25 €
La Saga Menier Jean-Antoine Brutus
Menier (1795-1853) fonde en 1816, à Paris, une fabrique de produits pharmaceutiques, à base de cacao pour certains.
En 1825, il s’installe à Noisiel, près d’un moulin sur les bords de la Marne.
Son fils Émile-Justin (1826- 1881), surnommé le « Baron Cacao », lui succède à la tête de l’entreprise, qui bientôt ne se consacre qu’à la fabrication du chocolat.
Il acquiert des plantations de cacaoyer au Nicaragua, affrète une flotte pour acheminer les récoltes, se dote d’une sucrerie en Picardie...
D’une affaire florissante, il fera un empire. 2 000 ouvriers produisent jusqu’à 70 tonnes de chocolat par jour.
Gaston, l’un de ses trois fils, va encore accroître la puissance de l’entreprise, en lui assurant une renommée mondiale et en utilisant la publicité avec, notamment, ses célèbres affiches présentes dans toute la France.
En 1893, l’usine Menier est consacrée plus grande entreprise de production de chocolat au monde.
Le déclin surviendra après la Seconde Guerre mondiale.
Incapable de faire face à la concurrence, la famille liquide l’entreprise en 1959.
Après le départ des Menier, l’usine passe entre plusieurs mains.
Nestlé-France en devient propriétaire en 1988 et y installe son siège social huit ans plus tard.
Service D'animation Du Patrimoine -
Voir la fiche
Par Clio Bayle...
Nous vous emmenons faire un tour chez nos voisins ! Le charme opère aussi là-bas.
Fribourg...La Ville Du Futur ?
Fribourg est une ville et une commune suisse du canton de Fribourg, sur la Sarine. Elle est la capitale du canton de Fribourg et le chef-lieu du district de la Sarine.
Wikipédia
Et si l'avenir de nos villes, ce n'était pas les grattes-ciel et les structures de béton ? Et si l'agglomération du futur ressemblait davantage à un village de maisons en bois, de toutes les couleurs, recouvertes de verdure et de panneaux solaires ?
C'est en tout cas ce que nous laisse entrevoir l'étonnante ville allemande de Friboug !
Voir l'article : Fribourg, ville du futur ?
Bruxelles & Ses Multiples Facettes
La Grand-Place est la place centrale de Bruxelles. Mondialement renommée pour sa richesse ornementale, elle est bordée par les maisons des corporations, l'hôtel de Ville et la Maison du Roi.
Wikipédia
Accueillante et déroutante, modeste et fière, massacrée mais pleine de vie, Bruxelles a tant de facettes.
Pour commencer, laissons-la nous ouvrir son cœur : balade centrale.
Voir l'article : Bruxelles et ses multiples facettes
À Figueras...Sur Les Pas De Dalí
Le théâtre-musée Dalí est un musée consacré à l'artiste Salvador Dalí...
Situé dans la ville catalane de Figueras en Espagne.
Wikipédia
Adresse : Plaça Gala i Salvador Dalí, 5, 17600 Figueres, Girona, Espagne
Fondateur : Salvador Dalí
Création : 1974
Téléphone : +34 972 67 75 00
Œuvres d'art : Leda atomica, La Corbeille de pain, The Court of the Alhambra
Capitale du Haut Ampurdàn, Figueras est indissociable du théâtre-musée de son illustrissime artiste, Salvador Dalí, qui se définissait lui-même comme «éminemment théâtral ». Bâtiment surréaliste planté au cœur de la vieille ville, il est une référence incontournable pour qui veut comprendre l’art au XXe siècle.
Voir l'article : À Figueras, sur les pas de Dalí
Barcelone En Dix Sites Emblématiques
Si Barcelone est tellement visitée, c’est pour Gaudí et son architecture moderniste, que prolongent les audaces urbaines du quartier de Poblenou et de la façade littorale, reconquise depuis les Jeux olympiques de 1992.
Tour d’horizon des dix monuments et sites les plus remarquables de la ville.
Voir l'article : Barcelone en 10 lieux emblématiques
Genève...La ville Mosaïque
Au bord du lac Léman, Genève la cosmopolite s’amuse à brouiller les frontières.
Les Français y viennent en voisins, les touristes se pâment devant le Jet d’eau et les vitrines de luxe...
Les employés des consulats et des ONG y font leur footing au bord du lac.
Sage mais jamais ennuyeuse, la « Rome protestante » invite à la dolce vita...
Version Suisse Romande
Du haut de son éperon rocheux, cet extraordinaire nid d’aigle domine la vallée des Alpilles et bien au-delà… Le bourg provençal, couronné par les ruines d’un château, a conservé tout son pouvoir d’enchantement.
Jugée sur un éperon rocheux, les ruines des Baux font l'attractivité de ce bourg.
« Des Baux, je ferais ma capitale » (Frédéric Mistral) Avec à ses pieds, au nord, les formes chaotiques du val d’Enfer, et à
l’ouest le vallon de la Fontaine, le rocher des Baux s’apparente à une nef minérale, étrange et fascinante, dont les chicots de pierre fantomatiques du château enflamment l’imaginaire.
Au fil des ruelles et des places, des hôtels particuliers des XVe et XVIe siècles côtoient des maisons Renaissance adossées parfois à des ruines ou à moitié taillées dans le roc.
Le village – une poignée d’habitants sur ces hauteurs – pourrait aujourd’hui obtenir, avec 1,5 million de visiteurs par an, le titre de capitale du tourisme…
Au vu de l’affluence certains jours, on pourrait avoir envie de prendre ses jambes à son cou. Pourtant, à chaque fois, le visiteur est comme magnétisé !
Imaginez le tableau : sous vos yeux, un éperon rocheux de calcaire culminant à 245 mètres, long de 900 mètres sur 200 de largeur, est couronné par un vaisseau de pierre déchiqueté qui semble prolonger le roc…
La beauté âpre du village, son corps à corps sauvage avec le paysage, son mélange de ruines et de demeures restaurées exercent une irrésistible attraction.
Une Histoire Mouvementée Site d'occupation très ancien, les Baux doivent leur puissance aux seigneurs des Baux.
Refusant toute vassalité, ces rebelles aventureux étendent leur popuvoir sur les "'terres baussenques", soit 79 fiefs (villes ou places fortes) répartis de la Drôme au Var.
Autant dire que l'archétype du paysage de provence est respecté ici !
En 1631, les remparts et le château sont détruits. La seigneurie est vendue à la ville, et les Baux-de-Provence passent aux mains de la famille Grimaldi.
En parcourant les immenses ruines de ce château fantôme (7 hectares), on côtoie le fantastique, et il est difficille de ne pas songer au Testament d'Orphée, film de et avec Jean Cocteau, tourné en partie au Baux, et principalement au Val d'Enfer.
Aux côtés de Jean Marais et Maria Cassarès , Pablo Picasso et Françoise Sagan, entre autres, y tinrent de petits rôles.
Dantesque Val D'Enfer
En contrebas du village, le val d’Enfer est un site qui excite l’imaginaire depuis la nuit des temps. Creusé dans le plateau, ce vallonprésente d’étranges roches calcaires, sculptées par le vent et l’eau, qui prennent un caractère fantastique, avec les jeux d’ombre et de lumière.
Ce paysage torturé de roches de molasse aurait inspiré Dante pour sa Divine Comédie. Frédéric Mistral en parlait comme d’un « cataclysme de pierre ». Cocteau y tourna son Testament d’Orphée.
Quasiment désertée après la Révolution, la citadelle des Alpilles a retrouvé son cachet après la Seconde Guerre mondiale grâce notamment à Raymond Thuillier, fondateur de l’Oustau de Baumanière, un hôtel très chic qui attira alors tous les grands de ce monde.
En 1966, André Malraux fait inscrire tout le village sous la protection du ministère de la Culture.
Les demeures commencent alors à être réhabilitées les unes après les autres.
Les plus beaux édifices des Baux, adossés aux ruines, datent de l’époque Renaissance, sa période la plus faste. On les découvre en empruntant la Grand-Rue.
On accède au donjon (XIIIe siècle) à partir du site du château. Bien que ruiniforme, cette pièce défensive, en partie creusée dans le roc, est un belvédère à la vue imprenable sur les Alpilles.
On verra la cour et la loggia de l’hôtel de Mainville (1571), dont une aile abrite la mairie, et l’hôtel des Porcelets, datant de la fin du XVIe siècle, où sont exposées aujourd’hui des toiles d’Yves Brayer,
artiste qui vécut aux Baux-de-Provence (et qui a notamment décoré la chapelle des Pénitents-Blancs de fresques murales). Le rez-de-chaussée de l’hôtel conserve une salle voûtée, ornée de fresques du XVIIe siècle.
Le Charme Du Lieu
Au croisement de la rue Neuve, on tombe nez à nez face une étonnante fenêtre Renaissance. L’inscription calviniste « Post Tenebras Lux 1571 »(« Après les ténèbres, la lumière »), nous signale qu’il s’agit des vestiges d’un temple protestant.
La chapelle romane Saint-Vincent, agrandie au début du XVIIe siècle, est caractéristique des anciennes constructions des Baux, puisqu’en partie troglodytique dans sa partie la plus ancienne.
Le sanctuaire sert de décor à la célèbre messe de Noël, avec cérémonie du pastrage et crèche vivante.
Restaurées, réhabilitées et reconstruites « à l’identique », pierre par pierre à partir des années 1960, les maisons les plus caractéristiques sont celles de la Renaissance, à condition de ne pas vouloir y trouver une absolue authenticité historique…
Dans ce village à la vie culturelle intense (festivals, musées, atelier Louis-Jou…), les terrasses des cafés et des restaurants comblent également les envies de farniente, en offrant des haltes contemplatives sur l’architecture et un paysage d’oliveraies.
Sur la partie haute, la plus spectaculaire, la « cité morte » garde le souvenir des puissants seigneurs des Baux au Moyen Âge.
Le château en lambeaux s’étend sur 7 hectares, avec son donjon, ses tours,sa maison de la tour de Brau, son colombier rupestre et sa chapelle romane Saint-Blaise (XIIe), encore debout.
Le caractère médiéval du site a été renforcé par la présence de dizaines d’engins de guerre – machines de siège telles qu’un trébuchet, un bélier…
La Folie D'un Homme
Pour vous donner une idée de l’à-pic, imaginez que c’est d’ici que Raymond de Turenne, surnommé le « fléau de la Provence », s’amusait au XIVe siècle à précipiter les prisonniers dans le vide…
Profitez du panorama à 360°, l’un des plus extraordinaires de toute la Provence.
On y distingue, tour à tour, les toits de tuile du village et les milliersd’oliveraies, qui produisent une huile AOC renommée, la plaine de la Crau et la Camargue.
Au loin, par temps clair, le bleu de la Méditerranée contraste avec la blancheur du calcaire.
Source: David Keochkerian
Belle-Île-en-Mer est une île française de l’océan Atlantique située dans le département du Morbihan, dans le Sud de la Bretagne. Les habitants de l’île se nomment les Bellilois et les Belliloises.
Toponymie C’est dans les écrits du géographe Ptolémée qu'apparaît pour la première fois le nom de Vindilis pour désigner Belle-Île. En gaulois, vindo1 veut dire « blanc », ou métaphoriquement « beau, brillant », et illis signifie « île ».
Comme l'île n'apparaît pas comme blanche avec ses falaises de schiste noir, le sens de Vindilis est donc déjà celui de « belle île ».
Pline l’Ancien désignait quant à lui l’ensemble des îles de Groix, Belle-Île, Houat et Hoëdic sous le nom d’Insulae Veneticae, c'est-à-dire îles des Vénètes, peuple celte de navigateurs qui a également laissé son nom à la ville de Vannes.
En vieux breton, Belle-Île est nommée Guedel ou Guadel (1029, Charte d’Alain Canhiart Comte de Cornouaille). Les désignations sous les formes grecques de kalos nésos (c’est-à-dire « belle île ») ou latines Calonessus apparaissent sur quelques cartes ou descriptions à partir du XVIe siècle.
À la fin du Moyen Âge, le nom de Belle-Isle est désormais utilisé en français. Avec la construction au XVIe siècle du fort de Palais, elle va être désignée en breton comme Enez ar Kêr veur, « île du grand fort », plus simplement Ar Gerveur.
Temporairement, sous la Révolution française, l’île fut appelée « île de l'Unité », mais ce nom ne fut jamais confirmé par décret.
Quinze ans plus tard, sous Napoléon Ier, la municipalité proposa la nouvelle dénomination de Belle-Isle Joséphine, mais, divorce de Napoléon oblige, cette appellation ne fut jamais acceptée.
L’île gardera alors ses noms de Belle-Île-en-Mer en français, l’extension « en Mer » apparaissant sur les cartes du début XVIIIe siècle, et d’Enez ar Gerveur en breton.
Au nom de Belle-Île, on ajoute parfois « la bien nommée », formule trouvée par la poétesse belliloise Éva Jouan, dans son recueil de poèmes De la grève, paru en 1896.
Navigation
Abords Les parages de Belle-île en haute mer sont réputés favorables et accueillants comme l'attestent deux versions de la tétralogie d'Ouessant:
Il est dit par les marins, comme le rapporte Chateaubriand...
« Celui qui voit Belle-Isle, voit son île ; […]
Celui qui voit Ouessant, voit son sang. »
Pour les navires de guerre qui partent de Brest, le dicton devient...
« Qui voit Ouessant voit son sang.
Qui voit Sein voit sa fin.
Qui voit Groix voit sa joie.
Qui voit Belle-Île, cingle sans péril.»
Écueils, Naufrages
De nombreux naufrages ont eu lieu dans les parages de Belle-île en raison des tempêtes, d'avaries ou d'écueils. Le plus terribles parmi les derniers est celui du pétrolier Erika en 1999 qui a provoqué une marée noire et la pollution de trente kilomètres de côtes.
Ports Belle-île a deux principaux ports, celui de Palais et celui de Sauzon, ainsi qu'une une vingtaine de ports naturels permettant de mettre un bateau à l'abri.
Phares, Balises, Sémaphores Belle-île est balisée par trois phares...
Le Phare de Goulphar, le phare des Poulains et le phare de Kerdonis.
Le Grand Phare de Belle-île peut être visité.
Secours En Mer La Société nationale de sauvetage en mer (SNSM) possède un canot nommé Ville de Palais.
Belle-Île-en-Mer
Îles du Ponant
Phare de Goulphar
(ou grand phare de Kervilaouen)
Phare de la pointe des Poulains
Citadelle Vauban
Bataille des Cardinaux
Gazette de Belle-Île-en-Mer
Louis Charles Garan
Belle-Île-en-Mer
Sur Wikimedia Commons
Belle-Île-en-Mer
Sur le Wiktionnaire
Pendant des milliers d'années, les natifs de l'Amérique du Nord ont chassé le bison. Ces personnes sont devenues entièrement dépendantes de l'animal pour leur subsistance en utilisant autant de carcasses que possible.
Les peaux seraient utilisées pour les vêtements, les abris et la literie. Les cheveux et la queue pourraient être utilisés pour faire des cordes et voler des brosses.
Les tendons des muscles servaient à fabriquer des fils, de la colle et des cordes d'arc, tandis que les os et les cornes étaient utilisés pour fabriquer une variété d'outils pour un usage quotidien. Pour nourrir, vêtir et abriter une communauté, la chasse de masse était nécessaire.
Avec une planification habile, une organisation et un peu de chance, les chasseurs préhistoriques ont réussi à tuer des douzaines ou même des centaines d'animaux à la fois, en utilisant peu ou pas d'armes.
L'une de ces techniques sophistiquées mises au point par les autochtones pour tuer les buffles était le saut de buffle, où des troupeaux de buffles étaient chassés d'une haute falaise.
"Conduire Buffalo sur la falaise", un tableau de Charles Marion Russell.
Pour attirer ces animaux massifs sur une falaise et les effrayer suffisamment pour provoquer une ruée et enfin le plongeon de la mort était un effort épuisant qui exigeait une planification minutieuse, mais les récompenses étaient énormes.
Un seul saut pourrait fournir à un village entier de la nourriture et des vêtements pour les mois à venir.
La première tâche pour le «saut de saut» était de trouver une falaise appropriée. Les meilleurs sites de sauts étaient ceux qui commençaient par un bon pâturage qui descendait doucement vers la jante et se terminait par une falaise abrupte d'environ vingt pieds ou plus de hauteur.
Une fois qu'un tel site était localisé, les autochtones commençaient à préparer la scène en entassant de grands tas de roches et de souches dans un sentier en forme de V, le point se terminant au niveau du précipice.
Un individu se couvrirait dans la peau d'un veau de bison et tenterait d'attirer le troupeau à l'entrée du piège. L'individu déguisé bêlait souvent pour attirer l'attention du troupeau et commençait alors à se diriger vers la falaise.
À mesure que les buffles se rapprochaient, d'autres chasseurs cachés derrière les rochers sautaient en criant et agitant des peaux pour garder les bisons dans le «V», tandis qu'un autre groupe sursautait le troupeau par derrière.
Alors que le bison se dirigeait vers le bord de la falaise, les animaux qui se trouvaient en face voyaient la chute et essayaient de s'arrêter, mais le poids du troupeau qui poussait par derrière forçait le buffle à franchir la falaise.
D'autres pleuvaient ensuite sur la terre ci-dessous.
La chute tuerait des bêtes et en paralyserait d'autres. Ceux qui survivraient seraient alors achevés. Immédiatement après commencerait la tâche massive de dépouiller les animaux.
La viande fraîche serait consommée mais la plupart seraient séchées et stockées pour une utilisation ultérieure.
D'énormes os de jambe seraient écrasés pour atteindre la riche moelle à l'intérieur, et des morceaux d'os seraient bouillis pour extraire la graisse.
Le processus de dépeçage, d'épluchage et de fumage durerait des semaines, à la fin desquelles les indigènes auraient une énorme quantité de viande séchée et des peaux qui pourraient être transformées en vêtements, literie, chemises, manteaux, pochettes, abris, etc.
Aucune partie de l'animal ne serait gaspillée.
Ce type de chasse était un événement commun qui a eu lieu il y a 12 000 ans et qui a duré jusqu'à 1500 CE, au moment où les chevaux ont été introduits.
L'utilisation de chevaux et de meilleurs outils de chasse permettait aux chasseurs de suivre les troupeaux de bisons et de chasser de la viande fraîche toute l'année, par opposition aux grandes chasses communautaires à l'automne.
Le saut de bisons est rapidement devenu une méthode obsolète pour la chasse.
Un diorama dans un musée du Montana.
Les archéologues ont découvert des dizaines de sites à travers l'Amérique du Nord où certains de ces meurtres ont eu lieu.
Ceux-ci peuvent souvent être identifiés par des cairns de roche, des fragments d'os, des outils en pierre, et des artefacts provenant des sites de traitement et des camps qui étaient toujours à proximité.
Head-Smashed-In Buffalo Jump est l'un des sites les plus anciens et les mieux préservés de ce genre avec un complexe complexe de voies de circulation et de profonds dépôts archéologiques encore intacts.
Il est situé à l'endroit où les contreforts des montagnes Rocheuses commencent à s'élever de la prairie à 18 km au nord-ouest de Fort Macleod, Alberta, Canada sur l'autoroute 785.
La falaise elle-même mesure environ 300 mètres de long et descend à 10 mètres au dessous de. Le site a été utilisé il y a au moins 6000 ans et les dépôts osseux ont été trouvés à 12 mètres de profondeur.
D'autres sites remarquables de sauts de buffles incluent Madison Buffalo Jump dans le comté de Gallatin, Montana; Ulm Pishkun dans le comté de Cascade, Montana; Site d'abattage de bisons d'Olsen-Chubbuck dans le Colorado;
Déception de camp dans le comté de Glacier, Montana; Vore Buffalo Jump dans le comté de Crook, Wyoming; et Bonfire Shelter au Texas, pour n'en nommer que quelques-uns.
Un modèle de Vore Buffalo Jump à Crook County Museum.
Vieux os de buffle dans une excavation dans le saut Vore Buffalo, dans le comté de Crook au Wyoming.
Head-Smashed-In Buffalo Jump au Canada.
Madison Buffalo Jump State Park.
Ulm Pishkun Buffalo Jump.
William R. Leigh (1866 - 1955). "Buffalo Drive", 1947. Huile sur toile.
Par Vincent Noyoux -Détours en France-
Au cœur de la Venise Verte, canaux et conches dessinent un labyrinthe aquatique que l’on explore d’habitude en barque.
C’est pourtant à une jolie balade en roulotte que nous vous convions.
De l’abbaye de Maillezais à l’embarcadère du Mazeau, en route pour une promenade tranquille entre terre et eau, à l’ombre des frênes têtards.
Vous aurez peut-être la chance de vous faire promener en « plate » par un pigouilleur (ou batelier) qui a grandi dans le marais poitevin et qui connaît le marais mouillé comme sa poche.
Vous apprendrez que les plates servaient aussi au transport des vaches, amenées à brouter sur les « mottes », petites parcelles délimitées par les canaux.
Que l'avant du bateau n’est pas pointu mais droit afin d’être mieux calé contre la berge. Que les paysans cultivaient aussi la mogette, l’or blanc du marais, sur ces parcelles bordées de frênes têtards.
La petite et la grande histoire du marais défile et c’est encore plus beau le matin, lorsqu’une lumière douce éclaire les montées de brume...
Commençons notre balade en roulotte devant l’abbaye de Maillezais, fondée à la fin du premier millénaire... sur une île.
À l’époque, le Marais poitevin est entièrement recouvert par la mer, et Maillezais n’est que l’un des vingt et quelques îlots du golfe des Pictons.
Les moines de l’abbaye entreprennent d’assécher les terres humides et d’aménager le marais. Nécropole des ducs d’Aquitaine, évêché durant trois siècles et demi, l’abbaye accueille Rabelais pendant cinq ans.
L’abbaye a beau avoir servi de carrière de pierres pendant la Révolution, sa beauté, même mutilée, reste intacte. En mai, de gros bouquets de lavande embaument même l’ancien cloître.
Des ruines grandioses de l'abbaye de Maillezais. En contrebas des bâtimentsconventuels, le pied de Gargantua rappelle que son créateur, Rabelais, vécut dans l'abbaye entre 1520 et 1524.
Ces murs furent son refuge pour s'éloigner des moines franciscains de Fontenay-le-Comte qui n'appréciaient pas qu'il étudie le grec : culture qui, selon eux, menait à la rebellion.
Passé le village de Maillezais, deux canaux tapissés de lentilles d’eau interrompent brusquement la campagne pour nous plonger au cœur du Maraismouillé, ces 32000 hectares qui, à la façon d’une éponge, protègent desinondations les prairies du Marais desséché.
Les chemins d’eau sont bordés de frênes têtards, dont les racines noueuses maintiennent les berges. Leur nom vient du renflement caractéristique au sommet de leur tronc torsadé.
Halte culturelle et photogénique devant l'église Saint-Nicolas de Maillezais qui date du XIIe siècle. La voussure interne de son portail central est sculptée de dizaines de volatiles tenant de petits personnages.
CLIC..........http://jalladeauj.fr/vendee/9/9.html
Les long des conches glissent les plates Un petit pont enjambe l’eau vert petit pois et mène à l’embarcadère de Saint-Sigismond.
Deux couples embarquent dans l’une des plates (barques) postées à l’ombre des saules pleureurs.
Avec plus de 4000 kilomètres de « conches » (petits canaux), la Venise Verte se prête à la balade au fil de l’eau. Encore faut-il ne pas se perdre dans le dédale du « petit chevelu », ainsi que l’on nomme le réseau de petits canaux.
Avec une carte précise, on pourrait d’ici rejoindre La Rochelle en canoë.
Mais le plus simple est de se laisser guider par un batelier, qui pousse la plate à l’aide de sa pigouille, longue perche en bois.
« Elle permet d’économiser trois ou quatre coups de rame », nous confie le batelier, fier de son « marais sauvage ».
« Il n’est pas rare d’apercevoir des chevreuils dans l’eau... Les loutres sont plus rares. Mais pour la pêche, quel bonheur : gardons, silures, carpes ! »
Éloge de la lenteur et concours de placidité entre une barque, un vélo,une roulotte. Le Marais poitevin, une nouvelle méthode pour laisser le stress au placard.
Nous laissons le batelier à ses rêves de poissons pour rejoindre Saint-Sigismond au petit trot. Sans un regard pour les élégantes demeures en pierre à la sortie du village, Océane avance à un bon rythmevers Le Mazeau.
Le village possède lui aussi son « port ». Les barques noires attachées ensemble évoquent un éventail dans l’eau à cet endroit d’un vert laiteux.
Au rythme des pas de la jument, une découverte particulière du Marais mouillé. Le charme des minuscules voies de circulation est immense.
Qu'un vieux pont de pierre vienne à enjamber une conche bordée de frênes têtards, et l'on sait que l'embarcadère est proche.
De très agréables balades en plates sont proposées ici. La roulotte continue son chemin dans le décor typique du marais poitevin...
Les allées de frênes têtards, la pente d’un potager se terminant dans l’eau du canal, l’ombre dansante des saules et des peupliers sur la route...
Par Sophie Bogrow...Du Magazine Détours en France
De vallées encaissées en landes mélancoliques, de frais bocages en forêts drues et sombres, de cascades pétillantes en rocs taillés par l’érosion,ce petit massif granitique à l'est de Vichy, recèle d’innombrables balades qui dévoilent une nature authentique et préservée.
Depuis le sommet du rocher Saint- Vincent, entre Ferrières-sur- Sichon et Lavoine, profitez de la vue sur le puy de Montoncel, point culminant del’Allier.
C’est à peine une montagne, qui ne dépasse guère les 1 000 mètres, sinon au sud, où les pentes à sapins des Bois Noirs culminent au puy de Montoncel(1 287 m), et à l’est, dans les monts de la Madeleine, où quatre remonte-pentes font de la Loge des Gardes (1 175 m) une station de ski miniature.
Les curistes de Vichy y venaient en excursion, avant guerre, profiter de la fraîcheur. Un petit train à voie étroite, le Tacot, mis en service en 1910, mettait des heures à les conduire de Vichy à Lavoine et Laprugne en passant par Cusset, Le Mayet-de-Montagne et Ferrières : 38 kilomètres, 13 stations...
Pour ceux de la Montagne, c’était le seul moyen d’exporter leurs productions.
La ligne a fermé en 1949, mais son tracé demeure, qu’on repère ici et là à la présence d’un viaduc (telle l’arche de béton de Ferrières) ou à une maisonnette typique des gares.
Édifié en 1910 près de Ferrières-sur-Sichon, le pont du Moulin Neuf est un vestige de l’ancienne ligne de chemin de fer du Tacot. Son arche de plus de 50 mètres a été conçue en béton armé.
Une Atmosphère De Mystère entre-temps, on est passé d’une douce houle céréalière à des collines herbues, secouées de plissements, puis aux pentes abruptes des vallées où la forêt l’emporte.
Tout ici est propice aux légendes...
Les blocs de granit moussus, que les fées ou les druides, c’est certain, ont creusés de cupules rondes, à l’image des Pierres du Jour à Laprugne...
Les hêtres que des siècles de taille ont transformés en tortueux décor pour conte fantastique, près de Saint-Nicolas-des-Biefs.
Dans les Bois noirs, proches de Saint-Nicolas- des-Biefs, des hêtres tortueux âgés de 400 ans bordent un chemin de randonnée, l’allée des Géants, lui donnant un air de décor pour conte de fées.
Même le brouillard, qui se lève souvent sur le dédale des bois et des haies, contribue à créer le mystère.
De tous ces mystères, le plus passionnant est l’énigme de Glozel.
En 1924, le jeune Émile Fradin, alors qu’il labourait, tomba sur une fosse enfouie qui regorgeait d’ossements, de poteries, de galets gravés, d’objets en os, et surtout de tablettes couvertes de signes inconnus.
Les plus grandes sommités s’accordant à dater du néo- lithique la moisson recueillie par le docteur Morlet, on spécula sur l’existence d’une écriture antérieure aux Phéniciens.
Mais en 1927, un de ces messieurs, auteur d’une autre théorie sur la question, décida de disqualifier la concurrence en criant à la fraude etune commission officielle décréta le jeune paysan, armé de son certificat d’études, coupable d’une gigantesque falsification qui eût exigé une thèse en anthropologie...
Quand, après des années de procès, les tribunaux eurent fini de blanchir Fradin, le mal était fait. Son honneur était terni.
Le bourg de Ferrières, traversé par le Sichon, était autrefois prospère.
En témoignent les sept foires annuelles qui rythmaient la vie des villageois. Au fond, le clocher de l’église Saint-Désir.
Entouré de douves alimentées par un canal, le château de Chappes à Ferrières- sur-Sichon (XVe siècle) a abrité de prestigieux personnages de l’histoire de France. Il est classé Monument historique depuis 1992.
Au Pays Des Verriers.
Pourtant, à partir des années 1970, de nouvelles analyses, confirmées vers 1995, ont permis de préciser certaines datations.
Ainsi, bien que les tablettes gravées affichent entre 3 000 et 7 000 ans (sauf une part de copies médiévales), Glozel aurait été un site funéraire et cultuel de l’époque gauloise et romaine, réinvesti au MoyenÂge pour servir peut-être de four à des verriers.
La forme ovale de ses tombes pourrait être liée à ces inexplicables souterrains annulaires creusés en nombre(au moins 34) dans la région.
La tourbière du plateau de la Verrerie. Ce milieu protégé se découvre en suivant les pontons de bois, au ras des sphaignes et des droséras.
Quant aux verriers, ils étaient nombreux entre autres vers Saint-Nicolas-des-Biefs, fondant le sable des rivières grâce aux hêtres des forêts.
En 150 ans, avant la Révolution, ils ont ainsi entièrement dénudé le bien nommé plateau de la Verrerie.
Restent 60 hectares de lande mauves de callunes, myrtilles et genêts, gardés par des chèvres et moutons, et de tourbière avec vue plongeante sur la plaine de Roanne.
Dominant la vallée de la Besbre, l’imposante église Notre-Dame de Châtel-Montagne (1095-1216).
Écrivain, poète et philosophe français né le 30 octobre 1871 à Sète dans l'Hérault, Paul Valéry est mort à l'âge de 73 ans le 20 juillet 1945 à Paris.
Pour de plus amples informations,
lisez sa biographie sur ici
Ces enfants n’avaient pas le choix …pour aller à l'école ils devaient traverser ce pont!
J’espère pour eux qu’un nouveau pont a été reconstruit….
J’en ai froid dans le dos de les voir traverser ainsi ce torrent !!!!
En Janvier 2012, suite à des inondations à Lebak en Indonésie, les enfants, parfois escortés par des adultes, doivent traverser un pont suspendu presque détruit passant au dessus de la rivière Ciberang pour aller à l’école.