GreenMinded : Une nouvelle façon ingénieuse de recycler ses mégots !
La cigarette est un vrai fléau. Pour notre santé mais également pour l'environnement. En effet, les mégots de cigarettes représentent un million de déchets au sol. Nettoyer les villes de ces déchets coûte cher. Alors, pour recycler les mégots, une jeune ingénieure de 25 ans, Alice Comble, a eu une idée très...ingénieuse.
Dans les colonnes du Monde, l'étudiante aux Mines-Télécom Lille-Douai s'explique : « On s’est rendu compte que les mégots de cigarettes étaient le premier déchet mondial, qu’un mégot détient 4 000 substances toxiques et pollue jusqu’à 500 litres d’eau. Une ville comme Paris dépense 5 000 euros par jour pour leur enlèvement, sans compter les frais d’incinération ni ceux liés à la dépollution des eaux usées. » Alice Comble s'est associée à Solène Cormont, une étudiante en linguistique, qui s'est formée elle-même au design. À elles deux, elles donnent vie auprojet « Borne To Recycle » qui se voit attribuer le Prix du public au concours de l'ingénierie du futur de Syntec-Ingénierie. Alors que les mégots peuvent déjà être recyclés en mobilier ou en plaques de construction, les deux fondatrices du projet, ont eu une autre idée, sur un autre model économique puisque recycler 1 kilo de mégots revient à 10 euros.Alors elles ont pensé à un la « gamification », en créant GreenMind. Concrètement, chaque mégot recyclé en le déposant dans une borne penséepar Alice et Solène, donne accès à des points que l'on pourra transformer en argent qu'il sera possible de reverser à une association. Déjà testés à Lille, les deux prototypes ont remporté un franc succès avec 46% de mégots en moins dans un rayon de 10 kilomètres. Les premières bornes apparaîtront à l'été 2018, à Lille. CLIC.........http://bit.ly/2GcyhHi
JOURNAL DU 14 AVRIL LE CANCRE ET L'ARTISTE Né le 14 avril 1912 à Gentilly (Val d'Oise) dans une famille de petits bourgeois toute vouée à la cause de l'entreprise familiale de plomberie, Robert Doisneau passe une enfance difficile dans une ambiance imprégnée par des valeurs rigides de sérieux et d'application . Sa scolarité n'est pas non plus un long fleuve tranquille au sein de la petite école communale de Gentilly et c'est avec un grand soulagement que son entourage le voit réussir le concours d'entrée à l'école Estienne en 1925. A défaut d'être ingénieur, ce qu'ambitionnait l'ensemble de sa famille, il se destine alors à être graveur lithographe. Il obtient son diplôme de graveur en 1929, mais la rigidité d'un travail extrêmement minutieux qui l'oblige parfois au confinement et à la solitude lui impose rapidement de choisir un palliatif extérieur à des occupations professionnelles qui parfois l'assomment. C'est la photographie qui lui offre alors l'opportunité d'exprimer ses goûts et son penchant pour l'illustration de la vie citadine. Il n'a pas 20 ans quand officiellement sa carrière ' professionnelle ' de photographe commence à la sortie du cour Estienne Nous sommes en 1931. Pas encore connu pour son travail, loin s'en faut, Robert Doisneau est tout de même suffisamment apprécié par la profession pour que l'année suivante soit pour lui déjà une année de grandes ambitions : le journal ' EXCELSIOR ' si bien pensant, lui offre l'opportunité d'éditer son premier reportage sur ' le marché aux puces ' ( !), deux pages sans prétention mais qui lui permettent d'affirmer sa technique et d'affiner son regard toujours à l'affût de nouvelles scènes de rue.
Hélas, Robert Doisneau n'est pas carriériste. Embauché dans les usines RENAULT de Billancourt comme photographe industriel en 1934, il est licencié cinq ans plus tard pour cause de ' retards répétés '. Ce n'est pas que Robert Doisneau soit un perturbateur et un mauvais élément mais sa démarche doit toujours être liée à une certaine indépendance et il lui parait difficile de s'imposer des contraintes notamment d'horaires pour arriver finalement au même résultat. Peu importe, l'essentiel dans cette petite aventure, c'est qu'il ait appris qu'il n'est pas fait pour cette vie là.
C'est donc un peu par la force des choses mais sans trop s'en plaindre qu'il devient photographe illustrateur indépendant au cours de l'année 1939. Il rencontre alors Charles Rado, le fondateur de l'agence RAPHO et surtout obtient au cours de la même année sa première commande : un reportage sur la descente de la Haute Dordogne en canoë, reportage qu'il ne pourra mener à son terme en raison des événements internationaux dramatiques. Nous sommes en 1940, La guerre survient, violente et insensée. Engagé comme simple soldat pour la défense de son pays, Robert Doisneau continue après le 10 mai cette action, toujours modestement, au sein de la résistance. Il n'en oublie pas pour autant la photo et se fait illustrateur en 1942 pour l'ouvrage sur le monde scientifique de Maximilien Vox : ' les nouveaux destins de l'intelligence française '. Il rencontre également deux ans plus tard, Maurice Baquet, alors que prend fin la guerre en France. Leurs destins se croiseront à nouveau des années plus tard.
LES ANNEES DE CONFIRMATION
Après cet intermède malheureux pour tous mais qui lui aura permis de se faire connaître des milieux littéraire et photographique par son action dans la résistance et les diverses contacts qu'il fut amené à prendre, Robert Doisneau commence à être un auteur remarqué, il abandonne d'ailleurs pour un temps son statut de photographe indépendant en 1945 pour rejoindre l'agence ' ALLIANCE PHOTO ', mais cela ne dure pas.
Ses rencontres avec Blaise Cendrars, Henri Cartier-Bresson et Pierre Betz sont alors déterminantes et montrent un véritable intérêt de la communauté intellectuelle pour son travail. Il effectue d'ailleurs pour ce dernier et pour la revue ' LE POINT ' une série de reportages qui le conduisent tout naturellement aux portes des plus grandes agences et notamment à celle de l'agence RAPHO à laquelle il adhère en 1946.
L'année 1946 est alors une grande année qui l'amène à faire de nombreux déplacements pour l'hebdomadaire ' ACTION ' et également pour le magazine ' REGARDS ' en Yougoslavie. Il se lie d'amitié avec Jacques Prévert, côtoie Robert Giraud, Raymond Grosset et Pierre Couriade. Chacun d'entre eux participera à sa manière à l'œuvre créatrice de Robert Doisneau. Ces relations de travail et son engagement pour la photographie au cours de ces deux premières années d'après guerre sont naturellement récompensés, il obtient le prix KODAK en 1947 et d'auteur remarqué, il devient alors un acteur essentiel dans le milieu de l'illustration photographique tant à la mode au cours de cette période.
Victime quelque peu de son succès, Robert Doisneau ne peut alors refuser un engagement très intéressant avec la revue ' VOGUE '. C'est ainsi qu'il se retrouve à immortaliser les jet setters et célébrités de l'époque (notamment Orson Welles), personnalités pour lesquelles parfois il n'a pas une vive affection.
Il restera sous contrat avec la maison ' VOGUE ' jusqu'en 1952. Mais cette période ne lui fait pas oublier ces premiers amours et une grande partie de son œuvre est alors exposée en 1951 au ' muséum of modern art ' de New York aux cotés des plus grands : Willis Ronis, Brassaï ou Izis.
En 1956, le prix NIEPCE vient couronner une décennie ' Doisneau ' incontournable qui lui a permis de s'exprimer aussi bien au niveau national par la parution de 6 livres en collaboration avec des écrivains de renom qu'au niveau international par la qualité de ses images et l'excellence de ses expositions.
LES ' 30 ' SUIVANTES
Inutile de dire que Robert Doisneau n'a de cesse, au cours des années suivantes, d'être ' présent aussi bien sur les présentoirs ' des librairies que dans le milieu des professionnels de l'image. Pas moins de 32 livres sont édités au cours de cette longue période, pour la plupart en collaboration avec de grands écrivains, il devient alors l'un des photographes les plus prolifiques de sa génération.
Mais, bien que ces ouvrages soient connus dans le monde entier, il n'oublie pas d'être curieux d'autres horizons. Outre de multiples expositions et rétrospectives à travers le monde : à Chicago (' Art Institute '), Rochester (' Georges Eastman House ') ou par exemple New York (' Witkin Gallery '), 1960 est une année de découverte des Etats-Unis qu'il parcours alors d'est en ouest, et huit ans plus tard, grâce au journal ' LA VIE OUVRIERE ', il part découvrir l'U.R.S.S.. Mais le retour en France est souvent un plaisir pour lui.
En 1971, il est l'invité des musées régionaux au cours d'un tour de France remarqué aux cotés de Jacques Dubois et Roger Lecotté avant de se voir immortalisé sur la pellicule grâce au talent de François Porcile. Le film ' le Paris de Robert Doisneau ' sort au cours de l'année 1973. Cela ne sera alors pas sa première expérience cinématographique puisque nous le voyons à nouveau face à la caméra en 1979 pour le film ' 3 jours, 3 photographes ' de François Moscowitz avec Jean-Loup Sieff et Bruno Barbey et en 1981 pour le film ' poète et piéton ' de François Porcile à nouveau. Entre-temps, il est invité aux rencontres d'Arles (édition 1975) preuve qu'il est alors incontournable. Robert Doisneau aborde les années 80 avec la tranquillité d'un homme maître de son art. En 1983, il obtient le grand prix national de la photographie et au cours de la même année, il rencontre Sabine Azema sur le tournage du film de Robert Tavernier ' un dimanche à la campagne '. De cette rencontre naît, entre les deux artistes, une grande amitié. En 1984, il parcourt le territoire français à la recherche des ' nouveaux paysages urbains ' pour la mission photographique de la D.A.T.A.R. et dans un style bien différent, il se retrouve, au cours de l'année 1985, à réaliser des portraits de célébrités pour le journal ' FEMME ' sans vraiment y prendre un grand plaisir. En 1986, c'est cette fois ci la chaîne de télévision ' Antenne 2 ' qui lui demande de réaliser un film vidéo, ce dernier n'aura d'ailleurs pas un grand succès mais cette expérience lui donnera de nouvelles occasions de s'exprimer par la suite . Il obtient, également cette année là, le prix BALZAC. Il réalise son deuxième film vidéo ' contact ' en 1990, cette fois ci pour le compte de la ' Sept ' et de ' F.R.3 Les deux dernières années de sa vie sont marquées par la sortie de deux films lui rendant hommage ; le premier ' bonjour, monsieur Doisneau ', réalisé par Sabine Azema, sort en 1992 alors que Gentilly, sa ville natale, fête ses 80 ans à la ' maison Robert Doisneau ' ; le deuxième ' Doisneau des villes, Doisneau des champs ' réalisé par Pierre Cazals sort en 1993. Lui-même, pas en reste, réalise au cours de ces deux années, deux films vidéo : ' question de lumières ' en collaboration avec Alexan et ' les visiteurs du square '.
Les deux dernières années de sa vie sont hélas également marquées par le triste et trop médiatisé procès du ' baiser de l'hôtel de ville ' (photographie prise en 1950). Cette affaire de droit à l'image laissera Robert Doisneau très amer et désabusé. C'est un artiste déjà très fatigué par une vie certes bien remplie mais peut-être aussi par l'énorme déception de cette mauvaise ' farce ' qui disparaît le 1er avril 1994 à Paris.
Photographe des ' petites personnes ', Robert Doisneau au même titre que Henri Cartier-Bresson aura été l'un des plus grands photographes du 20ème siècle. Très proche des gens et connu pour son énorme gentillesse, il aura immortalisé avec douceur, réalisme et parfois humour 60 ans de la vie des français sans aucune prétention mais avec une telle passion qu'aujourd'hui et pour longtemps encore, son travail fait référence *********** Simone de Beauvoir naît le 9 janvier 1908. Ses parents occupent alors un confortable appartement boulevard du Montparnasse. Son père, George Bertrand de Beauvoir a étudié le droit mais cet avocat se passionne moins pour le prétoire que pour les salons mondains et surtout le théâtre ; il aurait voulu être acteur. Il épouse Françoise Brasseur, fille d'un riche banquier de Verdun, élevée au Couvent des Oiseaux, de sept ans sa cadette. La famille Beauvoir possède une propriété en Limousin où Simone passera de nombreuses vacances. Toute sa vie l'immersion dans la nature lui restera indispensable, elle aura la passion des paysages, en particulier ceux qu'on gagne à la force du pied, au cours de marches à la limite de l'exploit. En 1914, son père est envoyé sur le front mais victime d'un malaise cardiaque, il revient à Paris, au ministère de la Guerre, jusqu'en 1918. La perte des emprunts russes ruine la famille. Ils sont obligés de déménager dans un logement plus exigu, rue de Rennes. Réduits à de petits métiers aléatoires, mal payées, George comprend qu'il ne pourra pas doter ses filles Simone a très tôt le goût de lecture, que suit le désir d'écrire. Vers 8 ans, elle rédige La Famille Cornichon : on s'extasie. En 1910, naît sa sœur, Hélène dite Poupette. A 5 ans et demi, Simone entre au Cour Désir, fréquenté par les filles de la bonne bourgeoisie catholique du 6e arrondissement ; elle y restera jusqu'à l'âge de 17 ans. En 1917, elle y rencontre Elisabeth Lacoin, dite Zaza. S'ensuit une amitié passionnée qui durera jusqu'au décès de celle-ci le 25 novembre 1929. En 1924, elle obtient avec mention bien la première partie de son baccalauréat. En 1925, elle passe avec succès la seconde partie, à la fois en philosophie et en mathématiques élémentaires. L'été 1926, tous ses examens réussis, Simone décide de se spécialiser en philosophie.
En 1927, elle rencontre Jean-Paul Sartre, son aîné de trois ans, normalien, par l'intermédiaire de René Maheu. C'est ce dernier qui va lui donner le surnom de Castor (Beaver en anglais signifie « castor »). En 1929, Sartre et Beauvoir passe l'agrégation. Sartre arrive premier (il avait échoué une première fois) et Beauvoir, deuxième. Paul Nizan arrive 5ème ; Maheu est recalé. La même année, commence aussi sa relation amoureuse avec Sartre. Ils font un pacte : ils se jurent la fidélité d'un « amour nécessaire » sans s'interdire de vivre par ailleurs des « amours contingentes ».
En octobre 1931, elle est nommée professeur de philosophie à Marseille. Elle exercera en divers lieux pendant 12 ans. En 1935, elle se lie d'amitié avec une élève, Olga Kosakievicz pour laquelle Sartre conçoit une passion non payée de retour. L'aventure de ce trio trouvera une transposition romanesque dans L'Invitée. Le « couple » devient « trio », forme qu'il conservera, avec toutes sortes de variantes, pendant les quelques 8 à 10 années de relations amoureuses sexuelles entre Beauvoir et Sartre Cependant, sa vocation d'écrivain reste au centre de la vie de Simone de Beauvoir : elle tente au cour de ces années de raconter la mort de Zaza, elle veut nourrir de son vécu des fictions distanciées. Après plusieurs tentatives infructueuses, elle achève en 1938 Primauté du spirituel, qui n'est pas compris, est refusé par Gallimard et Grasset, et ne sera publié qu'en 1979 puis en 2006, sous le titre : Anne, ou quand prime le spirituel. Elle y dénonce à travers cinq portraits de jeunes femmes, à la fois autonomes et reliés discrètement entre eux, l'oppression du spiritualisme et certains pièges de la mauvaise fois. En 1936, elle est nommée au lycée Molière, Sartre à Pasteur, en 1937. Ils habitent le même hôtel à Montparnasse, mais dans des chambres séparées pour avoir « tous les avantages d'une vie commune, et aucun de ses inconvénients ». Simone de Beauvoir s'installe des journées entières dans des cafés pour écrire, à la Coupole, au Flore, aux Deux-Magots En septembre 1939, Sartre est mobilisé. En juin 1940, Sartre est fait prisonnier, envoyé en Allemagne. Paris est occupé. Simone de Beauvoir qui avait suivi l'exode en juin, regagne vite la capitale où elle demeure à son poste au lycée Camille-Sée. Avec son traitement, elle fait vivre en partie sa famille et plusieurs amis sans ressources. Sartre revient de captivité en mars 1941. On peut dater d'août 1943 la naissance de Simone de Beauvoir écrivain. Avec la parution de L'Invitée, elle entre dans ce monde de la littérature auquel elle aspirait depuis sa jeunesse. Librement inspirée du trio Sartre-Olga-Castor, ce roman porte un regard nouveau sur un sentiment qui ne l'est pas : la jalousie. Reçu favorablement par la critique de tous bords, le roman se vend bien. Elle fait de nouvelles connaissances : Albert Camus, Michel Leiris, Raymond Queneau. Puis Giacometti, grand ami, et Cocteau, plus lointain, qui recommandera Jean Genet.
Après la guerre, Simone de Beauvoir et Jean-Paul Sartre vivent à la mode de Saint-Germain et de l'existentialisme : ce n'est pas seulement une pensée mais un mode de vie libertaire, noceur et anticonformiste. Sartre est en pleine gloire ; on commence à s'intéresser à Simone, comme sa compagne. En octobre 1945, Sartre fonde avec Simone de Beauvoir une revue de réflexion : Les Temps Modernes. La revue aborde sur tous les thèmes de l'actualité post-guerre : politiques, culturels, littéraires ... Jean-Paul Sartre en est le directeur-fondateur En janvier 1947, Beauvoir part faire une tournée de conférences aux USA qui durera jusqu'au 18 mai. Elle rencontre l'écrivain Nelson Algren avec qui elle entame une passion amoureuse. En dehors de leurs voyages transatlantiques, ils s'écrivent régulièrement. La correspondance durera 17 ans. Chaque année, ils vont se retrouver en Amérique ou en Europe. Nelson Algren lui demandera de l'épouser. Elle refuse l'exil et le renoncement à son œuvre, à ses amis. Publiées en 1997, les 304 Lettres à Nelson Algren font partie intégrante de cet amour. On découvre dans cette correspondance une tout autre Simone de Beauvoir, que celle, « virile », un peu raide et « auto-contrôlé » des Mémoires. Une des particularités de ses lettres : elles sont écrites en anglais, ce qui favorise peut-être la spontanéité, la « levée de censure » lorsque l'on s''exprime dans une autre langue. Elle écrit presque tous les jours à son « bien-aimé », « son amour », « son chéri » ... Elle est « sa femme », « son amante », « son épouse ». Elle portera religieusement toute sa vie la bague- alliance qu'il lui a offerte. Elle découvre avec Nelson pour la première fois de sa vie « un amour vrai, total, l'amour où le cœur, l'âme et le corps, ne font qu'un » ; elle dit qu'elle n'en connaîtra plus d'autre. (Il y aura encore en 1952 Claude Lanzmann) Renonçant à vivre à l'hôtel, Simone de Beauvoir s'installe dans un petit appartement près de Notre-Dame. Elle y reçoit Algren, lui fait connaître ses intimes, ses amis, Paris. Elle l'entraîne en Provence, autour de la Méditerranée. Mais en 1950, bien qu'il n'en dise pas un mot à Simone qu'il laisse revenir à Chicago, il a décidé sans préavis de rompre, il veut se marier mais Beauvoir refuse. Finalement, Algren réépousera la femme dont il a divorcé. Simone de Beauvoir du coup a beaucoup plus de temps pour jouir avec Sartre de leur alliance, confortée, si c'est possible, par la fin de leurs respectives amours américaines. « Enfin, nous allons commencer notre vieillesse heureuse », écrit-elle. ********** A 23h45, le paquebot américain « Titanic » heurte un glacier au large de Terre-Neuve dans l'Atlantique Nord. Le choc provoque un trou de 90 mètres de long de l'avant au milieu du bateau. Fleuron de la compagnie maritime « White Star Line », le plus grand (269 mètres) et le plus luxueux navire du monde était réputé insubmersible. Il sombre pourtant dans l'océan quelques heures plus tard. La catastrophe entraîne la mort de 1513 personnes en majorité des hommes et des passagers de troisième classe qui n'ont pu embarquer sur le canots de sauvetage. Avec 2224 voyageurs à son bord, le « Titanic » ne possède que 1178 places sur les canots. Le navire « Carpathia » sauvera dans la nuit 711 personnes. Le « Titanic » avait quitté Southampton en Angleterre le 10 avril, il devait arriver à New-York le 16 ********** 1900 Ouverture de l'Exposition universelle de Paris Organisée entre la Place de la Concorde et du Champ-de-Mars, l'exposition accueille des pavillons somptueux. Elle rend hommage au siècle qui s'achève et célèbre le nouveau qui s'annonce riche en découvertes et en progrès techniques. Le 14 avril 1900, le président Loubet inaugura donc un ensemble impressionnant de constructions provisoires ou définitives. L'exposition s'étendait sur tout un quartier de Paris couvrant les Champs-Elysées, le Trocadéro, l'esplanade des Invalides et le Champ-de-Mars, avec une annexe à Vincennes. Chaque nation invitée avait élevé, en bordure de la Seine, un pavillon évoquant son patrimoine monumental. Les pavillons des colonies étaient, eux, dressés sur la colline du Trocadéro. Les traces architecturales de l'Exposition de 1900 sont encore bien visibles dans le paysage parisien : le pont Alexandre III construit à cette occasion, avec sa remarquable perspective sur les Invalides, mais aussi le Grand et le Petit Palais, bâtis sur l'emplacement de l'ancien Palais de l'Industrie, et qui bordent encore aujourd'hui l'Avenue des Champs-Elysées ********* 1929 Départ du premier Grand Prix automobile de Monaco La Principauté de Monaco accueille l'une des plus anciennes courses automobiles sur le circuit automobile de Formule 1. Le Grand Prix de Monaco, couru chaque année sur ce circuit, fut organisé la première fois par Antony Noghes, un industriel de la cigarette résidant à Monte-Carlo, sous les auspices du prince Louis II de Monaco La course inaugurale fut remportée le 14 avril 1929 par William Grover-Williams, au volant d'une Bugatti. ********** Si la postérité ne devait conserver du XIXe siècle que le souvenir d'un seul homme, il serait juste que ce soit celui-là. Lincoln n'eut jamais le souci d'embellir sa vie et ses actes. Les faits parlent d'eux-mêmes. Une vie de droiture Abraham Lincoln naît dans une cabane, au Kentucky, en 1809, dans un ménage de bûcherons illettrés.Grand et vigoureux, il manie très tôt la hache. Malgré les difficultés et les malheurs familiaux, il apprend à lire et satisfait son goût irrépressible pour l'étude et le droit. En 1834, il se met à l'étude du droit. Il s'établit à Springfield, une petite ville de l'Illinois, et y devient le modèle de l'avocat intègre et compatissant. Plutôt laid de visage mais doté d'une voix envoûtante, Abraham Lincoln s'exprime avec des mots compréhensibles de tous et un raisonnement d'une très haute tenue. Cela lui vaut d'être élu le 4 août 1834 au Congrès de l'Illinois dans les rangs des whigs (libéraux), un jeune parti qui s'oppose au parti démocrate du président Jackson. Le 3 août 1846, il est élu au Congrès fédéral de Washington. Manifestant courageusement ses réticences à l'égard de la guerre contre le Mexique en 1847, qu'il juge immorale, il doit renoncer à se représenter devant ses électeurs, outrés par ses prises de position, et retrouve sans regret son cabinet d'avocat. Cependant, la publication en 1851-1852 du roman Uncle Tom's Cabin (La Case de l'Oncle Tom) relance le débat sur l'esclavage aux États-Unis.
Le 30 mai 1854, le bill Kansas-Nebraska du sénateur démocrate Stephen Douglas autorise les électeurs de ces États à choisir leur statut d'État libre ou esclavagiste. La décision contrevient au «compromis du Missouri» qui avait établi en 1820 que les nouveaux États seraient obligatoirement libres au nord de la Mason & Dixon Line et esclavagistes au sud. Sous le coup de l'indignation, Lincoln retourne à la politique et combat avec vigueur Stephen Douglas. Il s'ensuit une scission de son parti, le parti whig, et la naissance, à Philadelphie, le 14 juin 1856, d'un nouveau parti, le parti républicain, partisan de contenir l'esclavagisme. Lincoln en devient le chef de file dans l'Illinois.
Pour l'élection présidentielle de 1860, les démocrates se divisent (d'un côté les partisans du droit des États à choisir leur régime, de l'autre les esclavagistes durs). Les républicains choisissent Lincoln, qui, grâce à la division des adversaires, est élu le 6 novembre avec seulement 40% des voix ! La guerre du droit et de l'unité
La Caroline du Sud décide dès le 20 décembre de faire sécession. Elle est imitée par dix autres États qui veulent préserver l'esclavage et plus encore leur civilisation agraire et aristocratique que menace l'affairisme des industriels du Nord.
Abraham Lincoln veut plus que tout préserver l'unité du pays. Dans son discours d'investiture, le 4 mars 1861, il propose au Sud de conserver l'esclavage sous certaines conditions. Il tient à rappeler qu'il est attaché au maintien de la fédération et au respect de la Constitution plus encore qu'à l'abolition de l'esclavage. Mais les Sudistes ne sont pas disposés à lui faire confiance et rejettent son ouverture.
La guerre de Sécession entre le Nord et le Sud (Civil War en anglais) devient dès lors quasiment inévitable. Dès le début du conflit, le président Lincoln prend des mesures énergiques. Il ne craint pas de faire emprisonner des milliers de suspects sans jugement.
Après quatre longues années de combats impitoyables et meurtriers, préfiguration des guerres mondiales du XXe siècle, la guerre civile se termine le 9 avril 1865 avec la reddition du général sudiste Lee
Quelques jours plus tard, le 14 avril 1865, le 16e président américain, épuisé et sans doute déjà très malade, manifeste le désir d'un moment de détente. Il se rend avec sa femme au Ford's Theatre de Washington. Là l'attend son assassin... Le lendemain, 15 avril 1865, le monde pleure en apprenant la mort d'Abraham Lincoln.
L'ancien président est inhumé au cimetière d'Oak Ridge (Springfield, Illinois) le 4 mai au terme de grandioses funérailles. Sa fin tragique a pour effet de ressouder les Américains entre eux et de faire oublier les innombrables haines qui se concentraient sur sa personne. L'action de Lincoln trouve un aboutissement posthume avec le vote du XIIIe amendement à la Constitution des États-Unis, le 18 décembre 1865, qui abolit l'esclavage
Mère de famille et amoureuse de la nature, la photographe russe Elena Shumilova est connue pour ses superbes photos d'enfants et de leurs compagnons à poils et à plumes. Elena Shumilova a commencé la photographie lorsqu'elle a eu son premier appareil photo, en 2012. Cherchant à immortaliser ces instants privilégiés vécus avec ses deux fils, Yaroslav et Vanya, la photographe russe met en avant cette paix que l'on ressent à vivre à la campagne au contact de la nature. Pour réaliser ces photographies pleines d'amour et de douceur, Elena Shumilova profite de la lumière naturelle que lui offre la nature aux alentours de sa ferme située à Andreapol, en Russie. Équipée de son Canon EOS 5D Mark II et d'un 135mm f2, elle suit ses enfants au grès des promenades avec le chien de la maison, et observe d'un œil bienveillant une séance câlins avec des chats ronronnants à l'abri du froid hivernal.
Elena Shumilova, photographe, mère et amoureuse de la nature
Considérés comme des divinités ou bien comme des créatures sataniques, les chats n'ont jamais laissé nos ancêtres indifférents. Ce dossier, comme son nom l'indique, nous permettra d'en savoir plus sur l'histoire de ces petits félins depuis les débuts de leur domestication.
De la préhistoire à l'aube de l'humanité – Les paléontologues hésitent quant à l'ancêtre du chat domestique. Certains scientifiques pensent qu'il s'agirait du Proailurus lemanensis, un félin ayant vécu en Eurasie il y à 25 millions d'années (ce dernier pesait une quinzaine de kilos.). Plus tard, environ cinq millions d'années avant notre ère, le groupe des félidés se divisa entre grands et petits félins. Pendant plusieurs décennies, les historiens pensaient que la domestication des chats était apparue en Egypte, vers 2 000 avant Jésus Christ. Toutefois, des archéologues découvrirent à Chypre en 2004 une tombe datant de 7 000 avant notre ère, contenant les restes d'un chat à côté de ceux d'un humain.
A l'aune de cette découverte, il semblerait que le début de la domestication du chat serait survenue plus tôt, vers 10 000 ans avant notre ère. En effet, à l'époque du développement de l'agriculture, les entrepôts de grains ne tardèrent pas à attirer rats et souris. Les hommes, se rendant compte que le chat était le prédateur naturel des rongeurs, décidèrent alors d'adopter le petit félin. Le chat dans l'Antiquité – Dans l'Egypte antique, le chat fut divinisé en raison de ces multiples qualités. Associé à la déesse Bastet le Miw devint un animal sacré : tuer un félin était puni de mort ; au décès du chat, ce dernier était momifié et placé dans un sarcophage. Ainsi, les Egyptiens les plus aisés offraient à leur animal domestique des colliers ou des boucles d'oreille.
L'historien grec Hérodote relate dans ses récits l'attachement excessif que les Egyptiens portaient à leurs animaux : ainsi, lorsque le roi de Perse Cambyse II attaqua l'Egypte, en 525 avant Jésus Christ, il fit graver des motifs à tête de chat sur les boucliers de ses troupes ; les Egyptiens, par respect pour cet animal sacré, n'auraient alors pas osé attaquer leurs ennemis. Plus tard, alors que les Perses poursuivaient les Egyptiens, Cambyse II avait fait attacher des cages remplies de chats sur son cheval, afin que personne ne lui tire dessus Les Grecs de l'époque classique, ne disposant pas de chats, utilisaient des belettes ou des fouines afin de défendre les récoltes. Selon la légende, les Grecs souhaitaient acheter des félins aux Egyptiens, mais ceux ci refusaient de se séparer de leurs animaux sacrés. Les Grecs décidèrent alors de lancer une expédition secrète vers l'Egypte, et parvinrent ainsi à voler un couple de chats.
A l'origine, le chat fut considéré comme un jouet coûteux, car il n'était guère répandu. Ce n'est qu'au fil des années que le chat se fit accepter par les Grecs, étant plus efficace et plus propre que les fouines et les belettes. A noter toutefois que les félins n'eurent jamais en Grèce la position divine qu'il occupaient en Egypte. Les chats connurent un destin semblable à Rome. Animal coûteux et à l'origine réservé aux patriciens les félins ne tardèrent pas à se multiplier. Bon chasseur et facile à vivre, le chat fut rapidement adopté par les citoyens de Rome (le culte de Bastet fut alors associé à celui de Diane.
Puis, en raison de l'expansion de l'Empire romain, les félins se répandirent sur tout le pourtour du bassin méditerranéen. Le chat au Moyen âge – Malgré la disparition des cultes païens, suite à l'apparition du christianisme, le chat ne fut pas rejeté pour autant. Pendant une bonne partie du Moyen âge, les félins étaient toujours appréciés pour leurs talents de chasseurs Ce n'est qu'à partir du XIV° siècle que le chat commença à être associé à Satan et aux flammes de l'Enfer. Ainsi, en raison de leur vision nocturne, de leur besoin de sommeil et de leur appétit sexuel, les chats furent considérés comme des créatures maléfiques. Réputés avoir neuf vies et être les animaux de compagnie des sorcières, de nombreux félins furent alors jugés et condamnés au bûcher. A cette époque, posséder un chat (surtout s'il était noir.) était passible de la peine de mort.
A noter par ailleurs que certains historiens considèrent que l'élimination massive des chats eut pour conséquence le développement foudroyant de l'épidémie de peste noire (1347 à 1350.). C'est ainsi que les rats porteurs du virus, sans la menace de leur prédateur naturel, purent propager la maladie à travers toute l'Europe Le chat à l'époque moderne – Le retour en grâce du chat s'opéra à partir de la fin de la Renaissance, mais sa réhabilitation totale n'eut lieu qu'après plusieurs siècles d'attente. Ainsi, le cardinal de Richelieu, principal ministre de Louis XIII[8], portait une affection particulière envers les petits félins (ce dernier possédait 14 chats à sa mort.). Louis XIV, quant à lui, décida d'interdire en 1648 de jeter des chats dans les bûchers de la Saint Jean Le chat à l'époque contemporaine – Au cours du XIX° siècle, la science démontra que les maladies n'étaient pas transmises par les sorcières ou par le diable, mais bien par les microbes. Le chat, animal très propre, fut alors mis en exergue pour son hygiène.
C'est à partir de cette époque que les félins, outre leurs talents de chasseurs, furent appréciés pour leur grâce et leur féminité (comme au cours de l'Antiquité. Aujourd'hui, le chat semble être totalement réhabilité, près de neuf millions d'entre eux ayant élu domicile en France Toutefois, les superstitions ont la peau dure : croiser la route d'un chat noir n'est il pas synonyme de malchance ? Gageons que le chat conservera encore longtemps cette aura mystérieuse qui fait de lui un animal si particulier
A partir du siècle des Lumières, les philosophes commencèrent à tourner en dérision les superstitions religieuses liées à la nature maléfique du chat, même si ce dernier n'était encore guère apprécié
JAMES CORBETT Et ses sculptures avec des pièces de voiture.
James Corbett, est un artiste australien qui se consacre à faire de l'art à partir de quelque chose d'aussi étrange que de vieilles pièces de voiture. Certainement un artiste de recyclage.
Né dans le Queensland, a été œuvres de sculpture avec des pièces de voitures depuis 1999, en utilisant son entreprise de recyclage automobile, et depuis lors, ses œuvres ont fait le tour de nombreux pays à de nombreuses expositions.
Coucou et bonjour, à M-J pour le trèfle à 4 feuilles, j'en ai un, glissé dans un coin de cellophane, mon mari me l'avait donné, il y a bien des années, il est rangé dans mon porte carte à côté....., à côté d'un petit rectangle vert qui s'intitule "testament obsèque" !!! jusqu'ici ça va!!!! merci à Cynthia, il est magnifique le figuier banian, j'aime les arbres, et celui-ci est vraiment intéressant Merci aussi à Mayyan, tous ces beaux ports, je ne les connait pas tous!! mais pour certains....souvenirs, souvenirs d'il y a bien des années pour certains. Bonne journée à tous les trois A+
Manche, Atlantique, Méditerranée. La France métropolitaine compte presque 6.000 kms de côtes. De quoi abriter mille petits ports de plaisance, de pêche et quelques grands ports industriels. La rédac' a voté pour ses préférés. Voici notre classement des plus beaux, des plus charmants ou des plus extraordinaires.
Le Port De Barfleur - Manche (Basse- Normandie)
Morte-eau dans le port d’échouage de Barfleur. Il se vide et se remplitau rythme métronomique de la marée. Les bateaux de pêche professionnelsreposent sur leurs béquilles, tandis que les plus petites unités sont couchées sur le flanc. Jadis havre prisé des Romains, puis des Vikings, avant de devenir le plus important port du Cotentin au Moyen Âge – grâce aux ducs de Normandie, alors possesseurs du royaume d’Angleterre... Barfleur se partage aujourd’hui entre une activité touristique et une vocation de pêche. Les « mouliers » et les caseyeurs voisinent avec les plaisanciers. Voir aussi: http://www.normandie-tourisme.fr/decouvrir/les-incontournables/les-autres-incontournables/barfleur-214-1.html -- Le Port De Menton - Alpes-Maritimes (PACA)
216 jours de soleil par an. Qui dit mieux ? Juste avant la frontière italienne, la Côte d'Azur nous réserve un ultime joyau... Menton. La ville essaime les maisons colorées entre mer et montagne, mariant style baroque et Belle Époque, jardins paysagers et ruelles médiévales. Vues du vieux port, les maisons évoquent un panier rempli d'oranges, de mandarines... Et de citrons ! Une analogie parfaitement appropriée pourla capitale du citron. La Fête Du CitronAu programme de cette manifestation phare de la Côte d'Azur : fanfares, saltimbanques, chars et agrûmes à tous les étages ! Voir aussi : Tous à Menton pour la Fête du Citron
Le port De La Rochelle - Charente-Maritime (Poitou-Charentes)
Le chenal de l'avant-port, entre la tour Saint-Nicolas (à droite) et la tour de la Chaîne (à gauche). Certainement l'une des entrées de ports les plus impressionnantes du monde. Cet imposant ensemble médiéval servait à la défense de la ville. La tour dela Chaîne tire d'ailleurs son nom de la colossale chaîne qui était tendue, 19 heures sonnées à la Grosse Horloge, à l'entrée du port, afin de se protéger des trafics et attaques nocturnes Une troisième tour (à gauche ci-dessous), la tour de la Lanterne se trouve un peu en retrait de l'entrée du port. La vue depuis chacune des tours, offre un panorama exceptionnel sur la ville, le vieux port et à l'horizon le fort Boyard et les îles d'Aix, Oléron et Ré. Voir aussi:http://www.portlarochelle.com/
Les 3 Ports De Douarnenez - Finistère (Bretagne)
Le vieux port du Rosmeur (photo), le Port-Rhu et le port de pêche. La ville de Douarnenez compte trois ports. Pas étonnant quand on sait que son histoire est intimement liée à la mer et notamment à l'épopée de la sardine. Son site naturel des Plomarc'h, situé à quelques pas du port du Rosmeur abrite un des plus importants sites archéologiques industriels gallo-romain du nord de l'Europe. C'est là qu'il y a 2 000 ans, était produit le garum, un condiment à base de sardines, de saumure et d'aromates. Très appréciée dans l'Empire romain, il semble qu'il servait d'assaisonnement à toutes sortes de plats et était assez proche en goût du nuoc-mâm. Le Festival Temps fêtePendant son festival maritime, Douarnenez accueille bateaux traditionnels (voir photo) et spectacles, pendant 6 jours. L'évènement a lieu en juillet au Port du Rosmeur. Voir aussi:http://www.finisteretourisme.com/douarnenez-ville-aux-trois-ports
Le Port De Honfleur - Calvados (Basse-Normandie) Le cœur de ville, c'est « l’Enclos ». Murailles et fossés en eau ont disparu, mais pour le reste, rien a changé ou presque depuis les XVIIe et XVIIIe siècles. Les quais bordant le Vieux Bassin sont peuplés de galeries de peinture. Ci-dessus, le quai Sainte-Catherine. Les hautes et étroites maisons composent un ensemble architectural peu banal. Érigées sur l'ancienne contrescarpe du fossé du XVIIe siècle, elles présentent une importante différence de niveau entre le côté quai et, à l'arrière, la rue du Dauphin. Voir aussi: http://www.ot-honfleur.fr/decouvrir/cote-mer/les-ports/
Le Port De Collioure - Pyrénées-Orientales (Languedoc-Roussillon)
Le village de Collioure affiche une harmonie rare. La petite baie, soulignée par le château et l’ancien phare fortifié, devenu clocher d’église, ne se contente pas d’abriter des barques catalanes et des plages bondées durant l’été. Elle protège aussi un noyau villageois aux maisons pastel, des rues hautes et basses à balcons fleuris, battues par la tramontane et la marinade, témoins d’une activité jadis florissante... La pêche aux anchois. L’intimité méditerranéenne du village ne pouvait pas échapper aux artistes. Dans le sillage de Paul Signac, Matisse, Derain, Max Jacob, Dufy et tant d’autres débarquent à Collioure dès le début du XXe siècle. Ils sont subjugués par la couleur, au point que Matisse et Derain y inventeront, l’été 1905, le fauvisme, art pictural défini par sa « violence » chromatique. Voir aussi : Côte Vermeille : grand spectacle littoral
Le Port De Plaisance De Calvi - Haute-Corse (Corse)
Golfe cerclé de montagnes, plage de sable blanc de 5 kilomètres, marine et port de plaisance protégés par la fameuse citadelle , Calvi se présente comme un bijou dans son écrin. Autour du port de plaisance – le plus important de l'île avec 450 postes à quai, se concentre l'animation estivale et nocturne de la ville. Le quai Landry, avec ses terrasses de cafés, de restaurants et ses boutiques, tranche avec les ruelles paisibles qui montent à la citadelle. Voir aussi : Calvi, le long du golfe clair
Le Vieux-Port De Marseille - Bouches-Du-Rhône (PACA)
Depuis une vingtaine d'années, Euroméditérranée remodèle la façade maritime et la cité a remporté le titre très envié de « capitale européenne de l'année 2013 ». De gigantesques travaux se sont déployés depuis la Joliette jusqu'au Vieux-Port ont transformé la façade maritime de Marseille, rendant aux Marseillais ce bout de littoral collé au centre-ville. Entre le Fort Saint-Jean, forteresse emblématique de la ville, et le fameux MuCEM, une passerelle aérienne relie désormais symboliquement le passé àl'avenir. Quant au Vieux-Port lui-même, ses quais, depuis la mairie, côté Rive-Nord, jusqu’à la place aux Huiles, Rive-Neuve ont été entièrement rénovés. Une large promenade semi-piétonnière, pavée de granit et ornementée d’éclairages soignés symbolisant de grands mâts de voiliers rend la promenade autour du port fort agréable. Voir aussi : La vie nouvelle du vieux Marseille
Le Miroir Aux Oiseaux De Martigues - Bouches-Du-Rhône (PACA)
Martigues est naturellement gâtée par la géographie. En trois quartiers distincts – Ferrières, l’Île, Jonquières – elle s’ouvre tant du côté Camargue que vers la Côte Bleue. Si elle n’est plus le paisible village de pêcheurs d’autrefois – Martigues a su préserver son charme de gros village lacustre. Dans le quartier del’Île, le Miroir aux oiseaux constitue un décor urbain enchanteur. C'est là que le canal Saint-Sébastien rencontre celui de Galliffet, pour rejoindre ensuite l'étang ou la mer. Ce splendide point d'eau, décoré d'une flottille de pointus aux voiles latines et bordé par de vieilles demeures de pêcheurs en plein centre-ville, est un véritable tableau de maître, classé depuis 1942. Voir aussi : Martigues : la Venise provençale
Port-Racine - Le Plus Petit Port De France - Manche (Basse-Normandie)
Port-Racine, autoproclamé plus petit port de France ( 800m2 de superficie) se situe entre Saint-Germain-des-Vaux et Omonville-la-Rogue. Sur cette portion du cap de la Hague, l'atmosphère se fait quasi-balnéaire. Les maisons s'entourent de jardinets, des boules d'hortensias mauves surlignent les clôtures réveillant le gris du granit. La côte arbore alors des airs irlandais. C'est là qu'au revers d'une colline surgit ce petit port de poche. Les 27 bateaux de pecqueus (« pêcheurs ») dodelinent du mât, amarrés par des cordages suspendus. Voir aussi: http://www.lahague-tourisme.com/decouvrez/les-sites-naturels/port-racine
Le Port De Ciboure - Pyrénées-Atlantiques (Aquitaine)
Si la baleine et la morue ont fait le bonheur du port de Saint-Jean-de-Luz - Ciboure , le thon et d'autres espèces continuent de nourrir les marins et la pêche tient toujours une place essentielle dansle premier port de pêche basque français. Près dune centaine de marins et une quarantaine de navires sont rattachés au port. Tout ou partie de leur prise sont vendues à la criée de Ciboure. Plus de 90 espèces sont pêchées chaque année, aux premiers rang desquelles on trouve les merlus, thons germons et maquereaux. Voir aussi:http://www.ciboure-paysbasque.com/il_etait_une_fois/port_et_peche.php
Le Port Du Havre : Le Mammouth Des Ports Marchands Français - Seine-Maritime (Haute-Normandie)
Sur la rose des vents des ports, Le Havre occupe une place de choix. Il y a près de 10 ans, Port 2000 voit le jour. Ce port marchand en eau profonde ultramoderne est le premier port à conteneurs de France, capable d'accueillir les plus grands navires du monde. Une Cité, Une Inscription En Béton . La cité se structure autour du centre-ville, de la mer et du port. Une trame orthogonale organise la cité en îlots réguliers. Tout en béton, qui plus est apparent... Un tour, le nez en l'air, suffit pourtant à se convaincre de l'esthétisme moderne du Havre. Avant, on disait du Havre que c'était une ville grise,triste et froide. Depuis, l'inscription au patrimoine mondial de l'Unesco est passée par là, consacrant en 2005 l'architecture de la reconstruction signée du maître du béton armé Auguste Perret. Voir aussi:http://www.haropaports.com/fr/le-havre
Le Port De Saint-Tropez - Var (PACA)
Si Saint-Trop' attire près de 6 millions de visiteurs annuels, le village n'en est pas pour autant dénaturé. Le spectacle qu'offre le vieux port écarte d'emblée cette idée. Les façades pastel des maisons composent un charmant tableau que ne parvient pas à gâcher l'alignement des yachts rutilants. Pour ceux que le luxe ostentatoire dérange, direction les ruelles du vieux port où, surprise, le silence se fait, même l'été. Voir aussi : Saint-Tropez, décor de films de légende
La Pointe Courte À Sète - Hérault (Languedoc-Roussillon)
Monde à part, village dans la ville, le quartier de la Pointe-Courte donne sur l’étang de Thau. Ce quartier n'était à l'origine constitué que de cabanes de pêcheurs, construites de façon anarchique, même pas reconnues officiellement par la municipalité. Si des petites maisons à un étage ont remplacé une à une les vieilles cabanes, la Pointe-Courte a conservé son état sauvage au bord de l'étang, avec un alignement de cabanons de pêcheurs faits de bric et de broc. Un Quartier MythiqueLe quartier est devenu quasi mythique depuis que la cinéaste Agnès Varda lui consacra un film éponyme en 1954, considéré comme annonciateur de laNouvelle Vague. Mais qu'a-t-il donc, cet endroit, pour exacerber autant l'imaginaire ? AgnèsVarda fut, dit-elle, fascinée par « la lumière écrasante » de ce « quartier insolite ». Voir aussi : La Pointe Courte à Sète : terre mythique
Le Port De Paimpol - Côtes-d'Armor (Bretagne)
L'image historique du port de Paimpol souffre d'une vision un peu réductrice, entretenue par des œuvres comme La Paimpolaise de Théodore Botrel et le Pêcheur d'Islande de Pierre Loti. Le port costarmoricain cache bien d'autres aspects que celui de port funeste, d'où nombre de marins prirent la mer pour ne jamais en revenir. Pour connaître le Paimpol authentique, la meilleure des manières est encore d'y venir pendant le Festival du chant marin. Crée pour entretenir la tradition des chants qui servaient autrefois à rythmer les manœuvres faires à la force des bras, il a élargi son cadre pour devenir aussi le Festival des musiques des mers du monde. Le Festival Du Chant Marin. Toutes les années impaires à la mi-août, Paimpol accueille une flottille de voiliers anciens qui servent de support maritime au festival où nombre de spectacles se tiennent dans le port, les bateaux servant de scène. Voir aussi:http://www.ville-paimpol.fr/port-de-plaisance/
Le Port-Olona, Les Sables-d'Olonne - Vendée (Pays De La Loire)
En 1979, avec le développement de la plaisance, la ville décide la construction d'un port dédié aux bateaux de plaisance. Depuis 1988 et ledoublement de sa capacité pour atteindre 1100 places, Port-Olona est le plus grand port de plaisance de Vendée. Il est notamment connu pour être le port d'accueil de grandes courses nautiques comme le Vendée Globe. Au premier plan, une flottille d'Olonnois, petits voiliers traditionnels des Sables d'Olonne pour la pêche côtière à la sardine. Voir aussi : Les Sables-d'Olonne, la belle océane
Le Port De Sanary-Sur-Mer - Var (PACA)
Entretenus avec le plus grand soin, les pointus de Sanary-sur-Mer, barques de pêche, attirent tous les amoureux de voile traditionnelle méditerranéenne. À voir ces adorables barques, l'appel du large vous prend ! Elles occupent le quai d'honneur du port de Sanary. En arrière-plan, on aperçoit le clocher de l'église Saint-Nazaire. Voir aussi: http://www.recoin.fr/tourisme/port+de+sanary.htm
N°1 Des Ports De Pêche En France : Le Port De Boulogne-Sur-Mer - Pas-de-Calais (Nord-Pas-de-Calais)
Près de 150 bateaux de pêche sont rattachés au port de Boulogne-sur-Mer, faisant de cette véritable plaque tournante du marché international de la pêche, le premier port de pêche français. Son charme est certes plus industriel mais les amateurs de grands ports marchands ne peuvent qu'admirer ce grand port du Nord-Pas-de-Calais. Voir aussi:http://boulogne-marina.fr/
Le Port De Pêche D'Ajaccio - Corse-du-Sud (Corse)
Si la Corse était un puzzle, Ajaccio en serait la pièce la plus colorée. C'est sur ces rivages que de riches touristes européens, séduits par la douceur du climat ajaccien, venaient en villégiature dès la seconde moitié du XIXe siècle. Henri Matisse séjourna dans la ville en 1898. Ébloui par la lumière corse, lemaître du fauvisme peignit ici une cinquantaine de tableaux. Le port de pêche Tino-Rossi et le quai Napoléon : les deux célébrités de la ville réunies ! Barques et filets rouges composent un tableau charmant, même si les pêcheurs de langoustes et de corail se comptent désormais sur les doigts de la main. Voir aussi : Ajaccio, cité impériale
(Ex Aequo) - Port-Grimaud dans le Golfe de Saint-Tropez - Var (PACA)
Village artificiel imaginé dans les années 1960 par l'architecte alsacien François Spoerry, Port-Grimaud ne ressemble en rien à son jumeau, Grimaud, village perché 6 petits kilomètres plus loin. L'idée de départ était de construire un lieu de vie où il serait possible d'amarrer son bateau devant sa maison. D'inspiration vénitienneet provençale, l'architecture de cette cité idéale est un incroyable mélange où chaque maison est unique et colorée. On se croirait en Grèce, en Louisiane et à Portofino tout à la fois. Artificiel ? Bien sûr, mais l'ensemble réussit à avoir un cachet fou, bien loin du kitsch d'un parc Disney. Voir aussi:http://www.grimaud-provence.com/fr/decouvrez/cote-port-grimaud/
(Ex Aequo) - N°1 Des Ports De Plaisance D'Europe : Port-Camargue - Gard (Languedoc-Roussillon)
Le port de Port Camargue est quasiment une ville sur l'eau ! Construit en 1969, sa forme inédite s'apprécie mieux vue du ciel. Il accueille près de 5 000 bateaux à l'année. Des places très chères puisqu'il faut parfois attendre jusqu'à 10 ans pour espérer avoir une place à l'année. On ne peut s'empêcher de penser à Port-Grimaud en voyant le village d'en haut. Ici aussi, toutes les habitations sont construites de manière à faire face à la mer... Voir aussi:http://www.portcamargue.com/
Ce commentaire a été modifié le 14/04/2018 à 09:30
Le figuier des banians ou banian de l'Inde, est un arbre appartenant au genre Ficus de la famille des Moracées.
Il doit son nom à la caste brahmanique des marchands, les banians. La graphie anglaise banyan est souvent utilisée.
C'est une espèce voisine du figuier qui peut se développer en arbres géants pouvant couvrir plusieurs hectares. Il peut avoir jusqu'à 350 gros troncs et 3 000 petits.
Il est originaire de l'Inde, du Pakistan et du Sri Lanka, mais a été aussi importé dans d'autres régions du monde.
Le premier banian des États-Unis a été planté par Thomas Alva Edison à Fort Myers en Floride.
Le banian commence comme épiphyte d'un autre arbre, où un oiseau mangeur de figue dépose la graine. Il émet des racines aériennes depuis les branches, qui se développent en pleines tiges une fois qu'elles touchent terre, ce qui permet à l'arbre de se répandre dans un grand secteur.
Cette espèce fait partie des figuiers étrangleurs.
Le plus gros figuier des banians – le « grand banian » – se trouve au jardin botanique de Howrah, près de Calcutta en Inde. Sa circonférence est de 412 m, soit 131 m de diamètre.
Cette espèce peut également se développer à partir du sol comme des arbres ordinaires.
La cigarette est un vrai fléau. Pour notre santé mais également pour l'environnement. En effet, les mégots de cigarettes représentent un million de déchets au sol. Nettoyer les villes de ces déchets coûte cher. Alors, pour recycler les mégots, une jeune ingénieure de 25 ans, Alice Comble, a eu une idée très...ingénieuse.
Dans les colonnes du Monde, l'étudiante aux Mines-Télécom Lille-Douai s'explique : « On s’est rendu compte que les mégots de cigarettes étaient le premier déchet mondial, qu’un mégot détient 4 000 substances toxiques et pollue jusqu’à 500 litres d’eau. Une ville comme Paris dépense 5 000 euros par jour pour leur enlèvement, sans compter les frais d’incinération ni ceux liés à la dépollution des eaux usées. »
Alice Comble s'est associée à Solène Cormont, une étudiante en linguistique, qui s'est formée elle-même au design. À elles deux, elles donnent vie auprojet « Borne To Recycle » qui se voit attribuer le Prix du public au concours de l'ingénierie du futur de Syntec-Ingénierie. Alors que les mégots peuvent déjà être recyclés en mobilier ou en plaques de construction, les deux fondatrices du projet, ont eu une autre idée, sur un autre model économique puisque recycler 1 kilo de mégots revient à 10 euros.Alors elles ont pensé à un la « gamification », en créant GreenMind. Concrètement, chaque mégot recyclé en le déposant dans une borne penséepar Alice et Solène, donne accès à des points que l'on pourra transformer en argent qu'il sera possible de reverser à une association.
Déjà testés à Lille, les deux prototypes ont remporté un franc succès avec 46% de mégots en moins dans un rayon de 10 kilomètres. Les premières bornes apparaîtront à l'été 2018, à Lille.
CLIC......... http://bit.ly/2GcyhHi
LE CANCRE ET L'ARTISTE
Né le 14 avril 1912 à Gentilly (Val d'Oise) dans une famille de petits
bourgeois toute vouée à la cause de l'entreprise familiale de plomberie,
Robert Doisneau passe une enfance difficile dans une ambiance imprégnée
par des valeurs rigides de sérieux et d'application . Sa scolarité
n'est pas non plus un long fleuve tranquille au sein de la petite école
communale de Gentilly et c'est avec un grand soulagement que son
entourage le voit réussir le concours d'entrée à l'école Estienne en
1925. A défaut d'être ingénieur, ce qu'ambitionnait l'ensemble de sa
famille, il se destine alors à être graveur lithographe. Il obtient son
diplôme de graveur en 1929, mais la rigidité d'un travail extrêmement
minutieux qui l'oblige parfois au confinement et à la solitude lui
impose rapidement de choisir un palliatif extérieur à des occupations
professionnelles qui parfois l'assomment. C'est la photographie qui lui
offre alors l'opportunité d'exprimer ses goûts et son penchant pour
l'illustration de la vie citadine. Il n'a pas 20 ans quand
officiellement sa carrière ' professionnelle ' de photographe commence à
la sortie du cour Estienne
Nous sommes en 1931. Pas encore connu pour son travail, loin s'en faut,
Robert Doisneau est tout de même suffisamment apprécié par la profession
pour que l'année suivante soit pour lui déjà une année de grandes
ambitions : le journal ' EXCELSIOR ' si bien pensant, lui offre
l'opportunité d'éditer son premier reportage sur ' le marché aux puces '
( !), deux pages sans prétention mais qui lui permettent d'affirmer sa
technique et d'affiner son regard toujours à l'affût de nouvelles scènes
de rue.
Hélas, Robert Doisneau n'est pas carriériste. Embauché dans les usines RENAULT de Billancourt comme photographe industriel en
1934, il est licencié cinq ans plus tard pour cause de ' retards répétés
'. Ce n'est pas que Robert Doisneau soit un perturbateur et un mauvais
élément mais sa démarche doit toujours être liée à une certaine
indépendance et il lui parait difficile de s'imposer des contraintes
notamment d'horaires pour arriver finalement au même résultat. Peu
importe, l'essentiel dans cette petite aventure, c'est qu'il ait appris
qu'il n'est pas fait pour cette vie là.
C'est donc un peu par la force des choses mais sans trop s'en plaindre qu'il devient photographe
illustrateur indépendant au cours de l'année 1939. Il rencontre alors
Charles Rado, le fondateur de l'agence RAPHO et surtout obtient au cours
de la même année sa première commande : un reportage sur la descente de
la Haute Dordogne en canoë, reportage qu'il ne pourra mener à son terme
en raison des événements internationaux dramatiques.
Nous sommes en 1940, La guerre survient, violente et insensée. Engagé comme simple
soldat pour la défense de son pays, Robert Doisneau continue après le 10
mai cette action, toujours modestement, au sein de la résistance. Il
n'en oublie pas pour autant la photo et se fait illustrateur en 1942
pour l'ouvrage sur le monde scientifique de Maximilien Vox : ' les
nouveaux destins de l'intelligence française '. Il rencontre également
deux ans plus tard, Maurice Baquet, alors que prend fin la guerre en
France. Leurs destins se croiseront à nouveau des années plus tard.
LES ANNEES DE CONFIRMATION
Après cet intermède malheureux pour tous mais qui lui aura permis de se faire
connaître des milieux littéraire et photographique par son action dans
la résistance et les diverses contacts qu'il fut amené à prendre, Robert
Doisneau commence à être un auteur remarqué, il abandonne d'ailleurs
pour un temps son statut de photographe indépendant en 1945 pour
rejoindre l'agence ' ALLIANCE PHOTO ', mais cela ne dure pas.
Ses rencontres avec Blaise Cendrars, Henri Cartier-Bresson et Pierre Betz
sont alors déterminantes et montrent un véritable intérêt de la
communauté intellectuelle pour son travail. Il effectue d'ailleurs pour
ce dernier et pour la revue ' LE POINT ' une série de reportages qui le
conduisent tout naturellement aux portes des plus grandes agences et
notamment à celle de l'agence RAPHO à laquelle il adhère en 1946.
L'année 1946 est alors une grande année qui l'amène à faire de nombreux
déplacements pour l'hebdomadaire ' ACTION ' et également pour le
magazine ' REGARDS ' en Yougoslavie. Il se lie d'amitié avec Jacques
Prévert, côtoie Robert Giraud, Raymond Grosset et Pierre Couriade.
Chacun d'entre eux participera à sa manière à l'œuvre créatrice de
Robert Doisneau. Ces relations de travail et son engagement pour la
photographie au cours de ces deux premières années d'après guerre sont
naturellement récompensés, il obtient le prix KODAK en 1947 et d'auteur
remarqué, il devient alors un acteur essentiel dans le milieu de
l'illustration photographique tant à la mode au cours de cette période.
Victime quelque peu de son succès, Robert Doisneau ne peut alors refuser un
engagement très intéressant avec la revue ' VOGUE '. C'est ainsi qu'il
se retrouve à immortaliser les jet setters et célébrités de l'époque
(notamment Orson Welles), personnalités pour lesquelles parfois il n'a
pas une vive affection.
Il restera sous contrat avec la maison ' VOGUE ' jusqu'en 1952. Mais cette période ne lui fait pas oublier ces
premiers amours et une grande partie de son œuvre est alors exposée en
1951 au ' muséum of modern art ' de New York aux cotés des plus grands :
Willis Ronis, Brassaï ou Izis.
En 1956, le prix NIEPCE vient couronner une décennie ' Doisneau ' incontournable qui lui a permis de
s'exprimer aussi bien au niveau national par la parution de 6 livres en
collaboration avec des écrivains de renom qu'au niveau international par
la qualité de ses images et l'excellence de ses expositions.
LES ' 30 ' SUIVANTES
Inutile de dire que Robert Doisneau n'a de cesse, au cours des années
suivantes, d'être ' présent aussi bien sur les présentoirs ' des
librairies que dans le milieu des professionnels de l'image. Pas moins
de 32 livres sont édités au cours de cette longue période, pour la
plupart en collaboration avec de grands écrivains, il devient alors l'un
des photographes les plus prolifiques de sa génération.
Mais, bien que ces ouvrages soient connus dans le monde entier, il n'oublie
pas d'être curieux d'autres horizons. Outre de multiples expositions et
rétrospectives à travers le monde : à Chicago (' Art Institute '),
Rochester (' Georges Eastman House ') ou par exemple New York (' Witkin
Gallery '), 1960 est une année de découverte des Etats-Unis qu'il
parcours alors d'est en ouest, et huit ans plus tard, grâce au journal '
LA VIE OUVRIERE ', il part découvrir l'U.R.S.S.. Mais le retour en
France est souvent un plaisir pour lui.
En 1971, il est l'invité des musées régionaux au cours d'un tour de France remarqué aux cotés de
Jacques Dubois et Roger Lecotté avant de se voir immortalisé sur la
pellicule grâce au talent de François Porcile. Le film ' le Paris de
Robert Doisneau ' sort au cours de l'année 1973. Cela ne sera alors pas
sa première expérience cinématographique puisque nous le voyons à
nouveau face à la caméra en 1979 pour le film ' 3 jours, 3 photographes '
de François Moscowitz avec Jean-Loup Sieff et Bruno Barbey et en 1981
pour le film ' poète et piéton ' de François Porcile à nouveau.
Entre-temps, il est invité aux rencontres d'Arles (édition 1975) preuve
qu'il est alors incontournable.
Robert Doisneau aborde les années 80 avec la tranquillité d'un homme maître de son art. En 1983, il obtient
le grand prix national de la photographie et au cours de la même année,
il rencontre Sabine Azema sur le tournage du film de Robert Tavernier '
un dimanche à la campagne '. De cette rencontre naît, entre les deux
artistes, une grande amitié.
En 1984, il parcourt le territoire français à la recherche des ' nouveaux paysages urbains ' pour la
mission photographique de la D.A.T.A.R. et dans un style bien différent,
il se retrouve, au cours de l'année 1985, à réaliser des portraits de
célébrités pour le journal ' FEMME ' sans vraiment y prendre un grand
plaisir.
En 1986, c'est cette fois ci la chaîne de télévision ' Antenne 2 ' qui lui demande de réaliser un film vidéo, ce dernier n'aura
d'ailleurs pas un grand succès mais cette expérience lui donnera de
nouvelles occasions de s'exprimer par la suite . Il obtient, également
cette année là, le prix BALZAC. Il réalise son deuxième film vidéo '
contact ' en 1990, cette fois ci pour le compte de la ' Sept ' et de '
F.R.3
Les deux dernières années de sa vie sont marquées par la sortie de deux films lui rendant hommage ; le premier ' bonjour, monsieur
Doisneau ', réalisé par Sabine Azema, sort en 1992 alors que Gentilly,
sa ville natale, fête ses 80 ans à la ' maison Robert Doisneau ' ; le
deuxième ' Doisneau des villes, Doisneau des champs ' réalisé par Pierre
Cazals sort en 1993. Lui-même, pas en reste, réalise au cours de ces
deux années, deux films vidéo : ' question de lumières ' en
collaboration avec Alexan et ' les visiteurs du square '.
Les deux dernières années de sa vie sont hélas également marquées par le
triste et trop médiatisé procès du ' baiser de l'hôtel de ville '
(photographie prise en 1950). Cette affaire de droit à l'image laissera
Robert Doisneau très amer et désabusé. C'est un artiste déjà très
fatigué par une vie certes bien remplie mais peut-être aussi par
l'énorme déception de cette mauvaise ' farce ' qui disparaît le 1er
avril 1994 à Paris.
Photographe des ' petites personnes ', Robert Doisneau au même titre que Henri Cartier-Bresson aura été l'un des plus
grands photographes du 20ème siècle. Très proche des gens et connu pour
son énorme gentillesse, il aura immortalisé avec douceur, réalisme et
parfois humour 60 ans de la vie des français sans aucune prétention mais
avec une telle passion qu'aujourd'hui et pour longtemps encore, son
travail fait référence
***********
Simone de Beauvoir naît le 9 janvier 1908. Ses parents occupent alors un confortable appartement
boulevard du Montparnasse. Son père, George Bertrand de Beauvoir a
étudié le droit mais cet avocat se passionne moins pour le prétoire que
pour les salons mondains et surtout le théâtre ; il aurait voulu être
acteur. Il épouse Françoise Brasseur, fille d'un riche banquier de
Verdun, élevée au Couvent des Oiseaux, de sept ans sa cadette. La
famille Beauvoir possède une propriété en Limousin où Simone passera de
nombreuses vacances. Toute sa vie l'immersion dans la nature lui restera
indispensable, elle aura la passion des paysages, en particulier ceux
qu'on gagne à la force du pied, au cours de marches à la limite de
l'exploit. En 1914, son père est envoyé sur le front mais victime d'un
malaise cardiaque, il revient à Paris, au ministère de la Guerre,
jusqu'en 1918. La perte des emprunts russes ruine la famille. Ils sont
obligés de déménager dans un logement plus exigu, rue de Rennes. Réduits
à de petits métiers aléatoires, mal payées, George comprend qu'il ne
pourra pas doter ses filles
Simone a très tôt le goût de lecture, que suit le désir d'écrire. Vers 8 ans,
elle rédige La Famille Cornichon : on s'extasie. En 1910, naît sa sœur,
Hélène dite Poupette. A 5 ans et demi, Simone entre au Cour Désir,
fréquenté par les filles de la bonne bourgeoisie catholique du 6e
arrondissement ; elle y restera jusqu'à l'âge de 17 ans. En 1917, elle y
rencontre Elisabeth Lacoin, dite Zaza. S'ensuit une amitié passionnée
qui durera jusqu'au décès de celle-ci le 25 novembre 1929. En 1924, elle
obtient avec mention bien la première partie de son baccalauréat. En
1925, elle passe avec succès la seconde partie, à la fois en philosophie
et en mathématiques élémentaires. L'été 1926, tous ses examens réussis,
Simone décide de se spécialiser en philosophie.
En 1927, elle rencontre Jean-Paul Sartre, son aîné de trois ans, normalien, par
l'intermédiaire de René Maheu. C'est ce dernier qui va lui donner le
surnom de Castor (Beaver en anglais signifie « castor »). En 1929,
Sartre et Beauvoir passe l'agrégation. Sartre arrive premier (il avait
échoué une première fois) et Beauvoir, deuxième. Paul Nizan arrive 5ème ;
Maheu est recalé. La même année, commence aussi sa relation amoureuse
avec Sartre. Ils font un pacte : ils se jurent la fidélité d'un « amour
nécessaire » sans s'interdire de vivre par ailleurs des « amours
contingentes ».
En octobre 1931, elle est nommée professeur de philosophie à Marseille. Elle exercera en divers lieux pendant 12 ans.
En 1935, elle se lie d'amitié avec une élève, Olga Kosakievicz pour
laquelle Sartre conçoit une passion non payée de retour. L'aventure de
ce trio trouvera une transposition romanesque dans L'Invitée. Le «
couple » devient « trio », forme qu'il conservera, avec toutes sortes de
variantes, pendant les quelques 8 à 10 années de relations amoureuses
sexuelles entre Beauvoir et Sartre
Cependant, sa vocation d'écrivain reste au centre de la vie de Simone de Beauvoir : elle tente au cour de
ces années de raconter la mort de Zaza, elle veut nourrir de son vécu
des fictions distanciées. Après plusieurs tentatives infructueuses, elle
achève en 1938 Primauté du spirituel, qui n'est pas compris, est refusé
par Gallimard et Grasset, et ne sera publié qu'en 1979 puis en 2006,
sous le titre : Anne, ou quand prime le spirituel. Elle y dénonce à
travers cinq portraits de jeunes femmes, à la fois autonomes et reliés
discrètement entre eux, l'oppression du spiritualisme et certains pièges
de la mauvaise fois. En 1936, elle est nommée au lycée Molière, Sartre à
Pasteur, en 1937. Ils habitent le même hôtel à Montparnasse, mais dans
des chambres séparées pour avoir « tous les avantages d'une vie commune,
et aucun de ses inconvénients ». Simone de Beauvoir s'installe des
journées entières dans des cafés pour écrire, à la Coupole, au Flore,
aux Deux-Magots
En septembre 1939, Sartre est mobilisé. En juin 1940, Sartre est fait prisonnier, envoyé en Allemagne. Paris est occupé.
Simone de Beauvoir qui avait suivi l'exode en juin, regagne vite la
capitale où elle demeure à son poste au lycée Camille-Sée. Avec son
traitement, elle fait vivre en partie sa famille et plusieurs amis sans
ressources. Sartre revient de captivité en mars 1941.
On peut dater d'août 1943 la naissance de Simone de Beauvoir écrivain. Avec la
parution de L'Invitée, elle entre dans ce monde de la littérature auquel
elle aspirait depuis sa jeunesse. Librement inspirée du trio
Sartre-Olga-Castor, ce roman porte un regard nouveau sur un sentiment
qui ne l'est pas : la jalousie. Reçu favorablement par la critique de
tous bords, le roman se vend bien. Elle fait de nouvelles connaissances :
Albert Camus, Michel Leiris, Raymond Queneau. Puis Giacometti, grand
ami, et Cocteau, plus lointain, qui recommandera Jean Genet.
Après la guerre, Simone de Beauvoir et Jean-Paul Sartre vivent à la mode de
Saint-Germain et de l'existentialisme : ce n'est pas seulement une
pensée mais un mode de vie libertaire, noceur et anticonformiste. Sartre
est en pleine gloire ; on commence à s'intéresser à Simone, comme sa
compagne. En octobre 1945, Sartre fonde avec Simone de Beauvoir une
revue de réflexion : Les Temps Modernes. La revue aborde sur tous les
thèmes de l'actualité post-guerre : politiques, culturels, littéraires
... Jean-Paul Sartre en est le directeur-fondateur
En janvier 1947, Beauvoir part faire une tournée de conférences aux USA qui durera
jusqu'au 18 mai. Elle rencontre l'écrivain Nelson Algren avec qui elle
entame une passion amoureuse. En dehors de leurs voyages
transatlantiques, ils s'écrivent régulièrement. La correspondance durera
17 ans. Chaque année, ils vont se retrouver en Amérique ou en Europe.
Nelson Algren lui demandera de l'épouser. Elle refuse l'exil et le
renoncement à son œuvre, à ses amis. Publiées en 1997, les 304 Lettres à
Nelson Algren font partie intégrante de cet amour. On découvre dans
cette correspondance une tout autre Simone de Beauvoir, que celle, «
virile », un peu raide et « auto-contrôlé » des Mémoires. Une des
particularités de ses lettres : elles sont écrites en anglais, ce qui
favorise peut-être la spontanéité, la « levée de censure » lorsque l'on
s''exprime dans une autre langue. Elle écrit presque tous les jours à
son « bien-aimé », « son amour », « son chéri » ... Elle est « sa femme
», « son amante », « son épouse ». Elle portera religieusement toute sa
vie la bague- alliance qu'il lui a offerte. Elle découvre avec Nelson
pour la première fois de sa vie « un amour vrai, total, l'amour où le
cœur, l'âme et le corps, ne font qu'un » ; elle dit qu'elle n'en
connaîtra plus d'autre. (Il y aura encore en 1952 Claude Lanzmann)
Renonçant à vivre à l'hôtel, Simone de Beauvoir s'installe dans un petit
appartement près de Notre-Dame. Elle y reçoit Algren, lui fait connaître
ses intimes, ses amis, Paris. Elle l'entraîne en Provence, autour de la
Méditerranée. Mais en 1950, bien qu'il n'en dise pas un mot à Simone
qu'il laisse revenir à Chicago, il a décidé sans préavis de rompre, il
veut se marier mais Beauvoir refuse. Finalement, Algren réépousera la
femme dont il a divorcé. Simone de Beauvoir du coup a beaucoup plus de
temps pour jouir avec Sartre de leur alliance, confortée, si c'est
possible, par la fin de leurs respectives amours américaines. « Enfin,
nous allons commencer notre vieillesse heureuse », écrit-elle.
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A 23h45, le paquebot américain « Titanic » heurte un glacier au large de
Terre-Neuve dans l'Atlantique Nord. Le choc provoque un trou de 90
mètres de long de l'avant au milieu du bateau. Fleuron de la compagnie
maritime « White Star Line », le plus grand (269 mètres) et le plus
luxueux navire du monde était réputé insubmersible. Il sombre pourtant
dans l'océan quelques heures plus tard. La catastrophe entraîne la mort
de 1513 personnes en majorité des hommes et des passagers de troisième
classe qui n'ont pu embarquer sur le canots de sauvetage. Avec 2224
voyageurs à son bord, le « Titanic » ne possède que 1178 places sur les
canots. Le navire « Carpathia » sauvera dans la nuit 711 personnes. Le «
Titanic » avait quitté Southampton en Angleterre le 10 avril, il devait
arriver à New-York le 16
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1900
Ouverture de l'Exposition universelle de Paris
Organisée entre la Place de la Concorde et du Champ-de-Mars, l'exposition
accueille des pavillons somptueux. Elle rend hommage au siècle qui
s'achève et célèbre le nouveau qui s'annonce riche en découvertes et en
progrès techniques.
Le 14 avril 1900, le président Loubet inaugura donc un ensemble impressionnant de constructions provisoires ou
définitives. L'exposition s'étendait sur tout un quartier de Paris
couvrant les Champs-Elysées, le Trocadéro, l'esplanade des Invalides et
le Champ-de-Mars, avec une annexe à Vincennes. Chaque nation invitée
avait élevé, en bordure de la Seine, un pavillon évoquant son patrimoine
monumental. Les pavillons des colonies étaient, eux, dressés sur la
colline du Trocadéro.
Les traces architecturales de l'Exposition de 1900 sont encore bien visibles dans le paysage parisien : le pont
Alexandre III construit à cette occasion, avec sa remarquable
perspective sur les Invalides, mais aussi le Grand et le Petit Palais,
bâtis sur l'emplacement de l'ancien Palais de l'Industrie, et qui
bordent encore aujourd'hui l'Avenue des Champs-Elysées
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1929
Départ du premier Grand Prix automobile de Monaco
La Principauté de Monaco accueille l'une des plus anciennes courses automobiles sur le circuit automobile de Formule 1.
Le Grand Prix de Monaco, couru chaque année sur ce circuit, fut organisé
la première fois par Antony Noghes, un industriel de la cigarette
résidant à Monte-Carlo, sous les auspices du prince Louis II de Monaco
La course inaugurale fut remportée le 14 avril 1929 par William Grover-Williams, au volant d'une Bugatti.
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Si la postérité ne devait conserver du XIXe siècle que le souvenir d'un
seul homme, il serait juste que ce soit celui-là. Lincoln n'eut jamais
le souci d'embellir sa vie et ses actes. Les faits parlent d'eux-mêmes.
Une vie de droiture
Abraham Lincoln naît dans une cabane, au Kentucky, en 1809, dans un ménage de bûcherons illettrés.
malheurs familiaux, il apprend à lire et satisfait son goût
irrépressible pour l'étude et le droit.
En 1834, il se met à l'étude du droit. Il s'établit à Springfield, une petite ville de l'Illinois, et
y devient le modèle de l'avocat intègre et compatissant.
Plutôt laid de visage mais doté d'une voix envoûtante, Abraham Lincoln s'exprime
avec des mots compréhensibles de tous et un raisonnement d'une très
haute tenue. Cela lui vaut d'être élu le 4 août 1834 au Congrès de
l'Illinois dans les rangs des whigs (libéraux), un jeune parti qui
s'oppose au parti démocrate du président Jackson.
Le 3 août 1846, il est élu au Congrès fédéral de Washington. Manifestant courageusement ses
réticences à l'égard de la guerre contre le Mexique en 1847, qu'il juge
immorale, il doit renoncer à se représenter devant ses électeurs,
outrés par ses prises de position, et retrouve sans regret son cabinet
d'avocat.
Cependant, la publication en 1851-1852 du roman Uncle Tom's Cabin (La Case de l'Oncle Tom) relance le débat sur l'esclavage aux
États-Unis.
Le 30 mai 1854, le bill Kansas-Nebraska du sénateur démocrate Stephen Douglas autorise les électeurs de ces États à choisir
leur statut d'État libre ou esclavagiste.
La décision contrevient au «compromis du Missouri» qui avait établi en 1820 que les nouveaux États
seraient obligatoirement libres au nord de la Mason & Dixon Line et
esclavagistes au sud.
Sous le coup de l'indignation, Lincoln retourne à la politique et combat avec vigueur Stephen Douglas.
Il s'ensuit une scission de son parti, le parti whig, et la naissance, à
Philadelphie, le 14 juin 1856, d'un nouveau parti, le parti républicain,
partisan de contenir l'esclavagisme. Lincoln en devient le chef de file
dans l'Illinois.
Pour l'élection présidentielle de 1860, les démocrates se divisent (d'un côté les partisans du droit des États à
choisir leur régime, de l'autre les esclavagistes durs). Les
républicains choisissent Lincoln, qui, grâce à la division des
adversaires, est élu le 6 novembre avec seulement 40% des voix !
La guerre du droit et de l'unité
La Caroline du Sud décide dès le 20 décembre de faire sécession. Elle est
imitée par dix autres États qui veulent préserver l'esclavage et plus
encore leur civilisation agraire et aristocratique que menace
l'affairisme des industriels du Nord.
Abraham Lincoln veut plus que tout préserver l'unité du pays. Dans son discours d'investiture, le 4
mars 1861, il propose au Sud de conserver l'esclavage sous certaines
conditions. Il tient à rappeler qu'il est attaché au maintien de la
fédération et au respect de la Constitution plus encore qu'à l'abolition
de l'esclavage. Mais les Sudistes ne sont pas disposés à lui faire
confiance et rejettent son ouverture.
La guerre de Sécession entre le Nord et le Sud (Civil War en anglais) devient dès lors
quasiment inévitable. Dès le début du conflit, le président Lincoln
prend des mesures énergiques. Il ne craint pas de faire emprisonner des
milliers de suspects sans jugement.
Après quatre longues années de combats impitoyables et meurtriers, préfiguration des guerres
mondiales du XXe siècle, la guerre civile se termine le 9 avril 1865
avec la reddition du général sudiste Lee
Quelques jours plus tard, le 14 avril 1865, le 16e président américain, épuisé et sans doute
déjà très malade, manifeste le désir d'un moment de détente. Il se rend
avec sa femme au Ford's Theatre de Washington. Là l'attend son
assassin... Le lendemain, 15 avril 1865, le monde pleure en apprenant la
mort d'Abraham Lincoln.
L'ancien président est inhumé au cimetière d'Oak Ridge (Springfield, Illinois) le 4 mai au terme de
grandioses funérailles. Sa fin tragique a pour effet de ressouder les
Américains entre eux et de faire oublier les innombrables haines qui se
concentraient sur sa personne. L'action de Lincoln trouve un
aboutissement posthume avec le vote du XIIIe amendement à la
Constitution des États-Unis, le 18 décembre 1865, qui abolit l'esclavage
Mère de famille et amoureuse de la nature, la photographe russe Elena
Shumilova est connue pour ses superbes photos d'enfants et de leurs
compagnons à poils et à plumes.
Elena Shumilova a commencé la photographie lorsqu'elle a eu son premier
appareil photo, en 2012. Cherchant à immortaliser ces instants
privilégiés vécus avec ses deux fils, Yaroslav et Vanya, la photographe
russe met en avant cette paix que l'on ressent à vivre à la campagne au
contact de la nature.
Pour réaliser ces photographies pleines d'amour et de douceur, Elena
Shumilova profite de la lumière naturelle que lui offre la nature aux
alentours de sa ferme située à Andreapol, en Russie.
Équipée de son Canon EOS 5D Mark II et d'un 135mm f2, elle suit ses enfants au
grès des promenades avec le chien de la maison, et observe d'un œil
bienveillant une séance câlins avec des chats ronronnants à l'abri du
froid hivernal.
LES CHATS À TRAVERS L'HISTOIRE
Considérés comme des divinités ou bien
comme des créatures sataniques, les chats n'ont jamais laissé nos
ancêtres indifférents. Ce dossier, comme son nom l'indique, nous
permettra d'en savoir plus sur l'histoire de ces petits félins depuis
les débuts de leur domestication.
De la préhistoire à l'aube de l'humanité – Les paléontologues hésitent
quant à l'ancêtre du chat domestique. Certains scientifiques pensent
qu'il s'agirait du Proailurus lemanensis, un félin ayant vécu en Eurasie
il y à 25 millions d'années (ce dernier pesait une quinzaine de
kilos.). Plus tard, environ cinq millions d'années avant notre ère, le
groupe des félidés se divisa entre grands et petits félins.
Pendant plusieurs décennies, les historiens pensaient que la domestication des
chats était apparue en Egypte, vers 2 000 avant Jésus Christ. Toutefois,
des archéologues découvrirent à Chypre en 2004 une tombe datant de 7
000 avant notre ère, contenant les restes d'un chat à côté de ceux d'un
humain.
A l'aune de cette découverte, il semblerait que le début de la domestication du chat serait survenue plus tôt, vers 10 000 ans
avant notre ère. En effet, à l'époque du développement de l'agriculture,
les entrepôts de grains ne tardèrent pas à attirer rats et souris. Les
hommes, se rendant compte que le chat était le prédateur naturel des
rongeurs, décidèrent alors d'adopter le petit félin.
Le chat dans l'Antiquité – Dans l'Egypte antique, le chat fut divinisé en raison de
ces multiples qualités. Associé à la déesse Bastet le Miw devint un
animal sacré : tuer un félin était puni de mort ; au décès du chat, ce
dernier était momifié et placé dans un sarcophage.
Ainsi, les Egyptiens les plus aisés offraient à leur animal domestique des colliers ou des boucles d'oreille.
L'historien grec Hérodote relate dans ses récits l'attachement excessif que les
Egyptiens portaient à leurs animaux : ainsi, lorsque le roi de Perse
Cambyse II attaqua l'Egypte, en 525 avant Jésus Christ, il fit graver
des motifs à tête de chat sur les boucliers de ses troupes ; les
Egyptiens, par respect pour cet animal sacré, n'auraient alors pas osé
attaquer leurs ennemis. Plus tard, alors que les Perses poursuivaient
les Egyptiens, Cambyse II avait fait attacher des cages remplies de
chats sur son cheval, afin que personne ne lui tire dessus
Les Grecs de l'époque classique, ne disposant pas de chats, utilisaient des
belettes ou des fouines afin de défendre les récoltes. Selon la légende,
les Grecs souhaitaient acheter des félins aux Egyptiens, mais ceux ci
refusaient de se séparer de leurs animaux sacrés. Les Grecs décidèrent
alors de lancer une expédition secrète vers l'Egypte, et parvinrent
ainsi à voler un couple de chats.
A l'origine, le chat fut considéré comme un jouet coûteux, car il n'était guère répandu. Ce n'est
qu'au fil des années que le chat se fit accepter par les Grecs, étant
plus efficace et plus propre que les fouines et les belettes. A noter
toutefois que les félins n'eurent jamais en Grèce la position divine
qu'il occupaient en Egypte.
Les chats connurent un destin semblable à Rome. Animal coûteux et à l'origine réservé aux patriciens les félins
ne tardèrent pas à se multiplier. Bon chasseur et facile à vivre, le
chat fut rapidement adopté par les citoyens de Rome (le culte de Bastet
fut alors associé à celui de Diane.
Puis, en raison de l'expansion de l'Empire romain, les félins se répandirent sur tout le pourtour du bassin méditerranéen.
Le chat au Moyen âge – Malgré la disparition des cultes païens, suite à
l'apparition du christianisme, le chat ne fut pas rejeté pour autant.
Pendant une bonne partie du Moyen âge, les félins étaient toujours
appréciés pour leurs talents de chasseurs
Ce n'est qu'à partir du XIV° siècle que le chat commença à être associé à Satan et aux flammes
de l'Enfer. Ainsi, en raison de leur vision nocturne, de leur besoin de
sommeil et de leur appétit sexuel, les chats furent considérés comme des
créatures maléfiques.
Réputés avoir neuf vies et être les animaux de compagnie des sorcières, de
nombreux félins furent alors jugés et condamnés au bûcher.
A cette époque, posséder un chat (surtout s'il était noir.) était passible de la peine de mort.
A noter par ailleurs que certains historiens considèrent que
l'élimination massive des chats eut pour conséquence le développement
foudroyant de l'épidémie de peste noire (1347 à 1350.). C'est ainsi que
les rats porteurs du virus, sans la menace de leur prédateur naturel,
purent propager la maladie à travers toute l'Europe
Le chat à l'époque moderne – Le retour en grâce du chat s'opéra à partir de la fin
de la Renaissance, mais sa réhabilitation totale n'eut lieu qu'après
plusieurs siècles d'attente. Ainsi, le cardinal de Richelieu, principal
ministre de Louis XIII[8], portait une affection particulière envers les
petits félins (ce dernier possédait 14 chats à sa mort.). Louis XIV,
quant à lui, décida d'interdire en 1648 de jeter des chats dans les
bûchers de la Saint Jean
Le chat à l'époque contemporaine – Au cours du XIX° siècle, la science démontra que les maladies n'étaient pas
transmises par les sorcières ou par le diable, mais bien par les
microbes. Le chat, animal très propre, fut alors mis en exergue pour son
hygiène.
C'est à partir de cette époque que les félins, outre leurs talents de chasseurs, furent appréciés pour leur grâce et leur
féminité (comme au cours de l'Antiquité.
Aujourd'hui, le chat semble être totalement réhabilité, près de neuf millions d'entre eux ayant élu
domicile en France Toutefois, les superstitions ont la peau dure :
croiser la route d'un chat noir n'est il pas synonyme de malchance ?
Gageons que le chat conservera encore longtemps cette aura mystérieuse qui fait de lui un animal si particulier
A partir du siècle des Lumières, les philosophes commencèrent à tourner
en dérision les superstitions religieuses liées à la nature maléfique du
chat, même si ce dernier n'était encore guère apprécié
Et ses sculptures avec des pièces de voiture.
James Corbett, est un artiste australien qui se consacre à faire de l'art à partir de quelque chose d'aussi étrange que de vieilles pièces de voiture.
Certainement un artiste de recyclage.
Né dans le Queensland, a été œuvres de sculpture avec des pièces de voitures depuis 1999, en utilisant son entreprise de recyclage
automobile, et depuis lors, ses œuvres ont fait le tour de nombreux pays à de nombreuses expositions.
merci à Cynthia, il est magnifique le figuier banian, j'aime les arbres, et celui-ci est vraiment intéressant
Merci aussi à Mayyan, tous ces beaux ports, je ne les connait pas tous!! mais pour certains....souvenirs, souvenirs d'il y a bien des années pour certains.
Par Clio Bayle...Du Magazine Détours En France
Beaucoup moins connue qu’Étretat, à 10 kilomètres de là, la petite station balnéaire d’Yport est un ancien village de pêcheurs. Son charme est irrésistible.
Voir aussi:http://www.detoursenfrance.fr/destinations/escapades/yport-petit-port-et-grand-large-1898
Manche, Atlantique, Méditerranée. La France métropolitaine compte presque 6.000 kms de côtes. De quoi abriter mille petits ports de plaisance, de pêche et quelques grands ports industriels. La rédac' a voté pour ses préférés. Voici notre classement des plus beaux, des plus charmants ou des plus extraordinaires.
Le Port De Barfleur - Manche (Basse- Normandie)
Morte-eau dans le port d’échouage de Barfleur. Il se vide et se remplitau rythme métronomique de la marée. Les bateaux de pêche professionnelsreposent sur leurs béquilles, tandis que les plus petites unités sont couchées sur le flanc.
Jadis havre prisé des Romains, puis des Vikings, avant de devenir le plus important port du Cotentin au Moyen Âge – grâce aux ducs de Normandie, alors possesseurs du royaume d’Angleterre...
Barfleur se partage aujourd’hui entre une activité touristique et une vocation de pêche. Les « mouliers » et les caseyeurs voisinent avec les plaisanciers.
Voir aussi: http://www.normandie-tourisme.fr/decouvrir/les-incontournables/les-autres-incontournables/barfleur-214-1.html
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Le Port De Menton - Alpes-Maritimes (PACA)
216 jours de soleil par an. Qui dit mieux ? Juste avant la frontière italienne, la Côte d'Azur nous réserve un ultime joyau...
Menton. La ville essaime les maisons colorées entre mer et montagne, mariant style baroque et Belle Époque, jardins paysagers et ruelles médiévales.
Vues du vieux port, les maisons évoquent un panier rempli d'oranges, de mandarines... Et de citrons ! Une analogie parfaitement appropriée pourla capitale du citron.
La Fête Du Citron Au programme de cette manifestation phare de la Côte d'Azur : fanfares, saltimbanques, chars et agrûmes à tous les étages !
Voir aussi : Tous à Menton pour la Fête du Citron
Le port De La Rochelle - Charente-Maritime (Poitou-Charentes)
Le chenal de l'avant-port, entre la tour Saint-Nicolas (à droite) et la tour de la Chaîne (à gauche). Certainement l'une des entrées de ports les plus impressionnantes du monde.
Cet imposant ensemble médiéval servait à la défense de la ville. La tour dela Chaîne tire d'ailleurs son nom de la colossale chaîne qui était tendue, 19 heures sonnées à la Grosse Horloge, à l'entrée du port, afin de se protéger des trafics et attaques nocturnes
Une troisième tour (à gauche ci-dessous), la tour de la Lanterne se trouve un peu en retrait de l'entrée du port.
La vue depuis chacune des tours, offre un panorama exceptionnel sur la ville, le vieux port et à l'horizon le fort Boyard et les îles d'Aix, Oléron et Ré.
Voir aussi:http://www.portlarochelle.com/
Les 3 Ports De Douarnenez - Finistère (Bretagne)
Le vieux port du Rosmeur (photo), le Port-Rhu et le port de pêche. La ville de Douarnenez compte trois ports. Pas étonnant quand on sait que son histoire est intimement liée à la mer et notamment à l'épopée de la sardine.
Son site naturel des Plomarc'h, situé à quelques pas du port du Rosmeur abrite un des plus importants sites archéologiques industriels gallo-romain du nord de l'Europe.
C'est là qu'il y a 2 000 ans, était produit le garum, un condiment à base de sardines, de saumure et d'aromates.
Très appréciée dans l'Empire romain, il semble qu'il servait d'assaisonnement à toutes sortes de plats et était assez proche en goût du nuoc-mâm.
Le Festival Temps fête Pendant son festival maritime, Douarnenez accueille bateaux traditionnels (voir photo) et spectacles, pendant 6 jours.
L'évènement a lieu en juillet au Port du Rosmeur.
Voir aussi:http://www.finisteretourisme.com/douarnenez-ville-aux-trois-ports
Le Port De Honfleur - Calvados (Basse-Normandie)
Le cœur de ville, c'est « l’Enclos ». Murailles et fossés en eau ont disparu, mais pour le reste, rien a changé ou presque depuis les XVIIe et XVIIIe siècles.
Les quais bordant le Vieux Bassin sont peuplés de galeries de peinture. Ci-dessus, le quai Sainte-Catherine.
Les hautes et étroites maisons composent un ensemble architectural peu banal.
Érigées sur l'ancienne contrescarpe du fossé du XVIIe siècle, elles présentent une importante différence de niveau entre le côté quai et, à l'arrière, la rue du Dauphin.
Voir aussi: http://www.ot-honfleur.fr/decouvrir/cote-mer/les-ports/
Le Port De Collioure - Pyrénées-Orientales (Languedoc-Roussillon)
Le village de Collioure affiche une harmonie rare. La petite baie, soulignée par le château et l’ancien phare fortifié, devenu clocher d’église, ne se contente pas d’abriter des barques catalanes et des plages bondées durant l’été.
Elle protège aussi un noyau villageois aux maisons pastel, des rues hautes et basses à balcons fleuris, battues par la tramontane et la marinade, témoins d’une activité jadis florissante...
La pêche aux anchois. L’intimité méditerranéenne du village ne pouvait pas échapper aux artistes. Dans le sillage de Paul Signac, Matisse, Derain, Max Jacob, Dufy et tant d’autres débarquent à Collioure dès le début du XXe siècle.
Ils sont subjugués par la couleur, au point que Matisse et Derain y inventeront, l’été 1905, le fauvisme, art pictural défini par sa « violence » chromatique.
Voir aussi : Côte Vermeille : grand spectacle littoral
Le Port De Plaisance De Calvi - Haute-Corse (Corse)
Golfe cerclé de montagnes, plage de sable blanc de 5 kilomètres, marine et port de plaisance protégés par la fameuse citadelle , Calvi se présente comme un bijou dans son écrin.
Autour du port de plaisance – le plus important de l'île avec 450 postes à quai, se concentre l'animation estivale et nocturne de la ville.
Le quai Landry, avec ses terrasses de cafés, de restaurants et ses boutiques, tranche avec les ruelles paisibles qui montent à la citadelle.
Voir aussi : Calvi, le long du golfe clair
Le Vieux-Port De Marseille - Bouches-Du-Rhône (PACA)
Depuis une vingtaine d'années, Euroméditérranée remodèle la façade maritime et la cité a remporté le titre très envié de « capitale européenne de l'année 2013 ».
De gigantesques travaux se sont déployés depuis la Joliette jusqu'au Vieux-Port ont transformé la façade maritime de Marseille, rendant aux Marseillais ce bout de littoral collé au centre-ville.
Entre le Fort Saint-Jean, forteresse emblématique de la ville, et le fameux MuCEM, une passerelle aérienne relie désormais symboliquement le passé àl'avenir.
Quant au Vieux-Port lui-même, ses quais, depuis la mairie, côté Rive-Nord, jusqu’à la place aux Huiles, Rive-Neuve ont été entièrement rénovés.
Une large promenade semi-piétonnière, pavée de granit et ornementée d’éclairages soignés symbolisant de grands mâts de voiliers rend la promenade autour du port fort agréable.
Voir aussi : La vie nouvelle du vieux Marseille
Le Miroir Aux Oiseaux De Martigues - Bouches-Du-Rhône (PACA)
Martigues est naturellement gâtée par la géographie. En trois quartiers distincts – Ferrières, l’Île, Jonquières – elle s’ouvre tant du côté Camargue que vers la Côte Bleue.
Si elle n’est plus le paisible village de pêcheurs d’autrefois – Martigues a su préserver son charme de gros village lacustre. Dans le quartier del’Île, le Miroir aux oiseaux constitue un décor urbain enchanteur.
C'est là que le canal Saint-Sébastien rencontre celui de Galliffet, pour rejoindre ensuite l'étang ou la mer. Ce splendide point d'eau, décoré d'une flottille de pointus aux voiles latines et bordé par de vieilles demeures de pêcheurs en plein centre-ville, est un véritable tableau de maître, classé depuis 1942.
Voir aussi : Martigues : la Venise provençale
Port-Racine - Le Plus Petit Port De France - Manche (Basse-Normandie)
Port-Racine, autoproclamé plus petit port de France ( 800m2 de superficie) se situe entre Saint-Germain-des-Vaux et
Omonville-la-Rogue. Sur cette portion du cap de la Hague, l'atmosphère se fait quasi-balnéaire.
Les maisons s'entourent de jardinets, des boules d'hortensias mauves surlignent les clôtures réveillant le gris du granit.
La côte arbore alors des airs irlandais. C'est là qu'au revers d'une colline surgit ce petit port de poche.
Les 27 bateaux de pecqueus (« pêcheurs ») dodelinent du mât, amarrés par des cordages suspendus.
Voir aussi: http://www.lahague-tourisme.com/decouvrez/les-sites-naturels/port-racine
Le Port De Ciboure - Pyrénées-Atlantiques (Aquitaine)
Si la baleine et la morue ont fait le bonheur du port de Saint-Jean-de-Luz - Ciboure , le thon et d'autres espèces continuent de nourrir les marins et la pêche tient toujours une place essentielle dansle premier port de pêche basque français.
Près dune centaine de marins et une quarantaine de navires sont rattachés au port. Tout ou partie de leur prise sont vendues à la criée de Ciboure.
Plus de 90 espèces sont pêchées chaque année, aux premiers rang desquelles on trouve les merlus, thons germons et maquereaux.
Voir aussi:http://www.ciboure-paysbasque.com/il_etait_une_fois/port_et_peche.php
Le Port Du Havre : Le Mammouth Des Ports Marchands Français - Seine-Maritime (Haute-Normandie)
Sur la rose des vents des ports, Le Havre occupe une place de choix. Il y a près de 10 ans, Port 2000 voit le jour. Ce port marchand en eau profonde ultramoderne est le premier port à conteneurs de France, capable d'accueillir les plus grands navires du monde.
Une Cité, Une Inscription En Béton .
La cité se structure autour du centre-ville, de la mer et du port. Une trame orthogonale organise la cité en îlots réguliers. Tout en béton, qui plus est apparent...
Un tour, le nez en l'air, suffit pourtant à se convaincre de l'esthétisme moderne du Havre. Avant, on disait du Havre que c'était une ville grise,triste et froide.
Depuis, l'inscription au patrimoine mondial de l'Unesco est passée par là, consacrant en 2005 l'architecture de la reconstruction signée du maître du béton armé Auguste Perret.
Voir aussi:http://www.haropaports.com/fr/le-havre
Le Port De Saint-Tropez - Var (PACA)
Si Saint-Trop' attire près de 6 millions de visiteurs annuels, le village n'en est pas pour autant dénaturé. Le spectacle qu'offre le vieux port écarte d'emblée cette idée.
Les façades pastel des maisons composent un charmant tableau que ne parvient pas à gâcher l'alignement des yachts rutilants. Pour ceux que le luxe ostentatoire dérange, direction les ruelles du vieux port où, surprise, le silence se fait, même l'été.
Voir aussi : Saint-Tropez, décor de films de légende
La Pointe Courte À Sète - Hérault (Languedoc-Roussillon)
Monde à part, village dans la ville, le quartier de la Pointe-Courte donne sur l’étang de Thau.
Ce quartier n'était à l'origine constitué que de cabanes de pêcheurs, construites de façon anarchique, même pas reconnues officiellement par la municipalité.
Si des petites maisons à un étage ont remplacé une à une les vieilles cabanes, la Pointe-Courte a conservé son état sauvage au bord de l'étang, avec un alignement de cabanons de pêcheurs faits de bric et de broc.
Un Quartier Mythique Le quartier est devenu quasi mythique depuis que la cinéaste Agnès Varda lui consacra un film éponyme en 1954, considéré comme annonciateur de laNouvelle Vague.
Mais qu'a-t-il donc, cet endroit, pour exacerber autant l'imaginaire ? AgnèsVarda fut, dit-elle, fascinée par « la lumière écrasante » de ce « quartier insolite ».
Voir aussi : La Pointe Courte à Sète : terre mythique
Le Port De Paimpol - Côtes-d'Armor (Bretagne)
L'image historique du port de Paimpol souffre d'une vision un peu réductrice, entretenue par des œuvres comme La Paimpolaise de Théodore Botrel et le Pêcheur d'Islande de Pierre Loti.
Le port costarmoricain cache bien d'autres aspects que celui de port funeste, d'où nombre de marins prirent la mer pour ne jamais en revenir.
Pour connaître le Paimpol authentique, la meilleure des manières est encore d'y venir pendant le Festival du chant marin.
Crée pour entretenir la tradition des chants qui servaient autrefois à rythmer les manœuvres faires à la force des bras, il a élargi son cadre pour devenir aussi le Festival des musiques des mers du monde.
Le Festival Du Chant Marin.
Toutes les années impaires à la mi-août, Paimpol accueille une flottille de voiliers anciens qui servent de support maritime au festival où nombre de spectacles se tiennent dans le port, les bateaux servant de scène.
Voir aussi:http://www.ville-paimpol.fr/port-de-plaisance/
Le Port-Olona, Les Sables-d'Olonne - Vendée (Pays De La Loire)
En 1979, avec le développement de la plaisance, la ville décide la construction d'un port dédié aux bateaux de plaisance. Depuis 1988 et ledoublement de sa capacité pour atteindre 1100 places, Port-Olona est le plus grand port de plaisance de Vendée.
Il est notamment connu pour être le port d'accueil de grandes courses nautiques comme le Vendée Globe. Au premier plan, une flottille d'Olonnois, petits voiliers traditionnels des Sables d'Olonne pour la pêche côtière à la sardine.
Voir aussi : Les Sables-d'Olonne, la belle océane
Le Port De Sanary-Sur-Mer - Var (PACA)
Entretenus avec le plus grand soin, les pointus de Sanary-sur-Mer, barques de pêche, attirent tous les amoureux de voile traditionnelle méditerranéenne.
À voir ces adorables barques, l'appel du large vous prend ! Elles occupent le quai d'honneur du port de Sanary. En arrière-plan, on aperçoit le clocher de l'église Saint-Nazaire.
Voir aussi: http://www.recoin.fr/tourisme/port+de+sanary.htm
N°1 Des Ports De Pêche En France : Le Port De Boulogne-Sur-Mer - Pas-de-Calais (Nord-Pas-de-Calais)
Près de 150 bateaux de pêche sont rattachés au port de Boulogne-sur-Mer, faisant de cette véritable plaque tournante du marché international de la pêche, le premier port de pêche français.
Son charme est certes plus industriel mais les amateurs de grands ports marchands ne peuvent qu'admirer ce grand port du Nord-Pas-de-Calais.
Voir aussi:http://boulogne-marina.fr/
Le Port De Pêche D'Ajaccio - Corse-du-Sud (Corse)
Si la Corse était un puzzle, Ajaccio en serait la pièce la plus colorée. C'est sur ces rivages que de riches touristes européens, séduits par la douceur du climat ajaccien, venaient en villégiature dès la seconde moitié du XIXe siècle.
Henri Matisse séjourna dans la ville en 1898. Ébloui par la lumière corse, lemaître du fauvisme peignit ici une cinquantaine de tableaux.
Le port de pêche Tino-Rossi et le quai Napoléon : les deux célébrités de la ville réunies !
Barques et filets rouges composent un tableau charmant, même si les pêcheurs de langoustes et de corail se comptent désormais sur les doigts de la main.
Voir aussi : Ajaccio, cité impériale
(Ex Aequo) - Port-Grimaud dans le Golfe de Saint-Tropez - Var (PACA)
Village artificiel imaginé dans les années 1960 par l'architecte alsacien François Spoerry, Port-Grimaud ne ressemble en rien à son jumeau, Grimaud, village perché 6 petits kilomètres plus loin.
L'idée de départ était de construire un lieu de vie où il serait possible d'amarrer son bateau devant sa maison. D'inspiration vénitienneet provençale, l'architecture de cette cité idéale est un incroyable mélange où chaque maison est unique et colorée.
On se croirait en Grèce, en Louisiane et à Portofino tout à la fois.
Artificiel ? Bien sûr, mais l'ensemble réussit à avoir un cachet fou, bien loin du kitsch d'un parc Disney.
Voir aussi:http://www.grimaud-provence.com/fr/decouvrez/cote-port-grimaud/
(Ex Aequo) - N°1 Des Ports De Plaisance D'Europe : Port-Camargue - Gard (Languedoc-Roussillon)
Le port de Port Camargue est quasiment une ville sur l'eau !
Construit en 1969, sa forme inédite s'apprécie mieux vue du ciel.
Il accueille près de 5 000 bateaux à l'année. Des places très chères puisqu'il faut parfois attendre jusqu'à 10 ans pour espérer avoir une place à l'année.
On ne peut s'empêcher de penser à Port-Grimaud en voyant le village d'en haut. Ici aussi, toutes les habitations sont construites de manière à faire face à la mer...
Voir aussi:http://www.portcamargue.com/
Le figuier des banians ou banian de l'Inde, est un arbre appartenant au genre Ficus de la famille des Moracées.
Il doit son nom à la caste brahmanique des marchands, les banians.
La graphie anglaise banyan est souvent utilisée.
C'est une espèce voisine du figuier qui peut se développer en arbres géants pouvant couvrir plusieurs hectares. Il peut avoir jusqu'à 350 gros troncs et 3 000 petits.
Il est originaire de l'Inde, du Pakistan et du Sri Lanka, mais a été aussi importé dans d'autres régions du monde.
Le premier banian des États-Unis a été planté par Thomas Alva Edison à Fort Myers en Floride.
Le banian commence comme épiphyte d'un autre arbre, où un oiseau mangeur de figue dépose la graine. Il émet des racines aériennes depuis les branches, qui se développent en pleines tiges une fois qu'elles touchent terre, ce qui permet à l'arbre de se répandre dans un grand secteur.
Cette espèce fait partie des figuiers étrangleurs.
Le plus gros figuier des banians – le « grand banian » – se trouve au jardin botanique de Howrah, près de Calcutta en Inde. Sa circonférence est de 412 m, soit 131 m de diamètre.
Cette espèce peut également se développer à partir du sol comme des arbres ordinaires.