De tout.......!

Par Yannick Fondin - 1 il y a 10 années
19/02/2018 - 17:42
Des statues de cire venues tout droit de l’enfer.
 Elles sont de retour. Pour nous jouer un mauvais tour.


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19/02/2018 - 14:09
Beaux et parfois effrayants , des nuages extraordinaires .
 

 
  
 
   
 
    
19/02/2018 - 14:03

 Symbolisme Bouddhique de " la Fleur de Lotus "!
 
La fleur de lotus est considérée comme l’une des plus belles fleurs du monde et son parfum est subtil.                                       
En 1951, l’une des trois graines d’un lotus vieux de 2.000 ans découvert dans la région Kemigawa de la Préfecture de Chiba (Japon) a fleuri.                                                                  
 
Depuis, elle est connue pour être « la plus ancienne fleur du monde » ; symbole de fécondité oblige !                
 

 
                                                                 
  Le lotus serait originaire du sous-continent indien. Il est largement représenté dans l'architecture et l'art indien, notamment les temples jaïne du Rajasthan. Il est la fleur nationale de l'Inde et du Viêt Nam.

 
Dans le symbolisme bouddhique, le lotus représente la pureté du corps, de la parole et de l'esprit, comme flottant au-dessus des eaux boueuses de l'attachement et du désir.
Le Bouddha est souvent représenté assis sur une feuille ou un bouton de lotus géant.                                                            
                                                             
 Selon la légende, il serait né avec la capacité de marcher et partout où il mettait le pied, des fleurs de lotus s'épanouissaient. 
                                                                                                                                    

 
 
S'inspirant à son tour de ces croyances hindoues et bouddhistes, la communauté Bahá'í a adopté ce symbolisme dans la conception du Temple du lotus à New Delhi, en Inde.
 
 
 
Dans le bouddhisme la fleur de lotus est emblématique de Bouddha.
Dans tout le monde indien on compte de très nombreuses peintures, sculptures et représentations de la fleur de lotus. Ceci est dû à la particularité unique du lotus qui est la seule plante aquatique dont la fleur est au-dessus de l'eaucontrairement aux nénuphars et autres cousins dont la fleur flotte sur l'eau.
Cette image, connotant la légèreté de la fleur s'élevant au-dessus de la surface de l'eau, rejoint celle de Bouddha, si
léger qu'il repose comme un chat au-dessus du sol.



 
La symbolique du lotus en bouddhisme relève encore du fait que la graine et la fleur apparaissent ensemble, il s'agit de la simultanéité de la cause (la graine) et de l'effet (la fleur) dans la loi de causalité de l'univers qui est l'un des concept majeur de la philosophie bouddhique. À cela il faut rajouter que le lotus puise sa substance vitale dans la boue pour s'épanouir, en effet, au-dessus de l'eau.    
                 
Ainsi "la boue" représente les souffrances, les troubles, les désirs, qui sont le terreau même de notre épanouissement. Il est donc possible de transformer son karma par l'illumination, l'atteinte de la boddhéité, grâce à notre éveil à la loi
de causalité.

                                                                
  Toujours présent dans les autels domestiques et dans les temples, le lotus est à la fois ornement  et offrande religieuse.

 
19/02/2018 - 12:31
La Casa Milà...Surnommée " La Pedrera "
L'Image Magique & Fascinante Du Lundi En Matinée...


La Casa Milà (en catalan, « maison Milà » Écouter la prononciation), surnommée ironiquement « La Pedrera » (en catalan et en espagnol, « la carrière de pierre »), est un édifice de Barcelone, érigé entre 1906 et 1910 par l'architecte catalan Antoni Gaudí.
La Casa Milà, conçue comme un hôtel particulier, est généralement classée comme œuvre monumentale du modernisme catalan de la première décennie du XXe siècle, dont Gaudí était le chef de file. Ce fut l'avant-dernier projet conduit par l'architecte qui utilisa ici ses techniques clefs : l'inspiration naturaliste et l'arc caténaire.
Malgré l'opposition répétée du conseil municipal à l'édification de ce bâtiment en dehors des limites du plan Cerdà et les moqueries des Barcelonais, la Casa Milà fait partie, un siècle après sa construction, des lieux emblématiques de la ville et des dix sites les plus touristiques de Barcelone. Elle figure sur la Liste Du patrimoine mondial De L'UNESCO.

Façade.

La Casa Milà possède trois façades : une sur le Passeig de Gràcia, une surla rue de Provence, et une autre en chanfrein, suivant le schéma habituel de l'Eixample projeté par Cerdà.
Cependant, elles présentent une continuité formelle et stylistique de par leur forme sinueuse et ondulée, ressemblant ainsi à un rocher modelé par les vagues de la mer.
Les renfoncements et parties saillantes impriment un dynamisme à l'ensemble, donnant une sensation de mouvement, augmentée par un jeu d'ombres et de lumières en constant changement selon l'heure du jour et la position du spectateur.
En plus de la forme ondulante des murs de la façade, la présence de trente-trois balcons en fer forgé, d'une forme originale inspirée des algues marines, change l'ensemble en une œuvre d'art immense presque sculpturale.
La majorité des rambardes ont une forme abstraite, bien qu'on rencontre quelques détails ponctuels comme une colombe, un masque de théâtre, une étoile à six pointes, diverses fleurs et l'écu catalan.
Les trois façades, de trente mètres de hauteur, sont munies de cent cinquante fenêtres, utilisant des solutions structurales, des formes et des tailles différentes.
Les fenêtres supérieures étant plus grandes, elles reçoivent plus de lumière. La pierre utilisée pour leur construction provient de deux endroits différents :
Celle de la partie inférieure, la plus dure, vient de Garraf ; celle de la partie supérieure provient de Vilafranca del Penedès.
L'ensemble donne un rendu blanc crème, aux tonalités variantes selon la lumière incidente. La texture rugueuse de la pierre confère à l'ensemble un aspect organique.

La façade du chanfrein mesure 20,10 m de long. C'est la façade centrale, et par conséquent la plus renommée de l'édifice.
Elle héberge une des deux portes d'accès, flanquée de deux grandes colonnes habituellement appelées « pattes d'éléphants » qui soutiennent la tribune de l'appartement principal, celui du couple Milà.
Pour l'ensemble porte-tribune, Gaudí semble s'être inspiré de l'œuvre d'un architecte baroque madrilène, Pedro de Ribera, dont il reprit des traits de la période classique40. Une lucarne fournit de la lumière à la tribune, en dessous de laquelle se trouve une coquille sculptée.
Dans la partie supérieure de la façade, on peut apercevoir une rose en relief et l'initiale « M » de Marie, qui aurait dû être la base d'une sculpture de la Vierge et des archanges mais qui n'a pas été réalisée.
Sur les deux parties latérales supérieures du chanfrein se trouvent les mots « Gratia » et « Plena » de l’Ave Maria.
La façade de la rue de Provence est la plus étendue avec 43,35 m de long ; elle comporte une porte d'accès à l'édifice. Orientée vers lesud-est, elle reçoit de la lumière presque toute la journée : Gaudí l'a donc dessinée avec plus d'ondulations que les deux autres façades, ajoutant quelques balcons plus sobres pour créer plus d'ombres.
Dans la partie supérieure on peut voir les mots « Dominus » et « Tecum » provenant également de l'Ave Maria.

La façade arrière donne sur le patio du pâté de maisons formé par le Passeig de Gràcia et les rues de Provence, du Roussillon et de Pau Claris.
Elle n'est généralement pas visible pour le public, seuls les riverains y ont accès. Elle mesure 25 m de long pour une superficie de 800 m2.
Plus sobre que la façade principale, elle présente cependant la même forme ondulatoire, avec un déphasage entre les différents appartements qui forment les entrées et sorties, imitant la houle, ainsi que quelques grandes terrasses permettant le passage de la lumière grâce à des rambardes en fer au dessin léger en forme de losange.
Cette façade est recouverte de ciment et de chaux de couleur marron rougeâtre.
Style.
La Casa Milà, par son originalité, sa singularité structurale et conceptuelle, mélangeant tant les éléments architecturaux
qu'ornementaux, est difficilement classable dans un style artistique déterminé.

L'attribution au modernisme est essentiellement générique, étant donné la relation étroite de Gaudí avec ce mouvement ; attribution admissible en raison du contexte social et culturel de l'époque.
Cependant, stylistiquement, la Casa Milà serait proche d'un certain naturalisme organique, si bien que pour certains chercheurs elle s'apparente à de l'expressionnisme.
Ces deux mouvements esthétiques apparemment incompatibles peuvent être exploités par l'artiste dans une seule œuvre. Selon Rojo Albarran, « la Pedrera possède une caractéristique en quelque sorte géologique, mais perturbée».
Source D'inspiration.
La forme des cheminées fut souvent reproduite lors d'hommages à Gaudí, comme sur les soldats romains du groupe de Sainte Véronique, sur la façade de la Passion de la Sagrada Familia, réalisés par le sculpteur Josep Maria Subirachs.

Le directeur de cinéma George Lucas s'est inspiré des œuvres de Gaudí pour les casques des soldats impériaux et de Dark Vador dans la saga Star Wars66. En outre, ces éléments iconographiques furent choisis pour élaborer les statuettes des prix Gaudí, récompense décernée chaque année par l'Académie du cinéma catalan.
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Monument de Barcelone
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Modernisme catalan
Œuvres architecturales d’Antoni Gaud
Casa Milà, sur Wikimedia Commons

Clic.............https://vimeo.com/casabatllo/lovecb

Clic...... https://vimeo.com/408428











19/02/2018 - 10:58
Barbizon, Une Palette De Talents Par Dominique Roger...Du Magazine Détours En France...

En lisière de la forêt de Fontainebleau, Barbizon était un hameau à la vie simple et tranquille, jusqu’à l’arrivée, au début des années 1820, d’artistes peintres venus pour « surprendre la nature chez elle ».

Il est aujourd'hui l'un des plus beaux villages de Seine-et-Marne en Ile-de-France.


La petite chapelle de Barbizon arbore un clocher-beffroi tout de bois.
C’est l’œuvre de Charles-Louis Millet, fils du peintre. 
Les Origines.
Des précurseurs, ayant pour noms Adam-François van der Meulen ou Jean-Baptiste Oudry, étaient attirés pour composer leurs scènes de chasse royale par le massif forestier de Fontainebleau, 25 000 hectares àl'écosystème original et proche de la capitale.

L'harmonie est parfaite entre l'architecture de la bâtisse et les couleurs des fleurs et de la végétation.
L'influence des peintres paysagistes anglais tels Turner ou Constable font s'enthousiasmer de jeunes peintres...
Camille Corot, Théodore Rousseau et Narcisse Diaz de la Pena qui quittent, dès  le début des années 1820, leurs ateliers parisiens pour rejoindre le modeste village de Barbizon.

La Bohème, Le Restaurant Culte Du Village.

Peindre « sur le motif » face au paysage forestier, voilà leur unique but, leurseule obsession artistique, leur dévotion créatrice.
Bientôt, cette liberté d’expression, qu’ils traquent jusque dans les sous-bois, les ravins, les chaos de rochers et autres platières tapissées de bruyère...
Va être encore facilitée par l’invention du tube de couleur. 
Un Pépinière De Futurs Génies L’estancot du village devient vite un quartier général, tout comme l’auberge Ravoux à Auvers-sur-Oise ou la pension Gloanec à Pont-Aven, pépinière de futurs génies de l’histoire de l’art du XIXe et du début du XXe siècle.
La réputation de Barbizon se répand comme une traînée de poudre dans les milieux artistiques.

L'amité entre les deux grands peintres a été retranscrite dans ce médaillon en bronze qui se situe à l'entrée de la forêt.
Des noms connus, Théodore Rousseau et Jean-François Millet, rejoignent le groupe.
Ils seront les pierres angulaires de ce qu’on appellera bientôt, en 1880 en Angleterre et en 1905 en France, l’école de Barbizon.

Les bâtiments, tous plus beaux les uns que les autres. Ici, le lierre épouse parfaitement la bâtisse en pierre.
Les impressionnistes, comme Claude Monet, Auguste Renoir et Alfred Sisley, de même que Félix Ziem, Paul Cézanne, Adrien Rousseau ou Georges Seurat réalisèrent de belles toiles, fascinés à leur tour par la forêt bellifontaine. 
La Forêt Peinte & Photographiée Moins connues sont les œuvres photographiques réalisées à cette même période.
Charles Marville, qui deviendra le premier « photographe de la Ville deParis » avant les grands travaux du baron Haussmann, s’aventure en forêt le 28 août 1848.

Gustave Le Gray, le futur chef de file de la Mission héliographique (recensement des monuments du territoire national), lui emboîte le pas.

La forêt de Fontainebleau est ainsi probablement l’un des premiers espaces naturels photographiés au monde.
De la centaine de peintres ayant posé leurs chevalets à Barbizon jusqu’à la fin du mouvement en 1870, l’histoire n’en a retenu qu’une poignée...Que Barbizon a immortalisée sur les façades des maisons briardes rurales traditionnelles, qui se coudoient le long de la Grande-Rue.

Dans la forêt de Fontainebleau, les peintres de Barbizon affluent pour capturer la beauté de ces lieux. 
Elle constitue l’artère principale de votre visite. Aux ateliers de l’époque ont succédé aujourd’hui les galeries d’art.
Pour plus d’authenticité, il faut pousser les portes de l’atelier qu’occupait Jean-François Millet (1814-1875).
Sa période Barbizon lui inspira de grands tableaux comme Scieurs de bois dans une forêt (musée d’Orsay), La Fileuse (Musée d’Orsay), Les Botteleurs de foin (musée du Louvre) et, bien sûr, L’Angelus (musée d’Orsay).

La façade de cette maison-souvenir est restée la même que lorsqu’il la quitta définitivement en 1875. 
Voyez également dans la même rue, les maisons-ateliers de Díaz de la Peña (numéro 28), à deux pas de l’hôtellerie du Bas-Bréau, de Charles-François Daubigny au numéro 21 (où il était voisin de l’auteur de L’Île au trésor).
Pour se remémorer l’histoire du village et de l’école de Barbizon, faites une halte prolongée à l’auberge Ganne, devenue depuis 1995 le Musée
départemental des peintres de Barbizon.

Office de tourisme de Barbizon -
Voir la fiche


POUR COMPLÉTER.....


On a quand même de la chance en Ile-de-France car non seulement on a Paris, l’une des plus belles villes du monde mais aussi il y a tellementde belles choses à voir dans la région comme Barbizon par exemple !
Après vous avoir fait flâner au domaine des Vaux-de-Cernay et à Moret-sur-Loing, je vous emmène flâner cette fois-ci du côté de Fontainebleau dans un petit village nommé Barbizon où nous avons flâné le temps d’un après-midi, le Rital, Sticky et moi.

A seulement 45 minutes en voiture de Paris, se trouve Barbizon, aussi connue comme « le village des peintres » car en 1850 c’est devenu le lieu de passage incontournable des peintres français pré-impressionnisteen manque d’inspiration et voulant fuir la grisaille parisienne. Faut dire qu’on les comprend car ce village est charmant et bucolique à souhait !

Barbizon attire aujourd’hui des passionnés de peinture du monde entier ainsi que les amoureux de la nature et les flâneurs en quête
d’endroits paisibles et bucoliques comme celui-ci. Assez blablaté, contentons nous de flâner.

Barbizon, c’est aussi une ribambelle d’incroyables maisons devant lesquelles je me suis dit « Ah un jour peut-être… ».


Cet hôtel (hôtellerie du Bas-Bréau) a l’air incroyable, il m’a fait penser à Lyons-la-Forêt. Je serais bien restée pour la nuit ici.

Hôtellerie du Bas-Bréau - 22 Rue Grande, 77630 Barbizon

Et il y a des moments, j’avais l’impression d’être de retour à St Emilion (oui je sais, Barbizon m’a rappelée beaucoup d’endroits). C’était une flânerie ressourçante qui m’a fait beaucoup de bien !


Si vous avez une petite faim, je vous recommande vivement les madeleines de la boulangerie La ronde des pains (70 Grande rue). Elles étaient tellement bonnes qu’on est revenu quelques minutes après pour en racheter.

La ronde des pains – 70, Grande Rue 77630 Barbizon
19/02/2018 - 10:10
Nonza, La Vigie Historique Par Philippe Bourget &  Céline Fion...


 
Dominant le golfe de Saint-Florent, Nonza scrute sans cesse l'horizon depuis sa gracieuse tour paoline.
 
Autour de son église, le village aux toits de lauze envoute le visiteur du Cap Corse.



Agrippé à la falaise, dans l’arrondissement de Bastia, ce village classé vit aujourd’hui principalement du tourisme.
Seuls soixante-dix habitants profitent à l’année de la beauté de Nonza. La cité perchée face à la mer affiche une silhouette peu commune.
Alors que la majorité des villages de l’île éclatent en hameaux autour d’un noyau central, ce village fait front et affiche un seul bloc compact, avec l’église Santa Ghjulia en son cœur.
Impossible de rater cette merveille, dédiée à sainte Julie, la patronne de l’île; la pointe blanche de son clocher en ogive et le badigeon rose de ses murs tranchent avec la lauze qui façonne les toits des maisons.

A l'exception du cimetière, qui se trouve un peu à l'écart, l'ensemble du village tient concentré dans un mouchoir de poche. 
L'église Santa Ghjulia... L’église abrite un autel en marbre polychrome (XVIIe) et une peinture représentant sainte Julie crucifiée (XVIe). C’est à Nonza que la pauvre jeune femme aurait été martyrisée.
De ses seins, jetés contre les falaises, aurait jailli une fontaine miraculeuse, que l’on peut encore admirer au nord du village. Les visiteurs s’attarderont également sur la tour paoline.
Cette dernière fut relevée en 1760, sur les ruines d’une forteresse médiévale, par le célèbre « général de la nation corse », Pascal Paoli.
Bâtie en schiste vert, elle domine le golfe de Saint-Florent du haut de ses 165 mètres d’altitude.
L’histoire raconte qu’en 1768, lors de la conquête française, un homme seul parvint à tenir en respect une armée d’assaillants depuis cette tour, avant de se résigner à capituler.

La position de Nonza fut idéale pour voir les ennemis approcher...
Elle est aujourd'hui appréciable pour contempler la beauté des flots et la plage de sable noir.  
Terre De Guet... Il faut dire que l’histoire a invité Nonza à garder un œil vigilant et méfiant sur ce qui arrivait de la mer.
Déjà à l’époque romaine, ce belvédère avait été choisi pour surveiller d’éventuelles tentatives d’incursion qui auraient menacé la colonie de Mariana, sur la côte orientale.
Le nom de cette perpétuelle terre de guet proviendrait d’un mot latin signifiant « annonciateur ».
Aujourd’hui ce sont surtout les touristes qui envisagent d’assiéger le village, sans la moindre animosité.

Ils viennent en nombre aux beaux jours, pour jouir de cette halte d’exception en bordure de la D80.
Les marcheurs trouvent leur bonheur sur les terrains accidentés avoisinants, où pousse le cédrat. 
Ce village faisait partie des candidats à l’élection du Village préféré des Français 2016.












 
 
19/02/2018 - 09:54
Forts & Citadelles Du Pays Catalan...Par Valérie Ferrer...

Fort Libéria.Vauban.  


Terre d’histoire, le pays catalan cache en son cœur des citadelles, des fortset des châteaux qui tournent, chacun à leur façon, une page de l’aventure d’un territoire situé entre France et Espagne.

Villefranche-de-Conflent, La Plus Imposante
Longiligne, Villefranche-de-Conflent aligne ses maisons aux toits de tuiles rose au pied des Pyrénées.
Villefranche-de-Confents est l’un des plus beaux villages de France. Et pour cause !
Dans un creux des Pyrénées taillé par la Têt, Villefranche-de-conflent apparaît comme un bastion chargé d’histoire.
Ici les siècles se mêlent au fil des remparts et des maisons serrées les unes contre les autres comme pour mieux se protéger de la rigueur des hivers.
Si la cité fortifiée est d’origine médiévale, c’est Vauban qui lui a donné ses lettres de noblesse.
Capitale du Conflent dès le 12ème siècle, la ville voit au cours des siècles, ses fortifications sans cesse remaniées jusqu’à ce que le Maréchal de Louis XIV, entreprenne de les démanteler pour les reconstruire.
Le Roussillon vient de passer sous la tutelle des Français et Vauban veut contrôler l’accès de la vallée.

Classée au Patrimoine Mondial de l'Unesco, la cité fortifiée a des allures de bastion imprenable.
Dans Les Pas De Vauban... A l’abri de ses murailles et de ses échauguettes, Villefranche-de-Conflent aligne aujourd’hui encore ses maisons héritées du Moyen-Age.
On y découvre la Tour du Diable, les portes du Roussillon et de France mais aussi le chemin de ronde dont les meurtrières offrent des points devue différents sur la ville et les montagnes alentours.
Des points de vue dont certains ont campé le décor du Bossu, tourné ici en 1959.

Villefranche-de-Conflent doit peut-être sa devise "Non commovebitur" (elle demeurera inébranlable) a son chemin de ronde couvert.
La Bonne Adresse...
On en profite pour aller boire un verre chez Joël Méné au bar Le Canigou, un bistrot de pays comme on les aime avec une ambiance, des plats catalans et la gouaille du patron pour donner le ton. Le tout dans un décor dédié aux pompiers, l’autre passion de Joël. À noterles soirées à thèmes, musique, cinéma en plein air… Un vrai régal.

Fort Liberia, Le Plus Mystérieux...

Construit par Vauban, le fort Liberia a été fortifié sous Napoléon III.
Perchée au-dessus de Villefranche-de-Conflent, le Fort Liberia surveille le Conflent depuis le 17ème siècle. Comme un vaisseau amarré aux rochers, il est le symbole de l’arsenal défensif voulu par Vauban.
On le visite dans le silence de sa cour d’honneur et le mystère d’un escalier souterrain reliant le fort à la cité de Villefranche par 734 marches.
On se souvient alors que ce monument historique inscrit au Patrimoine mondial de l’Unesco servit de prison aux empoisonneuses de Louis XIV.

Infos : Visites 365 j/ an. 7€/adulte et 3,80 € pour les 5 – 11 ans. http://www.fort-liberia.com/


Sentinelle de pierre veillant sur les 138 000 hectares du Parc Naturel régional des Pyrénées Catalanes.

Tchou-Tchou ! Il est un petit train qu’il ne faut rater sous aucun prétexte. Reliant Villefranche-de-Conflent à la Tour de Carol sur 63 km, le train jaune est une institution.
En été, pour le plaisir de grimper à bord de ses waggons ouverts mais aussi en hiver lorsque les paysages de Cerdagne se couvrent de neige et que les ouvrages d’art prennent d’un coup un autre relief.
Surtout le viaduc Séjourné suspendu à 65 m au-dessus du sol et le pont Gisclard enjambant un précipice.

Citadelle De Mont-Louis, La Plus Élevée...
Une étoile de pierre dessinée sur les contreforts des Pyrénées.
1600 m d’altitude ! C’est la ville fortifiée la plus haute de France. Porte d’entrée de la Cerdagne, cette cité est le
fruit de la volonté conjuguée de Louis XIV et de Vauban.

Pour défendre un territoire passé sous la coupe de la France, le commissairegénéral des fortifications du roi conçoit ce bel exemple d’architecture militaire.
Trois kilomètres De Remparts... Se balader dans Mont-Louis, c’est découvrir une ville cernée par trois kilomètres de remparts, c’est flâner dans des rues que Vauban avait imaginé pour accueillir marchands, bourgeois et artisans, c’est franchirla Porte de France et son pont-levis, c’est enfin percer les secrets du Puits des forçats, qui doté d’une immense roue, permettait d’approvisionner en eau, la garnison.
C’est enfin, comprendre pourquoi cette cité, dont la vocation militaire est toujours réelle avec la présence du Centre National d’Entraînement Commando, a été classée au Patrimoine Mondial de l’Unesco.

Mont-Louis doit son nom au roi Louis XIV et sa force au soleil.
Cité Du Soleil-Roi...
Voulu par le Roi Soleil, Mont-Louis est aussi le site qui, à la fin de la deuxième guerre mondiale, accueillit le premier four solaire.
Baignée par 3000 heures de soleil par an, la région fut en effet choisie par les scientifiques pour réaliser des travaux sur l’énergie solaire.
Dès 1949 un immense miroir parabolique est implanté pour concentrer les rayons du soleil.
Aujourd’hui, le four sert à la cuisson de céramiques d’art et la fabrication d’objets tels que le sifflet du célèbre Train Jaune.
Sa visite est passionnante. On y découvre son fonctionnement et on assiste à quelques expériences. 6,50 €/adulte et 5 € pour les 7-17 ans.
Renseignements : four-solaire. 


Fort-les-Bains, Le Plus Secret...
À  Amélie-les-Bains, le fort a gardé une émouvante modestie.
Une tour carrée dominant la forêt, des échauguettes surveillant un décor dédié au silence… A Amélie-les-Bains, le Fort-les-Bains est inscrit dans le paysage depuis des siècles.
Depuis en fait que Vauban vint ajouter sa touche à un édifice construit par Saint Hilaire sur les fondations d’un château médiéval
Obéissant aux ordres de Louis XIV, Vauban fait une tournée d’inspection et juge utile de renforcer ce fort installé sur la ligne de défense de la frontière espagnole.
Aujourd’hui, propriété privée, il s’observe uniquement de l’extérieur.
Pour le plus joli coup d’œil, deux options : prendre le chemin de randonnée qui conduit jusqu’à la chapelle Santa Engracia ou celui qui monte jusqu’au rosaire de Montbolo pour une superbe vue de face.
Pause Détente...
On en profite pour prendre les eaux. Celles d’Amélie-les-Bains sont réputées soigner les rhumatismes et les voies respiratoires.
Pour bénéficier de tous leurs bienfaits, en dehors des cures médicales, direction le spa thermal et ses soins de balnéothérapie.

Fort De Bellegarde, Le Plus Hispanique...
Depuis sa terrasse, le Fort du Perthus offre uen superbe vue sur la plaine du Roussillon et de l'Emporda en Espagne.
Du Perthus, on ne connaît bien souvent qu’une enfilade de magasins.
Et pourtant, en levant un peu les yeux, on peut apercevoir les lignes massives d’un fort dont les pierres grises viennent souligner le bleu du ciel.
Construit sur la base d’une tour à signaux élevée par les rois de Majorque, ce fort devient stratégique lors des guerres entre la France et l’Espagne qui succèdent au Traité des Pyrénées.
Vauban décide alors de l’agrandir, de le moderniser et de le renforcer afin qu’il puisse accueillir jusqu’à 1200 hommes et 150 chevaux.
Lorsqu’en 1686, Vauban visite les travaux, il constate que cette citadelle sera « des plus jolies, des mieux situées, très bonne et des plus importantes ».
À cheval sur la frontière franco-espagnole, Bellegarde devient un verrou décisif ainsi qu’une réserve de troupes et de munitions.
Aujourd’hui de redoutes en remparts, le fort se souvient qu’il abrita un régiment de Napoléon...
Servit d’hôpital en 1939, lors de la Retirade des républicains espagnols avantde servir de prison à des Allemands de 1943 à 1945.
Visites en été uniquement. 4 € / adultes et 2 € pour les 6-12 ans. Informations ici.
Se Laisser Surprendre...
On ne rate pas les visites guidées du Perthus. Juste pour le plaisir de tordre le cou aux clichés et de découvrir que derrière les boutiques se cachent de belles histoires.
Marie avec passion mène du phare de l’aéropostale où passèrent Mermoz et St Exupéry à la tour de garde du 17ème siècle en passant par les bornes frontières.
À découvrir aussi les traces laissées par les chars romains sur la via Domitia, les vestiges du Trophée de Pompée sur le site de Panissars ainsi que la Pyramide de Ricardo Bofill, architecte catalan.

Fort Lagarde, Le Plus Théâtral...
Au coeur de l'étoile dessinée par Vauban, une tour à signaux médiévale.
Du haut de ses échauguettes et de ses remparts construits en granit, schiste et brique, le fort Lagarde veille sur Prats-de-Mollo dans toute la sagesse de ses pierres séculaires.
Élevé pour garder la frontière franco-espagnole, il fut renforcé par Vauban à partir de 1686.
En son cœur, une tour à signaux rappelle que ses fondations remontent au Moyen-Age.
Cachée dans le secret de la terre, une voie de repli de 142 marches raconte comment les soldats pouvaient regagner le fort à l’abri des tirs.
Prends Garde Chevalier !
Chaque été, les soldats du roi reviennent au fort faire des démonstrations.
Pour mieux s’imprégner de toute la puissance d’une telle construction, le mieux est de le visiter en été, lorsque des soldats en costume d’époque s’exercent au maniement de fusil à silex et font des démonstrations à cheval.
Du Pavillon des officiers au Donjon réservé aux soldats de troupe, l’histoire se revisite sur un mode ludique. Ambiance garantie !
Tarifs : 7 €/adulte et 3,50 € pour les 6-12 ans.

Entre tirs au fusil et démonstrations de dressage, le fort retrouve des couleurs.
Descendre En Ville...
Un petit tour par la ville fortifiée s’impose ! Il faut se perdre dans lesrues escarpées bordées de maisons étroites de la ville haute et découvrir les remparts ponctués de chemins de ronde, de grilles et de portes à bretèches.
Nous, on a craqué pour le petit pont de pierre qui enjambe le cours d’eau, l’église Saintes Juste et Ruffine et son superbe mobilier d’art baroque et la vue depuis les meurtrières.
Pause Déjeuner... Rendez-vous au Sud, un petit restaurant installé sur les remparts et qui présente le gros avantage d’être ouvert à l’année.
Le chef, un ancien de l’Auberge du Vieux Puits, le restaurant étoilé de Fontjoncouse, aime les produits du pays. Sa carte très courte, respire l’authenticité. Menu à partir de 12,50 €.

Forteresse De Salses, La Plus Orientale...
Allongée dans la plaine du Roussillon, la forteresse de Salses garde l'entrée des Pyrénées-Orientales.
Elle apparaît d’un seul coup. Comme pour mieux surprendre les ennemis d’hieret les visiteurs d’aujourd’hui. A 15 km de Perpignan, Salses dévoile sa forteresse entre Corbières et étang.
Construite entre 1497 et 1502 par les rois catholiques espagnols Ferdinand II d’Aragon et Isabelle de Castille, elle verrouille l’entrée dans le Roussillon.

Au fil des siècles, Salses sert tour à tour de fortresse, de prison, de poudrière et de caserne.
Superbe ouvrage militaire, cette forteresse qui accueillit Charles Quint et fut restaurée et transformée sous Vauban, est aujourd’hui une superbe exemple de transition entre le château fort médiéval et les fortifications bastionnées qui suivirent.
Le temps d’une visite, on y découvre à quel point cette forteresse dotée de douves, de meurtrières, de couloirs étroits, de lourdes portes et de petites cours intérieures, était particulièrement bien pensée.

Sentinelle avancée du royaume d'Espagne, la forteresse est devenue française après le Traité des Pyrénées en 1659.
Notre conseil : optez pour la visite guidée... Non seulement elle permet d’accéder à des lieux tels que la terrasse,
le donjon ou encore les galeries non accessibles autrement mais en prime, elle fait revivre l’histoire à travers une multitude de détails et d’anecdotes.

7,50 €/ adulte, gratuit pour les – de 18 ans.
Pause Gourmande... De l’autre côté de l’étang, à Leucate, les ostréiculteurs ont monté des baraques où ils vendent huître et moules.
À chacun son style mais pour toutes le plaisir de servir des assiettes decoquillages juste ramassées, arrosées d’un verre de blanc. Nous, on a craqué pour le Mas Bleu et la bonne humeur de Pascale, la maîtresse des lieux.

Château De Collioure, Le Plus Royal...
Face à la mer, le château de Collioure contemple la cité des Fauves.
Face à la baie de Collioure et à son célèbre clocher, le château est le symbole de la toute puissance des Rois de Majorque.
Dominant le port d’une ville où transitaient hier, du vin, des draps, de l’huile, du miel, des sardines ou encore du savon, le château servit longtemps de résidence d’été à ces rois itinérants.
Plus tard, d’Artagnan et ses mousquetaires investirent les collines alentours pour prendre cet édifice pendant que la flotte française bloquaient le port pour obliger les espagnols à se rendre.
4 €/ adulte, gratuit pour les – de 2 ans.

La cour royale accueillera en décembre un grand marché de Noël. Sainte Nuit...
Ne pas rater la Cour de Noël à partir du 27 novembre et jusqu’au 13 décembre.
Pendant trois semaines, le château devient le rendez-vous des artisans et créateurs du coin qui viennent ici exposer leurs idées cadeaux.
On se balade d’une salle à l’autre, à la rencontre d’une soixantaine d’exposants et les enfants peuvent même se prendre pour les Rois Mage enfaisant des tours de dromadaires.

 Palais Des Rois De Majorque, Le Plus Citadin...
Haut lieu de l'histoire catalane, le Palais des Rois de Majorque est aussi devenu une scène culturelle incontournable.
En plein cœur de Perpignan, ce palais édifié entre les 13ème et 14ème siècles, fait la fierté des catalans.
Symbole du pouvoir des rois de Majorque, il mêle avec bonheur architecture romane et gothique, galets roulés par les rivières, briques rouges et pierres de taille. 
  À l’intérieur, ses superbes chapelles illustrent tout le raffinement etla puissance dont fit preuve Perpignan, alors haut lieu économique, politique et culturel.
Au cœur de l’arsenal défensif protégeant la frontière, il est à chaque époque doté de nouveaux dispositifs. Même Vauban s’intéressa à lui en ajoutant une caserne.
Aujourd’hui, en dehors des visites du site, le Palais se prête à merveille aux concerts et expositions.
Il faut venir les soirs d’été assister à des représentations en plein air. Tout simplement magique.
4 €/adulte et 2 € pour les 12-18 ans.
A voir, l’exposition permanente sur « Un roi bâtisseur, Jaume II de Mallorca » qui commémore, le 700ème anniversaire de la mort du constructeur du palais.


 
19/02/2018 - 08:48
Compostelle...D'Aumont-Aubrac À Nasbinals...
Par Hugues Dérouard...


Cathédrale de Saint-Jacques-de-Compostelle
La cathédrale de Saint-Jacques-de-Compostelle est une cathédrale située dans le centre historique de la ville de Saint-Jacques-de-Compostelle...
But de l'un des plus grands pèlerinages de l'Europe médiévale.
Wikipédia
Date d'ouverture : 1211
Province : Province de La Corogne
Styles architecturaux : Architecture gothique, Architecture baroque, Architecture romane, Architecture gothique en Espagne
Architectes : Maestro Esteban, Bernard the Elder, Robertus Galperinus, Bernard the Younger
Personnes inhumées : Ferdinand II de León, Alphonse IX de León, PLUS
 
Sur le chemin de Compostelle, d'Aumont-Aubrac à Nasbinals. Etape redoutable, étape redoutée... Témoignage. Dans les pas d'un pélerin.
Les Plateaux D'Aubrac


Dans l'Aubrac, chaos granitique parcouru par la Folle...
Le plateau de l’Aubrac. Voici l’étape que l’on redoute mais que l’on espère toujours ! «Dans ces lieux d’horreur et de vaste solitude, les jacquets souffriront mille morts», avertissait Aymeri Picaud dans son guide, au XIIe siècle.
Depuis près de mille ans, les récits des pèlerins ont en fait un véritable mythe. Aujourd’hui encore, lorsque l’on demande aux marcheurs l’étape qui les a le plus marqués, ils citent bien souvent l’Aubrac…
À partir du gros bourg d’Aumont-Aubrac, recroquevillé au pied du plateau,le GR65 chemine durant de longs kilomètres à travers des forêts de pinsque l’on a déjà longuement côtoyées les jours précédents…
Il faudra attendre le carrefour des Quatre-Chemins, quelques kilomètres plus loin, pour avoir l’impression de se lancer dans l’aventure.
Ici, une dernière halte s’impose «Chez Régine», bistrot-institution, ultime oasis avant d’attaquer le désert de l’Aubrac.

Sur les hauts-plateaux de l'Aubrac...
«Alors, on va dans la pampa ?», lance, moqueur, un paysan du coin à des marcheurs. Le chemin s’élève ensuite vers les prairies.
Nous empruntons les drailles, ces sentes bordées de murets de pierres sèches tracées au cours des siècles par les troupeauxde moutons, venant paîtrependant l’estive.
Aujourd’hui, vaches et taureaux aubrac les ont remplacés, matant de leur regard andalou – «de grands yeux charbonneux de mauvaise femme», disait l’écrivain Henri Pourrat – les improbables visiteurs. Les kilomètres qui vont suivre seront beaux mais désolés, solitaires, hostiles.
Les étés sont brefs, les hivers rudes et longs sur cette grande table basaltique de l’Aubrac, qui s’étire sur quarante kilomètres et découpée en montagnes. Bientôt, il n’y aura plus aucun arbre à l’horizon, mais une prairie infinie, à l’herbe jaunie balayée par les vents.
Les clôtures se confondent avec les roches et, quand le brouillard s’en mêle, les chaos granitiques deviennent fantomatiques, réveillent les légendes.
Surtout, ne quittez pas le chemin sur la ligne de crête… si le brouillard persiste, nous glissait la veille l’hôtelier.
Jadis, les pèlerins devaient ici se garder des loups – quelques-uns ont été aperçus récemment, venant d’Italie et rejoignant probablement les Pyrénées...
Des aubergistes malhonnêtes, des bandits prêts à détrousser ceux qui s’égaraient dans la nuit, le brouillard ou la neige.

Pélerins Sur Les Routes De L'Aubrac. Ici, À Saint-Chély-d'Aubrac...

Le marcheur ne compte plus les kilomètres. Son regard cherche à s’accrocher à quelque chose. En vain. Les hameaux sont rares et seuls quelques burons rappellent la présence de l’homme.
L’immensité saisit la gorge. Un «morceau de continent chauve», écrivait Julien Gracq. Mais le paysage est splendide. Impossible de s’en lasser.
Julien Gracq, encore : « Sur ces hauts plateaux déployés où la pesanteur semble se réduire comme sur une mer de la Lune, un vertige horizontal sedéclenche en moi qui, comme l’autre à tomber, m’incite à courir, à perte de vue, à perdre haleine.»
Sur cette grande table basaltique de l’Aubrac, l’immensité est saisissante.
Un «morceau de continent chauve», disait Julien Gracq, mais les paysages sont splendides.

Nasbinals, près du toit de l’Aubrac à 1470 mètres d’altitude, est d’un premier secours pour les marcheurs avec son église romane, typiquement auvergnate aux murs de basalte brun et au toit de schiste.

Épuisés et heureux, ils profitent ici d’une halte bien méritée. Demain, les derniers pas sur le plateau de l’Aubrac ne seront pas les moindres.

Saint-Chély-d'Aubrac, Halte Sur Le Chemin De Compostelle...

Les randonnées sur le chemin de Saint Jacques de Compostelle...
La Via Podiensis ou le chemin du Puy du Puy en Velay à St Jean Pied de Port...

C250 le chemin du Puy du Puy en Velay à Conques (Auvergne - difficulté :▲▲▲)
C251 le chemin du Puy du Puy en Velay à Espalion (Auvergne - difficulté :▲▲▲)
C252 le chemin du Puy d’Espalion à Cahors (Midi-Pyrénées - difficulté :▲▲▲)
C253 le chemin du Puy de Cahors à Lectoure (Midi-Pyrénées - difficulté :▲▲▲)
C254 le chemin du Puy de Lectoure à Aire sur l’Adour (Midi-Pyrénées - difficulté :▲▲▲)
C255 le chemin du Puy d’Aire à St Jean Pied de Port (Aquitaine - difficulté :▲▲▲)

De Conques, les pèlerins continuaient vers Figeac puis avaient le choix entre plusieurs chemins pour rejoindre Cahors.
- Par Cajarc et le Causse de Limogne...

Par la vallée du Célé et Saint Cirq Lapopie, aujourd’hui havre de verdure et de tranquillité qui abrite de très nombreux vestiges du passé,
C269 de Conques à Cahors par la vallée du Célé (Midi-Pyrénées - difficulté :▲▲▲)

- Par Rocamadour, lieu de pèlerinage réputé dés le 12e siècle où on venait prier la Vierge Noire et Saint Amadour.

C266 de Conques à Cahors par Rocamadour (Midi-Pyrénées - difficulté :▲▲▲)
Le Camino Frances ou le chemin de l'intérieur à travers l'Espagne de St Jean Pied de Port à St Jacques de Compostelle en association avec un partenaire espagnol.

C270 le Camino Francés de St Jean Pied de Port à Logrono (Espagne - difficulté :▲▲▲)
C271 le Camino Francés de Logron à Burgos (Espagne - difficulté :▲▲▲)
C272 le Camino Francés de Burgos à Léon (Espagne - difficulté :▲▲▲)
C273 le Camino Francés de Leon à El Cebreiro (Espagne - difficulté :▲▲▲)
C274 le Camino Francés de El Cebreiro à Santiago (Espagne - difficulté :▲▲▲)

18/02/2018 - 21:14
Peut-on refuser la pose d'un compteur Linky ?



L’Assemblée nationale vient de retoquer un amendement de La France insoumise visant à permettre aux particuliers de refuser la pose d’un compteur Linky. La question reste pourtant ouverte, tant les décisions de justice en la matière semblent à ce jour contradictoires.
 
“Il ne peut être procédé à une installation de compteurs dits ‘intelligents’, tels les compteurs nommés Linky, Gazpar et équivalents,
sans le consentement exprès et écrit des personnes dont le compteur permet de collecter et de transmettre des informations relatives à sa consommation”.

Voilà l'amendement que défendait Loïc Prud’homme, député La France Insoumise (LFI) de la troisième circonscription de Gironde, le 7 février dernier. Mais la durée de vie de cette proposition a été bien courte : défendu dans le cadre du projet de loi sur la protection des données, l’amendement a été rejeté par 61 voix contre, 8 pour, et 10 abstentions.

Au-delà de l’échec de cette action parlementaire des Insoumis, Loïc Prud’homme a surtout voulu remettre dans le débat public la question de la possibilité de refuser la pose d’un compteur Linky, qui doit équiper 35 millions de foyers d’ici à 2021, alors que
la Cour des comptes vient d’épingler le montage financier destiné à financer ces compteurs d’électricité.

En effet, depuis déjà plusieurs années, le nouveau compteur voulu par Enedis (ex-ERDF), fait face à un mouvement de
contestation de grande ampleur. À tel point que 449 communes françaises auraient déjà refusé l’installation de compteurs sur leurs terres, d’après le recensement opéré par le site militant POAL (Plateforme Opérationnelle Anti-Linky). Et c’est sans compter les cas
où ce sont les particuliers, eux-mêmes, qui s’opposent à la pose.

Les raisons de la grogne sont multiples.
Il y a d’abord la question de la protection des données personnelles : Linky capte notamment les données de consommation journalière des utilisateurs. Pour la Cnil, ce processusne pose pas de problèmes puisque l’utilisateur donne son consentement
avant l’envoi, ce qui est suffisant pour “garantir la confidentialité des données sur la vie privée”, rappelle l’Institut nationnal de la consommation .

Il y a ensuite un désaccord sur qui est réellement propriétaire du compteur. Certaines communes arguent qu’elles en ont la propriété comme ce sont elles qui sont chargées de distribuer l’électricité, tandis qu’Enedis se présente comme l’unique propriétaire.

Il y a, enfin, des questionnements quant à la dangerosité de ces compteurs : plusieurs cas dincendies de compteurs chez des particuliers ont déjà été recensés, et certains s’inquiètent des effets sur la santé des ondes électromagnétiques émises au moment de
l’envoi de données par le Linky.
Des études ont été menées par l'ANFR et par l'Ineris, et prouvent que “les ondes émises par le système Linky sont inférieures aux plafonds prévus par les normes sanitaires définies aux niveaux européen et français”, a tenu à rappeler le gouvernement il y a
quelques jours. 
“À ce jour, l’ensemble des contentieux portés par les communes a été rejeté”

Lorsque des communes ont mis en place des arrêtés municipaux permettant de refuser la pose d’un Linky, où que de particuliers se sont directement opposés à l’installation du compteur par des agents d’Enedis, c’est devant la justice que les contentieux ont été tranchés. S’agissant des affaires opposant des collectivités locales à Enedis, Que Choisir rappelle que “à ce jour, l’ensemble des contentieux portés par les communes a été rejeté”.

Les tribunaux ont plusieurs fois jugé qu’il était illégal pour un conseil municipal de délibérer contre la pose des compteurs en
raison de son “incompétence sur cet objet”. Les communes ne peuvent pas non plus invoquer le principe de précaution puisque, dès 2013, le Conseil d’État a jugé que les Linky ne présentaient pas de risque.

Du côté des affaires concernant directement des particuliers, la justice a une position légèrement différente.
En septembre dernier, Enedis a par exemple été condamné par le tribunal de grande instance de Grenoble, à verser la somme de
800 euros à un couple qui s’était vu forcé d’installer un compteur Linky à l’intérieur de leur logement.

Sur ce point, Que Choisir rappelle que “si le compteur se trouve dans votre habitation et que vous avez exprimé votre refus du compteur, il pourrait être considéré [par la justice] qu’il y a violation de domicile”. A voir si d’autres jugements abonderont dans ce sens…
En revanche, si le compteur se trouve “accessible par la voie publique”, sans nécessité de s’introduire dans votre logement, les agents Enedis pourront changer le compteur sans votre accord ! 
Bref, on le voit l’affaire est encore loin d’être réglée...
Capital
18/02/2018 - 14:40
Merci Victoria,   elles sont belles peintes comme ça ces jeunes femmes, quel talent ces artistes. Beau à voir!!!