Un couple met en vente sa luxueuse villa à Mykonos pour la somme incroyable de 40 €uros En effet, une villa de luxe située sur l'île grecque de Mykonos pourra être remportée grâce à des tickets d’une valeur de 40 euros !
Et contrairement à ce que l’on pourrait penser, il n’y a pas de blague ou d’arnaque derrière cet événement. La maison de grand standing, pourtant estimée à environ 4 millions d’euros, trouvera donc ses nouveaux propriétaires pour moins d’argent qu’une paire de baskets. Mais alors, comment est-ce possible qu’une villa localisée sur un terrain de 4 900 m², comprenant cinq chambres, trois appartements individuels, une salle de jeu, un bar, un gymnase et une piscine à débordement de 20 mètres de long soit offerte de telle manière ?
Jenny et George, les propriétaires, ont confié que la demeure était devenue trop vaste pour eux depuis que leurs enfants avaient grandi et pris leurenvol. Ils ajoutent : « une villa comme celle-là doit être pleine de vie. Nous sommes des philanthropes qui veulent permettre à n'importe quide pouvoir acquérir un bien sur une des plus belles îles de la Méditerranée. »
Ceci étant dit, si le couple a fait le choix d’une vente de ce type, ce n’est pas seulement pour faire un beau cadeau à celui ou celle qui gagnera la loterie. Depuis peu, des pays comme l’Angleterre, l’Espagne ou encore l'Australie voient de riches personnes utiliser ce procédé particulièrement étonnant, notamment pour des biens difficiles à céder.
La première raison est qu’en passant par ce genre d’approche, on évite une vente traditionnelle qui peut prendre de longs mois, voire plusieurs années, surtout lorsqu’il s’agit d’un patrimoine très cher. La seconde est la suivante : si une personne va devenir propriétaire de la villa pour 40 euros, cela ne veut pas dire que les propriétaires actuels ne vont empocher que cette somme. Eh oui, car de nombreux tickets sont en vente.
Alors certes, il y a une part de risque car la cagnotte récoltée par Jenny et George sera peut-être bien en dessous à la valeur du bien. Mais là encore, il existeune parade. Comme dans les ventes aux enchères, les vendeurs et les organisateurs de la loterie se mettent d’accord autour de ce qu’on appelle un « prix de réserve ». Traduction ? Si un certain montant minimum (non communiqué, ndlr) attendu n’est pas atteint, le tirage au sort aura bien lieu mais le vainqueur ne remportera pas la maison mais la moitié des sommes récoltées par la vente de tickets.
Vous l’aurez compris, ce prix de réserve permet au couple de se protéger et d’être sûr que la maison ne lui échappe pas pour seulement quelques tickets vendus, et qu’il n’obtienne donc rien en retour.
Malgré ces quelques conditions particulières, le gain est tellement alléchant qu’il y a fort à parier que les tickets se vendent comme des petits pains, et qu’ainsi le prix de réserve soit dépassé. Et à ce moment-là, le ou la grand(e) gagnant(e) pourra alors setarguer de posséder une demeure incroyable qui offre une vue panoramique à couper le souffle sur la mer Egée. Vous avez envie de tenter votre chance ? C’est par ici que cela se passe ! Enfin, sachez que le tirage au sort final aura lieu le 28 février prochain ...
c'est arrivé un 20 Février 20 février 2002 : le premier ministre Lionel Jospin annonce sa candidature à l'élection présidentielle, dans une "lettre aux français". A 22%, les sondages le placent deuxième à un point de Jacques Chirac. Au soir du premier tour, le 21 avril, il est devancé par le président sortant et Jean-Marie Le Pen. ********** 20 février 1986 : La Cinq commence à émettre à 20h30 avec une émission de variété intitulée "Voilà la Cinq" où apparaissent une pléiade de vedettes comme Johnny Hallyday, Serge Gainsbourg, Jeanne Mas et Michel Sardou. *********** 20 février 1942 : Vercors, de son vrai nom Jean Bruller publie clandestinement "Le silence de la mer", l'histoire d'une famille française qui s'oppose par le silence aux forces d'occupation. Il livre là un authentique réquisitoire contre le nazisme ********** 20 février 1811 : l'écrivain François-René de Chateaubriand est élu à l'Académie française. Napoléon Ier lui interdit de prononcer son discours devant ses pairs, un éloge de liberté. Il se vengera en dénigrant plus tard l'empereur corse ************ 1816 Rossini crée le Barbier de Séville John Del Carlo dans le rôle du docteur Bartolo dans le "Barbier de Séville" de Rossini, mis en scène par David Radok Le "Barbier de Séville" est créé au Teatro di Torre Argentina de Roe. Inspiré de la pièce de Beaumarchais, cet opéra sera le plus grand succès de Gioacchino Rossini. Ce compositeur, par l'ensemble de son œuvre composée essentiellement d'opéras bouffe, est alors en passe de renouveler l'art lyrique italien ********** 1888 Naissance de Georges Bernanos Il obtient le Prix Femina en 1929 pour 'La joie' puis connaît sa plus grande fécondité littéraire lors de son séjour à Majorque entre 1934 et 1937. Le Grand prix du roman de l'Académie française récompense 'Le Journal d'un curé de campagne' en 1936 Lorsque la guerre éclate en Europe, il multiplie les articles dans la presse brésilienne et devient l'un des plus grands animateurs spirituels de la Résistance française. En juin 1945, il vient poursuivre ce combat dans la France libérée, et écrit pour la presse de la Libération. Il passe ses dernières années en Tunisie ***********
1986 La station russe "Mir" s'installe dans l'espace L'élément central de la station orbitale "Mir" ("Paix" en russe) est placé sur orbite à 350 km d'altitude par une fusée Proton. Cette sphère mesure 2,2 mètres de diamètre et pèse 21 tonnes. La première mission habitée vers "Mir" sera lancée le 13 mars 1986. À cause de la vétusté des équipements et des énormes frais de maintenance, la station sera détruite le 23 mars 2001 après 88 160 orbites totalisant 3 526 milliards de kilomètres.
La bande Velpeau Elle est bien l'un des composants indispensables à toute bonne trousse de secours. Mais saviez-vous qu'elle porte le nom du Docteur Velpeau ? Alors que celui-ci ne l'a pas inventée ! Alfred Louis Armand Marie Velpeau est né à 20 km de Tours, à Brèches (Indre-et-Loire), le 30 floréal an III (19 mai 1795). De son père, maréchal-ferrant mais aussi à l'occasion guérisseur du village, il hérite du goût de l'effort et d'une véritable vocation pour la médecine. Il reçoit d'un vieux maître d'école et du curé de son village les bases d'un enseignement rudimentaire qu'il complète en dévorant les livres qu'il peut se procurer. En 1816, il entre comme bénévole à l'hôpital de Tours et étonne par l'application dont il fait preuve et la soif de connaissances qui est la sienne. Diplômé Officier de santé, il devient en 1819 premier élève de Pierre Fidèle Bretonneau, médecin chirurgien, qui demeurera son maître. Il admire sa pratique médicale et partage son goût pour la recherche. Il lui portera en toutes circonstances un attachement qui ne fera jamais défaut.
Désireux de parfaire sa formation, il « monte » à Paris en 1820. Il suit assidûment les cours d'anatomie, de physiologie et d'embryologie. Il publie ses premiers écrits dans le Journal de médecine, chirurgie et pharmacie de Paris. Il soutient sa thèse de doctorat en médecine sous la présidence de Laennec le 27 mai 1823. Dédiée à Bretonneau, elle porte sur « Remarques sur les fièvres intermittentes, la teigne, les altérations du sang et la compression ». Et le 28 novembre 1823, il devient agrégé de médecine, 8 ans seulement après avoir quitté, peu lettré, la forge paternelle.
Dès lors, les étapes de sa carrière vont s'accélérer. En 1828, il est reçu au « Chirugicat » des hôpitaux. Il exerce en cette qualité à l'Hôpital Saint-Antoine puis à l'Hôpital de la Pitié. Il continue à défendre les conceptions de son maître auquel il reproche sans arrêt de ne pas publier ses découvertes. C'est donc lui, dans ses propres articles, qui préconise en son nom « la meilleure manière de conserver le vaccin » et « la compression dans les inflammations ». C'est ainsi que son nom sera lié à la bande qui, en réalité, devrait s'appeler la bande Bretonneau, même si ce dernier fait état dans sa thèse des travaux d'un prédécesseur allemand. Velpeau reste donc connu pour une invention qu'il n'a pas créée mais qu'il a vulgarisée et perfectionnée.
En 1834, il prend possession du service de chirurgie de l'Hôpital de la Charité qu'il gardera jusqu'à sa mort. C'est dès lors un « grand patron » à la clientèle importante et aux revenus confortables.
Johnny Hallyday aura laissé son empreinte sur la chanson française, c’est incontestable. Revenons ensemble sur les lieux parisiens qui ont compté dans la vie du plus célèbre des rockeurs français.
Le 23 rue Clauzel. C’est dans cet atelier de peinture que le futur Johnny Hallyday a failli naître. Ses parents habitaient ce logement d’artiste très lumineux en 1943. Tandis qu’Huguette Clerc, sa mère, est sur le point d’accoucher, l’ambulance arrive assez vite pour transporter la future maman à l’hôpital. Aujourd’hui l’atelier est devenu un restaurant.
La clinique Marie-Louise . C’est donc le 15 juin 1943, peu de temps après l’arrivée de sa mère à la clinique Villa Marie-Louise, dans le 9e arrondissement, que Jean-Philippe Clerc nait. Pas encore Jean-Philippe Smet ni Johnny Hallyday, le nourrisson voit le jour à 13 heures et pèse 3,5 kg. Le nom Clerc lui vient de sa mère Hugette Clerc, Léon Smet, son père, ne l’ayant pas encore reconnu.
L’Église de la Sainte-Trinité. Johnny est devenu officiellement catholique dans la petite église de la Sainte-Trinité le 10 septembre 1944. Pour la petite anecdote, ses parents se seraient mariés trois jours plus tôt, ce qui aurait permis à son père Léon de le reconnaître et de lui transmettre le nom de famille des Smet. Jean-Philippe a un an.
13 Rue de la Tour des Dames. La même année, la future icône est confiée à Hélène Mar, sa tante paternelle. Cette ancienne vedette du cinéma muet vit au sein d’un appartement de deux pièces avec son mari, ses filles et, donc, le petit Jean-Phillipe. Les conditions de vie sont difficiles, comme pour beaucoup de Parisiens à l’époque. La famille ne dispose pas de douche et ils sont obligés de se rendre aux douches municipales rue des Martyrs. La future star est proche de sa tante qu’il accompagne au marché tous les matins. Johnny Hallyday déclarera, plus tard, qu’il la vénérait et qu’en parler lui procurait toujours « une grande émotion ».
Le jardin des Tuileries. C’est un des endroits préférés de Johnny enfant. Il y va souvent le dimanche afin d’y faire flotter sa maquette de bateau dans le bassin des Tuileries. En grandissant, c’est également ici qu’il retrouve, nombre de fois, ses amis musiciens.
Le barbier du chanteur. Ce salon officie depuis 1935 et pourtant il n’a jamais désempli. Alain, surnommé « le barbier des stars », ne s’occupe pas que des célébrités, tout le monde peut venir se faire couper et entretenir la barbe. Le maître-barbier, situé au n°8 de la rue Saint-Claude dans le IIIe, a l’honneur de s’occuper du fameux bouc de Johnny. Il y a même un rasoir de collection crée spécialement pour le chanteur exposé dans le salon. Premier revers à l’Orée du bois. Le restaurant L’Orée du Bois en 1955, Crédit photo : Mairie de Paris
1958. La cousine de Johnny, Desta, et son petit ami de l’époque jouent un spectacle à l’Orée du Bois, célèbre restaurant parisien aujourd’hui disparu. Le jeune rockeur a seulement 15 ans, mais n’a déjà pas froid aux yeux : il profite de l’occasion pour s’essayer une première fois à la scène. Le public n’apprécie pas ce nouveau style de musique, Johnny se fait huer et sera renvoyé dès le deuxième soir. Le restaurant, situé autrefois à l’entrée du Bois de Boulogne, a fermé définitivement en 2001 suite à un incendie.
La boutique préférée du chanteur quand il est jeune. C’est au Carreau du Temple dans le IIIe arrondissement que le rockeur se fournit en cuir. À la fin des années 1950, Johnny peaufine son style yéyé, dont il deviendra l’une des figures dans les années 1960. Dans cette friperie, on trouve, entre autres, des jeans, des vestes en cuir et même des bandanas… Tout ce qu’il faut pour ressortir avec la panoplie du parfait yéyé. Et en plus, tout est d’occasion ! Parfait pour les petits budgets. Sauvé de la démolition et classé monument historique, le lieu accueille aujourd’hui des événements culturels.
Le Golf-Drouot. En 1958, le guitariste commence à fréquenter le Golf Drouot avec ses amis,qui ne sont autres que Jacques Dutronc et Eddy Mitchell. Pour un franc,il est possible de franchir les portes de cette adresse mythique, la première discothèque rock de Paris. Aujourd’hui, cette institution a été remplacée par un McDonald…
Le Cinéma Marcadet Palace. Pas encore idole des jeunes, le jeune Johnny Hallyday est sélectionné pour enregistrer l’émission « Paris-Cocktail », le 30 décembre 1959 au CinémaMarcadet Palace. Cette date est importante dans la carrière de Johnny, car il s’agit de sa toute première télévision ! C’est également ici qu’il rencontre le duo de paroliers Jil et Jan. Ces derniers, enthousiasmés par la prestation du chanteur, vont donner un coup de boost à sa carrière. Ils le présentent à la maison de disques Vogue. Johnny Hallyday signe alors son premier contrat le 16 janvier 1960. Le chanteur souhaitait s’appeler « Halliday » et non « Hallyday », mais lorsque sort son premier 45 tours, l’imprimeur se trompe sur la pochetteet met un « y » à la place du « i ». L’artiste juge inutile de rectifier l’erreur et adopte finalement cette orthographe. Le cinéma Marcadet Palace a depuis été détruit et remplacé par une superette.
Les premières parties à l’Alhambra. À partir du 20 septembre 1960, Johnny fait la première partie de Raymond Devos pendant 3 semaines à l’Alhambra. Le chanteur casse les codes, se roule par terre et déborde d’énergie sur scène. Adulé par les jeunes, c’est le choc avec l’ancienne génération. En effet, la partie la plus âgée du public le hue. Raymond Davos prend même sa défense, menaçant de s’en aller, lui aussi, si Johnny est congédié par les représentants de la salle. L’Alhambra est détruite en 1967 et reconstruite 300 mètre plus loin, 21 rue Yves-Toudic. À l’emplacement d’origine, on trouve aujourd’hui un Pôle Emploi.
Place de la Nation. Le 22 juin 1963, pas moins de 200 000 Parisiens se pressent place de la Nation pour le premier anniversaire de « Salut les copains ». Une des têtes d’affiche de ce concert est Johnny Hallyday. La place est noire de monde. Des gens se pressent même sur les toits pour tenter de profiter de ce concert. Après cette soirée, le showman sera à tout jamais couronné idole yéyé. Pour preuve, l’événement fait les gros titres dans la presse le lendemain. Le Monde déclare alors « le temps des yéyés ».
Le 108 rue Saint-Lazare. Le Snack-Spot Bar est le QG du jeune Jean-Philipe Smet et de ses amis en 1958. La bande joue au billard et écoute les disques du jukebox présent sur place. En 1984, Johnny revient exactement au même endroit pour les besoins du film « Détective » de Jean Luc Godard. Il ne s’agit déjà plus d’un bar, mais d’un hôtel de luxe.
Habitué du Marais, avez-vous déjà vu cette magnifique cheminée ? Malgré sa hauteur, la colonne se retrouve bien cachée derrière les immeubles. On vous la fait découvrir. Il faut bien chercher pour espérer apercevoir cette magnifique cheminée. En effet, on ne peut la voir que d’un endroit : le jardin de l’hôtel de Coulanges. Pour cela, l’entrée se trouve à la Maison de l’Europe au 35-37, rue des Franc-Bourgeois. Du haut de ses 35 mètres, cette cheminée industrielle en brique indique la présence d’un ancien complexe industriel. L’endroit construit en 1886 était la propriété de la Sociétédes Cendres, fondée en 1859 par pas moins de… 550 actionnaires ! À l’origine de cette entreprise se trouve les « laveurs de cendres ». Ça ne vous dit rien ? Rien d’anormal, cette profession méconnue consistait àtraiter les déchets des bijoutiers et joailliers afin de récupérer dansles cendres l’or, l’argent ou le platine qui s’y trouvaient encore. Au vue des revenus de l‘activité florissante, ces derniers décident de ne plus sous-traiter et, à la place, de l’effectuer eux-mêmes. À cette fin,il décide d’ouvrir la Société des Cendres dont les clients sont aussi les actionnaires ! Ils élisent alors domicile au 39 rue des Francs-Bourgeois. De nos jours, la bâtisse et la cheminée de la société des cendres subsistent encore. Tout se passait à l’arrière du bâtiment. À l’aide d’un fourneau entreposé au sous-sol d’une cour couverte, les résidus des orfèvres, argentiers et autres bijoutiers étaient fondus. Les « restes » étaient, quant à eux, broyés à l’aide d’une énorme presse. Après des années de bons et loyaux services, le matériel de l’usine devient vétuste. Ce qui n’est pas le cas des installations de l’usine. La Société des Cendres déménagera finalement en banlieue parisienne avant de changer d’activité pour s’orienter vers les prothèses dentaires et équipement orthopédique… Un sacré revirement ! Aujourd’hui, l’usine du 39 rue des francs Bourgeois a été réhabilitée et est devenueune boutique Uniqlo ( vêtements du quotidien). Le lieu possède un charme d’antan unique en son genre. Et cela permet au quartier de ne pas oublier son glorieux passé.
La fleur de lotus est considérée comme l'une des plus belles fleurs du monde et son parfum est subtil.
En 1951, l'une des trois graines d'un lotus vieux de 2.000 ans découvert dans la région Kemigawa de la Préfecture de Chiba (Japon) a fleuri.
Depuis, elle est connue pour être « la plus ancienne fleur du monde » ; symbole de fécondité oblige ! Le lotus serait originaire du sous-continent indien. Il est largement représenté dans l'architecture et l'art indien, notamment les temples jaïne du Rajasthan. Il est la fleur nationale de l'Inde et du Viêt Nam.
Dans le symbolisme bouddhique, le lotus représente la pureté du corps, de la parole et de l'esprit, comme flottant au-dessus des eaux boueuses de l'attachement et du désir. Le Bouddha est souvent représenté assis sur une feuille ou un bouton de lotus géant.
Selon la légende, il serait né avec la capacité de marcher et partout où il mettait le pied, des fleurs de lotus s'épanouissaient. S'inspirant à son tour de ces croyances hindoues et bouddhistes, la communauté Bahá'í a adopté ce symbolisme dans la conception du Temple du lotus à New Delhi, en Inde. Dans le bouddhisme la fleur de lotus est emblématique de Bouddha. Dans tout le monde indien on compte de très nombreuses peintures, sculptures et représentations de la fleur de lotus. Ceci est dû à la particularité unique du lotus qui est la seule plante aquatique dont la fleur est au-dessus de l'eaucontrairement aux nénuphars et autres cousins dont la fleur flotte sur l'eau. Cette image, connotant la légèreté de la fleur s'élevant au-dessus de la surface de l'eau, rejoint celle de Bouddha, si léger qu'il repose comme un chat au-dessus du sol. La symbolique du lotus en bouddhisme relève encore du fait que la graine et la fleur apparaissent ensemble, il s'agit de la simultanéité de la cause (la graine) et de l'effet (la fleur) dans la loi de causalité de l'univers qui est l'un des concept majeur de la philosophie bouddhique. À cela il faut rajouter que le lotus puise sa substance vitale dans la boue pour s'épanouir, en effet, au-dessus de l'eau. Ainsi "la boue" représente les souffrances, les troubles, les désirs, qui sont le terreau même de notre épanouissement. Il est donc possible de transformer son karma par l'illumination, l'atteinte de la boddhéité, grâce à notre éveil à la loi de causalité.
Toujours présent dans les autels domestiques et dans les temples, le lotus est à la fois ornement et offrande religieuse.
LA FETE DES CITRONS FETE DU CITRON 2018 - La 85e édition de cette fête populaire de Menton met à l'honneur la mythologie hindouiste et les films de Bollywood. La Fête du Citron met la petite ville de Menton en effervescence ! Si le citron est le symbole emblématique de Menton, c'est parce qu'il représente la douceur de vivre de cette "ville-jardin". La cité est cernée par la Méditerranée et les Pré-Alpes. Les Mentonnais bénéficient ainsi d'un microclimat parmi les plus doux de France. De cette particularité est née la culture des citronniers. Cette année, la Fête du Citron pose ses valises sous le feu des projecteurs de Bollywood, au rythme des plus célèbres productions du cinéma indien basé à Bombay. Ce sont plus de 240 000 visiteurs qui découvriront ce que l'on peut faire avec de simples agrumes et viendront vivre le rêve indien, car, pour l'occasion, les rues et les jardins de Menton se parent des chaudes couleurs jaune et orange des agrumes préférés des habitants de l'Inde, et s'emplissent de danses et de musique de Bollywood. Les Jardins Biovès s'habillent aux couleurs du soleil dans des teintes jaunes et oranges éblouissantes avec 13 décors incroyables faits de sculptures éphémères... Populaire et festif, cet événement de l'année attire chaque année des spectateurs venus du monde entier pour admirer des chars et des structures monumentales décorés exclusivement par des oranges ou des citrons, et assister aux fameux Corsos, ces parades de 10 chars dignes des plus grands carnavals animées de fanfares et de saltimbanques. Chaque année, ce sont une quinzaine de sculptures géantes constituées d'oranges et de citrons qui immortalisent un thème spécifique. Qui aurait cru que les citrons avaient un tel potentiel de festivité sous leur écorce colorée ? Comme chaque année, la Fête du Citron se déroule au mois de février. Cette année, elle dure 16 jours, du samedi 17 février au dimanche 4 mars 2018.
Par Dominique Le Brun Du Magazine Détours en France.
Pour situer la ville d’Ys, on a évoqué la baie du Mont-Saint-Michel mais aussi la baie des Trépassés, la baie d’Audierne, les environs de Penmarc’h. Autant de localisations où une ville importante aurait pu exister et… disparaître, engloutie par un violent raz-de-marée.
Dévalez la route plongeant vers la baie des Trépassés. Vous rencontrerez, le crépuscule venu, des âmes errantes – les Krierien (les crieurs) – rôdantdans les solitudes venteuses des grèves et des landes… Ils processionnent par groupes de sept de chapelle en chapelle, avec à leur tête saint Jean-des-Grèves, criant désespérément. Depuis le phare de la Vieille, un face-à-face avec la « marmite de l’enfer » de la baie des Trépassés : les courants violents forment un passage d'une extrême dangerosité entre la pointe du Raz à l’ouest et la pointe de Van au nord-ouest. Un lieu terrifiant où s’enracine la légende de la ville maudite d’Ys. La tradition orale y situe également la figure du Passeur et de la barque de la nuit (Bag-Noz ou ar Vag-Noz). La LégendeYs était le lieu de résidence du roi Gradlon et de sa fille Dahud. C’est cette dernière qui aurait attiré les foudres divines à cause de ses péchés. Saint Guénolé avertit le roi que sa ville était condamnée et qu’il devait sacrifier sa fille, ce qu’il fit en fuyant en compagnie du saint.
En 1756,1824,1896 et 1929,l'île de Sein se trouva recouverte par les flôts.Ce n'est pas une légende,mais la vérité historique. On sait aussi qu'en 709 (semble-t-il) la baie du Mont-saint-Michel et les parages de Saint-Malo furent complètement transformés par un raz de marée, ou par une succession de tempêtes. Penmarc’h, port autrefois florissant du pays bigouden, est connu pour son phare d’Eckmühl.
Mais savez-vous que là vivait March, le roi de Poulmarch, que Dahud aux cheveux d’or (ou Ahès) affubla des oreilles et de la crinièrede son cheval Morvarch, pour le punir de l’avoir poursuivie arc en main ? À l’embouchure de l’Aulne, les ruines de l’ancienne abbaye de Landévennec rappellent la légende dorée de saint Guénolé. Sur les ordres de l’apôtre saint Patrick, qui lui apparaît en songe, il part fonder son abbaye. En 490, Guénolé,tel un nouveau Moïse,ouvre miraculeusement le bras de mer séparant l’Hôpital-Camfrout et Landévennec, sur la rive opposée de l’estuaire. Saint Guénolé apparaît dans la légende de la ville d’Ys. Entre les pointes du Raz et du Van, la « Bae an Anaon », la baie des âmes en peine, ou des Trépassés, voit déambuler sur la lande pelée, brûlée par le sel marin, le peuple des « Krierien »…
Admirez Les Rochers Sculptés De L’abbé Fouéré... Ces Oeuvres Monumentales Qui...Surplombent Les Côtes Bretonnes...
Les balades le long des côtes bretonnes sont généralement sources d’émerveillement. Très diversifiées et ciselées par la nature, ces roches millénaires sont le symbole de toute la région. La ville corsaire de Saint-Malo recèle d’ailleurs un trait de côte sauvagequi est très apprécié par les touristes. C’est le long de cette côte rocheuse, à Rothéneuf, que l’abbé Fouré a sculpté des roches pour leur donner des formes humaines étonnantes. C’est à cinq kilomètres du centre historique de Saint-Malo, sur la côte rocheuse en direction de Cancale, que se trouvent les œuvres sculptées de Rothéneuf. Ces formes humaines étranges ont été réalisées entre la fin du 19e et le début du 20e siècle par l’abbé Fouré. Relevant de l’art brut, ces sculptures monumentales sont parmi les plus connues de Bretagne. Ces rochers sculptés constituent un univers étonnant peuplé de figures grimaçantes. Elles évoquent à la fois des gargouilles médiévales et des êtres fantasmagoriques. Ces figures vont du bas-relief aux visages totalement dégagés. A l’origine,certaines étaient soulignées au goudron. Pour mieux appréhender ces œuvres étonnantes, il faut s’intéresser au créateur, l’abbé Fouré. Né Adolphe Julien Fouéré, cet homme d’église formé au séminaire de Rennes se fera appeler rapidement “Fouré”. Après avoir été ordonné prêtre en 1863, il va exercer son ministère successivement à Paimpont, Guipry, Maxent puis Langouët (près de Rennes). Déjà à cette époque, il a de gros problèmes auditifs, plutôt handicapants. En 1894, il est contraint d’abandonner son poste de recteur (malgré une pétition de ses paroissiens). Il se retire alors à Rothéneuf, une commune proche de Saint-Malo à cette époque, pour exercer un poste de prêtre ordinaire. C’est à partir de ce moment-là qu’il va s’atteler à son œuvre artistique. Il crée une œuvre monumentale directement taillée sur les rochers de la côte. Riches de 300 figures, ces fresques sculptées en plein air sont à la merci de l’érosion marine. Pendant treize à quatorze ans, l’abbé Fouré cisèle cesrochers granitiques en forme de figures humaines étranges qui surplombent la mer. Ce prêtre pratiquement sourd va se consacrer uniquement à ses créations à l’aide d’un marteau et d’un burin. Les versions divergent sur l’inspiration de ce prêtre taciturne. Une version locale affirme qu’il se serait inspiré d’une famille de pirates sanguinaires du 16e siècle, les Rothéneuf. On y voit des figures humaines affrontant des monstres marins ou des créatures de l’enfer. Une autre version, sans doute plus réaliste, voit dans ces rochers sculptésdes figures de l’époque du prêtre. On retrouve une saynète de la guerre du Transvaal avec le président Krüger et ses troupes. En catholique militant et bon patriote, l’abbé Fouré a été marqué par la période coloniale. Certaines sculptures feraient l’apologie de l’évangélisation des peuplades soumises. Les habitants de Rothéneuf peuvent reconnaître l’un des personnages célèbres de la commune, Jacques Cartier (source d’inspiration majeure). Enfin, l’abbé sculpte des saints bretons légendaires, comme Saint Budoc (deux fois). Hélas en 1907, l’abbé Fouré est frappé par une attaque cérébrale qui le rend muet et le paralyse. Il abandonne alors son travail de sculpteur et vit en fauteuil roulant jusqu’à sa mort trois ans plus tard. Le résultat est donc un jardin de pierres immense s’étendant sur une superficie de 500 mètres carrés, face à la mer. L’histoire de cet abbé vivant en ermite est quelque peu tombée dans l’oubli mais son œuvre demeure. Les visiteurs sont nombreux chaque année à venir voirles rochers sculptés. Encore aujourd’hui, c’est une curiosité très appréciée modifiée par l’érosion (les embruns et les ruissellements). Chacun peut se laisser envahir par cette œuvre hors du commun en appréciant la vue.
Si le site n’est pas inscrit au titre des monuments historiques, il n’en reste pas moins un lieu singulier qui fascine par ses nombreux détails et son côté brut et mystérieux. Récemment, des chercheurs révèlent de nouvelles sources d’information permettant de ranimer la mémoire de l’abbé Fouré et de mieux le connaître. Si les sculptures réalisées dans la nature vous plaisent, vous apprécierez le travail de Michael avec les pierres.
Souvent sculptée sur les dégorgeoirs formés d’une pierre saillante qui rejettent les eaux pluviales, la gargouille est une créature hybride et laide qui matérialise les vices. Le rôle de la gargouille est de rejeter du sanctuaire ces énergies néfastes en même temps que les eaux sales des gouttières. Sur un plan architectural, la gargouille a surtout fait son apparition avec l’art gothique. Notre Dame de Paris est l’archétype de l’architecture gothique et de la cathédrale chrétienne.
Les Monstres Chrétiens...Pendant neuf siècles, le ciel va lutter contre l’enfer et durant cette période,des artistes anonymes vont retranscrire l’épouvante qui règne dans le monde des ténèbres. Le Malin peut prendre de nombreuses formes pour tromper le croyant.
Au Moyen Age, les sculpteurs laissent libre cours à leur imagination pour façonner des monstres hideux aux attitudes effrayantes. Ces créatures doivent effrayer pour nous protéger de la damnation. Dragon, griffon ou chimère ornent panneaux et fresques.
Monstre ailé. Santa Cruz, Californie. By timparkinson
Si toutes ces créatures ont souvent des formes inattendues, c’est parce que l’imagier du Moyen Age n’est pas astreint à des formes figées. À l’inverse, il ne peut traiter de la béatitude ou de la sainteté comme il le souhaite. Pour ces représentations, il est tenu à des formes hiératiques. Sources Des Artistes Médiévaux. Les bestiaires sont les principales sources des artistes médiévaux. Ces livres ont transmis au Moyen Age les connaissances de l’Antiquité afférentes aux plantes, aux animaux, aux hommes et d’une manière générale au monde.
Monstre à "tête humaine". Magdalen college-Oxford. By kamshots
Par exemple, Physiologus est un ouvrage du IIe siècle, dont l’auteur est inconnu, qui donne aux animaux, réels ou imaginaires, une signification chrétienne. Les bestiaires sont la plupart du temps des récits plus légendaires que scientifiques.
Griffon de la Cathedrale de Mechelen, Belgique.By e³°°°
Speculum majus « Le grand miroir », imprimé en 1573, expose des théories qui seront illustrées par les sculpteurs des cathédrales. Symbolisme De La Gargouille. La gargouille est la gardienne du lieu sacré. Sa laideur est telle que même le Mal en est effrayé. Tous ceux qui se sont laissés tenter par le vice et la luxure ne peuvent pénétrer dans le lieu sacré et le profaner. Toutes leurs turpitudes sontrejetées par les gargouilles, gardiennes de la sainteté du lieu.
D’un point de vue purement architectural, la gargouille est une conduite horizontale ornée d’un motif qui sert à rejeter les eaux pluviales en avant d’un mur. Donc, non seulement, la gargouille rejette les eaux de pluie mais en même temps tous les vices.
Ces canaux qui recueillent les eaux des toitures pour les rejeter loin du parement étaient dangereux pour les passants. De plus, les gargouilles dégradaient les maçonneries voisines. La plupart ont été supprimées par la suite.
Gargouille de la Cathédrale Notre-Dame de Paris. By Laertes
A Notre Dame, de nombreuses gargouilles et monstres ont été sculptés dans les compartiments supérieurs de l’édifice. Gargouilles de Notre Dame. By Laertes
Cette cathédrale, construite vers 1161, illustre avec génie et de manière saisissante le grand principe médiéval : le salut et la lumière ne se trouvent qu’au sein de la maison de Dieu. V. Battaglia.
Monstres de la mythologie grecqueReligion Références Principales: Manuel pour comprendre la signification symbolique des cathédrales et des églises, Guillaume Durand de Mende, La Maison de vie. 1996 Dictionnaire d’archéologie, Pierre Ripert, MaxiLivres. 2002 Histoire visuelle des monuments de France, Gérard Denizeau, Larousse. 2003 Le bestiaire des cathédrales, Pierre Ripert, Editions De Vecchi. 2004
Un couple met en vente sa luxueuse villa à Mykonos pour la somme incroyable de 40 €uros
En effet, une villa de luxe située sur l'île grecque de Mykonos pourra être remportée grâce à des tickets d’une valeur de 40 euros !
Et contrairement à ce que l’on pourrait penser, il n’y a pas de blague ou d’arnaque derrière cet événement. La maison de grand standing, pourtant estimée à environ 4 millions d’euros, trouvera donc ses nouveaux propriétaires pour moins d’argent qu’une paire de baskets.
Mais alors, comment est-ce possible qu’une villa localisée sur un terrain de 4 900 m², comprenant cinq chambres, trois appartements individuels, une salle de jeu, un bar, un gymnase et une piscine à débordement de 20 mètres de long soit offerte de telle manière ?
Jenny et George, les propriétaires, ont confié que la demeure était devenue trop vaste pour eux depuis que leurs enfants avaient grandi et pris leurenvol. Ils ajoutent : « une villa comme celle-là doit être pleine de vie.
Nous sommes des philanthropes qui veulent permettre à n'importe quide pouvoir acquérir un bien sur une des plus belles îles de la Méditerranée. »
Ceci étant dit, si le couple a fait le choix d’une vente de ce type, ce n’est pas seulement pour faire un beau cadeau à celui ou celle qui gagnera la loterie. Depuis peu, des pays comme l’Angleterre, l’Espagne ou encore l'Australie voient de riches personnes utiliser ce procédé particulièrement étonnant, notamment pour des biens difficiles à céder.
La première raison est qu’en passant par ce genre d’approche, on évite une vente traditionnelle qui peut prendre de longs mois, voire plusieurs années, surtout lorsqu’il s’agit d’un patrimoine très cher.
La seconde est la suivante : si une personne va devenir propriétaire de la villa pour 40 euros, cela ne veut pas dire que les propriétaires actuels ne vont empocher que cette somme. Eh oui, car de nombreux tickets sont en vente.
Alors certes, il y a une part de risque car la cagnotte récoltée par Jenny et George sera peut-être bien en dessous à la valeur du bien. Mais là encore, il existeune parade. Comme dans les ventes aux enchères, les vendeurs et les organisateurs de la loterie se mettent d’accord autour de ce qu’on appelle un « prix de réserve ». Traduction ?
Si un certain montant minimum (non communiqué, ndlr) attendu n’est pas atteint, le tirage au sort aura bien lieu mais le vainqueur ne remportera pas la maison mais la moitié des sommes récoltées par la vente de tickets.
Vous l’aurez compris, ce prix de réserve permet au couple de se protéger et d’être sûr que la maison ne lui échappe pas pour seulement quelques tickets vendus, et qu’il n’obtienne donc rien en retour.
Malgré ces quelques conditions particulières, le gain est tellement alléchant qu’il y a fort à parier que les tickets se vendent comme des petits pains, et qu’ainsi le prix de réserve soit dépassé. Et à ce moment-là, le ou la grand(e) gagnant(e) pourra alors setarguer de posséder une demeure incroyable qui offre une vue panoramique à couper le souffle sur la mer Egée.
Vous avez envie de tenter votre chance ?
C’est par ici que cela se passe !
Enfin, sachez que le tirage au sort final aura lieu le 28 février prochain ...
c'est arrivé un 20 Février
20 février 2002 : le premier ministre Lionel Jospin annonce sa candidature
à l'élection présidentielle, dans une "lettre aux français". A 22%, les
sondages le placent deuxième à un point de Jacques Chirac. Au soir du
premier tour, le 21 avril, il est devancé par le président sortant et
Jean-Marie Le Pen.
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20 février 1986 : La Cinq commence à émettre à 20h30 avec une émission de
variété intitulée "Voilà la Cinq" où apparaissent une pléiade de
vedettes comme Johnny Hallyday, Serge Gainsbourg, Jeanne Mas et Michel
Sardou.
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20 février 1942 : Vercors, de son vrai nom Jean Bruller publie
clandestinement "Le silence de la mer", l'histoire d'une famille
française qui s'oppose par le silence aux forces d'occupation. Il livre
là un authentique réquisitoire contre le nazisme
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20 février 1811 : l'écrivain François-René de Chateaubriand est élu à
l'Académie française. Napoléon Ier lui interdit de prononcer son
discours devant ses pairs, un éloge de liberté. Il se vengera en
dénigrant plus tard l'empereur corse
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1816
Rossini crée le Barbier de Séville
John Del Carlo dans le rôle du docteur Bartolo dans le "Barbier de Séville" de Rossini, mis en scène par David Radok
Le "Barbier de Séville" est créé au Teatro di Torre Argentina de Roe.
Inspiré de la pièce de Beaumarchais, cet opéra sera le plus grand succès
de Gioacchino Rossini. Ce compositeur, par l'ensemble de son œuvre
composée essentiellement d'opéras bouffe, est alors en passe de
renouveler l'art lyrique italien
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1888
Naissance de Georges Bernanos
Il obtient le Prix Femina en 1929 pour 'La joie' puis connaît sa plus
grande fécondité littéraire lors de son séjour à Majorque entre 1934 et
1937. Le Grand prix du roman de l'Académie française récompense 'Le
Journal d'un curé de campagne' en 1936
Lorsque la guerre éclate en Europe, il multiplie les articles dans la presse brésilienne et devient
l'un des plus grands animateurs spirituels de la Résistance française.
En juin 1945, il vient poursuivre ce combat dans la France libérée, et
écrit pour la presse de la Libération. Il passe ses dernières années en
Tunisie
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1986
La station russe "Mir" s'installe dans l'espace
L'élément central de la station orbitale "Mir" ("Paix" en russe) est
placé sur orbite à 350 km d'altitude par une fusée Proton. Cette
sphère mesure 2,2 mètres de diamètre et pèse 21 tonnes. La première
mission habitée vers "Mir" sera lancée le 13 mars 1986. À cause de la
vétusté des équipements et des énormes frais de maintenance, la
station sera détruite le 23 mars 2001 après 88 160 orbites totalisant
3 526 milliards de kilomètres.
La bande Velpeau
Elle est bien l'un des composants indispensables à toute bonne trousse de
secours. Mais saviez-vous qu'elle porte le nom du Docteur Velpeau ?
Alors que celui-ci ne l'a pas inventée !
Alfred Louis Armand Marie Velpeau est né à 20 km de Tours, à Brèches (Indre-et-Loire), le 30
floréal an III (19 mai 1795). De son père, maréchal-ferrant mais aussi à
l'occasion guérisseur du village, il hérite du goût de l'effort et
d'une véritable vocation pour la médecine. Il reçoit d'un vieux maître
d'école et du curé de son village les bases d'un enseignement
rudimentaire qu'il complète en dévorant les livres qu'il peut se
procurer.
En 1816, il entre comme bénévole à l'hôpital de Tours et étonne par l'application dont il fait preuve et la soif de connaissances
qui est la sienne. Diplômé Officier de santé, il devient en 1819
premier élève de Pierre Fidèle Bretonneau, médecin chirurgien, qui
demeurera son maître. Il admire sa pratique médicale et partage son goût
pour la recherche. Il lui portera en toutes circonstances un
attachement qui ne fera jamais défaut.
Désireux de parfaire sa formation, il « monte » à Paris en 1820. Il suit assidûment les cours
d'anatomie, de physiologie et d'embryologie. Il publie ses premiers
écrits dans le Journal de médecine, chirurgie et pharmacie de Paris. Il
soutient sa thèse de doctorat en médecine sous la présidence de Laennec
le 27 mai 1823. Dédiée à Bretonneau, elle porte sur « Remarques sur les
fièvres intermittentes, la teigne, les altérations du sang et la
compression ». Et le 28 novembre 1823, il devient agrégé de médecine, 8
ans seulement après avoir quitté, peu lettré, la forge paternelle.
Dès lors, les étapes de sa carrière vont s'accélérer. En 1828, il est reçu
au « Chirugicat » des hôpitaux. Il exerce en cette qualité à l'Hôpital
Saint-Antoine puis à l'Hôpital de la Pitié. Il continue à défendre les
conceptions de son maître auquel il reproche sans arrêt de ne pas
publier ses découvertes. C'est donc lui, dans ses propres articles, qui
préconise en son nom « la meilleure manière de conserver le vaccin » et «
la compression dans les inflammations ». C'est ainsi que son nom sera
lié à la bande qui, en réalité, devrait s'appeler la bande Bretonneau,
même si ce dernier fait état dans sa thèse des travaux d'un prédécesseur
allemand.
Velpeau reste donc connu pour une invention qu'il n'a pas créée mais qu'il a vulgarisée et perfectionnée.
En 1834, il prend possession du service de chirurgie de l'Hôpital de la
Charité qu'il gardera jusqu'à sa mort. C'est dès lors un « grand patron »
à la clientèle importante et aux revenus confortables.
Johnny Hallyday aura laissé son empreinte sur la chanson française, c’est incontestable. Revenons ensemble sur les lieux parisiens qui ont compté dans la vie du plus célèbre des rockeurs français.
Le 23 rue Clauzel.
C’est dans cet atelier de peinture que le futur Johnny Hallyday a failli naître. Ses parents habitaient ce logement d’artiste très lumineux en
1943. Tandis qu’Huguette Clerc, sa mère, est sur le point d’accoucher, l’ambulance arrive assez vite pour transporter la future maman à
l’hôpital. Aujourd’hui l’atelier est devenu un restaurant.
La clinique Marie-Louise .
C’est donc le 15 juin 1943, peu de temps après l’arrivée de sa mère à la clinique Villa Marie-Louise, dans le 9e arrondissement, que Jean-Philippe Clerc nait. Pas encore Jean-Philippe Smet ni Johnny Hallyday, le nourrisson voit le jour à 13 heures et pèse 3,5 kg. Le nom Clerc lui vient de sa mère Hugette Clerc, Léon Smet, son père, ne l’ayant pas encore reconnu.
L’Église de la Sainte-Trinité.
Johnny est devenu officiellement catholique dans la petite église de la Sainte-Trinité le 10 septembre 1944. Pour la petite anecdote, ses
parents se seraient mariés trois jours plus tôt, ce qui aurait permis à son père Léon de le reconnaître et de lui transmettre le nom de famille
des Smet. Jean-Philippe a un an.
13 Rue de la Tour des Dames.
La même année, la future icône est confiée à Hélène Mar, sa tante paternelle. Cette ancienne vedette du cinéma muet vit au sein d’un
appartement de deux pièces avec son mari, ses filles et, donc, le petit Jean-Phillipe. Les conditions de vie sont difficiles, comme pour
beaucoup de Parisiens à l’époque. La famille ne dispose pas de douche et ils sont obligés de se rendre aux douches municipales rue des Martyrs.
La future star est proche de sa tante qu’il accompagne au marché tous les matins. Johnny Hallyday déclarera, plus tard, qu’il la vénérait et
qu’en parler lui procurait toujours « une grande émotion ».
Le jardin des Tuileries.
C’est un des endroits préférés de Johnny enfant. Il y va souvent le dimanche afin d’y faire flotter sa maquette de bateau dans le bassin des Tuileries. En grandissant, c’est également ici qu’il retrouve, nombre de fois, ses amis musiciens.
Le barbier du chanteur.
Ce salon officie depuis 1935 et pourtant il n’a jamais désempli. Alain, surnommé « le barbier des stars », ne s’occupe pas que des célébrités, tout le monde peut venir se faire couper et entretenir la barbe. Le maître-barbier, situé au n°8 de la rue Saint-Claude dans le IIIe, a l’honneur de s’occuper du fameux bouc de Johnny. Il y a même un rasoir de collection crée spécialement pour le chanteur exposé dans le salon.
Premier revers à l’Orée du bois.
Le restaurant L’Orée du Bois en 1955, Crédit photo : Mairie de Paris
1958. La cousine de Johnny, Desta, et son petit ami de l’époque jouent un spectacle à l’Orée du Bois, célèbre restaurant parisien
aujourd’hui disparu. Le jeune rockeur a seulement 15 ans, mais n’a déjà pas froid aux yeux : il profite de l’occasion pour s’essayer une première fois à la scène. Le public n’apprécie pas ce nouveau style de musique, Johnny se fait huer et sera renvoyé dès le deuxième soir. Le restaurant, situé autrefois à l’entrée du Bois de Boulogne, a fermé définitivement en 2001 suite à un incendie.
La boutique préférée du chanteur quand il est jeune.
C’est au Carreau du Temple dans le IIIe arrondissement que le rockeur se fournit en cuir. À la fin des années 1950, Johnny peaufine son style yéyé, dont il deviendra l’une des figures dans les années 1960. Dans cette friperie, on trouve, entre autres, des jeans, des vestes en cuir et même des bandanas… Tout ce qu’il faut pour ressortir avec la panoplie du parfait yéyé. Et en plus, tout est d’occasion ! Parfait pour les petits budgets. Sauvé de la démolition et classé monument historique, le lieu accueille aujourd’hui des événements culturels.
Le Golf-Drouot.
En 1958, le guitariste commence à fréquenter le Golf Drouot avec ses amis,qui ne sont autres que Jacques Dutronc et Eddy Mitchell. Pour un franc,il est possible de franchir les portes de cette adresse mythique, la première discothèque rock de Paris. Aujourd’hui, cette institution a été remplacée par un McDonald…
Le Cinéma Marcadet Palace.
Pas encore idole des jeunes, le jeune Johnny Hallyday est sélectionné pour enregistrer l’émission « Paris-Cocktail », le 30 décembre 1959 au CinémaMarcadet Palace. Cette date est importante dans la carrière de Johnny, car il s’agit de sa toute première télévision ! C’est également ici qu’il rencontre le duo de paroliers Jil et Jan. Ces derniers, enthousiasmés par la prestation du chanteur, vont donner un coup de boost à sa carrière. Ils le présentent à la maison de disques Vogue. Johnny Hallyday signe alors son premier contrat le 16 janvier 1960. Le chanteur souhaitait s’appeler « Halliday » et non « Hallyday », mais lorsque sort son premier 45 tours, l’imprimeur se trompe sur la pochetteet met un « y » à la place du « i ». L’artiste juge inutile de rectifier l’erreur et adopte finalement cette orthographe. Le cinéma
Marcadet Palace a depuis été détruit et remplacé par une superette.
Les premières parties à l’Alhambra.
À partir du 20 septembre 1960, Johnny fait la première partie de Raymond Devos pendant 3 semaines à l’Alhambra. Le chanteur casse les codes, se roule par terre et déborde d’énergie sur scène. Adulé par les jeunes, c’est le choc avec l’ancienne génération. En effet, la partie la plus âgée du public le hue. Raymond Davos prend même sa défense, menaçant de s’en aller, lui aussi, si Johnny est congédié par les représentants de la salle. L’Alhambra est détruite en 1967 et reconstruite 300 mètre plus loin, 21 rue Yves-Toudic. À l’emplacement d’origine, on trouve aujourd’hui un Pôle Emploi.
Place de la Nation.
Le 22 juin 1963, pas moins de 200 000 Parisiens se pressent place de la Nation pour le premier anniversaire de « Salut les copains ».
Une des têtes d’affiche de ce concert est Johnny Hallyday. La place est noire de monde. Des gens se pressent même sur les toits pour tenter de profiter de ce concert. Après cette soirée, le showman sera à tout jamais couronné idole yéyé. Pour preuve, l’événement fait les gros titres dans la presse le lendemain. Le Monde déclare alors « le temps des yéyés ».
Le 108 rue Saint-Lazare.
Le Snack-Spot Bar est le QG du jeune Jean-Philipe Smet et de ses amis en 1958. La bande joue au billard et écoute les disques du jukebox présent sur place. En 1984, Johnny revient exactement au même endroit pour les besoins du film « Détective » de Jean Luc Godard. Il ne s’agit déjà plus d’un bar, mais d’un hôtel de luxe.
Habitué du Marais, avez-vous déjà vu cette magnifique cheminée ? Malgré sa hauteur, la colonne se retrouve bien cachée derrière les immeubles. On vous la fait découvrir.
Il faut bien chercher pour espérer apercevoir cette magnifique cheminée.
En effet, on ne peut la voir que d’un endroit : le jardin de l’hôtel de Coulanges. Pour cela, l’entrée se trouve à la Maison de l’Europe au 35-37, rue des Franc-Bourgeois. Du haut de ses 35 mètres, cette cheminée industrielle en brique indique la présence d’un ancien complexe industriel. L’endroit construit en 1886 était la propriété de la Sociétédes Cendres, fondée en 1859 par pas moins de… 550 actionnaires !
À l’origine de cette entreprise se trouve les « laveurs de cendres ». Ça ne vous dit rien ? Rien d’anormal, cette profession méconnue consistait àtraiter les déchets des bijoutiers et joailliers afin de récupérer dansles cendres l’or, l’argent ou le platine qui s’y trouvaient encore. Au vue des revenus de l‘activité florissante, ces derniers décident de ne plus sous-traiter et, à la place, de l’effectuer eux-mêmes. À cette fin,il décide d’ouvrir la Société des Cendres dont les clients sont aussi les actionnaires ! Ils élisent alors domicile au 39 rue des Francs-Bourgeois. De nos jours, la bâtisse et la cheminée de la société des cendres subsistent encore.
Tout se passait à l’arrière du bâtiment. À l’aide d’un fourneau entreposé au sous-sol d’une cour couverte, les résidus des orfèvres, argentiers et autres bijoutiers étaient fondus. Les « restes » étaient, quant à eux, broyés à l’aide d’une énorme presse. Après des années de bons et loyaux services, le matériel de l’usine devient vétuste. Ce qui n’est pas le cas des installations de l’usine. La Société des Cendres déménagera finalement en banlieue parisienne avant de changer d’activité pour s’orienter vers les prothèses dentaires et équipement orthopédique… Un sacré revirement !
Aujourd’hui, l’usine du 39 rue des francs Bourgeois a été réhabilitée et est devenueune boutique Uniqlo ( vêtements du quotidien). Le lieu possède un charme d’antan unique en son genre. Et cela permet au quartier de ne pas oublier son glorieux passé.
La fleur de lotus est considérée comme l'une des plus belles fleurs du
monde et son parfum est subtil.
En 1951, l'une des trois graines d'un lotus vieux de 2.000 ans découvert dans la région Kemigawa de la Préfecture de Chiba (Japon) a
fleuri.
Depuis, elle est connue pour être « la plus ancienne fleur du monde » ; symbole de fécondité oblige !
Le lotus serait originaire du sous-continent indien. Il est largement
représenté dans l'architecture et l'art indien, notamment les temples
jaïne du Rajasthan. Il est la fleur nationale de l'Inde et du Viêt Nam.
Dans le symbolisme bouddhique, le lotus représente la pureté du corps, de la
parole et de l'esprit, comme flottant au-dessus des eaux boueuses de
l'attachement et du désir. Le Bouddha est souvent représenté assis sur
une feuille ou un bouton de lotus géant.
Selon la légende, il serait né avec la
capacité de marcher et partout où il mettait le pied, des fleurs de
lotus s'épanouissaient.
S'inspirant à son tour de ces croyances hindoues et bouddhistes, la communauté Bahá'í a adopté ce symbolisme
dans la conception du Temple du lotus à New Delhi, en Inde.
Dans le bouddhisme la fleur de lotus est emblématique de Bouddha. Dans tout
le monde indien on compte de très nombreuses peintures, sculptures et
représentations de la fleur de lotus. Ceci est dû à la particularité
unique du lotus qui est la seule plante aquatique dont la fleur est
au-dessus de l'eaucontrairement aux nénuphars et autres cousins dont la
fleur flotte sur l'eau. Cette image, connotant la légèreté de la fleur
s'élevant au-dessus de la surface de l'eau, rejoint celle de Bouddha, si
léger qu'il repose comme un chat au-dessus du sol.
La symbolique du lotus en bouddhisme relève encore du fait que la graine
et la fleur apparaissent ensemble, il s'agit de la simultanéité de la
cause (la graine) et de l'effet (la fleur) dans la loi de causalité de
l'univers qui est l'un des concept majeur de la philosophie bouddhique. À
cela il faut rajouter que le lotus puise sa substance vitale dans la
boue pour s'épanouir, en effet, au-dessus de l'eau.
Ainsi "la boue" représente les souffrances, les troubles, les désirs, qui sont le
terreau même de notre épanouissement. Il est donc possible de
transformer son karma par l'illumination, l'atteinte de la boddhéité,
grâce à notre éveil à la loi de causalité.
Toujours présent dans les autels domestiques et dans les temples, le
lotus est à la fois ornement et offrande religieuse.
LA FETE DES CITRONS
FETE DU CITRON 2018 - La 85e édition de cette fête populaire de Menton met à
l'honneur la mythologie hindouiste et les films de Bollywood.
La Fête du Citron met la petite ville de Menton en effervescence ! Si le
citron est le symbole emblématique de Menton, c'est parce qu'il
représente la douceur de vivre de cette "ville-jardin". La cité est
cernée par la Méditerranée et les Pré-Alpes. Les Mentonnais bénéficient
ainsi d'un microclimat parmi les plus doux de France.
De cette particularité est née la culture des citronniers. Cette année, la
Fête du Citron pose ses valises sous le feu des projecteurs de
Bollywood, au rythme des plus célèbres productions du cinéma indien basé
à Bombay. Ce sont plus de 240 000 visiteurs qui découvriront ce que
l'on peut faire avec de simples agrumes et viendront vivre le rêve
indien, car, pour l'occasion, les rues et les jardins de Menton se
parent des chaudes couleurs jaune et orange des agrumes préférés des
habitants de l'Inde, et s'emplissent de danses et de musique de
Bollywood. Les Jardins Biovès s'habillent aux couleurs du soleil dans
des teintes jaunes et oranges éblouissantes avec 13 décors incroyables
faits de sculptures éphémères...
Populaire et festif, cet événement de l'année attire chaque année des spectateurs
venus du monde entier pour admirer des chars et des structures
monumentales décorés exclusivement par des oranges ou des citrons, et
assister aux fameux Corsos, ces parades de 10 chars dignes des plus
grands carnavals animées de fanfares et de saltimbanques. Chaque année,
ce sont une quinzaine de sculptures géantes constituées d'oranges et de
citrons qui immortalisent un thème spécifique. Qui aurait cru que les
citrons avaient un tel potentiel de festivité sous leur écorce colorée ?
Comme chaque année, la Fête du Citron se déroule au mois de février. Cette
année, elle dure 16 jours, du samedi 17 février au dimanche 4 mars 2018.
Par Dominique Le Brun Du Magazine Détours en France.
Pour situer la ville d’Ys, on a évoqué la baie du Mont-Saint-Michel mais aussi la baie des Trépassés, la baie d’Audierne, les environs de Penmarc’h. Autant de localisations où une ville importante aurait pu exister et… disparaître, engloutie par un violent raz-de-marée.
Dévalez la route plongeant vers la baie des Trépassés. Vous rencontrerez, le crépuscule venu, des âmes errantes – les Krierien (les crieurs) – rôdantdans les solitudes venteuses des grèves et des landes… Ils processionnent par groupes de sept de chapelle en chapelle, avec à leur tête saint Jean-des-Grèves, criant désespérément.
Depuis le phare de la Vieille, un face-à-face avec la « marmite de l’enfer » de la baie des Trépassés : les courants violents forment un passage d'une extrême dangerosité entre la pointe du Raz à l’ouest et la pointe de Van au nord-ouest.
Un lieu terrifiant où s’enracine la légende de la ville maudite d’Ys. La tradition orale y situe également la figure du Passeur et de la barque de la nuit (Bag-Noz ou ar Vag-Noz).
La Légende Ys était le lieu de résidence du roi Gradlon et de sa fille Dahud. C’est cette dernière qui aurait attiré les foudres divines à cause de ses péchés. Saint Guénolé avertit le roi que sa ville était condamnée et qu’il devait sacrifier sa fille, ce qu’il fit en fuyant en compagnie du saint.
En 1756,1824,1896 et 1929,l'île de Sein se trouva recouverte par les flôts.Ce n'est pas une légende,mais la vérité historique.
On sait aussi qu'en 709 (semble-t-il) la baie du Mont-saint-Michel et les parages de Saint-Malo furent complètement transformés par un raz de marée, ou par une succession de tempêtes.
Penmarc’h, port autrefois florissant du pays bigouden, est connu pour son phare d’Eckmühl.
Mais savez-vous que là vivait March, le roi de Poulmarch, que Dahud aux cheveux d’or (ou Ahès) affubla des oreilles et de la crinièrede son cheval Morvarch, pour le punir de l’avoir poursuivie arc en main ?
À l’embouchure de l’Aulne, les ruines de l’ancienne abbaye de Landévennec rappellent la légende dorée de saint Guénolé. Sur les ordres de l’apôtre saint Patrick, qui lui apparaît en songe, il part fonder son abbaye.
En 490, Guénolé,tel un nouveau Moïse,ouvre miraculeusement le bras de mer séparant l’Hôpital-Camfrout et Landévennec, sur la rive opposée de l’estuaire. Saint Guénolé apparaît dans la légende de la ville d’Ys.
Entre les pointes du Raz et du Van, la « Bae an Anaon », la baie des âmes en peine, ou des Trépassés, voit déambuler sur la lande pelée, brûlée par le sel marin, le peuple des « Krierien »…
La pointe du Raz
Ces Oeuvres Monumentales Qui...Surplombent Les Côtes Bretonnes...
Les balades le long des côtes bretonnes sont généralement sources d’émerveillement. Très diversifiées et ciselées par la nature, ces roches millénaires sont le symbole de toute la région.
La ville corsaire de Saint-Malo recèle d’ailleurs un trait de côte sauvagequi est très apprécié par les touristes. C’est le long de cette côte rocheuse, à Rothéneuf, que l’abbé Fouré a sculpté des roches pour leur donner des formes humaines étonnantes.
C’est à cinq kilomètres du centre historique de Saint-Malo, sur la côte rocheuse en direction de Cancale, que se trouvent les œuvres sculptées de Rothéneuf.
Ces formes humaines étranges ont été réalisées entre la fin du 19e et le début du 20e siècle par l’abbé Fouré. Relevant de l’art brut, ces sculptures monumentales sont parmi les plus connues de Bretagne.
Ces rochers sculptés constituent un univers étonnant peuplé de figures grimaçantes. Elles évoquent à la fois des gargouilles médiévales et des êtres fantasmagoriques.
Ces figures vont du bas-relief aux visages totalement dégagés. A l’origine,certaines étaient soulignées au goudron. Pour mieux appréhender ces œuvres étonnantes, il faut s’intéresser au créateur, l’abbé Fouré.
Né Adolphe Julien Fouéré, cet homme d’église formé au séminaire de Rennes se fera appeler rapidement “Fouré”. Après avoir été ordonné prêtre en 1863, il va exercer son ministère successivement à Paimpont, Guipry, Maxent puis Langouët (près de Rennes).
Déjà à cette époque, il a de gros problèmes auditifs, plutôt handicapants. En 1894, il est contraint d’abandonner son poste de recteur (malgré une pétition de ses paroissiens).
Il se retire alors à Rothéneuf, une commune proche de Saint-Malo à cette époque, pour exercer un poste de prêtre ordinaire. C’est à partir de ce moment-là qu’il va s’atteler à son œuvre artistique. Il crée une œuvre monumentale directement taillée sur les rochers de la côte.
Riches de 300 figures, ces fresques sculptées en plein air sont à la merci de l’érosion marine. Pendant treize à quatorze ans, l’abbé Fouré cisèle cesrochers granitiques en forme de figures humaines étranges qui surplombent la mer.
Ce prêtre pratiquement sourd va se consacrer uniquement à ses créations à l’aide d’un marteau et d’un burin. Les versions divergent sur l’inspiration de ce prêtre taciturne.
Une version locale affirme qu’il se serait inspiré d’une famille de pirates sanguinaires du 16e siècle, les Rothéneuf.
On y voit des figures humaines affrontant des monstres marins ou des créatures de l’enfer.
Une autre version, sans doute plus réaliste, voit dans ces rochers sculptésdes figures de l’époque du prêtre. On retrouve une saynète de la guerre du Transvaal avec le président Krüger et ses troupes.
En catholique militant et bon patriote, l’abbé Fouré a été marqué par la période coloniale. Certaines sculptures feraient l’apologie de l’évangélisation des peuplades soumises.
Les habitants de Rothéneuf peuvent reconnaître l’un des personnages célèbres de la commune, Jacques Cartier (source d’inspiration majeure).
Enfin, l’abbé sculpte des saints bretons légendaires, comme Saint Budoc (deux fois). Hélas en 1907, l’abbé Fouré est frappé par une attaque cérébrale qui le rend muet et le paralyse.
Il abandonne alors son travail de sculpteur et vit en fauteuil roulant jusqu’à sa mort trois ans plus tard.
Le résultat est donc un jardin de pierres immense s’étendant sur une superficie de 500 mètres carrés, face à la mer.
L’histoire de cet abbé vivant en ermite est quelque peu tombée dans l’oubli mais son œuvre demeure. Les visiteurs sont nombreux chaque année à venir voirles rochers sculptés.
Encore aujourd’hui, c’est une curiosité très appréciée modifiée par l’érosion (les embruns et les ruissellements). Chacun peut se laisser envahir par cette œuvre hors du commun en appréciant la vue.
La figure dans le granit breton via Shutterstock
Si le site n’est pas inscrit au titre des monuments historiques, il n’en reste pas moins un lieu singulier qui fascine par ses nombreux détails et son côté brut et mystérieux.
Récemment, des chercheurs révèlent de nouvelles sources d’information permettant de ranimer la mémoire de l’abbé Fouré et de mieux le connaître. Si les sculptures réalisées dans la nature vous plaisent, vous apprécierez le travail de Michael avec les pierres.
Une Gargouille À Paris...
Souvent sculptée sur les dégorgeoirs formés d’une pierre saillante qui rejettent les eaux pluviales, la gargouille est une créature hybride et laide qui matérialise les vices.
Le rôle de la gargouille est de rejeter du sanctuaire ces énergies néfastes en même temps que les eaux sales des gouttières.
Sur un plan architectural, la gargouille a surtout fait son apparition avec l’art gothique.
Notre Dame de Paris est l’archétype de l’architecture gothique et de la cathédrale chrétienne.
Les Monstres Chrétiens... Pendant neuf siècles, le ciel va lutter contre l’enfer et durant cette période,des artistes anonymes vont retranscrire l’épouvante qui règne dans le monde des ténèbres.
Le Malin peut prendre de nombreuses formes pour tromper le croyant.
Un monstre bien pensif. By left-hand
Au Moyen Age, les sculpteurs laissent libre cours à leur imagination pour façonner des monstres hideux aux attitudes effrayantes.
Ces créatures doivent effrayer pour nous protéger de la damnation.
Dragon, griffon ou chimère ornent panneaux et fresques.
Monstre ailé. Santa Cruz, Californie. By timparkinson
Si toutes ces créatures ont souvent des formes inattendues, c’est parce que l’imagier du Moyen Age n’est pas astreint à des formes figées.
À l’inverse, il ne peut traiter de la béatitude ou de la sainteté comme il le souhaite. Pour ces représentations, il est tenu à des formes hiératiques.
Sources Des Artistes Médiévaux.
Les bestiaires sont les principales sources des artistes médiévaux.
Ces livres ont transmis au Moyen Age les connaissances de l’Antiquité afférentes aux plantes, aux animaux, aux hommes et d’une manière générale au monde.
Monstre à "tête humaine". Magdalen college-Oxford. By kamshots
Par exemple, Physiologus est un ouvrage du IIe siècle, dont l’auteur est inconnu, qui donne aux animaux, réels ou imaginaires, une signification chrétienne.
Les bestiaires sont la plupart du temps des récits plus légendaires que scientifiques.
Griffon de la Cathedrale de Mechelen, Belgique.By e³°°°
Speculum majus « Le grand miroir », imprimé en 1573, expose des théories qui seront illustrées par les sculpteurs des cathédrales.
Symbolisme De La Gargouille.
La gargouille est la gardienne du lieu sacré. Sa laideur est telle que même le Mal en est effrayé.
Tous ceux qui se sont laissés tenter par le vice et la luxure ne peuvent pénétrer dans le lieu sacré et le profaner. Toutes leurs turpitudes sontrejetées par les gargouilles, gardiennes de la sainteté du lieu.
Gargouille de Notre Dame. By beggs
D’un point de vue purement architectural, la gargouille est une conduite horizontale ornée d’un motif qui sert à rejeter les eaux pluviales en avant d’un mur.
Donc, non seulement, la gargouille rejette les eaux de pluie mais en même temps tous les vices.
Gargouille de Notre Dame. By Laertes
Ces canaux qui recueillent les eaux des toitures pour les rejeter loin du parement étaient dangereux pour les passants.
De plus, les gargouilles dégradaient les maçonneries voisines. La plupart ont été supprimées par la suite.
Gargouille de la Cathédrale Notre-Dame de Paris. By Laertes
A Notre Dame, de nombreuses gargouilles et monstres ont été sculptés dans les compartiments supérieurs de l’édifice.
Gargouilles de Notre Dame. By Laertes
Cette cathédrale, construite vers 1161, illustre avec génie et de manière saisissante le grand principe médiéval : le salut et la lumière ne se trouvent qu’au sein de la maison de Dieu.
V. Battaglia.
Monstres de la mythologie grecque Religion
Références Principales:
Manuel pour comprendre la signification symbolique des cathédrales et des églises, Guillaume Durand de Mende, La Maison de vie. 1996
Dictionnaire d’archéologie, Pierre Ripert, MaxiLivres. 2002
Histoire visuelle des monuments de France, Gérard Denizeau, Larousse. 2003
Le bestiaire des cathédrales, Pierre Ripert, Editions De Vecchi. 2004