De tout.......!

Par Yannick Fondin - 1 il y a 10 années
17/02/2018 - 17:55
Filitosa, Préhistoire & Archéologie en Corse.

               Par Rafael Pic Du Magazine Détours en France

La Corse possède la plus haute concentration européenne de menhirs sculptés et armés.
C'est la patrie des mégalithes et leur capitale est Filitosa, dans la haute vallée du Taravo.
C'est ici à Filitosa qu'une découverte exceptionnelle, en 1946, a été suivie de longues campagnes de fouilles.
Aujourd'hui, treize statues de granit, qui remontent à l'âge de bronze,montent la garde...
Découverte de Filitosa, site préhistorique de Corse.



Sur le site préhistorique de Filitosa, les cinq premières statues-menhirs à avoir été découvertes ont été disposées en arc
de cercle autour d'un olivier millénaire. 

À l'origine, elles étaient enfouies dans le sol, face contre terre.
"Je n’ai jamais mis de corde au cou d’un homme, ce n’est pas maintenant que je vais commencer ! " s’exclame Charles-Antoine Cesari au printemps 1946.
Lors des opérations de démaquisage sur ses terres, à Filitosa, près de Sollacaro dans la vallée du Taravo, des ouvriers ont mis au jour une drôle de pierre...
Allongée, avec une apparence quasi humaine, on lui voit même un rictus…
Pourquoi ne pas s’en servir pour renforcer la clôture ? Charles-Antoine n’est pas archéologue mais pressent que la trouvaille n’est pas anodine. « Il faut que ce lieu demeure comme il est » sera son leitmotiv pendant des décennies, à mesure qu’il déterre, au fil des ans, de nouveaux menhirs sculptés.
Aujourd’hui, la propriété appartient toujours aux Cesari mais les temps ont changé.

C'est de cette carrière de granit (découverte à l'occasion d'un démaquisage) qu'étaient extraites les pierres des édifices et statues de Filitosa...
Des Paladins Du Néolithique .
« Nous recevons environ 60 000 visiteurs par an. Et nous avons inauguré au printemps 2016 un tout nouveau musée »,
expliquent les deux Daniel, fils et petit-fils, qui sont aujourd’hui responsables du site.

Pourquoi un tel engouement ? « Venez à midi ! nous avaient-ils prévenus, vous verrez, c’est la meilleure heure. »
Pour ceux qui font le déplacement au solstice d’été, c’est effectivement étonnant...
Le soleil qui tombe à pic lèche les colosses de pierre et fait ressortir les traits juste esquissés, une bouche, un nez, voire une omoplate, ou des attributs guerriers, épée, poignard ou baudrier…
Ces paladins du Néolithique, à peine déterrés, exercèrent une telle fascination sur la journaliste anglaise Dorothy Carrington qu’ils la décidèrent à faire le voyage de Corse à l’été 1948.
Elle y restera des mois, y retournera pendant des années, y décédera en 2002 à 91 ans et en tirera l’un des plus beaux récits de voyage sur l’île, Granite Island. 

La "tour" du village de Filitosa : la finalité de ce complexe monumental reste encore à définir : vigie, garde-manger, lieu de culte ?
Les fragments de statues-menhirs viennent du parement extérieur circulaire et des éboulis.
On Dirait Carnac... La région de Sartène compte près de 800 menhirs : une concentration impressionnante qui évoque Carnac.
Les alignements de Palaggiu, qui remontent au IIe millénaire av. J.-C., furent étudiés dans les années 1960 par Roger Grosjean.
Ils comptent quelque 260 menhirs, disposés en sept files aux orientations précises (nord-sud ou est-ouest).
À quelques kilomètres, se trouve le site de Cauria, mentionné à son époque par Mérimée, qui possède les alignements de Stantari (les « pétrifiés ») et l’impressionnant dolmen de Fontanaccia.
Indications d’accès sur...
www.corse.fr/musees-corse

Un Parcours Classé Monument Historique.
En parcourant la propriété – plus exactement la « station », classée monument historique en 1980 – on ne perçoit pas la lutte pour sa reconnaissance !
Une allée clairement dessinée sous les oliviers, l’entrée de l’enceinte cyclopéenne bien dégagée, qui enserre la torre (une construction en pierre sèche mesurant 6 à 8 mètres de haut)...
Puis des vestiges de cabanes de l’âge du bronze, et un alignement de statues-menhirs.
Au lendemain de la guerre, tout cela n’était qu’à l’état virtuel…
En 1949, seul le directeur des Archives départementales de la Corse, Pierre Lamotte, manifeste un intérêt pour la découverte.
« 1954 Sera une date décisive, explique Daniel Cesari fils.
Un jeune archéologue, Roger Grosjean, est envoyé en Corse sous les auspices de l’abbé Breuil.
C’est avec lui que commenceront véritablement les fouilles, qu’il poursuivra assidûment jusqu’à sa mort en 1975. »

Le site mégalithique de Filitosa se trouve à proximité du golfe de Valinco, sur la côte ouest.
La conservation et la mise en valeur de ces vestiges vieux de 6 000 ans sont le fruit du travail et de l'acharnement de leur
découvreur...Charles Antoine Cesari, il y a 70 ans
.
Qui Étaient Ces Hommes ?
Daniel Cesari indique l’olivier millénaire en bas de la pente et les menhirs dressés en file : c’est à partir de 1956 qu’ils ont pu être ainsi dressés et rassemblés.
Dès 1960, le site est ouvert au public. D’autres archéologues, dont l’Italien Enrico Azteni, ont travaillé sur les objets du quotidien...Céramiques, pendeloques en os, pointes de flèche en obsidienne, quelques torques et bijoux en bronze.
« Mais nous avons peu de témoignages métalliques, précise Daniel Cesari en indiquant les vitrines.
Nous sommes ici sur une terre granitique, aux sols acides, qui fait disparaître ces pièces. »
Surtout Après Trois Millénaires…
La question fondamentale n’a pas encore été pleinement résolue : quelles étaient les populations qui vivaient ici et pourquoi ont-elles sculpté ces étranges effigies ?
Représentations de chefs ? Totems d’ennemis vaincus ? Symboles phalliques ?
Dans une île particulièrement riche en monuments mégalithiques, les dernières théories sont follement romanesques...
Les Shardanes, parmi les fameux « peuples de la mer », qui furent corsaires au service du roi de Byblos...
  Eux qui défièrent les pharaons au IIe millénaire av. J.-C., seraient peut-être ces mystérieux bâtisseurs et sculpteurs.

On se demande qui ils sont, ce qu'ils représentent, par qui ils ont été imaginés, conçus, érigés.
Ces menhirs de 6 000 ans ont été retravaillés en statues-menhirs il y a 3 200 ans et semblent nous dire : "Et toi, qui es-tu ?"

Tags 
mégalithe
archéologie

17/02/2018 - 17:45
Les Expressions Populaires

 Pourquoi dit-on « poser un lapin » ?
« Poser un lapin » consiste à ne pas se rendre à un rendez-vous sans prévenir la personne qui vous attend.
 Signalons d’abord que durant l’Antiquité, le lapin était un symbole de fécondité.
Celui qui n’en avait pas était donc mis dans la pauvreté.

 Mais l’expression exacte remonte à la fin du 19ème siècle. Elle avait cependant à l’époque un sens différent. Elle signifiait ne pas rétribuerles faveurs d’une femme dite de « petite vertu ».
 Le « lapin » désignait donc le refus de payer. Et le « poseur de lapin » était celui qui faisait attendre la femme dont il avait profité.
 Le sens que nous connaissons aujourd’hui serait apparu vers 1890 chez les étudiants et semble venir d’une autre locution,
« laisser poser », qui signifiait « faire attendre quelqu’un ».

 Mais il y a eu sans aucun doute un glissement progressif dans le langage courant d’une attente de paiement non honoré (la faveur sexuelle) vers une autre attente non satisfaite (la venue de la personne attendue).



17/02/2018 - 17:29
                                                                        IL FALLAIT Y PENSER
                                       
17/02/2018 - 17:25
La Beauté Époustouflante De La Nature...

Laissez la beauté vous surprendre et le monde vous étonner quand vous contemplez la nature grâce à la photographie de Magda Wasiczek.
La photographe polonaise utilise son appareil photo comme un outil de sensibilisation à la beauté de la nature...
«Je veux montrer le monde des plantes ou des insectes dans une manière qui puisse impressionner une personne qui n’a prêté aucune attention au monde à ses pieds ou même détestaient ces «cafards» », explique Magda.
Dans ses images, elle met en évidence ses sujets avec des couleurs vibrantes, ce qui les rend presque surnaturelles.
Avec ses photos, l’artiste a pour but de réveiller les enfants en nous...
«Je veux présenter ma vision du monde, ce paradis idyllique de contes de fées.
J’espère que regarder mes photos réveillera l’enfant à l’ intérieur parce que le monde dans les yeux d’un enfant est toujours plus coloré, fascinant, mystérieux et plein de surprises « .
Magda Wasiczek
































17/02/2018 - 17:21
Des arbres étranges dont l’apparence donne le doute et le respect. 
 
La nature ne cesse de nous surprendre avec toutes sortes de créations les unes plus belles et plus insolites que les autres.
On s’intéresse aujourd’hui aux arbres dont l’apparence est étrange.
A travers le monde, quelques-uns de ces êtres si bénéfiques à  notre planète avaient surpris plus d’une personne et désormais ce sont des créatures insolites qui continuent d’intriguer par leur aspect.
Des formes humaines, animales aux objets que l’on connait, découvrez ces arbres insolites et admirez la splendeur de Mère Nature!






















On peut dire que ce sont des arbres très particuliers!
La forme qu’ils ont leur donne l’apparence d’un animal, d’un humain et certains semblent être des monstres avec des yeux, une grande bouche, unnez ou plusieurs…
On se demande comment est-ce possible et pourquoi Dame Nature a créé d’aussi insolites arbres.
Est-ce pour nous impressionner ou c’est juste pour nous ouvrir les yeux et qu’on puisse enfin voir les arbres autrement.
Ces êtres si fragiles méritent une longue vie loin de tout danger comme les feux par exemple.
Avec tout ce qui se passe dans le monde et le nombre de victimes qui ne cesse d’agrandir, les arbres ont droit de crier peut-être que l’humanitéentende enfin ce cri de détresse!

17/02/2018 - 17:18
L’appel de la nature, un message pour tous les humains. 

 
La nature nous lance un message à travers cette vidéo-diaporama.
On la découvre avec tout ce qu’elle a de merveilleux, et on lit son message qui nous interpelle et nous fait mal au cœur.
C’est une si belle nature qui nous offre ce qu’elle a de meilleur, mais les humains qui nous sommes font tout pour la détruire et la haïr…
C’est à ne rien comprendre!



17/02/2018 - 14:42

                                                  COSTUME  NIÇOIS         



Comme partout ailleurs, les habitants du Comté de Nice se sont habillés de
mille façons au fil des siècles. Cependant, le folklore niçois,
aujourd'hui perpétué par l'association La Ciamada Nissarda, a retenu un
costume niçois traditionnel : celui du pêcheur pour les hommes et celui
de la bouquetière les femmes.
Les origines du costume niçois
Les Grecs, qui ont fondé la cité de Nikaia au IIIème siècle avant J.C.,
étaient un peuple de pêcheurs et de paysans. De par leur origine et leur
situation géographique, les Niçois ont perpétué ces deux activités
jusqu'au XIXème siècle
C'est pourquoi le costume niçois traditionnel, aujourd'hui porté lors des fêtes par les danseurs de La Ciamada
Nissarda, rend hommage aux pêcheurs et aux bouquetières d'antan.
A noter : la Ciamada Nissarda est une association fondée en 1925, qui a
pour vocation de perpétuer le Folklore niçois au travers de la langue
niçoise, du théâtre, du chant, de la danse et du costume. Elle contribue
également à la promotion touristique du Comté de nice en faisant
connaître les traditions niçoises en France et à l'étranger.
Le costume masculin
Le costume niçois porté par les garçons reprend l'habit traditionnel des pêcheurs niçois.
Il est généralement constitué des éléments suivants :
- une chemise en toile blanche à large col fermé par une cordelière en coton rouge
une Culotte à la "Matelote", sorte de corsaire en toile rayée rouge et
blanc retenu à la taille par une très longue ceinture en laine rouge
bordée de velours noir, la taiola
- une veste taillée court avec col et revers, en gros drap marron
- un bonnet de laine rouge, bordé de velours noir
- des espadrilles en toile blanche et semelle de sparte.
Il existe des variantes de ce costume comprenant une Culotte blanche à
fines rayures bleues et un foulard à carreaux bleus et blancs, noué sur
la chemise blanche.
Dans ce cas, la ceinture et le bonnet sont également bleus
Dans les Danses villageoises du Comté de Nice, les hommes portent des
pantalons en gros velours brun arrêtés au-dessus du genou, des bas de
coton et des souliers noirs (quelquefois des sabots).


Le costume féminin
Le costume niçois porté par les filles est celui des bouquetières.
Il se compose de :
- jupes en toile portant des rayures rouges et blanches et bordée de deux rangées de velours noir
- chemisette blanche agrémentée de dentelles anciennes, avec des manches bouffantes
- corset de velours noir fermé sur le devant par un passement noir
- tablier et châle en satin noir brodé
- grand chapeau rond et plat en paille tressée, appelé la capelina
- chaussures noires de modèle ancien.
Les avant-bras des Niçoises sont recouverts par des mitaines noires. Les
dessous comportent un jupon et un pantalon serré au genou par des
rubans, ainsi que des bas de coton blanc.










17/02/2018 - 14:31

Quelle est la différence entre un ramoneur et une pie
C'est    facile  regardez bien les photos!............

Un peu de logique


Eh bien voici la réponse: La pie est blanche avec la queue noire,et le ramoneur est noir avec ?..................


               
                                         une petite échelle sur le dos.a quoi pensiez vous?........
17/02/2018 - 13:50
Les petits ramoneurs savoyards......
 


 
Avec son bonnet rouge, son visage rieur barbouillé de suie et son échelle sur le dos, le petit ramoneur n'est pas un mythe mais une dure réalité qui n'a pris fin qu'en 1914.

LES PETITS RAMONEURS SAVOYARDS

En montagne, pour survivre en hiver, les familles nombreuses de Savoie pratiquent l'émigration saisonnière dès le Moyen-âge.
 


De nombreux habitants de la Maurienne, la vallée d'Aoste et la Tarentaise se déplacent vers des villes comme Lyon et Paris.Là, les cheminées sont nombreuses et les enfants de six à douze ans sont employés pour le ramonage en raison de leur petite taille.Leur travail est très dur : ilsdoivent monter dans les cheminées à l'aide de leurs coudes et de leurs
genoux pour racler la suie le long des conduits.


Malheureusement, ils sont exploités par des rabatteurs qui s'enrichissent à leur dépens et ne respectent pas les engagements des contrats d'embauche : pas d'école, de catéchisme, de salaire ni de nourriture.
 

 
Les petits sont contraints à mendier pour manger.
 
Nombre d'entre eux souffrent de maladies pulmonaires.

Au XVII ème siècle, des religieux s'alarment de cet état de chose et leur portent secours.Puis en 1735 l'Abbé du Breuil de Pontbriand crée l'Oeuvre des petits Savoyards.
 
Enfin, en 1863, le préfet de Savoie réglemente la profession en l'interdisant aux moins de douze ans.Il faut attendre 1914 pour que cette exploitation enfantine cesse.

C'est l'aspect joyeux et débrouillard des petites ramoneurs chantant sur les toits qui les a rendus si populaires et les a élevés au rang de porte-bonheur...

17/02/2018 - 13:45

                                                 LE  PASSAGE  DES  SOUPIRS   


Direction le 20ème arrondissement de
Paris, vers un endroit qui sonne comme un lieu romantique par
excellence. Après le pont des Soupirs de Venise, on pourrait très bien
se laisser tenter par le passage des Soupirs de Paris.



Beaucoup d'endroits secrets et charmants sont parfois
cachés juste sous nos yeux. La tendance se vérifie une fois de plus avec
le passage des Soupirs, situé tout près d'un quartier très animé, la
place Gambetta. Une fois dans le passage, le saut dans le temps s'opère,
comme si le lieu était resté dans le XXème siècle. Cette ambiance à
part reflète d'ailleurs l'histoire de ce passage qui appartenait
autrefois à la commune de Belleville. Le village ne sera rattaché à la
capitale qu'en 1860, sous la supervision du baron Haussmann.



Si le lieu appartient plus que jamais à Paris, il
est difficile pourtant de ne pas se croire dans un petit village de
campagne. Une fois dans le passage, c'est le calme qui nous saisit en
premier. Après le repos pour nos oreilles, place au régal pour nos yeux.
Tout au long de la balade, de nombreux petits jardins prennent
possession des lieux et la moindre parcelle de terrain semble être
recouverte de verdure ou de fleurs. Très vite, la balade ressemble plus à
une expédition, où l'on se perd facilement entre toutes les variétés de
plantes. Du lilas à la glycine, en passant par les cerisiers et les
palmiers, c'est un véritable feu d'artifice floral et coloré qui s'offre
aux curieux. Au cœur de ce passage, on trouve même un jardin
communautaire qu'il est difficile de louper puisque c'est un superbe
cerbère en mosaïque qui monte la garde. Ce jardin partagé est pris en
charge par l'association le Jardin des Soupirs, et les enfants du
quartier viennent y découvrir les plaisirs de la botanique


Le passage des Soupirs, ce ne sont pas que de magnifiques jardins, il y a
aussi de charmantes demeures. Des pavillons ouvriers du XIXème siècle,
des maisons de ville en briques ou encore des petits immeubles des
années 60, plusieurs époques semblent cohabiter et renforcent un peu
plus la notion de voyage dans le temps. 21e siècle oblige, on retrouve
aussi des bâtisses modernes conçues de manière écologique. Le résultat
final est donc un mélange d'ancien et de récent, le tout dans une
atmosphère paisible. Au milieu de la balade, l'on peut même tomber sur
une ancienne fabrique aujourd'hui réaménagée. Sur la devanture, on peut
d'ailleurs lire « Manufacture Parisienne de Perles ».
Des jardins, de l'authentique et de la couleur... Rien d'étonnant à ce que le lieu ait
longtemps attiré les artistes, notamment les peintres et les amateurs de
street art. Aujourd'hui, la plupart des œuvres ont disparu et seules
quelques traces subsistent, comme une mosaïque de J. Gulon par exemple.




Le passage des Soupirs est aussi connu pour une
légende urbaine : "quiconque marque une pause en haut des escaliers voit
sa montre s'arrêter" ... Pour que le voyage dure un peu plus longtemps