De tout.......!

Par Yannick Fondin - 1 il y a 10 années
16/02/2018 - 16:22
Musée De L'Homme: Hommage A La Diversité Humaine À Paris.
L'intérieur du musée est une vitrine sur Paris. D'immenses fenêtres offrent une vue spectaculaire sur la capitale et sa tour Eiffel (qui est aussi visible depuis l'extérieur du bâtiment).
PHOTO JACKY NAEGELEN, ARCHIVES REUTERS
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Chantal Guy
La Presse(PARIS) I
Il faudra dorénavant inscrire le Musée de l'homme dans la liste des incontournables musées à visiter à Paris. Inauguré officiellement par leprésident François Hollande le 15 octobre, après plus de six ans de travaux, le Musée de l'homme tente de répondre à trois questions fondamentales : qui sommes-nous ? D'où venons-nous ? Où allons-nous ? Aussi instructif qu'émouvant.

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Réouverture du Musée de l'homme: hommage à la diversité humaine à Paris Charles Dantzig: Paris au temps de l'homophobie Le safari urbain de Julien Nonnon Par Toutatis, revoilà Astérix! Gémeaux: ils, elles ont dit Pendant le week-end du 17 octobre, les Parisiens ont pris d'assaut leur « nouveau » Musée de l'homme, complètement rénové et réinventé. Trois jours d'entrée gratuite pour souligner cette réouverture, après plus de six ans de travaux qui ont coûté environ 95 millions d'euros.

PHOTO FRANÇOIS MORI, ARCHIVES AP

Une galerie de bustes représente la diversité humaine dans toute sa splendeur.
La file d'attente, d'une durée d'une heure environ, s'allongeait devant lepalais de Chaillot, sur la place du Trocadéro, où est situé le musée, affilié au Muséum d'histoire naturelle de Paris.

PHOTO FRANÇOIS MORI, ARCHIVES AP

Au coeur du musée, la chambre des ancêtres abrite le crâne de l'homme de Cro-Magnon.

Pendant le week-end du 17 octobre, les Parisiens ont pris d'assaut leur « nouveau » Musée de l'homme, complètement rénové et réinventé. Trois jours d'entrée gratuite pour souligner cette réouverture, après plus de six ans de travaux qui ont coûté environ 95 millions d'euros.
 
Plus de 6500 personnes ont profité de cette gratuité pour la seule journée de samedi. Fondé en 1938, le musée recevait environ 150 000 personnes par année avant sa rénovation. On espère en accueillir 400 000 par annéedans sa nouvelle version.

Ce qui frappe d'abord dès l'entrée, c'est l'architecture épurée, avec d'immenses fenêtres qui offrent une vue spectaculaire sur Paris et la tour Eiffel. Ensuite, dans les trois salles d'exposition, c'est l'aventure humaine dans toute sa splendeur et aussi ses misères. Plus de700 000 objets pour la préhistoire seulement sont présentés - crânes, fossiles, silex, sculptures, notamment la dodue Vénus de Lespugue, en ivoire de mammouth !

Mais aussi, des objets qui témoignent de la curiosité scientifique de l'être humain pour lui-même et de l'évolution de la recherche. Une impressionnante installation montre 90 bustes en bronze ou en plâtre, des moulages qui ont été faits par des chercheurs du XIXe siècle sur des populations autochtones de trois continents.
 
Plus de 30 000 ensembles d'anthropologie, spécimens et représentations du corps humain, ainsi que 6000 objets « illustrant l'appropriation de la nature par les sociétés humaines » complètent les collections. Fait à noter, le musée conserve sa vocation de laboratoire puisque 150 chercheurs y sont en résidence.

Tourné Vers L'Avenir.
Le Musée de l'homme, s'il s'intéresse à notre passé, est résolument tourné vers l'avenir, non seulement dans ses thèmes, mais aussi dans sa scénographie. Beaucoup d'installations sont interactives et remportent un immense succès, surtout auprès des enfants. On peut serrer la main d'un chimpanzé, d'un homme de Néandertal ou d'un Homo sapiens.
 
Entendre les langues du monde... en tirant sur des langues artificielles ! Voir son visage se transformer en néandertalien sur écran. Monter dans un carde Dakar et visiter la ville. Les sens sont mis en éveil, puisqu'on peut toucher des objets, sentir des odeurs (celui d'un feu de la préhistoire, par exemple), entendre, voir...
 
Ce qui émeut au Musée de l'homme est cette impression, malgré toute la diversité humaine révélée dans son évolution, son histoire et ses cultures, d'un destin commun, celui d'une seule espèce, très fragile.
Un grand écran montre une animation des grandes migrations humaines et des rencontres (pour ne pas dire les chocs) de civilisations, tandis que d'autres installations dévoilent notre influence sur l'agriculture ou l'impact de nos modes de vie sur une planète aux ressources limitées. Oùallons-nous ?

La question de la dernière partie de l'exposition est pertinente, surtout à la veille de la Conférence sur le climat à Paris. Les visiteurs sont invités à enregistrer une réponse à cette angoissante interrogation dansune cabine, et un mur d'écrans, inspiré des vidéos du projet « 7 milliards d'hommes » du documentariste Yann Arthus Bertrand, réunira les réflexions des humains qui seront passés au Musée de l'homme, les transformant, en quelque sorte, en objet d'étude eux aussi.
______________________________________________________
 
Le Musée de l'homme
17, place du Trocadéro, 16e arrondissement

Cinq curiosités à voir au Musée de l'homme Le crâne de René Descartes.
Ce crâne, qui a connu une vie rocambolesque (il a été volé et est passé  entre plusieurs mains avant d'être récemment authentifié), est bien celui du philosophe René Descartes, auteur de la célèbre sentence « Je pense, donc je suis ».

La Vénus De Lespugue
Petite statuette en ivoire de mammouth, découverte en 1922 à la grotte des Rideaux, à Lespugue, en Haute-Garonne. C'est l'une des plus célèbres peprésentations féminines de la préhistoire, qui date de 20 000 ans.

Moulages De Bustes Et De Crânes.
Il y en a quelques centaines, qui illustrent la diversité des êtres humains, mais aussi une discipline aujourd'hui disparue : 
la phrénologie, à l'époque où l'on croyait percer les secrets de l'âme humaine en analysant les bosses du crâne !


Les Animaux Du Paléolithique.
Où l'on vous présente l'environnement du Paléolithique avec des animaux naturalisés.

Vitrine De Prothèses.
Nous voyons en quelque sorte l'évolution de la médecine et de la technologie dans cette vitrine où sont rassemblées toutes sortes de prothèses, d'hier à aujourd'hui, pour aider les humains dans leurs handicaps.






16/02/2018 - 16:07
 Deux Viaducs , Le viaduc de Garabit et le Viaduc de Millau :  entre les deux  constructions 130 années sont passées .
 
Le viaduc de Millau est un pont  franchissant la Vallée du Tarn ( Aveyron ) , c'est un pont autoroute .
C'est un pont à haubans à travées multiples : Pont haubané en semi harpe et Pont en acier.
Viaduc de Millau :  2001-2004
Longueur 2460 mètres
Hauteur 343 mètres
 
Photos prises du petit village rupestre de Peyre (Aveyron ) et du   bâteau  ( sur le Tarn )

 



 
Le Viaduc de Garabit  ( Cantal )est un ouvrage Ferroviaire situé sur la commune de Ruynes- en-Margeride .
Initié par Léon Boyer , ingénieur et Gustave Eiffel , le visionnaire.
Longueur 565 mètres
Hauteir 124 mètres
 Le Viaduc de Garabit est d'un autre temps ,  c'est un pont rail ( Viaduc Ferroviaire ) pont en arc à deux articulations et pont en fer qui a été costruit en 4 ans .
Début de la construction 1880 , achevé  en 1884  

 



 
16/02/2018 - 15:35
Merci Marie-Jeanne,
c'est une bonne nouvelle ça!! elle est bien mignonne Noisette et Merci aussi à ce cheminot bien gentil!!!!
16/02/2018 - 15:27
                                                           
La belle histoire du jour : un chat
prend tout seul le train et retrouve sa maîtresse grâce à twitter
Perdu à la gare de Voivres-Lès-le-Mans dans la Sarthe, Noisette, un adorable
chaton a réussi à retrouvé sa maîtresse grâce à la mobilisation d'un
contrôleur de train et de twitter.

Noisette n'a pas voyagé en première classe, mais c'est tout comme ! Mercredi dix
janvier cet adorable chaton a été retrouvé errant en gare de
Voivres-Lès-le-Mans dans la Sarthe. Guillaume Chueca , l'un des
contrôleurs qui passait non loin des voies a décidé d'embarquer le
chaton avec lui à bord du train : " Je l'ai pris avec moi et je lui ai
dit
Petit, tu montes, on trouvera une solution quand on sera au Mans'' a-t-il
confié à nos confrères de France Bleu. Très vite le félin a pris ses
marques et " s'est assis tranquillement sur un siège" comme le rapporte
le contrôleur qui garde un bon souvenir du chaton : " Il me regardait,
miaulait un peu mais vraiment pas apeuré"
Pour retrouver la famille de Noisette, Guillaume Chueca lance un avis de recherche sur twitter,
photo de Noisette à l'appui : " Passager monté à Voivres ce matin. Ce
chaton, qui a déjà fait dont stage en cabine de conduite
@TERPays2LaLoire sera heureux de retrouver sa famille. La gare du Mans
s'occupe de lui et va le remettre à un service vétérinaire en attendant.
Merci de faire tourner". Au moment, un internaute fait le lien avec un
avis de recherche : " La communauté Twitter a très bien géré ! Il y a
une personne qui a fait la corrélation entre mon message et un avis de
recherche qui avait été émis deux jours plus tôt sur Facebook", a
expliqué Guillaume Chueca, heureux d'avoir aider Noisette à retrouver sa
famille : " Donc, j'ai pu retrouver la propriétaire, j'ai pu l'appeler
et la mettre en relation avec les gens de la gare. Et elle est venue
chercher son chat dans la journée
16/02/2018 - 15:12
Goémonier


 
Goëmon, bizhin, varech, autant de termes pour désigner les algues des littoraux bretons et normands. Mais que recèle cet or vert pour être l’objet de tant de convoitises et de conflits, faisant de sa cueillette un enjeu de pouvoir depuis l’Ancien Régime ?
 
Goémon, source de richesses
Au cours des siècles passés, les algues constituent l’une des principales richesses exploitées sur l’estran. Elles forment une grande partie des amendements marins, procurent un combustible et une alimentation animale pour les habitants du littoral.
 

 
Toutefois, le droit exclusif seigneurial de l’ancienne Coutume de Bre-tagne donne pouvoir à la noblesse et au clergé sur les ressources du domaine maritime.
C’est seulement sous l’initiative de Colbert que celui-ci deviendra public.

 
Sous l’Ancien Régime, le goémon est la source de nombreux textes législatifs et procéduriers, dont l’Or-donnance de la Marine de Colbert, en 1685, qui définit trois catégories :
le goémon-épave, constitué par les algues arrachées par la mer et rejetées sur le rivage, libres de droit et de collecte,
le goémon de coupe, qui ne peut être récolté que par les habitants des paroisses sur le territoire desquelles se trouvent lesdits rochers, enfin,
le "goémon de fond", principalement les laminaires, peu exploité à cause des moyens techniques nécessaires.




Ainsi sont privilégiées les communes qui possèdent une façade maritime, jalousées par celles de l’intérieur. Il faut y voir une compensation nécessaire aux difficultés de la vie maritime et au manque de bois par rapport aux communes de l’intérieur mieux pourvues.
Leur privilège est circonscrit dans les relais de la mer. "Qu’au surplus tout le monde a droit d’aller couper et enlever avec des bateaux le goémon qui croît surles rochers que la mer environnent et ne quitte jamais..."


Des techniques multiséculaires
Au XIXème siècle, l’activité goémonière va se développer en Bretagne avec une législation relevant d’un arrêté communal qui fixe les périodes de coupe du mois de janvier au mois de mai (ar verz).
 
Cette réglementation, toujours valable aujourd’hui, n’est cependant plus appliquée, alors qu’elle permettrait de mieux gérer les champs d’algues.
 

 
Traditionnellement, les goémoniers sont des marins-paysans ou des cultivateurs à part entière, souvent des femmes, employées pour la cueillette des algues brunes, dites fucales. Mais seuls les inscrits maritimes peuvent aller
en mer accompagner les dromes, radeaux de goémons flottants, manoeuvrés avec de longues perches plombées.

 
Cette technique particulière de flottage, déjà relatée dans un texte de la vie de Saint-Yves daté de 1330, reste utilisée jusqu’au milieu du XXème siècle.
16/02/2018 - 14:59
Heureuse année lunaire à nos amis chinois !



Danse du dragon pour accueillir le Nouvel An lunaire ...   
 







Heureuse nouvelle année lunaire !

Des performances colorées comme celle-ci sont fréquentes lors des festivités du Nouvel An lunaire (aka chinois), qui commencent le premier jour du calendrier chinois lunisolar traditionnel,
ou le 16 février de cette année.
Ce sera l'année du chien, selon le zodiaque chinois. Dans une vue plongeante sur la danse traditionnelle du dragon chinois, nous pouvons voir comment l'équipe d'interprètes utilise des pôles pour manipuler la longue silhouette d'un dragon, tissant son corps dans différentes positions au rythme de la musique.
16/02/2018 - 12:37
La construction, la vie et la mort de deux dirigeables porte-avions
 

 
L’USS Akron et l’USS Macon étaient deux dirigeables jumeaux construits respectivement en 1931 et 1933 par l’entreprise Goodyear   pour la Marine des États-Unis, ils avaient la particularité de pouvoir transporter et déployer des avions alors qu’ils étaient en vol.
 
Ils mesuraient 239m de long et 40m d’envergure, pesaient 108 tonnes à vide et pouvaient emporter 83 tonnes de charge.
Avec leurs 89 hommes d’équipage et leurs 8 moteurs diesel de 560 chevaux ils avaient presque 20 000km d’autonomie et se déplaçaient à unevitesse de croisière de 93km/h.
 
Les 3 ( Akron ) ou 4 ( Macon ) avions embarqués avaient plusieurs missions,une était de défendre le dirigeable des attaques ennemies mais leur rôle premier était la reconnaissance.
L’idée était que le dirigeable pouvait servir de base avancée au dessus ou proche du territoire ennemie à partir de laquelle les avions pouvaient partir étudier les positions de l’adversaire.
Plusieurs exercices ont été réalisés pendant lesquels les avions ont réussis à trouver une cible perdue en mer dans un territoire de 160 x 160km.
 
 
Construction de l’USS Akron :  
Pour construire un dirigeable on commence par fabriquer au sol les anneaux qui composent sa structure :
 

 
Puis on les soulèves et on les relis ensembles :
 

 

 

 

 

 

 
Test de remplissage d’une des 12 cellules contenants de l’hélium fabriquées en gélatine et en latex qui assurent la portance :
 

 



 



 

 
Il faut ensuite construire et mettre en place le nez de la même façon que les anneaux :
 

 

 

 

 
 


 
Ainsi que la queue :
 

 

 
On met en place une enveloppe de protection puis la couche extérieure :
 

 

 

 

 

 

 
Il ne reste plus qu’à monter les dérives :
 

 
 

 
La cabine de pilotage :
 

 
Et le point d’amarrage au bout du nez :
 

 
On fait un joli discours :
 

 

 
On mange un gâteau :
 

 
On fait monter l’équipage :
 

 
Et on est prêt pour le vol inaugural :
 

 

 
Autres vues :  
Cette passerelle permettait de se déplacer dans la longueur du dirigeable pour la maintenance :
 

 
Une des échelles télescopique utilisé par les ouvriers :
 

 

 
16/02/2018 - 12:26

L'ART DE FAIRE DE L'ART AVEC LA NATURE

La nature est belle comme elle est, mais James Brunt trouve constamment de nouvelles façons de la rendre encore plus attrayante. 
James crée des œuvres d'art en utilisant des objets naturels qu'il trouve autour de sa maison dans le Yorkshire, en Angleterre, et leur complexité plaira à la fois à vos yeux et à votre âme.






 















 
16/02/2018 - 10:00


Dans une lettre poignante, la mère de Maëlys adresse un message émouvant à sa fille et de haine à son meurtrier ...
                                                            
  La petite Maelys avait disparu le 27 août dernier. 6 mois après sa disparition, les restes de son corps ont été retrouvés ce 14 février, son assassin a avoué le meurtre et la maman de la fillette a écrit un message émouvant pour sa fille, empli de haine pour son meurtrier.

   

 
Alors que, depuis six mois, la famille de la petite Maelys se bat pour la vérité, les restes de son corps ont été retrouvés. Des restes qui marquent la fin d'une très longue enquête et annoncent le point de départ d'un long deuil pour la famille. L'occasion pour la mère de la fillette de s'adresser à sa fille et à son meurtrier. Entre l'amour et la haine, il n'y a qu'un pas.
                                                         
  Nordahl Lelandais a avoué.
Après 6 mois de mensonges.Hier, mercredi 14 février, il a déclaré avoir tué Maelys de manière « involontaire ». Alors qu'il est extrait de sa cellule de Saint-Quentin-Fallavier, c'est lui qui mène les policiers sur les lieux où se trouve le corps de Maelys. Du moins ce qu'il en reste. C'est dans une zone très reculée en Montagne dans le massif de la Chartreuse.

                                                                         
               
                                                       
         « Maelys va te hanter jusqu’à ce que tu crèves »


  Plus de doute. Celui-ci qui était suspecté depuis l'ouverture de l'enquête et le coupable. Et alors que cela faisait six mois que la maman de Maelys se battait pour connaître la vérité et attendait tant bien que mal de pouvoir faire son deuil, elle a adressé un mot à sa fille mais aussi à son meurtrier. Des mots si doux et si émouvants pour sa fillette, contre des mots si durs pour l'assassin.
Une lettre, courte qui résume l'état d'esprit dans lequel la femme se trouve. « Maelys je suis si fière de toi mon poussin, tu es si belle si souriante, tu es ma merveille, mon rayon de soleil, tu seras toujours dans mon cœur. »

 
Le désir de voir le bourreau souffrir comme il a fait souffrir. Un esprit de revanche que l'on ne pourrait lui reprocher, qui l'amène à apostropher le coupable : « Toi l'assassin de ma fille : Maelys va te hanter nuits et jours dans ta prison jusqu'à ce que tu crèves et que tu ailles en enfer ». Par ces mots, elle se rend également compte que l'affaire est bouclée et que sa fille, elle, est bel et bien condamnée. « Maelys avait la vie devant elle tu nous l'as arrachée, on ne la verra plus jamais à cause de toi, je ne pourrai plus la serrer dans mes bras et lui dire à quel point je l'aime. »

                                                              
   La culpabilité d'une mère à qui l'on a ôté la vie de son enfant :

 
 Après avoir déversé sa colère sur le meurtrier de sa fille, Jennifer de Araujo, la maman de la jeune victime, témoigne de sa culpabilité à n'avoir pas pu protéger sa fille. Un sentiment qui paraît insurmontable. «Mon petit ange, je n'ai pas pu te protéger de ce prédateur et cette culpabilité me poursuivra encore très longtemps». Une seule chose semble pouvoir un peu soulager cette mère endeuillée.
L'assurance qu'il ne récidivera pas et un combat mené de front pour que ce genre de meurtre ne soit plus monnaie courante. « Ce monstre ne fera plus de mal à personne maintenant... Que Justice soit faite et que plus jamais un enfant ne subisse un tel acte. Tu nous manques tellement. Ton combat on le mènera jusqu'au bout ma princesse. »

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16/02/2018 - 09:04
  Dossier :  Être Heureux...Y a-t-il Un Mode D'emploi ? 
Vive Les Petits Bonheurs Du Quotidien !

« Qu’est-ce qu’on attend pour être heureux(ses) ? ».
Sûrement pas que le monde tourne plus rond, que la crise cesse, ou que la béatitude nous tombe sur la tête. Le bonheur, c’est tout de suite, c’est fugitif et ça s’attrape au vol.

Même, et peut-être surtout en temps de crise, les « petits bonheurs » se ramassent à la pelle. Question de regard, de disponibilité, d’attention.
A la maison, au bureau, entre copines, en famille, même dans la rue ou dans le métro, on peut saisir et savourer l’instant où rien ne pèse, la petite lueur qui fait sourire, le geste qui met du baume au cœur.

Au lieu de se contenter (ou se désoler) de l’aspect morose de la situation. Non, le bonheur n’est pas un état permanent. Oui, savoir le trouver dans les petits riens du quotidien, ça se cultive. Des convaincues nous ont livré les mille et un détails de la vie qui les rendent heureuses et que personne ne pourra leur enlever. Florilège antidéprime.

 Au Boulot
« Comme c’est là que je passe le plus de temps, même quand je croule sous la tâche, je m’offre des petits réconforts, explique Virginie, 42 ans :un bouquet de fleurs sur mon bureau, un peu de musique entre deux rendez-vous, un café avec mon associé… Et je mesure ma chance de l’avoir! »
« Moi j’ai un truc quand je suis submergée : ne faire qu’une chose à la fois, remarque Julie, 32 ans. Je coupe le téléphone quand je lis mes mails, j’éteins l’ordi si je suis en rendez-vous. Je liste les tâches, je les abats l’une après l’autre. C’est efficace et très jouissif. »

« Mon petit bonheur, c’est quand j’arrête un peu de me mettre la pression, préfère Romane, 37 ans. C’est bon aussi de mesurer le chemin parcouru, de se dire qu’on a progressé. »
« J’aime les fous rires avec les collègues, les pauses café où on médit un peu, confie Axelle, 38 ans. Je cache aussi dans mon bureau une énormeboîte de bonbons bien régressifs, alors que j’interdis à mes enfants d’avoir les mêmes. Je savoure cet espace de liberté où je ne suis plus la mère de personne. »
En Famille « Dès que je suis avec ma fille, je mets tout de côté, explique Pierre, 41 ans. J’essaie de n’être qu’avec elle, entièrement disponible. J’adorela voir rigoler, faire des progrès… Je profite à fond de ces moments privilégiés, même si, une fois qu’elle est couchée, je me remets souventsur mes dossiers. »

« Mon grand bonheur, déclare Nora, 27 ans, c’est quand mon fils m’attrape tout d’un coup pour me faire un bisou, quand il me dit : “Je t’aime.” »
« Un dimanche sur deux, on a institué l’après-midi “sans écrans”, raconte Sylvie, 45 ans. Plus de disputes autour de l’ordinateur, plus de négociations sur le temps de jeux vidéo… On fait une sortie, une balade tous ensemble, c’est un vrai bonheur. »

« Regarder mes enfants dormir, si paisibles. A chaque fois cela m’émerveille, note Estelle, 33 ans. Surtout quand ils m’ont fait vivre une soirée d’enfer. »

« Mon grand bonheur : en Normandie, en famille, résume Christine, 62 ans,s’offrir un bon plateau de fruits de mer, se dire qu’on est bien ensemble, qu’on a eu raison d’acheter cette maison.

« Moi c’est le ski avec mon fils, enchaîne Brigitte, 53 ans. C’est moi qui l’ai initié, il y a bientôt vingt ans. Aujourd’hui c’est lui qui m’attend. »

Seule À La Maison « Mon appartement c’est mon cocon, mon refuge, un lieu où je me “répare”,résume Camille, 36 ans. Le mieux c’est dans ma salle de bains : je prends des douches très chaudes, très longues, je me fais des masques…
J’aime ces tête-à-tête hors du temps avec moi-même.

« Je viens de m’acheter un nouveau vernis à ongles, raconte en riant Johanna, 28 ans. Depuis, je me regarde les pieds tous les matins : j’ai l’impression d’avoir des bonbons au bout des orteils. »
« Une fois les enfants couchés, ma bulle de liberté c’est le Web, enchaîne Axelle. Je vais sur des blogs de femmes qui me ressemblent un peu. Je flâne sur des sites de fringues. Je me fais plaisir. »

Julie se délecte rien que d’en parler : « Me réveiller en pleine nuit et me dire qu’il me reste encore plusieurs heures à dormir, savoir qu’un bon roman m’attend sur ma table de nuit, un peu comme un ami très patient. »
« Moi, c’est l’odeur du linge que je viens d’étendre, ajoute Barbara, 47 ans. Une tasse de thé au gingembre. Me glisser dans des draps propres… »
« Mon truc, c’est danser seule dans ma chambre, confie Ludivine, 23 ans. N’importe comment, la musique à fond. »
« Une bonne comédie romantique. C’est le petit bonheur que je savoure, quand mon chéri me manque, avoue Jeanne, 25 ans. De toute façon, je n’aurais pas partagé ce plaisir avec lui. »
Dans La Rue, Dans La Nature… « Apercevoir la pleine lune entre deux immeubles, passer devant la tour Eiffel juste au moment où elle scintille, être touchée par un musicien dans le métro… Un “petit bonheur”, c’est un instant volé, résume Camille: on réalise que ça ne va pas de soi, que c’est magique. On a envie de dire merci. »

Romane ajoute : « Lorsque les arbres bourgeonnent, chaque année au printemps.
La nature a quelque chose de consolant, de régénérant. J’aime ce côté cyclique, cette idée que dans la vie tout peut changer, renaître… »

« Me faire draguer dans la rue, ça c’est un vrai bonheur, lance Johanna, surtout quand je ne me sens pas au top. »

« Moi j’adore prendre le train, déclare en riant Brigitte. C’est un moment de lâcher prise, l’un des rares endroits où on est totalement pris en charge.
Même si j’ai un rendez-vous important, je n’y pense pas, je regarde défiler le paysage. Je savoure le fait que pendant deux heures personne ne va rien me demander… à part peut-être mon ticket. »

« Moi, c’est claquer la porte de ma voiture, mettre la musique que j’aime, me sentir libre et savourer cette bulle de tranquillité dans mesjournées bien occupées », continue Isabelle, 45 ans.

Et pour Julie : « Les églises inconnues où j’entre parfois quelques minutes : je respire l’odeur de la pierre, j’écoute les pas qui résonnent, je regarde les lueurs qui traversent les vitraux… Je me sens tout simplement heureuse d’être là. »

En Couple
« Ce qui compte, c’est de ne pas se laisser happer par la routine, résume Axelle. Se créer des moments, s’organiser des plaisirs : un déjeuner en semaine, un week-end en amoureux… »
« Moi j’adore le quotidien, rétorque Virginie. Notre clope sur le balcon pendant que le soleil se couche, les courses au marché. Et puis tous lespetits gestes : une tête sur une épaule, une caresse, le café qu’il m’apporte au lit si j’ai du mal à me réveiller… »
Brigitte acquiesce : « Moi c’est lorsqu’on s’endort l’un contre l’autre, avec toujours à peu près les mêmes gestes de tendresse, les mêmes mots… »
« Nous on s’envoie des textos coquins depuis le bureau, confie Johanna. Une façon de s’échapper des grilles et d’anticiper le plaisir des retrouvailles. »
« Tous les soirs, on dîne tous les deux, après les enfants, explique Estelle. C’est là qu’on peut se parler tranquillement. Le matin, on se croise à peine. »
Avec les autres « Aujourd’hui, ce qui me rend heureuse, c’est de faire plaisir, de me sentir reliée aux autres, déclare Christine. Echanger quelques mots avecle garçon de café, le contrôleur du train, la voisine… »
« Moi, c’est le premier apéro en terrasse entre copains, après l’hiver », continue Ludivine.
« Le sourire du petit garçon que je parraine depuis quelques années, enchaîne Brigitte. Cet hiver, je l’ai emmené au ski, il a eu son flocon,je crois que j’étais encore plus heureuse que lui. »
« Se faire un hammam entre copines, adore Julie. Se prêter des bouquins et en parler, planifier le voyage qu’on va faire ensemble cet été … »
Dans Mes Loisirs « Je vais souvent courir seule, le matin, avec mon IPod, explique Axelle.
Mais aussi, parfois, le dimanche à 19 heures, quand il y a tout à faire: donner le bain aux enfants, les faire dîner… C’est bon de planter un peu la routine familiale et de rentrer quand tout est fait ! »

« Moi, c’est mon heure de piano hebdomadaire, un des seuls moments où je me pose, lance Virginie. J’essaie de m’y tenir, même si ça me demande organisation et persévérance. »
« Mon bonheur c’est le jardinage, poursuit Elisabeth, 57 ans. Un moment où je me vide la tête, où je suis entièrement tournée vers ce que je fais. J’aime tailler les rosiers, enlever les mauvaises herbes pour laisser les fleurs s’épanouir, je trouve qu’il y a du sens là-dedans. »

« Moi je nage, explique Johanna. Je fais la planche… C’est fou comme dans l’eau le corps est heureux, et tout l’esprit s’apaise. »
« Apprendre des trucs nouveaux, ajoute Christine. Surtout des trucs manuels. Ça me rend très heureuse. Récemment, j’ai trouvé dans une brocante un vieux porte-serviette en bois, très beau, que j’ai restauré.Une première pour moi ! Et depuis peu je me suis mise à la cuisine… »
Cinq clés pour s’ouvrir aux petits bonheurs. Avec Thierry Janssen, psychothérapeute*Goûter l’instant «Nous baignons dans une culture consumériste qui nous promet toujours mieux. Pour être heureux, c’est important d’apprendre à
savourer le plaisir qui s’offre à nous sans penser à ce qu’on pourrait vivre autrement ou ailleurs. »

Ralentir « Pour savourer une satisfaction, il faut éviter de se gaver, prendre le temps de vivre les choses. Par exemple, si j’achète un DVD de ma série préférée, je ne vais pas regarder tous les épisodes le même soir ;ce qui me permet, en plus, le lendemain au bureau, de savourer à l’avance ce petit bonheur à venir…»
Se concentrer sur une seule chose à la fois « Dans les salles de sport, il y a parfois des gens qui pédalent sur un vélo tout en lisant un roman et en écoutant leur IPod.
C’est dommage : ils ne peuvent profiter pleinement de ce que chacune de ces expériences pourrait leur apporter. Dans notre travail ou dans nos loisirs, c’est en arrêtant de nous disperser, en nous concentrant totalement sur une seule activité que nous pouvons ressentir ce qu’on appelle une “expérience optimale de flux”, un “flux” qui nous emporte,
qui nous fait perdre la notion du temps, oublier nos soucis…»

Cultiver le lien avec les autres « Participer au bien-être d’un groupe, avoir l’impression d’être utile sont des sources de satisfaction profonde. Cela nous permet de nous sentir aimés, reconnus, et d’exprimer le meilleur de nous-mêmes.»
S’autoriser à ne pas être toujours heureux « Il faut arrêter de se soumettre à la dictature du sourire permanent ! C’est normal d’avoir des moments de vague à l’âme, des changements d’humeur, ça faitpartie de nous.
C’est mieux de les accepter sans culpabiliser, en se disant simplement qu’aujourd’hui ça ne fonctionne pas. Etre vrai avec soi-même, c’est aussi une source de contentement, de bien-être.»
(*) Auteur de « Le défi positif, Une autre manière de parler du bonheur et de la bonne santé » (éd. Les liens qui libèrent).
Un Livre À Picorer.Ecrit par le jeune romancier Arthur Dreyfus, «Le livre qui rend heureux» (éd.Flammarion) s’est déjà écoulé  à près de 20000 exemplaires.
Mêlant aphorismes, jeux d’écriture, textes de chansons et réflexions philosophiques... Invitation aux bonheurs.


Par Ségolène Barbé
 
Revue Marie-Claire