De tout.......!

Par Yannick Fondin - 1 il y a 10 années
16/02/2018 - 08:51
                                                     

Notre-Dame de Pontmain est le vocable
sous lequel est appelée la Vierge Marie à l'occasion d'une apparition
survenue le 17 janvier 1871 dans le petit village de Pontmain, en
Mayenne

L'apparition de la Vierge à Pontmain se situe dans le contexte de la guerre contre
la Prusse. Les armées françaises sont défaites, le Second Empire est
tombé et les troupes prussiennes sont entrées sur le territoire
français. Le 12 janvier 1871, les Prussiens sont au Mans et progressent
vers l'ouest (donc vers la Mayenne).

Les populations locales, dont de nombreux hommes sont partis en guerre sans
donner de nouvelles, sont effrayées, et se tournent alors vers la
religion, priant pour être épargnés. Outre les désordres liés à la
guerre, une épidémie de typhoïde et de variole se déclenche.
L'apparition



Dans la nuit du 17 janvier 1871, la neige couvre le village. Deux jeunes
garçons, Eugène (12 ans) et Joseph Barbedette (10 ans), aident leur père
à piler les ajoncs dans leur grange. Eugène sort de la grange pour «
voir le temps ». C'est alors qu'il déclare avoir aperçu au-dessus de la
maison d'en face une « belle dame » à la robe constellée d'étoiles, qui
le regarde en souriant, les mains tendues.
À ses cris, les villageois accourent et d'autres enfants déclarent voir la « belle dame ». Ils
assurent qu'un ovale bleu avec quatre bougies éteintes est venu entourer
la dame. L'Abbé Guérin, curé du village, organise une veillée de prière
autour des enfants
Pendant que l'assistance récite le chapelet et le Magnificat, les enfants disent qu'une banderole se déroule entre
l'ovale et le toit de la maison, où s'inscrivent lettre après lettre le
message de la « Dame » : « Mais priez mes enfants, Dieu vous exaucera en
peu de temps. Mon Fils se laisse toucher
Alors que l'assistance prie, les enfants deviennent soudain tristes. Ils expliquent que le
visage de la vierge est devenu triste aussi, et qu'une grande croix
rouge portant Jésus sanglant est apparue devant elle. Au sommet de la
croix, une pancarte blanche porte les mots « Jésus-Christ ». Les enfants
expliquent que la dame prend dans ses mains le crucifix et le leur
présente, tandis qu'une étoile allume une à une les quatre bougies
jusqu'alors éteintes de l'ovale.

À la suite de cela, et alors que le curé fait chanter le cantique Ave Maris Stella, les enfants
décrivent le crucifix qui disparaît, la vierge qui reprend son attitude
initiale, les bras tendus vers eux, une petite croix blanche surmontant
chaque épaule, et la scène qui se recouvre peu d'un voile blanc avant de
disparaître. « Tout est fini », disent-ils enfin.

Les villageois rentrent alors chez eux. Quelques jours après, l'armistice est signé
avec la Prusse et les habitants de Pontmain et des alentours y voient
une grâce de l'apparition, d'autant plus que les Prussiens ne sont pas
entrés à Laval. Les pèlerins affluent alors à Pontmain.




Reconnaissance de l'apparition

Monseigneur Casimir Wicart, évêque de Laval, ordonne une enquête sur les
apparitions. Il vient lui-même interroger les quatre enfants ayant
déclaré voir la « dame » (Joseph et Eugène Barbedette, Françoise Richer
et Jeanne-Marie Lebossé). Selon la procédure habituelle, l'enquête est
fouillée, mais rapidement (le 2 février 1872), il reconnaît
l'authenticité de l'apparition et approuve le culte de la Vierge de
Pontmain : « Nous jugeons que l'Immaculée Vierge Marie, Mère de Dieu, a
véritablement apparu le 17 janvier 1871, à Eugène et Joseph Barbedette,
Françoise Richer et Jeanne-Marie Lebossé dans le hameau de Pontmain ».

À la suite de l'apparition et de sa reconnaissance canonique, l'Abbé
Guérin, curé de Pontmain, assure l'accueil des pèlerins avec les
religieuses de l'école. Mais après sa mort en 1872, l'évêque appelle les
Missionnaires Oblats de Marie-Immaculée pour animer les premiers
pèlerinages et prêcher dans la région.

Monseigneur Wicart pose la première pierre de la basilique de Pontmain le 18 juin 1873, mais meurt
peu après. Ses successeurs suivent sa voie et la basilique est
consacrée le 15 octobre 1900 par Mgr Pierre Geay.

L'affluence des pèlerins à Pontmain a été rapide. Pour le premier anniversaire des
apparitions, le 17 janvier 1872, on comptait déjà 8 000 personnes.

En 1903, les oblats sont expulsés de France, suite à la politique de
séparation des Églises et de l'État. Ils ne reviendront qu'après la
Première Guerre mondiale. Pendant cet intervalle, c'est le curé du
village qui s'occupe des pèlerins. Ils sont toujours présents
aujourd'hui.


Par la suite les deux garçons entrèrent au séminaire et devinrent curés de campagne. Françoise Richer devint
gouvernante chez l'abbé Eugène Barbedette et Jeanne-Marie Lebossé entra
au couvent. La comtesse de Pange, fille du duc de Broglie, raconte1 que
sa mère restait fort sceptique sur ces apparitions : mariée à un homme
politique elle se méfiait justement des implications politiques que
semblait avoir cette apparition. Elle était frappée en particulier par
l'allure d'icône russe sous laquelle la Vierge était représentée :
l'artiste n'avait-il pas voulu évoquer l'alliance franco-russe, annonce
de la revanche ? Ayant l'occasion de parler à l'abbé Eugène Barbedette,
elle lui demandait si la statuette était bien conforme à ce qu'il avait
vu. Le saint homme répondait par l'affirmative mais la duchesse ne fut
jamais convaincue.

Lorsque la Vierge apparaît dans ce village, en 1976 et 2004, cette statue, dont
l'origine est alors oubliée, est utilisée comme support d'imagination.
Le père Claude Poussier, recteur du sanctuaire de Pontmain, rappellera
l'origine française de cette statue, en faisant lui même le pèlerinage à
Béchouate, en janvier 2005. À cette occasion, le message de la Vierge
de Pontmain a été traduit en arabe, est inscrit sur le sanctuaire de
Béchouate





16/02/2018 - 08:49

Qui ne se délectent pas devant les beaux oignons rosés de Roscoff ? Fierté
du pays léonard et très prisé par les gastronomes, l'oignon roscovite a
aussi son histoire, étroitement liée à celle du commerce maritime de la
petite cité de caractère. L'occasion de vous parler des fameux Johnnies .
.. C'est au XVIIe siècle que la culture de l'oignon débute à Roscoff grâce
à un moine capucin qui selon la légende sema les premières graines
venues du Portugal dans les jardins de son couvent. Les exportations de
sel et de toiles de lin rythmaient principalement l'activité économique
de la région. Une activité maritime dense dès le XIVe siècle qui
marchandait principalement avec les pays baltes, l'Espagne et
l'Angleterre. Il n'y avait alors pas de commerce de légumes à proprement
parlé ; ils étaient essentiellement cultivés dans les potagers pour le
ravitaillement des marins. Parmi eux, l'oignon figurait parmi les
aliments privilégiés ; riche en vitamine C il permettait de prémunir
contre le scorbut, maladie très répandue chez les marins.

Avec le déclin du commerce de la toile de lin, les paysans concentrèrent leurs
efforts sur la culture des légumes et notamment sur celle de l'oignon.
Celui-ci, particulièrement remarqué pour ses qualités gustatives et sa
longue conservation.

Au XIXe siècle, l'oignon rosé de Roscoff connaît son heure de gloire en Bretagne mais aussi en Angleterre. En
1828, Henri Ollivier, jeune paysan de la région part sur une gabarre
(bateau traditionnel destiné au transport de marchandises) pour
rejoindre la Grande Bretagne. Le petit breton séduit les grands bretons
avec ses oignons parfumés et revient de son voyage les cales vides et
les poches pleines. Le premier Johnny de l'histoire (surnom donné par
les anglais qui signifie Petit Jean) donne le la et des milliers de
Johnnies partiront en Angleterre pour vendre leurs marchandises. Souvent
très jeunes, ces marchands nomades allaient vendre leurs oignons
tressés posés sur l'épaule à pieds ou à vélo. Ils partaient 4 mois
environs de juillet à novembre. La pratique connut son apogée à la fin
des années 1920 avec près de 1 400 Johnnies en activité et 9 000 tonnes
d'oignons de Roscoff vendues. Des compagnies de Johnnies sont apparues
pour réglementer et administrer le métier, elles étaient composées
généralement d'une trentaine de membres. Après la Deuxième Guerre
mondiale, les compagnies disparurent peu à peu. La crise économique et
la chute de la monnaie anglaise expliquent en partie l'extinction de
cette activité emblématique de la région.
A confirmer mais il resterait aujourd'hui une quinzaine de Johnnies en activité.

johnnies

L'histoire des Johnnies rappelle d'ailleurs la dureté de leurs conditions de
travail ; soumis notamment aux durs aléas météorologiques de la Manche.
On se souvient d'ailleurs du Naufrage du Hilda au large de Saint-Malo.

AOC depuis 2009, l'oignon rosé de Roscoff doit son nom à la couleur de sa
tunique et de sa chair. Il a obtenu en 2009 le label AOC. Semé de
mi-février à mi-avril, il est soulevé à partir du mois d'août avant sa
maturité complète lorsqu'il est destiné au tressage. Il est ensuite
séché quelques jours au champ puis stocké dans un endroit sec et
ventilé. L'oignon de Roscoff et l'oignon rosé de Bretagne ne supportent
pas le frigo ! Placez le dans un endroit sec et ventilé. (source :
Prince de Bretagne).

l'oignon de Roscoff est sans nul doute une spécialité bretonne à noter dans vos prochaines listes de courses au marché !
16/02/2018 - 08:18
Touché par l'histoire de ce sans-abri qui vit dans sa voiture, un ancien pompier lui offre son camping-car.
C'est un acte de générosité totalement gratuit, sorti de nulle part. Le genre qui rendrait même aux misanthropes les plus aigris leur foi en l'humanité, et qui vous met instantanément de bonne humeur de bon matin.
Ému par le sort d'un SDF qui vit depuis des années dans sa voiture sur le parking d'une grande surface à Longuenesse (Pas-de-Calais), un ancienpompier à la retraite, qui cherchait à vendre son camping-car, a finalement décidé de faire don du véhicule au sans-abri.



Tout commence par un article du quotidien régional La Voix du Nord. Dans ce papier, paru en début de semaine, le journal s'attarde sur l'histoire d'un certain Philippe, un homme âgé de 57 ans, qui « habite à Auchan » depuis 2011, dans sa voiture garée tout au bout du parking. Sans domicile fixe, il travaille comme agent d'entretien depuis 38 ans. Il a commencé à
l'âge de 19 ans. Sa maison, c'est une petite Citroën Saxo bleu marine, deux mètres carrés qu'il a tant bien que mal aménagé pour pouvoir y vivre.

Mais voilà : l'article a suscité de nombreuses réactions, et a soulevé une vague de soutiens dans la région ! Parmi eux, David Butin, un ancien pompier qui cherchait à se défaire de son camping-car. Alors qu'il venait de le mettre en vente, il tombe sur l'article qui parle de Philippe : " Je me suis dit : « Et pourquoi ne pas l’aider ? » Certes, c’est un inconnu mais ce qu’il traverse, ça peut arriver à tout le monde», explique-t-il à La Voix du Nord. 


Humble, David se compare à « un colibri qui arrose un feu de forêt » — en référence au fameux conte amérindien rendu célèbre par Pierre Rabhi, le fondateur du mouvement qui porte le nom de l'oiseau-mouche. Même si ce geste spontané en faveur d'un homme qu'il n'a jamais rencontré peut sembler énorme, l'ancien soldat du feu semble considérer sa contribution
comme une modeste tentative pour faire face à un problème beaucoup plus large, celui du mal-logement... « Mais ne dit-on pas que ce sont les petits ruisseaux qui font les grandes rivières? », ajoute-t-il, philosophe.

La Saxo de Philippe ne roule plus, depuis le temps qu'elle stationne sur son parking, rongée par l'humidité, les vitres et les rétros brisés. Le camping-car offert par David, lui non plus, ne roule « plus très bien » de l'aveu de son ancien propriétaire...  mais « à l’intérieur, il est tout confort, il y a une cuisine, un salon, une salle de bains, un couchage ». De quoi vivre considérablement plus confortablement que dans la petite voiture !
Désormais, Philippe devra trouver un emplacement pour stationner le camping-car.
Les maires des communes environnantes réfléchissent aujourd'hui à des solutions dans ce sens, rapporte La Voix du Nord.

En attendant, une étudiante de la région, Alicia Deboom, a également décidé d'ouvrir une cagnotte solidaire en ligne sur le site Leetchi, pour aider Philippe à se tirer d'affaire. Pour l'instant, la collecte de fonds a déjà réuni les participations de quelques dizaines de personnes... on compte sur vous pour continuer à la partager et à la diffuser autour de vous !


16/02/2018 - 07:44

NOTRE DAME DE TRONOEN (région Bretagne)
.
 

 
La chapelle Notre-Dame-de-Tronoën, située sur la commune de Saint-Jean-Trolimon, à quelques kilomètres au nord de Saint-Guénolé dansle Finistère, est célèbre par son calvaire sculpté.
Elle est un peu éloignée du village, au sommet d'une élévation (27 mètres) qui descend vers la mer au loin.
Il s'agit d'un édifice rectangulaire à une seule nef, datant du second quart du XVe siècle, avec un collatéral nord construit postérieurement (ancienne limite du toit visible sur la façade est, ouvertures de style différent, du gothique rayonnant, puis flamboyant) tendant vers le gothique flamboyant. La rosace gothique est semblable à celle de l'église de Pont-l'Abbé.
Anecdotiquement, le Maître d'Œuvre de la chapelle est représenté par une tête sculptée sur le mur extérieur, dissimulée à gauche et en hauteur derrière l'ogive de la porte donnant sur la nef
Parmi le mobilier, on note une table servant d'autel en granite remarquable par sa taille (plus de 5 m de longueur), et qui avait été enterrée précédemment avant sa remise en place actuelle.
Cette chapelle fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques depuis le 27 août 1907.









 
Il est considéré comme le plus ancien des grands calvaires de Bretagne toujours visible. Il serait daté entre 1450 et 1470.
 Il est constitué d'un soubassement rectangulaire de 4 m 50 sur 3 m 50 (la mace), de deux frises, surmontées de trois crucifixions : le Christ et les deux larrons. Le tout est en granite, soit de Scaër, soit de Kersanton, plus résistant à l'érosion et dont les scènes gravées dans cette pierre (Visitation, Nativité et les rois mages) ont mieux résisté à cette dernière.
Les scènes se lisent globalement dans le sens contraire d'une aiguille d'une montre en partant de l'extrémité droite de la face est.
 Seule la scène de la mise au tombeau manque dans l'iconographie représentée.
De même que celles de l'arrestation, ainsi que tous les actes de la vie deJésus se déroulant entre son Baptême et la Cène. D'ailleurs, l'aspect chronologique est secondaire dans ce calvaire, puisque la disposition des scènes répond avant tout à des considérations symboliques.
 








16/02/2018 - 07:37
La fontaine des Pisseurs.
 

 
La fontaine des Pisseurs (en occitan : Font dels Pissaires) est une
fontaine située sur la Place du Griffoul dans la commune de Lacaune
(Tarn).

Elle est datée du XVIe siècle.
Lacaune possède des sources chaudes naturelles, dont les propriétés sont
connues depuis l'antiquité. Les eaux de Lacaune ont des propriétés
diurétiques.

La Font dels Pissaires illustre les effets de ces eaux par l'intermédiairede quatre enfants qui «pissent»
ces eaux imperturbablement.

Les Consuls de Lacaune ont eu l'autorisation de l'ériger en 1399. Mais elle n'a été terminée qu'en 1559.
La fontaine des Pisseurs est classée monument historique depuis le 28 novembre 1913.

 




 
Manneken-Pis.....

Large
ment battu!
15/02/2018 - 20:39
BANGLADESH PHOTOS
 

 

 
Ahsan Manzil, un ancien palais résidentiel de la famille Nawab dans la capitale...
 

 
temple de Shiva Puthia, le pays le plus grand
 

 

 
École itinérante avec des panneaux solaires



Parc Naturel Srimangal


 

 


15/02/2018 - 18:23
 Balade entre les poupées antiques les plus merveilleuses qui soient!   

 
Pour les fans des poupées et les amoureux de l’antiquité, cette balade dans le musée Poupées et Dentelles sera si agréable que le temps passera en douceur et lorsque la vidéo se terminera, le réveil sonnera.
Les poupées antiques sont si merveilleuses et vous pourrez admirer quelques-unes avec ces adorables séquences.



15/02/2018 - 18:04

                                            LES  ORIGINES  DU  CARNAVAL              



La tradition du carnaval nous ramène au Moyen-Âge. L'étymologie du mot « carnaval »
la plus communément retenue est « carne levare », « enlève la chair »
En 1873, le niçois Andriot Saetone prit l'initiative de fonder le "Comité
des fêtes" qui, sous le patronage de la municipalité, fût chargé
d'organiser et donner de l'ampleur aux festivités. Des cortèges de
chars, des tribunes payantes, une mise en scêne structurée... firent
leur apparition.

Ainsi le 23 février 1873, Carnaval 1er entre dans la ville. Le carnaval moderne était né, auquel Alexis Mossa et son
fils Gustave Adolf apportèrent, jusqu'en 1971, un étonnant
particularisme, actualité, grotesque et fabuleux, réalisant les
maquettes des chars les plus spectaculaires qui aient défilé à Nice.

Le 14 février 1882, Sa Majesté "Triboulet " fit une entrée triomphale dans
la cité : le modeste pantin de paille et de chiffons, jusque-là
spectateur immobile sur la place de la préfécture, participait pour la
première fois au cortège, trônant sur le "Char Royal" identique à celui
d'aujourd'hui. Les cortèges se déroulaient au coeur de la ville selon
une dizaine de parcours différents et sitôt les animations terminées, la
fête se prolongeait dans les quartiers; de petits chars crées pour
l'occasion devenaietn les symboles des festivités plus localisées
encore.

Les premières et secondes guerres mondiales ont empêché Carnaval de rêgner durant plusieurs années.

En 1991, Carnaval devait être "Roi des fous", mais la Guerre du Golfe l'oblige à renoncer également.

Depuis 2005, le thème des batailles de fleurs s'accorde avec celui des corsi





















15/02/2018 - 17:58

                                                            
DE  JOLIES  PHOTOS
Une superbe photographie artistique
d'une mère et de son enfant. La date devrait vous étonner : 1898.

Souliers à petits talons, frange de fourrure dans le bas de la robe et chapeau
cloche : pas de doutes, nous sommes au cours des années folles, l'une
des périodes les plus merveilleuses pour la mode féminine. Photo de
1925.

Ah ! Il n'en existe plus, des comme semblables ! D'abord, c'était un antre
masculin ! En plus de la coupe très ras, les hommes pouvaient parler de
politique et de sport, chialer librement, rigoler pour la peine. Le
lieu était impeccable de propreté, tout comme les trois spécialistes
portaient l'uniforme blanc et la cravate.

Alors là, il faut admettre que la jeune femme a tout ce qu'il lui faut pour
assurer le bonheur de son mari et de sa maisonnée ! Il faut cependant
croire qu'il s'agit d'une nouvelle mariée inexpérimentée. Avec son
cahier de recettes entre les mains, elle semble réfléchir. “Heuuu... De
quelle façon maman m'avait-elle dit de préparer ce mets ?” L'horloge
indique 16 heures 15 minutes. Chéri sera de retour du travail dans une
heure et madame doit absolument lui présenter un repas chaud ! c'était
en 1940

J'aime bien cette photographie, pas réellement à cause de la fillette, mais à
cause de son bien le plus précieux : une poupée et un laudau quelque peu
primitif.

Bas et porte-jarretelles sont quasiment introuvables, sauf au marché noir.
Qu'à cela ne tienne, il suffit de se peindre sur les jambes les atours
manquants. Une teinture pour la couleur générale et un pinceau fin pour
dessiner la couture. Cela ne tient pas chaud, mais ça ne file pas et ça
ne plisse pas !

Un vieux matelas devient une véritable mine pour qui a besoin de laine. Il
ne reste plus ensuite qu'à la faire filer. Ce qui est possible en
certains ouvroirs.
15/02/2018 - 17:55
                                                      


Surya Varuna Claudine Bonaly, née le 15 décembre 1973 à Nice, est une
patineuse artistique française et une entraîneuse. De mère biologique
réunionnaise, elle a été adoptée à huit mois par Suzanne et Georges
Bonaly et a acquis la nationalité américaine en 2004. Son prénom, Surya,
signifie soleil en hindi.
Elle a été neuf fois championne de France en solo (de 1989 à 1997) et une fois championne de France en couple en
1989 en compagnie de Benoît Vandenberghe. Elle a remporté seize
médailles en Grand Prix (dont dix médailles d'or), cinq titres de
championne d'Europe (1991, 1992, 1993, 1994, 1995, 2e en 1996), trois
médailles aux Championnats du Monde juniors (3e en 1989, 2e en 1990, 1re
en 1991) et trois médailles d'argent aux Championnats du Monde seniors
(1993, 1994, 1995). Elle a également participé à trois Jeux Olympiques
(1992, 1994, 1998), son meilleur résultat étant une 4e place en 1994 à
Lillehammer. En outre, dans la discipline du tumbling, elle a à son
actif un titre de championne du monde espoir (1986) et un titre de
vice-championne du monde senior par équipe (1986) en compagnie de
Sandrine Vacher, Corinne Robert et Isabelle Jagueux
Elle est la seule patineuse française (hommes, dames, danse, couples confondus) depuis
les championnats de France de la saison 1988-1989 à avoir remporté deux
titres nationaux seniors sur le même championnat (le titre individuel et
le titre en couple). Surya Bonaly reste également à l'heure actuelle la
seule patineuse individuelle française à avoir remporté le titre
européen depuis les premiers championnats d'Europe pour les dames en
1930. Avec une 3ème, une 2ème et une 1ère place lors des Mondiaux
juniors en 1989, 1990 et 1991, elle est la patineuse française (hommes,
dames, danse, couples confondus) le plus médaillé sur cette compétition
depuis les premiers championnats du Monde juniors en 1976. Avec trois
médailles d'argent aux championnats du Monde seniors (1993, 1994, 1995),
Surya Bonaly est également la patineuse individuelle française la plus
médaillée de l'histoire sur cette compétition depuis les premiers
mondiaux seniors dans la catégorie féminine en 1906.
Surya Bonaly est la créatrice d'un mouvement sur la glace, le salto arrière, jambes
tendues, pieds décalés, réception sur un pied. Cette figure porte son
nom, le "Bonaly". Elle est la première patineuse à avoir tenté de
nombreuses combinaisons en compétition, mais aussi des quadruples
rotations
Elle a été l'attachée culturelle du consulat de la principauté de Monaco à Las Vegas. Elle a été membre du conseil fédéral
de la Fédération française des sports de glace de 2010 à 2014 et
marraine officielle des Championnats du Monde 2012 de patinage
artistique qui ont eu lieu du 26 mars au 1er avril à Nice, sa ville
natale. Elle est l'ambassadrice d'une association qui se prénomme « La
France des talents et des couleurs », qui a pour but de lutter contre le
racisme, la violence et les discriminations dans le sport.

Le 14 août 2015, elle est le sujet d'un documentaire ("Rebel On Ice")
retraçant sa carrière produit par Eva Longoria et diffusé dans
SportsCenter sur ESPN aux États-Unis.
Le 21 avril 2016, elle est le sujet d'un long reportage ("On the Edge"), retraçant son parcours
sportif sur la station de radio publique new-yorkaise Radiolab.

Entraîneur à Las Vegas puis à Minneapolis où elle réside, elle continue toujours,
en 2018, de se produire en exhibition en France et à l'étrange
C'est sa mère adoptive, Suzanne Bonaly, professeur de gymnastique au collège
Paul-Langevin à Carros, qui l'initie au patinage dès sa troisième année.
Surya Bonaly commence sa carrière sportive par la gymnastique
artistique, le trampoline et le tumbling. Elle chausse ses premiers
patins à l'âge d'un an et demi à l'aide de doubles lames et participe à
sa première compétition à six ans. Elle est repérée sur la glace par
Didier Gailhaguet

Elle fut remarquée pour la première fois par le grand public lors des
Championnats d'Europe de Birmingham et des Mondiaux de Paris en 1989 où
elle se classa respectivement 8 et 10e, ainsi que lors des Mondiaux
juniors de Sarajevo où elle se classa 3e.

En 1990, elle confirme sa progression en terminant 2e des Mondiaux juniors de Colorado Springs,
4e des Championnats d'Europe de Léningrad et 9e des Mondiaux d'Halifax
avec pour la première fois en compétition majeure des tentatives de
quadruples sauts.

En 1991, après avoir gagné les Championnats du monde junior à Budapest, elle remporte son 1er titre européen à Sofia
pour ensuite finir 5e des Championnats du Monde de Munich en
réceptionnant pour la première fois un quadruple boucle piqué, mais avec
une rotation incomplète.
De nouveau championne d'Europe en 1992 à Lausanne, elle se classe 5e des Jeux olympiques d'Albertville, avec là
encore, un quadruple boucle piqué dans son programme libre. Lors de la
cérémonie d'ouverture de ces J.O., il est à noter également qu'elle
prononça le serment olympique au nom de tous les athlètes. À la suite de
cette compétition, elle décide de changer d'entraîneur et quitte Annick
Dumont et Didier Gailhaguet pour rejoindre André Brunet. Après une 11e
place lors des Mondiaux d'Oakland, toujours en 1992, elle change de
nouveau d'entraîneur et choisit Alain Giletti, champion du monde en
1960. Mais sa mère, Suzanne Bonaly, reste toujours son co-entraîneur.
En 1992, lors de l'inter-saison, elle effectue un stage avec l'entraîneur
américain Frank Carroll pour améliorer sa technique et sa qualité de
patinage. Quelques mois plus tard, elle remporte un 3e titre européen à
Helsinki début 1993. L'un de ses plus beaux programmes libres reste
celui des Championnats du Monde de Prague en 1993, où elle décroche sa
1re médaille mondiale senior, une médaille d'argent. Elle réussit un
programme libre sans faute avec sept triples sauts, dont un deuxième
triple Lutz en fin de programme parfaitement réalisé.

De nouveau championne d'Europe en 1994 à Copenhague devant la championne du monde
en titre Oksana Baiul, elle est victime de la pression aux Jeux
olympiques d'hiver de 1994 de Lillehammer. Lors du programme libre, elle
échoue à deux reprises sur ce qui est pourtant sa spécialité, le triple
Lutz. Malgré une 3e place après le programme court, elle ne peut finir
que 4e au classement général. Aux Championnats du Monde 1994 à Chiba au
Japon, elle est classée 2e derrière la japonaise Yuka Sato à cinq juges
contre quatre lors du programme libre. En pleurs lors de la remise des
médailles, elle refuse de monter sur le podium, jugeant injuste la
décision des juges. Elle accepte finalement de monter sur la 2e marche,
mais ôte sa médaille dès qu'elle la reçoit. Une image qui marquera sa
carrière.

Début 1995, elle publie une autobiographie intitulée "L'enfant du soleil" aux éditions Sports TF1 Éditions.

En 1995, elle remporte avec une marge conséquente un 5e titre européen
consécutif à Dortmund devant la patineuse russe Olga Markova et décroche
une 3e médaille d'argent consécutive aux Championnats du Monde de
Birmingham derrière la chinoise Chen Lu. Comme en 1994, une décision à
cinq juges contre quatre sur le programme libre.

L'année 1996 met un terme à son ascension avec une 2e place aux Championnats d'Europe de
Sofia et une 5e place aux Championnats du Monde d'Edmonton (où elle
tenta une quadruple rotation pour la dernière fois).

Gravement blessée au tendon d'Achille droit lors de l'inter-saison en 1996, au
mois de mai, elle termine sa carrière diminuée. Cette blessure
l'empêchant de réaliser deux sauts prépondérants, le flip et le Lutz.
Malgré ce handicap, elle réussit à remporter un dixième titre de
Championne de France à Amiens devant Vanessa Gusmeroli, mais elle ne
pouvait plus espérer les premières places lors des compétitions
internationales et se classe 9e des Championnats d'Europe de Paris en
1997. À la suite de cette performance, la Fédération française des
sports de glace décide de ne pas l'envoyer aux Championnats du Monde de
Lausanne et sélectionne Laëtitia Hubert à sa place.

Surya Bonaly est passée professionnelle en 1998 après une 6e place aux Championnats
d'Europe de Milan et une 10e place lors des Jeux Olympiques de Nagano.
En tant que végétarienne 4 et marraine de la PETA, elle annonce début 2007
vouloir soutenir la cause des bébés phoques en patinant nue à
Asnières-sur-Seine le 31 janvier. En réalité, elle ne patina pas nue le
jour dit, arborant une simple tenue noire5. Elle s'engage également pour
l'interdiction de la corrida avec mise à mort de l'animal, et demande à
être reçue par le président de la République française Nicolas Sarkozy
alors en vacances aux États-Unis en août 20076. Il la reçoit à l'Élysée
le 26 septembre 2007, afin d'aborder l'abolition de la corrida d'une
part et l'interdiction de l'entrée dans les arènes pour les moins de 16
ans. La société protectrice des animaux était également présente lors de
cette entrevue.