De tout.......!

Par Yannick Fondin - 1 il y a 10 années
24/01/2018 - 15:22
 Le Documentaire De La Semaine...Tout Savoir Sur Le Laos...Vidéos...


Tout Savoir Sur Le Laos...
Ce petit pays, l'ancien royaume du «million d'éléphants », devenu la République démocratique et populaire du Laos en 1975, est fragile. Il fait partie des nations les plus pauvres de la planète.
Entouré de voisins dynamiques, la Chine, la Thaïlande et le Vietnam, le pays se bat pour préserver son indépendance et sa spécificité.
L’une des grandes richesses géographiques du Laos est le Mékong, l’un des derniers grands fleuves nourriciers du monde. Pêche, agriculture, transports…
Au Laos, des milliers de personne vivent sur ses rives. Les bateaux de commerce transitent entre la Thaïlande et le Laos, les villages de pêcheurs vivent au rythme tranquille de la pêche traditionnelle.
Prenant sa source à plus de 4000 km de la mer sur le plateau tibétain, le fleuve traverse le pays sur toute sa longueur. Dans une grande majorité,le Mékong est navigable.

Il accueille de nombreux pêcheurs, des cultivateurs de riz, et récemment une activité touristique qui a crée un renouveau du dynamisme économique, avec des croisières et des transports de marchandises.
Le Laos est aussi le dernier pays d'Asie du sud-est à avoir entamé sa transition démographique. 6,44 millions d’habitants, dont 44% ont moins de 15 ans.
Il s’ouvre progressivement au monde : les influences occidentales, désormais tolérées, et le flot touristique modifient le visage d’une jeunesse en pleine mutation.
Le visiteur sera frappé par l’important patrimoine bouddhiste, notamment à Luang Prabang.
La diversité de peuples engendre une palette de traditions, de coutumes etde religions différentes que le voyageur observera dans les différentes villes du pays.

Difficile de dire ce que va devenir ce petit pays dans les années à venir.
D’abord parce que les changements vont très vite. Les sirènes de la consommation se font de plus en plus entendre.

Le Laos vit une mutation à la fois économique et culturelle. Les touristes qui viennent profiter des paysages découvriront l’humilité et le sens de l’accueil des Laotiens.
De leur côté, les habitants, fiers de leur passé, cherchent la voie entre développement et préservation de leur patrimoine et de leurs traditions.
Monnaie : kip (LAK).
Langue(s) : lao, français.
Superficie : 236 804 km2.
Nombre d'habitants : 6 440 000.
Régime politique : république, régime à parti unique communiste.
Culture et religion(s) : bouddhisme pour la grande majorité et animisme

Source :  Située dans le Nord du Cambodge, Siem Reap est la porte au site d’Angkor.
 La ville a une architecture de style colonial et chinois notamment dans le quartier français et autour du Vieux Marché.

On y trouve des festivals de danse Apsara, des magasins d’artisans, des fermes séricicoles, des rizières, des villages de pêcheurs et des sanctuaires d’oiseaux près du lac Tonlé Sap.
C’est une ville en plein croissance. Le tourisme s’est spécialement développé depuis les années 2000.
De nombreux hôtels y ont été construits et d’autres sont en travaux de construction.
Beaucoup de petits établissements sont concentrés autour du Vieux Marché, alors que les hôtels les plus chers sont situés entre l’aéroport international de Siem Reap-Angkor et Siem Reap le long de la route nationale 6.

À quelques kilomètres de Siem Reap se dressent, sur une superficie de plus de 400 km2, les merveilles architecturales d’Angkor: des dizaines de temples d’une richesse ornementale incroyable, incontestablement le trésor du Cambodge.
L’histoire du Cambodge est liée à ce site qui fut à maintes reprises détruit, puis reconstruit, assailli puis reconquis, rayonnant ou réduit au silence par la désertion de ses habitants.
Aujourd’hui, Angkor renaît et le raffinement de ses sculptures de pierre restera à jamais gravé dans vos mémoires.
Formalités de départ : le visa est obligatoire (il peut être obtenu par courrier ou en se rendant à l’ambassade du Laos à Paris).

Source : Temple Au Laos
Par ailleurs, il faut être en possession d’un passeport valable 6 mois après la date d’arrivée dans le pays.
Climat : tropical humide. La saison sèche au Laos va de novembre à fin février. Il fait chaud sans que ce soit étouffant. A partir de mars, lestempératures montent et sont élevées dans tout le pays.
Lors de la saison des pluies, de mai à octobre, les précipitations sont très abondantes. Les températures restent très élevées. L’atmosphère peut devenir étouffante.
Transport : plusieurs types de bateaux existent pour descendre le Mékong : des bateaux-taxis, des slow boat qui sont des péniches en bois à moteur et moins économiques des bateaux de croisière de la compagnie Mekong Cruises.
Il est aussi possible de se déplacer en avion à l’intérieur du pays avec la compagnie Lao Airlines. Sur la route, il existe toutes sortes de bus,taxis collectifs ou les fameux tuk-tuk, des tricycles motorisés. Les grandes villes peuvent se visiter à vélo.


Nourriture : riche de plusieurs spécialités, la cuisine laotienne a aussi cette particularité d’être une cuisine saine plutôt axé sur les plats salés que sur les desserts.

Le « socle » de cette cuisine est le khao nyao, un riz gluant. Il sert de base à la plupart des plats et accompagne salades de viande ou de poisson. Autre spécialité laotienne, la salade de papayes : tam maak houng.
Citons également le lap, considéré comme le plat national, une salade de viande ou de poisson, aromatisée avec des épices et des condiments.
Le khao poune est fait de vermicelles de riz, accompagné de viande ou de poisson, servi avec des fleurs de bananier, de la menthe, de la coriandre, du soja et des feuilles de laitue coupées.

Lune De Miel Au Laos Charme & authenticité du Laos.
Un voyage riche en émotions et en découvertes pour une lune de miel mémorable et hors des sentiers battus...
La découverte des régions du Nord Laos, montagnes, jungles et minorités ethniques.
Des balades dans des paysages enchanteurs, la navigation sur le Mékong en bateau traditionnel.
Des contacts avec les habitants et la visite de villages des minorités ethniques.
Le temps de découvrir Luang Prabang, cité royale...Des hébergements de charme et de qualité
- Une croisière Wat Phu dans le Sud Laos pour découvrir les temples khmers.

Hébergement : au Laos tout établissement de moins de 15 chambres est considéré comme une guesthouse...
Et ceux qui en ont plus sont appelés hôtel et ce indépendamment du confort, du prix et du service proposés dans l’établissement.
Vous trouverez tout type de guesthouse ou d’hôtels, du plus simple au plus luxueux, dans les grandes villes comme Ventiane et Luang Prabang...


Source : Temple à Ventiane , Laos














24/01/2018 - 15:04
              Tiffauges, L'antre De Barbe Bleue...Le Repaire De Gilles De Rais -


Au coeur de la Vendée, ce château en ruine garde le souvenir d’un des personnages les plus controversés de notre Histoire, héros de guerre et criminel en série, alchimiste et compagnon de Jeanne d’Arc.

Le château de Tiffauges, dont il reste d’imposantes ruines entourées d’un océan de verdure, fut à partir de 1420 le repaire de Gilles de Rais, plus connu sous le nom de Barbe Bleue. Il y aurait commis la plupart de ses crimes
Une presqu’île entre deux cours d’eau, des ruines imposantes, éparpillées dans la verdure : l’endroit est plutôt bucolique, surtout si vous le visitez par une belle journée.
Difficile d’imaginer qu’il a abrité en ses murs un des plus grands serial-killers de toute l’Histoire : Gilles de Rais, plus connu des enfants sous le nom de Barbe bleue...
Fantôme muet, abandonné, maudit, plein de résonances farouches.
Mais, quoi qu’il en soit, l’imagination va bon train…
Gustave Flaubert

Il devait pleuvoir le jour où Gustave Flaubert le vit pour la première fois en 1847.
La Légende Perdure. En franchissant la porterie romane surmontée du blason du baron Gilles, onne peut s’empêcher de songer au destin de ce personnage si controversé.
Héritier d’une puissante famille, il hérite de la forteresse de Tifauges par son mariage avec Catherine de Thouars. Une superfcie de 3 hectares, 700 mètres de remparts et 18 tours : le site est d’importance.
Gilles de Rais va rehausser le donjon, le protéger par un châtelet, creuser des douves et faire bâtir un beau logis seigneurial.

Longtemps laissé à l’abandon, le château de Tiffauges abrite désormais un conservatoire de machines de guerre médiévales.
Les guerres de religion, Richelieu et les outrages du temps sont passés parlà : le Tifauges d’aujourd’hui n’est plus qu’un souvenir de la grandeur passée de Gilles de Rais.
Mais les ruines sont belles et le conseil général de la Vendée, désormais propriétaire du site, multiplie les animations pour les faire vivre.


Chaque année, le château accueille le marché de noël. Non, la tour de siège n'est pas a vendre...Ne vous étonnez donc pas si, au cours de votre visite, vous croisez deux chevaliers en plein combat...


Un soldat manoeuvrant un trébuchet,ou Gilles de Rais en personne racontant son histoire !

La Tour Du Vidame.
Les siècles se succèdent : donjon du XIIe siècle châtelet et son pont-levis du XVe, contemporains avec le logis seigneurial bâti par Gilles de Rais.
Ici, une barbacane, là l’imposante tour du Vidame avec son chemin de ronde à mâchicoulis et sa salle de guet à l’acoustique exceptionnelle (XVIe).

Se dresse ici, la tour du Vidame, un lieu de mystère...
C’est dans cette tour que vous découvrez la reconstitution du laboratoire de Gilles de Rais, qui se trouvait autrefois dans les salles basses du donjon.
Au milieu des cornues et des alambics, on se prend à imaginer le compagnon de Jeanne d’arc cherchant à percer le secret de la pierre philosophale.
La Chapelle Saint-Vincentest un lieu encore plus étonnant : la crypte de la chapelle Saint-Vincent, du XIIe siècle, remarquable pour son élégante colonnade et des chapiteaux très ouvragés.
Est-ce là que Gilles de Rais invoquait les puissances infernales pour se procurer l’or dont il avait tant besoin ? A-t-il sacrifié ici même quelques-uns des 140 enfants qu’on l’accuse d’avoir tués ?


On peut voir en premier plan le châtelet, tour carrée équipée d’un pont-levis qui permettait l’accès au château, devance les ruines de la chapelle Saint-Vincent, édifiée au XIIe siècle.

On n’a pas retrouvé ici de restes de ses victimes, contrairement à Champtocé, une autre de ses forteresses.


24/01/2018 - 09:53
SAINT SYPHORIEN SUR COISE
LE MONDE ENTIER VISITE CE QUI FAIT LE CHARME DE NOTRE NATION.
ALORS RESTE A VOUS SOUHAITER : BONNE BALLADE.
************************************************************************************************
  Ah que je connais ce village,j'ai habité a 25 km , quelques années je me souviens de cas ballades a l'age de 15 a 17 ans dans la campagne en vélomoteur

Bonjour aux habitants !


Petite ville située à la limite entre la Loire et le Rhône en plein milieu des Monts du Lyonnais, Saint Symphorien sur Coise est une cité active avec une longue histoire. A une heure de Lyon, de Saint-Etienne et de Roanne,la ville est un carrefour.
 

Patrimoine historique de Saint-Symphorien-sur-Coise.

Ancienne ville fortifiée, St Symphorien a connu trois enceintes dont l'œil attentif repère encore facilement la trace. Le visiteur pourra entre autres découvrir la Porte Riverie, vestige de la défense médiévale de la ville. Il se perdra avec plaisir dans les rues et se laissera surprendre par des maisons à colombages, des fenêtres à meneaux ou un ancien hôtel de style Art Nouveau.
 


L'Eglise collégiale dominant la ville sur son éperon, est un ouvrage du XVème siècle classé Monument historique. Construite sur l'ancien emplacement du château de la ville, elle a conservé une allure martiale démentie cependant à l'intérieur. Du fait de sa position, elle bénéficie d'un point de vue intéressant sur les alentours.

Outre ses aspects historiques, la ville a aussi développé au cours des siècles des spécialités industrielles et artisanales. Entre autres domaines de savoir-faire, la menuiserie et la chapellerie mais surtout de la tannerie et de la charcuterie. D'ailleurs le gentilé des habitantsfait référence à cette activité puisque le mot Pelauds (nom des habitants de Symphorien) veut dire « peleur de peaux ».


Goûtez à la cuisine de Saint-Symphorien-sur-Coise.

La ville est la capitale du saucisson-sec. Grâce à sa position géographique et ses caractéristiques climatiques, elle a développé une industrie de salaison florissante. Toutes ces spécialités artisanales vous seront expliquées à la Maison des Métiers : espace vivant où des bénévoles passionnés reproduisent devant vous les gestes des chapeliers,des forgerons,des sabotiers,des passementiers...la tradition des conscrits



Avec 280 km de sentiers balisés dont un tronçon du chemin de Compostelle, la région plaira également aux amateurs de campagne et de gastronomie.
 

L'église.
Construite au début du 15ème siècle de la volonté d'un enfant du pays, le cardinal Girard, elle fut édifiée sur l'emplacement d'un château fort dont elle agardé quelques éléments. Église gothique construite sur un promontoire rocheux, son terrain lui donne une forme original toute en longueur.







 



 

 



 

Usine de cochonou.
 

 

Avec 190 employés et 4 800 tonnes de produits vendus chaque année, la
charcuterie familiale Henri Raffin relève, tous les jours, le défi de continuer
à fabriquer des saucissons à l'ancienne

 



 


La Maison des Métiers de Saint Symphorien sur Coise.

Saint-Symphorien-sur-Coise, capitale mondiale du saucisson.
Il est des villes qui, au gré de leur histoire, ont bâti leur notoriété autour d’une spécialité, d’une thématique ou d’un produit. C'est le cas de Saint-Symphorien-sur-Coise.
La paisible commune de 3500 âmes détient un titre aussi officieux qu’honorifique, qui fait la fierté de son territoire : celui de capitalemondiale du saucisson sec. Plongée inédite dans la ville qui a vu naître le mets star de l'apéro et fabrique aujourd'hui un quart de sa production nationale.

Et on visite le village.

24/01/2018 - 09:39
Un enfant découvre un fossile vieux de 1,2 million d'années alors qu'il se promenait avec sa famille.

En novembre 2016, Jude Sparks a fait, à 10 ans, une découverte des plus étonnantes ! Alors qu’il était de sortie avec ses parents et ses deux frères dans le désert de « Las Cruces » au Nouveau-Mexique, États-Unis, il a trébuché sur quelque chose qui dépassait du sol. Il a tout de suiteaverti son frère Hunter de sa découverte et de ce qu’ils pensaient êtreun crâne de vache.
 

Leur première réaction était de s’imaginer ce que pouvait bien être cette étrange chose : « Hunter a déclaré que c’était juste une grosse vache. Je ne savais pas ce que c’était. J’étais sûr que ce n’était pas quelque chose d’habituel ». La réalité était tout autre puisqu’il s’agissait d’un stegomastodon (de la famille des Gomphotheriidae) qui vivait il y aenviron 1,2 million d’années, qui est sans doute sorti de terre grâce aux récentes pluies et à l’érosion.


Le soir même, ses parents ont fait appel à Peter Houde, professeur à l’Université du Nouveau-Mexique, qui avait déjà découvert des objets similaires. Le lendemain celui-ci les a accompagnés sur le lieu et ils ont mis à jour un crâne entier. Houde raconte à ABC être très heureux d’avoir été contacté : « C’était vraiment de la chance que cette familleait fait cela. S’ils avaient essayé de faire quelque chose par eux-mêmes, ils auraient eu besoin de beaucoup de savoir-faire technique
pour ne pas détruire le spécimen. C’était vraiment responsable de leur part de prendre contact avec quelqu’un ».



Ils ont par la suite obtenu un financement qui a permis de commencer la fouille avec l’aide de ses collègues et d’un géologue. Houde a déclaré qu’il manquait l’une des défenses de l’animal, ce qui laisserait penser qu’il reste encore d’autres parties du squelette sur le site. Il ne leurreste plus qu’à y retourner !


Depuis, Jude et sa famille ont été invités à voir le fossile découvert à l’Université où il est conservé.


24/01/2018 - 09:30
Photos du Jour Parc national Lençóis Maranhenses au Brésil.










Les dunes de sable blanc parsemées de lagons bleus brillants s'étendent aussi loin que vous pouvez voir ici au parc national Lençóis Maranhenses, non loin du bassin de l'Amazone au nord-est du Brésil.
Pendant la saison des pluies, les vallées entre ces dunes se remplissentd'eau, créant un monde aquatique temporaire. Les lagunes sont occupées par des espèces résilientes comme le loup, qui dort dans la boue lorsque l'eau s'assèche.
24/01/2018 - 09:27
LES HABITANTS DE TOKYO SE SONT AMUSES....

Il a abondamment neigé sur TOKYO....Et voilà le résultat!!!

 







 












 
23/01/2018 - 08:51
LA BAIE DE LA SOMME EN PICARDIE.

Joyau de Picardie, étendard du tourisme de la région, la baie de la Somme, qui s’étend sur plus de 7000 hectares, est aussi célèbre pour sa coloniede phoques veaux marins, la plus importante de France.
C’est également de cette même baie que Guillaume le Conquérant partit conquérir l’Angleterre en 1066 en partant de Saint-Valéry-sur-Somme.

Cayeux sur mer


Façades : rue Pierre Guerlain



 


La baie depuis les remparts

 
Les moulières entre Fort Mahon et Le Crotoy


Magnifique baie de Somme


Fin de journée à Saint Valéry


Douceur de la lumière du soir. Parce que la lumière est toujours différente sur la baie de Somme, et que le soir apporte des couleurs magiques sur ces magnifiques paysages, on ne peut que se laisser séduire par ces doux reflets sur l'eau...

AMIENS Quartier Saint-Leu


 
23/01/2018 - 08:46
AU MONT SAINT MICHEL.
L'histoire du Mont-Saint-Michel est née de l’apparition de l'archange saint Michelordonnant à Aubert, évêque d'Avranches, la construction d'un oratoire.
Les pèlerins affluèrent et la chapelle devint abbaye. On doit la réalisation du Mont-Saint-Michel à des moines bénédictins de
Saint-Wandrille. Plus de 3 millions de visiteurs chaque année font du Mont-Saint-Michel l'un des sites, situé en Normandie, les plus
fréquentés de France.
Mais à l'origine, le Mont était bien breton.















 
23/01/2018 - 08:41
Que mangeaient les Parisiens au Moyen-Âge ?


Vous êtes-vous déjà demandé ce que mangeaient nos ancêtres, ces Parisiens qui ont foulé les rues pavés de l’île de la Cité à l’époque de la construction de Notre-Dame-de Paris et de la Sainte-Chapelle ? De la blanquette de veau, un navarin d’agneau ou des bouchées à la reine ? Rien de tout ça !
On vous dit tout sur l’alimentation de nos ancêtres médiévaux.

Il n’y a ni pommes de terre ni riz ni pâtes. La pomme de terre n’arrive en Europe qu’au XVIe siècle, à peu près en même temps que les pâtes qui commencent doucement à s’implanter en France après le mariage de Catherine de Médicis avec Henri II. Si le riz est mentionné dans des écrits dès 1393, il s’agit encore d’un produit d’importation que l’on trouve en faible quantité et qui est réservé aux grands seigneurs. La démocratisation de ce produit venu d’Asie ne surviendra qu’au XXe siècle.
On consomme jusqu’à 1 kg de pain par jour. Le pain, la plupart du temps confectionné à partir de farine de seigle, est l’aliment-roi dans toutes les maisons. On consomme des quantités faramineuses de ce pain qui n’est pas encore une baguette (elle n’arrivera qu’au XIXe siècle), mais une grosse miche ronde, compacte et non salée. Contrairement aux
campagnes où l’on fait son pain soi-même, à Paris, ce sont des boulangers – souvent appelés talemeliers – qui le préparent.


Le peuple mange peu de viande. Au Moyen-Âge, la nourriture est un marqueur social très fort et les différentes couches sociales ne mangent pas du tout la même chose. Les nobles se réservent les gros gibiers et les gros volatiles, tandis que le peuple se contente de petits oiseaux (pigeons, merles, etc.) et de lapins de garenne. La viande la plus consommée reste néanmoins le porc.
On mange peu les « animaux producteurs » (agneau, mouton, vache ou poule) et encore moins du bœuf, animal de traite par excellence. Danstous les cas, les viandes sont traitées par salaison, séchage ou fumageafin d’être conservées.

Le poisson est particulièrement consommé par les Parisiens. Si, dans les campagnes françaises, le poisson n’est pas forcément démocratisé, à Paris, il s’agit d’un aliment très consommé, notamment lors des jours maigres imposés par l’Église. La présence de la Seine et du chemin de la Marée permet en effet aux habitants de se fournir facilement en poisson, venu du nord de la France. Le hareng, fumé ou salé, est le poisson de prédilection du peuple.
On apprécie les saveurs amères. Au Moyen-Âge, on accompagne souvent les préparations culinaires par des sauces que l’on cuisine séparément et que l’on mange avec la viande ou le poisson. Ces sauces sont très éloignées de celles que l’on connait aujourd’hui. Elles ne sont pas préparées avec de la crème, de la farine ou du beurre, mais avec du vinaigre ou du verjus, un jus acide extrait des raisins verts. Cela donne à la cuisine médiévale une saveur très amère, voire acide.

Des paysans entrain de réaliser du « verjus », enluminé vers 1450. Paris, BnF, ms. Latin 9333, fol. 88

Tomates, courges, poivrons ou potirons ne sont pas encore arrivés jusqu’à Paris. Au début de la Renaissance, une grande partie des légumes qui sont à la base de notre alimentation ne sont pas encore implantés en France. La plupart viennent d’Amérique du Sud et n’arriveront dans les assiettes des Européens qu’au XVIe siècle. À cette époque, ce sont les fèves et les pois qui constituent la base de l’alimentation en terme de légumes, car ils sont très nourrissants et accessibles au plus grand nombre.
On compense le manque de variété des aliments par les aromates et épices. Les Français du Moyen-Âge sont des grands consommateurs d’aromates. Les sauces, mais aussi les plats, sont presque toujours relevés par des fines herbes  et des épices (clou de girofle, laurier, ciboulette, romarin, etc.). Ces petits suppléments végétaux sont également incorporés aux préparations culinaires pour leurs vertus médicinales.
Une femme qui cuit ses légumes au Moyen-Âge.

Plus les légumes poussent près du sol, plus ils sont considérés comme souillés. À cause de cette idée largementrépandue, les nobles ne touchent presque jamais aux navets ou aux carottes, des racines qui poussent dans le sol.
Le peuple,par contre,n’a guère le choix et en mange beaucoup,car ce sont des produits peu chers et facilement cultivables.

Des cuisiniers ambulants fournissent les voyageurs et ceux qui n’ont pas de cuisine. 
Nombreux sont les Parisiens à ne pas avoir de lieu pour faire la cuisine. Aussi,dans les rues de Paris, on trouve de nombreux petits traiteurs ou marchands ambulants qui proposent des plats préparés, similaires à ceux que peuvent cuisiner les Parisiens chez eux. Les pâtés de viande, tripes de porc, tourtes, potages et ragoûts sont les mets que l’on retrouve le plus souvent.


 
23/01/2018 - 08:02
KDO PHOTOS DU JOUR