Jardin d'altitude du Haut Chitelet - Xonrupt-Longemer .
Situé aux sources de la Vologne, c'est le plus riche jardin alpin de France, le site fait cohabiter la flore vosgienne et alpine avec des espèces exotiques venues du Japon, de la Sibérie ou encore de la Nouvelle-Zélande…
À une altitude de 1 230 mètres, sur une superficie de 1,5 ha, sont présentées plus de 2 500 espèces de plantes originaires d'Asie, d'Europe, d'Amérique et des régions australes. Au milieu de la flore vosgienne (tourbières, fougères...), le visiteur peut ainsi découvrir des fleurs et plantes des Alpes, des Pyrénées, de l'Himalaya, du Caucase...
Ce jardin a été créé en 1903 par Camille Brunotte (professeur à la Faculté de Nancy) et agrandi par l'apport de terrains complémentaires par l'Office National des Forêts en 1954.
Cette vivace, florifère, à fleurs rose lavande, est un bon choix pour les massifs estivaux, à condition de l'installer dans une terre riche et bien drainée. Exposition à mi-ombre. Sol léger, humifère, sans trop de calcaire, pas trop sec à frais. Rustique, au moins jusqu'à -15°C. Feuillage caduc. Port Erigé. Intérêt estival. Fleurs a couper.
Comme toutes les malvacées, elle prend un port érigé aux tiges raides. Les fleurs sont petites mais très nombreuses. Un sol fertile et frais convient bien, elle se comporte parfois en bisannuelle mais se ressème facilement.
Paul Gauguin est né de parents, sinon très riches, du moins qui connurent l'aisance et la douceur de vivre. Son père collaborait au National, d'Armand Marrast, avec Thiers et Degouve-Denuncques.
Il mourut en mer, en 1852, au cours d'un voyage au Pérou, qui fut, je crois bien, un exil. Gauguin a laissé le souvenir d'une âme forte et d'une intelligence haute.
Sa mère, née au Pérou, était la fille de Flora Tristan, de cette belle, ardente, énergique Flora Tristan, auteur de beaucoup de livres de socialisme et d'art, et qui prit une part si active dans le mouvement des phalanstériens. Je sais d'elle un livre: Promenades dans Londres, où se trouvent d'admirables, de généreux élans de pitié.
Paul Gauguin eut donc, dès le berceau, l'exemple de ces deux forces morales où se forment et se trempent les esprits supérieurs: la lutte et le rêve. Très douce et choyée fut son enfance.
Elle se développa, heureuse, dans cette atmosphère familiale, tout imprégnée encore de l'influence spirituelle de l'homme extraordinaire qui fut certainement le plus grand de ce siècle, du seul en qui, depuis Jésus, s'est véritablement incarné le sens du divin: de Fourier.
Citations de Paul Gauguin
"La couleur qui est vibration de même que la musique." "L'artiste ne doit pas copier la nature mais prendre les éléments de la nature et créer un nouvel élément."
Ce commentaire a été modifié le 23/10/2019 à 14:36
Bienvenue à Churchill au Canada, la capitale mondiale auto-proclamée des ours blancs. Chaque année, des milliers d’ours blancs traversent cette petite ville et surpassent alors en nombre ses habitants. En octobre, les ours se réunissent ici et attendent que la Baie d’Hudson gèle pour pouvoir s’aventurer sur la glace et chasser le phoque. Cette réunion annuelle d’ours blancs est un évènement majeur pour les résidents de Churchill où il y a même un numéro d’appel d’urgence à composer si l’on croise l’un de ces ours. Churchill a même des « cellules » pour y placer temporairement les ours un tantinet enquiquinants et protéger ses habitants (et leur nourriture).
Pour les visiteurs qui souhaitent voir les ours sur la banquise, Churchill propose un grand nombre d’excursions. Vous embarquerez dans des véhicules spéciaux qui peuvent glisser sans problème sur la glace et la neige, et qui permettent de s’approcher au plus près des ours. Lors de ces expéditions, les touristes pourront également voir d’autres animaux de l’Arctique comme des caribous, des renards ou des lièvres. Et après ces safaris glacés, quand le soleil se couche, Churchill est l’endroit idéal pour admirer les étoiles du grand nord.
La journée mondiale du bégaiement est l'occasion d'une prise de conscience par les non bégayants, des difficultés relationnelles qu'entraine cette infirmité... 1% de la population mondiale bégaierait, selon les estimations, soit environ 60 millions de personnes... soit la population entière de la France. On en reste muet !
Contrôler et guérir Même si les spécialistes n'ont pas encore déterminé, de façon certaine, les causes de ce trouble du langage, il est possible de le contrôler ou de le guérir par des traitements orthophoniques, psychologiques, etc.
Moqueries des camarades de classe, pression des parents ne comprenant pas... Le bégaiement est sans doute encore plus terrible chez l'enfant que chez l'adulte. Profitez de cette journée pour vous renseigner sur cetrouble : plus le dépistage est effectué tôt (cela est possible dès 2-3 ans), moins le traitement sera long.
Les bègues célèbres On ne sait même pas toujours d'eux qu'ils étaient (ou sont) bègues. Comme quoi...
Aristote (philosophe)François Bayrou (politicien) Bruce Willis Winston Churchill (premier ministre, prix Nobel de littérature) Charles Darwin Albert II (Prince de Monaco) Georges Clemenceau Goeorges VI (voir "Le discours d'un Roi") Gérard Depardieu (acteur français) Julia Roberts (actrice américaine: Erin Brockovich, Pretty Woman, ...) Ben Johnson (athlète. Pour sprinter, c'est pas gênant) Tiger Woods (golfeur) Louis Jouvet (acteur: "ça vous chatouille, ou ça vous gratouille ?") Albert Einstein (comme quoi tout est relatif !) Marylin Monroe (l'origine du célèbre Pom... Pom... Pidou ?) Louis II "Le Begue" (pour celui-là, on s'en doutait un peu...) Napoléon 1er Isaac Newtonet de nombreux autres...
Ce commentaire a été modifié le 22/10/2019 à 15:19
Au Pérou, le Machu Picchu est menacé par la construction d'un gigantesque aéroport.
Le feu vert donné à la construction de l'aéroport de Cuzco risque d'augmenter le tourisme de masse sur ce bijou archéologique déjà sur-fréquenté...
Attention, monument en péril ! Classé au patrimoine mondial de l’Unesco, le Machu Picchu accueille chaque année plus d’un million de touristes, le double des recommandations faites pour le préserver. Une situation qui ne risque pas de s'améliorer puisqu'un immense aéroport devrait bientôt s'élever à proximité du site déjà sur-fréquenté !
En effet, afin de mieux desservir la zone, le gouvernement Péruvien prévoit la construction d’un nouvel aéroport international à quelques kilomètres de là. Un projet pharaonique dont les bénéfices sont estimés à plus de 3 milliards d’euros par an, etqui devrait permettre l’afflux d’au moins 5 millions de touristes. Le projet fait évidemment débat et suscite l’indignation internationale : selon les experts qui évoquent un «ethnocide culturel», les dégâts écologiques et archéologiques risquent d’être fatals pour la région. Le Machu Picchu accueille 1 million de touristes par an.
Mais pour le président péruvien Martin Vizcarra, qui vient d’annoncer le début des travaux pour 2020, pas question d'abandonner un projet aussi porteur économiquement. Symbole de la grogne grandissante, une pétition en ligne a déjà collecté plus de 73000 signatures. De son côté, l'UNESCO menace de classer le site sur la liste du patrimoine mondial ... en péril.
Ce commentaire a été modifié le 21/10/2019 à 22:52
Il n'y avait autrefois qu'une lingère par village, car elle n'est ni laveuse, ni blanchisseuse, elle entretient, brode ou coud pour ses clients, les linges les plus fins, les coiffes en dentelles, les belles robes de baptême, les jolis tabliers, les rideaux,, les nappes brodées, le linge des églises.
On appelle linge autrefois l'ensemble des pièces de lin nécessaires à une maisonnée. Autrefois, les tissus sont si rares et le linge si précieux que les lingères sont jugées dignes de porter des armoiries, dans la plupart des grandes villes elles constituent même une corporation professionnelle. A Paris, celle-ci est avec les couturières la plus importante corporations féminines des XVIIe et XVIIIe siècles.
En 1694 on défini le linger et la lingère ceux qui vendent et qui font du linge, même s'il existe des ouvrières lingères très pauvres, la plupart des femmes de la corporation ont le titre de maîtresse lingère ou de maîtresses et sont proches des puissants (les gens du peuple font peu appel aux services des lingères, alors qu'ils utilisent couturières et blanchisseuses
Avec l'essor des coiffes, des broderies et des dentelles dans les costumes régionaux après la Révolution, la lingère s'établit aussi dans les campagnes, on en trouve une par village au XIXe siècle. A mi-chemin entre la couturière, la brodeuse et la repasseuse, elle se charge, selon les cas, les lieux et ses talents, de créer, décorer, tuyauter des bonnets, de broder les robes de baptême, les bavoirs des petits et le col des chemises de femmes, mais aussi de repasser, d'amidonner et d'entretenir le linge fragile.
Avec l'industrie du textile, la disparition des coiffes et la mode des dentelles, la lingère disparaît, elle ne se maintient qu'au service des collectivités. Dans les communautés religieuses, il existait déjà des sœurs convers qu'on appelait lingères parce qu'elles avaient la charge du linge.
A partir de 1850, les usines s'équipent souvent d'un service de lingerie pour entretenir les vêtements et les blouses des employés. Aujourd'hui, on trouve toujours des lingères dans l'hôtellerie et dans la restauration, responsables de l'entretien du linge (nappes, draps, serviettes).
Ce commentaire a été modifié le 21/10/2019 à 14:50
En 1979, Haroun Tazieff alertait les Français sur le climat ... Augmentation de 2 ou 3 degrés des températures, fonte des glaces… Il y a 40 ans, Haroun Tazieff lançait l’alerte. Et se heurtait déjà au scepticisme de certains.
Le 4 septembre 1979, Antenne 2 diffuse “Dossiers de l’écran”, une émission consacrée aux questions environnementales. Le volcanologue Haroun Tazieff et l’océanographe Jacques-Yves Cousteau sont alors conviés à l’émission. Les deux scientifiques évoquent, déjà à l’époque, la possibilité d’un réchauffement climatique.
En 1979, l’être humain rejetait déjà 20 milliards de tonnes de CO2 par an, à la suite de ses activités. Haroun Tazieff et Jacques-Yves Cousteau ont donc tenté d’alerter le public au sujet d’un éventuel dérèglement climatique.
“Le gaz carbonique risque de faire de l’atmosphère une espèce de serre”, disait le volcanologue. Selon le scientifique, “si au lieu de détruire les forêts on les protégeait, il n’y aurait pas de danger avec le gaz carbonique, mais au contraire de plus en plus d’oxygène”.
“Pour faire des profits colossaux, on massacre nos forêts”
Le réchauffement de l’atmosphère semblait déjà difficilement évitable pour Haroun Tazieff et Jacques-Yves Cousteau. Lors de cette émission de 1979, les scientifiques parlent d’une fusion de glace polaire, qui serait la conséquence directe de ce réchauffement.
Une montée des eaux était donc déjà prévisible, entraînant la noyade de certains continents. Cependant, les déclarations des scientifiques étaient alors loin d’être prises au sérieux :
“Vous êtes en train de paniquer les populations !”. Traités de “baratineurs”, ils venaient de prévoir le futur.
Se rendre dans le Sud pour écouter le doux concert des grillons c’est tellement surfait ! Nous, on s’adonne à des séances méditatives sur fond sonore de grillons … dans le métro !
Débarqués de nos sacs d’épices, les grillons domestiques trouvent refuge dans les fours à bois des boulangeries. Avec la disparition progressive de ces derniers, c’est dans le métro que nos amis les insectes retrouvent l’environnement optimal pour leur développement : entre la chaleur sous les rails qui monte jusqu’à 34° aux heures de pointe et les mégots de cigarettes qui constituent une des sources principale de leur alimentation, il y a de quoi se recréer tout un éco-système !
La bétonisation de la grande majorité des lignes ainsi que l’interdiction de fumer, ont pour conséquence l’éradication partielle des grillons du métropolitain. Sauf …. sur les lignes 3 et 9 où l’on peut encore les entendre chanter. Ces chanceux peuvent compter sur le soutien de la Ligue de Protection des Grillons du Métro Parisien (LPGMP), qui veille au maintien des conditions de vie des grillons parisiens. Et eux aussi ont des revendications, parmi lesquelles… la limitation en durée et en fréquence des grèves de la RATP qui font chuter les températures dans les galeries du fait du non passage des trains !
Un métier vieux de huit siècles : Marchand de Marrons.
Ce petit métier des rues remonte au XIIe siècle, le premier marchand de marrons chauds, originaire de Lyon se serait installé à Paris, près du Palais Royal, habillé en moine, il attirait le chaland par son cri et son déguisement. Si la légende le veut lyonnais, le marchand de marrons est plutôt Limousin ou Auvergnat ou bien issu du Vivarais ou de la Savoie.
Paysan au départ, il quitte sa région à l'automne, lorsque la saison des gros travaux agricoles est finie et que celle des châtaignes commence entre septembre et novembre. Il soulage sa famille en quittant son pays pauvre et en venant gagner un peu d'argent en ville avec un matériel rudimentaire.
Les bonbons chimiques n'existent pas, les friandises sont celles qu'apportent les saisons à tour de rôle : les cerises, les fraises ou les framboises l'été et les châtaignes l'automne. Les enfants en raffolent, alertés par le cri du marchand mais aussi par le bonne odeur des marrons grillés, ils quémandent quelques pièces à leurs parents pour acheter un cornet (ou un chapelet de vingt-cinq, disait-on autrefois) Ils ne craignent ni de se brûler les doigts en voulant prendre un marron trop vite, ni de salir avec la cendre noire des coques trop grillées, ça fait partie du plaisir.
Autrefois ce métier de gagne-petit se pratique même quand on est à le limite de la mendicité, pour survivre, il suffit d'un petit brasero portatif et d'un sac de châtaignes. Certains marchands sont bien sûrs mieux équipés, avec du matériel solide, parfois une charrette à bras ou un âne.
D'autres ont carrément pignon sur rue, avec un emplacement attitré à l'entrée d'un grand magasin ou d'un site touristique. Dans les années 1920, un marchand parisien près de la tour Eiffel donne même à son gril la forme d'une locomotive, les marrons fument en cuisant et cette fumée par alors dans la cheminée de la loco.
De vendeur il se transforme en attraction, on retrouve aujourd'hui encore des braseros camouflés en locomotives qui vendent des marrons chauds sur les fêtes foraines.
Ce commentaire a été modifié le 20/10/2019 à 14:50
Situé aux sources de la Vologne, c'est le plus riche jardin alpin de France, le site fait cohabiter la flore vosgienne et alpine avec des espèces exotiques venues du Japon, de la Sibérie ou encore de la Nouvelle-Zélande…
À une altitude de 1 230 mètres, sur une superficie de 1,5 ha, sont présentées plus de 2 500 espèces de plantes originaires d'Asie, d'Europe, d'Amérique et des régions australes. Au milieu de la flore vosgienne (tourbières, fougères...), le visiteur peut ainsi découvrir des fleurs et plantes des Alpes, des Pyrénées, de l'Himalaya, du Caucase...
Ce jardin a été créé en 1903 par Camille Brunotte (professeur à la Faculté de Nancy) et agrandi par l'apport de terrains complémentaires par l'Office National des Forêts en 1954.
Cette vivace, florifère, à fleurs rose lavande, est un bon choix pour les massifs estivaux, à condition de l'installer dans une terre riche et bien drainée.
Exposition à mi-ombre. Sol léger, humifère, sans trop de calcaire, pas trop sec à frais. Rustique, au moins jusqu'à -15°C.
Feuillage caduc. Port Erigé. Intérêt estival. Fleurs a couper.
Comme toutes les malvacées, elle prend un port érigé aux tiges raides.
Les fleurs sont petites mais très nombreuses.
Un sol fertile et frais convient bien, elle se comporte parfois en bisannuelle mais se ressème facilement.
Paul Gauguin est né de parents, sinon très riches, du moins qui connurent l'aisance et la douceur de vivre. Son père collaborait au National, d'Armand Marrast, avec Thiers et Degouve-Denuncques.
Il mourut en mer, en 1852, au cours d'un voyage au Pérou, qui fut, je crois bien, un exil. Gauguin a laissé le souvenir d'une âme forte et d'une intelligence haute.
Sa mère, née au Pérou, était la fille de Flora Tristan, de cette belle, ardente, énergique Flora Tristan, auteur de beaucoup de livres de socialisme et d'art, et qui prit une part si active dans le mouvement des phalanstériens. Je sais d'elle un livre: Promenades dans Londres, où se trouvent d'admirables, de généreux élans de pitié.
Paul Gauguin eut donc, dès le berceau, l'exemple de ces deux forces morales où se forment et se trempent les esprits supérieurs: la lutte et le rêve. Très douce et choyée fut son enfance.
Elle se développa, heureuse, dans cette atmosphère familiale, tout imprégnée encore de l'influence spirituelle de l'homme extraordinaire qui fut certainement le plus grand de ce siècle, du seul en qui, depuis Jésus, s'est véritablement incarné le sens du divin: de Fourier.
Citations de Paul Gauguin
"La couleur qui est vibration de même que la musique."
"L'artiste ne doit pas copier la nature mais prendre les éléments de la nature et créer un nouvel élément."
Laissez-passer !
Bienvenue à Churchill au Canada, la capitale mondiale auto-proclamée des ours
blancs. Chaque année, des milliers d’ours blancs traversent cette petite
ville et surpassent alors en nombre ses habitants. En octobre, les ours
se réunissent ici et attendent que la Baie d’Hudson gèle pour pouvoir
s’aventurer sur la glace et chasser le phoque. Cette réunion annuelle
d’ours blancs est un évènement majeur pour les résidents de Churchill où
il y a même un numéro d’appel d’urgence à composer si l’on croise l’un
de ces ours. Churchill a même des « cellules » pour y placer
temporairement les ours un tantinet enquiquinants et protéger ses
habitants (et leur nourriture).
Pour les visiteurs qui souhaitent voir les ours sur la banquise, Churchill
propose un grand nombre d’excursions. Vous embarquerez dans des
véhicules spéciaux qui peuvent glisser sans problème sur la glace et la
neige, et qui permettent de s’approcher au plus près des ours. Lors de
ces expéditions, les touristes pourront également voir d’autres animaux
de l’Arctique comme des caribous, des renards ou des lièvres. Et après
ces safaris glacés, quand le soleil se couche, Churchill est l’endroit
idéal pour admirer les étoiles du grand nord.
La journée mondiale du bégaiement est l'occasion d'une prise de conscience par les non bégayants, des difficultés relationnelles qu'entraine cette infirmité...
1% de la population mondiale bégaierait, selon les estimations, soit environ 60 millions de personnes... soit la population entière de la France. On en reste muet !
Contrôler et guérir
Même si les spécialistes n'ont pas encore déterminé, de façon certaine, les causes de ce trouble du langage, il est possible de le contrôler ou de le guérir par des traitements orthophoniques, psychologiques, etc.
Moqueries des camarades de classe, pression des parents ne comprenant pas... Le bégaiement est sans doute encore plus terrible chez l'enfant que chez l'adulte. Profitez de cette journée pour vous renseigner sur cetrouble : plus le dépistage est effectué tôt (cela est possible dès 2-3 ans), moins le traitement sera long.
Les bègues célèbres
On ne sait même pas toujours d'eux qu'ils étaient (ou sont) bègues. Comme quoi...
Aristote (philosophe)François Bayrou (politicien)
Bruce Willis
Winston Churchill (premier ministre, prix Nobel de littérature)
Charles Darwin
Albert II (Prince de Monaco)
Georges Clemenceau
Goeorges VI (voir "Le discours d'un Roi")
Gérard Depardieu (acteur français)
Julia Roberts (actrice américaine: Erin Brockovich, Pretty Woman, ...)
Ben Johnson (athlète. Pour sprinter, c'est pas gênant)
Tiger Woods (golfeur)
Louis Jouvet (acteur: "ça vous chatouille, ou ça vous gratouille ?")
Albert Einstein (comme quoi tout est relatif !)
Marylin Monroe (l'origine du célèbre Pom... Pom... Pidou ?)
Louis II "Le Begue" (pour celui-là, on s'en doutait un peu...)
Napoléon 1er
Isaac Newtonet de nombreux autres...
Le feu vert donné à la construction de l'aéroport de Cuzco risque d'augmenter le tourisme de masse sur ce bijou archéologique déjà sur-fréquenté...
Attention, monument en péril !
Classé au patrimoine mondial de l’Unesco, le Machu Picchu accueille chaque année plus d’un million de touristes, le double des recommandations faites pour le préserver. Une situation qui ne risque pas de s'améliorer puisqu'un immense aéroport devrait bientôt s'élever à proximité du site déjà sur-fréquenté !
En effet, afin de mieux desservir la zone, le gouvernement Péruvien prévoit la construction d’un nouvel aéroport international à quelques kilomètres de là. Un projet pharaonique dont les bénéfices sont estimés à plus de 3 milliards d’euros par an, etqui devrait permettre l’afflux d’au moins 5 millions de touristes. Le projet fait évidemment débat et suscite l’indignation internationale : selon les experts qui évoquent un «ethnocide culturel», les dégâts écologiques et archéologiques risquent d’être fatals pour la région.
Le Machu Picchu accueille 1 million de touristes par an.
Mais pour le président péruvien Martin Vizcarra, qui vient d’annoncer le début des travaux pour 2020, pas question d'abandonner un projet aussi porteur économiquement. Symbole de la grogne grandissante, une pétition en ligne a déjà collecté plus de 73000 signatures. De son côté, l'UNESCO menace de classer le site sur la liste du patrimoine mondial ... en péril.
Il n'y avait autrefois qu'une lingère par village, car elle n'est ni laveuse, ni blanchisseuse, elle entretient, brode ou coud pour ses clients, les linges les plus fins, les coiffes en dentelles, les belles robes de baptême, les jolis tabliers, les rideaux,, les nappes brodées, le linge des églises.
On appelle linge autrefois l'ensemble des pièces de lin nécessaires à une maisonnée. Autrefois, les tissus sont si rares et le linge si précieux que les lingères sont jugées dignes de porter des armoiries, dans la plupart des grandes villes elles constituent même une corporation professionnelle. A Paris, celle-ci est avec les couturières la plus importante corporations féminines des XVIIe et XVIIIe siècles.
En 1694 on défini le linger et la lingère ceux qui vendent et qui font du linge, même s'il existe des ouvrières lingères très pauvres, la plupart des femmes de la corporation ont le titre de maîtresse lingère ou de maîtresses et sont proches des puissants (les gens du peuple font peu appel aux services des lingères, alors qu'ils utilisent couturières et blanchisseuses
Avec l'essor des coiffes, des broderies et des dentelles dans les costumes régionaux après la Révolution, la lingère s'établit aussi dans les campagnes, on en trouve une par village au XIXe siècle. A mi-chemin entre la couturière, la brodeuse et la repasseuse, elle se charge, selon les cas, les lieux et ses talents, de créer, décorer, tuyauter des bonnets, de broder les robes de baptême, les bavoirs des petits et le col des chemises de femmes, mais aussi de repasser, d'amidonner et d'entretenir le linge fragile.
Avec l'industrie du textile, la disparition des coiffes et la mode des dentelles, la lingère disparaît, elle ne se maintient qu'au service des collectivités. Dans les communautés religieuses, il existait déjà des sœurs convers qu'on appelait lingères parce qu'elles avaient la charge du linge.
A partir de 1850, les usines s'équipent souvent d'un service de lingerie pour entretenir les vêtements et les blouses des employés. Aujourd'hui, on trouve toujours des lingères dans l'hôtellerie et dans la restauration, responsables de l'entretien du linge (nappes, draps, serviettes).
En 1979, Haroun Tazieff alertait les Français sur le climat ...
Augmentation de 2 ou 3 degrés des températures, fonte des glaces… Il y a 40 ans, Haroun Tazieff lançait l’alerte. Et se heurtait déjà au scepticisme de certains.
Le 4 septembre 1979, Antenne 2 diffuse “Dossiers de l’écran”, une émission consacrée aux
questions environnementales. Le volcanologue Haroun Tazieff et l’océanographe Jacques-Yves Cousteau sont alors conviés à
l’émission. Les deux scientifiques évoquent, déjà à l’époque, la
possibilité d’un réchauffement climatique.
En 1979, l’être humain rejetait déjà 20 milliards de tonnes de CO2 par an, à la suite de ses activités. Haroun Tazieff et Jacques-Yves Cousteau ont donc tenté d’alerter le public au sujet
d’un éventuel dérèglement climatique.
“Pour faire des profits colossaux, on massacre nos forêts”
Le réchauffement de l’atmosphère semblait déjà
difficilement évitable pour Haroun Tazieff et Jacques-Yves Cousteau. Lors de cette émission de 1979, les
scientifiques parlent d’une fusion de glace polaire, qui serait la
conséquence directe de ce réchauffement.
Une montée des eaux était donc déjà prévisible, entraînant la noyade de
certains continents. Cependant, les déclarations des scientifiques
étaient alors loin d’être prises au sérieux :
Pourquoi y a t-il des grillons dans le métro ?!
Se rendre dans le Sud pour écouter le doux concert des grillons c’est
tellement surfait ! Nous, on s’adonne à des séances méditatives sur fond
sonore de grillons … dans le métro !
Débarqués de nos sacs d’épices, les grillons domestiques trouvent refuge dans les
fours à bois des boulangeries. Avec la disparition progressive de ces
derniers, c’est dans le métro que nos amis les insectes retrouvent
l’environnement optimal pour leur développement : entre la chaleur sous
les rails qui monte jusqu’à 34° aux heures de pointe et les mégots de
cigarettes qui constituent une des sources principale de leur
alimentation, il y a de quoi se recréer tout un éco-système !
La bétonisation de la grande majorité des lignes ainsi que l’interdiction
de fumer, ont pour conséquence l’éradication partielle des grillons du
métropolitain.
Sauf …. sur les lignes 3 et 9 où l’on peut encore les entendre chanter. Ces
chanceux peuvent compter sur le soutien de la Ligue de Protection des
Grillons du Métro Parisien (LPGMP), qui veille au maintien des
conditions de vie des grillons parisiens.
Et eux aussi ont des revendications, parmi lesquelles… la limitation en
durée et en fréquence des grèves de la RATP qui font chuter les
températures dans les galeries du fait du non passage des trains !
Ce petit métier des rues remonte au XIIe siècle, le premier marchand de marrons chauds, originaire de Lyon se serait installé à Paris, près du Palais Royal, habillé en moine, il attirait le chaland par son cri et son déguisement. Si la légende le veut lyonnais, le marchand de marrons est plutôt Limousin ou Auvergnat ou bien issu du Vivarais ou de la Savoie.
Paysan au départ, il quitte sa région à l'automne, lorsque la saison des gros travaux agricoles est finie et que celle des châtaignes commence entre septembre et novembre. Il soulage sa famille en quittant son pays pauvre et en venant gagner un peu d'argent en ville avec un matériel rudimentaire.
Les bonbons chimiques n'existent pas, les friandises sont celles qu'apportent les saisons à tour de rôle : les cerises, les fraises ou les framboises l'été et les châtaignes l'automne. Les enfants en raffolent, alertés par le cri du marchand mais aussi par le bonne odeur des marrons grillés, ils quémandent quelques pièces à leurs parents pour acheter un cornet (ou un chapelet de vingt-cinq, disait-on autrefois) Ils ne craignent ni de se brûler les doigts en voulant prendre un marron trop vite, ni de salir avec la cendre noire des coques trop grillées, ça fait partie du plaisir.
Autrefois ce métier de gagne-petit se pratique même quand on est à le limite de la mendicité, pour survivre, il suffit d'un petit brasero portatif et d'un sac de châtaignes. Certains marchands sont bien sûrs mieux équipés, avec du matériel solide, parfois une charrette à bras ou un âne.
D'autres ont carrément pignon sur rue, avec un emplacement attitré à l'entrée d'un grand magasin ou d'un site touristique. Dans les années 1920, un marchand parisien près de la tour Eiffel donne même à son gril la forme d'une locomotive, les marrons fument en cuisant et cette fumée par alors dans la cheminée de la loco.
De vendeur il se transforme en attraction, on retrouve aujourd'hui encore des braseros camouflés en locomotives qui vendent des marrons chauds sur les fêtes foraines.