La plus grande École de Copenhague complètement recouverte avec 12 000 Panneaux solaires.
L’école internationale de C.F. Møller Nordhavn, la plus grande école de Copenhague, au Danemark, a franchi le 21ème siècle en transformant plus de 6 000 mètres carrés de sa façade avec plus de 12 000 panneaux solaires. Cela ne semble peut-être pas constituer un exploit mais, de façon surprenante, concevoir des panneaux clairs dans une couleur spécifique a été l’un des plus grands défis relevés par les chercheurs pendant 12 années. Ils ont appliqué une technique appelé interférences de couleur, ce qui est similaire à ce qui se produit lorsque vous voyez des taches d’huile colorées dans l’eau. Ils ont finalement réussi à adapter cette technique aux panneaux solaires en ajoutant des particules fines à la surface du verre pour donner l’apparence de la couleur. Les panneaux ne sont pas seulement esthétiques mais ils fournissent également une énergie considérable. Bien que le Danemark ne soit pas connu pour ses journées ensoleillées, on a calculé que la nouvelle façade couvrirait plus de la moitié de la consommation annuelle d’énergie de l’école, et fournirait une nouvelle esthétique agréable pour le district de Nordhavn, un port en cours de rénovation dans la capitale danoise.
Misère, multiples déménagements, deuils de son enfant Marcelle et de son époux Marcel Cerdan, Edith Piaf n'a pas toujours vu la vie en rose à Paris. Pourtant, c'est dans la capitale qu'elle est aussi sortie de l'ombre, a posé sa voix sur des chansons éternelles et a vécu de belles histoires romantiques qui la marqueront à jamais. Partons sur les traces de la Môme Piaf à Paris. Les lieux où elle a vécu :
Édith Piaf, de son vrai nom Giovanna Gassion, a marqué le 20ème arrondissement de son empreinte. Selon l'état civil, c'est en effet dans le quartier de Gambetta, à l'hôpital Tenon situé rue de la Chine, que la chanteuse a d'abord vu le jour en 1915. Mystérieusement, une plaque indique qu'elle serait en réalité née au 72 rue de Belleville. La légende dit même qu'elle aurait poussé ses premiers cris dans les escaliers de cet immeuble ... Son père étant au front et sa mère trop pauvre pour l'élever, elle est confiée à sa grand-mère maternelle, rue de Rébeval près des Buttes Chaumont, jusqu'à l'âge de 5 ans. Édith y est délaissée, presque livrée à elle-même dans la saleté... En 1930, après avoir vécu en Normandie et dans la Marne avec sa famille paternelle, l'adolescente commence à chanter dans les rues de la capitale avec son amie Simone. Deux ans plus tard, elle rencontre l'amour en la personne de Louis Dupont et s'installe à Montmartre avec lui. C'est dans ce quartier qu'elle pouponne la petite Marcelle, qu'elle a eu à l'âge de 17 ans, avant que cette dernière ne meure d'une méningite. C'est ensuite une nouvelle fois à Belleville, et précisément au numéro 5 de la rue Crespin du Gast que la chanteuse s'installe en 1933 pour quelques mois. Aujourd'hui, son petit appartement a été transformé en musée privé dédié à sa vie et sa carrière Témoin de son évolution sociale, l'hôtel particulier de la rue Leconte-de-Lisle, à Boulogne, est l'une des plus belles résidences d'Édith Piaf. C'est ici qu'elle vit sa passion amoureuse avec Marcel Cerdan dès avril 1948 et y compose l'Hymne à l'amour. L'hôtel particulier avait alors été acheté dix neuf millions de francs à un milliardaire ruiné, Gilbert des Crances. C'est malheureusement dans cette résidence que Piaf doit faire le deuil de Marcel Cerdan, mort en octobre 1949 dans un terrible accident d'avion. Avant sa mort tragique en 1963, la chanteuse s'installe en 1953 au rez-de-chaussée du 67 bis boulevard Lannes, dans le 16ème arrondissement, avec son nouvel amour, Jacques Pills. De célèbres photos la montrent d'ailleurs en séances de travail sur le piano à queue de ce bel appartement Le Musée Édith Piaf :
Ce petit deux pièces du 20ème arrondissement semble hanté par l'âme de Piaf, et pour cause, cette dernière y a vécu quelques mois. Dès les premiers instants, on la sent présente dans chacun des objets conservés là méticuleusement par l'association « Les amis de Piaf ». Murs couverts d'assiettes de collection, tableaux, photos et lettres manuscrites, costumes de scène... Ces derniers s'amoncellent comme autant de témoins d'une vie consacrée à la musique et à l'amour passionné. Dès l'entrée, on découvre avec surprise une silhouette à taille réelle de la chanteuse qui nous permet de prendre conscience de sa fragilité apparente. Puis, c'est le gros ours en peluche offert à Édith Piaf par son dernier époux Théo ainsi que des gants de boxe ayant appartenu à Marcel Cerdan qui attirent notre regard. Autres curiosités : ses petites chaussures de scène pointure 34, son minuscule sac à main noir ou encore le canapé où elle accueillait ses invités de renom boulevard Lannes. 5 rue Crespin du Gast, 75011 Entrée libre sur rendez-vous uniquement Lundi, mercredi après-midi et jeudi matin Une place qui porte son nom :
Lorsque l'on voit à quel point la vie d'Edith Piaf a été liée au 20ème arrondissement de Paris, il est tout naturel de découvrir qu'une place du quartier Gambetta a été rebaptisée dès 1978 à son nom. La place Édith Piaf est d'ailleurs située tout près de l'hôpital Ténon où la Môme a vu le jour en 1915. Depuis 2003, une statue en bronze de Lisbeth Delisle représentant la silhouette fragile de la chanteuse, y est installée. On l'y voit lever les bras et la tête vers le ciel comme si elle ouvrait son cœur au monde, selon la volonté de l'artiste. Métro Porte de Bagnolet, 75020 statue piaf paris Les restaurants où elle aimait manger ... Le bœuf sur le toit :
Édith piaf aimait s'attabler au Boeuf sur le toit, un restaurant-cabaret inauguré en 1922 et fréquenté par de nombreux artistes des années 60. Là-bas, près des Champs-Élysées, les soirées se terminaient tard dans la nuit, aux doux sons du jazz. 34 rue du Colisée, 75008 Les amoureux éternels de la Môme peuvent depuis 1963 se recueillir sur sa tombe au Père Lachaise. Celle-ci, toujours très fleurie, comporte l'épitaphe « Dieu réunit ceux qui s'aiment », paroles de sa célèbre chanson L'Hymne à l'amour. Édith Piaf repose aux côtés de Théo, son dernier compagnon, Louis-Alphonse Gassion, son père, et Marcelle Dupont, sa fille.
Mur en verre autour de la Tour Eiffel: le projet se précise un permis de construire a été déposé pour la construction d'un mur de protection autour de la Tour Eiffel. Le dispositif sera constitué d'une palissade en verre et d'une clôture métallique. Le mur de protection de la Tour Eiffel est bel est bien sur les rails. Selon Le Parisien qui s'est procuré le dossier de présentation du projet, un permis de construire a été déposé pour ériger une protection autour du célèbre monument. Annoncé début février par la mairie de Paris, le dispositif a pour vocation de sécuriser le lieu ultra-fréquenté par les touristes, face à la menace terroriste Les visuels du mur que BFM Paris a pu se procurer montrent une palissade en verre au pied de la Tour Eiffel et aux abords des jardins. La paroi qui sera implantée le long du quai Branly et de l'avenue Gustave-Eiffel mesurera trois mètres de haut et sera composée d'un verre blanc "extra clair" anti-balles. Dietmar Feichtinger, l'architecte choisi pour le projet a voulu allier esthétisme et sécurité.Séparation avec le champs de Mars La deuxième partie du mur avenue Gustave Eiffel marquera une séparation avec le Champs de Mars. Le verre utilisé sera anti-balles afin d'assurer la sécurité des visiteurs à l'intérieur du site.
La Casa Milà (en catalan, « maison Milà » Écouter la prononciation), surnommée ironiquement « La Pedrera » (en catalan et en espagnol, « la carrière de pierre »), est un édifice de Barcelone, érigé entre 1906 et 1910 par l'architecte catalan Antoni Gaudí. La Casa Milà, conçue comme un hôtel particulier, est généralement classée comme œuvre monumentale du modernisme catalan de la première décennie du XXe siècle, dont Gaudí était le chef de file. Ce fut l'avant-dernier projet conduit par l'architecte qui utilisa ici ses techniques clefs : l'inspiration naturaliste et l'arc caténaire. Malgré l'opposition répétée du conseil municipal à l'édification de ce bâtiment en dehors des limites du plan Cerdà et les moqueries des Barcelonais, la Casa Milà fait partie, un siècle après sa construction, des lieux emblématiques de la ville et des dix sites les plus touristiques de Barcelone. Elle figure sur la Liste Du patrimoine mondial De L'UNESCO.
Façade.... La Casa Milà possède trois façades : une sur le Passeig de Gràcia, une sur la rue de Provence, et une autre en chanfrein, suivant le schéma habituel de l'Eixample projeté par Cerdà. Cependant, elles présentent une continuité formelle et stylistique de par leur forme sinueuse et ondulée, ressemblant ainsi à un rocher modelé par les vagues de la mer. Les renfoncements et parties saillantes impriment un dynamisme à l'ensemble, donnant une sensation de mouvement, augmentée par un jeu d'ombres et de lumières en constant changement selon l'heure du jour et la position du spectateur. En plus de la forme ondulante des murs de la façade, la présence de trente-trois balcons en fer forgé, d'une forme originale inspirée des algues marines, change l'ensemble en une œuvre d'art immense presque sculpturale. La majorité des rambardes ont une forme abstraite, bien qu'on rencontre quelques détails ponctuels comme une colombe, un masque de théâtre, une étoile à six pointes, diverses fleurs et l'écu catalan. Les trois façades, de trente mètres de hauteur, sont munies de cent cinquante fenêtres, utilisant des solutionsstructurales, des formes et des tailles différentes. Les fenêtres supérieures étant plus grandes, elles reçoivent plus de lumière. La pierre utilisée pour leur construction provient de deux endroits différents : Celle de la partie inférieure, la plus dure, vient de Garraf ; celle de la partie supérieure provient de Vilafranca del Penedès. L'ensemble donne un rendu blanc crème, aux tonalités variantes selon la lumière incidente. La texture rugueuse de la pierre confère à l'ensemble un aspect organique. La façade du chanfrein mesure 20,10 m de long. C'est la façade centrale, et par conséquent la plus renommée de l'édifice. Elle héberge une des deux portes d'accès, flanquée de deux grandes colonnes habituellement appelées « pattes d'éléphants » qui soutiennent la tribune de l'appartement principal, celui du couple Milà. Pour l'ensemble porte-tribune, Gaudí semble s'être inspiré de l'œuvre d'un architecte baroque madrilène, Pedro de Ribera, dont il reprit des traits de la période classique. Une lucarne fournit de la lumière à la tribune, en dessous de laquelle se trouve une coquille sculptée. Dans la partie supérieure de la façade, on peut apercevoir une rose en relief et l'initiale « M » de Marie, qui aurait dû être la base d'une sculpture de la Vierge et des archanges mais qui n'a pas été réalisée. Sur les deux parties latérales supérieures du chanfrein se trouvent les mots « Gratia » et « Plena » de l’Ave Maria. La façade de la rue de Provence est la plus étendue avec 43,35 m de long ; elle comporte une porte d'accès à l'édifice. Orientée vers lesud-est, elle reçoit de la lumière presque toute la journée : Gaudí l'a donc dessinée avec plus d'ondulations que les deux autres façades, ajoutant quelques balcons plus sobres pour créer plus d'ombres. Dans la partie supérieure on peut voir les mots « Dominus » et « Tecum » provenant également de l'Ave Maria. La façade arrière donne sur le patio du pâté de maisons formé par le Passeig de Gràcia et les rues de Provence, du Roussillon et de Pau Claris. Elle n'est généralement pas visible pour le public, seuls les riverains y ont accès. Elle mesure 25 m de long pour une superficie de 800 m2. Plus sobre que la façade principale, elle présente cependant la même forme ondulatoire, avec un déphasage entre les différents appartements qui forment les entrées et sorties, imitant la houle, ainsi que quelques grandes terrasses permettant le passage de la lumière grâce à des rambardes en fer au dessin léger en forme de losange. Cette façade est recouverte de ciment et de chaux de couleur marron rougeâtre.
Style. La Casa Milà, par son originalité, sa singularité structurale et conceptuelle, mélangeant tant les éléments architecturaux qu'ornementaux, est difficilement classable dans un style artistique déterminé. L'attribution au modernisme est essentiellement générique, étant donné la relation étroite de Gaudí avec ce mouvement ; attribution admissible en raison du contexte social et culturel de l'époque. Cependant, stylistiquement, la Casa Milà serait proche d'un certain naturalisme organique, si bien que pour certains chercheurs elle s'apparente à de l'expressionnisme. Ces deux mouvements esthétiques apparemment incompatibles peuvent être exploités par l'artiste dans une seule œuvre.Selon Rojo Albarran,«la Pedrera possède une caractéristique en quelque sorte géologique, mais perturbée ».
la 14e Biennale de Lyon s’installe à Lyon du 20 septembre au 7 janvier.
Une cinquantaine d’artistes s’expriment.
Pour la 1ère fois, la place Antonin Poncet est le lieu d’accueil d’une œuvre spectaculaire.
Plus de 70 boutiques mettent à disposition le programme de l’évènement et habillent leurs vitrines…
Artistes au travail, équipe de montage en pleine action, de la concentration, un peu de stress…
Les lieux de la Biennale sont en plein effervescence.
Les espaces d'exposition prennent forme… Mondes flottants
14e BIENNALE d’ART CONTEMPORAIN DE LYON – Directeur artistique | Thierry Raspail – Commissaire invité | Emma Lavigne – 20 septembre 2017 – 7 janvier 2018.
Thierry Raspail, directeur artistique de la Biennale de Lyon, confie a Emma Lavigne le soin d’écrire le tome 2 de la trilogie consacrée au Moderne.
L’édition 2017 de la Biennale de Lyon réinterprète à son tour le terme « moderne » en l’inscrivant dans une modernité fluide et élargie.
La Biennale de Lyon c’est aussi des plateformes, des expositions associées, des workshops et un laboratoire consacré à l’esthétique de la réception.
Mondes Flottants
Depuis sa création en 1991, Thierry Raspail, directeur artistique de la Biennale de Lyon, propose un mot aux commissaires qu’il invite.
C’est à partir du mot « moderne », et à la suite du commissaire Ralph Rugoff lors de la précédente édition,
La vie moderne, 2015, qu’Emma Lavigne, directrice du Centre Pompidou-Metz,
construit le parcours de la 14e Biennale de Lyon.
C’est dans le contexte d’une mondialisation galopante générant une constante mobilité et l’accélération des flux, cette « liquidité » du monde et des identités analysée par le sociologue Zygman Bauman, qu’elle explore l’héritage et la portée du concept de « moderne » dans la création actuelle selon la définition qu’en fit le poète Baudelaire, qui envisage le moderne comme « le transitoire, le fugitif, le contingent, la moitié de l’art dont l’autre moitié est l’éternel et l’immobile ».
La présence des sons, du paysage imaginaire Rainforest de David Tudor aux bruissements du monde diffusés par la tour de Babel de l’artiste brésilien Cildo Meireles, certaines œuvres restent délibérément ouvertes, dans la lignée des œuvres majeures de la modernité, tels le Livre de Mallarmé, et laissent transparaitre la pensée de Luigi Pareyson définissant l’œuvre « comme l’ouverture d’un infini qui s’est rassemblé dans une forme » et celle d’Umberto Eco qui, dans son ouvrage : L’œuvre ouverte, 1965, analyse l’œuvre d’art comme un « champs d’événements ouvert au hasard d’un devenir accidentel ».
La Biennale se déploie comme un paysage mobile et atmosphérique en expansion, qui se recompose sans cesse, à l’image de certains chefs-d’œuvre de la modernité provenant, dans le cadre des quarante ans de l’institution, du Centre Pompidou-Musée national d’art moderne, tels que la partition aléatoire de formes suspendues dans l’espace de Calder, ou les peintures de Fontana ouvrant sur des cosmogonies infinies. Le White Cube se fissure, se mue en organisme, en une constellation, ou d’Hans Arp à Ernesto Neto, de Lygia Pape à Daniel Steegman Mangrané, l’art et l’espace se biomorphent, s’ouvrent sur des projets qui remettent en cause l’abstraction de la modernité européenne afin d’en réévaluer la portée, à l’échelle du monde.
C’est au cœur d’un territoire dont l’identité s’est en partie façonnée par l’omniprésence de l’eau, dans cette ville « née des eaux », traversée par le Rhône et la Saône, que la Biennale d’art contemporain 2017 s’arrime, en réactivant l’imaginaire dont ce fleuve et son affluent sont porteurs, générant une topographie archipélique.
A l’image de la voile blanche White Wide Flow de Hans Haacke ou les cerfs-volants de When The Sky was the Sea de Shimabuku,
les Mondes flottants de la Biennale de Lyon sont traversés par le vent des soulèvements libertaires, des fulgurances poétiques et déflagrations esthétiques contemporaines.
Déambulation dans l'abbaye de Bon Repos... avec Estelle Salaün, directrice de l'Association "Les Compagnons de l'Abbaye de Bon Repos"Itinéraire Bretagne de Krystel Veillard, Valérie Chopin, Ludovic Decarsin, Benoît Thibaut et Jean Le Quiniou
Après le kayak, changement de rythme, embarquement sur le duc de Guerlédan, pour une petite croisière commentée. La vedette, véritable institution locale, pilotée par le patriarche Dédé Boscher, assure les balades sur le lac. En 1973, le lac avait servi de cadre aux championnats de France de ski nautique, retour en images sur ces moments, grâce à l’Ina.
La navigation sur le lac de Guerlédan Itinéraire Bretagne de Krystel Veillard, Valérie Chopin, Ludovic Decarsin, Benoît Thibaut et Jean Le Quiniou.Interviews:Hermann Le Marec,et Matthieu Lesénéchal, entraîneurs Pole France espoir, Robin Abdelaziz, kayakiste du club de Vernon (27) et Maxime Margely, kayakistes du club de St-Grégoire (35)(archives : juillet 1973)
Pierrick n'a qu'à se baisser, il a l'œil pour repérer les indices d'une vie animale plutôt riche dans ce petit écrin de nature. Une aile de libellule, grignotée par un prédateur, des épreinte de loutres, déjection de l'animal, révélateur de son régime alimentaire, mais aussi de ses déplacements. Dans une épreinte, Pierrick retrouve en effet des fragments de carcasse d'écrevisse,preuve que la loutre s'est baladée du côté du canal de Nantes à Brest, où vit le crustacé, à plus d'un kilomètre de là. Ce mammifère semi-aquatique, plutôt difficile à apercevoir, était bien présent sur l'ensemble de l'hexagone au début du 20è siècle. Mais beaucoup chassé pour son pelage, cet animal assez imposant, pesant de 10 à 20 kg, ne demeure plus aujourd'hui que dans le Limousin et le centre Bretagne, où sa population est même en expansion.
Guerlédan, une terre et des légendes. Randonnée nature dans les Gorges du Daoulas et les Landes de Liscuis sur les pas de Pierrick Pustoc'h, animateur nature, avant d'entrer dans la légende de Sainte Tréphine, racontée par Marvin Lamort, médiateur culturel...Réalisation : Krystel Veillard, Valérie Chopin, Ludovic Decarsin, Benoît Thibaut et Jean Le Quiniou
CAP au SUD : originales demoiselles coiffées Ces cheminées de fées sculptées par l'érosion dominent les eaux turquoises du Lac de Serre-Ponçon : rendons visite aux Demoiselles Coiffées de Sauze du Lac... CAP au SUD : incontournables Gorges du Tarn
Remontée des Gorges du Tarn, entre Le Rozier et Sainte-Énimie : falaises vertigineuses, vasques d'eau émeraudes, maisons causseon , panoramas grandioses...
CAP au SUD : le Sidobre, granit en folie
Une curieuse et originale balade sur le plateau granitique tarnais du Sidobre, aux particularités géologiques étranges et donc source de légendes et de mystères. Lac du Merle, chaos de la Resse, Peyro Clabado, Rocher Tremblant, Saut de la Truite : inhabituel, dépaysant et fascinant. ..
CAP au SUD : Minerve, entre canyons et catharisme
Minerve (Hérault) est une ancienne ville fortifiée implantée entre les canyons de la Cesse et du Briant. Après 7 semaines de siège par les troupes royales, les habitants assoiffés se rendent, et quelques 150 cathares sont brûlés vifs. Parcours découverte de ce petit village méridional et des gorges voisines...
POUR MOI UNE MINERVE C'EST UN TRUC POUR SOULAGER LA NUQUE JE NE SAVAIS PAS QUE C'ÉTAIT
Une équipe de scientifiques est l’auteur d’une prouesse technologique sans précédent :
Ils sont parvenus à livrer une dizaine d’échantillons de sang par les airs, à travers 257 km de désert américain.
Un exploit rendu possible grâce aux drones, toujours plus performants.
Récupérer ses résultats d’analyse ou se rendre chez le pharmacien relève du parcours du combattant quand on habite en zone rurale.
Couvrir des distances de plusieurs dizaines de kilomètres par la route est un calvaire aussi contraignant que fatiguant ; et quand les routes en question se résument à des chemins de terre, des déserts arides ou des forêts tropicales, le trajet s’avère impossible.
Une poignée d’audacieuses entreprises y ont vu une aubaine, un marché de niche : __ le transport de matériel médical par les drones.__
La compagnie aérienne Zipline a été la première à en percevoir le potentiel :
- en octobre 2016, leurs drones ont livré des pochettes de sang dans une vingtaine d’établissements du Rwanda !
Une première mondiale teintée de succès qui a conduit au partenariat Zipline – Tanzanie pour l’année 2018. Extreme flight Les espoirs suscités par la compagnie californienne ont inspiré une équipe de chercheurs américains.
Rattachés à l’Université Johns Hopkins, ils ont décidé de mener un vol similaire à ceux de Zipline, à quelques différences près.
Jusqu’ici, les études réalisées sur les drones porteurs de sang étaient toutes unanimes : _ les conditions de voyage en drone n’altéraient en rien la qualité du sang.
Mais en serait-il de même si les conditions étaient plus extrêmes ?
Les appareils de la firme ne dépassent pas les 150 km : _ celui des universitaires va viser les 250 km.
Les drones évoluent dans un climat équatorial : _ les scientifiques vont expérimenter le désert d’Arizona.
Il y en a qui aiment les défis… La conception du drone cristallise toutes les craintes de l’équipe. :
C’est de lui seul que dépendra la réussite ou l’échec de la mission.
Une attention toute particulière a donc été consacrée au design de l’appareil.
Il en ressort hybride, combinant les caractéristiques d’un hélicoptère :
– décollage et atterrissage verticaux – et celles d’un planeur – qui augmentent son temps de vol.
Alimenté par une batterie intérieure, il dispose aussi d’une glacière sur-mesure, renforcée de mousse rembourrée, pour la cargaison.
Le drone est fin prêt pour son voyage, ne manque plus que le sang.
Le Dr. Timothy Amukele, professeur assistant en pathologies, a récolté 21 échantillons tous issus de 21 adultes différents.
L’expérience peut commencer.
Un baptême de l’air réussi Soucieux de prouver que l’acheminement de sang par les airs représente le futur du transport médical,
les chercheurs de Johns Hopkins ont procédé par comparaison.
La moitié des échantillons a été envoyée sur le drone, et la seconde est restée dans une voiture climatisée.
Le drone a parcouru 160 miles à travers les contrées désertiques d’Arizona, l’équivalent de 257 km.
La glacière fixée à son fuselage a maintenu les pochettes de sang à une température constante de 24 °C, soit 8 °C de moins que la température extérieure.
A son atterrissage,
les scientifiques ont embarqué les échantillons pour les analyser conjointement avec ceux de la voiture.
Après une batterie de tests pointilleux :
– près de 19 incluant le comptage des cellules et - la mesure des niveaux de sodium et - de CO2
– les scientifiques en ont conclu que la cargaison du drone était arrivée intacte.
Seuls deux résultats diffèrent significativement :
- les niveaux de glucose et de potassium.
Mais les chercheurs pensent qu’il s’agit là d’échantillons « voiture », moins bien préservés à cause des 26 °C qui régnaient dans l’habitacle.
La science des drones incarne l’avenir du transport médical.
Zipline et l’Université Johns Hopkins nous montrent la voie.
Cette innovation technologique pourrait tout aussi bien concerner :
-Michel Topain, habitant d’un petit village de la Creuse,
- que les sinistrés d’une catastrophe naturelle,
- les victimes d’un conflit armé…
Certes la démocratisation des drones comme livreurs médicaux n’est pas pour tout de suite. Il reste un certain nombre de facteurs à prendre en compte, :
_comme le transport d’un sang plus fragile que celui utilisé dans l’expérience,
_la sécurité de l’appareil et
_les conséquences pour les populations alentours s’il venait à s’écraser avec une cargaison de produits chimiques…
Les drones spécifiques au transport de matériel médical devront être régulés, et leurs pilotes formés :
_établir un plan de vol qui évitera au drone tous risques de collision ne s’apprend pas dans les nuages.
Beaucoup reste à faire, mais à la vitesse où nous allons, ce n’est qu’une questions de mois…
KYOTO - BEAUTE DE L'ARCHITECTURE HUMBLE DE LA VILLE. .
par John EINARSEN
Kyoto, la capitale culturelle du Japon, peut être connue pour ses grands anciens temples et ses villas impériales majestueuses, mais un résident de longue date a décidé de faire la lumière sur la beauté de l'architecture plus humble de la ville.
Les Peintures de Toni Hamel reflètent l’Impact humain sur la Nature.
Les peintures à l’huile récentes de Toni Hamel, une artiste peintre de Oshawa, une ville industrielle canadienne de la province de l’Ontario, explorent notre relation avec le monde naturel. En particulier, Hamel nous montre comment notre égoïsme et notre domination sur les animaux ont pris un tournant désastreux. Ces pièces font partie d’une œuvre appelée «The Land of Id». « Les vertus et les vices, les saints et les profanes, les bons et les méchants partagent le même poids dans son travail et fournissent une source infinie de matériel pour ses recherches », affirme une déclaration. « Un tel cadre conceptuel permet à Hamel de travailler à travers les disciplines: le dessin, la peinture, la sculptures et les installations sont rendues dans des matériaux traditionnels et non traditionnels et sont sélectionnés en fonction de leur capacité à supporter le message particulier qu’elle doit transmettre. En ce qui concerne les références historiques et psychologiques tout en abordant des questions d’intérêt universel, les récits de Hamel remettent en question notre comportement afin de nous alerter sur les répercussions de nos modèles de réflexion actuels. » Toni Hamel
L’école internationale de C.F. Møller Nordhavn, la plus grande école de Copenhague, au Danemark, a franchi le 21ème siècle en transformant plus de 6 000 mètres carrés de sa façade avec plus de 12 000 panneaux solaires.
Cela ne semble peut-être pas constituer un exploit mais, de façon surprenante, concevoir des panneaux clairs dans une couleur spécifique a été l’un des plus grands défis relevés par les chercheurs pendant 12 années.
Ils ont appliqué une technique appelé interférences de couleur, ce qui est similaire à ce qui se produit lorsque vous voyez des taches d’huile colorées dans l’eau. Ils ont finalement réussi à adapter cette technique aux panneaux solaires en ajoutant des particules fines à la surface du verre pour donner l’apparence de la couleur.
Les panneaux ne sont pas seulement esthétiques mais ils fournissent également une énergie considérable. Bien que le Danemark ne soit pas connu pour ses journées ensoleillées, on a calculé que la nouvelle façade couvrirait plus de la moitié de la consommation annuelle d’énergie de l’école, et fournirait une nouvelle esthétique agréable pour le district de Nordhavn, un port en cours de rénovation dans la capitale danoise.
Misère, multiples déménagements, deuils de son enfant Marcelle et de son époux
Marcel Cerdan, Edith Piaf n'a pas toujours vu la vie en rose à Paris.
Pourtant, c'est dans la capitale qu'elle est aussi sortie de l'ombre, a
posé sa voix sur des chansons éternelles et a vécu de belles histoires
romantiques qui la marqueront à jamais. Partons sur les traces de la
Môme Piaf à Paris.
Les lieux où elle a vécu :
Édith Piaf, de son vrai nom Giovanna Gassion, a marqué le 20ème
arrondissement de son empreinte. Selon l'état civil, c'est en effet dans
le quartier de Gambetta, à l'hôpital Tenon situé rue de la Chine, que
la chanteuse a d'abord vu le jour en 1915. Mystérieusement, une plaque
indique qu'elle serait en réalité née au 72 rue de Belleville. La
légende dit même qu'elle aurait poussé ses premiers cris dans les
escaliers de cet immeuble
Son père étant au front et sa mère trop pauvre pour l'élever, elle est
confiée à sa grand-mère maternelle, rue de Rébeval près des Buttes
Chaumont, jusqu'à l'âge de 5 ans. Édith y est délaissée, presque livrée à
elle-même dans la saleté... En 1930, après avoir vécu en Normandie et
dans la Marne avec sa famille paternelle, l'adolescente commence à
chanter dans les rues de la capitale avec son amie Simone. Deux ans plus
tard, elle rencontre l'amour en la personne de Louis Dupont et
s'installe à Montmartre avec lui. C'est dans ce quartier qu'elle
pouponne la petite Marcelle, qu'elle a eu à l'âge de 17 ans, avant que
cette dernière ne meure d'une méningite.
C'est ensuite une nouvelle fois à Belleville, et précisément au numéro 5 de la rue Crespin
du Gast que la chanteuse s'installe en 1933 pour quelques mois.
Aujourd'hui, son petit appartement a été transformé en musée privé dédié
à sa vie et sa carrière
Témoin de son évolution sociale, l'hôtel particulier de la rue
Leconte-de-Lisle, à Boulogne, est l'une des plus belles résidences
d'Édith Piaf. C'est ici qu'elle vit sa passion amoureuse avec Marcel
Cerdan dès avril 1948 et y compose l'Hymne à l'amour. L'hôtel
particulier avait alors été acheté dix neuf millions de francs à un
milliardaire ruiné, Gilbert des Crances. C'est malheureusement dans
cette résidence que Piaf doit faire le deuil de Marcel Cerdan, mort en
octobre 1949 dans un terrible accident d'avion.
Avant sa mort tragique en 1963, la chanteuse s'installe en 1953 au rez-de-chaussée du
67 bis boulevard Lannes, dans le 16ème arrondissement, avec son nouvel
amour, Jacques Pills. De célèbres photos la montrent d'ailleurs en
séances de travail sur le piano à queue de ce bel appartement
Ce petit deux pièces du 20ème arrondissement semble hanté par l'âme de
Piaf, et pour cause, cette dernière y a vécu quelques mois. Dès les
premiers instants, on la sent présente dans chacun des objets conservés
là méticuleusement par l'association « Les amis de Piaf ». Murs couverts
d'assiettes de collection, tableaux, photos et lettres manuscrites,
costumes de scène... Ces derniers s'amoncellent comme autant de témoins
d'une vie consacrée à la musique et à l'amour passionné. Dès l'entrée,
on découvre avec surprise une silhouette à taille réelle de la chanteuse
qui nous permet de prendre conscience de sa fragilité apparente. Puis,
c'est le gros ours en peluche offert à Édith Piaf par son dernier époux
Théo ainsi que des gants de boxe ayant appartenu à Marcel Cerdan qui
attirent notre regard. Autres curiosités : ses petites chaussures de
scène pointure 34, son minuscule sac à main noir ou encore le canapé où
elle accueillait ses invités de renom boulevard Lannes.
5 rue Crespin du Gast, 75011
Entrée libre sur rendez-vous uniquement
Lundi, mercredi après-midi et jeudi matin
Une place qui porte son nom :
Lorsque l'on voit à quel point la vie d'Edith Piaf a été liée au 20ème arrondissement de Paris, il est
tout naturel de découvrir qu'une place du quartier Gambetta a été
rebaptisée dès 1978 à son nom. La place Édith Piaf est d'ailleurs située
tout près de l'hôpital Ténon où la Môme a vu le jour en 1915. Depuis
2003, une statue en bronze de Lisbeth Delisle représentant la silhouette
fragile de la chanteuse, y est installée. On l'y voit lever les bras et
la tête vers le ciel comme si elle ouvrait son cœur au monde, selon la
volonté de l'artiste.
Métro Porte de Bagnolet, 75020
statue piaf paris
Les restaurants où elle aimait manger ...
Édith piaf aimait s'attabler au Boeuf sur le toit, un restaurant-cabaret inauguré en 1922 et fréquenté par de
nombreux artistes des années 60. Là-bas, près des Champs-Élysées, les
soirées se terminaient tard dans la nuit, aux doux sons du jazz.
34 rue du Colisée, 75008
tombe au Père Lachaise. Celle-ci, toujours très fleurie, comporte
l'épitaphe « Dieu réunit ceux qui s'aiment », paroles de sa célèbre
chanson L'Hymne à l'amour. Édith Piaf repose aux côtés de Théo, son
dernier compagnon, Louis-Alphonse Gassion, son père, et Marcelle Dupont,
sa fille.
Mur en verre autour de la Tour Eiffel: le projet se précise
un permis de construire a été déposé pour la construction d'un mur de
protection autour de la Tour Eiffel. Le dispositif sera constitué d'une
palissade en verre et d'une clôture métallique.
Le mur de protection de la Tour Eiffel est bel est bien sur les rails.
Selon Le Parisien qui s'est procuré le dossier de présentation du
projet, un permis de construire a été déposé pour ériger une protection
autour du célèbre monument. Annoncé début février par la mairie de
Paris, le dispositif a pour vocation de sécuriser le lieu
ultra-fréquenté par les touristes, face à la menace terroriste
Les visuels du mur que BFM Paris a pu se procurer montrent une palissade en
verre au pied de la Tour Eiffel et aux abords des jardins. La paroi qui
sera implantée le long du quai Branly et de l'avenue Gustave-Eiffel
mesurera trois mètres de haut et sera composée d'un verre blanc "extra
clair" anti-balles. Dietmar Feichtinger, l'architecte choisi pour le
projet a voulu allier esthétisme et sécurité.
La deuxième partie du mur avenue Gustave Eiffel marquera une séparation
avec le Champs de Mars. Le verre utilisé sera anti-balles afin d'assurer
la sécurité des visiteurs à l'intérieur du site.
La Casa Milà (en catalan, « maison Milà » Écouter la prononciation), surnommée ironiquement « La Pedrera » (en catalan et en espagnol, « la carrière de pierre »), est un édifice de Barcelone, érigé entre 1906 et 1910 par l'architecte catalan Antoni Gaudí.
La Casa Milà, conçue comme un hôtel particulier, est généralement classée comme œuvre monumentale du modernisme catalan de la première décennie du XXe siècle, dont Gaudí était le chef de file. Ce fut l'avant-dernier projet conduit par l'architecte qui utilisa ici ses techniques clefs : l'inspiration naturaliste et l'arc caténaire.
Malgré l'opposition répétée du conseil municipal à l'édification de ce bâtiment en dehors des limites du plan Cerdà et les moqueries des Barcelonais, la Casa Milà fait partie, un siècle après sa construction, des lieux emblématiques de la ville et des dix sites les plus touristiques de Barcelone. Elle figure sur la Liste Du patrimoine mondial De L'UNESCO.
Façade....
La Casa Milà possède trois façades : une sur le Passeig de Gràcia, une sur la rue de Provence, et une autre en chanfrein, suivant le schéma habituel de l'Eixample projeté par Cerdà.
Cependant, elles présentent une continuité formelle et stylistique de par leur forme sinueuse et ondulée, ressemblant ainsi à un rocher modelé par les vagues de la mer.
Les renfoncements et parties saillantes impriment un dynamisme à l'ensemble, donnant une sensation de mouvement, augmentée par un jeu d'ombres et de lumières en constant changement selon l'heure du jour et la position du spectateur.
En plus de la forme ondulante des murs de la façade, la présence de trente-trois balcons en fer forgé, d'une forme originale inspirée des algues marines, change l'ensemble en une œuvre d'art immense presque sculpturale.
La majorité des rambardes ont une forme abstraite, bien qu'on rencontre quelques détails ponctuels comme une colombe, un masque de théâtre, une étoile à six pointes, diverses fleurs et l'écu catalan.
Les trois façades, de trente mètres de hauteur, sont munies de cent cinquante fenêtres, utilisant des solutionsstructurales, des formes et des tailles différentes.
Les fenêtres supérieures étant plus grandes, elles reçoivent plus de lumière. La pierre utilisée pour leur construction provient de deux endroits différents : Celle de la partie inférieure, la plus dure, vient de Garraf ; celle de la partie supérieure provient de Vilafranca del Penedès.
L'ensemble donne un rendu blanc crème, aux tonalités variantes selon la lumière incidente. La texture rugueuse de la pierre confère à l'ensemble un aspect organique.
La façade du chanfrein mesure 20,10 m de long. C'est la façade centrale, et par conséquent la plus renommée de l'édifice.
Elle héberge une des deux portes d'accès, flanquée de deux grandes colonnes habituellement appelées « pattes d'éléphants » qui soutiennent la tribune de l'appartement principal, celui du couple Milà.
Pour l'ensemble porte-tribune, Gaudí semble s'être inspiré de l'œuvre d'un architecte baroque madrilène, Pedro de Ribera, dont il reprit des traits de la période classique. Une lucarne fournit de la lumière à la tribune, en dessous de laquelle se trouve une coquille sculptée.
Dans la partie supérieure de la façade, on peut apercevoir une rose en relief et l'initiale « M » de Marie, qui aurait dû être la base d'une sculpture de la Vierge et des archanges mais qui n'a pas été réalisée.
Sur les deux parties latérales supérieures du chanfrein se trouvent les mots « Gratia » et « Plena » de l’Ave Maria.
La façade de la rue de Provence est la plus étendue avec 43,35 m de long ; elle comporte une porte d'accès à l'édifice. Orientée vers lesud-est, elle reçoit de la lumière presque toute la journée : Gaudí l'a donc dessinée avec plus d'ondulations que les deux autres façades, ajoutant quelques balcons plus sobres pour créer plus d'ombres.
Dans la partie supérieure on peut voir les mots « Dominus » et « Tecum » provenant également de l'Ave Maria.
La façade arrière donne sur le patio du pâté de maisons formé par le Passeig de Gràcia et les rues de Provence, du Roussillon et de Pau Claris.
Elle n'est généralement pas visible pour le public, seuls les riverains y ont accès. Elle mesure 25 m de long pour une superficie de 800 m2.
Plus sobre que la façade principale, elle présente cependant la même forme ondulatoire, avec un déphasage entre les différents appartements qui forment les entrées et sorties, imitant la houle, ainsi que quelques grandes terrasses permettant le passage de la lumière grâce à des rambardes en fer au dessin léger en forme de losange.
Cette façade est recouverte de ciment et de chaux de couleur marron rougeâtre.
Style.
La Casa Milà, par son originalité, sa singularité structurale et conceptuelle, mélangeant tant les éléments architecturaux qu'ornementaux, est difficilement classable dans un style artistique déterminé.
L'attribution au modernisme est essentiellement générique, étant donné la relation étroite de Gaudí avec ce mouvement ; attribution admissible en raison du contexte social et culturel de l'époque.
Cependant, stylistiquement, la Casa Milà serait proche d'un certain naturalisme organique, si bien que pour certains chercheurs elle s'apparente à de l'expressionnisme.
Ces deux mouvements esthétiques apparemment incompatibles peuvent être exploités par l'artiste dans une seule œuvre.Selon Rojo Albarran,«la Pedrera possède une caractéristique
en quelque sorte géologique, mais perturbée ».
Source D'inspiration.
La forme des cheminées fut souvent reproduite lors d'hommages à Gaudí, comme sur les soldats romains du groupe de Sainte Véronique, sur la façade de la Passion de la Sagrada Familia, réalisés par le sculpteur Josep Maria Subirachs.
Le directeur de cinéma George Lucas s'est inspiré des œuvres de Gaudí pour les casques des soldats impériaux et de Dark Vador dans la saga Star Wars66. En outre, ces éléments iconographiques furent choisis pour élaborer les statuettes des prix Gaudí, récompense décernée chaque année par l'Académie du cinéma catalan.
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Modernisme catalan
Œuvres architecturales d’Antoni Gaud
Casa Milà, sur Wikimedia Commons
CLIC.......................LOVE Casa Batlló from Casa Batlló on Vimeo.
CLIC.....................Barcelona: Gaudi and Modernisme - Casa Mila, Batllo, Sagrada Familia in HD from tomapete34 on Vimeo.
La biennale de Lyon - Site Corporate (cliquer)
www.labiennaledelyon.com/
2017 : 14e Biennale d'art contemporain.
la 14e Biennale de Lyon s’installe à Lyon du 20 septembre au 7 janvier.
Une cinquantaine d’artistes s’expriment.
Pour la 1ère fois, la place
Antonin Poncet est le lieu d’accueil d’une œuvre spectaculaire.
Plus de 70 boutiques mettent à disposition le programme de l’évènement et habillent leurs vitrines…
Artistes au travail, équipe de montage en pleine action, de la concentration, un
peu de stress…
Les lieux de la Biennale sont en plein effervescence.
Les
espaces d'exposition prennent forme… Mondes flottants
14e BIENNALE d’ART CONTEMPORAIN DE LYON
– Directeur artistique | Thierry Raspail – Commissaire invité | Emma Lavigne – 20
septembre 2017 – 7 janvier 2018.
Thierry Raspail, directeur artistique de la Biennale de Lyon, confie a Emma Lavigne le soin d’écrire le tome 2 de la trilogie consacrée au Moderne.
L’édition 2017 de la Biennale de Lyon réinterprète à son tour le terme « moderne »
en l’inscrivant dans une modernité fluide et élargie.
La Biennale de Lyon c’est aussi des plateformes, des expositions associées, des workshops et un laboratoire consacré à l’esthétique de la réception.
Mondes Flottants
Depuis sa création en 1991, Thierry Raspail, directeur artistique de la
Biennale de Lyon, propose un mot aux commissaires qu’il invite.
C’est à
partir du mot « moderne », et à la suite du commissaire Ralph Rugoff lors de la précédente édition,
La vie moderne, 2015, qu’Emma Lavigne, directrice du Centre Pompidou-Metz,
construit le parcours de la 14e Biennale de Lyon.
C’est dans le contexte d’une mondialisation galopante générant une constante mobilité et l’accélération des flux, cette « liquidité » du monde et des identités analysée par le sociologue Zygman Bauman,
qu’elle
explore l’héritage et la portée du concept de « moderne » dans la création actuelle selon la définition qu’en fit le poète Baudelaire,
qui
envisage le moderne comme « le transitoire, le fugitif, le contingent,
la moitié de l’art dont l’autre moitié est l’éternel et l’immobile ».
La présence des sons, du paysage imaginaire
Rainforest de David Tudor aux bruissements du monde diffusés par la tour de Babel de l’artiste brésilien Cildo Meireles,
certaines œuvres restent délibérément ouvertes, dans la lignée des œuvres majeures de la modernité,
tels le Livre de Mallarmé, et laissent transparaitre la
pensée de Luigi Pareyson définissant l’œuvre « comme l’ouverture d’un infini qui s’est rassemblé dans une forme » et celle d’Umberto Eco qui, dans son ouvrage :
L’œuvre ouverte, 1965, analyse l’œuvre d’art comme un
« champs d’événements ouvert au hasard d’un devenir accidentel ».
La Biennale se déploie comme un paysage mobile et atmosphérique en expansion, qui se recompose sans cesse, à l’image de certains chefs-d’œuvre de la modernité provenant, dans le cadre des quarante ans
de l’institution,
du Centre Pompidou-Musée national d’art moderne, tels
que la partition aléatoire de formes suspendues dans l’espace de Calder,
ou les peintures de Fontana ouvrant sur des cosmogonies infinies.
Le
White Cube se fissure, se mue en organisme, en une constellation, ou
d’Hans Arp à Ernesto Neto, de Lygia Pape à Daniel Steegman Mangrané,
l’art et
l’espace se biomorphent, s’ouvrent sur des projets qui remettent en
cause l’abstraction de la modernité européenne afin d’en réévaluer la
portée, à l’échelle du monde.
C’est au cœur d’un territoire dont l’identité s’est en partie façonnée par l’omniprésence de l’eau,
dans cette ville « née des eaux »,
traversée par le Rhône et la Saône, que la Biennale d’art contemporain 2017 s’arrime,
en réactivant l’imaginaire dont ce fleuve et son affluent sont porteurs, générant une topographie archipélique.
A l’image de la voile blanche White Wide Flow de Hans Haacke ou les cerfs-volants de When The Sky was the Sea de Shimabuku,
les Mondes flottants de la Biennale de Lyon sont
traversés par le vent des soulèvements libertaires, des fulgurances poétiques et déflagrations esthétiques contemporaines.
Emma Lavigne
PR 14e biennale de Lyon
www.biennaledelyon.com/
Krystell Veillard - Publié le 18/09/2017
Le lac de Guerlédan, à cheval sur les départements des Côtes d'Armor et du Morbihan, est le plus grand de Bretagne. Une étendue d'eauartificielle, née de l’inondation de la vallée du Blavet et du canal deNantes à Brest dans les années 30 pour la création d’une centrale électrique. Ce plan d'eau de 400 hectares, mesure pas moins de 12 km de long, pour 45 mètres de profondeur. Le tour du lac, nature préservée, riche de légendes, est ponctué de quelques édifices remarquables, comme les Forges des Salles ou l'abbaye de Bon Repos, à Saint-Gelven, qui constitue notre première halte...
L'abbaye de Bon-Repos : de la ruine à la lumière.
L'abbaye est située au bord du Blavet, à l’extrémité du lac.Cet édifice cistercien, a été fondée au 12ème siècle par Alain III de Rohan et sa femme Constance de Bretagne. Une légende serait à l'origine de sa construction : le comte de Rohan, se reposant dans la vallée après une chasse harassante, aurait rêvé de l'abbaye, comme le lieu de son repos éternel. D'où le nom de l'abbaye et la décision en 1184 de sa
construction sur le lieu même de la rêverie.
© Krystel Veillard - France 3 Bretagne
L'abbaye a prospéré durant des siècles, et elle a connu un essor considérable au Moyen-âge, puis au XVIIIe siècle. La crypte de l'église abbatiale servira d'ailleurs entre 1196 et 1516 de sépulture à treize Vicomtes de la famille des Rohan ainsi qu'à leurs épouses. Mais la Révolution française marque la fin de la prospérité. L'abbaye est abandonnée et c'est la fin de la vie monastique à Bon Repos. Elle sera vendue comme bien national, et achetée par un tisserand révolutionnaire,maire de Rostrenen, Julien Le Bris. Il y installera une manufacture de textile, mais sera pillée en 1796. Au cours du temps, les murs de Bon Repos, vont servir d'abris, de carrière de pierres pour les constructions alentours.
© Krystel Veillard - France 3 Bretagne
Après des décennies d'abandon, elle est à l'état de ruine, lorsque des habitants du cru décident de la relever. En 1986, ils crééent l'association des Compagnons de l'abbaye de Bon-Repos et entreprennent un long travail de restauration. Toutes les bonnes volontés sont convoquées pour y participer. Aujourd'hui, plus de trente années après, les lieux se visitent, ils sont animés toute l'années accueillent des artistes... Des tablettes numériques permettent même de visualiser les différentes pièces telles qu'elles devaient être au temps de la splendeur de l'édifice.
Parallèlement, chaque été, depuis 1987, le site est le théâtre d'un spectacle de son et lumière. Plusieurs centaines de bénévoles jouent, oeuvrent, donnent de leur énergie et de leur temps pour cette fresque de
plus de deux heures, qui retrace l'histoire locale, dans le cadre magnifique de l'Abbaye.
Le cloître de l'abbaye de Bon Repos / © Krystel Veillard - France 3 Bretagne
L'Abbaye de Bon Repos : de la ruine à la lumière
Déambulation dans l'abbaye de Bon Repos... avec Estelle Salaün, directrice de l'Association "Les Compagnons de l'Abbaye de Bon Repos"Itinéraire Bretagne de Krystel Veillard, Valérie Chopin, Ludovic
Decarsin, Benoît Thibaut et Jean Le Quiniou
Guerlédan, un plan d'eau... pour naviguer.
Le lac est devenu le temps d'une semaine, en cet été 2017, le site d'entraînement de l'équipe de France junior et des moins de 23 ans en canoé kayak avant leur championnat du monde en Roumanie. En ce petit matin de juillet, anse de Landroanec, nouvelle journée de stage. Ils sont une vingtaine de garçons et filles à enchainer les courses sur le plan d'eau. 1000, 500 ou 200 mètres, à chacun sa distance, à chacun sa formule aussi, solo, duo ou à quatre, en Kayak ou en canoë. Les pagaies battent la surface de l'eau. Tous ces sportifs viennent de l'ensemble du territoire national, de clubs ou de pôles espoirs différents, alors pour la cohésion du groupe, passer du temps ensemble sur l'eau, mais aussi sur le bord... n'a rien de futile !
L'entraînement de l'équipe de France espoir en canoë kayak / © Krystel Veillard - France 3 Bretagne
Après le kayak, changement de rythme, embarquement sur le duc de Guerlédan, pour une petite croisière commentée. La vedette, véritable institution locale, pilotée par le patriarche Dédé Boscher, assure les balades sur le lac.
En 1973, le lac avait servi de cadre aux championnats de France de ski nautique, retour en images sur ces moments, grâce à l’Ina.
La navigation sur le lac de Guerlédan Itinéraire Bretagne de Krystel Veillard, Valérie Chopin, Ludovic Decarsin, Benoît Thibaut et Jean Le Quiniou.Interviews:Hermann Le Marec,et Matthieu Lesénéchal,
entraîneurs Pole France espoir, Robin Abdelaziz, kayakiste du club de Vernon (27) et Maxime Margely, kayakistes du club de St-Grégoire (35)(archives : juillet 1973)
Croisière à bord du Duc de Guerlédan / © Valérie Chopin - France 3 Bretagne
Les Forges des Salles : de la fonte produite au coeur de la forêt de Quénécan.
Au coeur de la forêt de Quénécan, les Forges des Salles est un ancien village sidérurgique, des 18è et 19è siècle.Une des forges à bois les plus anciennes de Bretagne,créée à la fin du 17è siècle,vestige d'une
activité industrielle prospère durant près de trois siècles.Cet ensemble architectural est remarquablement
bien préservé. Créé à l'origine par la famille de Rohan, il a été racheté au début du 19è siècle par la famille de Janzé, puis il s'est transmis au cours du temps par les femmes. Il est aujourd'hui la propriété de la famille du Pontavice, qui occupe toujours le logis du maître des forges.
Les Forges des Salles : le logis du maître des forges / © Krystel Veillard - France 3 Bretagne
A côté des hauts-fourneaux, le site comprend encore les logements des forgerons, des contre-maîtres, une école, une infirmerie, une chapelle, maréchalerie, charpenterie... un village qui vivait en autarcie et qui a abrité de 400 à 500 personnes, mais qui faisait vivre jusqu'à 600 personnes, pôle d'emploi important dans ce centre Bretagne.
Les Forges des salles : le haut-fourneau / © France 3 Bretagne - France 3 Bretagne
Les hauts fourneaux, permettaient de produire de la fonte, transformée ensuite en plaques de cheminée, boulets de canon, clous, soc de charrue. Mais le minerai local, qui sert à la production de la fonte avec le charbon de bois, très pauvre en fer, 30% à peine, explique l'arrêt précoce en 1877 de l'activité sidérurgique du site, concurrencée aussi par d'autresforges françaises. Le village a cependant continué de vivre durant un
siècle, après l'arrêt du haut fourneau. Le dernier habitant, hormis les propriétaire, a quitté le village à la fin des années 70.
© Krystel Veillard - France 3 Bretagne
Les Forges des Salles
Visite des Forges des Salles, village sidérurgique des 18è et 19è siècle situé au coeur de la forêt de
Quénécan, à proximité de Guerlédan.
Invitée Emmanuelle du Pontavice, en charge de l'animation des lieux
Réalisation : Krystel Veillard, Valérie Chopin, Ludovic Decarsin, BenoîtThibaut et Jean Le Quiniou
Guerlédan : une terre et des légendes.
La rivière qui coule au fond des gorges du Daoulas nous entraîne dans les pas de Pierrick Pustoc'h, animateur nature, conservateur de la réserve naturelle régionale de Glomel. Ce milieu frais et humide, est un terrain de jeu idéal pour les papillons et libellules, tel le caloptéryx vierge, d'un très joli bleu.
Le calopteryx vierge, dans les gorges du Daoulas / © Valérie Chopin - France 3 Bretagne
Pierrick n'a qu'à se baisser, il a l'œil pour repérer les indices d'une vie animale plutôt riche dans ce petit écrin de nature. Une aile de libellule, grignotée par un prédateur, des épreinte de loutres, déjection de l'animal, révélateur de son régime alimentaire, mais aussi de ses déplacements. Dans une épreinte, Pierrick retrouve en effet des fragments de carcasse d'écrevisse,preuve que la loutre s'est baladée du côté du canal de Nantes à Brest, où vit le crustacé, à plus d'un kilomètre de là. Ce mammifère semi-aquatique, plutôt difficile à
apercevoir, était bien présent sur l'ensemble de l'hexagone au début du 20è siècle. Mais beaucoup chassé pour son pelage, cet animal assez imposant, pesant de 10 à 20 kg, ne demeure plus aujourd'hui que dans le
Limousin et le centre Bretagne, où sa population est même en expansion.
Pierrick Pustoc'h, conservateur de la réserve naturelle régionale de Glomel / © France 3 Bretagne
Avant de quitter la fraîcheur du Blavet, le guide s'arrête encore devant l'Osmonde royale, la plus grande fougère d'Europe, une des 6 à 8variétés, présentes dans ces gorges. Le paysage va se transformer
radicalement au démarrage de l'ascension vers les landes de Liscuis. A flanc de colline, Pierrick s'engouffre dans une cavité, une ancienne loge de fendeur d'ardoises, très fréquentes dans le secteur...
La ligne de crête des landes de Liscuis / © Krystel Veillard - France 3 Bretagne
Quelques mètres plus haut, la ligne de crête est visible, avec son feston de plaques de schiste, verticales. Décor atypique, où l'aridité du sol ne facilite pas la vie végétale. Ces landes sèches sont le royaume de la bruyère et des ajoncs, paysage emblématique breton...
Les Landes de Liscuis : le royaume de la bruyère et de l'ajonc / © Krystel Veillard - France 3 Bretagne
La légende de Sainte-Tréphine.
Si les landes de Licuis sont un refuge idal pour les korrigans, c'est de l'autre côté du lac, que Marvin Lamort, médiateur culturel, nous raconte la légende de Sainte-Tréphine, devant la chapelle qui porte son noms.
Il était une fois... une jeune fille réputée pour sa beauté, fille de Waroc'h, comte de Vannes. Elle s'appelait Tréphine, et le puissant comte Conomor, qui vivait en centre Bretagne, tomba éperdument amoureux d'elle. Mais Conomor, guerrier brutal, ne craignait rien, hormis une prophétie, qui disait qu'il serait tué des mains de son propre fils. Le seigneur avait ainsi déjà assassiné ses quatre premières épouses.
Après quelques mois de bonheur, Tréphine apprit qu'elle attendait un enfant. Conomor entra dans une rage folle et l'enferma. Mais la jeune femme réussit à s'échapper, et réfugiée dans la forêt, donna naissance à
un petit garçon, qu'elle appela Trémeur. Conomor, qui était parti à sa recherche, la retrouva et la décapita, mais juste avant l'arrivée de Saint-Gildas, ermite et conseiller de Waroc'h. Gildas, exécuta alors un véritable
miracle. il remit la tête sur le corps de la jeune femme, et elle reprit vie.Tréphine, se cacha et vécut longtemps
encore, avec son fils, retirée dans le village, qui porte désormais son nom.
Guerlédan, une terre et des légendes.
Randonnée nature dans les Gorges du Daoulas et les Landes de Liscuis sur les pas de Pierrick Pustoc'h, animateur nature, avant d'entrer dans la légende de Sainte Tréphine, racontée par Marvin Lamort, médiateur culturel...Réalisation : Krystel Veillard, Valérie Chopin, Ludovic Decarsin, Benoît Thibaut et Jean Le Quiniou
Voir le Site.CLIC.............http://www.lacdeguerledan.com/
CAP au SUD : originales demoiselles coiffées
Ces cheminées de fées sculptées par l'érosion dominent les eaux turquoises
du Lac de Serre-Ponçon : rendons visite aux Demoiselles Coiffées de
Sauze du Lac...
CAP au SUD : incontournables Gorges du Tarn
Remontée des Gorges du Tarn, entre Le Rozier et Sainte-Énimie : falaises
vertigineuses, vasques d'eau émeraudes, maisons causseon , panoramas
grandioses...
CAP au SUD : le Sidobre, granit en folie
Une curieuse et originale balade sur le plateau granitique tarnais du
Sidobre, aux particularités géologiques étranges et donc source de
légendes et de mystères. Lac du Merle, chaos de la Resse, Peyro Clabado,
Rocher Tremblant, Saut de la Truite : inhabituel, dépaysant et
fascinant.
..
CAP au SUD : Minerve, entre canyons et catharisme
Minerve (Hérault) est une ancienne ville fortifiée implantée entre les canyons
de la Cesse et du Briant. Après 7 semaines de siège par les troupes
royales, les habitants assoiffés se rendent, et quelques 150 cathares
sont brûlés vifs. Parcours découverte de ce petit village méridional et
des gorges voisines...
POUR MOI UNE MINERVE C'EST UN TRUC POUR SOULAGER LA NUQUE JE NE SAVAIS PAS QUE C'ÉTAIT
Ils sont parvenus à livrer une dizaine
d’échantillons de sang par les airs, à travers 257 km de désert américain.
Un exploit rendu possible grâce aux drones, toujours plus performants.
Récupérer ses résultats d’analyse ou se rendre chez le pharmacien relève du
parcours du combattant quand on habite en zone rurale.
Couvrir des
distances de plusieurs dizaines de kilomètres par la route est un calvaire aussi contraignant que fatiguant ; et quand les routes en question se résument à des chemins de terre, des déserts arides ou des forêts tropicales, le trajet s’avère impossible.
Une poignée
d’audacieuses entreprises y ont vu une aubaine, un marché de niche :
__ le transport de matériel médical par les drones.__
La compagnie aérienne Zipline a été la première à en percevoir le potentiel :
- en octobre 2016, leurs drones ont livré des pochettes de sang dans une vingtaine d’établissements du Rwanda !
Une première mondiale
teintée de succès qui a conduit au partenariat Zipline – Tanzanie pour l’année 2018.
Extreme flight
Les espoirs suscités par la compagnie californienne ont inspiré une équipe de chercheurs américains.
Rattachés à l’Université Johns Hopkins, ils ont décidé de mener un vol similaire à ceux de Zipline, à quelques différences près.
Jusqu’ici, les études réalisées sur les drones porteurs de sang étaient toutes unanimes :
_ les conditions de
voyage en drone n’altéraient en rien la qualité du sang.
Mais en serait-il de même si les conditions étaient plus extrêmes ?
Les appareils de la firme ne dépassent pas les 150 km :
_ celui des
universitaires va viser les 250 km.
Les drones évoluent dans un climat équatorial :
_ les scientifiques vont expérimenter le désert d’Arizona.
Il y en a qui aiment les défis…
La conception du drone cristallise toutes les craintes de l’équipe. :
C’est de lui seul que dépendra la réussite ou l’échec de la mission.
Une attention toute particulière a donc été consacrée au design de
l’appareil.
Il en ressort hybride, combinant les caractéristiques d’un hélicoptère :
– décollage et atterrissage verticaux
– et celles d’un
planeur
– qui augmentent son temps de vol.
Alimenté par une batterie intérieure, il dispose aussi d’une glacière sur-mesure, renforcée
de mousse rembourrée, pour la cargaison.
Le drone est fin prêt pour son voyage, ne manque plus que le sang.
Le Dr. Timothy Amukele, professeur assistant en pathologies, a récolté 21 échantillons tous
issus de 21 adultes différents.
L’expérience peut commencer.
Un baptême de l’air réussi
Soucieux de prouver que l’acheminement de sang par les airs représente le futur du transport médical,
les chercheurs de Johns Hopkins ont procédé par comparaison.
La moitié des échantillons a été envoyée sur le drone, et la seconde est restée dans une voiture climatisée.
Le drone a parcouru 160 miles à travers les contrées désertiques d’Arizona, l’équivalent de 257 km.
La glacière fixée à son fuselage a maintenu les pochettes de sang à une température constante de 24 °C, soit 8 °C de moins que la température extérieure.
A son atterrissage,
les scientifiques ont embarqué les échantillons pour les analyser conjointement avec ceux de la voiture.
Après une batterie de tests pointilleux :
– près de 19 incluant le comptage des cellules et
- la mesure des niveaux de sodium et
- de CO2
– les scientifiques en ont conclu que la cargaison du drone était arrivée
intacte.
Seuls deux résultats diffèrent significativement :
- les niveaux de glucose et de potassium.
Mais les chercheurs pensent qu’il s’agit là d’échantillons « voiture », moins
bien préservés à cause des 26 °C qui régnaient dans l’habitacle.
Ils ont publié les résultats dans le American Journal of Clinicat Pathologie.
La science des drones incarne l’avenir du transport médical.
Zipline et l’Université Johns Hopkins nous montrent la voie.
Cette innovation technologique pourrait tout aussi bien concerner :
-Michel Topain, habitant d’un petit village de la Creuse,
- que les sinistrés d’une catastrophe naturelle,
- les victimes d’un conflit armé…
Certes la démocratisation des drones comme livreurs médicaux n’est pas pour tout de suite.
Il reste un certain nombre de facteurs à prendre en compte, :
_comme le transport d’un sang plus fragile que celui utilisé dans l’expérience,
_la sécurité de l’appareil et
_les conséquences pour les populations alentours s’il venait à s’écraser avec une
cargaison de produits chimiques…
Les drones spécifiques au transport de matériel médical devront être régulés,
et leurs pilotes formés :
_établir un plan de vol qui évitera au drone tous risques de collision ne
s’apprend pas dans les nuages.
Beaucoup reste à faire, mais à la vitesse où nous allons, ce n’est qu’une questions de mois…
par John EINARSEN
Kyoto, la capitale culturelle du Japon, peut être connue pour ses grands anciens temples et ses villas impériales majestueuses, mais un résident de longue date a décidé de faire la lumière sur la beauté de l'architecture plus humble de la ville.
# 1 Roses rouges sur un jour gris
# 2 Accueil Sur Big Street
# 3 Cut Salon Nagahara
# 4 Odds-And-Ends Carpenter On Horikawa St
# 5 Airing Out Futon
# 6 Aji-No-Tatehara est populaire pour leurs croquettes (à l'ouest de la station de Kyoto)
# 7 Blue Cut House
# 8 Quartier Jizo Sanctuaire Avec Cd À Conserver Les Corbeaux
Boutique # 9 de Kyoto Tsukemono (Pickle)
Support de tabac fermé # 10
Les peintures à l’huile récentes de Toni Hamel, une artiste peintre de Oshawa, une ville industrielle canadienne de la province de l’Ontario, explorent notre relation avec le monde naturel. En particulier, Hamel nous montre comment notre égoïsme et notre domination sur les animaux ont pris un tournant désastreux. Ces pièces font partie d’une œuvre appelée «The Land of Id».
« Les vertus et les vices, les saints et les profanes, les bons et les méchants partagent le même poids dans son travail et fournissent une source infinie de matériel pour ses recherches », affirme une déclaration. « Un tel cadre conceptuel permet à Hamel de travailler à travers les disciplines: le dessin, la peinture, la sculptures et les installations sont rendues dans des matériaux traditionnels et non traditionnels et sont sélectionnés en fonction de leur capacité à supporter le message particulier qu’elle doit transmettre. En ce qui concerne les références historiques et psychologiques tout en abordant des questions d’intérêt universel, les récits de Hamel remettent en question notre comportement afin de nous alerter sur les répercussions de nos modèles de réflexion actuels. »
Toni Hamel